UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques propose :
Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 décembre à 17:11

    Bonsoir,
    Je suis enseignante, âgée de 59 ans. Je suis actuellement en congé de longue maladie J’ai quelques questions avant de savoir si je vais demander ma retraite pour invalidité : Quel est le délai entre le moment de la demande et la réponse ? Comment est-on payé pendant ce laps de temps ? Touche-t-on son salaire intégral ? Enfin, que se passe-t-il lorsqu’on atteint l’âge légal de départ à la retraite ? Perçoit-on une retraite normale ?

    Bien cordialement,
    Mme Boisseau

    Répondre à ce message

    • Le 10 décembre à 17:47

      J’ai déjà répondu dans ce forum.
       Le délai varie mais l’employeur doit demander l’avis d’un médecin agréé, puis du conseil médical avant de décider. Ensuite il adresse une dossier complet au SRE qui vérifie la légalité de la décision. Tout cela prend plusieurs mois.
       Le congé longue maladie a une durée limite. Et votre intérêt est d’être mise à la retraite à la fin de ce congés. Ensuite vous basculez en disponibilité (Dors) qui ne compte plus pour la retraite.
       La retraite normale ne peut intervenir qu’à votre limite d’âge (fiche 47).
       La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote (fiche 49).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 décembre à 11:13

    Claude ,
    j’ai une question qui me tracasse .peut on touche ARE de la collectivité et percevoir la rente prévoyance dans ce cas et je met leur condition :

    L’assureur garantit le versement d’une rente en cas d’invalidité permanente survenue avant l’âge légal de
    départ à la retraite.
    Est considéré en état d’invalidité permanente l’agent :
    affilié à la CNRACL, mis à la retraite pour invalidité et se trouvant dans l’impossibilité médicalement
    constatée d’exercer son activité professionnelle ou l’agent relevant du régime général de la Sécurité
    Sociale, atteint d’une invalidité classée en 2ème ou 3ème
    catégorie ou titulaire d’une rente d’incapacité
    permanente au moins égal à 66 % en cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail,

    et reconnu inapte à exercer une quelconque activité professionnelle.

    Répondre à ce message

    • Le 10 décembre à 17:38

      Non, c’est incompatible à mon avis car cette question relève du contrat prévoyance. Je lis que vous devez avoir une IPP de 66%, c’est beaucoup et avec ce taux on ne peut pas travailler, donc être inscrite comme demandeur d’emploi et donc avoir droit à l’allocation chômage.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 décembre à 11:05

    Bonjours,

    je viens d’etre mis a la retraite pour invalidité le 1 décembre 2024 .selon le gouvernement une revalorisation de 2% LE 1 JANVIER 2025.
    Dans mon cas serais je augmenté ou pas ou alors en avril 2025 pour les invalides ?

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 décembre à 13:05

    Bonjour,
    Actuellement en citis depuis septembre 2023 je dois passer pour la deuxième fois devant un médecin expert mandaté par la RH de la Mairie (mon employeur), ces derniers m’indiquent que si je suis consolidé je basculerai en maladie ordinaire. Ma question est : sachant qu’il y a de fortes chances que je ne puisse pas reprendre mon travail suite à ce gros accident avec une invalidité importante tant sur le plan physique (plusieurs fractures) que psychologique (suivi depuis plusieurs mois par un neurologue),
    si l’experte estime qu’il faut que je sois mis en retraite pour incapacité permanente imputable à mon AT, est ce que le temps que je sois radié des cadres (apparemment il faut compter 6 mois) puis-je être maintenue en AT ou dois-je obligatoirement basculer en maladie ordinaire ?
    Merci à vous

    Répondre à ce message

    • Le 9 décembre à 22:51

      C’est faux, ce médecin agréé ou votre employeur ne connait pas les nouvelles règles dues au Citis. Elles sont indiquées dans cette fiche et répétées dans ce forum.
      Vous restez en Citis jusqu’à la mise à la retraite pour invalidité ou le reclassement.
      La consolidation autorise l’employeur à commencer la procédure de mise à la retraite pour inaptitude définitive. Il devra demander l’avis d’une médecin agréé (appelé médecin expert) puis du conseil médical avant de décider.

      Répondre à ce message

      • Le 10 décembre à 09:24

        Bonjour,

        Une nouvelle fois, je rejoins l’analyse de Claude. La consolidation n’a aucune incidence juridique sur le CITIS. Seules la reprise ou la mise à la retraite peuvent mettre un terme à ce type de congé et la position de votre employeur est donc erronée.

        Tant que vous n’êtes pas apte à la reprise, ou qu’une décision de mise à la retraite n’est pas prise vous concernant (ce qui, au regard de votre situation, ne pourrait vraisemblablement intervenir avant 1 an au moins) vous devez rester en CITIS.

        Par ailleurs, un taux d’IPP sera probablement fixé lors de la prochaine expertise. Le cas échéant, cela vous ouvrira droit à une indemnisation sur la base de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur qui peut être conséquente.

        N’hésitez pas à revenir vers moi à cette occasion.

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 décembre à 11:56

    bonjour,je vais etre mise en retraite anticipée pour inaptitude ,est-ce que je peux me mettre autoentrepreneuse pour avoir un complémént,merci

    Répondre à ce message

    • Le 10 décembre à 16:46

      Oui, la retraite pour invalidité est dérogatoire aux règles de cumul (fiche 54). Vous avez le droit de retravailler sans plafond ni limites, y compris comme salarié. Les cotisations de votre nouvelle activité seront prises en compte pour votre future retraite du régime général.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 décembre à 14:06

    Bonjour,

    Est ce qu’une mise en retraite d’office pour inaptitude à l’âge de 60 ans sera soumise à une décote et à une prise en compte des trimestres manquants ?
    Merci
    Cordialement
    TJ

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 décembre à 13:36

    rebonjour
    donc je ne toucherai que la retraite cnracl pour incapacite
    et pour la carsat se sera a quel age
    sachant que j aurez 62 ans en mars 2024
    merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 décembre à 10:26

    bonjour
    je suis en accident de service imputable depuis le 10 septembre 2024
    j ai etait operer pour hernis discale l5s1 en 2007
    apres 2 accident de service imputable en 2020 et mai 2024
    apres irm protrusion discale l5 s1 postero laterale gauche irritative avec la racine s1
    protrusion foraminale gauche l4 l5 avec contact racine
    mon medecin traitant me dit de demander invalidite
    es que c est a moi de demander ou a ma drh
    quand fazut il demander pour ne pas perdre la rente viagere et ne pas perdre trop argent car j aurer 62 ans le 21/03/2025
    comment faire
    merci

    Répondre à ce message

    • Le 8 décembre à 18:30

      Faire la demande ne changera pas vos droits à la retraite pour invalidité et à la rente viagère. Mais à conditions d’être mis à la retraite pour invalidité imputable su service avant votre limite d’âge. Je suppose que vous n’êtes pas en catégorie active.

      Répondre à ce message

      • Le 9 décembre à 07:33

        bonjour
        je suis fonctionnaire territorial categoris sedentaire
        quel est la limite age . j aurer 62 ans en mars 2024
        comment est calculer la pension sachant que je n est que 20 ans en fonctionnaire territorial
        merci

        Répondre à ce message

        • Le 9 décembre à 11:41

          Comme indiqué fiche 47, la limite d’âge d’un sédentaire est de 67 ans.
          Le calcul de la pension de retraite est expliqué fiche 49. La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote.
          Avec 20 années de service, vous aurez une petite retraite au prorata de vos années de service. Comme vous n’aurez pas droit à la retraite du régime général car les règles sont différentes, vous aurez le droit de retravailler sans plafond ni limites, ou si ce n’est pas possible de travailler, demander l’AAH.

          Répondre à ce message

          • Le 9 décembre à 12:00

            rebonjour
            on ne peut pas avoir la retraite fonctionnaire et celui du regime general
            20 ans fonctionnaire et 18 ans regime general
            si je suis en incapacite suite a accident de cervice
            merci

            Répondre à ce message

            • Le 9 décembre à 12:03

              On a toujours le droit de travailler, comme tout travailleur handicapé, mais avec un emploi adapté.
              Non pour le régime général, sauf à un certain âge. Les règles du régime général sont expliquée fiche 9.

              Répondre à ce message

    • Le 9 décembre à 14:40

      Bonjour,

      Comme l’indique Claude, formuler une demande de mise à la retraite pour invalidité paraît opportun lorsque vous serez à proximité de l’atteinte de l’âge légal.

      A défaut, et lorsque vous êtes à plusieurs années de ce plafond, il me paraît opportun d’attendre. Cela s’explique par deux raisons majeures : en principe plus le temps passe, plus longtemps vous restez en CITIS, ce qui est une position très favorable. En outre, si vous demandez vous-même votre mise à la retraite pour invalidité, vous n’aurez en principe pas droit à l’allocation de retour à l’emploi si jamais le reste des conditions d’octroi de cette aide vous est à terme ouvert.

      Par ailleurs, si des taux d’IPP vous ont été reconnus suite à vos accidents de service, vous pouvez prétendre à une indemnisation fondée sur le régime de responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation est complétement distincte et autonome de la pension et de la rente et peut être particulièrement conséquente. Elle nécessitera cependant dans la majeure partie des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

    • Le 9 décembre à 22:02

      Si le fonctionnaire est mis à la retraite pour limite d’âge, il perd le droit à la rente viagère s’il y avait droit. Et c’est une retraite normale, ce n’est plus une retraite pour invalidité, imputable au service ou non imputable.
      Par conséquent, pour un sédentaire, la limite d’âge est de 67 ans et pour une catégorie active elle est entre 62 ans et 64 ans, selon l’année de naissance (voir fiche 47).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 décembre à 00:39

    Bonjour, j’ai 60ans et 9 mois
    Depuis mars, je suis en attente pour départ à la retraite invalidité de la fonction publique hospitalière. Avec un IPP de 10% (accident amputable au service) en catégorie sédentaire. À l’indice de salaire 656.
    Au bout de 1 an et 3 mois d’attente, la DRH m’a jointe au téléphone le 5 décembre pour m’annoncer que la CNARCL avait traité mon dossier et que j’étais en retraite depuis le 1er décembre.
    Mais aussi que la pension d’invalidité étais déjà additionné au montant total de ma pension retraite pour invalidité.
    Dans la simulation je devais percevoir 1900€brut de pension retraite invalidité.
    Aujourd’hui avec l’addition de l’IPP je vais percevoir 2030€ .
    Est ce normale que les 10%IPP ne reviennent qu’à 130€ déplus sur le montant brut total de ma retraite invalidité ?

    Est ce réglementé de me prévenir par téléphone le 5 du mois pour un effet d’application au 1er de ce même mois ?

    Actuellement toujours en arrêt maladie qui coure jusqu’au 31 décembre. Ai je le choix de partir seulement au 1er janvier 2025 ?

    Répondre à ce message

    • Le 9 décembre à 11:50

      Votre retraite est calculée comme une retraite normale mais sans décote comme expliqué fiche 49. Une estimation n’a pas de valeur juridique. Vous pouvez calculer vous même vos droits à la retraite pour les contrôler.
      Attendez de recevoir la notification écrite de la CNRACL pour l’analyser.
      Votre employeur vous paye jusqu’à la mise à la retraite. C’est la CNRACL qui fixe la date. Consultez votre compte retraite à la CNRACL.

      Répondre à ce message

    • Le 9 décembre à 20:02

      Bonjour Pereira,
      C’est peut-être parce que si vs additionnez votre retraite invalidité + votre rente viagère vous dépassez votre revenu mensuel brut.
      L’addition des 2 ne doit pas dépasser votre salaire brut.
      Bonne soirée

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 décembre à 17:19

    Bonjour Claude,

    J ai reçu aujourd’hui le décompte définitif pour ma retraite au titre de l’invalidité.
    Je tenais à vous remercier pour tous vos conseils, vos informations que vous pouvez donner sur ce site.
    Merci aussi à toutes les personnes qui m ont envoyée un message.

    Merci encore pour votre travail.

    Répondre à ce message

    • Le 5 décembre à 10:54

      Merci pour vos encouragements à continuer à renseigner.

      Les renseignements contenus dans nos messages et ceux donnés par notre site sont permis par le bénévolat des militants et les cotisations des adhérents. Vous appréciez, rejoignez-nous !

      Répondre à ce message

    • Le 5 décembre à 20:19

      Voilà enfin une bonne nouvelle !

      Répondre à ce message

      • Le 6 décembre à 10:54

        Bonjour Simon

        Oui une excellente nouvelle. Le chemin a été très long 9 mois.
        Heureusement que ce site existe, vous avez pu me rassurer.
        Je suis très contente d avoir quitté l établissement, cela va.m aider à aller mieux

        Merci beaucoup

        Répondre à ce message

    • Le 8 décembre à 09:59

      Bonjour Maddie
      Quand avez vous vu remarqué de l’activité sur le traitement de votre dossier ? Ont ils respecté la date de radiation des cadres proposée par l’employeur ?
      J’ai regardé sur mon compte cnracl, onglet "mes contrats" il y est indiqué un numéro de contrat du fonds d’action social que je n’avais pas avant. Avez vous la même chose ?
      Bien cordialement

      Répondre à ce message

      • Le 9 décembre à 13:31

        Bonjour Patricia,

        Ma demande a été envoyée par mon employeur en mars 2024 et je viens d être mise à la retraite au titre de l.invalidité en décembre.
        Mon dossier a commencé à bouger en novembre. Je l’ai su par mon employeur car j ai téléphoné à plusieurs reprises. C est très difficile d avoir des infos. J ai aussi appelé la cnracl. Mon dossier était incomplet ... cela a traîné.....cela a mis 9 mois. En ce qui concerne votre question , je ne peux y répondre,. J ai souvent été sur l’onglet mes demandes.
        Bon courage à vous
        Cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 décembre à 10:02

    Bonjour à tous
    J’attends depuis fin août le traitement de mon dossier auprès de la CNRACL... c’est long bien entendu.
    J’ai regardé sur mon compte cnracl, le suivi de la demande ne bouge pas mais dans l’onglet "mes contrats" il y est indiqué un nouveau contrat avec un numéro pour fonds d’action social CNRACL, je n’avais pas ce contrat auparavant. On les trouve après avoir cliqué sur mon compte, puis à gauche "mes contrats"
    Quelqu’un sait à quoi correspond ce contrat ? pourquoi est il apparu ?
    Merci bonne journée

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    • Le 8 décembre à 18:28

      Quand vous serez en retraite, vous aurez droit à l’action sociale de la CNRACL.

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      • Le 8 décembre à 18:31

        Merci pour votre réponse. je trouve cela un peu bizarre que ce contrat apparaisse avant même que le traitement de la demande de retraite par invalidité soit terminé. C’est un processus normal donc ?

