UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

B. Retraites anticipées Sécu


08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante


Une allocation des travailleurs de l’amiante (ATA) permet aux salariés ayant été exposés aux risques de l’amiante de cesser leur activité de manière anticipée. Variable suivant la durée de l’exposition, l’ouverture du droit peut intervenir dès 50 ans.

Mises à jour :
 ajout deuxième alinéa dans « Sous traitance » au point 1 (arrêt Cassation civile 15 juin 2017)
 précision au point 5 sur la retraite complémentaire (2/3/18)
 modifications du point 5 et retrait d’une phrase inutile au point 4 (9/3/2018)
 précision dans l’encadré point 3 sur le statut de l’indemnité de cessation d’activité (18/11/18)
 ajout d’un encadré précisant que ce droit est ouvert à tous (16/12/19) ;
 ajout au point 4 sur les possibilités de cumul (15/3/20) ;
 ajout au point 3 sur la revalorisation de l’allocation (28/11/21)
 du point 6 sur la CSG (2/4/22) ;
 complément au début suite réforme des retraites (20/8/23).

Ce dispositif est financé par le Fonds de cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante, alimenté par la contribution de l’État et un versement de la branche accident de travail du régime général des salariés. Il est distinct des systèmes de retraite.
La réforme des retraites de 2023 ne modifie pas les conditions sauf à l’occasion du passage à la retraite, l’allocation cesse d’être versée, à compter de l’âge de 60 ans, lorsque la condition de durée d’assurance validée est remplie (voir tableau 1 de la fiche 18).

Bon à savoir

Droit ouvert à tous

Le droit à l’allocation est ouvert aux ex-salariés quel que soit leur statut, chômeurs, professions indépendantes qui remplissent les conditions ainsi qu’aux fonctionnaires et régimes spéciaux, sans qu’il soit utile de justifier d’une maladie.

1. Conditions à remplir

Un salarié ou ancien salarié peut bénéficier de la préretraite amiante, à condition de faire partie d’une de ces deux catégories :

  • être atteint d’une maladie professionnelle due à l’amiante ;
  • avoir travaillé dans un établissement utilisant de l’amiante ou avoir été en contact avec de l’amiante.

La première catégorie de bénéficiaires concerne ceux reconnus atteints d’une maladie professionnelle à cause de l’amiante. La liste des maladies est fixée par arrêtés :

  • les affections figurant au tableau n°30 des maladies professionnelles (asbestose, lésions pleurales bénignes, dégénérescence maligne broncho-pulmonaire, mésothéliomes, autres tumeurs pleurales primitives) ;
  • l’affection mentionnée au tableau n°30 bis (cancers broncho-pulmonaires primitifs) ;
  • les affections figurant aux tableaux n°47 et 47 bis des maladies professionnelles du régime agricole.

Les salariés ou anciens salariés concernés peuvent prétendre au dispositif dès l’âge de 50 ans, sans condition de durée d’activité.

La deuxième catégorie concerne :

  • les salariés travaillant ou ayant travaillé dans un établissement de fabrication de matériaux contenant de l’amiante ou dans un établissement de flocage ou calorifugeage à l’amiante ;
  • les salariés travaillant ou ayant travaillé dans un établissement de construction ou réparation navale peuvent également en bénéficier ;
  • les marins et anciens marins âgés d’au moins 50 ans, s’ils exercent ou ont exercé des fonctions à la machine à bord de navires comportant des équipements contenant de l’amiante, ou toutes fonctions à bord de navires ayant transporté de l’amiante au cours d’une période déterminée ;
  • les dockers ou personnels portuaires en contact avec l’amiante (manipulations de sacs).

Sous-traitance. Pour les activités de prestation de service et de sous-traitance, le Conseil d’État précise dans quelle mesure les sociétés ayant exercé une activité de prestation de services ou de sous-traitance dans les chantiers navals peuvent être considérées comme établissements à risque au regard de l’amiante.

La cour de cassation considère qu’un salarié ayant effectivement exercé son activité professionnelle, au cours de la période considérée, au sein d’un établissement figurant sur la liste fixée par arrêté ministériel, et habituellement exposé au contact de l’amiante, peut bénéficier de l’ACAATA.

Il faut que les travaux effectués pour le compte d’établissements de construction ou de réparation navale constituent une part significative de leur activité. En outre, les salariés concernés doivent être amenés à manipuler des matériaux de calorifugeage ou des produits à base d’amiante.

La voie individuelle reste ouverte, dès 50 ans, mais uniquement aux salariés ou anciens salariés atteints d’une maladie professionnelle reconnue au titre du régime général comme occasionnée par l’amiante.

La liste des établissements, ports et, le cas échéant, métiers, est fixée par arrêté interministériel.

Attention

Les agents publics, titulaires et contractuels ?

Les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public reconnus atteints, au titre de leur activité au sein de la fonction publique d’une maladie professionnelle provoquée par l’amiante (liste établie par arrêté) peuvent demander à bénéficier d’une cessation anticipée d’activité et à percevoir à ce titre une allocation spécifique.

Le décret fixant les conditions d’application étant paru, nous avons créé une nouvelle fiche ici : 43 bis Cessation anticipée d’activité des agents des fonctions publiques reconnus atteints d’une maladie professionnelle provoquée par l’amiante

2. Âge de départ

Pour les salariés exposés dans ces établissements, l’âge de départ en préretraite est alors calculé en retranchant de l’âge de départ de 60 ans un tiers de la durée de travail effectué dans un ou plusieurs de ces établissements (au plus tôt 50 ans). Il n’est pas exigé une durée minimum d’exposition.

Exemple. Un salarié ayant travaillé pendant 15 ans dans l’un des établissements désignés pourra bénéficier de cette préretraite dès l’âge de 55 ans (60 ans - 15/3 = 55 ans).
 

Attention

Ouvriers d’État

Le bénéfice de ce dispositif est ouvert aux ouvriers de l’État, fonctionnaires et agents non-titulaires en activité au ministère de la Défense. Les agents peuvent, le cas échéant, être réintégrés pour ordre, dès lors qu’ils n’ont pas fait l’objet d’une radiation des cadres.
Les ouvriers de l’État doivent formuler leur demande à l’administration, à la collectivité ou à l’établissement qui les emploie, accompagnée des pièces justificatives nécessaires.

3. Montant

L’allocation est égale à :

  • 65 % du salaire de référence du bénéficiaire jusqu’au plafond de la sécurité sociale ;
  • 50 % de la partie du salaire comprise entre une et deux fois ce plafond.

Le salaire de référence s’obtient en faisant la moyenne des rémunérations des douze derniers mois d’activité salariée, sous réserve qu’ils présentent un caractère régulier et habituel c’est à dire les éléments d’une périodicité égale ou inférieure à un an.
Le montant ne peut être inférieur au montant minimal de l’allocation d’assurance chômage majoré de 20 %, sans toutefois être supérieur à 85 % du salaire de référence.
Attention, pour les marins et anciens marins, le montant de l’allocation est égal à 65 % du salaire forfaitaire correspondant à la catégorie dans laquelle le marin était classé lors de la dernière activité précédant sa demande.

L’allocation est soumise à cotisations sociales. Le prélèvement des cotisations protection sociale (CSG, CRDS, Casa, assurance-maladie) ne peut réduire le montant de l’allocation en dessous du montant du Smic mensuel brut.

L’allocation est revalorisée selon les mêmes modalités que les pensions de retraite (voir fiche 27 de ce guide).

Bon à savoir

Indemnité de cessation anticipée d’activité des salariés exposés à l’amiante

Lorsque le salarié admis au bénéfice de la préretraite amiante présente sa démission, celle-ci lui ouvre droit au versement par l’employeur d’une indemnité de cessation d’activité d’un montant égal à celui de l’indemnité de départ en retraite prévue par l’article L. 1237-9 du code du travail (calcul au point 6 de la fiche 18).
Toutefois, par dérogation à la règle générale, l’indemnité de cessation d’activité des salariés exposés à l’amiante est exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations de sécurité sociale, de CSG et de CRDS.

4. Versement

Bon à savoir

Retraite à 60 ans

La réforme de 2010 puis celle de 2023 reportent l’âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans puis à 64 ans. Mais elles ne modifient pas l’âge de référence de 60 ans pour déterminer l’âge de départ possible des bénéficiaires de l’ATA.

L’allocation est versée mensuellement, à terme échu.
Le versement n’est pas interrompu par le départ du bénéficiaire hors du territoire français et l’installation de sa résidence dans un État étranger.
L’allocation cesse d’être versée dès que l’on justifie de la validation d’un nombre de trimestres suffisant pour obtenir une retraite au taux plein de 50 %, au plus tôt à 60 ans, au plus tard à 65 ans. Par dérogation l’âge de départ à la retraite des bénéficiaires de l’ACAATA a été maintenu à 60 ans.

Le bénéficiaire qui remplit les conditions pour liquider sa pension au taux plein de 50% avant l’âge de 60 ans a le choix entre la liquidation de sa pension ou le maintien de l’allocation amiante jusqu’à l’âge de 60 ans.
Cette allocation ne peut se cumuler avec un avantage vieillesse ou d’invalidité sécurité sociale, ni avec une allocation de préretraite ou de cessation anticipée d’activité.

Toutefois, une allocation différentielle peut être versée en complément :

  • d’une pension d’invalidité servie par un régime obligatoire ;
  • d’un avantage de réversion servi par un régime obligatoire (pension de réversion ou pension de veuf ou de veuve) ;
  • ou d’un avantage personnel de vieillesse servi par un régime spécial.

Selon une circulaire de la Caisse nationale d’assurance-maladie de mars 2007, les gains issus d’une activité scientifique, littéraire ou artistique peuvent se cumuler avec l’allocation.

Pour les marins et anciens marins, le versement est assuré par l’Établissement national des invalides de la marine (Enim).

