UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 septembre à 10:41

    Bonjour,
    J’ai reçu en 06/2024 un avis de sommes à payer sous 3 semaines pour régularisation suite à ma retraite pour invalidité avec effet rétroactif à 07/2022. Or les sommes réclamées sont supérieures à celles que j ai perçues et mon employeur m’explique que la différence vient des cotisations sociales. Mon employeur est-il en droit ? Dois-je faire une demande de remboursement auprès de l’URSSAF ?
    De plus, à la lecture du forum, je m’aperçois que le 1/2 traitement perçu par l’agent reste acquis même en cas de rétroactivité de mise à la retraite.
    Les délais de remboursement étant très courts et sous les menaces de porter mon dossier au contentieux, j’ai déjà remboursé les 2/3 de la somme réclamée.
    Je voulais connaître les voies de recours face à ma situation ; sur quels textes de loi puis-je m’appuyer pour contester ce remboursement, comment dois-je procéder ?
    Je vous remercie, par avance, de l’aide que vous voudrez bien m’apporter.
    Virginie

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    • Le 12 septembre à 21:29

      Je vous invite à lire mon message du 29 juillet à 17:06.
      Utilisez les références pour demander à votre employeur de vous rembourser. Vous n’êtes pas responsable des délais de traitement de votre situation anormalement longs.
      Les voies de recours sont celles d’un fonctionnaire envers son employeur : courrier écrit en recommandé AR, puis selon la réponse, demande au tribunal administratif.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 septembre à 19:54

    Bonjour j’aimerais savoir pourquoi dans le privé et public les personnes qui travaillent sont ils différents car atteint d’une maladie professionnelle de plus se 20% dans le privé la personne à droit à la retraite à 60 ans et dans le public la même personne ne peut pas partir à 60 ans elle est où la différence je comprends pas la maladie professionnelle est la même elle souffre autant dans le privé et le public non !

    Répondre à ce message

    • Le 12 septembre à 20:01

      Je suppose que vous faites allusion à la fiche 12 de ce guide.
      Le régime des fonctionnaires titulaires est spécial y compris en cas d’accident ou maladie imputable au service.
      Les travailleurs relevant du régime général (du privé comme du public) n’ont pas droit une la retraite anticipée pour invalidité décrite dans cette fiche.
      Vous avez le droit de revendiquer d’avoir les mêmes règles que les autres salariés. La majorité des fonctionnaires croient que tout est mieux pour eux, à tort ! La CFDT est devenue le premier syndicat du privé en obtenant de nouveaux droits.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 septembre à 12:53

    Bjr ! Peut on en demander une retraite anticipee pour inaptitude etant en citis apres l age legal de depart ? je pourrai partir en avril 2024
    A 62 ans et demi (retraite normal ) sachant que j aurai tout mes trimestres a cette date !
    J ai peur de perdre le benefice d une rente si je la demande apres ?
    Cordialement patrick

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    • Le 11 septembre à 13:38

      La rente viagère n’est pas attribuée si vous êtes mis à la retraite d’office à votre limite d’âge uniquement.

      Répondre à ce message

      • Le 12 septembre à 11:01

        Bjr merci pour votre reponse si j ai bien cela veut dire qu il me faut demande ma retraite anticipee
        Maintenant aupres de ma collectivite ! Si veux touche une rente viagere ?

        Répondre à ce message

        • Le 12 septembre à 19:49

          Si vous êtes sédentaire, il faut obtenir votre retraite pour invalidité avant 67 ans, la limite d’âge indiquée fiche 47. Je pensais que vous le saviez !

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 septembre à 21:20

    Bonjour ayant un ipp de 7 %pour accident imputable au service et actuellement en citis pour maladie professionnelle,ma question est simple si je reprend le travail mon ipp de 7 % sera t elle additionner à un éventuel taux ipp pour ma maladie professionnelle me donnant droit à l ATI ?? Merci de votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 4 septembre à 09:10

      Bonjour,

      A priori, si un nouveau taux d’IPP vous est reconnu suite à votre MP, celui ci vous donnera droit à une ATI complémentaire.

      La question de savoir si le taux de 7 % lié à votre AT et le nouveau taux à intervenir seront additionnés doit être appréciée au regard de l’application potentielle de la règle de Balthazar selon laquelle, quand un fonctionnaire s’est déjà vu reconnaître un taux d’invalidité consécutif à un accident du travail, le taux d’invalidité résultant d’un nouvel accident est calculé sur la validité restante.

      Cette règle qui tend à diminuer l’impact du second taux reconnu ne s’applique cependant que pour les infirmités successives ayant soit une relation médicale, soit un lien fonctionnel entre elles.

      En outre, le taux de 7 % (si la consolidation de votre état de santé suite à votre AT a été fixée par décision datant de moins de quatre ans environ) et le nouveau taux qui sera reconnu suite à votre MP vous ouvre droit à une indemnisation complémentaire.

      Cette indemnisation découle de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur, est indépendante de l’ATI et d’une éventuelle rente viagère et peut être conséquente. A titre d’exemple, j’ai récemment pu obtenir une condamnation à hauteur de 40 000 euros pour un taux d’IPP de 20 %.

      Cette indemnisation correspond à un droit reconnu aux fonctionnaires mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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      • Le 12 septembre à 11:46

        Merci de votre réponse en attente d une expertise,pour l instant je n ai pas plus d infos…

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 septembre à 16:04

    Bjr !
    Etant en citis depuis mai 2021 pour rupture de la coiffe de l epaule
    J ai recu un avis de la commission medicale me rendant inapte a toutes fonctions
    Preconisant une retraite anticipee ! Me demandant de me rapprocher de ma collectivité !
    Je vais avoir 62 ans debut novembre ! Doit je attendre ?
    Ou demande ma retraite anticipee ?
    Si j ai droit a une rente il ne faut peut etre pas que j atende l age legal soit mai 2025 pour mon cas !
    Que me conseillez vous ? (PS je suis adherant cfdt)

    Répondre à ce message

    • Le 7 septembre à 22:37

      La mise à la retraite par l’employeur suis une procédure longue. L’avis du comité médical est communiqué à votre employeur. Vous restez en Citis jusqu’à la retraite effective pour invalidité.
      Si vous êtes sédentaire, votre mise à la retraite doit intervenir avant votre limite d’âge, 67 ans. En effet, la rente viagère (à vie) qui vous sera due ne sera pas versée si vous êtes mis à la retraite pour limite d’âge. Attention si vous êtes en catégorie active. Le conseil médical a estimé votre taux d’incapacité (IPP) ?
      Si vous n’avez pas une carrière complète de fonctionnaire, tant que vous n’être pas à la retraite, vous obtenez des trimestres pris en compte dans le calcul de votre retraite de fonctionnaire, comme expliqué fiche 49.

      Répondre à ce message

      • Le 8 septembre à 16:11

        Bjr claude merci pour votre reponse !
        Pour l instant aucune nouvelle de ma collectivite ?
        Doit je demander ma retraite anticipee ou attendre que ma collectivite le demande ?
        Votre reponse ne m eclaire pas beaucoup ?
        Je pensais que l age legal ateind soit 62 ans et six mois pour mon cas !
        Ne me permetait pas de touche une pension ? Et non la limite d age 67 ans

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        • Le 8 septembre à 19:50

          Je vous renseigne afin de vous permettre de prendre la bonne décision. Vous n’êtes pas obligée de demander votre retraite pour invalidité maintenant. En Citis vous conservez votre traitement et vous continuez à augmenter votre retraite si vous n’avez pas encore une carrière complète de fonctionnaire (voir fiche 49).

          Répondre à ce message

    • Le 11 septembre à 08:53

      Bonjour Serge,

      Votre état de santé a t il fait l’objet d’une date de consolidation et un taux d’IPP vous a t il été reconnu suite à l’événement de 2021 ?

      Dans l’affirmative, vous avez droit à une indemnisation financière qui peut être conséquente. Cette indemnisation est un droit reconnu par la jurisprudence aux agents victimes d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle mais implique dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 septembre à 17:13

    Bonjour,
    Je suis depuis peu à la retraite pour invalidité de la fonction publique état. Je viens de recevoir un titre de perception car j’ai été payé à plein traitement pendant quelques mois alors que j’aurai dû passer à demi traitement ce qui fait une sacrée somme à rembourser. Ai-je un recours possible ?
    Merci d’avance

    Répondre à ce message

    • Le 9 septembre à 17:42

      Je ne connais votre situation exacte. Lisez ma répondu du 29 juillet à 17:06 pour voir si vous êtes concernée.

      Répondre à ce message

      • Le 10 septembre à 10:35

        Comme la somme réclamée ne concerne pas le demi traitement octroyé pendant la procédure de mise à la retraite mais à un trop perçu lors de mon CLD, je me posais la question si cela s’appliquait aussi à la période du CLD ou seulement à la période comprise entre la radiation des cadres et la mise à la retraite ?