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 décembre à 10:29

    En arrêt depuis 2017, en accident de travail imputable au service, aujourd’hui,le comité médical en formation restreinte a émis un avis : inapte à toutes fonctions et retraite en invalidité.
    J’ai 60 ans.
    J’ai reçu un courrier de ma commune me stipulant que suite à cet avis, le médecin expert devrait remplir un dossier. Et s’il juge nécessaire,ce médecin expert demanderz à me revoir !
    Si j’ai bien compris : un premier dossier médical a été rempli AF3.
    Ce médecin expert a demandé un taux de 30pour cent en 2022
    Ce taux peut il augmenter ?.
    Je vous remercie pour votre réponse.
    Bien cordialement.
    Christine

    Répondre à ce message

    • Le 8 décembre à 18:37

      Le comité médical restreint donne un avis. L’employeur peut enclencher la procédure de mise à la retraite pour invalidité imputables au service. Il doit d’abord demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical plénier où siègent des représentants du personnel (contactez les le moment venu). Ensuite l’employeur peut décider.
      Le taux d’IPP doit correspondre à une barème officiel fixé par décret. Chacun donne un avis et c’est l’employeur qui décide dans un régime spécial.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 novembre à 03:51

    Bonjour,

    Je suis agent public non titulaire dans la fonction publique d’état et je suis inapte de façon définitive et absolue. Je dépends des anciennes ’instances médicales à savoir, le comité médical et la commission de réforme.

    Je voudrais savoir si l’ avis d’inaptitude définitive à toutes fonctions émis par le comité médical doit-il être obligatoirement confirmé par la commission de réforme pour que mon inaptitude définitive soit reconnue par l’employeur et/ou le tribunal ?
    Le comité médical m’a indiqué dans un avis datant du mois de juin 2020 que j’étais inapte à toutes fonctions de façon définitive et absolue mais la commission de réforme n’a jamais été saisie.
    L’avis d’inaptitude définitive à toutes fonctions émis par le comité médical est il valable si la commission de réforme n’a pas été saisie suite à cet avis ?

    Je vous pose ces questions car mon employeur n’a pas voulu tenir compte de l’avis du comité médical et refuse de me licencier pour inaptitude physique, il continue à me verser mon salaire.
    J’ai 31 ans d’ancienneté et je suis à 5 ans de la retraite. Je pense que mon employeur attend sagement mon départ à la retraite ainsi il n’aura pas besoin de me licencier ni de me verser des indemnités de licenciement.

    Mon employeur refuse de reconnaître mon inaptitude définitive et par conséquent refuse de me licencier. Si je l’assigne devant le tribunal administratif, l’avis du comité médical sera-t-il pris en compte par le juge ou bien ordonnera t-il de nouvelles expertises médicales et dans ce cas aux frais de qui ?

    Je vous remercie d’avance pour votre aide.

    Bien à vous

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    • Le 23 novembre à 11:24

      Les contractuels ne relèvent pas du code du travail. Ils relèvent du code de la sécurité sociale pour la retraite de base et la complémentaire.
      L’employeur ne peut pas vous mettre à la retraite avant la limite d’âge. L’indemnité de licenciement ne disparait pas quand vous avez droit à la retraite, son montant se réduit un peu progressivement.
      D’autre part, le maintien de votre salaire en congé maladie a une limite et coûte probablement plus cher à votre employeur qu’un indemnité de licenciement pour inaptitude. Par contre cela vous empêche de reprendre un autre emploi et lui évite aussi de vous proposer une reclassement.

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      • Le 24 novembre à 17:25

        Bonjour Claude

        Merci de m’avoir lu mais vous n’avez pas tout à fait répondu à ma question.
        Je vais essayer d’être plus précis. Voilà ce qu’il en est de ma situation :

        À la fin de mon congé de longue maladie, mon employeur a continué à me verser un demi traitement en attendant l’avis du conseil médical. Celui-ci m’a déclaré, dans un avis en date du 9 juin 2020, inapte de façon définitive et absolue.
        Mon employeur ne m’a pas licencié ni reclassé et il continue, toujours, à me verser un demi traitement, soit 50% de mon salaire mensuel.

        Ne devrait il pas reprendre le versement intégral de mon salaire, c’est-à-dire à plein traitement, comme cela se fait dans le privé ?
        À ma connaissance, dans le privé, en cas d’inaptitude définitive, si le salarié n’est pas reclassé ni licencié l’employeur a l’obligation de reprendre le versement de son salaire.
        Je précis que personnellement j’exerce dans la fonction publique mais je ne suis pas fonctionnaire, je suis agent contractuel en CDI et je suis à 5 ans de la retraite.
        Mon employeur refuse de reprendre le versement intégral de mon salaire.

        Si j’attaque mon employeur en justice, est-ce que le tribunal va enjoindre à mon employeur de reprendre le versement de mon salaire à plein traitement, que dit la loi dans mon cas précis ?

        N’ayant pas l’énergie ni les moyens de me battre contre mon administration, je n’ai pas encore pris la décision d’aller devant le tribunal. Je ne sais pas si j’obtiendrai gain de cause. Je voudrais donc avoir un avis sur ma situation.

        Je vous remercie d’avance pour votre écoute et votre aide.

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        • Le 24 novembre à 22:18

          Si comme contractuel vous ne bénéficiez pas des mêmes règles que les titulaires, en cas d’arrêt longue maladie ce ne sont pas non plus les règles du privé améliorées par des conventions collectives. Vous ne bénéficiez pas du code du travail.
          N’ayant qu’une documentation sur la retraite, je vous laisse rechercher les textes concernant votre situation.

          Répondre à ce message

          • Le 25 novembre à 13:17

            Bonjour Claude,

            Merci quand même d’avoir pris le temps de me répondre.

            Peut être que maître Charles Galy aurait il un avis sur la question au cas où il tomberait sur mon message...

            Répondre à ce message

            • Le 28 novembre à 10:20

              Bonjour,

              A mon sens, votre licenciement aurait dû être prononcé par votre employeur à la fin de votre CLM.

              Il est très étonnant, bien que cela vous soit plutôt favorable, que vous continuiez, depuis 2020, à percevoir un demi-traitement.

              Je n’ai pas connaissance d’une disposition qui vous ouvrirait droit à un plein traitement alors que vous n’êtes plus apte à vos fonctions depuis 4 ans.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

              • Le 30 novembre à 00:43

                Bonjour maître,

                Merci pour votre réponse.

                Nous sommes bien d’accord j’aurais dû être licencié à la fin de mon congé de longue maladie mais mon employeur refuse de me licencier et il continue toujours à me verser un demi traitement.

                D’après mes recherches, en cas d’inaptitude, si le salarié n’est pas reclassé ni licencié, l’employeur a l’obligation de reprendre le versement du salaire antérieur à l’arrêt maladie, c’est à dire l’intégralité du salaire mais apparemment cela ne concerne pas le secteur public. Personnellement je ne suis pas fonctionnaire, je suis agent contractuel en CDI. Du coup je ne sais pas si ce dispositif peut
                s’appliquer à ma situation.

                Sinon, que dois-je faire pour l’obliger à me licencier ?

                Avec mes remerciements.

                Cordialement

                Répondre à ce message

                • Le 30 novembre à 18:52

                  Bonsoir,

                  Les règles applicables aux salariés de droit privé ne sont pas applicables au titre des agents publics, titulaires ou contractuels.

                  Je le redis, je n’ai pas connaissance d’une disposition qui vous ouvrirait droit à un plein traitement.

                  Forcer votre employeur à vous licencier impliquerait probablement une saisine du tribunal. Attention cependant, votre employeur pourra, à l’issue ou en cours de procédure, vous licencier de manière rétroactive et vous réclamer le demi-traitement versé (dans une limite de deux ans appréciée à compter de la date de la décision prononçant votre licenciement).

                  Avez-vous évoqué la question de votre licenciement avec votre employeur ? Si celui-ci refuse de le prononcer, avance-t-il une raison ?

                  Je ne parviens pas à saisir dans quelle mesure un employeur public préfère verser à tort un demi-traitement pendant plusieurs années plutôt que de prononcer un licenciement sauf à ce que l’indemnité due soit particulièrement conséquente.

                  Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                  Répondre à ce message

                  • Le 2 décembre à 15:19

                    Bonjour maître,

                    Je vous remercie pour votre réponse.

                    Oui je vous confirme qu’en cas de licenciement pour inaptitude physique je devrais bénéficier d’une indemnité de licenciement, en tout cas c’est ce qui m’a été dit par mon syndicat.
                    Et comme j’ai 31 ans d’ancienneté et je suis à 5 ans de la retraite, mon employeur refuse de me licencier il attend que je parte à la retraite pour éviter de me verser des indemnités de licenciement, en tout cas c’est comme ça que je vois les choses.

                    Vous me dites qu’en cas de licenciement rétroactif, je devrai rembourser le demi traitement, je croyais que l’employeur public ne pouvait pas réclamer le remboursement du demi traitement lorsque ce demi traitement est versé dans l’attente d’une décision administrative. Le demi traitement est considéré comme étant définitivement acquis à l’agent y compris en cas de décision rétroactive. Je ne sais pas là non plus ce qu’il en est réellement mais cela m’inquiète car cela fait plusieurs années que mon employeur me verse ce demi traitement.

                    Merci d’avance de m’éclairer sur ce point si vous avez un avis

                    Cordialement

                    Répondre à ce message

                    • Le 4 décembre à 09:27

                      Bonjour,

                      Au regard de ce que vous évoquez, c’est effectivement certainement l’indemnité de licenciement qui est bloquante.

                      Il faudrait donc engager une procédure afin de forcer votre employeur à vous licencier si tel est votre souhait.

                      Le principe du droit acquis au maintien du demi-traitement est constant en matière de mise à la retraite pour invalidité. Or votre ne situation ne correspond pas à cela mais à un licenciement. Il serait donc possible que, si votre employeur vous licencie à la date à laquelle il aurait dû prononcer ce licenciement, soit à l’issue de votre CLM, celui-ci cherche à récupérer le demi-traitement versé depuis. Je ne suis pas certain que cette posture serait juridiquement fondée mais il me semble probable que votre employeur l’envisage le cas échéant.

                      Cependant, il existe une prescription de deux ans en matière de récupération des traitements indument versés. Ainsi, la somme qui pourrait être, éventuellement, récupérée à bon droit par votre employeur ne concernerait "que" les deux dernières années de demi-traitement versé.

                      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                      Répondre à ce message

                      • Le 7 décembre à 10:22

                        Bonjour maître

                        Merci à vous pour toutes ces informations.
                        Je vais suivre vos recommandations et saisir le tribunal pour forcer mon employeur à me licencier.

                        Cordialement

                        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 décembre à 11:54

    Bonjour a tous et merci par avance pour vos précieux retours.
    je suis en accident de service pour dépression sévère depuis plus de trois ans.
    mon administration m’a adressé à trois reprises auprès d’un expert psychiatre qui a confirmé l’imputabilité au service de mon état de santé.
    Lors de la dernière expertise il a déclaré la consolidation de mon état à la date de l’expertise le 26/09/2024. Suite à cela mon dossier est passé en Conseil médical restreint fin novembre. Je reçois ce matin l’avis du Conseil Médical qui déclare ma mise en retraite pour invalidité definitive à toutes fonctions sans possibilité de reclassement.
    Mes questions sont les suivantes :
    N’étant fonctionnaire que depuis 2016 qu’en est il du régime général ?
    Que dois-je faire ?
    Je ne suis pas d’accord avec cette mise à la retraite car je n’ai pas l’âge légal (j’ai 60ans) et je n’ai pas le nombre de trimestres requis. J’avais lu qu’il était possible de rester en CITIS jusqu’à la retraite, est-ce que ça peut s’appliquer à ma situation ?
    Que va t-il advenir de moi désormais ?
    Je suis complètement perdue et je ne sais pas du tout ce qui m’attend.
    je vous remercie par avance z os conseils et votre bienveillance.
    Bon courage à vous tous

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    • Le 4 décembre à 01:00

      Bonjour.

      1 - Il est parfaitement normal d’être perdue et un peu choquée, lorsque l’on se voit montrer la porte de la fonction publique. Prenez quelques jours pour digérer la nouvelle. Nous sommes tous passés par là.

      2 - Cette liquidation anticipée de vos droits à la retraite ne concerne que votre carrière dans la fonction publique. Concernant le régime général, il vous faudra attendre l’âge légal de départ.

      3 - Votre courte carrière dans la fonction publique ne vous ouvrira sans doute pas droit à une pension vous permettant de vivre. Si le taux d’IPP qui a été évalué par le médecin expert, puis vérifié par le comité médical, dépasse 10%, une rente viagère d’invalidité viendra s’ajouter au montant de votre pension. Une fois à la retraite, vous pourrez travailler dans le privé (tout en percevant votre pension) sans plafond, ni limite. Notez que si vous avez un contrat de prévoyance, vous pouvez demander un complément de pension. Mais celui-ci ne sera pas maintenu si vous reprenez une activité professionnelle.

      4 - L’agent victime d’un accident de service est maintenu en CITIS jusqu’à sa reprise effective ou jusqu’à sa mise à la retraite. Votre cas respecte donc la règle. Vous serez maintenus en CITIS jusqu’ à votre radiation des cadres et votre placement en retraite pour invalidité.

      Claude ou Maitre Galy pourront vous éclairer sur les possibilités de contestation qui s’offrent encore à vous.

      Je vous conseille de mon côté de "profiter" de la longue période de constitution du dossier de liquidation par votre employeur puis son traitement par la CNRACL (plus ou moins 9 mois) , pour vous préparer à cette situation nouvelle. C’est à dire : commencer par calculer le montant de votre pension d’invalidité, le montant du minimum garanti (le montant le plus avantageux vous sera attribué), le cas échéant du montant de votre rente viagère d’invalidité. Puis de voir si votre situation personnelle/ le cas échéant Familiale vous permet d’attendre l’age légal avec ces revenus (qui risquent d’être faibles). Est ce qu’il est envisageable pour vous de reprendre une activité professionnelle pour compléter ces revenus ? Si oui laquelle ?

      Répondre à ce message

    • Le 4 décembre à 09:20

      Bonjour,

      Le CITIS ne prend effectivement fin qu’avec la reprise du service ou la mise à la retraite et ce peu important le motif de cette mise à la retraite (atteinte de l’âge légal ou invalidité).

      Ainsi, la mise à la retraite qui sera prononcée à votre égard justifiera a priori votre sortie de CITIS. Il en irait autrement si vous souhaitiez contester l’inaptitude prononcée à votre égard. Pour cela, il faudrait disposer d’éléments médicaux concordants et étayés permettant d’écarter le caractère définitif et absolu de votre inaptitude.

      Si tel n’est pas le cas, la suite des événements est relativement claire : votre employeur va saisir le service des retraites dont vous dépendez pour avis. Une fois cet avis rendu, votre employeur prononcera alors votre mise à la retraite et donc votre sortie du CITIS. Attention, cette mise à la retraite ne peut pas être prononcée avec un effet rétroactif. Vous percevrez ensuite votre pension.

      A priori, votre invalidité étant due à votre accident de service, votre mise à la retraite doit être considérée comme imputable au service et vous devriez bénéficier d’une rente d’invalidité en plus de votre pension.