L’allocation est intégralement cumulable avec les indemnités d’élus et ainsi que celles des pompiers volontaires

Bon à savoir

Retraite complémentaire

Contrairement au régime général, le bénéfice d’une pension de réversion d’un régime de retraite complémentaire n’a pas d’incidence.

5. Droits à la retraite

Pour la retraite de base, les périodes de perception de l’allocation sont cotisées sous le dispositif de l’assurance volontaire. L’affiliation commence le premier jour du trimestre civil comprenant la date de départ de l’allocation et se termine le dernier jour du trimestre civil précédant le départ en retraite. Les trimestres sont attribués comme pour toute période cotisée (fiche 19). Le salaire porté au compte est un montant forfaitaire dépendant du salaire de référence (voir point 3) :

Salaire de référenceSalaire inscrit au compte
Au moins égal au plafond annuel de sécurité sociale
(100% plafond et plus)
100% du plafond
Inférieur au plafond et au moins égal à la moitié de ce plafond
(de 50 à 99% du plafond)
75% du plafond
Inférieur à la moitié du plafond
(jusque 49% du plafond)
50% du plafond

Pour la retraite complémentaire, les cotisations sont versées sur la base du salaire servant de référence (voir point 3) aux taux obligatoires Agirc-Arrco. Les droits sont gérés par l’institution de retraite complémentaire Malakoff-Humanis Agirc-Arrco.

Les cotisations pour la retraite, de base comme complémentaire, sont versées par le Fonds de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante.

6. Cotisations sociales et fiscalité

La caisse déduit les cotisations pour la protection sociale. Le bénéficiaire perçoit donc une allocation nette.

Les allocations sont soumises à la cotisation d’assurance maladie de 1,7%, à la CSG (santé) au taux de 8,3 %, plus 0,5% de CRDS (dette sociale) et 0,3% de Casa (autonomie).

Ces cotisations sociales ne peuvent pas ramener le montant net de l’ATA en dessous du montant brut mensuel du Smic.

L’allocation est soumise à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 2 juillet 2017 à 11:34

    Bonjour
    Mon mari doit bénéficier de l’ATA début 2018.
    Toutefois nous ne sommes pas d’accord avec le décompte de la CRAMIF sur la période prise en compte.
    Son emploi dans ce secteur allait du 28 Octobre 78 au 18 juillet 81.
    Notre question est la suivante : l’emploi allant jusqu’au 18 juillet ce mois doit-il être pris en compte soit 33 mois ou pas, dans le cas contraire le décompte s’arrête à 32 mois et donc il perd un mois d’ATA.
    Merci de votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 2 juillet 2017 à 22:49

      Pour déterminer l’âge d’accès au dispositif, on soustrait de l’âge de 60 ans un tiers de la durée du travail effectuée dans les établissements concernés. Cette durée est arrondie au nombre de jours le plus proche ;
      Votre mari pourra cesser son activité 331 jours avant ses 60 ans.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 2 juillet 2017 à 07:18

    Bonjour .ayant travaille 37 ans et travaille encore j ai 57 ans et commence a travaiille a 16 ans en apprentissage ...puis travaille comme salarie ...un an d armee ...puis entree dans unne entreprise qui a rachetee une ancienne usine ou on fabique de l amiante a bavay dans le nord.feutre et amiantes .on a debarrasse nous meme les locaux sans savoir a cette epoque le danger que cela pouver nuire a notre sante... donc puis je pretendre a un depart anticipee ..en attente d une reponse merci d avance...

    Répondre à ce message

    • Le 2 juillet 2017 à 09:39

      L’accès au dispositif amiante est excusivement réservé aux établissements désignés par arrêté sauf en cas de maladie déclarée. Une enquête est toujours possible. S’adresser à la DIRECCTE de votre région.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 2 juillet 2017 à 00:13

    Bonjour ,
    Quelqu’un qui a cessé son activité professionnelle après un départ avec le plan amiante , peut-il exercer une fonction de maire ou d ’ adjoint ( postes rémunérés ) dans une commune ?
    La même personne a-t’elle le droit de vendre des produits (œufs , volailles , lapins etc....) qu ’ elle récolte au sein d ’une petite exploitation agricole non déclarée ?

    Répondre à ce message

    • Le 2 juillet 2017 à 09:35

      L’ATA est cumulable avec des indemnités d’élu.
      Une activité non déclarée est par nature illégale. La Carsat admet une activité très partielle dans des conditions limitées.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 29 juin 2017 à 10:47

    Bonjour,
    Y a-t-il un délai de rétractation une fois la demande de départ faite ? Peut-on faire faire annuler notre demande de départ ATA ?
    Bien cordialement.

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 28 juin 2017 à 20:13

    Bonjour,
    Quelles sont les conditions pour une reprise d’activité pour les ouvriers d’état (suspension de l’allocation spécifique amiante) ?
    Bien cordialement.

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 28 juin 2017 à 21:48

    Bonjour, j’ai travaillé dans le privé et à cette occasion j’ai travaillé au contact d’amiante. Aujourd’hui je suis fonctionnaire. La Carsat me demande de démissioner de ma collectivité (Fonction publique territoriale) pour percevoir mon allocation amiante. Est ce normal ? Une demande de dispo n’est elle pas suffisante ?

    merci

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 24 juin 2017 à 22:17

    Bonjour,

    J’ai actuellement 52 ans et trois mois et j’ai travaillé pendant la période du 05/08/1986 au 27/07/1998 dans une entreprise dite amiante et reconnu . Entreprise DEVILLE dans le 08 .Ce cite a été décontaminé depuis 1992.
    Je n’ai pas été exposé directement à l’amiante . Une attestation m’a été notifié pas la médecine du travail qui mentionnait que travaillant dans un bureau je n’ai pas été en contact directe avec l’amiante.
    Ma question est la suivante : Puis je espérer bénéficier d"une retraite anticipé. Puis-je gagné des années et combien ? a quelle moment dois je me renseigner pour consulte les institutions qui s’occupent de ces problèmes si votre réponse est positive.
    Bien à vous et merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 25 juin 2017 à 18:07

      Le certificat fournit par le médecin du travail n’a rien à voir avec la cessation anticipée. Les salariés ont un tel certificat pour le suivi post professionnel.
      L’anticipation est égale à un tiers du temps de la période et le décompte se fait sur l’âge de 60 ans.
      Donc un depart est possible autour de 56 ans. Faites une demande à la Carsat dans un de l’ai de 6 mois avant.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 22 juin 2017 à 11:19

    Bonjour

    Je peut partir en préretraite amiante cet automne.
    Je vous écris car, arrivé à la période de mon préavis , il me restera des congés payés et des congés sur un compte épargne temps.
     Si je prends une partie de ces congés pendant la période du préavis, va-t-il y avoir un délai de carence dans le paiement de l’ATA ?
     Si le reste est soldé en paiement sur ma dernière fiche de paye quel incidence peut t il y avoir.

    Cordialement.

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 21 janvier 2017 à 22:18

    bonjour ;
    Je suis en procès contre mon ancien employeur pour faute inexcusable d’exposition amiante( par l’intermédiaire d’un cabinet d’avocats ) . j’ai choisi cette voie bien
    plus longue que le fiva car l’association qui s’occupe de cela m’a dit que les indemnisations étaient plus favorables . Hors un collègue travaillant dans la même
    entreprise et ayant fait le même procès en faute inexcusable vient de gagner en appel mais il a été indemnisé a hauteur de 10500 Euros pour une IPP de 5% ( identique a la mienne ..plaques pleurales )
    Quand je lis ici que Benoit à touché 21500 euros et Bezier 19500 euros du FIVA , je suis surpris que mon collègue ne touche que 10500 Euros en faisant un procès en faute inexcusable qui lui a pris 4 ans alors que le FIVA ne mets que 6 mois Maxi et indemnise apparemment pratiquement le double
    Serait il possible que Benoit et Bezier précise qu’elle était leur taux d’IPP et est il possible que d’autres personnes témoignent de ce qu’ils ont perçu du FIVA et avec quel taux d’ IPP ?
    En vous remerciant pour votre aide . Claude

    Répondre à ce message

    • Le 18 avril 2017 à 04:55

      Bonjour Claude
      Pour donner un ordre d’idée d’indemnisation.
      Pour mon cas personnel. demande faite en juin 2016 à 54 ans j’ai des Plaques pleurales.
      Reconnu à un IPP de 5 % par la sécurité sociale.
      Capital versé par la sécu : 1952,33 euros
      Dépose d’une demande d’indemnité auprès de la FIVA en novembre 2016.
      Reconnu aussi à un IPP de 5 %.
      versement en janvier 2017
      préjudice moral : 18400 euros
      Préjudice physique : 300 euros
      Préjudice d’agrément : 1400 euros
      En attente d’un versement pour Préjudice d’incapacité fonctionnelle : 8730 euros
      je vais donc avoir environ 30 000 euros
      A mon avis la démarche est de demander une indemnisation à la Sécu et la FIVA et ensuite de faire reconnaître la faute inexcusable Conseiller par la CFDT.
      j’ai aussi fait une demande auprès de la CARSAT pour partir en départ anticipé AMIANTE.
      Demande accepté par la CARSAT.

      Je tiens à remercier en même temps toutes les personnes de la CFDT qui m’on aidé dans les démarches, ainsi que les personnes d’ANDEVA de l’Eure.

      .