        Répondre à ce message

        • Le 10 septembre à 11:02

          D’accord, c’est une erreur de votre employeur pendant le congé longue durée. Vous pouvez demander une remise d’indu en argumentant sur le montant trop important réclamé au moment où vos revenus baissent par exemple. Négociez une remboursement partiel que vous estimez supportable. L’employeur peut y trouver intérêt s’il pense s’éviter une procédure en justice pour vous contraindre à rembourser l’indu.

          Répondre à ce message

    • Le 9 septembre à 22:08

      Bonjour,

      Je rejoins Claude : il est impossible de se prononcer sans avoir plus d’éléments concrets quant à votre situation (position statutaire vous ayant donné droit au plein-traitement / date d’effectivité de votre mise à la retraite / date de la décision prononçant votre mise à la retraite / motif de la créance avancée par le titre de perception).

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 août à 16:02

    Bonjour, mise en retraite pour invalidité que je n’ai pas demander ,maladie professionnelle reconnue en mai 2008 fonction publique hospitalière, après plusieurs reprises de postes non aménagé j’ai été mise en congé longue maladie pendant 3 ans et mise en disponibilité d’office pour raison de santé en janvier 2020 du à mon employeur pendant 3 ans et 3 mois sans avis de commission de réforme ou comité médical, moi je n’ai rien demandé et versement d’indemnités journalières calculé je ne sais comment ? donc pas de cotisation retraite et je n’était pas inapte a tous poste et demande de retraite pour invalidité par mon employeur en janvier 2022 j’ai reçu la réponse de la CNRACL en mars 2024 car mon employeur ne fournissait pas les documents nécessaire !
    Et aujourd’hui mon employeur me demande de rembourser les indemnités que j’ai perçu ? Avant ma mise en disponibilité d’office j’ai fait plusieurs demande de reclassement ou de formation pour reprendre le travail mais depuis 2016 aucuns poste ne ma été proposé !
    Je me retrouve aujourd’hui en retraite pour invalidité alors que j’aurais pu retravaillé depuis 2013 ! j’ai pris un défenseur des droits qui n’a rien pu faire et un avocat qui n’a rien fait mais ma couté très cher et je voudrais faire un recours administratif et contester ce remboursement mais je ne sais pas par où commencer, que faut il que je demande a mon employeur, la demande de retraite qu’ils ont faite, les documents envoyés à la CNRACL ? pour pouvoir faire mon recours ?
    Je me suis renseigné et ils n’avaient pas le droit de me mettre en disponibilité d’office mais en CITIS, je peut contester cela ?
    Je vous remercie par avance pour votre réponse et si vous pouviez m’indiqué vers qui me tourné pour m’aider ?

    Répondre à ce message

    • Le 3 août à 11:30

      Le Citis n’a été créé qu’en 2020. Je ne comprend pas que vous soyez dans cette situation depuis 2008 ! Vous auriez du demander dès sa création votre intégration dans le Citis. De plus la maladie professionnelle ne débouchait pas sur un congé longue maladie.
      J’ai déjà publié de longues réponses dans ce forum sur le non remboursement des versements par l’employeur jusqu’à la mise à la retraite (voir 29 juillet à 17:06).
      Avez vous reçu de la CNRACL votre notification de retraite.
      Compte tenu des nombreuses irrégularités de votre dossier, seule une action au tribunal administratif pourra rétablir vos droits après étude de votre dossier par une avocat spécialisé en droit public et en maladies pro (ils ne sont pas nombreux).

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    • Le 5 août à 07:57

      Bonjour,

      En l’état des éléments que vous avancez, il y a effectivement des interrogations certaines sur le plan juridique quant au traitement de votre situation par votre employeur.

      Cependant, il manque des éléments importants pour parfaitement cerner votre problématique.

      Lorsque vous évoquez des "indemnités" que votre employeur vous demande de rembourser, s’agit il du demi traitement versé dans l’attente de l’effectivité de votre mise à la retraite pour invalidité ?

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 11 août à 01:59

        Depuis le début mon dossier a été traité n’importe comment la DRH à tout fait pour que je démissione ,changement de ma date de MP avec un trafic de faux documents, j’ai réussi avec de l’aide à faire remettre la bonne date, ensuite demande de retraite pour invalidité en 2014 j’avais 50 ans et encore la possibilité de travailler heureusement refusé par la CR mais après proposition de poste inadapté par rapport à mon état de santé et des propositions qui arrivaient au courrier le samedi pour postuler le lundi,des rendez vous avec des cadres pour un poste et quand j’arrivais il me disais je ne vois pas ce que vous venez faire ce n’est pas un poste adapté pour vous,j’ai eu aussi un refus de poste avec une fiche de poste où il était bien inscrit pour personne en reclassement professionnel du à une invalidité et le rendez vous avec la cadre c’était super bien passer et je pouvais commencer le lendemain (c’est ce que j’aurais du faire) car 3 jours après j’ai reçu le refus de ma DRH poste inadapté pour vous ! Sans motif et cette femme a réussi à transformer ma MP en maladie ordinaire grâce à une expertise scandaleuse je me suis retrouvé sans salaire pendant 2 mois j’ai pu contester et c’est la qu’ils m’ont mis en CLM pour une autre pathologie dont je ne sais rien, en 2008 c’était pour hernie discale tableaux 98 reconnue et en 2016 pathologie préexistante soit disant en 2007 année de ma titularisation avec certificat du médecin du travail et d’un autre médecin agréé qui confirmait mon aptitude pour le poste d’aide soignante pas de pathologie du dos, radio à l’appui quand j’essaye d’expliquer mon cas on me dis c’est pas possible, c’est du harcèlement et de la discrimination faite par une femme DRH qui n’acceptait pas qu’on lui tienne tête car des recours et des demandes de reclassement j’en ai au moins une trentaine depuis 2013 et depuis ma mise en CLM en 2016 aucune proposition de poste, les médecins du travail,le comité médical, la CR, mon médecin traitant et médecin expert demandaient tous ma reprise sur poste adapté et bien rien n’y a fait et aujourd’hui je me retrouve en retraite d’office pour invalidité demander le 11 janvier 2022 mais j’ai reçu l’acceptation le 2 mars 2024 car aucune documents n’a été transmis à la cnracl avant mars 2023 car la personne était en arrêt et est toujours en arrêt donc personne ne s’occupait de mon dossier,le pire c’est que ma mise en disponibilité arrivait a son terme le 11 janvier 2024, j’ai demander à repasser en comité médical pour une prolongation, on m’a répondu pas la peine on vous prolonge jusqu’au 30 mars 2024, on sait on est hors des clous mais vous aller bientôt avoir votre retraite, heureusement j’ai un écrit de cette prolongation et que je toucherai mes ijss !et maintenant ils me demandent de rembourser 25000 euros les indemnités versé pour la disponibilité que je nais pas demandé ! Donc j’ai pris rendez vous avec un avocat le 14 août qui normalement connais le droit de la fonction publique pour un recours administratif je vais voir ce qu’elle va me dire et pouvoir faire, depuis le mois d’avril j’avais une personne d’un syndicat qui devait m’aider avec de belles promesses mais aunes nouvelles à part me dire de faire un recours avec les nouvelles loi en vigueur donc je suis dans un état d’esprit lamentable, déprimer et bien seule,pendant 3 ans j’avais 1100 euros pour vivre, la l’ai 1000 euros de retraite et 338 euros d’invalidité je ne vois pas comment je vais rembourser et vivre je vous tiendra au courant de mon rendez vous mais je ne suis pas optimiste ? Merci

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      • Le 11 août à 02:10

        Désolé je n’ai pas répondu à votre question concernant le demi salaire, non ils appelles cela :prestations Espèces SS mais je ne cotise pas pour la retraite depuis 3 ans et par contre j’ai mon avancement d’échelon et sur ma fiche de paie le temps de travail est 100 pour cent et même en MP rien de différent sur la fiche de paie donc je ne sais pas à quoi correspond les sommes que j’ai perçu depuis 3 ans ?