      Par ailleurs, vous pouvez chercher à engager la responsabilité de votre employeur au titre des conséquences dommageables de votre accident de service. Cela implique très souvent la saisine du tribunal administratif mais peut aboutir, en fonction du taux d’IPP reconnu suite à votre accident de service, à une indemnisation conséquente et indépendante de la rente et de la pension.

      Votre mise à la retraite devrait à terme prononcée sur le fondement de votre invalidité et vous pourrez donc retravailler sans limite de plafond.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile, notamment au titre de la procédure en responsabilité.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 5 décembre à 09:34

        Bonjour,
        Sauf erreur de ma part si cette personne en Citis n’est pas demandeuse de la retraite pour invalidité c’est la formation plénière qui doit se prononcer !

        Répondre à ce message

        • Le 5 décembre à 10:51

          C’est exact.

          Répondre à ce message

        • Le 5 décembre à 21:47

          Bonsoir,

          Effectivement, je n’avais pas relevé que c’était le Conseil médical restreint qui s’est vraisemblablement prononcé en l’espèce.

          Si tel est bien le cas, cela constituera un motif d’illégalité de la décision de mise à la retraite qui pourrait être prononcée. Mais l’illégalité ne sera alors due qu’à un vice de procédure et cela forcera uniquement l’employeur concerné à relancer la mise à la retraite pour invalidité et non à maintenir l’agent concerné en CITIS jusqu’à l’âge légal.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 octobre à 20:22

    Bonsoir,
    Les indemnités versées en attendant d’être mis en retraite pour invalidité posent encore des problèmes aux agents, j’en suis un nouvel exemple. Malgré le fait que j’ai transmis tous les textes juridiques (décrets, jurisprudence récente, nouveau décret de 2024), la DPE me réclame ce qu’elle nomme des "indus" et qui n’en sont pas pour que je rembourse le mi-traitement versé.
    Ils me harcèlent et m’envoient des courriers sans cesse et je n’ai plus la force ni le courage de faire valoir mes droits. J’ai tout écrit, tout rappelé, tout indiqué, mais rien n’y fait. Le ministère et son service juridique ne répondent pas à la DPE, donc ils appliquent "une note interne" qui leur a été donné.
    Le médiateur ne fait rien, les services juridiques ne répondent pas.
    Je suis à bout...

    Répondre à ce message

    • Le 9 octobre à 00:13

      Comme l’employeur ne peut pas se servir sur votre retraite, il doit demander l’autorisation au tribunal administratif. Vous pensez que nous connaissons tous la DPE ?

      Répondre à ce message

      • Le 9 octobre à 11:14

        Bonjour,
        Oui, pardon, vous avez raison. La DPE est la division des personnels enseignants. Vous dites donc que ce sera à eux de me faire un "procès" pour récupérer le montant que j’ai perçu avant que mon dossier soit traité et que légalement, je n’ai pas à rembourser ?

        Répondre à ce message

        • Le 9 octobre à 11:40

          La réponse du ministre publiée dans ce site est la jurisprudence utilisable. En principe, elle s’impose à tout fonctionnaire, d’autant qu’il justifie sa réponse par les insuffisances de l’employeur.

          Répondre à ce message

          • Le 9 octobre à 19:32

            Merci pour cette information complémentaire. Pourtant, les services de gestion m’ont dit que le ministère de l’Education Nationale, en juin 2024, leur demandait de continuer à engager des mises en recouvrement, ce qui est mon cas.
            Que dois-je faire alors que la loi est claire, que je n’ai pas les moyens de rembourser ces sommes, qu’ils continuent à ne pas répondre sur la base juridique ? Que me conseillez vous ?

            Répondre à ce message

            • Le 9 octobre à 22:13

              Je vous renseigne, je ne peux pas vous conseiller. Écrivez au nouveau ministre pour lui demander d’appliquer la réponse faite par le ministre copié dans mon message du 3 octobre dernier.

              Répondre à ce message

            • Le 11 octobre à 08:18

              Bonjour,

              La logique avancée quant au fait que le demi-traitement versé dans l’attente d’une décision de mise à la retraite pour invalidité reste acquis à l’agent n’a pas été remise en cause par la jurisprudence qui est toujours, à ma connaissance, uniforme à ce sujet.

              Il reste cependant parfaitement possible qu’en interne l’administration continue à aller à l’encontre de cette position. L’idée est simple : l’administration peut parfaitement engager une posture illégale dès lors qu’elle estime que celle-ci ne sera pas suffisamment contestée par les agents concernés. Les fruits de cette posture (la récupération illégale des demis-traitements concernés auprès des agents ne la contestant pas) seront vraisemblablement plus élevés que les effets négatifs (les condamnations éventuelles prononcées suite aux contestations des agents s’opposant, à mon sens à bon droit, à une telle récupération illégale).

              Il est par ailleurs parfaitement envisageable, malheureusement, que l’administration n’ait toujours pas connaissance de cette règle tenant au maintien du demi-traitement versé dans l’attente d’une décision de mise à la retraite pour invalidité

              En tout état de cause, vous concernant, je ne peux que vous conseiller à engager une contestation de cette récupération.

              N’hésitez pas à revenir vers moi,

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

              • Le 28 octobre à 19:20

                Bonjour,
                Comme vous je dois les rembourser...
                Ils se base sur ces références :

                Objet : Demande de reversement

                Référence :

                 Loi de finances rectificative pour 2011 numero 2011-1978 du 28 décembre 2011 modifiant l article 37-1 de la loi 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leur relation avec l administration.

                 Décret numéro 90-675 du 18 juillet 1990 portant statuts particuliers des inspecteurs d académie - inspecteurs pédagogiques régionaux et des inspecteurs de l éducation nationale.

                Mais quels rapport avec le schmilblik !!...
                J ai beau essayer de chercher je ne comprends pas en quoi ses références m obligé à les rembourser...

                Répondre à ce message

                • Le 29 octobre à 22:06

                  Bonsoir,

                  L’article 37-1 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations prévoit le délai applicable en matière de récupération des traitements indûment versés par les employeurs publics. Ce délai est de deux ans mais encore faut-il que l’employeur public soit fondé à récupérer les traitements concernés, ce qui ne paraît pas être le cas vous concernant.

                  Le décret n°90-675 du 18 juillet 1990 portant statuts particuliers des inspecteurs d’académie - inspecteurs pédagogiques régionaux et des inspecteurs de l’éducation nationale ne prévoit à ma connaissance aucune disposition spécifique en la matière.

                  Il s’agit très probablement d’une référence globale à l’égard de vos fonctions.

                  Je vous rejoins sur le fond, et ce sans surprise : les textes avancés n’ont aucun rapport avec la situation qui vous concerne et il me paraît que votre employeur tente simplement de vous convaincre du prétendu bien-fondé de sa position.

                  A mon sens, il vous appartient de contester ce raisonnement.

                  N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

                  Maître Charles Galy - Avocat en fonction publique

                  Répondre à ce message

                  • Le 31 octobre à 17:09

                    Merci pour votre réponse.
                    Effectivement je suis administratif dans l’Éducation Nationale (Adjoint gestionnaire) et donc mon statut n’a rien à voir avec ceux cités dans ces références !
                    Je reformule une question n’ayant pas trouvé de réponse : en attente de l’avis de perception des finances que je n’ai toujours pas reçu, sera-t-il stipulé sur celui-ci que si je ne paie pas dans un délai notifié par leur soin je serai contraint de payer des pénalités de retard. Et, une contestation devant un TA suspend-elle ce paiement (en attente de la décision) ?

                    Répondre à ce message

            • Le 26 octobre à 15:44

              Bonjour Milady
              Je suis dans la même situation que vous sauf que je viens de m’apercevoir que les finances publiques avaient fait un prélèvement (partiel, de 700 et quelques euros) directement sur mon compte. J’avais reçu une lettre recommandée m’informant du remboursement à faire, et j’y avais répondu par mail en donnant également les références nécessaires. Je n’ai pas reçu de réponse à ce mail ni d’échéancier annonçant des prélèvements.
              Ma banque m’avait envoyé un message me disant que j’avais un message à consulter dans mon espace personnel, et comme j’ai tardé à consulter ce message, il est trop tard pour s’opposer au prélèvement.
              Effectivement, il semble bien difficile dans cette situation d’avoir gain de cause sans aller au tribunal administratif.
              Courage ! (je dis ça autant pour vous que pour moi !)

              Répondre à ce message

              • Le 29 octobre à 14:03

                Nathalie,

                Comptez vous aller devant un tribunal administratif et si oui accompagné d ’un avocat ?

                Répondre à ce message

                • Le 31 octobre à 09:11

                  Rebonjour,

                  Je prêche évidemment pour ma paroisse mais il n’est plus à prouver qu’être assisté par un conseil aguerri à la procédure administrative et aux règles de la fonction publique est un atout de poids dans ce genre de procédure.

                  Au delà de la question de la compétence juridique, cela décharge grandement les fonctionnaires du "poids" de la procédure et de la pression que celle-ci peut impliquer.

                  Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                  Répondre à ce message

                • Le 1er novembre à 19:53

                  Je m’y prépare psychologiquement comme je peux !
                  J’ai déjà tenté de faire appel au tribunal administratif sans avocat il y a quelques années pour un autre problème (allègement de service accordé de façon dégressive malgré une reconnaissance de handicap) et ma requête a été rejetée avec le motif que je n’avais pas fourni les documents nécessaires.
                  Je pense donc qu’il est effectivement plus sûr de faire appel à un avocat pour éviter ce genre d’écueil. Toutefois les démarches à faire et les frais à engager sans être assuré du résultat ont un effet décourageant...

                  S’il y a des personnes sur ce forum qui ont déjà fait cette démarche auprès du tribunal administratif, pourriez-vous en témoigner ?

                  Répondre à ce message

                  • Le 2 novembre à 14:50

                    Bonjour,

                    En la matière, les chances de succès sont très sérieuses et les frais avancés au titre des honoraires d’avocat sont majoritairement à hauteur du forfait de remboursement des frais d’avocat que vous pouvez obtenir à la demande du tribunal si vous obtenez gain de cause. Il est également possible que vous disposiez d’une assurance de protection juridique prenant en charge vos frais d’avocat.

                    Les procédures sont longues, environ deux années au plus, mais permettent de suspendre le recouvrement forcé des sommes litigieuses, et surtout le délai précité est un "simple" délai d’attente. L’avocat, s’occupe avec votre accord de rédiger la requête et vous informe de toutes les étapes de la procédure ce qui vous décharge grandement du poids mental rattaché à celle-ci.

                    Je ne peux faire la promotion directe de mon activité sur ce forum mais je connais parfaitement cette procédure et vous invite à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

                    Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                    Répondre à ce message

                  • Le 5 décembre à 00:26

                    bonjour ,
                    comme vous dites sans assurance du resultat meme avec un avocat , et ce n’est pas gratuit si vous avez des economies vous devez payer , personne ne fais appel au TA !
                    , je regarde regulierement ce forum depuis 6ans et je n’ai pas vu de temoignages de personnes ayant obtenu gain de cause sans payer !
                    une personne avait temoigner avoir depenser 9000€ pour rien !

                    Répondre à ce message

                    • Le 5 décembre à 21:41

                      Bonsoir,

                      Il ne faut pas confondre le fonctionnement de l’aide juridictionnelle et celui des assurances de protection juridique dont très souvent les bénéficiaires ignorent l’existence.

                      Pour le reste, je ne peux que vous contredire : de nombreux agents ont recours à la juridiction administrative et les assister à ce titre constitue l’immense majorité de mon activité professionnelle à l’instar de nombreux confrères. Consultez les décisions rendues par les TA si vous voulez vous en convaincre.

                      Les honoraires sont libres et sont fixés par un accord entre l’avocat et son client mais je peux vous assurer que le coût que vous avancez est immensément au dessus des honoraires classiques en la matière.

                      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                      Répondre à ce message

              • Le 24 novembre à 09:04

                Bonjour,
                Je voudrais faire une "mise à jour" . Il y a une erreur dans ce que j’avais dit : l’argent qui a été prélevé sur mon compte correspond à un impôt et non au remboursement du demi-traitement — désolée, les oublis font partie de mes difficultés ! J’ai pu éclaircir cela grâce à la perspicacité de Maître Galy que j’avais contacté et que je remercie encore ici.
                A ce jour, je n’ai donc pas de nouvelles du rectorat (j’avais contesté par mail leur courrier me demandant le remboursement fin septembre). Je sais par expérience que les démarches ne sont pas rapides, je doute fort qu’ils s’en tiennent là donc je m’attends à une relance mais pour l’instant je n’ai rien reçu.
                Voilà ! Bon courage à tous

                Répondre à ce message

          • Le 28 octobre à 18:29

            Ou puis je télécharger cette réponse car moi aussi je suis dans ce cas et j essaie de trouver tout ce que je peut pour montrer mon bon droit... Merci

            Répondre à ce message

            • Le 28 octobre à 22:36

              Nos réponses n’ont pas de valeur aux yeux de votre employeur. Utilisez la réponse officielle du ministère à une question écrite d’un sénateur. Elle s’applique aux trois fonctions publiques. Elle est régulièrement publiée dans ce forum mais il faut lire les autres réponses.

              Réponse du Ministère auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des collectivités territoriales et de la ruralité publiée le 14/09/2023.

              Conformément à l’article 17 du décret n° 87-602 du 30 juillet 1987 pris pour l’application de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des fonctionnaires territoriaux, la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite de l’agent territorial, à l’expiration des douze mois consécutifs de congé de maladie ordinaire, doit être précédée de l’avis du conseil médical. La même procédure est prévue à l’article 37 du décret précité à l’égard de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité d’office ou d’admission à la retraite à l’expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée. Pendant toute la durée de la procédure requérant l’avis du conseil médical, le paiement du demi-traitement est maintenu à l’agent jusqu’à la date de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.
              Issu du décret n°2011-1245 du 5 octobre 2011 relatif à l’extension du bénéfice du maintien du demi-traitement à l’expiration des droits statutaires à congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée des agents de la fonction publique de l’État, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, le maintien exceptionnel du demi-traitement poursuit l’objectif de lutter contre la précarité financière des agents publics en raison des saisines parfois tardives des instances médicales et de leurs délais d’examen des dossiers. En complément, mettant un terme à une jurisprudence anciennement établie, le Conseil d’État a reconnu que : « la circonstance que la décision prononçant la reprise d’activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie n’a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement » (Conseil d’État, 9 novembre 2018, n° 412684). Aussi, le demi-traitement ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent, y compris si la position statutaire dans laquelle il est placé à l’issue de la procédure n’ouvre pas droit au versement d’un demi-traitement.
              Eu égard à la finalité poursuivie par le maintien du demi-traitement garanti à l’agent territorial, le Gouvernement n’envisage pas une modification des dispositions statutaires. En outre, la réforme des instances médicales intervenue aux termes du décret n°2022-350 du 11 mars 2022 relatif aux conseils médicaux dans la fonction publique territoriale, vise, en rationalisant les cas de saisine des conseils médicaux, à réduire les délais de traitement des dossiers par ces instances. Cette évolution contribue ainsi à ne plus faire peser les conséquences financières des délais de traitement des instances médicales sur les finances des collectivités territoriales.
              Publiée dans le JO Sénat du 14/09/2023 - page 5401

              Répondre à ce message

    • Le 10 octobre à 21:39

      Bonjour Milady,

      Prenez un avocat spécialisé.