      Répondre à ce message

      • Le 18 avril 2017 à 20:28

        Si la démarche pour le FIVA est simple, il est conseillé de se faire aider pour faire reconnaître la faute inexcusable de l’employeur

        Répondre à ce message

      • Le 19 avril 2017 à 13:29

        Merci Pascal pour la précision de ton message . Juste un point , selon ce que j’ai compris de mon avocat il n’est plus possible de faire une faute inexcusable contre ton employeur a partir du moment ou tu as été indemnisé par le FIVA .....sauf en cas d’aggravation significative de la maladie ( ce que franchement je n’espère pas ) .
        je suis passé au TASS de saone et Loire le 13 avril dernier , mis en délibéré le 12 juin . je te tiendrais au courant de ce que j’ai perçu mais je ne suis pas très confiant car un de mes collègues dans le même cas ( IPP 5% plaques pleurales ) a touché 10 500 Euros et encore ...en appel . Je dis qu’il est proprement scandaleux que les TASS ou les cours d’appel n’indemnise pas au minimum sur la base de ce que donne le FIVA . ca serait quand même la moindre des choses .
        Cordialement Claude

        Répondre à ce message

      • Le 20 juin 2017 à 20:54

        bonjour
        Merci de votre information .
        En ce qui me concerne , j’ai fait une FI contre mon employeur et avec 5 % d’IPP pour plaques pleurales , le TAS après avoir reconnu la FI , m’accorde 15 000 euros au titre du préjudice moral . je suis débouté des autres préjudices et ce après 4 ans de procédures . ( merci la justice pour votre rapidité ) .
        J’ai un collègue qui a travaillé dans la même entreprise et qui a le même taux d’IPP de 5% pour plaques pleurales, par contre lui a choisi la voie du FIVA et s’est vu attribué 22500 Euros en 6 mois .et en plus je m’attends a ce que mon employeur fasse appel de la décision du TAS d’ou 12 a 18 mois de plus et le risque d’avoir moins que les 15000 Euros ......
        Ma conclusion :
        SI vous n’avez que 5 % d’IPP pour des plaques pleurales , ne faites pas de FI , contentez vous du FIVA qui vous donnera bien plus que le TAS , tout cela sachant que de toute façon si la maladie s’aggravait ( asbestose ; cancer du poumon ou mésothéliome ) il vous sera toujours possible de relancer une procédure en FI après aggravation .
        Je pense avoir été mal conseillé par l’ ASSOS qui s’est occupé de mon dossier qui a privilégié la FI au dépend du FIVA , tout cela car je leur dois 15 % des sommes reçues pour l’avocat qui a plaidé au TAS alors que j’aurais pu faire mon dossier FIVA seul et que j’aurais garder la totalité des sommes . .
        Claude

        Répondre à ce message

        • Le 22 juin 2017 à 17:52

          Peu de salariés ignorent que le FIVA a été précisément créé pour éviter les procédures judiciaires. et les indemnisations proposées tiennent compte de la FI. Certains juristes conseillent de saisir la justice en préalable alors qu’il est toujours possible de la saisir si la proposition du FIVA n’est pas satisfaisante.
          Merci de nous avoir informés de votre désolante expérience. Cela peut être utile à d’autres.

          Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 17 juin 2017 à 07:57

    « bonjour,

    l’allocation amiante est calculée sur la base des "12 derniers mois d’activité", qu’en est-il en cas de chômage entre 58 et 60 ans ? l’allocation se base sur l’allocation chômage ou sur les derniers mois de salaires ?
    sincères salutations et merci pour votre implication »

    Répondre à ce message

    • Le 17 juin 2017 à 09:49

      Il est bien précisé revenus d’activités, l’allocation chômage n’étant pas un revenu d’activité, c’est donc les salaires qui sont pris en compte.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 16 juin 2017 à 09:41

    Bonjour
    la prise en compte est le tiers de la période exposée,mais y a t’il un minimum de période
    si vous n’avez travailler que 2 ans au contact de l’amiante
    est ce 8 mois de moins ??
    merci

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 15 juin 2017 à 06:57

    je travaille dans une petite fonderie de fonte et alu depuis 1981,nous étions au contact d’amiante, je n’ai aucune maladie grave et dieu merci, par contre j’ai un ancien collègue qui a eu un cancer au poumon ,sa maladie lui a donné le droit au plan amiante . Puis-je demander un plan amiante.

    Répondre à ce message

    • Le 16 juin 2017 à 15:14

      En l’absence de maladie, la règlementation du départ anticipé impose que l’établissement figure sur une liste établie par arrêté ministériel.
      Une enquête préalable permet cette reconnaissance, vous pouvez la demander auprès de la DIRRECTE de votre région. La procédure risque d’être longue. Une maladie reconnue dans cet établissement peut être pris en compte pour cela.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 12 juin 2017 à 19:12

    je perçois l’allocation amiante (450 euro) ainsi q’une petite retraite de la poste (600euro)et j’ai effectué pendant 5mois à mi temps 2à 3 heures de distribution de journaux je viens de recevoir un courrier m’indiquant de rembourser ce que j’avais perçu pendant cette période ,je n’étais pas au courant que je n’avais pas le droit de travailler meme 2à 3 heures.Ne percevant que 1050 euro je voulais arrondir mes fins de mois mais apparemment je ne pouvais meme pas le faire.Pouvez vous me renseigner s’il y une possibilité d’un recours quelconque.merci d’avance pour votre réponse.

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 15 avril 2016 à 22:03

    Bonjour,

    Il est indiqué que le montant de l’allocation amiante est calculé sur la base des douze derniers mois d’activité salariée.
    Qu’en est-il des personnes exerçant à temps partiel ?
    Est-il judicieux de reprendre son activité à temps plein durant la dernière année de travail ?

    Concernant, la liste des établissements permettant l’attribution d’une "allocation amiante" :
    J’exerce dans les mêmes bâtiments du meme lieu de travail depuis 1987. En 2011, l’intitulé de mon établissement a changé et, de ce fait, celui-ci n’est plus mentionné dans l’arrêté du 21 avril 2006.
    Quelles sont les démarches à accomplir pour faire reconnaître les années d’exposition de 2011 jusqu’à ce jour.
    Pour l’instant, mon employeur s’y oppose.

    D’avance, merci pour vos réponses

    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 17 avril 2016 à 10:30

      La reconnaissance des établissements fait l’objet d’une enquête préalable.
      Les principes de la procédure d’instruction des demandes de classement des établissements au titre de la cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante ont été précisés (Circ. DRT/CT2 no 2004/03, 6 févr. 2004).
      Toutes les demandes déposées auprès de l’administration doivent faire l’objet d’une enquête menée par les services déconcentrés compétents et ce quels que soient leur objet, leur nature ou le secteur d’activité de l’établissement.
      Ces services doivent procéder immédiatement au lancement de l’enquête , dès réception de la demande et transmettre cette dernière à la Direction générale du travail (DGT ex-DRT).
      Le demandeur doit être informé de cette transmission et du lancement de l’enquête.

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      • Le 6 juin 2017 à 15:24

        Bonjour,

        Qu’en est-il de la première question concernant l’idée d’effectuer "les 12 derniers mois" à temps plein plutôt qu’à temps partiel pour calculer une meilleure allocation ?

        Merci d’avance pour la réponse.

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        • Le 7 juin 2017 à 14:57

          Oui en effet, la reprise à temps plein les 12 derniers mois permet d’augmenter l’Allocation.
          Pour mémoire, seul le mi-temps thérapeutique ou en CDD ne sont pas pris en compte dans le salaire de référence

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 4 juin 2017 à 18:31

    Bonjour,

    Je devrais avoir droit à la Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante à partir du 01 décembre 2017.
    j’aimerais savoir si j’ai droit, en temps que cadre de la métallurgie, à une indemnité de départ en sachant que mon ancienneté et supérieure à 30 ans.

    Merci d’avance pour votre aide.

    Patrick

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 4 juin 2017 à 09:04

    j ai fait une demande de depart amiante en 2016 a la carsat de lyon qui ma repondu que j y avait droit au 01 09 2017 avec la societe electrolux en mars 2017 j ai demande mon allocation mais ce n etait plus la carsat de lyon mais marseille j ai renvoye un dossier et maintenant ont me dit que je n y est pas droit car l entreprise n est pas sur la liste je ne comprends pas pourquoi d un cote ont me dit oui et de l autre non d autre collegues y ont eu droit je pense qu il se base sur les fiches de salaires la societe etait fourneaux molteni 26240 qui a ete racheter par electrolux saint vallier 26240 merci de votre aide bonne journee

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    • Le 4 juin 2017 à 17:06

      La liste des établissements reconnus consultable sur internet indique :
      ELECTROLUX PROFESSIONNEL 26240 SAINT VALLIER De 1970 à 1985
      Il faut justifier de l’appartenance à cet établissement dans la période considérée.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 4 juin 2017 à 10:44

    Les négociations en cours entre le gouvernement d’une part et les syndicats d’autre part en lien avec une modification de la loi travail dite loi " El Komri "ont elles pour objectif ( en autre ) de modifier l’âge de référence de 60 ans pour déterminer l’âge de départ possible en retraite ATA ?
    En clair doit-on s’attendre à l’issue de ces négociations à un report possible de l’âge de référence et donc de se voir rajouter un trimestre supplémentaire par année ( par exemple ) ?

