UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

Nos sites locaux


CFDT Retraités Gers

—>

Nos coordonnées

CFDT Retraités Gers (UTR)

- 40 rue Rouget de l’Isle / 8 quai des marronniers
puce 32000 Auch
puce 05 62 05 30 06

BONNE ANNÉE 2023. Que nos engagements puissent contribuer à faire reculer l’obscurantisme et le conspirationnisme.

Calendrier

Le jour des bureaux ou des conseils tout salarié ou retraité pourra être accueilli, une permanence sera tenue pour donner des informations sur les droits et la préparation du dossier retraite.
Calendrier des réunions du 1er semestre 2023 :
Bureaux : —
Conseils syndicaux :—28711/23 à 9h30

Un lien pour comprendre la réforme

https://www.cfdt-retraités.fr/Comprendre-la-reforme-des-retraites

Accueil / Economie / Social

Passation CFDT : Marylise Léon, une figure centrale « qui connaît toute la maison »

Négociatrice de premier plan et appréciée pour sa franchise, celle qui doit succéder à Laurent Berger devrait poursuivre sa ligne

A la CFDT, attendez-vous peut-être à un changement de « style », mais pas de « ligne », a prévenu Laurent Berger dimanche 18 juin sur France Inter. Marylise Léon, qui lui succède ce mercredi 21 juin à la tête du premier syndicat de France, n’a pas pour projet d’envoyer balader tout ce qui a été accompli ces dernières années, et pour cause : depuis 2018, cette chimiste de formation, spécialiste des enjeux de sécurité au travail, est la numéro 2 de la confédération. Le bilan de Laurent Berger, c’est donc aussi le sien.

Entrée à la fédération de la chimie en 2008 alors qu’elle travaillait auparavant dans un cabinet d’expertise au service des représentants du personnel, Marylise Léon s’est vite imposée à la CFDT comme une négociatrice de premier plan, et une figure incontournable. « Elle connaît toute la maison », relève Luc Mathieu, secrétaire national chargé des politiques économiques et des politiques de rémunération. En interne comme en externe, les mêmes compliments reviennent : « calme », « directe », « connaît ses dossiers ».
Quelques travaux identifiés

Quand on la rencontre dans un café à deux jours de sa prise de fonction et autant de pas du siège de la CFDT, dans le quartier de Belleville à Paris, elle aussi parle du syndicat comme d’une « maison ». En l’occurrence « très cohérente, qui a traversé des épreuves ». Si Marylise Léon ne compte pas la rénover de fond en comble, elle a déjà identifié quelques menus travaux. Dans la droite ligne de son prédécesseur, elle veut « remettre les questions de travail au premier plan », en interpellant les employeurs qui « doivent comprendre qu’on a changé d’époque. Plutôt que de se plaindre en disant “on n’arrive pas à recruter”, ils doivent se demander quoi mettre en place dans l’entreprise pour donner envie aux gens de venir bosser pour eux ». Elle veut ouvrir des négociations sur le compte épargne temps universel, un projet de la CFDT devenu promesse de campagne, ou plutôt slogan, chez Emmanuel Macron. « Je ne vois pas encore complètement ce qu’ils mettent derrière », souligne-t-elle, méfiante.

Parmi ses autres priorités, elle cite « les enjeux de transformation écologique et climatique », en relevant qu’« on a un mur devant nous et il va falloir embarquer tous les travailleurs », mais aussi une « transformation interne » de la CFDT. « L’objectif est qu’en 2026 on ait des éléments de fonctionnement internes qui font qu’on est plus efficaces, plus proches des travailleurs. » Comme la CGT, la CFDT se demande comment créer le contact avec les millions de travailleurs qui n’ont jamais ou presque jamais l’occasion de discuter avec un syndicaliste.
« Elle ne tourne jamais autour du pot »

Et puis, il y a l’intersyndicale. Là aussi, Marylise Léon recueille des éloges, après avoir été une des chevilles ouvrières de cette alliance qui s’est soudée contre la réforme des retraites ces derniers mois. Le soir après les manifestations, au siège de l’un ou l’autre syndicat où se réunissaient les différentes organisations, elle représentait la CFDT auprès des médias avec Yvan Ricordeau, le secrétaire national chargé des retraites, qui doit être désigné secrétaire général adjoint ce mercredi 21 juin. « Elle ne tourne jamais autour du pot », relève Benoît Teste, le secrétaire général de la FSU, qui vante sa « franchise » et son « honnêteté ». Des qualités qui ne seront pas superflues les prochains mois, quand les huit organisations syndicales vont s’atteler à élaborer des propositions communes sur plusieurs thématiques comme les salaires, les conditions de travail ou la démocratie sociale.

Manifestation du 15/03/2023.

Réforme des retraites : la jeunesse en première ligne pour le 8e acte dans le Gers.
L’intersyndicale appelait à une huitième journée de mobilisation partout en France ce mercredi 15 mars. À Auch, ce sont plusieurs milliers de personnes qui ont défilé avec la présence de nombreux jeunes dans le cortège.

Le rendez-vous était donné au rond-point des Justes, dans le chef-lieu du Gers. Petit à petit, les manifestants se sont rassemblés et ont fait le tour une fois avant de se diriger vers la Patte d’Oie. Dans le cortège, les revendications restent les mêmes avec une colère qui semble se durcir. Mais, pour ce huitième acte du mouvement, la jeunesse fait grandement partie du cortège auscitain.

Avant le départ, quelques-uns d’entre eux montent au plus près de la rocade pour se faire entendre et montrer leurs pancartes. Au passage de camions, on peut entendre des coups de klaxon, souvent signes de soutien au mouvement. Ces jeunes viennent des lycées Pardailhan, du Garros, d’Alain Fournier à Mirande ou encore de la Cité scolaire du Maréchal Lannes à Lectoure.