      Répondre à ce message

      • Le 28 octobre à 18:25

        Je suis dans le même cas....combien coûte un avocat spécialisé ? et ait on sur de notre bon droit, cad de l emporter devant un tribunal ...

        Répondre à ce message

        • Le 28 octobre à 19:18

          Bonsoir,

          Les honoraires d’avocats sont variables mais pour un tel recours vous pouvez vraisemblablement vous attendre à une somme comprise entre 1 000 et 2 500 euros. Cependant, le remboursement des sommes que vous pouvez engager à ce titre est systématiquement demandé au tribunal lors de l’introduction d’une requête. Il est très souvent obtenu à hauteur d’environ 1 500 euros lorsque la requête est accueillie.

          En ce qui concerne vos chances de succès, il m’est impossible de vous affirmer sans aucun doute que vous obtiendrez gain de cause dès lors qu’il existe un aléa inhérent à toute procédure devant le tribunal. Cependant, la jurisprudence quant à la question du maintien du demi-traitement versé dans l’attente d’une mise à la retraite pour invalidité est plus que constante et vos chances sont a priori très sérieuses.

          La réponse ministérielle évoquée par Claude est présente dans ce forum, ainsi que des décisions de jurisprudence que j’ai pu citer. Remontez les dernières pages, vous les trouverez sans difficultés.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 décembre à 17:22

    Bonjour

    J attends ma retraite au titre de l.invalidite depuis le mois de mars 2024. Il manque toujours un document....j en peux plus. Je suis à mi salaire, ils ne se rendent pas compte des difficultés que cela peut engendrées.
    Maintenant je n’arrive plus à accéder au suivi de mon dossier car il est noté " un incident technique ne nous permet pas ......" je ne peux plus rien savoir sur la mise à jour de mon dossier. Êtes vous aussi dans ce cas ?
    Je vous remercie pour vos retours.

    Répondre à ce message

    • Le 4 décembre à 00:21

      Bonsoir Maddie. Je suis désolé d’apprendre que vous êtes encore dans l’attente. Concernant le message d’incident technique, je ne l’ai pas ce soir. Mais je l’ai eu assez régulièrement par le passé.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 novembre à 11:26

    Bonjour Claude,
    Je suis en citis depuis septembre 2021 reconnu maladie professionnelle avrc un taux de 25 %, dû au service pour dépression sévère. Je viens de passer une 2ème fois devant un psychiatre mandaté par la direction qui a prolongé l’arrêt jusqu’au 10 mars 2025. Du coup, mon médecin traitant a fait la prolongation d’arrêt maladie professionnelle jusqu’à cette date comme demandé par la direction. Mon médecin et la psychiatre qui me suivent tous les mois ont décidé d’un commun accord que mon médecin traitant ferait un certificat de consolidation avec séquelles car pour eux après la fin de l’arrêt en mars 2025 rien ne changera, ils ne voudront jamais que je retravaille car trop de risques pour ma santé. Ma question est : à quelle date exacte mon médecin doit il faire le certificat début mars ou fin février avant la fin de l’arrêt du psychiatre expert mandaté par la direction ? Merci pour votre réponse.
    Bonne journée

    Bruno

    Répondre à ce message

    • Le 28 novembre à 23:30

      Le Citi se termine, soit par une mise à la retraite pour inaptitude définitive, soit par une reprise d’activité. Vous êtes reconnu en maladie professionnelle, à ma connaissance, il n’est pas nécessaire de produire sans cesse des arrêts de travail.

      Répondre à ce message

      • Le 29 novembre à 09:58

        Bonjour,
        je suis en Citis depuis 5 ans, FPE, je dois voir le médecin et envoyer une prolongation dans les délais ( 48h ).
        Le volet 3 à l’administration du collège dans lequel je suis et qui en a besoin pour demander un remplaçant.
        les volets 1 et 2 au rectorat impérativement.
        Ces trois volets doivent être envoyés par courrier mais j’ai pris l’habitude dès le départ d’envoyer un exemplaire en courriel en plus, le courrier peut s’égarer sait on jamais !!! et de cette façon j’ai une trace du respect des délais.
        Les prolongations Citis sont en relation avec les prolongations de mon médecin.
        Je suis expertisée une fois par an pour justifier le maintien en Citis.
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 1er décembre à 22:00

          Bonjour Elodie,

          Je confirme, lorsque j’étais en arrêt citis, mon employeur demandait les arrêts de travail, malgré l’avis de l’expert. Chaque arrêté citis dépend de l’arrêt de travail. Je trouve ça un peu lourd.

          Répondre à ce message

          • Le 1er décembre à 22:13

            Lisez le Code de la fonction publique : articles L822-18 à L822-25.
            « L822-23. La durée du congé pour invalidité temporaire imputable au service est assimilée à une période de service effectif.
            L’autorité administrative peut, à tout moment, vérifier si l’état de santé du fonctionnaire nécessite son maintien en congé. »
            Le site Service public écrit : « Pendant votre congé pour invalidité temporaire imputable au service, vous devez vous soumettre aux examens médicaux demandés par votre administration :
             Votre administration peut faire procéder à tout moment à votre examen par un médecin agréé
             Si votre Citis dure plus de 6 mois, votre administration fait procéder obligatoirement à un examen au moins 1 fois par an. »

            Répondre à ce message

          • Le 1er décembre à 22:30

            Je complète : l’arrêté d’entrée en congé d’invalidité temporaire fixe en principe une durée renouvelable si l’état de santé le nécessite.

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 novembre à 16:41

    Bonjour,

    Je reviens encore vers vous, je suis perdue mon dossier retraite au titre invalidite est encore bloqué.
    Mon employeur n envoie jamais le bon document.
    Nous sommes le 28 et la cnracl et mon employeur avaient proposés la date du 1er décembre pour etre radiée.
    Mon dossier est encore en cours, comment cela va se passer ?
    Je n ai rien signé est ce normal ? Je n ai pas encore reçu le décompte définitif..

    Pouvez vous m éclairer, je suis à bout...je suis perdue et l échéance arrive, j ai tellement hâte de tourner la page pour essayer d aller mieux.

    Merci d avance

    Répondre à ce message

    • Le 28 novembre à 23:24

      Tant que votre dossier n’est pas complet, votre retraite ne sera pas prononcée par la caisse et l’employeur devra attendre avant de vous radier des cadres. Ne vous inquiétez pas inutilement.

      Répondre à ce message

      • Le 28 novembre à 23:29

        Bonsoir Claude

        Merci pour votre message.si c est repousse il.faudra encore attendre 1 mois ou peux t on etre mis à la retraite en cours de mois.
        Merci.pour votre retour

        Cordialement
        .

        Répondre à ce message

    • Le 29 novembre à 09:38

      Bonjour Maddie,
      Comment avez vu su que la cnracl proposait la date de 1er décembre pr votre radiation ?
      Parce que moi mon dossier et en cours de traitement ou en étude depuis le 13 septembre et j’ai tjs rien.
      J’ai appelé la cnracl qui n’est pas capable de me donner une date pr ma radiation...
      Merci et bonne journée

      Répondre à ce message

      • Le 1er décembre à 16:07

        Bonjour

        C est mon employeur qui me l.a dit.
        La cnracl a proposé cette date, mon employeur a accepté cette date.
        Malheureusement mon employeur n envoie jamais le bon document alors je pense que cela va être reporté.
        Elle aurait tout envoyé vendredi dernier ! J attends je ne sais plus, je dois dire que cela me fatigue beaucoup . Mon dossier a été envoyé en mars.
        J espère que cela va se régler très vite .

        Cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 novembre à 18:39

    Reconnue pour une retraite en invalidité pour une Fibromyalgie dans la fonction publique
    ai je le droit à une aide complémentaire de mon versement de la cnracl

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 novembre à 10:50

    Bonjour,

    fonctionnaire titulaire de la fonction publique territoriale et en retraite pour invalidité, ma mutuelle ne me verse plus la garantie qui me permettait de ne pas perdre en salaire car j’ai plus de 62 ans. Leur argument étant : la nouvelle réforme prévoit un départ anticipé à la retraite à 62 ans pour les invalides. Dans mon contrat, il est indiqué que la garantie courre jusqu’à l’âge légal de départ en retraite. Suis-je dans le droit de réclamer une indemnisation jusque 64 ans ?

    Je vous remercie pour votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 28 novembre à 23:18

      Votre prévoyance fait état de la réglementation pour le régime général. Mais comme vous relevez du régime des fonctionnaires, vous ne bénéficiez pas de cette retraite anticipée. Informez les de quel régime de retraite vous dépendez.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 novembre à 15:26

    Claude,
    je suis a la retraite a partir du 01 décembre 2024. officielement.Actuellement j’ai dans ma prévoyance la rente en cas d’invalidité et la perte retraite a l’age légal .64 ans.
    la Prévoyance Collecteam doit me verser 95 % de mon salaire sur le net soit 2220 euros. et le déduire de ma retraite invalidité qui, est 1635 euros pour 37 ans de service avec
    majoration 10 % pour les 3 enfants.
    Dons en faisant 95% / 2220 EUROS NET =2109 -1635 retraite a déduire =474 euros a verser tous les mois jusqu’a mes 64 ans age legal selon le contrat.
    a condition : de ne pas retravailler et impossibilité d’exercer une activité professionnelle ???? Public ou privé et ne pas s’inscrire france travail SOUS PEINE D EPERDRE LA RENTE INVALIDIDTE.
    Pouvez vous me confirmer si c’est cela selon vous ?
    mERCI

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 novembre à 18:29

    Bonjour,

    7ans en arrêt CLD suite à un accident de service, je suis en retraite pour invalidité. Mon employeur public refuse de m’indemniser la totalité de mon CET (15 jours) m’informant que le décret 2002-634. N’ouvre pas droit à l’indemnisation totale que seul le décès permet aux ayants droits de se faire indemniser de la totalité.
    Est-ce que je dois abandonner ces jours que je n’ai pas pu poser en activité ?

    Merci pour votre aide
    Cordialement
    Lilas

    Répondre à ce message

    • Le 26 novembre à 21:58

      Bonjour,

      Le décret n°2002-634 du 29 avril 2002 portant création du compte épargne-temps dans la fonction publique de l’Etat et dans la magistrature prévoit en son article 10 que les droits acquis au titre du CET sont conservés par l’agent qui est mis à la retraite pour invalidité.

      Cela inclut en principe le droit à indemnisation du CET prévu par le même décret.

      A mon sens, vous avez donc matière à contester la position de votre ancien employeur.

      Par ailleurs, il est probable que vous ayez également droit à une indemnité compensatrice de congés payés non pris pour raisons de santé.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

    • Le 27 novembre à 09:44

      Peut on savoir combien de jours l’administration propose de vous indemniser ?

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 novembre à 16:47

    Bonjour,voilà actuellement en citis maladie professionnelle FPT je pense que je v reprendre le travail avec un taux de 12%.Voici ma question ayant déjà un taux de 7% accident de service,ces deux taux vont il être additionner pour une demande d ATI lors de ma reprise sachant qu il sont imputable au service l un comme l autre merci d’avance pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 25 novembre à 16:08

      Bonjour,

      Les taux devraient effectivement être additionnés, sauf à ce que la pathologie issue de votre premier AT ait favorisé l’apparition de celle issue de votre maladie professionnelle.

      Dans ce cas, les taux seront appréciés selon la règle de la validité restante.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 novembre à 23:50

    Bonjour,
    J’espère que quelq’un pourra me renseigner. J’ai deux interrogations.
    J’ai 56 ans et suis en CLM pour la 3 eme annee. Il prendra fin en juillet. Le medecin agree qui me reçoit régulièrement pour le renouvellement de mon CLM me conseille la retraite anticipée pour inaptitude. Avant de suivre son conseil, j’ai besoin d’évaluer le montant de ma future retraite. Je suis dans la fonction publique depuis 2000 et je reunis 102 trimestres. Et dans le privé auparavant, j’ai cumule 33 trimestres. Est ce que pour le calcul de ma retraite anticipée, seuls les 102 trimestres seront pris en compte ou puis je prendre en compte les 135 (privé+ public) sur les 172 necessaires ?
    Ma 2 eme question concerne le mode de calcul de la retraite anticipée.
    Sauf erreur, j’ai compris que l’on prend en compte le salaire brut des 6 derniers mois. Dans mon cas, puisque je suis en maladie, quest-ce qui sera pris en compte ? Mon demi traitement ou les 6 derniers mois de plein traitement avant le CLM ?

    Merci d’avance pour votre aide. Ce forum est une vraie mine d’informations.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 novembre à 03:34

    Bonjour

    J’ai 50 ans et je suis agent au cadre permanent à la SNCF depuis 22 ans je suis en AT reconnue depuis 3 ans.

    La caisse de prévoyance me propose la réforme avec un pourcentage d’invalidité.

    Comment calculer la valeur de ma pension de réforme ? et comment est déterminé le pourcentage d’IPP pour la rente ?
    Je précise que j’ai un suivi psychologique important
    Merci pour votre réponse

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    • Le 25 novembre à 10:07

      Vous relevez d’une régime spécial ayant ses propres règles mais copiées sur celui des fonctionnaires.
      L’IPP est proposée par des médecins agréés et le conseil de réforme dans lequel siège des représentants du personnel. Votre retraite ou pension de réforme résulte de la durée validée dans le régime spécial. Vous trouverez dans le site CPRF le décret qui régit le régime des cheminots de la SNCF.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 octobre à 01:32

    Bonjour ,
    Actuellement infirmière titulaire de la FPH, je suis en CLM depuis bientôt 3 ans.
    La médecine du travail m’as déclaré inapte à mon poste et le chu ne semble pas vouloir faire un effort pour un poste aménagé voir un reclassement. Cet été on m’a proposé de faire une demande de retraite anticipée pour incapacité ce que j’ai accepté par dépit mais aussi par dégoût de l’institution qui semble vouloir se debarsser de moi. Je viens de recevoir un courrier disant que le comité médical m’as mit 15% d’invalidité et inapte à mon poste et à tte fonction. J’attends donc une confirmation et réponse définitive. Après cela je serais contrainte de trouver un emploi dans le privé car la pension (600€ environ) ne sera pas suffisante pour vivre. Je m’interroge sur le cumul mais également sur le droit à l’allocation chômage. J’ai cru comprendre que je n’y aurais pas droit car la demande vient de moi même si le chu m’as fait comprendre que si je n’acceptait pas il le
    ferais à ma place. De plus puis-je immédiatement après prétendre à une formation pour changer de
    metier ? Je me sens perdu et démunie. Merci

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    • Le 26 octobre à 18:15

      La jurisprudence du Conseil d’État permet à l’employeur dépendant de la CNRACL de ne pas verser d’allocation chômage car il parait que la privation d’emploi due à la maladie devient volontaire si la personne malade demande cette retraite pour invalidité.
      Vous aurez le droit de retravailler sans plafond ni limites et d’améliorer vos autre retraites. Vous pouvez travailler dans le privé et le public (contractuelle). Par contre si une autre établissement de santé public vous embauche comme fonctionnaire titulaire, votre retraite sera supprimée et sera recalculée en prenant en compte les nouvelles périodes travaillées.