    Merci

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    • Le 4 juin 2017 à 10:57

      Non, le programme de LRM ne prévoit rien sur ce sujet qui ne concerne que très peu de salariés.
      En 2016, il y a eu selon l’assurance retraite 5.586 départs en retraite dérogatoires pour les travailleurs de l’aimante sur un total de 613.506 départs en retraite.
      D’autre part, l’État ne négocie pas, il pratique la concertation et le gouvernement décide ensuite. Sur la loi Travail de 2016, la CFDT a obtenu beaucoup de modifications par rapport à l’avant-projet de loi, mais c’est le gouvernement et le parlement qui décident.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 25 mai 2017 à 14:25

    Bonjour, je tiens vivement à vous remercier pour votre implication dans ce forum.?
    J’ai actuellement 59 ans. Je vais avoir 60 ans en novembre 2017. Je peux bénéficier de la procédure « carrière longue » mais également de l’allocation amiante pour avoir travaillé 6 mois dans une entreprise « classée amiante »
    J’ai donc rempli un dossier complet avec différents justificatifs demandés.
    Actuellement je suis au chômage mais j’effectue ponctuellement des interventions dans différentes entreprises (multi employeurs) sur des périodes relativement courtes (CDD). Je viens de recevoir la proposition financière de la part de CARSAT. Le montant proposé est largement en dessous de mes espérances. Je me suis rapproché de la personne en charge de mon dossier. Elle m’informe que l’allocation a été calculée sur la base de mes revenus de nov. 2015 à déc. 2016. Sur cette période j’ai enchainé les CDD de plus ou moins courtes durées mais jamais à temps complets. J’ai donc perçu sur cette période d’environ 150 jours d’indemnités chômage réparti sur pratiquement chaque mois car venant compléter mes revenus de CDD. Lors d’un échange que j’ai eu sur ce site avec Gilbert en nov. dernier, il m’informait que le décret no 2000-638 du 7 juillet 2000 énumère huit périodes n’étant pas prises en compte pour le calcul du salaire de référence. Il s’agit : ?
    —  des périodes consécutives à des plans de sauvegarde de l’emploi durant lesquelles le salarié a fait l’objet d’une mesure de reclassement interne ; ?
    — des périodes durant lesquelles les entreprises ont conclu avec les représentants du personnel des accords d’entreprise ayant diminué la rémunération, abaissé la durée du travail, etc. ;
     ?— des périodes d’activité pendant lesquelles des allocations de chômage partiel ont été versées ;
     ?— des périodes d’arrêt de travail donnant lieu à versement d’indemnités journalières ; ?
    —  des périodes de perception conjointe d’une pension d’invalidité et d’un salaire ; ?
    —  des périodes de mi-temps thérapeutique ;
     ?— des périodes de travail à temps partiel effectué à l’occasion d’un contrat à durée déterminée ;
     ?— des périodes donnant lieu à indemnité de congé payé d’un montant inférieur au salaire habituel.
    Comme vous pouvez le constater, dans le cas présent le décret n’est visiblement pas respecté. Ma période de travail servant de base de calcul comporte des allocations de chômage partiel ainsi que des périodes de travail à temps partiel effectué à l’occasion de CDD. J’ai bien entendu fais part de ce constat à la gestionnaire de mon dossier qui m’a fort aimablement précisé qu’elle ne pouvait pas faire autrement que de prendre en compte cette période. Pour votre information, la situation de précarité que je connais actuellement est liée à un accident de travail, en conséquence de quoi, la dernière période couvrant les 365 jours d’activité salarié en continu sont du 01/12/1999 au 30/11/2000. Mon interlocutrice me répond que légalement, elle ne peut pas prendre en compte une période aussi éloignée. Pour votre information, mes revenus antérieurs à mon accident du travail étaient environ le double d’aujourd’hui. (Ceux-ci expliquant peut être cela ?)
    Qu’en est il exactement ? Que dit la loi dans une situation comme celle là ? Quels sont mes recours pour que CARSAT respecte le décret du 7 juillet 2000 ?
    Dans l’attente de vous lire, je vous en remercie par avance.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 5 janvier 2016 à 16:36

    Bonjour,
    J’ai travaillé pendant 7 ans dans une ferme experimentale de bâtiment porcin, j’etais salarié de la chambre d’agriculture du finistere dans les années 80. Nous avions souvent l’occasion de découper des plaques d’amiante,. Aujourd’hui je suis atteint d’une sarcoidose bronchiale, j’ai 60 ans, je ne travaille plus et je ne pourrais percevoir ma retraite que dans 2 ans. Croyez vous que je puisse bénéficier de l’a.t.a.
    Merci pour votre réponse.

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    • Le 6 janvier 2016 à 14:30

      Oui, si votre maladie est reconnue comme maladie professionnelle due à l’amiante.

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      • Le 22 mai 2017 à 10:22

        Bonjour,

        Je suis moi-même atteint par une sarcoïdose (fibrose pulmonaire).
        J’ai été exposé à l’amiante et mon employeur (ministère des armées) me dit que la sarcoïdose n’est pas reconnue comme une maladie professionnelle due à l’amiante.
        Merci de me confirmer cet état de fait.
        Si je peux faire reconnaître ma sarcoïdose comme étant consécutive à mon exposition à l’amiante, alors merci de me communiquer ces textes.

        Bien cordialement.

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        • Le 23 mai 2017 à 09:51

          Les maladies professionnelles doivent répondre à celles indiquées dans les tableaux. Pour l’amiante, il s’agit des tableaux 30 et 30 bis annexés au code de la Sécu. https://www.legifrance.gouv.fr/affi...
          Il existe également au Régime général une procédure de reconnaissance de MP complémentaire, mais j’ignore si elle s’applique à votre statut.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 18 mai 2017 à 10:30

    Bonjour, dans le cas d’une reconnaissance tardive (2015/2016), par l’administration, de l’exposition à l’amiante de ses agents, et, cette reconnaissance n’intervenant qu’après leur départ à la retraite, y a-t-il des possibilités de recours afin que ces agents puissent obtenir une compensation, pour eux ou leur famille en cas de décès. Je pense qu’il ne peut y avoir d’effet rétroactif, mais je voudrais en être absolument certain. Merci pour votre réponse .

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 13 avril 2017 à 19:58

    bonjour
    j’ai 50 ans le 02/06/2017 opéré du dos en 2016 et sous le régimes de l’aah
    j’étais salarié dans une entreprise dans la manche reconnue dans le tableau amiante du 02/09/1985 au 23/08/2005
    j’ai déjà fait mon dossier a la carsat réponse de la carsat le 07/04/2017
    je ne rempli pas les conditions requises par l’article 41 de la loi n°98-1194 et du décret n°99-247 du 29 mars 1999
    périodes considérées : du 02/09/1985 au 31/07/1987 et du 01/08/1988 au 31/12/1996
    périodes non retenues : du 01/08/1987 au 31/07/1988 : service militaire
    du 01/01/1997 au 23/08/2005 : mais l’établissement est cité jusqu’au 31/12/1996
    période d’activité déterminée a été évaluée a 3773 jours
    soit le droit a l’allocation peut être ouvert au 01/01/2024
    on ne me demande pas de faire des radios des poumons
    qu’en pensez vous merci pour votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 14 avril 2017 à 18:27

      La date de départ prévisible me parait juste.
      Comme indiqué dans cette fiche ci-dessus, le droit est ouvert :
      Soit aux assurés ayant déclarés une maladie professionnelle
      soit aux assurés qui ont travaillé dans un établissement amianté comme c’est votre cas. Dans ce cas il n’y pas lieu de justifier de radios des poumons

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      • Le 5 mai 2017 à 21:59

        bonjour Gilbert
        merci pour votre réponse
        le courrier de la carsat indique d’après leur calcul et les feuilles de paye fournie et si la loi ne change pas ;
        au 01/01/2024.
        mais je suis peut être atteint de la maladie.on me demande pas de faire une radio c’est bizarre je trouve
        si je suis touché je doit être pris en charge maintenant non ?

        merci d’avance
        salutations

        Répondre à ce message

        • Le 7 mai 2017 à 15:59

          Les salariés qui ont travaillé dans un établissement sous exposition à l’amiante ont droit à un suivi post-professionnel qui consiste à une scanner des poumons.
          Dans votre cas, comme indiqué par la Carsat le droit vous est ouvert à la date indiquée en fonction de la durée pendant laquelle vous avez été exposé et dans la limite des dates indiquées dans l’arrêté.
          Le départ immédiat ne pourra se faire que si le scanner devait faire apparaitre une affection liée à l’amiante, le droit serait ouvert dès reconnaissance de la maladie professionnelle.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 6 mai 2017 à 08:59

    Bonjour je suis fonctionnaire d’état et le décret vient de sortir . Je suis reconnue en maladie professionnelle par la sécu du privé mais pas dans la fonction publique d’état, es que je peut prétende a la cessation anticipé amiante du publique merci .

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 28 avril 2017 à 14:09

    Bonjour,
    Je suis ouvrier d’état en cessation anticipée d’activité amiante. il semblerait qu’il y a eu une augmentation des salaires en juillet 2016. Est ce que la revalorisation de la pension suit toujours le même taux que celui appliqué aux salaires des ouvriers d’état comme le stipule l’instruction n°311515 du 6/08/2008

    Merci

    Cordialement

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 28 avril 2017 à 10:35

    bonjour
    J’ ai fait une demande d’ATA à la Carsat de Lyon qui m’a validé l’ouverture de mes droits par courrier le 6 aout 2015
    j’ai demandé une simulation du montant auquel je pourrais prétendre et la Carsat de lyon m’a répondu par courrier le 30 juin 2016
    comme je suis en cours de vendre la Sociétié dans laquelle je travaille pour pouvoir m’arrêter, j’avais prévenu que ça pourrait prendre un peu de temps avant que je n’ opte pour ce dispositif
    J’ai reçu un courrier en date du 21/02/17 qui m’informe que comme je ne les ai pas informés de mon choix d’opter pour ce dispositif, mon dossier était classé sans suite et que je devais (si je désirais à nouveau prétendre à l’ATA) refaire une nouvelle demande.(en plus aujourd’hui à Marseille, qui m’a bien confirmé la même chose )
    Rien ne précisant dans nos échanges précédents ce problème de clôture de dossier, ayant toujours cru qu’à partir du moment où mes droits avaient été ouverts, je pouvais décider librement et ultérieurement de ma date d’arrêt de travail (tout en ayant à l’esprit que le montant de l’ATA devrait être actualisé si nécessaire), je vais donc refaire cette demande et donc un dossier complet : mais je ne trouve pas cela très correct, car le 1er dossier ayant été validé, je ne comprends pas pourquoi je dois le refaire.
    Qu’en pensez vous ? Merci

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    • Le 28 avril 2017 à 17:58

      En effet, la reconstitution d’un dossier complet parait incohérent. Je n’ai pas d’explications rationnelles sauf la vérification du salaire de référence ou la vérification des non cumuls toujours possibles.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 27 avril 2017 à 12:58

    Bonjour
    Dans le cas d’un départ anticipé dans le cadre d’une allocation A.T.A. Les préavis de démission doivent-ils être effectués ?