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        • Le 12 août à 17:59

          Bonjour,

          Merci pour votre retour. Peu important la dénomination que votre employeur donne à ce qu’il entend récupérer, en l’état, seul le demi traitement versé pendant votre disponibilité entre 2022 et 2024 semble être potentiellement concerné. Et, d’expérience, une telle récupération paraît illégale.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si nécessaire à la suite de votre rendez vous du 14 août.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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          • Le 9 septembre à 16:26

            Bonjour,
            En retraite pour invalidité depuis 07/2022 mais les lourdeurs et lenteurs administratives font que c’est officiel depuis juin 2024 !!.. Durant ces 2 années, un traitement de ´survie ´m’a été versé ( à peine un 1/2 traitement ).
            La retraite pour invalidité m’a été versée avec effet rétroactif soit 07/2022. Mon employeur me demande de rembourser le trop perçu de ces 2 ans mais le montant du remboursement demandé est largement supérieur à ce que j’ai réellement perçu prendant ces 2 ans ! Mon employeur me dit que la différence provient des cotisations sociales. Je dois donc rembourser une somme que je n’ai pas perçue ?! Je suis déjà dans une situation très compliquée et j’entraîne malheureusement ma famille dans ce tourbillon !..Est-ce légal de me réclamer ces sommes ? Si oui, pourrais-je demander le remboursement à l’URSSAF ? Quelles démarches me conseillez-vous de faire ?
            Merci de votre aide

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            • Le 9 septembre à 17:39

              Le problème est connu et vous n’avez pas à rembourser : Lisez mon message du 29 juillet à 17:06.

              Répondre à ce message

            • Le 9 septembre à 22:12

              Bonjour,

              Il vous appartient de contester la demande de remboursement. Il est très probable que vous n’ayez effectivement pas à rembourser cette somme dès lors que le demi-traitement versé dans l’attente de la mise en œuvre d’une procédure de mise à la retraite pour invalidité reste acquis même lorsque la mise à la retraite est prononcée avec effet rétroactif.

              Vous faire assister par un avocat peut être un atout de poids en la matière.

              N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 septembre à 17:13

    Bonjour, je suis fonctionnaire au sein de la region sud , je suis agent de maintenance principale 2ème classe dans un lycée avec la reconnaissance travailleur handicapé depuis 2013 , j’ai été opérer a plusieurs reprises depuis 2018 , prothèse complète d’un genou. Et en mars 2023 prothèse inversée de l’épaule gauche et octobre 2023 pour une tenodese et ligamentoplastie épaule droite, j’ai etai en congé longue maladie en 2018 jusqu’à une reprise en mi temps thérapeutique en 2021 ensuite mars 2023 opération nouvelle pour les épaules, je suis invalide avec une pension a hauteur de 52 %.suite a un accident de la route en l’an 2000 et aussi cotorep a 80% .jai commencé a intégrer la région en 2007 en tant que contractuel jusqu’en 2013 ou on ma titularisé, après de nombreuses expertises médicales, la dernière en date du mois de juin, le médecin expert m’a clairement dit qu’il me mettrait en retraite anticipé pour invalidité, j’ai reçu du comité médical en juillet qu’ils étaient favorable à la demande et mon indiqué que j’étais en inaptitude totale et définitive a tout emploi..j’attends maintenant un arrêté ou quelque chose de leur part et j’avoue ne pas savoir ce qu’il va se passer pour la suite..je suis assez inquiet, j’aurais 59 ans a la fin de l’année, je ne me voyais pas si tôt ne plus exercer un emploi ..pourriez vous m’éclairer..cordialement merci..

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    • Le 4 septembre à 09:21

      Bonjour,

      La procédure que vous évoquez est bel et bien celle de la mise à la retraite pour invalidité. Cette procédure peut être longue (environ un an) et au cours de cette période vous devez percevoir un demi-traitement.

      A l’issue de cette procédure vous percevrez une pension de retraite dont les règles de calcul sont détaillées par la fiche 40 établie par la CFDT Retraités.

      Il est important de préciser que la perception d’une telle retraite ne vous empêchera pas de retravailler à terme, et ce, sans limite.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 9 septembre à 12:15

        Merci pour votre réponse maître Charles garly..dans les divers conversation sur ce site je vois souvent apparaître la rente viagère ? Y ai je droit, va telle s’inclure automatiquement, merci pour votre réponse. Cdt

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    • Le 4 septembre à 23:41

      Bonjour Jean-François.

      Je comprend parfaitement votre inquiétude. que va-t-il se passer dans les prochains mois ?

      Concrètement, après l’avis favorable du comité médical, l’employeur entame la procédure de mise à la retraite anticipée pour invalidité auprès de la CNRACL (Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales).

      Les principes étapes sont les suivantes :
      1) Constitution du dossier de liquidation de l’agent par l’employeur.
      2) Mise en attente de traitement du dossier par la CNRACL ( il des mois de retard, il faudra être patient)
      3) Étude du dossier par la CNRACL. Les conclusions sont adressées à l’employeur public. (qui vous les adressera à son tour)
      4) En cas d’avis favorable de la CNRACL, l’agent est radié des cadres, placé à la retraite anticipée pour invalidité par arrêté administratif.
      5) Vous recevrez l’arrêté administratif en deux exemplaires, vous devrez en signer un et le retourner à votre employeur.

      La durée de la procédure peut varier en fonction de la réactivité de l’employeur. Comptez 9 à 12 mois.
      Durant la procédure, vous serez placé en Disponibilité d’office pour raison de santé (DORS) et vous percevrez un demi traitement. Vous devrez continuer de produire des certificats médicaux pour justifier de vos arrêts.

      Notez, car je comprend que vous êtes poly pensionné, que votre pension d’invalidité n’est calculée que sur les années effectuées dans la fonction publique en qualité de stagiaire puis de titulaire. Vous percevrez votre retraite pour vos années dans le privée, une fois que vous aurez l’âge légal.

      Avez vous un contrat de prévoyance ?

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      • Le 9 septembre à 12:22

        Bonjour Mr Simon et merci pour votre réponse ainsi que les renseignements, non malheureusement je n’ai pas fais de prévoyance car aucune mutuelle ni la mgen la mutuelle fonctionnaire ne me prenait a cause de mon handicap. Merci pour votre réponse.cdt

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 septembre à 16:31

    Bonjour Claude,

    Y a t-il un recours pour une demande de maladie professionnelle pour rachis lombaire ? Le medecin expert m,a dit de marcher quelque seconde et posé des questions et ma maladie à été refusé. J’ai énormement mal au rein par rapport à mon travail . et je pense qu’il va falloir m’operer. Pourriez vous me dire les recours s’il vous plait, je suis aneantie par cette decision. Merci a vous Claude pour votre aide

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    • Le 7 septembre à 14:52

      Bonjour,

      Le principal recours existant en la matière est de contester la décision portant refus de reconnaissance de l’imputabilité au service de votre pathologie devant le tribunal administratif compétent dès lors que le conseil médical supérieur ne peut être saisi en la matière.

      Cela impliquera notamment d’obtenir des avis médicaux en faveur de l’imputabilité et, quand bien même, le résultat ne sera pas assuré. Mais c’est votre principale chance selon mon expérience.

      Il peut également être envisagé de demander au juge de désigner un expert afin que celui-ci se prononce quant à l’imputabilité demandée mais il n’est pas assuré qu’une telle procédure aboutisse en votre faveur.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 8 septembre à 02:04

        Bonjour maitre Galy,

        Des que j’ai la notification de non imputabilité de ma maladie professionnelle je reviendrai volontiers vers vous, j’ai appris beaucoup sur ce forum de vos conseils de Claude et de vous. Je vous remercie enormement d’avoir ouvert ce forum qui est tres riche en information.
        Merci pour votre réponse

        Répondre à ce message

        • Le 8 septembre à 15:44

          C’est bien noté, aucun problème.

          Je me permets simplement de préciser que ce forum a été ouvert et est géré par la CFDT Retraités et que je ne suis qu’un intervenant lambda ayant pour but de répondre au mieux aux interrogations posées tout en, soyons honnêtes, mettant en avant mon activité professionnelle.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 septembre à 14:36

    Bonjour,
    J’ai fait une demande de retraite pour invalidité après 20 ans en tant qu’infirmière. La notification que j’ai reçu du conseil départemental stipule que ma retraite pour invalidité est "justifiée" et me donne un taux de 30%. Or, le service retraite de l’hôpital dans lequel je travaillais me dit que ma retraite ne sera peut-être pas accordée car il faut être reconnu invalide à 50% minimum. D’autre-part, on me demande de constituer un dossier à la MDPH pour obtenir une carte d’invalidité que je devrai joindre à mon dossier retraite. Tout ceci est-il normal ? D’autre-part, si ma retraite n’est pas acceptée, quel sera mon statut ? Serai-je simplement rayé des cadres ?
    Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 7 septembre à 15:03

      Bonjour,

      A ma connaissance, il n’existe pas de minimum d’invalidité exigé en matière de mise à la retraite pour invalidité.

      Le seul taux impactant en lui-même est celui de 60 % d’invalidité dès lors que, en application de l’article L. 30 du Code des pensions civiles et militaires, si ce taux est constaté il assure que la pension de retraite perçue ne sera pas inférieure à 50 % du dernier traitement versé pendant plus de six mois à l’agent concerné.

      En ce qui concerne la demande relative au dossier MDPH, j’avoue ne pas comprendre en quoi celle-ci relève de votre dossier de mise à la retraite pour invalidité.