"Macron, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue !" entendait-on dans le cortège fourni de 2000 (selon la police) à 4000 (selon la CGT) personnes. À plusieurs reprises, les lycéens prennent la parole au micro. "Les jeunes sont de plus en plus engagés. Nous sommes le futur de demain et il faut que la jeunesse se mobilise dans ces combats sociaux", lance une jeune lycéenne du Garros.
Des établissements scolaires bloqués

Mercredi matin, trois établissements scolaires ont été bloqués par des centaines de jeunes lycéens. C’est le cas des deux lycées publics auscitains ainsi que celui d’Alain Fournier à Mirande. "À Pardailhan, c’est assez rare qu’il y ait autant de jeunes mobilisés, on était entre 100 et 150 à bloquer en partie l’entrée", soulève Louis, 17 ans.

Cette présence fait plaisir aux personnes présentes dans la manifestation. Gilles Rosset, militant au syndicat Sud/Solidaires, réagit avec joie. "On voit que ça ne désemplit pas et on est même rejoints par la jeunesse et ça, c’est une fierté. Cette convergence fait du bien. Nous étions quelques-uns à être venus à Pardailhan lors de leur blocage et nous nous sommes rendus, ensemble, à la manifestation". Du côté du Garros, ils étaient quelques dizaines à occuper les entrées du lycée. Des incidents ont eu lieu puisqu’un groupe d’une "vingtaine de jeunes a foncé assez violemment" sur les jeunes qui bloquaient. Des lunettes ont été cassées, des élèves choqués et des points de suture ont dû être faits à un lycéen touché légèrement.

De nombreux professeurs et élèves de la Cité scolaire du Maréchal Lannes ont aussi fait le déplacement. Grandement mobilisé depuis la mi-janvier, un collectif s’est même créé avec des assemblées générales qui se tiennent régulièrement et même une caisse de grève mise en place. Le collectif, plus motivé que jamais, entend bien poursuivre la grève et annonce "refuser de surveiller les épreuves de spécialités du bac la semaine prochaine". L’un des professeurs explique : "On ne le fait pas pour pénaliser les terminales mais on le fait pour tout le monde, parce que cette réforme est injuste".
"Nous serons là jusqu’au retrait"

Les enseignants ne sont pas les seuls à vouloir poursuivre la mobilisation. Les lycéens tiendront prochainement une assemblée générale pour discuter des suites du mouvement. Ils annoncent dès maintenant leur présence devant le Garros demain matin mais ne connaissent pas encore la forme de ce regroupement. L’intersyndicale, elle, donne deux rendez-vous dans les prochains jours. Le premier, ce jeudi 16 mars à partir de 17h, place de la Libération à Auch. "Le vote de la loi peut intervenir dès ce jeudi après-midi au Sénat et à l’Assemblée. Les syndicats du Gers appellent tous les opposant.es à la réforme à se rassembler", lisait-on sur les tracts distribués dans le cortège.

Dans le cortège, on pouvait entendre au micro : "Cazeneuve, attention, si tu continues, il va faire tout noir". Une chanson similaire était entonnée à destination du sénateur (Union Centriste) Alain Duffourg qui a finalement voté pour le texte de réforme des retraites le week-dernier (après avoir voté contre l’article 7 quelques jours plus tôt). Des paroles qui peuvent laisser penser à des coupures d’électricité pour le sénateur centriste et le député Renaissance Jean-René Cazeneuve.

Le ton est donné, les militants ne comptent pas déserter la rue de suite, d’autant plus que la commission mixte paritaire vient d’approuver le report de l’âge légal de 62 à 64 ans". "Nous serons mobilisés jusqu’au retrait total de cette réforme", indique l’intersyndicale.

Calendrier versement pension

Calendrier 2023 du versement des retraites

Chaque régime de retraite a son propre calendrier de versement des pensions. Le voici pour 2023.

Mise à jour du 12/01/23. Versement de la pension de l’Ircantec de décembre 2023 : vendredi 22 décembre.
Les pensions du régime général sont versées en début du mois suivant, sauf pour l’Alsace-Moselle. En revanche, pour les complémentaires Agirc-Arrco, le versement s’effectue d’avance en début de mois. Les versements des pensions des fonctionnaires (SRE et CNRACL) et de la complémentaire des contractuels de la Fonction publique (Ircantec) s’effectuent en fin de mois.

L’ensemble des dates indiquées dans ces tableaux sont indicatives, la date de virement effective sur le compte dépend de l’établissement bancaire du bénéficiaire.
Régime général et Complémentaires

Les pensions du régime général (Cnav, Carsat, MSA…) sont payées le 9 du mois suivant, à terme échu. Ainsi la pension établie au titre du mois de décembre 2022 est versée le lundi 9 janvier 2023. Si le 9 est un samedi, un dimanche ou un jour férié, la pension est versée le 1er jour ouvré précédent ou suivant. C’est le cas, cette année, entre autres, pour les pensions des mois d’août et septembre payées le 8 car le 9 tombe un samedi.