    Pour mon cas personnel, la décision de la Carsat doit être validée le 15 juin 2017
    A compter de cette date je dois démissionner de mon emploi actuel ? (J’ai 60 ans, il me faut 8 trimestres avant d’atteindre l’âge de départ en retraite à taux plein qui seront largement pris en charge dans le cadre de la réduction ATA) ... MAIS en cas de démission j’ai un préavis de 3 mois !!

    Ce préavis est-il obligatoire (à négocier avec mon employeur...) ou existe-t-il une clause particulière dans le cadre d’un départ ATA ?
    merci de vos avis

    Daniel

    Répondre à ce message

    • Le 28 avril 2017 à 16:44

      Le salarié admis au bénéfice de l’allocation de cessation anticipée d’activité doit, pour en bénéficier, démissionner. Il est tenu au délai-congé légal ou conventionnel.
      Il n’y a pas de clause particulière mais comme toute rupture, la dispense du préavis peut être négociée avec l’employeur.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 21 septembre 2015 à 18:27

    bonsoir
    je suis né en 1956 et en allocation amiante depuis 3 ans,peut on choisir de partir en retraite à 62 ans malgré le fait d’avoir tous ses trimestres à 60 ans.
    cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 21 septembre 2015 à 19:16

      L’assuré qui a droit à une retraite à taux plein avant l’âge légal de départ à la retraite (longue carrière, assuré handicapé, ou pénibilité) peut choisir entre l’ATA et sa retraite.

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      • Le 19 avril 2017 à 16:13

        mon mari vient d’avoir 60 ans
        il a droit à une retraite à taux plein depuis deux mois
        la Carsat ne lui avait pas donné de rendez-vous, il y a six mois pour préparer sa retraite car il n’avait pas les trimestres à ce moment là
        depuis deux mois, l’ATA s’est arrêté et son dossier de retraite n’est pas prêt, donc il ne touche plus rien
        il n’a pas été bien renseigné sur les démarches à effectuer
        on lui avait demandé de faire une demande de prolongation d’ATA, ce qu’il a fait

        en conclusion, je ne pense pas que l’on puisse choisir entre l’ATA et sa retraite

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        • Le 19 avril 2017 à 21:56

          En effet, l’allocation cesse lorsque le salarié remplit les conditions d’une retraite à taux plein. Il est anormal que l’assuré ne soit pas avisé. Faites malgré tout une réclamation.

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          • Le 25 avril 2017 à 16:20

            merci pour votre réponse

            mon mari avait été avisé mais du fait qu’il n’avait pas le nombre de trimestres d’où la demande de prolongation de l’allocation amiante pour laquelle il n’a jamais eu de réponse
            on ne lui avait pas donné de rendez-vous car il était trop tôt pour faire son dossier retraite

            nous ferons dans tous les cas une réclamation

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 24 avril 2017 à 13:43

    Bonjour ,
    Mon compagnon âgé de 58 ans a été salarié d’une entreprise amiante pendant 9 ans. Il dispose des trimestres requis pour un départ à taux plein à 60 ans.Il est au chômage (pour une durée maximum restante de 2 ans) et perçoit une ARE supérieure à l’ATA qu’il aurait pu recevoir si il en avait fait la demande.Dans le cas où il ne retrouve pas d’emploi d’ici 60 ans , lui est-il possible de poursuivre sur du chômage jusqu’à 60 ans et de ne faire une demande de départ à 60 ans (dans le cadre de la préretraite amiante) ,dès qu’ils les aura atteint, sans toutefois avoir demandé de bénéficier de l’ATA puisque l’ARE lui était plus favorable ?
    Par ailleurs le nombre de trimestres requis pour la préretraite amiante concerne les trimestres validés. Mais y -a-t-il un minimum de trimestres cotisés à présenter ?

    Merci pour votre réponse.

    Cordialement ,

    NM

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    • Le 24 avril 2017 à 18:02

      La cessation anticipé d’activité au titre de l’amiante est un droit mais il est laissé au choix de l’intéressé d’en bénéficier ou pas et à la date de son choix. Cependant, le versement de l’allocation cesse quand l’assuré remplit le conditions d’une retraite à taux plein, comme c’est le cas pour les carrières longues.
      Non, il n’y a pas de conditions de durée d’assurance pour la préretraite amiante.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 19 janvier 2016 à 20:51

    Bonjour ,
    j’ai eu une info selon laquelle lorsque l’on est en ACATA , c’est la carsat qui effectue les versements qui définit l’age auquel on peut partir en retraite a taux plein ( et donc par conséquence l’arrêt des paiements de l’allocation amiante ) et qu’il n’ y a donc pas besoin de faire une demande mais que le dossier me sera envoyé automatiquement en temps voulu par cette même carsat .
    Savez vous si cette info est pertinente ?

    Répondre à ce message

    • Le 19 janvier 2016 à 21:04

      L’ATA est remplacée par la pension de vieillesse lorsque l’allocataire, est âgé d’au moins 60 ans et justifie de la durée d’assurance requise pour bénéficier d’une pension de vieillesse au taux plein.
      L’attribution de la retraite n’est jamais automatique, une demande réglementaire doit être déposée. La date de la demande est la date de réception de cette demande réglementaire. Elle est retenue pour fixer le point de départ de la retraite.
      En fin d’indemnisation, la Carsat avise préalablement l’assuré.

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      • Le 20 janvier 2016 à 10:30

        Bonjour ,
        J’ai enfin pu avoir une personne de la carsat alasace moselle ( dont les services ont ete tranferes a Paris ) et qui confirme votre reponse .
        En fait cela se passe ainsi , 6 mois avant mes 60 ans , la carsat qui règle actuellement mon allocation va m’envoyer une lettre indiquant qu’il cesseront les paiements a la date anniversaire de mes 60 ans en me demandant de me retourner vers la caisse de retraite pour faire ma demande de retraite. A partir de la 2 possibilités :
        -soit j’ai effectivement le nombre de trimestres requis ( 167 ) et je peux partir en retraite a 60 ans a taux plein .
         soit il me manque des trimestres pour prétendre au taux plein, auquel cas la caisse de retraite me le signifiera et je devrais en informer la carsat qui a ce moment prolongera le paiement de l’allocation amiante jusqu’ a ce que l’age nécessaire soit atteint ( c’est a dire l’age qui correspond à 167 trimestres ) mais sans pouvoir dépassé 65 ans ,puisque c’est l’age maxi auquel tout allocataire amiante peut prétendre a la retraite a taux plein quelque soit le nombre de trimestre acquis .
        donc pour ceux qui comme moi se pose cette question de savoir ce qu’il faut faire , la réponse est " ATTENDRE LE COURRIER DE LA CARSAT QUI VOUS DIRA QU’ELLE VA CESSER VOS PAIEMENTS ALLOCATION AMIANTE " et a ce moment la voir avec la CRAM si vous pouvez ou non prétendre au taux plein . ne faites pas de demande a la CRAM avant que ce courrier de la carsat ne vous soit envoyé .

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        • Le 20 janvier 2016 à 14:17

          Merci pour cette information qui précise ma réponse.

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        • Le 19 avril 2017 à 16:24

          bonjour,

          c’est ce qui s’est passé l’été dernier pour mon mari
          l’allocation amiante a envoyé un courrier pour prévenir de l’arrêt des paiements six mois plus tard ;
          mon mari a donc contacté, comme il était stipulé sur le courrier la CARSAT
          on lui a répondu qu’il n’avait pas tous ces trimestres et qu’il devait donc faire une demande de prolongation de l’allocation amiante
          ce qui a été également fait
          et tout compte fait, depuis deux mois (arrivé à ses 60 ans), plus d’allocation amiante (car il a en définitive des trimestres) et pas de retraite car pas de dossier déposé puisqu’il ne pouvait pas soit-disant prétendre à la retraite
          donc plus rien du tout et dans l’attente d’une réponse de l’allocation amiante (qui n’a jamais répondu à sa demande d’acceptation ou non de la prolongation de l’allocation) et de la CARSAT

          Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 11 décembre 2016 à 19:38

    Bonjour,
    j’ai travaillé dans une société concernée par le plan amiante et je pourrai partir en ré-retraite amiante en novembre 2019 et j’aurai 2 questions SVP :

    Je viens de perdre mon travail et je viens d’avoir une proposition intéressante pour un nouveau poste mais au Luxembourg dont la frontière est proche de chez moi.
    Le salaire de référence qui sera pris en compte dans le calcul de l’ATA sera t’il celui de mon poste au Luxembourg ou celui de ma dernière activité salariée en France.

    D’autre part, pour bénéficier de ce départ amiante suis-je obligé de m’arrêter en novembre 2019 (58 ans et 1/2) ou puis-le partir plus tard et si oui, à quel âge maxi.

    Merci pour votre aide
    Bonne semaine
    Philippe

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    • Le 12 décembre 2016 à 18:42

      Votre question a déjà été traité par la Cour de justice de l’UE. Elle a conclut que s’il ne doit être tenu compte que du salaire perçu en France pour déterminer le montant de l’Acaata, le montant de ce salaire doit être actualisé et revalorisé de sorte qu’il corresponde au salaire que l’intéressé aurait raisonnablement pu percevoir, compte tenu de l’évolution de sa carrière professionnelle, s’il avait continué à exercer son activité en France (CJCE, 9 nov. 2006, no C-205/05).
      Vous pouvez cesser votre activité quand vous le souhaitez mais avant d’avoir acquis vos trimestres

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      • Le 17 avril 2017 à 18:28

        Bonjour Gilbert,
        Veuillez m’excuser pour ma réponse tardive, j’ai eu quelques soucis et avais mis ce dossier de coté.
        Merci beaucoup pour votre implication et votre réponse claire.
        J’aurai 2 autres questions, SVP :
        J’aurai 56 ans le 30 avril et selon mon relevé de carrière je pourrai partir en retraite à 62 ans avec un taux plein à 67 ans. D’autre part j’ai travaillé 4 ans et demi dans une entreprise concernée par l’allocation amiante (TRAILOR à Luneville 54)
         Pourrai-je prétendre à l’Acaata à 60 ans - 1.5 soit 58 ans et demi ou à 62 ans - 1.5 soit 60 ans et demi
         Si j’ai bien compris je pourrai bénéficier de l’Accata jusqu’à mes 65 ans mais après, aurai-je une retraite à taux plein ou partielle
         A partir de quelle date ou âge, me conseillez-vous de déposer un dossier auprès de la CRAM.