      Pour répondre à votre dernière interrogation, et donc au cas où votre mise à la retraite pour invalidité serait refusée, si vous êtes reconnue inapte définitivement à toutes fonctions, votre employeur pourra effectivement prononcer votre licenciement pour inaptitude physique.

      Il s’agit cependant d’une situation qui reste très rare et, {}a priori, il me semble peu probable au regard des constatations du conseil médical dont vous faites état, que votre mise à la retraite pour invalidité soit refusée.

      En tout état de cause, un tel refus pourrait être contesté.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 8 septembre à 08:10

        Bonjour Marie,

        J’ai retrouvé une réponse de Claude pour un cas similaire au votre :

        Le taux d’IPP est fixé par l’employeur après l’avis d’un médecin agréé, du conseil médical et vérification du SRE.
        La maladie pro imputable au service avec placement en Citis conduite soit à la reprise d’une emploi soit l’inaptitude définitive et donc la retraite pour invalidité (définitive). Elle est calculée comme une retraite normale (fiche 49) mais sans décote.
        Si votre taux d’IPP est au moins égal à 25% (maladie hors tableau) vous aurez droit à une rente viagère (à vie).
        Attention, la mise à la retraite pour limite d’âge supprime le droit à la rente viagère.

        Bonne journée

        Donc, votre maladie est-elle de quelle nature ?
        professionnelle ou pas ?
        Hors tableau ?

        Pour mémoire, il faut un taux minimum de 50% IPP pour avoir une rente viagère pour une maladie non professionnelle hors-tableau .

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 septembre à 20:43

    Bonjour, je n’arrive pas à comprendre le calcul de la rémunération de ma prochaine pré-retraite pour inaptitude en tant que fonctionnaire. J’aurais alors 59 ans et 8 mois et aurait alors totalisé 163 trimestres. Mon traitement indiciaire est de 2249 € brut. Pouvez vous m’aider à calculer ce montant ? Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 septembre à 19:02

    Bonjour, j’ai 58 ans, professeure titulaire en citis imputable au service après une agression depuis 2019, le comité médical d’avril 2024 a décidé ma mise à la retraite pour invalidité imputable au service avec rente viagère de 30% (incapacité toutes fonctions). Le rectorat me demande de faire ma demande de retraite avec des formulaires de demande d’admission à la retraite, au titre de l’invalidité et fonctionnaire incapable d’exercer une profession quelconque, au 1 er janvier 2025, jusqu’à cette date je reste en citis imputable au service. Je refuse de signer et remplir ces formulaires. J’ai écrit à la rectrice, car je souhaite être mise à la retraite d’office, car je trouve anormal d’être obligée de demander cette retraite moi-même. D’autre part j’ai lu la jurisprudence que si je veux bénéficier de l’ARE, l’allocation chômage, de france travail, si j’ai demandé moi-même la retraite je ne pourrais pas l’obtenir "c’est écrit : seule une personne mise à la retraite d’office pour invalidité est susceptible de l’obtenir". Une personne des RH m’a appelée en me disant que cela ne changera rien. Que je la demande moi-même ou pas, je n’aurais pas le droit à l’ARE (les fonctionnaires ne cotisent pas au chômage (sic) selon elle) et que d’autre part si je ne veux pas renvoyer les formulaires de retraite à temps pour janvier 2025, je vais être sans salaire, sans argent tout le temps des tracasseries administratives que mon refus de "faire simple" entraînera. Cela peut durer des mois et des mois selon elle, et plus grave selon elle toujours, je peux perdre ma rente viagère d’invalidité car je peux être reclassée par un nouveau comité de réforme qui statuerait sur ma mise à la retraite d’office, vers une mise à la retraite pour invalidité simple et non plus invalidité imputable au service. Pouvez-vous m’éclairer ? Que dois-je faire ? Je vous remercie infiniment.

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    • Le 7 septembre à 22:54

      Comme expliqué plusieurs fois dans ce forum, la jurisprudence du CE ne concerne pas les fonctionnaires d’État.
      Le Service des retraites de l’Etat (SRE) impose de remplir un formulaire Cerfa 15684 depuis 2017. Rien ne vous empêche de rayer le mot demande sur le formulaire. Mais vous pouvez décider d’attendre ! Merci de venir nous informer de la suite.
      Les menaces de l’employé ne sont pas admissibles et inexactes. Demandez lui de les mettre par écrit ! La seule limite à éviter c’est celle de la limite d’âge car elle prive de rente viagère.
      Les règles de l’assurance chômage s’imposent à tous les employeurs publics, mais comme ils ne cotisent pas, ils payent eux-même l’allocation ou la rembourse à FT.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 septembre à 11:52

    Bonjour,
    Je suis FPE dans la police nationale au grade de brigadier-chef de police. Je suis en arrêt depuis le 27/07/2022 pour dépression suite à un vécu de harcèlement moral. Après expertise et avis favorable du conseil médical en formation plénière, mon administration a reconnu récemment ma maladie d’origine professionnelle et m’a placé en CITIS depuis le 27/07/2022. Sur l’arrêté portant sur l’imputabilité au service, il n’y a pas de taux d’IPP. Est ce légal ? Sur le rapport d’expertise, il est mentionné que le tableau clinique présenté est susceptible d’entrainer une IPP de plus de 25 %. Est ce que ce taux sera au moins retenu après consolidation ?
    J’ai actuellement 54 ans et j’atteindrai la limite d’age à 57 ans.
    Etant actuellement toujours "inapte temporairement à toutes fonctions", je souhaiterais connaitre la meilleure solution financièrement :
    1- Tenter si possible de reprendre en mi temps thérapeutique et demander par la suite l’ATI après consolidation sachant que le climat de travail reste délétère et que la personne responsable de la dégradation de ma santé est toujours en place.
    2- Demander ma retraite anticipée pour invalidité au service. J’ai actuellement 157 trimestres validés et une décote de -11.25%. Je ne pense pas que mon administration prenne l’initiative de me mettre en retraite anticipé vu sa responsabilité.
    3- Rester en CITIS jusqu’à ma limite d’age et donc sans rente d’invalidité.
    Autre question : Quand faut il faire la demande indemnitaire préalable ? maintenant ou à la radiation des cadre ou à la consolidation ?

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    • Le 5 septembre à 23:25

      Le taux d’IPP est fixé par l’employeur après l’avis d’un médecin agréé, du conseil médical et vérification du SRE.
      La maladie pro imputable au service avec placement en Citis conduite soit à la reprise d’une emploi soit l’inaptitude définitive et donc la retraite pour invalidité (définitive). Elle est calculée comme une retraite normale (fiche 49) mais sans décote.
      Si votre taux d’IPP est au moins égal à 25% (maladie hors tableau) vous aurez droit à une rente viagère (à vie).
      Attention, la mise à la retraite pour limite d’âge supprime le droit à la rente viagère.

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    • Le 6 septembre à 17:27

      Bonjour,

      En principe, le taux d’IPP n’est arrêté qu’à la date de consolidation car celle-ci traduit la stabilisation de votre état de santé (qui ne devrait plus évoluer dans un sens ou un autre du fait des seules suites de l’événement imputable) et cette stabilisation permet d’évaluer les préjudices résultant de votre MP.

      Par conséquent, ce n’est qu’une fois cette date fixée que le taux d’IPP pourra être arrêté et que vous pourrez engager une action indemnitaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      Si aucun taux n’est arrêté malgré la fixation d’une date de consolidation, un référé expertise peut être envisagé.

      Quant à vos autres interrogations, les paramètres ne sont pas que financiers, cela dépend également, et principalement à mon sens, de votre volonté / capacité à reprendre vos fonctions. Si tel n’est pas le cas, il me semble, mais sous toutes réserves, que l’option qui reste à privilégier notamment car elle paraît être la plus légère à traiter au quotidien. Cette dernière analyse reste donc déconnectée du paramètre financier mais vous devriez pouvoir réaliser des estimations avec les éléments de calculs exposés par les différentes fiches relatives à la mise à la retraite.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile, notamment au titre de l’action indemnitaire envisagée.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 septembre à 07:42

    Bonjour,
    Je suis titulaire de la FPH et en CLD depuis bientôt 5 and . Lors de ma dernière prolongation de Cld, le comité Médical a indiqué qu’à l’issue, une retraite pour invalidité devait être instruite. J’ai donc transmis à mon employeur, à sa demande, un courrier en ce sens. Ma question : mon CLD se terminant le 27 octobre, que dois-je faire à compter du 28 octobre ?Dois-je continuer à transmettre des arrde travail ? Dois-je prendre les congés s de 2024 et 2025 ?
    Je vous remercie pour vos réponses car mon employeur n’y répond pas.
    Bien cordialement

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    • Le 4 septembre à 11:40