Un calendrier spécifique existe pour les départements d’Alsace et la Moselle. Les Carsat et les MSA de ces départements versent les retraites par anticipation (terme à échoir), le premier jour ouvré de chaque mois. Si le premier jour du mois est un samedi, un dimanche ou un jour férié, le paiement s’effectue le premier jour ouvré qui suit. Il en est de même pour les retraites complémentaires de l’Agirc-Arrco.
Mois 2023 Cnav, Carsat et MSA Alsace-Moselle Agirc-Arrco Ircantec
janvier jeudi 9 février lundi 2 janvier lundi 2 janvier vendredi 27 janvier
février jeudi 9 mars mercredi 1 février mercredi 1 février vendredi 24 février
mars jeudi 6 avril mercredi 1 mars mercredi 1 mars mercredi 29 mars
avril mardi 9 mai lundi 3 avril lundi 3 avril mercredi 26 avril
mai vendredi 9 juin mardi 2 mai mardi 2 mai vendredi 26 mai
juin vendredi 7 juillet jeudi 1 juin jeudi 1 juin mercredi 28 juin
juillet mercredi 9 août lundi 3 juillet lundi 3 juillet jeudi 27 juillet
août vendredi 8 septembre mardi 1 août mardi 1 août mardi 29 août
septembre lundi 9 octobre vendredi 1 septembre vendredi 1 septembre mercredi 27 septembre
octobre jeudi 9 novembre lundi 2 octobre lundi 2 octobre vendredi 27 octobre
novembre vendredi 8 décembre jeudi 2 novembre jeudi 2 novembre mardi 28 novembre
décembre mardi 9 janvier 2024 vendredi 1 décembre vendredi 1 décembre vendredi 22 décembre
Régime des fonctionnaires

Le calendrier du versement des retraites des fonctionnaires est différent selon qu’ils relèvent du SRE (fonctionnaires de l’État) ou de la CNRACL (fonctionnaires territoriaux et hospitaliers). Pour la CNRACL, le virement a lieu trois jours ouvrés avant le 1er du mois suivant (les jours fériés et les weekends étant exclus). La retraite additionnelle du RAFP est versée en même temps que la pension principale.
Mois 2023 SRE et Rafp CNRACL et Rafp
janvier lundi 30 janvier vendredi 27 janvier
février lundi 27 février vendredi 24 février
mars jeudi 30 mars mercredi 29 mars
avril vendredi 28 avril mercredi 26 avril
mai mardi 30 mai vendredi 26 mai
juin jeudi 29 juin mercredi 28 juin
juillet vendredi 28 juillet jeudi 27 juillet
août mercredi 30 août mardi 29 août
septembre jeudi 28 septembre mercredi 27 septembre
octobre lundi 30 octobre vendredi 27 octobre
novembre mercredi 29 novembre mardi 28 novembre
décembre jeudi 21 décembre vendredi 22 décembre

Pour en savoir plus Voir le Calendrier 2022 du versement des retraites

Pour en savoir plus sur les modalités de paiement et de revalorisation des pensions, vous pouvez consulter les fiches du Guide des retraites de la CFDT Retraités :

Régime général : 27 Paiement et revalorisation des pensions de retraite

Fonctionnaires : 51 Paiement, revalorisation, recours et cotisations sociales des pensions des fonctionnaires

Imprimer
Revenir en haut

Près de 17 millions de retraités en 2020

Fin 2020, 16,9 millions de français sont retraités tous régimes confondus. Leur nombre augmente de 1,2% par rapport à fin 2019. Le montant moyen brut des retraites est de 1 509 euros.

Fin 2020, 16,9 personnes sont retraitées de droit direct des régimes de retraites français (hors pension de réversion). Leur nombre augmente de 1,2% par rapport à fin 2019.

Ce rythme, inférieur à celui observé entre 2005 et 2010 (2,6% de croissance en moyenne par an), se situe dans la tendance des dernières années. Les femmes représentent une part croissante des retraités de droit direct, car elles sont de plus en plus nombreuses, au fil des générations, à avoir travaillé.

Entre 2004 et 2020, la part des femmes a augmenté de 2 points, passant de 50,8% à 52,8%. Fin 2020, 14 millions de retraités de droit direct reçoivent une pension de base de la Cnav, qui inclut désormais les travailleurs indépendants, et 12 millions une pension complémentaire (Agirc-Arrco). Un quart des retraités perçoit des pensions de plusieurs régimes de base ou intégrés (fonctionnaires, régimes spéciaux...). 24 % des retraités reçoivent une pension d’au moins deux régimes de base et sont donc qualifiés de « polypensionnés ».

L’âge médian des retraités est de 72 ans et 8 mois : 73 ans et 2 mois pour les femmes et 72 ans et 2 mois pour les hommes.
Le montant moyen des retraites est de 1 509 euros brut en 2020

Fin 2020, le montant mensuel moyen de la pension de droit direct (pension de réversion non comprise) des retraités résidant en France, après prise en compte de l’éventuelle majoration pour trois enfants ou plus, s’élève à 1 509 euros, soit 1 400 euros net des prélèvements sociaux.

À la pension de droit direct, il faut ajouter la pension de réversion que touchent les veuves et les veufs. Dès lors, le montant de la pension moyenne des retraités résidant en France s’élève à 1 537 euros brut. Ce montant a baissé de 0,7% en euros constants depuis 2015, en raison notamment de revalorisations ponctuellement inférieures à l’inflation depuis cette date notamment dans les régimes de base.

Si l’on prend la totalité des pensions versées par les régimes obligatoires français, le montant brut moyen est 1 402 euros brut. Cela s’explique par le fait que les retraités résidant hors de France ont souvent beaucoup moins cotisé, leur carrière professionnelle ayant pu se dérouler en partie à l’étranger.

Prime exceptionnelle de rentrée de 100 euros

D’un montant de 100 €, cette prime mise en place exceptionnellement pour l’année 2022 s’adresse aux personnes les plus modestes notamment celles bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées.

La prime exceptionnelle de rentrée fait partie des mesures prises par le gouvernement en faveur du pouvoir d’achat pour la rentrée 2022, pour faire face à une inflation élevée. Environ 11 millions de foyers sont concernés.