        Merci et encore bravo.

        Philippe

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        • Le 18 avril 2017 à 20:00

          Vous pouvez partir à 58 ans 1/2. L’allocation vous sera versée jusqu’au moment où vous aurez droit au taux plein et au plus tard 65 ans.
          Pendant toute cette période vous continuerez à enregistrer des trimestres et des points pour la retraite complémentaire.
          Si à 65 ans, vous n’avez pas tous vos trimestres, la pension sera calculée au prorata des trimestres acquis. Déposez votre dossier 6 mois avant le départ.

          Répondre à ce message

          • Le 19 avril 2017 à 20:21

            Bonjour,
            Merci beaucoup pour la clarté de vos réponses
            Bonne continuation à tous
            Philippe

            Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 15 avril 2017 à 16:21

    Bonjour,je vois que le décret concernant l’accata pour fonctionnaires malades vient de paraitre.Je ne sais pas si je peux y prétendre.Je vais bientot avoir 61 ans,en 2008 j’ai été reconnu en maladie professionnelle(plaques pleurales).J’ai travaillé pendant 38 ans(plombier)dans la fonction publique hospitalière APHP.J’ai démissionné de mon emploi fin avril 2016 pour partir en IDV(indemnité de départ volontaire).Je ne peux pas avoir la retraite pour carrière longue(j’ai commençé à travailler à 16 ans)j’ai les 5 trimestres avant les 20 ans mais au final je n’ai que 162 trimestres validés et il en faut 166 pour pouvoir y prétendre.Au vu de ma situation je ne pourrai avoir la retraite qu’à mes 62 ans(avec décote trimestres manquants).Puis-je prétendre à cette allocation acaata ?Merci de votre réponse.Salutations

    Répondre à ce message

    • Le 15 avril 2017 à 17:25

      Il y a un lien qui mène vers la nouvelle fiche 43 bis que je vous invite à lire.

      Répondre à ce message

      • Le 16 avril 2017 à 15:29

        Bonjour Claude,
        j’ai bien lu la fiche 43 bis et ma question est la suivante:ayant démissionné de mon emploi( fonction publique hospitalière) fin avril 2014 ,ayant bientot 61 ans et toujours pas en retraite(pas avant 62 ans) puis-je prétendre à cette allocation acaata.Merci de me répondre salutations

        Répondre à ce message

        • Le 17 avril 2017 à 10:24

          L’article 146 de la loi de financement de la SS indique : « Les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public reconnus atteints, au titre de leur activité au sein de la fonction publique..... ».
          Cet article semble restreindre le droit aux fonctionnaires en exercice. De plus, il limite l’ouverture du droit à une maladie amiante contractée au cours de l’activité de fonctionnaire.
          Face à l’absence de dispositions précises, vous pouvez faire une demande.
          Ou si vous avez exercez une activité au régime général, adressez sous à la Carsat.

          Répondre à ce message

          • Le 17 avril 2017 à 16:30

            Merci Gilbert pour vos réponses,je vais suivre vos conseils.Salutations

            Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 17 avril 2017 à 17:54

    Bonjour. Je suis salariée d une entreprise privé de50 ans avec 29 ans anciennetéj ai été en contact avec l amiante toutes ces année s plaque au sol dégradés et fibreuse le signalement à été fait en 2013 par un salarié rien à été mis en place pour protéger le personnel ,depuis 1 mois les plaques ont êtes retires la société veritas qui à analysé conclus présence d amiante ma société ne fait pas parti des entreprise reconnu à risque quelle son mes drois , que puis je espérer , retraite anticipé , indemnisation , beaucoup De salariée on peur de déclencher une maladie Merci de votre aide

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 17 avril 2017 à 13:03

    Bonjour
    je peux prétendre partir en préretraite depuis le 01/03/2017,mon employeur préférai me licencier plutôt que d accepter ma démission
    quelles vont être les conséquences pour toucher l allocation amiante.
    merçi pour vos réponses cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 17 avril 2017 à 14:56

      C’est à vous à déterminer le mode de rupture du contrat de travail. Le licenciement doit être motivé.
      Pour l’allocation amiante, il suffit de justifier de cette rupture peu importe s’il s’agit d’une démission ou d’un licenciement.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 16 avril 2017 à 08:08

    Bonjour,

    j’aurais 2 questions.

    J’ai travaillé de 1989 à 2000 dans une entreprise "amiantée". La période de référence pour le calcul de la date de cessation d’activité se termine en 1996. D’où ma première question : doit-on prendre en compte début 1996, fin 1996 ou une date précise courant 1996 pour ce calcul ?

    Pour faire la demande de cette allocation, il est demandé de présenter, entre autres, une attestation papier de carte vitale. Or, depuis 2007, je travaille en Allemagne et y ai une assurance maladie comme le droit allemand l’exige. Pour continuer à pouvoir bénéficier des droits d’assurance maladie en France, je me suis fait inscrire en tant qu’ayant-droit à l’assurance maladie de mon épouse. De ce fait, je ne peux plus produire d’attestation vitale à mon nom et à mon n° de SS, mais uniquement une attestation sous le nom de mon épouse et de son n° de SS sur laquelle je figure en tant qu’ayant-droit.
    Quelle est la façon de procéder dans ce cas et de façon plus générale, quelle est la compatibilité de l’ATA lorsque’on travaille à l’étranger ?

    D’avance, merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 17 avril 2017 à 09:37

      Je n’ai pas trouvé de restriction à l’ouverture du droit à cessation anticipée pour un assuré travaillant dans un état membre de l’Union. Je n’ai pas trouvé si le salaire de référence pour le calcul de l’allocation est celui de l’emploi occupé à l’étranger.
      S’agissant de l’assurance maladie, adressez vous à la CPAM de votre domicile pour une affiliation Puma. Depuis 2016, la protection universelle maladie (Puma) permet une prise en charge des frais de santé sans rupture de droits en cas de changement de situation professionnelle (perte d’emploi...), familiale (séparation...) ou de résidence.
      Si l’arrêté détermine l’année 1996 comme fin de l’exposition, il faut prendre en compte la totalité de l’année.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 2 décembre 2016 à 19:55

    Bonsoir,

    L’ATA n’est pas cumulable avec une activité professionnelle.

    Mais l’ATA est-elle cumulable avec des revenus fonciers dans le cadre de la location de meublés de tourisme, en qualité de loueur en meublé non professionnel ?

    Je vous remercie par avance,

    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 2 décembre 2016 à 21:03

      Les revenus du capital ne constituent pas une activité professionnelle.

      Répondre à ce message

      • Le 18 janvier 2017 à 17:16

        Bonjour,
        je ne suis pas juriste mais le statut des loueurs particuliers de logements pour vacances a changé courant 2016. La preuve en est qu’ils recoivent ces temps-ci une déclaration à remplir pour activité professionnelle commerciale. Je pense donc que la réponse précédente est à revoir...

        Cordialement

        Répondre à ce message

    • Le 14 avril 2017 à 21:44

      Bonsoir,
      Avez vous progressé sur la réponse à cette question ?
      merci par avance

      Répondre à ce message

      • Le 15 avril 2017 à 10:15

        Les textes n’ont pas changé : pas de cumul avec une activité professionnelle. C’est à vous de voir comment est qualifiée l’activité que vous envisagez.

        Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 6 avril 2017 à 13:48

    Bonjour .

    Peut on percevoir l’allocation amiante en étant associe dans une S.C.I après avoir démissionné du poste de gérant ?
    Merci .

    Répondre à ce message

    • Le 6 avril 2017 à 19:16

      Il faut avoir été salarié au moment de l’exposition à l’amiante dans un établissement reconnu par arrêté.

      Répondre à ce message

      • Le 9 avril 2017 à 10:59

        J’ai bien été salarie dans une entreprise reconnue par arrêté . La Carsat a accepte ma demande mais m’informe qu’ associé dans une S.C.I . ne permet pas d’obtenir l’allocation . J’ai pourtant démissionné de Gérant de cette S.C.I.
        Je ne trouve aucun texte qui mentionne que le fait d’être associe d’une S.C.I .ne donne pas droit a l’allocation .
        Merci .

        Répondre à ce message

        • Le 9 avril 2017 à 17:52

          En dehors de la preuve exigée de « la qualité de salarié de ces établissements aux périodes fixées par l’arrêté », je n’ai pas trouvé de restriction quant au statut du demandeur.
          Il serait utile de faire un recours devant la commission de recours amiable. Dans le cas d’une réponse, celle-ci doit être motivée et vous aurez ainsi le fondement juridique éventuel du rejet.

          Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 7 avril 2017 à 19:03

    bonjour ,

    Je touche actuellement l’allocation de l’amiante depuis 6 mois . j’ai 56 ans j’ai droit au total à 5 ans et demi à l’allocation amiante .
    Ma question est : je voudrais savoir si il est possible de quitter le système de l’allocation amiante et de ne plus la toucher pour reprendre une activité salarié .
    Il faut savoir que j’ai une enfant en bas âge ( 5 ans ) ensuite avant de toucher l’allocation amiante j’étais au chomage et j’en ai profiter pour suivre une formation pour une création d’entreprise . Tout ça dans le but de subvenir à ses besoins à venir car l’allocation amiante sera insuffisante pour les dépenses à venir et je ne vais pas attendre la retraite pour prendre une décision .je préfère tanter quelque chose( pendant 1 an maximum ) que de rester à ne rien faire ..
    Qu’en pensez vous ?