      Le CLD étant à durée limitée, vous serez placée en disponibilité d’office pour raisons de santé (Dors), période ne comptant pas pour la retraite. Donc vous devrez continuer à justifier de votre impossibilité de travailler.
      Mais l’employeur doit respecter la procédure avant de vous radier des cadres pour inaptitude définitive : avis d’un médecin agréé, avis du conseil médical puis décision de l’employeur qui transmet la demande à la CNRACL, ce qui prendra quelques mois.
      L’employeur vous fait remplir une demande de retraite pour invalidité afin de s’exonérer du versement d’une allocation chômage si votre retraite est faible.
      Lisez cet énorme forum pour y trouver plus d’infos.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 septembre à 21:12

    Bonjour, fonctionnaire de la fonction publique hospitalière depuis 2001, j’ ai eu un accident de travail en 2003 et rechute en 2008. En 2018, je rechute mais avec les difficultés (chirurgie en urgence, dépression, handicap...), le volet administratif a complètement été oublié, j’étais en maladie ordinaire puis en clm. En 2021, un chirurgien me conseille de demander le rattachement aux AT parce qu’il s’agit de la même pathologie. Je fais donc une demande auprès de la direction qui reste sans réponse jusqu’à un courrier au directeur qui envoie ma demande en commission. Il aura fallu attendre 2023 pour pouvoir effectuer cette expertise et comité médical en février 2024, les dossiers n’étaient pas envoyés par mon employeur. Le comité m’accorde l’accident de travail jusqu’à mise en retraite pour invalidité avec IPP 40% imputable au service. Et inaptitude définitive.Mon employeur me demande de faire le dossier de retraite dans la foulée mais je demande à attendre la décision pour AT . Elle arrivera fin juin sous la forme d’une lettre de refus,sur laquelle je viens de demander un recours gracieux après rendez-vous des syndicats avec la DRH pour essayer de débloquer la situation sans succès. J’ ai aussi ouvert un dossier auprès de la protection juridique.Décision d’août de la drh : renouvellement de disponibilité de juillet 2023 jusqu’à mise en retraite.Aujourd’hui j’étais convoquée pour me demander mes papiers de retraite et m’informer du montant de la pension de retraite. J’ai l’impression maintenant qu’on se dépêche de me sortir. Je vois parler d’ATI mais on ne m’en a jamais parlé . Est-ce que je dois faire la retraite rapidement ou ai-je des droits à faire valoir avant ? J’ ai 45ans , une RQTH permanente, j’avais aussi proposé un bilan de compétences, recherché des possibilités d’emploi en télétravail sans succès : pas de poste, pas de reclassement donc la retraite.Je suis en grande souffrance et je suis fatiguée des difficultés administratives qui se rajoutent à ma santé défaillante.En vous remerciant des éclaircissements que vous pourriez m’apporter.

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    • Le 4 septembre à 09:16

      Bonjour,

      Il paraît effectivement que votre dossier a été très mal géré par votre employeur mais il est difficile de se prononcer de manière arrêtée avec si peu d’éléments.

      Cependant, il ressort de votre post que vous devriez actuellement être en CITIS. Le CITIS implique un plein traitement et l’une de ses seules limites et la mise à la retraite pour invalidité. Or, rien ne vous force à demander vous même cette mise à la retraite et votre employeur peut le faire de lui-même.

      Vous n’avez donc aucune obligation à mon sens de demander votre mise à la retraite et il me paraît plus intéressant pour vous de tenter de bénéficier le plus longtemps possible de votre CITIS.

      En ce qui concerne l’ATI, celle-ci n’est due qu’en cas de reprise des fonctions ce qui ne semble pas être votre cas.

      Au regard de votre fatigue, que je comprends pleinement, et de votre situation, je me permets de vous inviter vivement à communiquer votre dossier à un avocat.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 31 août à 09:44

    Bonjour, je suis fonctionnaire dans la mème collectivité depuis 23 ans soit en 2001. J’ai 50 ans et je suis en maladie professionnelle pour dépression (syndrome anxio-dépressif) reconnue imputable au service au vue des actes et paroles faites a mon encontre par les élus. J’ai subi une expertise médicale reconnue en ma faveur, passé devant le conseil médical qui a reconnue l’imputabilité au service et ma collectivité a émis un arrèté indiquant la reconnaissance a l’imputabilité au service. Malgré mon suivi, j’ai des idées noires, je ne pense qu’a mon travail et je suis anéanti a tous points de vue (professionnel, personnel, physique et bien sur psychologique). Je ne peux retourner a mon poste mais ne me vois pas dans l’immédiat reprendre un travail tellement que je suis tombé au plus bas...Je suis suivi par un psychiatre et je dois subir une deuxième expertise en octobre 2024. Que faire ? Merci. Crdlt.

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    • Le 31 août à 10:44

      Si vous posez cette question sous la fiche 40, c’est que vous pensez à la retraite pour invalidité. Elle résulte d’une inaptitude définitive. Mais c’est une retraite calculée selon votre carrière de fonctionnaire (voir fiche 49). Elle sera bien inférieure au maintien de votre salaire que vous apporte le Citis.
      Un médecin ne vous obligera pas à reprendre le travail. Mais votre employeur peut lancer une procédure de mise à la retraite si un examen médical conclut à une inaptitude définitive.
      Votre intérêt financier reste d’attendre car vos revenus sont meilleurs et de vous soigner. Votre Citis et la reconnaissance de maladie professionnelle vous protègent.

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    • Le 1er septembre à 18:16

      Bonjour,

      Le principal paraît effectivement de prendre soin de vous et de votre santé. Demandez à votre médecin de prolonger vos arrêts au titre de votre CITIS.

      Comme le relève Claude, le CITIS est une situation qui vous est favorable, qui n’a pas de durée maximale et il reste peu probable que votre employeur engage, à court terme, une procédure de mise à la retraite pour invalidité.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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    • Le 1er septembre à 18:40

      Bonjour David,
      Votre psychiatre va vous accompagner pour passer ce moment difficile et se projeter vers autre chose.
      pour la question administrative, vous avez été victime dans le cadre de votre travail d un accident de travail reconnu.
      Vous avez 5 ans de congés longue maladie et congés longue durée pour prendre le temps de vous reconstruire. Votre employeur va continuer à vous payer en grande partie.
      Si avant les 5 ans vous considérez être en état de reprendre sur votre poste ou un autre poste de votre collectivité vous pouvez. Vous pouvez aussi à la fin des 5 ans ou avant demander vote retraite pour invalidité à votre collectivité accompagné d un courrier confidentiel de votre psychiatre.
      Vous avez intérêt à prendre du temps pour vous reposer et vous reconstruire avant d envisager la retraite invalidité.
      Courage à vous.
      Emmanuel

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    • Le 2 septembre à 01:08

      Bonjour David

      J’arrive à comprendre que l’incertitude qui pèse désormais votre avenir professionnel soit une source d’angoisse. Mais en effet, l’heure est aux soins. L’inaptitude définitive et la retraite anticipée pour invalidité ne sont pas à l’ordre du jour. Pour vous donner une petite idée, entre mon accident de travail et ma mise à la retraite pour invalidité, sept années se sont écoulées. J’ai rencontré il y a quelques mois, une agent dont le CITIS s’est prolongé six ans avant sa consolidation et la liquidation anticipée de ses droits à la retraite.

      Vous n’êtes, de plus, pas à l’abri d’aller mieux. Si cela était le cas ( et je vous le souhaite), bien des solutions peuvent être envisagées, le reclassement à un nouveau poste où vous ne seriez plus en contact avec les élus, la reprise en mi-temps thérapeutique...

      J’ajoute que nous nous approchons peu à peu des municipales. Le contexte peut donc lui aussi évoluer.

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      • Le 2 septembre à 12:09

        Bonjour, merci pour vos réponses. Pour infos, le maire de ma collectivité est président de l’agglomération et président du centre de gestion d’ou dépend ma collectivité. J’ai essayé de "m’arranger" à l’amiable pour qu’il me trouve un poste ailleurs mais il me ferme les portes partout. De ce fait et ne trouvant que ça comme solution car mon médecin traitant ne voulait plus prolonger mon arrèt de travail par peur de controle, j’ai demandé au mois de juillet une rupture conventionnelle qui a été accepté par ma collectivité au montant le plus bas bien sur. Après conseil d’un avocat qui n’en revenait pas de la situation, je me suis rétracté et j’ai pris contact avec un psychiatre qui m’a changé mon traitement et m’a re arrèté en maladie professionnelle. Je n’ai de gout a rien et reste en vie pour ma famille en me battant contre moi mème tous les jours...je pensais finir ma carrière dans cette collectivité pour qui j’ai toujours travaillé comme pour moi mème mais bon...