D’un montant de 100 €, auxquels s’ajoutent 50 € par enfant à charge effective et permanente, cette aide s’adresse aux personnes les plus modestes bénéficiaires des minima sociaux. Pour la percevoir, il faut être bénéficiaire d’une des allocations suivantes au titre du mois de juin 2022 :

Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l’allocation spéciale pour les personnes âgées
Allocation simple pour personnes âgées
Allocation aux adultes handicapés (AAH)
Allocation équivalent retraite (AER)
Une des aides personnelles au logement (APL, ALF, ALS)
Allocation de solidarité spécifique (ASS)
Revenu de solidarité active (RSA) ou revenu de solidarité outre-me (RSO)
Aide à la vie familiale et sociale des anciens migrants dans leur pays d’origine, sous réserve de justifier d’une résidence stable et régulière en France
Aide financière à l’insertion sociale et professionnelle (AFIS).

Les personnes concernées percoivent cette prime de manière automatique, sans démarche particulière, de l’organisme versant les aides comme l’Aspa, l’AAH, l’APL, etc. Une seule aide est versée par foyer.

Pour les bénéficiaires de l’Aspa (23 L’allocation de solidarité

Revalorisation pension retraite

La revalorisation de 4 % des pensions de base au 1er juillet 2022 enfin officielle

La loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat a été publiée au Journal officiel du 17 août 2022.

Le texte initial a connu plusieurs modifications concernant les mesures en lien avec la protection sociale, notamment concernant la formule de calcul des revalorisations des prestations sociales.

L’article 9 revalorise les pensions des régimes de base de 4 % au 1er juillet 2022. Ceci concerne l’ensemble des régimes de base de retraite faisant l’objet d’une revalorisation annuelle en application de l’article L.161-25 du code de la Sécurité sociale. Pour rappel, sont concernées par cette augmentation toutes les retraites de base : salariés du privé (Cnav, Carsat et MSA), fonctionnaires (État et CNRACL), régimes spéciaux (IEG, SNCF, RATP), indépendants (SSI), etc. Pour le régime général, le nouveau montant revalorisé, et le rattrapage des mois de juillet et d’août, s’appliquera pour la première fois à la pension de retraite versée le 9 septembre 2022.

L’article 9 intègre également un amendement de la commission des Affaires sociales du Sénat qui précise la formule de calcul de la future revalorisation annuelle. La revalorisation des pensions de retraite des régimes de base de 4 % au 1er juillet 2022 sera déduite du calcul de la revalorisation annuelle du 1er janvier 2023.

L’augmentation des retraites pour janvier 2023, sera donc égale à la moyenne annuelle de l’indice des prix à la consommation (hors tabac) pour les mois de novembre 2021 à octobre 2022 par rapport à celle des douze mois précédents, moins 4 points.

Les retraites complémentaires pas concernées par cette revalorisation

Contrairement à la retraite de base, les retraites complémentaires ne dépendent pas de la loi mais sont fixées par les partenaires sociaux Agirc-Arrco.

L’augmentation des retraites complémentaires ne peut intervenir avant novembre 2022. C’est la date fixée par l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 10 mai 2019. Lors de son intervention au conseil national confédéral CFDT du 18 mai dernier, la CFDT Retraités avait demandé une revalorisation des pensions sans attendre l’échéance du 1er novembre. Cette anticipation nécessitait de négocier un avenant à l’ANI, mais le MEDEF a refusé.

Le conseil d’administration de l’Agirc Arrco du 6 octobre prochain se prononcera sur une revalorisation annuelle selon les règles définies par l’ANI en fonction de l’indice des prix à la consommation hors tabac et de l’évolution des salaires.

Dominique Fabre,
Secrétaire générale

Disparition de Frédéric Séve

26 JUILLET 2022

DISPARITION DE FRÉDÉRIC SÈVE

Un immense responsable CFDT nous a quittés

Le décès brutal du Secrétaire national Frédéric Sève, survenu ce lundi 25 juillet plonge toute la CFDT dans une immense tristesse. Nous perdons un responsable national de grande qualité, un militant infatigable qui se sera battu pour plus de justice sociale pour tous les travailleurs du public et du privé, et un ami.

Professeur de sciences économiques et sociales, Frédéric s’est très vite engagé au Sgen CFDT. Il est devenu Secrétaire général de la fédération en 2012 avant d’intégrer la Commission exécutive de la Confédération en 2016. Responsable du dossier des retraites, il n’a cessé ces dernières années de lutter avec conviction et persévérance pour rendre le système plus juste. ll fut également le grand artisan de l’alliance de la CFDT avec une soixantaine d’organisations dans le Pacte du pouvoir de vivre.

Sans jamais se départir d’un humour qu’il maniait avec délice, Frédéric a contribué par ses combats, ses convictions et ses valeurs à porter très haut la voix de la CFDT. Adhérents, militants, responsables régionaux, fédéraux, nationaux, nous lui en sommes tous extrêmement reconnaissants. Nous pensons à sa famille et à ses proches et garderons à jamais le souvenir du sourire qu’il arborait en juin dernier à la tribune du congrès de Lyon, durant lequel il a co-porté la résolution, lors de sa brillante réélection.

Intervention Dominique Fabre au congrès CFDT de Lyon (13 au 17 juin 2022)

Bonjour à toutes et tous,

2018-2022, quatre ans déjà depuis le congrès de Rennes marqués par des évènements qui resteront dans nos mémoires.

Comment ne pas commencer par la guerre que vivent les Ukrainiens aux portes de l’Union européenne. Face à cette situation que nous n’aurions pu imaginer il y a encore quelques mois, tout peut sembler anodin.

Et pourtant le monde continu à vivre malgré les remises en cause incessantes des droits de l’homme et plus particulièrement des droits des femmes : en Afghanistan, en Inde, aux États-Unis et même dans certains pays d’Europe.

En France, si la solidarité permet le bien vivre ensemble, la crise sanitaire a bien failli provoquer une brèche entre générations.

C’est dans ces moments-là que nos valeurs syndicales nous permettent de surmonter ensemble les difficultés qui se dressent devant nous.