    J’attends vos réponses

    Mohamed

    Répondre à ce message

    • Le 9 avril 2017 à 10:18

      Une circulaire de la Cnam indique que, si l’activité ne pouvait plus être qualifiée de temporaire (reprise de plus d’un mois ou brèves périodes réparties sur plus de quatre semaines), la caisse serait amenée à informer l’allocataire qu’il doit cesser toute activité pour garder cette qualité. Si cette cessation n’intervenait pas immédiatement, il s’agirait d’une renonciation de fait et la caisse procéderait à la suppression de l’allocation. Pour entrer à nouveau dans le dispositif de cessation anticipée d’activité, l’intéressé devrait alors déposer une nouvelle demande et la Carsat recommencer la procédure complète d’instruction, y compris le calcul du montant de l’allocation, tenant compte des derniers salaires perçus.
      Je pense que cela répond à votre question.

      Répondre à ce message

      • Le 9 avril 2017 à 11:30

        Bonjour ,

        Merci Gilbert de votre réponse ,
        Est ce qu’il n’est pas préferable de rediger un courrier pour signaler ce changement en sachant que cette reprise d’activité peut-être temporaire en fonction de la viabilité de l’activité .

        Merci d’avance .
        cordialement

        Mohamed

        Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 7 avril 2017 à 13:50

    Bonjour,
    je suis en cessation d’activité amiante depuis 5 ans du à une maladie de plaques pleurales j’ai 56 ans .
    Mon mari travaillait dans la même entreprise que moi il est aussi en cessation d’activité du à l’amiante
    Depuis 3ans Pour l’instant il n’est pas malade "pas de plaque pleurales "
    Ns avons souscrit une assurance avec notre crédit immobilier Je souhaitais savoir sur ns pouvions
    benificier d’une aide pour notre crédit car forcément notre situation financière à changée.
    Merci par avance pour votre réponse
    cdlt

    Répondre à ce message

    • Le 9 avril 2017 à 09:44

      Votre question relève de la règlementation sur les assurances et nous n’avons pas les compétences pour vous répondre. Vérifiez les clauses e votre contrat et voyez avec votre assureur.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 5 avril 2017 à 12:05

    Bonjour,je vois que le décret concernant l’accata pour fonctionnaires malades viens de paraitre .Je ne sais pas si je peux y prétendre.Je vais bientot avoir 61 ans,en 2008 j’ai été reconnu en maladie professionnelle(plaques pleurales).J’ai travaillé pendant 38 ans dans la fonction publique hospitalière.J’ai démissionné de mon emploi en 2016 pour partir en idv(indemnité de départ volontaire).Je ne peux pas prétendre à la retraite carrière longue(j’ai commencé à travailler à 16 ans)j’ai donc les 5 trimestres avant les 20 ans mais au final je n’ai que 162 trimestres validés et il en faut 166 pour pouvoir y prétendre.Au vu de ma situation je ne pourrai prétendre à la retraite qu’à mes 62 ans(avec décote trimestres manquants).Puis-je prétendre à cette allocation accata ?Merci de votre réponse .Salutations

    Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 3 avril 2017 à 19:21

    Bonjour,
    Militant CFDT dan une entreprise reconnu aimanté, je recherche
    Le document qui précise le calcul de l’ allocation
    Y a t il un montant minimum de cette allocation, quel document le précise
    Tout ce dit dans l’ entreprise mais j ai besoin de réponse sur.
    J ai téléphoné a la cramif cela n’ est pas vraiment clair à défaut d’ écrit
    Merci pour vos réponse

    Répondre à ce message

    • Le 4 avril 2017 à 21:25

      Nous avons essayé d’écrire simplement dans cette fiche les droits. Tout repose sur les textes officiels, ce ne sont pas des revendications CFDT, c’est le droit traduit en langage courant pour les militants CFDT.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 30 mars 2017 à 22:23

    Bonjour,
    Fonctionnaire, j’ai déclaré un mésothéliome, reconnu maladie professionnelle.
    Actuellement j’ai repris mon travail.
    Le décret de cessation anticipée ouvert aux fonctionnaires malades de l’amiante vient de paraître.
    Agée de 58 ans, ayant encore des enfants à charge, je m’interroge sur l’opportunité de demander un départ anticipé.
    Vers qui ou vers quel organisme, puis-je me tourner pour faire le point sur ma carrière, mes droits à la retraite, ce qu’induit le décret du 28 mars ... tous renseignements qui pourraient m’aider à prendre une décision en toutes connaissances de cause ?
    Merci de votre attention et des conseils que vous me donnerez
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 1er avril 2017 à 23:20

      Patience, le décret est paru vendredi. Nous allons l’analyser et écrire une texte particulier dans notre Guide.
      Si c’est urgent, faites une demande à votre employeur car c’est lui va vous payer.
      Vous devriez avoir 65% de votre traitement et vos droits à la retraite continueront à s’accumuler jusqu’à votre retraite.

      Répondre à ce message

      • Le 4 avril 2017 à 18:15

        Merci Claude, vous avez tout à fait raison, je vais faire preuve de patience.
        Excusez-moi
        Cordialement

        Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 23 mars 2017 à 20:38

    Bonjour
    vous faites souvent référence dans vos messages qu’après la fin de perception de l’ATA , nous avons le droit a une retraite calculée sur les 25 meilleures années .
    mes questions sont les suivantes :
    1 s’agit il des 25 meilleures années consécutives ou s"agit il des 25 meilleures années de toute une carrière même si celles ci ne sont pas consécutives ? autrement dit :
    si après une période de 10 ans " très bonne " en terme de salaire en début de carrière et une nouvelle période de 15 ans a nouveau bonne en fin de carrière ( y compris
    avec versement de l’ATA )avec entre les deux une période plutôt défavorable . est ce que ce sont les 25 dernières années qui seront prises en compte pour le calcul ou
    bien les 10 premières et les 15 dernières ( autrement dit les 25 meilleures ) ?
    2 les périodes de perception de l’ ATA sont elles prises en compte ?
    En vous remerciant

    Répondre à ce message

    • Le 24 mars 2017 à 15:58

      Il n’y a aucune disposition particulière pour le calcul de la pension du régime général à l’issue de l’ATA.
      Le calcul se fait sur les 25 meilleures années de la carrière comme indiqué fiche 21 Du salaire annuel moyen au calcul de la pension de base
      ]

      Répondre à ce message

      • Le 2 avril 2017 à 20:01

        Bonjour ,
        votre réponse me renvoi a la fiche 21 mais dans cette fiche il n’est pas précisé si les années de cotisation en allocation amiante ( années ou la carsat cotise sur la base du salaire brut des 12 derniers mois ) sont effectivement prise en compte dans les 25 meilleurs années . est ce le cas ?

        Répondre à ce message

        • Le 3 avril 2017 à 16:00

          Une convention passée entre l’assurance maladie et l’assurance retraite prévoit des échanges directs entre les gestionnaires de l’allocation des travailleurs de l’amiante et les services retraite des CRAM, y compris pour l’alimentation du compte individuel des intéressés.
          Si ce compte est alimenté, les années considérées peuvent entrées dans le calcul du salaire annuel moyen des 25 meilleures années.

          Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 29 mars 2017 à 18:50

    Bonjour, j’ai fait une demande d’ ATA car j’ai travaillé d’aout 1981 à avril 1986 dans une entreprise qui cotisait pour l’amiante(de 1974 à 1998). Pendant ces 6 années j’ai pris mon poste dans cette entreprise et fait toujours le même métier mais j’ai été payé d’aout 1981 au 20 juillet 1984 par une autre et celle ci n’est pas référencée sur la liste. La CARSAT m’a refusé l’ATA pour cette période. Je souhaite faire un recours pour faire valoir mes droits. Je suppose que mon employeur avait 2 entreprises, certains salariés étaient dans une et les autres dans l’autre, et à cette époque pas de contrat de travail. Les 2 entreprises n’étaient pas dans le même département mais celle qui m’a employé existe toujours. J’ai bien sur manipulé et coupé beaucoup d’amiante pendant ces 6 ans. J’ai mes collègues de cette période qui peuvent attester que j’ai toujours travaillé dans cette entreprise mais je n’arrive pas à avoir de renseignement sur celle qui me payait de 1981 à 1984. Avez vous déjà eu ce problème ? Par avance merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 1er avril 2017 à 11:08

      La Cour de cassation a confirmé sa position, en ce qui concerne la qualité de salarié d’un établissement compris dans une des listes fixées par arrêté pour bénéficier de l’allocation de cessation anticipée d’activité (Cass. 2e civ., 31 mai 2006, no 05-17.283). Seuls les demandeurs ayant été, sans discontinuité, salariés d’un tel établissement pendant toute la période d’emploi, peuvent prétendre à l’allocation. La seule preuve d’une période de travail sur le site concerné n’est pas suffisante.
      Je n’ai pas d’autres sources.

      Répondre à ce message

      • Le 1er avril 2017 à 14:23

        Merci pour la réponse. J’ai toujours travaillé dans la même entreprise mais pas payé par celle ci. J’ai été embauché par la SERUPA en aout 1981 jusqu’en avril 1986 mais payé par la SOMOBA de Aout 1981 au 20 juillet 1984. Je ne connais pas cette entreprise. Je n’y ai jamais mis les pieds. Pourquoi y a t’il eu un changement de paie pendant cette période ? J’ai écrit à la Sérupa mais ne me donne pas de réponse concrète. Par téléphone ils me disent que c’était la même entreprise mais ne veulent pas de faire d’attestation.