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      • Le 26 octobre à 21:00

        Je vous remercie pour votre réponse. Vous précisez que l’allocation chômage serait de faite post employeur donc chu. Si après avoir repris un travail dans le privée pourrais-je prétendre à l’allocation chômage si je me retrouve sans poste adapté après un premier poste ou plusieurs ? Cette interdiction d’allocation chômage est-elle définitive et à vie ou juste en sortant de la fph. Je me permets également de redemander quel sera mon avenir en terme de formation, j’ai un compte formation. Que pourrais-je faire en étant à la retraite et pourrais je le faute de suite ou faudra-t-il d’abord cotiser dans le privée pour prétendre à une formation par pôle emploi par exemple ? Merci

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    • Le 26 octobre à 18:21

      Bonjour ivarte,
      Je suis comme vous, fonction publique hospitalière mais aide soignante, déclaré inapte et ma DRH m’a bien fait comprendre de faire ma demande de retraite invalidité et malheureusement comme c’est nous qui l’a faisons, nous n’aurons pas le droit au chômage... Tt bénef pour eux ! Et pourtant quand je leur ai posé la question, ils m’ont répondu qu’on peut s’arranger pour pouvoir en bénéficier et moi bêtement et surtout pr en finir de cette mise au placard qui dure depuis 6 ans j’ai fait la demande...
      Concernant la formation je pense prendre rdv avec France travail même si je ne suis pas encore en retraite invalidité, juste pour m’informer sur ce que je peux faire ensuite ( si ils savent me répondre...)
      Je viens de lancer la procédure avec mon avocat pour les préjudices indemnisables ( je suis en maladie pro).
      Bon courage

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    • Le 25 novembre à 08:01

      Bonjour Ivarte
      Je suis dans la même situation que vous à l exception que je refuse la mise en retraite d office qui m a été imposée par le CHU car mon état de santé s’est largement amélioré et avec l accord unanime des médecins qui m ont suivie pendant ma maladie , je suis apte à retrouver un poste.
      Toutefois l hôpital refuse de me réintégrer et se cache derrière des "procédures légales " et persiste à vouloir me mettre en retraite pour invalidité, ce que je considère comme un licenciement détourné .
      Comme vous, je me sens perdue, d autant plus que l hôpital refuse de communiquer , me laissant sans réponses ni accompagnement.
      De plus, j avais entamé des démarches afin de bénéficier d une formation mais étant radiée des effectifs de la Fonction Publique, mes droits au CPF ont été supprimés et je peine à trouver de la jurisprudence concernant les congés annuels générés pendant le CLM.
      J aimerais solliciter l aide d un avocat mais je suis dans un situation financière précaire et je suis maintenue dans l angoisse de ne pas savoir à "quelle sauce je vais être mangée ".
      Merci des réponses que vous pourrez apporter je ne sais plus vers qui me tourner.
      Merci de m éclairer

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 novembre à 08:05

    Bonjour.merci pour ce site ou l on trouve beaucoup de réponses.cependant je n arrive pas à trouver ce qui est pris en compte pour le calcul du minimum garanti pour une pension pour invalidite. Ma question est donc est ce que les trimestres en congé longue maladie (clm et cld) en citis en maternité et congé parental sont pris en compte.qyand on parle du calcul <à 15 ans de service...doit on compter ces années passé en congé maladie...etc.?car j ai 30 ans d ancienneté mais beaucoup interrompu avec congé parental et malheureusement maintenant citis et ensuite cld pour maladie grave.merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 novembre à 13:14

    Bonjour
    Avant tout Bravo pour ce site si précieux.

    J’ai une question sur les articles du code des pensions de la fonction publique lart L27&L29.
    L27 concerne la mise en retraite d office pour invalidité imputable au service.
    L29 concerne la mise en retraite pour invalidité non imputable au service.
    Je lis dans vos explications que l invalidité soit imputable ou non au service, cela ne fait aucune différence pour l agent d être mis d office en retraite pour invalidité, si déclaré inapte à toutes fonctions avec séquelles consolidées.
    Avec cette procédure je ne vois pas pourquoi il y a deux différents articles quand le résultat est le même concernant la mise en retraite d office pour invalidité.
    Pourriez vous svp éclairer ma petite lanterne sur ce point ?
    Merci

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    • Le 24 novembre à 16:36

      Soit elle est imputable au service et vous avez droit à une rente à vie, soit elle l’est pas et il n’y as de rente. Il y deux parties différentes car en droit c’est très différent.

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      • Le 24 novembre à 17:10

        Merci Claude
        Ma question concernait en fait le délai du congé maladie. Les deux articles sont similaires dans la mise en retraite d office pour invalidité.
        Dès que l inaptitude définitive et absolue est déclarée, il n est nullement mentionné dans ces deux articles que l agent doit avoir épuisé ses droits à congés.
        Si la pathologie est sur la liste d un cld par exemple, l employeur n a pas à attendre 8 ans pour mettre d office en invalidité dans le cas d un citis.
        Le cld est beaucoup plus intéressant.
        Le citis me paraît être une belle arnaque

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        • Le 24 novembre à 22:29

          Ne vous fiez pas aux apparences. Le droit aux CLD suppose une longue maladie avec rémission possible. LSi les médecins considèrent qu’il n’y aura pas rémission, que l’inaptitude est définitive, la retraite pour invalidité est possible.
          Le Citis s’est avéré une réelle amélioration par rapport à la situation précédente car il y a maintien du salaire et reclassement.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 novembre à 18:54

    Bonjour,
    J ai 56 ans.Actuellement en cld .j ai encore 1 an en plein traitement et deux ans en demi traitement. J aimerais savoir si je demande une retraite anticipée fonctionnaire pour inaptitude .ma pension n etant pas énorme, elle devrait être d environ700e..pourrais je bénéficier du minimum garanti ou me sera til verser qu à 67ans.?peut on également bénéficier du chômage même si la demande de mise à la retraite est demandée par moi même. Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 novembre à 14:54

    Je vais avoir 61 ans en février 2025 . Je suis en retraite pour invalidité cnarcl depuis avril 2024 arrivée à l’âge légal est-ce que le montant de ma retraite sera le même ? Merci à vous

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 31 octobre à 20:16

    Bonjour à tous,

    Je souhaite avoir l’avis d’un expert au sujet de ma situation qui est la suivante :

    À la fin de mon CLD, j’ai bénéficié d’une allocation d’invalidité temporaire (à ne pas confondre avec l’allocation temporaire d’invalidité) pour une période de 3 ans, du 29 septembre 2021 au 28 septembre 2024.

    Le 29 juillet 2024 j’ai saisi par courrier recommandé le rectorat ainsi que le conseil médical afin qu’ils réexaminent ma situation car l’allocation d’invalidité temporaire qui m’a été octroyée arrive à échéance le 28 septembre 2024.
    Jusqu’à ce jour je n’ai reçu aucune réponse ni de la part du rectorat ni de la part du conseil médical et je me retrouve sans ressources depuis le 28 septembre 2024.

    Actuellement je ne perçois plus mon allocation d’invalidité temporaire ni mon salaire. Le rectorat a-t-il le droit de me laisser sans traitement ?

    Quelle est la décision qui doit être prise par le rectorat à la fin de mon allocation d’invalidité temporaire qui a expiré le
    28 septembre 2024 ?
    Quelle sera ma situation à partir du 28 septembre 2024 et comment vais-je être rémunérée ?

    De mon côté, que dois-je faire face à l’inertie de l’administration qui ne prend aucune décision et me laisse sans ressources ?

    Je vous remercie d’avance pour votre conseil et votre aide.

    Cordialement,

    Jade

    Répondre à ce message

    • Le 2 novembre à 19:14

      Rebonjour,

      Aucun expert n’est en mesure de répondre à ma problématique ?

      Merci d’avance à toute mesure qui aurait une réponse à ma situation.

      Cordialement,

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      • Le 2 novembre à 22:16

        Il n’y a pas d’expert ici ! C’est un métier.
        Je renseigne bénévolement tout le mode dans ce forum, sous la fiche d’une guide écrit pour les syndiqués.

        Répondre à ce message

    • Le 4 novembre à 09:43

      Bonjour,

      A priori vous avez été placée en disponibilité pour raison de santé à l’issue de votre CLD. Cette position statutaire est en principe parfaitement compatible avec une absence de traitement.

      En ce qui concerne l’AIT, elle ressort en première lecture,et au regard des dispositions des articles D712-13 et suivants du code de la sécurité sociale, de la compétence initiale de la CPAM.

      L’administration procède par la suite au versement de l’AIT suite à l’intervention d’un avis du conseil médical.

      Dans votre situation, où la question qui se pose est le renouvellement de vos droits à l’AIT, l’administration devrait à mon sens procéder à une nouvelle saisine du conseil médical pour instruire votre demande.

      Il est donc relativement étonnant que vous ne soyez informée de rien à ce sujet par votre employeur.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 7 novembre à 15:41

        Bonjour maître,

        Merci pour votre réponse.

        Malheureusement mes demandes auprès de mon employeur et du conseil médical sont restées sans réponse.

        Le 29/07/2024 j’ai demandé à mon employeur de saisir le conseil médical pour réexaminer ma situation. Le courrier est reçu par l’employeur le 3/08/2024 et rejet implicite de l’employeur le 3/10/2024. Visiblement celui-ci refuse de saisir le conseil médical.
        Je souhaite donc saisir le tribunal administratif pour contraindre l’employeur à procéder à la saisine du conseil médical.
        Y a-t-il un délai pour saisir le tribunal administratif ? Théoriquement j’ai jusqu’au 3/12/2024 pour le faire.

        Le 2/09/ 2024 j’ai également écrit au conseil médical pour lui demander de réexaminer ma situation. Le Courrier est reçu le 4/09/ 2024, rejet implicite le
        4 /11/2024. À priori, j’ai donc jusqu’au 4 /01/2025 pour saisir le tribunal administratif.

        Finalement quelle est la date limite pour saisir le tribunal administratif ?
        Le 4 /01/2025 c’est-à-dire 2 mois après le rejet implicite de ma demande par le conseil médical ou bien le 3/12/2024 c’est-à-dire 2 mois après le rejet implicite de ma demande par l’employeur ?

        J’ignore laquelle des 2 dates fait office de référence, le 4/01/2025 ou bien le 3/12/2024 ?

        Merci d’avance pour votre réponse.

        Très cordialement,
        Jade

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        • Le 7 novembre à 20:44

          Bonsoir,

          Vous pouvez considérer que vous avez jusqu’au 3 décembre pour contester le refus implicite de votre employeur de saisir le conseil médical.

          Je priorise cette décision plutôt que le refus du conseil médical dès lors que je ne pense pas en l’état, et donc sans recherche, que le conseil médical puisse de lui-même engager une procédure.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 11 novembre à 16:15

            Bonjour maître,

            Merci pour votre réponse.

            Je voulais toutefois vous préciser que je souhaite saisir le tribunal administratif pour demander une résiliation judiciaire de mon contrat de travail car mon cas relève d’un licenciement pour inaptitude physique puisque je suis définitivement inapte à toutes fonctions mais mon employeur refuse de me licencier (je précise que je ne suis pas titulaire, je suis fonctionnaire stagiaire, ex-contractuelle)

            Ma drh que je viens de contacter m’a annoncé que l’AIT va être reconduite automatiquement pour une période de 3 ans, sois 6 ans au total, et ce sans passer par le conseil médical c’est la nouvelle procédure m’a telle expliqué. Je vais donc recevoir l’arrêté de prolongation de l’ AIT dans les prochaines jours ou les prochaines semaines.

            Je précise que j’avais déjà contesté l’attribution de cette AIT pour la période du 29 septembre 2021 au 28 septembre 2024 (l’arrêté attribuant l’ AIT m’avait été notifiée, à l’époque, avec un an de retard et ne mentionnait pas de délai de recours) j’ai donc contesté cet arrêté par courrier recommandé en date du 25 août 2024 reçu le 29 août 2024 et rejet implicite de l’employeur le 29 octobre 2024.
            Comme je l’ai indiqué dans mon précédent message, J’ai aussi demandé à l’employeur de saisir le conseil médical afin de réexaminer ma situation, par courrier recommandé reçu le 3 août 2024 et rejet implicite de l’employeur le 3 octobre 2024.

            Je voudrais donc savoir quand devrai-je saisir le tribunal administratif pour demander la résiliation judiciaire de mon contrat de travail, y a-t-il un délai pour ce genre de recours ?
            Sachant que l’AIT va être reconduire prochainement par mon administration, dois-je attendre la prolongation de l’AIT pour saisir le tribunal administratif ou bien faudra-t-il le saisir avant le 3 décembre 2024, ou le 29 décembre 2024 ?

            Je vous remercie encore une fois pour votre réponse et désolée de vous enquiquiner avec tous ces détails mais les délais de recours ont leur importance dans la présente requête (je souhaiterais également savoir si vous plaidez ce genre de dossier et quels sont vos honoraires pour ce type de procédures)

            Très cordialement
            Jade

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            • Le 12 novembre à 17:49

              Bonsoir,

              Les règles applicables diffèrent entre titulaires et stagiaires. Il aurait été opportun de mentionner ce point dès le début de vos posts.

              En ce qui concerne l’hypothèse de la "résiliation judiciaire", je dois avouer ne pas pouvoir vous aider sans recherche poussée dès lors que je n’ai pas connaissance d’une telle mesure au titre du régime de la fonction publique.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

              • Le 14 novembre à 19:46

                Bonsoir Maître ,
                Je vous remercie pour votre réponse.

                Dans ce cas, je vais saisir le tribunal administratif pour demander l’annulation de l’ait car mon employeur vient de prolonger l’ait au-delà du 3 octobre 2024 ce qui est illégal dans mon cas (l’ait est octroyée pour une durée maximale de 3 ans non renouvelables, de plus je suis définitivement inapte à toutes fonctions)

                Ma question est la suivante :
                Si le tribunal administratif annule la prolongation de l’ait, c’est-à-dire à partir du 3 octobre 2024, comment vais-je être rémunérée à compter du 4 octobre 2024 puisque ça ne sera plus l’ait qui sera versée ?
                Mon employeur devra t-il reprendre le versement de mon salaire à compter du 4 octobre 2024 et si oui, à plein traitement ou à demi traitement ?
                A-t-il le droit, juridiquement, de me laisser sans traitement à partir du 4 octobre 2024 si le tribunal administratif annule l’ait ?