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er septembre à 04:48

    Bonjour Je suis en retraite pour invalidité plus de 60% et maintenant j’ai 77 ans et obligée d’avoir une aide à la personne et j’ai un dossier pris en charge par la CNRACLce qui est bien ou plutôt ce qui était bien car l’ADMR qui assurait l’aide à domicile ne peut plus assurer les heures qui me sont accordées pour manque de personnel et chercher dans les environs un autre organisme et aussi

    manque

    « » de personnel ils ne prennent plus de dossier je ne peux pas employer quelqu’un en dehors de l’aide à la personne et ne peut pas rester seule tout le temps je souhaite rester dans ma maison ne pas aller en maison de retraite Aurais je droit à une aide exceptionnelle pour pouvoir prendre une personne pour m’aider en dehors de ADMR car je devrais la payer et seule je ne peux pas mes revenus sont trop petits Pouvez-vous me renseigner Merci Cordialement

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    • Le 1er septembre à 11:13

      L’aide la CNRACL relève de l’action sociale je suppose et s’adresse au Gir 5 et 6. Vous avez informé la CNRACL de l’impossibilité de l’ADMR s’assurer votre demande d’aide ? Vous êtes certain ne pas pouvoir embaucher vous même en Cesu une aide à domicile ?
      Mais vous avez peu-être obtenu la Majoration pour tierce personne décrite en encadré dans cette fiche ?
      Connaissez-vous l’APA décrite dans les six fiches notre dossier : 12 Connaître l’allocation personnalisée d’autonomie (APA)

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 août à 22:41

    Bonjour,
    Je suis actuellement en accident de travail depuis 10 mois (citis), je ne suis toujours pas passé chez un médecin expert.
    Je suis RQTH depuis janvier 2024 de 50% / 79% pour un accident de travail antérieur.
    Ma limite d’âgé catégorie active sera le 15 février 2025 (62ans) je viens donc de demander ma retraite, mais la direction de l’hôpital me dit qu’il est trop tard pour demander la retraite pour invalidité .
    Pourriez vous m’éclairer sur ma situation .
    Merci d’avance

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    • Le 30 août à 23:00

      Attention, si vous êtes placé en retraite d’office pour limite d’âge vous n’aurez pas droit à la rente viagère.
      Effectuez dès à présent une demande de retraite pour invalidité en précisant que vous et votre médecin estimez être inapte définitif. Insistez auprès de votre employeur pour qui lance la procédure le plus rapidement possible.
      Les délais de traitement à la CNRACL se réduisent de plus en plus et sont à présent inférieurs à six mois.

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      • Le 30 août à 23:48

        Bonsoir,
        Effectivement les délais sont longs entre la gestion interne administrative et le traitement via la Commission. Envoyez un courrier de demande de retraite pour invalidité accompagné de l avis de votre médecin. Un courrier en recommandé avec AR est certainement souhaitable pour bien apporter la preuve de votre demande.
        Bonne soirée.
        Emmanuel

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      • Le 31 août à 09:11

        Merci Claude pour ce que vous faites et pour la rapidité de vos réponses.
        Je vous tiendrai au courant de la suite des évènements . ,

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 août à 17:52

    Bonjour
    Je suis actuellement en arrêt pour maladie professionnelle.
    Je souhaiterais prendre ma retraite.
    Je ne sais pas si je dois faire connaître un handicap de façon à percevoir une rente.
    Quelle est la procédure étant donné que je ne suis pas encore consolidée ?

    Merci.
    Cordialement

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    • Le 18 août à 22:03

      Dans votre cas, la bonne solution reste la retraite pour invalidité, expliquée dans cette fiche.

      Répondre à ce message

    • Le 19 août à 09:22

      Bonjour,

      Si vous êtes en arrêt pour maladie professionnelle, vous bénéficiez d’un CITIS. Il s’agit de la position la plus favorable pour un fonctionnaire en arrêt et il n’est pas recommandé de chercher à en sortir et ce d’autant plus qu’il n’a pas de durée limite.

      Cependant, si tel est réellement votre souhait, vous pouvez former une demande de mise à la retraite pour invalidité imputable au service auprès de votre employeur.

      La procédure d’instruction de votre demande prendra du temps, impliquera la saisine d’un médecin expert qui se prononcera très vraisemblablement quant à la consolidation de votre état de santé, puis aboutira à l’avis du service de retraite dont vous dépendez et à la fixation de votre pension.

      Si votre pension ne comprend pas de rente alors que vous estimez qu’elle est vous est due, vous pourrez éventuellement contester ce point si vous disposez d’éléments médicaux favorables.

      En outre, et lorsque votre consolidation sera arrêtée, si un taux d’IPP vous est reconnu suite à votre maladie professionnelle, vous pourrez solliciter une indemnisation qui peut être conséquente et qui est indépendante de l’ATI et de la rente viagère sur le fondement de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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    • Le 30 août à 15:14

      bonjour Jmsm
      si vous n’avez pas l’age legal de la retraite vous ne pouvez pas partir de vous-meme
      il faut etre reconnue inapte au travail par l’employeur ce qui, implique d’abord d’etre consolidée
      c’est a dire que votre pathologie ne va pas s’ameliorer et que vous ne pouvez plus retravailler

      l’employeur peut vous proposer un autre poste que vous acceptez ou pas ou la retraite
      si l’employeur vous propose un poste que vous refusez et demandez la retraite vous nr pourrez pas vous inscrire a pole emploi et percevoir ARE

      pour percevoir la rente votre maladie doit etre reconnue professionnelle avec tous les critères des tableaux de la secu ;ATTENTION aux maladies d’origine professionnelle ’’Hors tableau’’ qui ne donnent droit a rente que a partir de 25%d’IPP

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 août à 22:21

    Bonjour,

    Je sors d’un entretien avec le médecin délégué par la commission qui me propose éventuellement de demander une mise à la retraite anticipée pour invalidité. Il n’avait pas reçu le certificat de mon psychiatre qui lui est destiné (qui est arrivée ouverte et est présent dans mon dossier de la commission ???).

    Je suis en longue maladie pour harcèlement sans vraiment de preuve (je connais bien le système, j’en ai géré en tant que syndicaliste moi-même) mais seulement des faits interprétables (mais aucun témoin par expérience ne viendra accréditer) et d’autres improuvable (un chef débarque chez moi sans prévenir pendant le télétravail, coup de fil durant ce même télétravail sans prévenir .....etc.....

    Vu que je ne peux me permettre de toucher 500 euros par mois. Je vis actuellement avec mon fils en étude avec 950 euros par mois en demi traitement et je m’en sors très difficilement (mais je suis propriétaire donc en faisant attention, je m’en sors et j’ai quelques économies)

    mes questions ,

    1 : eu égard au fait que je ne peux pas reprendre, m’étant fait trop d’ennemi (par des PV ce CHS par exemple ou j’ai dénoncé des agissements… ce n’est pas dans votre syndicat qui n’est pas présent chez nous) :
    j’ai lu que l’on toucherait 75% * 130/172 (trimestres) * salaire durant les 6 derniers mois. Mon traitement étant à 50 % du fait de mon CLM est celui-là qui prévaut ?

    2 Comment est fixé le taux d’invalidité et par qui ?

    3 Pour bénéficier de la rente est imputable au service, est-ce que la constatation d’un psychiatre est possible dans le cas présent même si le harcèlement (tel qu’on l’entend juridiquement) ne peut être prouvé ?.

    4 Peut-on lorsque l’on est à la retraite travailler dans le privé si l’on trouve ?

    Merci de m’aider
    bien cordialement

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    • Le 29 août à 10:06

      1. La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote. C’est expliqué fiche 49. Ce n’est pas le traitement qui est pris en compte mais l’indice.
      2. Dans un régime spécial c’est l’employeur qui décide. Mais il doit obtenir l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical. Dans ce conseil siègent deux représentants du personnel de votre catégorie. Il est très utile de les rencontrer avant.
      3. La reconnaissance de l’imputabilité au service suit le même processus que la question 2. Vous devez la demander dans les deux ans après les faits. En cas de refus, un recours au tribunal administratif est possible.
      4. La retraite pour invalidité est une retraite définitive du régime des fonctionnaires mais elle est dérogatoire car elle permet de retravailler sans plafond ni limites et d’obtenir de nouveaux droits à la retraite.

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    • Le 29 août à 17:58

      Bonjour.

      Pour enrichir la réponse de Claude, ayant moi même obtenu la requalification d’un congés de maladie ordinaire en Congé pour invalidité temporaire imputable au service, il faut arriver avec des éléments accablants (témoignages, certificats médicaux...) et c’est passé par la case expertise médicale.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 août à 22:54

    Bonjour
    j’ai travaillé pendant 14ans. En collectivité territoriale j’ai démissionné en 2019 et j’ai travaillé au régime général jusqu’à 2023
    jje suis passé en invalidité catégorie 2 la cpam ne prend pas mes années cotises au service public
    je me suis renseigné auprès de France Info qui me dit de me rapprocher d’un syndicat pour savoir si c’est possible pour ma part de demander une retraite anticipée
    merci de votre retour

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    • Le 29 août à 10:28

      Vous pouviez demander à la CNRACL une retraite pour invalidité en remplissant les 2 conditions suivantes :
       Avoir accompli au moins 15 ans de services
       Être atteint d’une infirmité ou d’une maladie incurable rendant toute profession impossible.
      Mais vous n’avez que 14 années de service.
      Vous ne pourrez obtenir une retraite anticipée qu’à 62 ans comme expliqué fiche 9 de ce guide.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 août à 18:02

    Bonjour

    Est ce que l asi est versé avec effet retroactif à la date de la demande de celle ci ? Il s est écoulé 6 mois entre la demande et l acceptation de mon asi par la cnracl.

    Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 juillet à 14:44

    bonjour, je ne sais pas si je suis au bonne endroit pour poser ces questions( ou si vous voulez bien me rediriger), comme je n’arrive pas à avoir de réponse... je me lance.
    je suis agent hospitalier, titulaire.
    je suis en arrêt maladie imputable au service depuis le 21/11/2022.
    Mon dossier est passé au conseil médical le 29/05/2024 avec comme conclusion sur le PV du 05/06/2024 :
    consolidé au 29/03/2023 avec IPP de 25%. agent inapte à son poste. reclassement à engager.
    Je viens de recevoir un courrier de la DRH, me signifiant que mes arrêts de travail à compter du 06/06/2024 sont qualifiés en maladie ordinaire et que les frais de soins ne sont plus pris en charge.
    Mon médecin traitant refuse de modifier mes arrêt en MO, car je suis toujours en traitement, qu’il n’a pas effectuer de certificat de guérison et fait une demande de congé longue maladie pour 1 an (CITIS ??).
    je ne sais pas quoi faire/dire...
    merci pour vos réponse .
    Frédéric

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    • Le 25 juillet à 21:44

      Vous devez être en Congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis). Comme indiqué à l’article L822-22 du code général des fonctions publiques : « Le fonctionnaire bénéficiaire d’un congé pour invalidité temporaire imputable au service conserve l’intégralité de son traitement jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à sa mise à la retraite. »
      Par conséquent votre employeur n’a pas le droit de faire autre chose que de vous maintenir en Citis.
      Les congés maladie ne s’appliquent pas dans votre situation où c’est imputable au service. Faites vous aider par votre syndicat pour faire valoir vos droits. N’hésitez pas à écrire (recommandé AR) à votre DRH en lui demandant d’appliquer cet article du code général de la fonction publique.

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    • Le 26 juillet à 13:42

      Bonjour,

      Je partage pleinement l’analyse de Claude. Si votre inaptitude est liée à votre maladie, vous devez être placé en CITIS et ce jusqu’à la décision prononçant votre reprise ou votre mise à la retraite.

      La position de votre employeur paraît donc illégale et peut être contestée.

      En outre, le taux d’IPP qui vous a été reconnu suite à votre maladie, vous donne droit à une indemnisation venant compenser l’intégralité des préjudices physiques subis du fait de cette maladie.

      Cette indemnisation est indépendante de l’ATI et d’une éventuelle rente viagère et peut être conséquente. A titre d’exemple, j’ai récemment pu obtenir une condamnation à hauteur de 40 000 euros pour un taux d’IPP de 20 %.

      Cette indemnisation correspond à un droit reconnu aux fonctionnaires mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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      • Le 31 juillet à 12:31

        Bonjour,je suis dans la même situation FPT.Reconnue en MP (burn out) imputable au service du 03/2020 au 01/2024 , l’expertise medical dit plus d’inaptidue peut être consideré comme consolidé le 29/01/2024 ,IPP de 10% au lieux de 30 % avant .J’ai contester la decisions en formation pleiniere qui on confirmé l’aptidue et le passage en maladie ordinaire preconisse un mi temps de 6 mois.( le syndiclocal me dit que c’est legal )
        mon médecin dit le contraire . j’ai eu une viste de prés reprise "pas d’avis donner" beaucoup de contre indication a ma profession sauf deplacement à pied pour observation ou de surveillance.
        Je pensais prendre une retaite pour inaptidue a toute fonction ou invalidité, j’ai d’autre soucis ( cardio15%) ...je devrais reprendre fin septembre,j’ai demandé mon ati est ce que j’ai le droit de demander une rente pour préjudice morale , doit je attendre de finir mes droit a congé Mo et Mld car je me sens pas capable de reprendre .
        Merci

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        • Le 31 juillet à 17:11

          Bonjour,

          La procédure indemnitaire que j’ai décrite précédemment me semble parfaitement applicable à votre situation et ce dès à présent.

          En ce qui concerne la mise à la retraite pour invalidité, celle-ci ne peut être mise en œuvre, ou valablement demandée, que si vous avez été reconnu inapte à toutes fonctions, ce qui ne semble pas le cas vous concernant.

          Vous pouvez envisager d’épuiser vos droits à CMO puis envisager une reprise si vous vous en sentez capable. Au cas contraire, vous serez très probablement placé en disponibilité pour raisons de santé ce qui n’est pas une situation favorable.

          N’hésitez pas à prendre attache avec moi concernant la procédure indemnitaire.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 23 août à 17:26

        Bonjour
        Suite à un AT reconnu imputable au service. J’ai fait une rechute en 2020 reconnu par l’expert, et le comite médical comme imputable a l’AT initial. J’ai une IPP de 43%,invalidité qui doit être versé comme rente viagère d’invalidité. Initialement, j’aurais dû reprendre sur un poste de reclassement à mi-temps thérapeutique après la consolidation et les soins pendants deux ans du 21 décembre 2021 La DRH ne m’a rien proposé comme poste. Ne connaissant pas l’entrée en fonction du CITIS,(idem pour) mon médecin a fait la demande de CLM. À aucun moment la DRH ne m’a informé que je pouvais bénéficier du CITIS, depuis la date de rechute jusqu’au 20 décembre 2024. Je suis à demi traitement avec une compensation CGOS durant 5 mois par an jusqu’à cette date. Je ne parle pas des congés payes non pris en 2019 que l’on a refusé de mettre sur un compte épargné temps pour le rebasculer sur la RAFT. Mon dossier passe maintenant en retraite pour invalidité auprès de la CNRACL. Comme je n’ai pas repris le travail, mon dossier pour la rente viagère n’est pas instruit. J’espère que lorsque mon dossier passera auprès de la CNRACL celui-ci sera déposé et instruit. Comment le savoir ??
        Après tous ses déboires, j’ai intenté une action auprès du tribunal administratif. Avec l’aide d’un avocat spécialisé qui se paiera en plus de ses honoraires sur un % de l’indemnité que je percevrai si le juge reconnait les préjudices et suivant l’expertise médico-légale du 11 septembre 2024 que j’ai du payé 2800 euros. Désormais dans une situation financière désastreuse, percevant qu’un demi traitement, je risque de perdre ma maison.
        Le dossier pour retraite invalidité est parti à la CNRACL Quelle est la durée de traitement pour percevoir la pension retraite ?? On m’a dit que je passe en disponibilité d’office à partir du 20 décembre 2024 ?! jusqu"a la réception de la radiation des cadres.
        Mon avocat va faire état de mes droits sur le CITIS et réclamer les arriérés de salaires. Je compte aussi demander les indemnités lies à l’aménagement sanitaire de ma maison, de la vente de ma voiture pour une adaptée à mon handicap, car je ne peux plus conduire de boite manuelle. Tout est dû à cet AT.,35 ans de service et pouf dehors ?!
        Si la DRH avait été réglo, je n’aurais pas été devant le tribunal administratif, mais quand on vous perd des papiers, que l’on se fout de vous lors de demande de poste, et qu’il n’y a pas d’accompagnement du salarié depuis 4 ans, je suis coupé de tout lien social. Mon avocat est sérieux et compétent dans cette juridiction. Tout comme moi plus que tout, je veux que l’on rétablisse mes droits

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        • Le 23 août à 22:03

          Le Citis n’a été créé qu’en 2020. Je ne comprend pas que vous soyez dans cette situation depuis 2020 ! Vous auriez du demander dès sa création votre intégration dans le Citis.
          Merci pour votre témoignage. Merci d’avance de nous informer du résultat de votre action en justice.

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        • Le 27 août à 23:33

          Bonjour Jack

          La durée de traitement d’un dossier de retraite pour invalidité par la CNRACL est variable et va en partie dépendre de la réactivité de votre employeur. Selon moi, comptez désormais sur 9 à 10 mois. Peut être plus...

          Concernant la rente viagère, elle n’est pas liée à votre reprise effective (contrairement à l’ATI). Après étude de votre dossier, la CNRACL adressera ses conclusions à votre employeur, précisant si votre pension de retraite sera assortie d’un rente d’invalidité et le cas échant le taux retenu. Un exemplaire de cet avis doit normalement vous être adressé par votre employeur.