C’est dans ces moments-là que nous devons revendiquer notre droit à la parole et défendre notre démocratie qui, elle aussi, a failli basculer.

C’est dans ces moments-là que nous devons réagir et faire valoir notre force de première organisation syndicale. Place dont nous sommes fiers mais qu’il nous faut défendre et assumer.

Parmi ces moments, commençons par les manifestations des Gilets jaunes. Situation révélatrice du sentiment d’abandon d’une partie de la société.

Nombre d’entre eux étaient des retraités.

Les Gilets jaunes semblaient avoir découvert la réalité que nous dénonçons depuis plusieurs années.

Alors que nous soulevons la problématique de l’accès aux soins, et de la désertification médicale ;

Alors que nous rappelons que l’inégalité salariale touche principalement les femmes et les pénalise au moment de la retraite ;

Alors que nous dénonçons la situation des plus modestes ;

Nous regrettons que durant cette période, le président ait fait fi de la société civile organisée.

Fort heureusement dans le même temps l’expression publique de notre secrétaire général resituait les enjeux de la période et en particulier les risques de la crise démocratique.

En réponse à cette crise, la création du Pacte du pouvoir de vivre, symbole de valeurs collectives, a été saluée par nos adhérents.

Puis est arrivée la crise sanitaire. Nous avons une pensée pour ceux qui ont été touchés par l’épidémie dont nombre de nos adhérents retraités.

Nous tenons à dire un grand merci aux professionnels de la santé et du médico-social.

Cette longue période de pandémie a néanmoins eu des côtés positifs. La valeur solidarité n’a pas été un simple mot. Chez les retraités, les UTR, URR, UFR ont fait preuve d’ingéniosité pour maintenir le lien notamment avec les plus isolés. Nous avons réalisé un bond gigantesque sur la maîtrise de : Skype, Zoom et autre Google Meet qui n’ont plus de secret pour nous. Bref nous sommes devenus hyperbranchés !

Ces nouvelles techniques de visioconférences ont permis de maintenir le lien mais, nous retrouver en vrai a été comme une bouffée d’air frais.

Au cours de cette période quadriennale, nous espérions avoir enfin une loi sur l’accompagnement du grand âge. Malgré des efforts financiers le manque de moyens persiste notamment en personnels pour l’accompagnement du grand âge.

À plusieurs reprises, nous avions évoqué, en vain, auprès des pouvoirs publics des situations de maltraitance qui touchent tous types d’Ehpad et, y compris le domicile.

Les révélations à la suite de l’affaire Orpea ont fait prendre conscience de la réalité vécue par nos aînés pour de sordides affaires de rentabilité.

C’est pourquoi, nous continuons à revendiquer une prise en charge financière universelle et mutualisée pour le grand âge.

Concernant le pouvoir d’achat, le niveau de vie des retraités n’a cessé de s’éroder. Malgré cela, l’UCR a joué, à nouveau, la carte de la solidarité, lorsqu’il a été nécessaire, l’an dernier, de participer au redressement financier des caisses Agirc-Arrco par une sous revalorisation des retraites complémentaires. Caisses qui sont à ce jour en excédent.

Cependant, nous continuons à regretter, que les retraités, aient été oubliés pour une prise en charge partielle d’une mutuelle complémentaire santé, à l’exception d’une avancée dans la fonction publique d’État. Cette question demeure non résolue à ce jour malgré les promesses. C’est pourtant urgent.

Avec la Confédération, nous avons revendiqué le tiers payant généralisé pour éviter à des millions de personnes modestes d’avancer le prix de leur consultation. La loi Santé 2016 avait acté cette avancée. Elle est loin d’être respectée.

De fait, nous sommes inquiets de l’évolution qui semble poindre concernant le mode de financement de la protection sociale et la sécurisation de ces financements.

Notre société repose sur plusieurs générations. La retraite est un moment auquel il convient de reconnaître son apport au sein du monde associatif, familial et politique. Beaucoup de retraités s’investissent dans la réflexion et dans l’action tant sur les aspects spécifiques des retraités que par souci de l’intérêt général. La poursuite de l’action syndicale par notre affiliation à la Confédération est porteuse d’une solidarité transgénérationnelle.

Notre place dans la CFDT est une réalité. Que ce soit « Réponses à la carte », la formation « Adhérents CFDT bientôt en retraite », le « Pacte du pouvoir de vivre », ou aller « gonfler » les effectifs lors de manifestations, les retraités CFDT répondent présents. Ces actions permettent un lien entre jeunes et moins jeunes !

La cessation d’activité professionnelle n’est pas forcément synonyme d’inactivité. Ne craignez pas de rejoindre le syndicalisme retraité CFDT : il est actif, responsable et convivial.

Avant de conclure, je vous appelle à voter largement le rapport d’activité qui est le fruit de notre travail commun.

Une pensée pour nos camarades, Yves et Marie-Solange qui n’ont pu être parmi nous.

Un clin d’œil à Inès. Au nom de l’UCR, je te souhaite une réussite aussi éclatante que ton rire qui nous manquera.