                Je vous remercie d’avance pour votre réponse si vous en avez une.

                Très cordialement,

                Jade

                Répondre à ce message

                • Le 15 novembre à 13:11

                  Bonjour,

                  L’AIT implique que votre employeur considère que votre inaptitude n’est que temporaire. Il est donc logique, si vous avez épuisé vos droits à congé de maladie, que vous soyez placée sans traitement et que vous bénéficiez du versement de l’AIT.

                  Je vous invite à ce titre à prendre connaissance des articles 24 et suivants du décret n°94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l’Etat et de ses établissements publics qui prévoient notamment :

                  "2° Le fonctionnaire stagiaire qui est inapte à reprendre ses fonctions à l’expiration d’un congé pour raison de santé est placé en congé sans traitement pour une période maximale d’un an renouvelable deux fois.

                  La mise en congé et son renouvellement sont prononcés après avis du conseil médical qui aurait été compétent par application du décret n° 86-442 du 14 mars 1986 relatif à la désignation des médecins agréés, à l’organisation des comités médicaux et des commissions de réforme, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires, si l’intéressé avait la qualité de fonctionnaire titulaire
                   ;

                  3° Lorsque, à l’expiration des droits à congé avec traitement ou d’une période de congé sans traitement accordés pour raison de santé, le fonctionnaire stagiaire est reconnu par la commission de réforme dans l’impossibilité définitive et absolue de reprendre ses fonctions, il est licencié ou, s’il a la qualité de fonctionnaire titulaire, remis à la disposition de son administration d’origine
                  ."

                  Si votre inaptitude était définitive, cela impliquerait que votre employeur puisse vous licencier pour inaptitude physique.

                  J’ai donc du mal à comprendre votre intérêt à contester l’octroi de l’AIT.

                  Je n’ai par ailleurs pas connaissance d’un délai maximal de 3 ans en matière de versement de l’AIT.

                  Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                  Répondre à ce message

                  • Le 16 novembre à 20:46

                    Bonjour maître,

                    La durée maximale d’un congé sans traitement est d’un an renouvelable 2 fois, comme vous venez de le rappeler . Or, personnellement cela fait plus de 3 ans que mon employeur me maintient en congé sans traitement et me verse une ait tout en sachant que je suis définitivement inapte à toutes fonctions. Donc tout ceci est illégal.
                    Mon employeur ne peut pas me maintenir en congé sans traitement au-delà de 3 ans et continuer à me verser l’ait qu’il vient de prolonger au-delà du 3 octobre 2024, date de fin de mon congé sans traitement qui a donc duré 3 ans (du 4 octobre 2021 au 3 octobre 2024)

                    Comme je vous l’ai indiqué dans mon message précédent, je souhaite saisir le tribunal administratif pour demander l’annulation de la PROLONGATION de l’ait. Mon employeur devrait me licencier puisque je suis définitivement inapte à toutes fonctions et non pas continuer à me verser indéfiniment l’ait.
                    L’ allocation d’invalidité temporaire (l’ait) comme son nom l’indique est versée au fonctionnaire qui est Temporairement dans l’incapacité à reprendre ses fonctions, ce qui n’est pas mon cas.

                    Ma question, à laquelle vous n’avez pas vraiment répondu, est la suivante : si le tribunal annule la prolongation de l’ait au-delà du 3 octobre 2024, comment vais je être rémunérée à partir du 4 octobre 2024 puisque ça ne sera plus l’ait qui sera versée ? Mon employeur devra t-il reprendre le versement de mon salaire à partir du 4 octobre 2024 ? et si oui, à plein traitement ou à demi traitement ? Si le tribunal annule la prolongation de l’ait, mon employeur a t-il le droit, juridiquement, de me laisser sans traitement ?

                    Merci d’avance pour votre réponse et désolée encore une fois d’insister sur cette question.

                    Très cordialement,

                    Jade

                    Répondre à ce message

                    • Le 18 novembre à 16:33

                      Bonjour,

                      Au regard de ce que vous décrivez, votre employeur pouvait vous licencier au 4 octobre 2024.

                      Si vous obtenez l’annulation de la prolongation de l’octroi de l’AIT, il sera très probablement enjoint à votre employeur de régulariser votre situation. Ce qui impliquera donc vraisemblablement un licenciement rétroactif au 4 octobre 2024.

                      Dans cette hypothèse votre ancien employeur ne vous devra aucun salaire à proprement parler à compter du 4 octobre 2024.

                      Il reste possible, mais sans que je puisse vous l’assurer, que votre employeur reste redevable de l’ARE dans l’hypothèse d’un licenciement.

                      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                      Répondre à ce message

                      • Le 20 novembre à 19:15

                        Bonsoir maître,

                        Merci infiniment pour toutes ces réponses. Vous avez suffisamment éclairé ma lanterne.

                        Encore une fois un grand merci.

                        Très cordialement,

                        Jade

                        Répondre à ce message

                      • Le 23 novembre à 21:26

                        Bonsoir maître,
                        désolée de revenir encore vous demander des informations, mais juste une petite question concernant votre réponse ci-dessus :
                        Si je suis licenciée rétroactivement
                        au 4 octobre 2024, cela signifie que je vais continuer à percevoir l’AIT jusqu’à la date du jugement ? Autrement dit, je continuerai à percevoir l’AIT en attendant la décision du tribunal, est-ce bien cela ?

                        Encore une fois merci infiniment pour tous les efforts que vous déployez et le temps que vous prenez pour nous éclairer

                        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 novembre à 15:05

    Bonjour,

    Après avoir obtenu un congé longue maladie de septembre 2023 à fin août 2024, j’ai été placé en congé longue durée jusqu’en février 2025 et je demande actuellement la prolongation de ce CLD pour 6 mois. Je suis traité pour un cancer du pancréas et j’ai 63 ans. Dans l’EN depuis 1986. La prolongation de mon CLD jusqu’à fin août 2025 ne devrait pas poser de problème. Mais voici ma question : puis-je obtenir une troisième année de CLD sans problème ou risque-t ’on de me mettre en retraite d’office au terme de la deuxième année, en arguant par exemple que ma pathologie rend improbable mon retour ? Et cela (la mise en retraite d’office) peut-il être imposé sans l’accord de l’intéressé ?
    Est-il d’autre part envisageable, en s’adressant au service DRH de mon académie, d’obtenir un poste aménagé dans le cadre par exemple d’un mi temps thérapeutique au terme de la troisième année de CLD... car, pour diverses raisons, je suis dans une situation financière compliquée qui m’oblige à poursuivre si possible au delà des 65 ans.
    Je vous remercie d’avance pour vos réponses éventuelles.

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    • Le 23 novembre à 11:36

      Oui, si votre maladie conduit à une inaptitude définitive selon un avis médical, l’employeur peut commencer à tout moment la procédure de mise à la retraite pour invalidité. Dans un régime spécial c’est l’employeur qui décide après avoir demander des avis médicaux.
      Mais si le médecin considère que vous pouvez guérir et reprendre un emploi, votre CLD sera prolongé.

      Répondre à ce message

      • Le 23 novembre à 16:06

        Merci pour votre réponse
        Du coup j’ai une autre question : cela dépend il de l’avis de mon oncologue ou du médecin généraliste qui me suit ? Ou plutôt de l’avis d’un médecin extérieur agréé par l’EN et du comité médical de l’EN ?
        Et le patient a-t-il un avis à donner ?
        Merci d’avance pour la réponse.

        Répondre à ce message

        • Le 23 novembre à 16:10

          C’est l’employeur qui décide mais il doit demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical. Ce dernier comprenant des élus du personnel.

          Répondre à ce message

    • Le 23 novembre à 11:42

      bonjour,
      la mise a la retraite invalidité est possible sans l’accord de l’interessé ;l’employeur decide apres avis du comité medical et de la comission de reforme

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 novembre à 17:47

    Bonjour,
    Je fais suite à ma demande de préjudice sans faute de l’employeur.
    Mon avocat a fait la demande à ma drh (fph) et ma DRH m’a répondu directement par lettre recommandée ( bizarre normalement c’est à mon avocat qu’elle doit répondre) : qu’ils ne peuvent répondre favorablement à ma demandé d’indemnisation car mon dossier retraite invalidité est réceptionné à la cnracl depuis le mois de mai et que mon dossier est en cours d’étude. Ils me stipulent que la rente viagère compense cette imputabilité des pathologies ( article 37 du décret n* 2003-1306)
    J’ai contacté mon avocat qui était stupéfié que la DRH me répond et non à lui. Je lui ai transmis mon courrier mais j’attends de ses nouvelles.

    Répondre à ce message

    • Le 22 novembre à 09:49

      Bonjour,

      Il s’agit d’une ligne de défense classique des employeurs publics mais qui n’a trouvé aucune application dans la jurisprudence dès lors que l’éventuelle rente viagère n’a aucune incidence sur le bien fondé de l’indemnisation demandée. Mon confrère va sûrement vous conseiller de saisir le tribunal administratif.

      En outre, il n’est pas particulièrement inhabituel que votre employeur vous ait répondu directement même s’il est vrai qu’en principe il aurait dû répondre à votre conseil. En tout état de cause, cela ne vous porte aucun préjudice particulier.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 septembre à 19:04

    Bonjour Claude,

    Je suis en accident de travail depuis le 27/12/2019,es que cela est normal que je perde des points sur mon relevé de carriére au niveau de la RAFP pour l’année 2021,2022,2023,ayant toujours le même salaire.

    2019 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 347 pts
    2020 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 352 pts
    2021 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 197 pts
    2022 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 170 pts
    2023 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 198 pts

    Merci pour votre réponse.

    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 20 septembre à 22:46

      Non, c’est surprenant. Lisez la fiche 53 qui traite de la RAFP : 53 La retraite additionnelle des fonctions publiques (RAFP)

      Répondre à ce message

      • Le 21 septembre à 13:05

        Bonjour Claude,

        Toutes mes excuses, mais je ne vois pas où cela est précisé dans la fiche 53 ,que l’on ne pert pas de point en accident de travail.

        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 21 septembre à 17:12

          Je vous ai répondu non car ce n’est pas possible. La fiche 53 vous montre que cela n’existe pas. Ecrivez une réclamation à l’Établissement qui gère la RAFP pour avoir des explications. Quand vous l’aurez, venez nous l’écrire fiche 53.

          Répondre à ce message

          • Le 21 novembre à 16:29

            Bonjour Claude,

            Après renseignement auprès de la R.A.F.P , on m’a répondu que les points étaient calculés sur les primes.
            Étant en accident de travail depuis le 27/12/2019, je n’ai plus la prime de service de fin d’année qui représentait environ un 3/4 de mon salaire, c’est pour cela que mes points ont baissés.

            Cordialement.

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 novembre à 20:03

    Bonsoir j’ai étais placer en congé longue durée, puis mit en invalidité. Mais pendant mon congé longue durée je me suis aperçu que j’avais les canal carpien bilatérale que j’ai fait reconnaître en maladie professionnelle. Mets la mise en retraite pour invalidité quand je suis passer à l’expert à prit tous sauf les canal carpien . Je lui ai poser la question il la répondu que ce n’était pas mentionner sur la mission. Puis-je réclamer une rente ? Bien évidemment je ne sais pas le taux.
    Cordialement Lîna merci pour votre réponse et de prendre le temps pour nous.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 novembre à 10:55

    bonjour
    j ai etait en accident du travail le 23 juillet 2020 au 31 aout 2020 inclus
    je n est pas u de retour pour un taux ipp
    re accident du travail le 21 mai 2024 au 31 mai 2024 inclu toujour rien sur ipp
    est la je suis en accident du travail depuis le 10 septembre 2024
    tout ces accident du travail sont des lombalgie
    reconue en mise en coge pour invalidite temporaire imputable au service suite a accident de service
    pourtant sur le site du crnacl je voit cest arret
    merci de me dire le pourquoi que je n est aucun retour ipp

    Répondre à ce message

    • Le 19 novembre à 11:35

      Vous êtes en Citis, abréviation de Congé pour Invalidité Temporaire Imputable au Service. Si vous retravaillez vous devrez demander l’ATI (voir dans la fiche). Si vous êtes inapte définitivement, vous serez mis à la retraite pour invalidité et vous aurez droit à une rente viagère. L’employeur fixe le taux d’IPP après avoir demandé l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical.

      Répondre à ce message

    • Le 19 novembre à 14:19

      Bonjour.
      Le taux d’IPP est évalué par un médecin après la consolidation (non guérison) de l’état pathologique relatif à l’accident de service. Si il y a eu guérison (retour à l’état normal) après vos accidents de juillet 2020 et mai 2024, il n’y pas de taux d’IPP puisqu’il n’y a pas de séquelles indemnisables.

      Si il y a guérison ou tant qu’il n’y a pas consolidation, il n’y a pas d’IPP.
      Comme vous le précise Claude, vous êtes maintenant placé en CITIS depuis votre accident de service du 10 septembre. Si vous deviez conserver des séquelles de cet accident, un taux d’IPP sera évalué lors de la consolidation de votre état de santé. Si celui-ci est supérieur à 10%, il vous ouvrira droit au versement de l’ATI si vous êtes reconnu apte et reprenez le travail de façon effective, ( l’ATI doit faire l’objet d’une demande de l’agent à son employeur) . Si vous étiez reconnu inapte, il vous ouvrira dans les mêmes conditions droit au versement d’une rente viagère d’invalidité complétant votre pension de retraite pour invalidité.

      Répondre à ce message

      • Le 19 novembre à 16:43

        rebonjour
        sur la reprise de accident de travail
        guerison apparente avec possibilite de rechute ulterieur

        Répondre à ce message

        • Le 20 novembre à 13:58

          Bonjour

          Le terme guérison pointe du doigt un retour à l’état initial et par conséquent à l’absence de séquelles. Il n’y a pas de taux d’IPP, car il n’y a pas de séquelles indemnisables. Concernant l’accident de service pour lequel vous êtes actuellement en CITIS, il faut attendre la guérison ou la consolidation pour savoir si un taux d’IPP est évaluable.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 novembre à 11:24

    Bonjour,
    Comme beaucoup d’entre nous mon dossier retraite invalidité est en cours de traitement depuis le 13 septembre 2024.
    Je viens de joindre la cnracl pour savoir dans combien de temps mon dossier va être validé...
    Elle m’a répondu que mon dossier est parti en expertise car il y a une demande d’invalidité imputable au service.
    Je ne comprends pas pourquoi il y a une expertise sur le dossier, du coup cela me fait peur que mon dossier soit refusé...
    Avez vous déjà eu cela ?
    Je vous remercie
    Bonne journée

    Répondre à ce message

    • Le 14 novembre à 12:53

      Bonjour,

      Il est difficile de se prononcer sans en savoir plus sur votre situation. En matière de mise à la retraite pour invalidité, il est en principe impératif qu’un taux d’invalidité soit arrêté suite à une demande d’expertise de l’employeur public.

      Sur la base de ce taux, l’employeur communique votre dossier pour avis à la CNRACL.