        Répondre à ce message

        • Le 3 avril 2017 à 15:03

          Cela parait difficile de traiter votre situation par ce forum. S’il n’y a pas eu de contrat écrit, c’est les fiches de paie qui atteste du contrat de travail. La solution à votre problème ne se résoudra pas à la Carsat qui applique strictement la règlementation. Il s’agit de démêler les relations qu’il y avait entre les 2 sociétés et si ces relations étaient légales. Ce sujet dépasse notre compétence. Voyez avec la DIRRECTE (inspection du travail)

          Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 29 mars 2017 à 18:44

    Bonjour et merci pour votre site, très instructif.
    Je suis susceptible de bénéficier cette cessation anticipée ayant travaillé dans un site reconnu.
    Je n’ai pas trouvé d’indications sur la mutuelle complémentaire santé durant cette période de "préretraite".
    Doit-on souscrire une assurance individuelle volontaire ou peut-on bénéficier de celle de l’employeur actuel ?
    Probablement pas puisqu’il y a démission.
    Encore Merci !

    Répondre à ce message

    • Le 1er avril 2017 à 11:16

      Des dispositions particulières permettent aux salariés qui quittent leur activité de bénéficier des garanties du contrat collectif mais pas de dans les mêmes conditions financières.

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 28 mars 2017 à 16:53

    Bonjour,

    Je viens d’être éligible pour un départ en Allocation des Travailleurs de l’Amiante au 01 Avril 2017, pour un travail de 7 ans (1980 à 1987) dans une société, dont le site gardois a été reconnu amianté en 2012.
    Depuis le 01 février 1990 et jusqu’au 31mars 2017, je suis salarié de la Fonction Publique Hospitalière . La Carsat a pris comme base de calcul de l’ A.T.A mon salaire de base des 12 derniers mois d’Agent Hospitalier, sans tenir compte des primes, des heures supplémentaires et du 13ème mois (qui est chez nous une prime de service plus importante que le salaire mensuel s’il n’y a aucune absence dans l’année).
    Est-ce normal, car sur différents sites internet dont celui du gouvernement, il est précisé que ces paramètres-là doivent être intégrés dans la base de calcul de l’A.T.A ?

    Merci d’avance pour votre réponse.

    Cordialement.

    Pierre.

    PS : j’ai posé la même question à la CARSAT SUD-EST, j’attends la réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 1er avril 2017 à 11:12

      Les heures supplémentaires et les primes diverses sont incluses. Sont considérés comme présentant un caractère régulier et habituel tous les éléments de rémunération versés selon une périodicité égale ou inférieure à un an (Circ. no DSS/SDC/2010/21, 22 janv. 2010).

      Répondre à ce message

  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 19 mars 2017 à 18:41

    Bonjour,
    Je suis à mon compte, j’ai 56 ans et j’aurai ma retraite à taux plein à 62 ans en avril 2023
    Je bénéficie d’un départ anticipé au titre de l’amiante à 59 ans car j’ai travaillé 3 ans dans une entreprise ouvrant droit à l’allocation amiante.
    Est-ce que je dois impérativement arrêter mon activité professionnelle à 59 ans pour bénéficier des 3 années d’allocation ou est-ce que je peux arrêter plus tard (par exemple à 63 ans) sans perdre mon allocation ?
    Merci pour votre temps passé à aider les autres.

    Répondre à ce message

    • Le 19 mars 2017 à 23:16

      Non, on ne peut pas cumuler l’allocation avec une activité.

      Répondre à ce message

      • Le 20 mars 2017 à 14:10

        Donc je suis obligé d’arrêter à 59 ans si je veux bénéficier de mon allocation ?
        Merci

        Répondre à ce message

        • Le 21 mars 2017 à 01:47

          Oui, mais vous n’êtes pas obligé d’en bénéficier.

          Répondre à ce message

          • Le 27 mars 2017 à 22:00

            Bonjour,
            Merci pour votre réponse mais vous me dites que je suis obligé d’arrêter à 59 ans, or Gilbert dit qu’on peut arrêter quand on veut (voir ci-dessous)....que n’ai je pas compris ?

            6 octobre 2016 à 18:53, par Gilbert (CFDT Retraités)

            L’allocation cesse d’être versée lorsque le bénéficiaire remplit les conditions de durée d’assurance requises pour bénéficier d’une pension de vieillesse au taux plein, à condition qu’il soit âgé d’au moins 60 ans. Donc, vous pouvez demander l’allocation à la date que vous souhaitez et jusqu’à la date où vous justifier du taux plein pour votre retraite donc 63 ans et 6 mois.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 29 mars 2017 à 09:39

    bonjour
    les montant d’indemnité amiante sont ils revalorisés annuellement ?
    cdlt

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 27 mars 2017 à 12:56

    Bonjour

    j’ai fait une demande de départ anticipée amiante .La Cramif a rejetée ma demande parce que le temps d’activité dans la société (classée site amiante ) n’est suffisant.
    Il me précise que compte tenu de mon dossier je dois renouveler ma demande au 01/11/2017 et que je peux prétendre un départ au 01/03/2018
    ma question : dans le courrier il précise que si je ne suis pas d’accord avec la décision de faire appel
    pouvez vous me répondre je pense que l’appel est sur le rejet de date de départ ? j’ai travaillé 3 années dans cette société et j’aurai 58 ans fin mars
    merci

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    • Le 29 mars 2017 à 19:24

      La cessation est possible en décomptant un tiers du d’exposition de l’âge de 60 ans. Si vous avez 3 années d’exposition, votre départ sera possible à 59 ans. La réponse de la CRAMIF me parait correcte et un recours serait voué à l’échec.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 26 mars 2017 à 21:27

    je suis éligible à la allocation amiante au 01/05/2017 ( j’ai 59 ans) jusqu à mes 60 ans 1/2 .pourrai je reprendre une activité salariée lorsque cette allocation ne me sera plus versée et ne liquider ma retraite qu’à 62 ans pour éviter une décote ( une caisse de retraite n’étant pas concernée par l’amiante : la CARPIMKO)

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    • Le 29 mars 2017 à 19:18

      Je ne comprends pas le sens de votre question.
      L’article 87 de la loi du 9 novembre 2010 précitée prévoit que l’Acaata est remplacée par la pension de vieillesse lorsque l’allocataire :
      — est âgé d’au moins 60 ans et justifie de la durée d’assurance requise pour bénéficier d’une pension de vieillesse au taux plein ou ;
      — atteint l’âge de 65 ans, quelle que soit sa durée d’assurance.
      L’ATA vous sera versé jusqu’à ouverture de vos droit à taux plein donc sans décote, peu importe que CARPIMKO n’est pas concerné pas ACAATA.
      Par ailleurs, les allocataires sont affiliés à l’assurance volontaire vieillesse, les cotisations au régime général, comme d’ailleurs aux régimes complémentaires, étant à la charge du Fonds de l’Acaata.

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 25 mars 2017 à 15:40

    Bonjour,

    Cas d’un détachement en dehors de l’établissement amianté mais avec maintien du contrat de travail dans l’établissement amianté :

    Pour qu’une période d’exposition à l’amiante soit validée, est-il nécessaire d’avoir été physiquement présent dans l’établissement amianté, ou le fait d’être salarié pendant la période par la société amiantée suffit-il ?

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    • Le 25 mars 2017 à 18:56

      Les salariés peuvent bénéficier du dispositif lorsqu’ils ont effectivement travaillé dans les établissements à risques pendant la période déterminée par les arrêtés.
      Les pièces justificatives qui doivent être fournies par le demandeur, nécessaires pour l’ouverture du droit, sont les suivantes :
      1° Pour les personnes ayant exercé dans un établissement de fabrication de matériaux contenant de l’amiante :
       tous documents permettant de prouver leur qualité de salarié de ces établissements aux périodes fixées par l’arrêté ;

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      • Le 25 mars 2017 à 20:08

        Merci pour votre réponse mais je précise ma question :

        Je peux prouver ma qualité de salarié dans un établissement listé et dans une période fixée par arrêté par mes bulletins de salaire.

        Mais je n’étais pas physiquement présent dans l’établissement amianté car détaché sur un autre site.

        La période de détachement considérée reste t-elle valide ?

        En d’autres termes, faut-il remplir les 2 conditions : être salarié de l’établissement listé et présent physiquement dans l’établissement pour pouvoir bénéficier du dispositif.

        A ma connaissance la loi ne le précise pas. Connaissez vous une jurisprudence de ce type de situation ?

        Merci

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        • Le 29 mars 2017 à 19:06

          Je ne peux que vous répondre que la première condition de la loi est : « 1º Travailler ou avoir travaillé dans un des établissements mentionnés......... ».
          La Cour de cassation a confirmé sa position, en ce qui concerne la qualité de salarié d’un établissement compris dans une des listes fixées par arrêté pour bénéficier de l’allocation de cessation anticipée d’activité (Cass. 2e civ., 31 mai 2006, no 05-17.283). Seuls les demandeurs ayant été, sans discontinuité, salariés d’un tel établissement pendant toute la période d’emploi, peuvent prétendre à l’allocation. La seule preuve d’une période de travail sur le site concerné n’est pas suffisante (Circ. CNAM no 32/2006, 23 juin 2006).

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  • 08 Cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante Le 24 mars 2017 à 20:22

    Bonsoir

    Ayant travaillé depuis mes 18 ans (51 ans aujourd’hui) dans diverses entreprises rentrant dans le décret amiante dont une en tant que
    salarié PDG pendant 12 ans. Mes années de pdg peuvent elles être prises en compte dans le calcul final pour un départ anticipé. Merci

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    • Le 24 mars 2017 à 23:12

      Je n’ai rien trouver dans la documentation sur le statut de PDG. Le dispositif est réservé aux salariés. Ces 12 années devraient être pris en compte pour l’anticipation du depart.

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