Merci de votre écoute. 22/09/22 à 9h00 action sur le marché d’Auch,après-midi conseil. mardi 22/09/220à 9h30

LA CFDT APPELLE À VOTER CONTRE LA CANDIDATE DU RASSEMBLEMENT NATIONAL

Fidèle à son histoire et à ses valeurs, la CFDT appelle tous ses responsables,
élus, militants et adhérents à se mobiliser lors du second tour de la
présidentielle, le 24 avril, pour faire battre la candidate du Rassemblement
national.
La stratégie de Marine Le Pen de lisser son image et de cibler les préoccupations
quotidiennes des citoyens et travailleurs, à travers des propositions qui paraissent
frappées au coin du bon sens sans contenir aucune solution durable, ne doit pas
masquer l’essentiel : son accession au pouvoir représente une menace aux
conséquences irréversibles pour la démocratie, les fondements et les valeurs de notre
République, et donc pour notre pays. En plus de sa volonté constante de saper la
construction européenne – qui a plus que jamais montré sa pertinence face à la crise
du Covid et à la guerre en Ukraine –, et de ses accointances avec des dirigeants
autocrates comme Poutine, Marine Le Pen porte un projet de société centré sur la
discrimination entre les citoyens, le repli sur soi et le rejet de l’autre. Ce projet est
néfaste pour les travailleuses et les travailleurs, qui en seraient les premières victimes.
S’abstenir au second tour de l’élection présidentielle reviendrait à tenir la porte ouverte
à l’extrême-droite. Lui faire barrage au second tour implique donc de voter pour
Emmanuel Macron. Pour autant, cet appel ne vaut ni approbation du bilan du Président
sortant ni adhésion à son programme. Là n’est pas le sujet.
Ce qui se joue dans les urnes le 24 avril va au-delà des traditionnels sujets sociaux,
économiques ou environnementaux : l’heure n’est plus au choix d’un programme mais
à la défense de la démocratie dans ses fondements mêmes.

La CFDT est solidaire des Ukrainiens

La CFDT condamne fermement l’attaque militaire menée par la Fédération de Russie contre l’Ukraine. La CFDT a exprimé, et continue de le faire, sa solidarité à l’égard des Ukrainiens et du mouvement syndical ukrainien.

L’Ukraine connait le bruit des bottes russes. Prenant appui sur des affirmations mensongères et une lecture tronquée de l’histoire, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a lancé une offensive militaire et envahi le pays le 24 février. Une opération militaire considérée comme la plus importante qu’ait connue l’Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Trois jours plus tôt, il avait reconnu l’indépendance des deux régions séparatistes ukrainiennes. Cette attaque sans précédent constitue une agression totalement injustifiée qui foule au pied le droit international et menace gravement la sécurité en Europe.

« Le respect du droit international, de la démocratie et de la liberté n’ont pas résisté à l’autoritarisme du leader russe et à sa manipulation de l’histoire », déclare la CFDT le 22 février. « L’agression – injustifiée et injustifiable – de ce pays démocratique et souverain puis le déclenchement de la guerre par la fédération de Russie ont plongé le monde dans l’effroi ».
La CFDT condamne fermement cette attaque militaire

La CFDT condamne fermement cette attaque militaire et dénonce sans équivoque celles et ceux qui la nient ou en minimisent la portée. « Elle exprime toute sa solidarité et tout son soutien au peuple et aux syndicalistes ukrainiens », écrit Yvan Ricordeau, secrétaire national, le 1er mars dans Syndicalisme Hebdo. La CFDT salue aussi le courage des manifestants russes qui bravent l’interdiction des autorités et se rassemblent pour dénoncer la guerre.

Comme le demandait la CFDT, la France et l’Europe appliquent des mesures très sévères à l’encontre du régime russe au sein des institutions internationales, Union européenne et ONU en tête. Des mesures que les États-Unis ont prises également mais, plus surprenant, la Suisse et Monaco.

Pour la Confédération, « L’invasion de l’Ukraine nous fait rentrer dans une nouvelle ère qui requiert plus que jamais une unité européenne sans faille. La réponse européenne pour venir en aide aux Ukrainiens et les sanctions imposées au régime de Vladimir Poutine vont dans le bon sens. La CFDT salue ce sursaut européen face à la menace que représente la politique de Poutine et appelle les états membres à consolider cette posture en restant unis ».
Des initiatives multiples pour soutenir la population ukrainienne et défendre ses droits fondamentaux

La CFDT demande également aux gouvernements européens une solidarité sans faille avec les Ukrainiens, enfants, femmes et hommes, contraints de fuir la guerre en leur offrant l’asile et en les accueillant dans le respect et la dignité. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au 3 mars, plus d’un million de personnes avaient quitté le pays pour trouver refuge surtout en Pologne, en Roumanie, en Hongrie et en Moldavie. En France, plusieurs villes accueillent ces réfugiés.

Dès le début des hostilités, la CFDT s’est inscrite dans toutes les initiatives visant à soutenir la liberté et l’intégrité de l’Ukraine. Elle se mobilise avec la société civile française et européenne pour soutenir la population ukrainienne et défendre ses droits fondamentaux. Et avec la Confédération européenne des syndicats, pour la promotion de la paix et une sortie du conflit armé avec une réponse politique, diplomatique et négociée. Elle appelle à participer aux différentes mobilisations pour la paix, organisées dans toute la France.

La CFDT a répondu à l’appel à contribution au fonds de solidarité de la Confédération syndicale internationale (CSI) qui vise à soutenir les travailleurs ukrainiens et les deux organisations syndicales ukrainiennes membres de la CSI, la Fédération des syndicats de l’Ukraine (FPU) et la Confédération des syndicats libres de l’Ukraine (KVPU). Elle invite, via vos organisations ou à titre individuel, à contribuer à ce fonds pour soutenir la population ukrainienne.
Jean-Pierre Druelle

Pour soutenir la population ukrainienne Faites un don dès maintenant pour soutenir la population ukrainienne : Soutenez l’appel de fonds urgent de la CSI.

