03 Choisir le bon lieu d’information
Face à la complexité du système d’aides, il est nécessaire de se renseigner au bon endroit.
Le système d’aide possible pour compenser des pertes d’autonomie est complexe. Il relève de politiques publiques portées par différents échelons de l’organisation administrative (État, conseils départementaux, communes ou regroupements de communes). Il associe des acteurs publics et des acteurs privés ayant une compétence nationale (caisses nationales de retraite, par exemple) et d’autres agissant en complémentarité des acteurs précédents (les caisses de retraites complémentaires du secteur privé, par exemple).
L’usager a donc besoin de points d’information dont la compétence est large et ne se limite pas à des horizons locaux. Ils doivent être capables d’aborder non seulement les aspects sociaux mais aussi les aspects médicosociaux.
1. Les unions de la CFDT Retraités renseignent et conseillent
La CFDT Retraités est là pour renseigner, notamment au travers de ses Unions territoriales CFDT de retraités. Elles ont pour rôle d’accueillir les adhérents, de les conseiller et de les orienter lorsque surviennent des difficultés. Elles connaissent les possibilités locales d’information et sont donc en mesure d’orienter efficacement les adhérents à la recherche de solutions.
2. Des points d’information spécialisés
Certains points d’information peuvent être utiles dans certains domaines mais être inadaptés dans d’autres. Ainsi les médecins fréquemment consultés pour des aspects sociaux ne sont pas nécessairement bien informés sur ces aspects sociaux qui ne sont pas dans leur domaine de compétences (tels que les services d’aides à la personne).
D’autres points (tels que les CCAS) peuvent être très efficaces pour renseigner sur les services installés dans leur commune de rattachement mais être moins bien informés sur les réalités des communes avoisinantes.
3. Aller vers des services d’information aux compétences larges
L’organisation administrative des collectivités publiques a confié aux conseils départementaux la politique envers les personnes âgées et les personnes handicapées. C’est donc à ce niveau que l’on a le plus de chances d’avoir le maximum de renseignements sur les établissements d’hébergement, sur les services d’aides à la personne, sur les aides sociales existantes et leurs conditions d’attribution...
La mise en place des Clic répondait à cet objectif. Les contraintes locales et les conséquences des politiques départementales ont fait que la couverture de tout le territoire n’est pas effective par les Clic alors que, pour les handicapés, la mise en place des MDPH y a répondu. Cette réponse a évolué dans le temps puisque localement certaines MDPH ont été remplacées par des maisons de l’autonomie rassemblant les possibilités de réponses à toutes les personnes en situation de perte d’autonomie quel que soit leur âge.
Les conseils départementaux peuvent organiser la mise en commun des missions d’accueil, d’information, de conseil, d’orientation et, le cas échéant, d’instruction des demandes d’évaluation des besoins et d’élaboration des plans d’aide au profit des personnes âgées et des personnes handicapées, en vue de la constitution d’une maison départementale de l’autonomie (MDA).
Dans tous les cas, il importe de connaître de qui dépend la structure de renseignements pour apprécier à la fois son champ de compétences et les limites de ses renseignements.
BON À SAVOIRQu’est-ce qu’un Clic ?
Les Clic ont été créés en même temps que l’APA. Ils avaient vocation à couvrir à terme l’ensemble du territoire. Leur rôle est d’informer et d’orienter les personnes âgées dans leurs démarches mais ils n’ont pas pour but de mettre en œuvre eux-mêmes les prestations dont les personnes âgées ont besoin dans le cadre de leur plan d’aide. C’est un guichet de proximité au profit des personnes âgées et de leur famille. Des professionnels y sont à leur écoute pour les informer et les orienter. Les Clic travaillent en réseau avec les différents acteurs et porteurs de politique publique en direction des personnes âgées.
Ils peuvent être labellisés à 3 niveaux différents :
niveau 1 : accueil, information, aides aux démarches ;
niveau 2 : évaluation des besoins et élaboration d’un plan d’aide ;
niveau 3 : suivi du plan d’aide et coordination des intervenants.
La liste des Clic est disponible dans les services du conseil départemental. Mais ils peuvent porter d’autres dénominations telles que centres d’information pour personnes âgées, pôles gérontologiques ou coordinations gérontologiques en fonction des décisions du conseil départemental.
Pour en savoir plus
Le portail internet officiel www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr recense l’ensemble de l’offre existante à destination des personnes âgées, sur l’ensemble des champs (prévention, information, accompagnement à domicile et établissements).