      Si la procédure de mise à la retraite pour invalidité fait effectivement suite à un événement imputable au service, il est possible que la CNRACL ne soit pas convaincue par le taux qui a d’ores et déjà été fixé vous concernant.

      En effet, c’est sur la base de ce taux que sera déterminée la rente pour invalidité qui devrait vous être versée et qui constitue une surcharge financière pour la CNRACL.

      Avez-vous connaissance du taux fixé vous concernant ? Et ce taux fait il suite à un événement imputable au service ?

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 15 novembre à 09:44

        Bonjour maître,
        Merci d’avoir pris le temps de me répondre...
        Ma pathologie a bien été validée en tant que imputable au service avec un taux de 18%.
        J’ai vu un deuxième expert demandé par la commission plénière car le rapport du 1 er expert était incohérent avec ma pathologie et il m’avait attribué 10%, et lors de la 2eme expertise avec un autre médecin, il m’a attribué 18% et la commission plénière était en accord avec ce second expert.

        Répondre à ce message

        • Le 16 novembre à 14:17

          Bonjour,

          Il paraît donc possible que la CNRACL considère que ce taux est soit trop bas, soit trop élevé.

          Par ailleurs, si votre maladie professionnelle a été reconnue il y a moins de quatre ans et qu’un taux d’IPP, vous pouvez bénéficier d’une indemnisation complémentaire, totalement indépendante de la question de la mise à la retraite pour invalidité, fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

          Cette indemnisation implique en principe la saisine du juge administratif mais peut s’avérer particulièrement importante.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 16 novembre à 18:10

            Bonsoir,
            Si la cnracl considère ce taux trop élevé ou trop bas, va t’il falloir que je repasse devant un médecin expert encore une fois ?
            Merci

            Répondre à ce message

            • Le 16 novembre à 22:42

              La CNRACL vérifie d’abord que le barème officiel est respecté. Recherchez dans internet : barème indicatif d’invalidité fonctionnaires.

              Répondre à ce message

              • Le 17 novembre à 11:10

                Et si le barème n’est pas respecté ? Parce que ma pathologie est compression nerveuse mais le barème pr les compressions n’a pas été pris parce que je ne suis pas paralysé comme le barème le veut.

                Répondre à ce message

                • Le 17 novembre à 12:50

                  Je ne sais pas, c’est le SRE qui vous dira son interprétation.
                  Notez que si c’est une maladie professionnelle, il faut au moins 25% d’IPP pour une maladie hors barème.

                  Répondre à ce message

          • Le 17 novembre à 20:44

            Bonjour Maitre

            Je reviens sur le délai de 4 ans, est-ce qu’il commence à la date de reconnaissance de l’imputabilité ou une fois la consolidation prononcée avec taux d’ipp. D’autre part concernant une maladie professionnelle inscrite au tableau, faut-il également un taux de 25 % pour une retraite en invalidité.
            Merci pour votre réponse.
            Cordialement

            Elisa

            Répondre à ce message

            • Le 19 novembre à 20:27

              Bonsoir,

              Le délai de quatre ans s’apprécie de la manière suivante : il commence au 1er janvier de l’année n+1 suivant le fait générateur de la créance et se termine au 31 décembre de l’année n+4.

              Au titre de la procédure indemnitaire que j’évoque, le fait générateur est la date de consolidation. Sauf qu’il arrive fréquemment que la date de consolidation soit fixée de manière rétroactive. Auquel cas c’est la date de la décision (ou du rapport d’expertise) fixant la date de consolidation qui constitue le fait générateur de la créance, et non la date de consolidation en elle même.

              Pour une maladie inscrite au tableau, il n’y a aucune exigence de taux.

              N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 novembre à 03:33

    Bonjour,

    Je passe au CMP le 12/12 pour statuer sur une mise en retraite pour invalidité.
    Je touche aussi l’AAH.
    En cas de mise en retraite, comment se passe le cumul ? J’ai vu la fiche 9 sur la retraite et AAH dans le privé mais je ne trouve pas d’infos sur le cas précis des fonctionnaires qui ont une retraite avant l’âge légal.
    J’ai une RDSAE de 50 à 79% de la mdph.
    Les experts pour le CMP ont préconisé : pathologie 1 : 70% pathologie 2 : 20% pathologie 3 : 30% et pathologie 4 : 20%.

    Merci pour votre aide.

    Répondre à ce message

    • Le 14 novembre à 12:28

      Vous aurez une retraite pour invalidité du régime des fonctionnaires dont le montant dépend de votre carrière de fonctionnaire. Avec un montant garanti si vous avez plus de 60% d’IPP, comme expliqué dans cette fiche.
      J’ai déjà expliqué dans ce forum que les pathologies sont additionnées selon deux méthodes possibles suivant votre situation. Mais cela a de l’importance pour vous si votre invalidité est imputable au service, ce qui ne semble pas être le cas.
      Si vos retraites sont inférieures à l’AAH, vous pouvez avoir droit à un complément.

      Répondre à ce message

    • Le 14 novembre à 12:49

      Bonjour,

      Vous trouverez sur mon site internet une publication relative à votre interrogation.

      En synthèse, si vos différentes infirmités présentent des liens entre elles, alors les taux ne seront pas additionnés mais donneront lieu à la détermination d’un taux global basé sur l’application de la règle de Balthazard.

      A défaut, et c’est ce qui reste le plus intéressant, les différents taux d’invalidité sont additionnés.

      Je rejoins cependant la remarque de Claude, si votre invalidité n’est pas imputable au service, et dès lors qu’un taux supérieur à 60 % vous a été reconnu au titre d’une pathologie, la méthode de calcul n’aura pas d’incidence particulière vous concernant.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 18 novembre à 20:46

        Bonjour. J’ai étais reconnu en maladie professionnelle 2 fois en 2021 par le comité de réforme mon employeur a refusé de validé ça fait 2 ans que c’est en procédure au tribunal administratif pas encore jugé à ce jour et là je viens d etre mise en retraite pour invalidité non imputable au service que mon employeur a envoyé au comité médical. J ai 37% d invalidité reconnue par l expert médical . C’est la fonction publique territoriale. Quel montant dois je m attendre à cette mise en retraite non imputable
        merci

        Répondre à ce message

        • Le 19 novembre à 15:10

          Bonjour.

          Tout va dépendre de votre carrière dans la fonction publique. La fiche 49 de ce site vous permettra de calculer le montant de votre pension.

          "traitement indiciaire brut" X (Nombre trimestres acquis/nombre trimestres requis X 0.75)

          Un second calcul permet de définir le minimum garanti.
          Un tableau disponible sur le site de la CNRACL vous permettra de définir la pension minimale pour votre durée de service.

          Au moment du traitement de votre dossier de liquidation avancé de droit à la retraite, la CNRACL compare les deux montants et vous attribuera le plus avantageux.

          Répondre à ce message

        • Le 19 novembre à 20:21

          Bonsoir,

          Je me permets d’apporter une observation supplémentaire : si le TA reconnaît à terme l’imputabilité au service de votre MP, il sera possible de demander à la CNRACL le versement d’une rente d’invalidité en complément de votre pension de retraite.

          En effet, lorsqu’un événement imputable au service justifie la mise à la retraite alors le fonctionnaire a droit à la pension de retraite d’invalidité mais aussi à une rente d’invalidité complémentaire.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 novembre à 08:38

    Bonjour,

    Sur le simulateur suivant : https://www.cdc.retraites.fr/outils/atiacl/simul/taux.htm , pour 20% de handicap, je me retrouve avec 246€14 de rente mensuelle. Est ce Net ou y a t il des impôts sur cette rente ? Au niveau de l’impôt sur le revenu, est ce exempté d’impôts ou y a t il juste un abattement de 50% comme j’ai pu le voir sur certains sites ?

    Merci.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 novembre à 00:51

    Bonjour

    En citis. Fonction publique d Etat
    Pourriez vous svp me dire comment se passe la décision du taux ipp avant la mise en retraite pour invalidité ?

    Revient il à l employeur ou à la SRE de le calculer ?
    L employeur a t il obligation de communiquer le dossier et le taux ipp à l agent, avant de les transférer à la SRE pour validation ?

    Merci

    Cdt

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    • Le 17 novembre à 10:47

      Le médecin agréé puis le conseil médical donnent dans leur avis un taux d’IPP. C’est l’employeur qui décide dans un régime spécial mais il respecte presque toujours l’avis et le transmet au régime des retraites (SRE ou CNRACL). L’agent est informé à chaque étape afin qu’il puisse contester.

      Répondre à ce message

      • Le 17 novembre à 12:51

        Merci Claude pour ce retour très clair.

        Pour moi tout se passe différemment. J ignore la décision de l employeur . Je n’ ai vu aucun dossier me concernant.

        Mais apparemment l employeur attend le retour du dossier avec un avis de la SRE. Tout est fait en catimini.

        La gestionnaire de mon dossier me fait croire que le taux ipp n’ est pas du ressort de l employeur mais de la SRE. Et si contestation c’est à la SRE que je dois m adresser.

        Pourriez vous svp me donner le texte de loi sur lequel me baser pour non respect de la procédure de communication du dossier à l agent avant sa transmission à la SRE ?

        Et si possible un texte sur le pouvoir décisionnel de l employeur dans le calcul de l ipp.

        Merci Claude pour votre patience et dévouement
        Cdt

        Répondre à ce message

        • Le 19 novembre à 14:55

          Bonjour Marie,

          "Tout fonctionnaire a accès à son dossier individuel dans les conditions définies par la loi."
          Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.

          "Les informations à caractère médical sont communiquées à l’intéressé, selon son choix, directement ou par l’intermédiaire d’un médecin qu’il désigne à cet effet, dans le respect des dispositions de l’article L. 1111-7 du code de la santé publique."’
          Article L. 311-6 du CRPA

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 novembre à 14:52

    Bonjour à tous
    Voici mon problème : à la fin de mon CLD (avril 2024), j’ai demandé une réintégration.
    Sans que j’en sois averti, le comité médical restreint examine mon dossier au mois de juin 2024 et refuse ma demande.
    Je suis notifié de cette décision début septembre 2024 par mon administration.
    Au mois d’octobre, je suis averti du passage de mon dossier au comité médical en formation plénière du 5 novembre 2024.
    Je décide de déposer un recours au comité médical supérieur et donc j’envoie une lettre recommandée à mon administration dans ce sens. Lettre réceptionnée le 4 novembre 2024.
    Or, aujourd’hui, par lettre recommandée de mon administration, j’apprends que ma demande de recours a seulement été examinée par le comité médical du 5 novembre et que mon dossier n’a pas été transmis au comité médical supérieur.
    De plus, le comité médical a décidé d’ignorer mes autres pathologies pourtant inscrites sur le rapport d’expertise du médecin agréé . Ce qui va grandement influer sur mon pourcentage d’invalidité.
    Pourquoi ma demande de recours au comité médical supérieur n’a-t-elle pas aboutie ? Et que faire maintenant ?
    Merci de vos reponses

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    • Le 16 novembre à 18:37

      Bonjour,

      La contestation d’un avis du conseil médical doit être portée devant ce même conseil qui la transmettra ensuite au CMS (Décret n°86-442 du 14 mars 1986).

      Par principe, bien que cela ne soit pas toujours le cas, l’administration saisie d’une contestation en ce sens la transmet donc au conseil médical pour communication au CMS.

      A mon sens, la réunion du conseil médical du 5 novembre avait un objet différent de celle du mois de juin 2024. Le conseil médical pouvait donc parfaitement se réunir. Ce que je ne comprends pas c’est dans quelle mesure votre "demande de recours a seulement été examinée par le comité médical du 5 novembre et que votre dossier n’a pas été transmis au comité médical supérieur." Pouvez-vous reproduire la partie de la décision vous ayant été communiquée qui fait état de ce point ?

      Il est, en tout état de cause, parfaitement normal que le CMS, si il a été rendu destinataire de votre recours, ne se soit pas encore prononcé au regard des délais que vous mentionnez (ne nous sommes que le 16 novembre et le CMS met plusieurs mois à rendre ses avis).

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 novembre à 18:45

    Bonjour, après un accident de service (agression) je suis restée un an en accident du travail puis l’expert psychiatre à décidé une consolidation et mise en CLD. J’ai demandé une PPR période de préparation au reclassement car inapte à mon poste d’éducatrice spécialisée (plus de contact avec un public violent). Cette dernière ce termine en mars 2025. Si pas de reclassement dispo d’office selon les textes. Quelle rémunération puis je prétendre chomage, retraite, pension, licenciement ? Les recours ? Je suis fonction hospitalière depuis 2003. Merci

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    • Le 15 novembre à 23:12

      L’accident de service vous donne droit au Citis (plein traitement). L’expert se trompe il n’y a plus de placement en CLD dans ce cas. Si pas de poste de reclassement, après un accident de service, c’est retour au Citis.

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    • Le 16 novembre à 14:14

      Bonjour,

      Je rejoins Claude, vous auriez dû être placée en CITIS même postérieurement à la date de fixation de la consolidation de votre état de santé.

      La date de consolidation n’a juridiquement pas d’incidence sur la durée du CITIS qui ne peut se terminer que par la reprise des fonctions ou la mise à la retraite pour invalidité.

      Elle peut en avoir une si les médecins considèrent, post consolidation, que votre état de santé relève de la maladie ordinaire. A considérer que tel ait été le cas vous concernant, ce point reste parfaitement contestable sur la base d’éléments médicaux contraires.

      Il faudrait à mon sens demander à votre employeur de vous placer en CITIS dès à présent, ou à l’issue de votre PPR, qui me semble en tout état de cause irrégulière. Le cas échéant, la décision de refus de placement en CITIS, ou toute autre décision prise par votre employeur n’aboutissant pas à un placement en CITIS, pourra être contestée devant le tribunal administratif y compris en urgence.

      Ne vous laissez pas faire, votre situation vous ouvrait vraisemblablement droit à une position administrative beaucoup plus favorable que celle qui se dessine.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile,

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 novembre à 13:26

    Claude,
    Avant tout je viens vous remerciez de tous les conseils apporter aux internautes .Je, viens de recevoir la nouvelle aujourd’hui je suis mis a la retraite pour invalidité a partir du 1 décembre 2024.officellement.
    le dossier a été déposer le 29 avril 2024 et traite a partir du mois d octobre 2024.soit 7 mois en tout a partir du dossier déposé par l’employeur complet !
    en attente arreter de radiation et arreter et signature pension pour paiement a parir du 5 decembre 2024.la validation du dossier remis a employeur aujourd’hui le 14 novembre 2024.
    mainteant j’atrends le décompte final que j’aurais bioentot sur le site cnracl et le brevet de pension dans quelques jours .
    je suis content de partir au bout de 37 ans de service dans la fpt a 55 ans bientot 56 ans.
    Cordialement.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 novembre à 16:50

    RE

    Je suis entrain de rédiger ma demande de recours administratif (remise gracieuse) à la demande de reversement de demi traitement perçus jusqu’ à la date rétroactive de ma mise en retraite pour inaptitude que me réclame le rectorat.