Pour en savoir plus Communiqué de presse CFDT n°7 du 22 février 2022 : Ukraine : défendre la paix

Communiqué de presse CFDT n° 8 du 25 février 2022 : Ukraine : tout mettre en œuvre pour arrêter la guerre
Confédération européenne des syndicats : Invasion russe : Les syndicats ukrainiens et la CES se mobilisent

Imprimer
Revenir en haut

infos sur la bientraitance

N° 60 du 9 février 2022
DESTINATAIRES :
UTR, URR et UFR, aux membres du bureau UCR, aux assistants et chargés de mission UCR
Pour information à la Confédération, aux fédérations et URI, Ferpa
Déclaration du bureau de la CFDT Retraités
Pour la bientraitance : le dialogue s’impose
Le bureau de la CFDT Retraités s’est réuni les 8 et 9 février 2022.
De nombreux sujets ont été évoqués. Parmi eux le pouvoir d’achat, une priorité pour la CFDT
Retraités, mais aussi l’accompagnement du grand âge qui nécessite une loi.
Ces dernières semaines ont remis en lumière les conditions intolérables d’hébergement et
d’accompagnement de personnes âgées au sein d’Ehpad. De nombreux rapports dont celui de la
Défenseure des droits faisaient déjà état de situations existantes et appelaient à respecter les
personnes âgées à domicile et dans les Ehpad qu’ils soient commerciaux, publics ou associatifs.
Pour la CFDT Retraités les faits rapportés dans le livre « Les Fossoyeurs » en matière de
maltraitance et de détournements financiers sont inacceptables et condamnables. Il ne s’agit pas
d’en faire une généralité, au point d’aggraver la faible attractivité des Ehpad pour les personnes
âgées, les familles et les métiers du grand âge. Les nombreuses propositions des différents rapports
sur l’accompagnement des personnes âgées n’ont pas été prises en compte, ni celles des
organisations syndicales, ni celles des conseils de la vie sociale (CVS). La seule dénonciation est
mortifère à l’heure où 340 000 emplois sont à pourvoir d’ici 2030 dans les métiers du grand âge.
S’il y a depuis des années consensus pour reconnaître le manque de personnel, les réponses à
apporter vont au-delà.
D’autres éléments sont à prendre en compte : la prévention, les conditions de travail, la formation
initiale et continue, la gestion du personnel par la direction et la formation de cette dernière.
Par ailleurs, tous les acteurs de la vie sociale, les familles, les résidents et l’équipe pluridisciplinaire
ont toute leur place dans le conseil de la vie sociale, instance obligatoire dans les Ehpad. Le CVS
est un des moyens de promouvoir la bientraitance, le respect et le bien-être de la personne.
La CFDT Retraités demande que le CVS soit mieux reconnu, renforcé par un apport extérieur et
puisse évoluer avec des nouvelles missions et responsabilités.

<<< info ARS sur le covid long>>>

https://www.xn--cfdt-retraits-mhb.fr/IMG/pdf/2021_12_13_cp_covid_long.pdf

Étude sur le prix des EHPAD}

Seul un résident en Ehpad sur quatre peut payer l’intégralité des frais d’hébergement. Sollicités au nom de l’obligation alimentaire, les enfants, voire les petits-enfants découvrent l’absence d’assurance dépendance obligatoire et universelle.

Environ 75 % des résidents en Ehpad ont des ressources inférieures au coût de leur hébergement. Ils peuvent solliciter leurs proches mais aussi liquider leur patrimoine financier et immobilier. Mais lorsque cela ne suffit pas, si les enfants ne s’entendent pas entre eux sur le soutien à apporter, si le patrimoine est insuffisant ou non disponible, si le conjoint habite le domicile familial, etc., le résident se trouve dans une impasse financière. Il est alors amené à demander le bénéfice de l’aide sociale à l’hébergement (ASH). Mais il s’agit de la seule aide sociale qui n’intervient qu’après la solidarité familiale.

Le conseil départemental paye la différence entre le tarif de l’établissement et la somme des ressources personnelles du résident, de son conjoint et des apports de ses obligés alimentaires.
Le département devra récupérer la totalité de l’ASH versée sur l’actif net de la succession et les donations. Cette récupération intervientau premier euro sans franchise ni plafonnement. Le département prend une hypothèque sur les biens immobiliers.
Si l’ASH permet à des personnes modestes d’accéder à un Ehpad, elle est fortement critiquée. Elle oblige à solliciter les enfants et leurs conjoints, voire les petits-enfants, ce qui s’avère une source de conflits entre eux et leur interdit de laisser un héritage même modeste. Ces contraintes peuvent même amener à renoncer à l’entrée en Ehpad.
Les propositions de la CFDT Retraités

Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) s’est réuni en juillet. La CFDT Retraités a formulé ses propositions :
puce appliquer une franchise sur la récupération sur succession, ce qui reviendrait à les supprimer pour les personnes les moins aisées ;
puce remplacer cette récupération par une taxation faible des héritages et donations (1 %). L’héritage étant une source d’augmentation des ressources, il paraît juste de faire jouer la solidarité ;
puce harmoniser les conditions de récupération de toutes les aides sociales sur les successions, les donations et les assurances vie (minimum vieillesse). Faire appel à la solidarité familiale peut s’entendre, mais la protection sociale repose sur la solidarité de tous. Au même titre que l’APA, les frais d’hébergement pourraient être pris en charge de manière universelle. Les résidents pourraient, dans ces conditions, s’acquitter d’un forfait hospitalier (le Haut Conseil suggère 26 euros par jour pour le gîte et le couvert).

Le débat sur le 5e risque est ouvert. C’est l’occasion pour la CFDT Retraités de demander l’intégration de l’ASH dans ce risque, que l’aide devienne une prestation de la protection sociale.

François Jabœuf

Nouvelle de la CFDT retraité :

La CFDT Retraités débarque sur Facebook

Selon plusieurs études et notre enquête sur les outils numériques et la circulation de l’information, Facebook serait le réseau social préféré des seniors.

Facebook est aujourd’hui utilisé par un nombre très important de nos militants, adhérents, sympathisants et salariés qui disposent de comptes personnels sur lesquels ils peuvent publier ou partager des contenus avec leurs « amis » qui composent ainsi leur « communauté ».