    Outre le fond j’hésite sur la forme et plus précisément sur le ton à employer.. ce qui suit pourrai il braquer le rectorat dans sa réponse...

    Nul n’étant censé ignorer la loi (( ou doit je mettre la jurisprudence ?) et en premier lieu celui qui en est le garant et qui est chargé de la faire respecter à savoir l ’ETAT et par délégation le ministère de l’Education Nationale que vous représenter ; ((et là je cite les différentes décisions de nombreux TA, de CA et du CE ) plus la réponse ministérielle à la question d’un sénateur qui n’est pas normative mais informative pour un recteur !)) votre demande en l ’espèce est donc entaché d’ illégalité.
    Votre administration ne peut donc légalement me demander de reverser les demi-traitements que j’ai perçus dans l’attente de ma mise à la retraite.
    A moins que celle-ci n’ait toujours pas connaissance de cette règle jurisprudentielle (pourtant courante chez les employeurs publics car son illégalité est reconnue de manière constante par la juridiction administrative) tenant au maintien du demi-traitement versé dans l’attente d’une décision de mise à la retraite pour invalidité ; ce que je ne peut croire.
    Je ne peut donc croire que votre administration réponde défavorablement en droit à cette demande pré-contentieuse en la matière et ce malgré l’état du droit.
    J ’envisage en cas de non réponse ou de réponse négative à ma demande de formuler une demande de recours hiérarchique auprès de notre ministre de tutelle la ministre de l ’Education Nationale. .....(c’est a dire le supérieur hiérarchique du recteur !)
    Je me réserve aussi le droit de saisir en contentieux le TA.

    Evidemment je ne vais pas tout mettre mais pensez vous que ce soit trop sarcastique ou mal venu pour une demande de remise gracieuse ...

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    • Le 7 novembre à 17:45

      Vous écrivez avec vos arguments étayés en supposant que vous allez obtenir satisfaction. Inutile de menacer du TA, les fonctionnaires chargés de ces demandes le savent.

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    • Le 7 novembre à 20:49

      Bonsoir,

      Je rejoins Claude, si vous souhaitez rédiger vous même votre demande, soyez factuel, concis et précis. Il n’est nullement utile d’être sarcastique ou menaçant en l’état.

      Je réitère cependant l’un des premiers commentaires que j’ai émis concernant votre situation : le courrier que vous avez reçu n’est pas une décision portant récupération en tant que telle. Seul le titre qui sera, éventuellement, émis pourra utilement être contesté selon la procédure adéquate.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 12 novembre à 15:15

        Je ne doute pas de l’éventualité de l ’émission du titre puisque il est stipulé dans la lettre " Les service de la DRIFP vous adresseront le titre de perception dont il conviendra que vous vous acquittiez selon les modalités qui vous seront précisées,
        Pour toute information complémentaire je vous invite à saisir mes services au références ci-après,,,,".

        Il m’est aussi demandé sur le courrier un reversement de 2200 euros du bulletin de paie d’avril 2022,
        Or d après les textes "Les rémunérations versées à tort peuvent donner lieu à demande de remboursement dans le délai de 2 ans à partir du 1er jour du mois suivant le mois du paiement erroné.
        Il est d’usage de considérer que le paiement erroné est fixé au 30 de chaque mois et non pas à la date de mise en paiement de la rémunération figurant sur le bulletin de paye.
        Aussi, le délai de prescription d’assiette commence à courir le 1er du mois suivant.
        Passé ce délai de 2 ans, l’administration ne peut plus émettre de titre de recette.
        Si je prend en compte ce qui est mentionné supra alors j’aurai du avoir un titre de recette émis avant mai 2024 ? Je précise qu’ayant fait l’erreur de me verser un plein traitement au lieu d ’un demi- traitement sur un an environ le Rectorat m’a prélevé chaque mois un montant de x euros jusqu’à mon dernier bulletin de salaire émis avant la date de ma mise à la retraite pour invalidité ,
        Et il me demande aussi de rembourser l’indemnité compensatrice CSG des années 2003 et 2004 ce qui fait encore environ 150 euros....est ce légal ?
        Je sais ça fait beaucoup comme question et encore merci pour votre aide.

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        • Le 12 novembre à 17:45

          Bonsoir,

          Détrompez-vous, la Paierie est souvent plus au fait des règles applicables que les employeurs publics qui annoncent des récupérations.

          Lors du contrôle qui incombe aux comptables publics, il peut arriver que la créance soit écartée car infondée et donc qu’elle ne fasse finalement pas l’objet d’un titre alors que cela avait été annoncé par l’employeur concerné.

          Pour le reste, la prescription est glissante, donc plus l’émission du titre, si elle intervient, plus les périodes non couvertes par la prescription se réduiront.

          En ce qui concerne votre dernière interrogation, et vu l’ancienneté des éléments concernés, je n’estime pas, en l’état, cette demande comme fondée.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 novembre à 14:33

    Bonjour

    Je suis toujours en attente auprès de la cnracl pour une retraite au titre de l invalidite.
    Cette demande a été envoyé fin mars et aujourd hui il est noté sur le site de la cnracl : en attente d une intervention de votre employeur.

    Savez vous de quoi il s agit ?
    Je vous remercie pour votre retour.
    Cordialement

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    • Le 6 novembre à 16:49

      Si je comprend bien, cela signifie que votre employeur n’a pas encore envoyé un dossier complet ou un autre problème dans ce dossier. Appelez la CNRACL pour essayer de le savoir.

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      • Le 6 novembre à 17:16

        Bonsoir Claude,

        J ai l impression que la cnracl n est plus joignable par téléphone.
        Je suis bien embêtée .

        J ai pensé au certificat de radiation est ce possible que la cnracl le demande ?

        Merci pour votre retour.
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 8 novembre à 01:45

          Bonjour Maddie

          Les conseillers de la CNRACL sont joignables mais le temps d’attente peut être très long (il n’est pas rare de patienter entre 30 et 50 minutes). Je vous conseille vivement de répéter vos tentatives d’appels jusqu’à avoir quelqu’un au téléphone.

          Le délais de traitement des dossier de retraite est n’est pas uniquement conditionné par la CNRACL mais aussi par le niveau de compétence et la réactivité des services RH des employeurs. En toute théorie, l’employeur monte le dossier de liquidation, le dossier est dans un premier temps mis en attente puis étudié par la CNRACL. Un avis est adressé à l’employeur. Ce dernier vous le communique et doit prendre un arrêté administratif de radiation des cadres et vous demander un rib necessaire à la mise au paiement de votre pension. Ces documents doivent être adressés par l’employeur à la CNRACL.

          Considérant que la procédure a été initié au premier trimestre, il y a, en effet, des chances que la CNRACL soit en attente de ces documents. Vous pouvez vous assurez auprès de votre employeur qu’un avis a été bien été émis par la CNRACL et que l’arrêté administratif de mise à la retraite et de radiation des cadres a bien été pris et envoyé. Si l’employeur vous a déjà fait parvenir cet arrêté, le conseiller CNRACL vous demandera sans doute de l’envoyer par email à l’agent en charge de votre dossier. Ce qui aura pour conséquence de débloquer votre situation.

          Selon les informations dont je dispose, la cas de figure n’est malheureusement pas rare...
          Courage, c’est bientôt le bout du tunnel !

          Répondre à ce message

          • Le 8 novembre à 05:57

            La radiation des cadres ne doit pas être décidée avant la validation par la CNRACL. Êtes vous certain que la CNRACL demande cet arrêté avant de se prononcer ? Ce document ne fait pas partie des pièces exigées par la caisse en cas de retraite pour invalidité.

            Répondre à ce message

            • Le 8 novembre à 10:47

              Bonjour

              Merci pour votre message. Je vais contacter la cnracl.
              Merci pour vos conseils.
              Cordialement

              Répondre à ce message

            • Le 10 novembre à 02:23

              L’arrêté de mise à la retraite anticipée et de radiation des cadres est pris après que l’étude du dossier par la CNRACL et après qu’elle ait fait parvenir un avis à l’employeur ( lui spécifiant au passage à partir de quelle date, il peut placer son agent à la retraite). La caisse a besoin de de l’arrêté (et de la date de mise à la retraite de l’âge) pour clôturer le traitement du dossier et mettre la pension au paiement. Il n’est pas demandé avant l’étude du dossier mais après...

              Répondre à ce message

              • Le 10 novembre à 10:24

                Nous sommes d’accord, la radiation des cadres intervient après après l’accord de la CNRACL.
                La question portant sur l’attente de l’accord de la CNRACL.

                Répondre à ce message

                • Le 11 novembre à 02:18

                  Tout à fait. Cela dit, les messages de suivi en ligne du dossier de liquidation, sont succincts et peu explicites. (le futur pensionné n’est, par exemple, pas informé de l’émission de l’avis de la CNRACL) On peut,espérer ( l’espoir ne coûte pas non plus très cher), que depuis le mois de mars, quelqu’un a vérifié que le dossier était complet avant de le mettre en attente de traitement. Après, il n’est pas impossible que l’étude du dossier ait nécessité un complément d’information. Tout est peu près possible ...

                  Répondre à ce message

                  • Le 12 novembre à 21:52

                    Bonsoir

                    J ai reussi à joindre la.cnracl.
                    Il manque des documents . J espère que mon employeur va les transmettre rapidement et que mon dossier va être étudié rapidement. Cela fait 8 mois que mon dossier est à la cnracl.

                    Merci pour vos messages .
                    Cordialement

                    Répondre à ce message

          • Le 8 novembre à 10:44

            Bonjour

            Je vous remercie pour votre message. Je vais essayer de recontacter la drh qui me demande d attendre.
            C est tellement long 8 mois .
            Bien à vous

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 novembre à 09:51

    Bonjour
    Je suis actuellement en CITIS depuis 1 an, professeur des écoles .Mon médecin ne pense pas que je pourrai reprendre le travail. Je souhaiterais donc rester en CITIS jusqu’à mes 63 ans âge l’égal de la retraite me concernant. Est-ce que l’administration peut me contraindre à prendre ma retraite pour invalidité avant mes 63 ans m’empêchant ainsi de valider mes trimestres. Est-ce que la procédure est suffisamment longue pour me permettre de rester en CITIS encore 3 ans ? Merci pour vos réponses si vous avez connu la même situation.
    Cordialement
    Aline

    Répondre à ce message

    • Le 8 novembre à 11:07

      En droit, l’employeur peut vous mettre à la retraite pour inaptitude définitive à tout moment. Il soit suivre les procédures de consultation prévues. Mais vous pouvez ne rien dire ou faire et attendre.

      Répondre à ce message

      • Le 8 novembre à 11:27

        Bonjour Claude
        Merci pour votre réponse. Mais comment se passe la procédure dans ce cas ?
        Cordialement

        Répondre à ce message

    • Le 8 novembre à 12:47

      Bonjour,

      Par essence, le CITIS n’a pas de durée maximale. Il trouve son terme par la reprise de l’agent concerné, ce qui ne semble pas être réalisable vous concernant, ou par l’intervention d’une décision de mise à la retraite pour invalidité.

      Il n’est pas rare, mais si je ne peux vous assurer que ça sera le cas vous concernant, que les administrations laissent perdurer le régime du CITIS plusieurs années avant d’envisager de lancer la procédure de mise à la retraite pour invalidité qui dure environ un an, voire plus.

      Par ailleurs , et indépendamment de la question du CITIS, si la consolidation de votre état de santé a été arrêtée il y a moins de quatre ans et qu’un taux d’IPP vous a été reconnu suite à l’événement à l’origine de votre CITIS, vous pouvez, bénéficier d’une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      Cette indemnisation implique en principe la saisine du juge administratif mais peut s’avérer particulièrement importante.

      N’hésitez pas à revenir vers moi,

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 12 novembre à 12:16

        Bonjour Maître

        Je vous remercie pour votre réponse et je reviendrai vers vous si besoin.
        Merci
        Aline

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 novembre à 10:15

    Bonjour au forum j ai 44 ans j ai été reconnu inapte à tous poste et à tous fonction, depuis juillet en invalidité par la cnracl est ce que je peux travailler à mi temps sans perdre mes droits de pension cordialement merci bonne journée

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    • Le 11 novembre à 10:50

      La retraite pour invalidité bénéficie d’une dérogation aux règles de cumul avec un droit au cumul libre et sans limites de revenus. Vous avez le droit de retravailler autant que vous le pouvez ou le voulez et cela comptera pour les autres retraites.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 novembre à 14:37

    Bonjours,
    depuis avril 2024 mon dossier retraite invalidite est en attente a la CNRACL.or on est en novembre 2024 puis je saisir le président d ela CNRACL pour qu’on active mon dossier ?
    merci .

    Répondre à ce message

    • Le 4 novembre à 23:01

      En théorie, c’est votre employeur l’interlocuteur d’un régime spécial. Mais vous pouvez interroger la CNRACL sur un délai si long.

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    • Le 6 novembre à 17:18

      Bonsoir

      Je suis dans la même situation que vous. Avez vous pensé à regarder sur le site de la cnracl.
      Cordialement

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    • Le 9 novembre à 12:31

      Bonjour,
      Mon conjoint est ans le même cas que vous. Dossier déposé depuis mai par l’employeur, instruit en septembre et plus rien...

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 novembre à 13:16

    J’ai été mise en retraite anticipé pour invalidité à 40 pour cent. Suite à un accident travail trajet. Mon employeur a fait l’autruche. Et m’a fait reprendre mon travail beaucoup trop tôt. Aucun poste aménagé .J’ai repris le travail sans visite médicale. Quel sont mes recours sachant que cela fait 10 ans. Merci beaucoup pour votre réponse

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    • Le 9 novembre à 10:26

      La durée de prescription est dépassée dix ans après les faits !
      Vous êtes en retraite pour invalidité imputable au service ? Si oui, vous avez eu droit à une rente viagère égale à 40% de votre traitement.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 novembre à 17:28

    Si j’ai un taux d’invalidité de 8 % pour une maladie professionnelle et en plus un taux d’invalidité pour une fibromyalgie, puis je demander un départ anticipé à la retraite et dans quelle condition (invalidité imputable au service ou pas ; incapacité..) ?
    Merci pour votre réponse.

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    • Le 7 novembre à 12:21

      Bonjour,

      Si le taux de 8 % que vous invoquez justifie pleinement votre inaptitude, il est possible que votre mise à la retraite, si vous la demandez, soit prononcée comme imputable au service.

      En tout état de cause et indépendamment de la question de votre mise à la retraite, si la consolidation de votre état de santé a été arrêtée il y a moins de quatre ans et qu’un taux d’IPP vous a été reconnu suite à votre MP, vous pouvez, bénéficier d’une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      Cette indemnisation implique en principe la saisine du juge administratif mais peut s’avérer particulièrement importante.

      Enfin, pour répondre à votre second post, l’épicondylite peut être reconnue comme maladie professionnelle. Elle est d’ailleurs visée par le barème annexé au Décret n° 68-756 du 13 août 1968.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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