Mais Facebook permet également aux personnes morales (comme un syndicat) de créer des « pages » qui sont différentes des « profils » réservés aux personnes physiques.

C’est pourquoi, nous avons créé une page Facebook pour la CFDT Retraités : www.facebook.com/CFDTRetraitesUCR

Ces pages permettent d’avoir une communication « institutionnelle » où notre entité CFDT peut fédérer sa « communauté ».

La force de notre compte auprès des retraités et futurs retraités viendra du nombre de « j’aime » de nos adhérents et sympathisants.

D’où l’intérêt pour chaque adhérent d’en faire la promotion auprès de ses « amis » ayant un compte Facebook.

Vous trouverez sur la page Facebook une vidéo de présentation à partager.

Notre compte Facebook s’ajoute à notre compte Twitter et accentue notre présence sur les réseaux sociaux.

Bien cordialement.

Jean-Pierre Druelle, secrétaire national

L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) en établissement

Elle finance une partie du tarif dépendance de l’établissement médico-social : Ehpad et unité de soins de longue durée (USLD). Le tarif dépendance recouvre l’intégralité des prestations d’aide et de surveillance nécessaires à l’accomplissement des actes de la vie courante.
Il faut être âgé d’au moins 60 ans et en perte d’autonomie rattaché à l’un des groupes Gir 1 à 4. Le Gir 1 vise les personnes confinées au lit ou au fauteuil dont les fonctions mentales sont gravement altérées et qui ont besoin d’une présence indispensable et continue d’intervenants. Le Gir 4 vise les personnes qui ont besoin d’aide pour la toilette, l’habillage, les repas…
L’APA est accordée quel que soit le montant des revenus. Si ceux-ci sont inférieurs à 2 479,44 euros par mois, seul le tarif Gir 5-6 (faible dépendance) est exigé. Au-delà, il est fonction du niveau du Gir. Ces tarifs sont fixés par chaque conseil départemental.
Après le décès du bénéficiaire, l’APA n’est pas récupérable, ni sur la succession, ni auprès d’un légataire ou d’un donataire.

L’aide sociale à l’hébergement (ASH) en établissement

Elle permet de prendre en charge tout ou partie des frais liés à l’hébergement d’une personne âgée en Ehpad ou en USLD. Ils doivent disposer de places habilitées à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale.
Il faut être âgé d’au moins 60 ans et avoir besoin d’aide pour effectuer les actes de la vie courante (se lever, prendre les repas…).
Chaque conseil départemental a son propre règlement d’aide sociale qui régit aussi l’ASH. Elle est accordée en fonction des ressources de la personne âgée, ainsi que de la personne avec laquelle elle vit en couple et de ses obligés alimentaires.
La personne doit reverser 90 % de ses revenus (allocation logement comprise) à l’établissement. Les 10 % restants sont laissés à sa disposition (minimum 108 euros par mois).
L’ASH est une aide sociale récupérable sur la succession de la personne à son décès et sur les donations effectuées jusqu’à 10 ans avant la demande ou après celle-ci.

L’obligation alimentaire

Le Code civil impose une obligation alimentaire entre les descendants et les ascendants dans le besoin en proportion de leurs possibilités. Il s’agit des enfants, y compris adoptés, envers leurs père et mère, grands et arrière-grands-parents, et réciproquement. Sont également concernés les gendres et belles-filles mais l’obligation s’éteint avec le décès de celui des époux qui établissait le lien d’affinité. Ce sont les obligés alimentaires. Les conjoints mariés ont un devoir de secours l’un envers l’autre qui doit se mettre en œuvre avant le recours aux enfants.
Lorsque les revenus d’une personne ne sont pas suffisants pour acquitter le coût de l’hébergement, le département se retourne vers les obligés alimentaires avant d’accorder l’ASH. L’aide de la collectivité n’est mise en œuvre qu’après avoir fait appel aux solidarités familiales. Les montants versés à l’Ehpad au titre de l’obligation alimentaire peuvent être déduits de leurs revenus imposables et ils ne sont pas imposables pour le bénéficiaire disposant de faibles revenus.

La tarification ternaire d’un séjour en Ehpad

Cette tarification est composée de trois tarifs journaliers correspondant à trois budgets distincts au sein de chaque établissement : les soins, la dépendance et l’hébergement.
Le forfait soins peut être partiel, les résidents continuent à s’acquitter de leurs frais médicaux personnels, comme à domicile, remboursés par la Sécurité sociale et la mutuelle. Si le forfait soins est global, les résidents n’ont plus à avancer ces frais à l’exclusion des frais d’optique, de prothèses auditives…
Le tarif dépendance recouvre les prestations d’aide et de surveillance aux résidents ayant perdu tout ou partie de leur autonomie pour l’accomplissement des actes ordinaires de la vie courante. Il est couvert en grande partie par l’Apa. Il y a deux systèmes selon les départements : avec ou sans prise en compte des revenus.
Le tarif hébergement recouvre les prestations d’hôtellerie, de restauration, d’entretien et d’animation de la vie intérieure. Il est à la charge du résident qui peut obtenir l’allocation logement (APL) et l’ASH.
Le résident imposable peut bénéficier d’une réduction d’impôt de 2 500 euros maximum.

Portfolio

Manifestation EHPAD/Aide à domcile 15.03.2018

Manifestation EHPAD/Aide à domcile 15.03.2018

Manifestation EHPAD/Aide à domcile 15.03.2018

Manifestation EHPAD/Aide à domcile 15.03.2018

Manifestation EHPAD/Aide à domcile 15.03.2018

Manifestation EHPAD/Aide à domcile 15.03.2018

Nouveau bureau UTR32

Nouveau bureau UTR32