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    • Le 27 août à 18:32

      Bonjour Frédéric.

      Votre cas est malheureusement loin d’être isolé. A partir du moment où il existe un lien entre l’accident de service dont vous avez été victime et votre inaptitude à votre poste, vous devriez être maintenu en CITIS tel que le prévoit le code de la fonction publique jusqu’à votre reclassement et votre reprise effective. Notez que le lien n’a, à priori, pas à être exclusif. Votre DRH se base sur l’avis de l’expert dont elle fait sans doute une interprétation abusive. Ce n’est pas parce qu’une pathologie est consolidée ( c’est à dire stabilisée), ou qu’il existe une pathologie indépendante évoluant pour son propre compte, que tout lien entre la pathologie initiale et votre inaptitude est rompu.

      Si votre DRH s’obstine, consultez un avocat et saisissez le tribunal administratif.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 août à 13:31

    Bonjour
    Est-ce que si ma demande de retraite anticipée pour inaptitude est acceptée, ça pourrait annuler la rente d’accident de trajet que je perçois depuis le mois de Mars 2024 ?
    Merci par avance pour votre réponse.
    Et bravo pour le travail que vous faites.
    Cordialement

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    • Le 26 août à 23:15

      Non, la rente répare une préjudice, elle est viagère, donc à vie.

      Répondre à ce message

      • Le 27 août à 01:44

        Merci pour votre réponse.
        Et donc si un jour je demande une Majoration pour tierce personne en cas de graves problèmes de santé et qu’elle est acceptée après avoir eu acceptation de retraite anticipée pour inaptitude, si j’ai bien compris, je continuerai à percevoir en même temps, ma rente pour accident de travail car une rente est un dédommagement versée à vie ?
        C’est bien ça ?
        Bien cordialement

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      • Le 27 août à 01:49

        Merci beaucoup pour votre réponse
        En fait je voulais dire que si un jour je perçois une aide financière telle que une Majoration pour tierce personne en cas de graves problèmes de santé, est-ce que je continuerai à percevoir en même temps que cette aide financière pour Majoration pour tierce personne, ma rente pour accident de travail ?
        Bien cordialement

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    • Le 27 août à 08:26

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude concernant l’ATI que vous percevez actuellement.

      Cette ATI sera transformée en rente lors de votre admission à la retraite pour invalidité.

      En outre, le taux d’IPP qui vous a été reconnu suite à votre accident de trajet, et qui fonde l’ATI que vous percevez actuellement, vous donne droit à une indemnisation venant compenser l’intégralité des préjudices physiques subis du fait de cet accident.

      Cette indemnisation est indépendante, et donc complémentaire, de l’ATI et, à terme, d’une rente viagère et peut être conséquente. A titre d’exemple, j’ai très récemment pu obtenir une condamnation à hauteur de 20 000 euros pour un taux d’IPP de 15%.

      Cette indemnisation correspond à un droit reconnu aux fonctionnaires mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 août à 10:54

    Bonjour,

    J’ai eu un accident de travail dans FPT en 2021 consolidé en 2023 avec une ATI DE 25% (suite à une agression verbale d’un usager), depuis mai 2024 il y a une rechute de cette accident et je suis en arrêt depuis.
    Je dois passée devant devant un médecin expert demander par l’assurance de mon employeur qui doit se prononcer sur la rechute de cette accident.
    Puis je demander une retraite pour invalidité ? et comment se fait le calcul de celle ci. Tout en sachant que j’ai actuellement 162 trimestres tout confondu ou dois je prendre que les trimestres de la CNRACL.
    J’ai 58 ans et j’ai eu 4 enfants.
    Je vous remercie par avance de votre réponse.
    Bien cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 20 août à 15:29

      Je suppose que vous avez été replacée en Citis. Vous pouvez ensuite demander à votre employeur une retraite pour invalidité car vous pensez être en inaptitude définitive.
      Seul votre régime spécial CNRACL verse ce type de retraite définitive dès l’inaptitude définitive. Votre retraite sera calculée comme expliqué fiche 49 mais sans décote.
      Vous devrez attendre pour avoir droit aux retraites du régime général et de la complémentaire : voir fiche 9 de ce guide.

      Répondre à ce message

    • Le 20 août à 16:53

      Bonjour,

      Si votre rechute a été reconnue, ce qui a l’air d’être le cas, vous bénéficiez d’un CITIS. Il s’agit de la position la plus favorable pour un fonctionnaire en arrêt et il n’est pas recommandé de chercher à en sortir et ce d’autant plus que ce CITIS n’a pas de durée limite.

      Cependant, si tel est réellement votre souhait, vous pouvez former une demande de mise à la retraite pour invalidité imputable au service auprès de votre employeur.

      Pour le calcul de votre retraite, je me permets de vous renvoyer à la réponse de Claude.

      Il est également important de relever qu’au regard de votre situation, et indépendamment de votre CITIS, de l’ATI et de la question de la retraite pour invalidité, vous êtes en droit de solliciter une indemnisation pour le taux d’IPP de 25 % qui vous a été reconnu suite à votre AT. Cette indemnisation peut être très conséquente, j’ai récemment obtenu la condamnation d’un employeur à verser la somme de 40 000 euros pour un taux de 20 %, et constitue un droit reconnu aux fonctionnaires.

      Elle nécessitera cependant dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 août à 08:54

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 août à 18:14

    Bonjours je suis agents territoriaux j’ai eu un accident du travail quatre fracture au bras avec séquelle inoperable, en arret depuis 3 ans j’ai demandé un reclassement professionnel accepte par le tribunal administratif, mais mon employeur n’a pas de poste a me proposer, il on decider de vouloir me mettre à la retraite pour invalidité je refais une expertise medical au mois de septembre 2024, déjà refuser par l’expertise medical pas de taux ipp, je le revois encore pour la troisième fois. Qui n’etait pas enchanter de leurs comportements. Il me envoi des arrête en m’indiquant imputable au service. Je suis en arret d’accident du travail jusqu’a18 Decembre 2024, j’ai 61 ans je voulais savoir comment va ce passé la suite ci je suis en retraite pour invalidité et savoir ce que je vais percevoir en indemnité ?? si ces pas le cas licenciement avec des séquelle quelle décision à prendre ?? Et quelle indemnité a percevoir ?? j’attent vôtre réponse ci-possible en vous remerciant d’avance cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 19 août à 22:29

      Vous êtes en Citis, il n’y a pas de date de fin. L’issue ne peut être que la retraite pour invalidité (accompagnée d’une rente) comme expliqué dans cette fiche ou le reclassement.
      Si vous êtes inapte définitif, l’employeur peut vos mettre à la retraite pour invalidité avant votre limité d’âge. je suppose que vous n’êtes pas en catégorie active.
      Lisez cette fiche et le forum.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 août à 12:01

    Bonjour
    Pour un départ à la retraite en invalidite au 01 août, ma rente invalidite de 17224 euros est ecretee et passe à 2353 euros Annuel .
    J’ai 65 ans et une Ati de 9000 euros annuel.
    qui sera supprimee et remplacée par la rente.
    Puis je faire un recours gracieux ou contentieux ?

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    • Le 17 août à 22:39

      Je ne comprend pas votre rente invalidité comme fonctionnaire titulaire ?
      L’ATI est effectivement remplacée par une rente viagère comme expliqué dans cette fiche.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 août à 21:09

    Bonjour je suis fonctionnaire je travail à l’aphp et je vais être mise en retraite anticipée pour invalidité. Je voulais savoir si je pourrais toucher ma pension à l’étranger ?
    par avance merci pour votre réponse

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 août à 07:56

    Bonjour,

    Je ne vois pas de réponse à ma question sur la fiche. La voici :

    Je vais percevoir une retraite anticipée à compter du 1er août 24 pour inaptitude au travail.
    Je suis auteure depuis 3 ans (donc avant cette retraite acceptée).
    Puis-je cumuler ma future retraite (que je percevrai en septembre) en auto édition ?

    Merci pour votre réponse sur mon mail.

    Cordialement.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 août à 05:06

    Bonjour, merci d’avance pour votre admirable dévouement, après avoir obtenue la reconnaissance de mon accident de service au TA ( lutte de 6 ans ), j’ai du voir un expert psychiatre et passer au comité médical qui m’a déclaré en inaptitude à tous les fonctions, ipp de 30 /100, tous mes congés maladie sont devenus de CITIS, ce qui me réjoui, depuis 5 mois je suis à la retraite par invalidité, et j’ai une ATI. j’ai quand même intenté une action indemnitaire afin d’obtenir une condamnation de mon employeur à m’indemniser pour les préjudices subis du fait de mon accident accident de service. j’ai bien retenue votre phrase : Au delà de l’aspect financier, cela présente également une portée symbolique qui, d’expérience, a son importance. Mon problème est depuis 2015 un stress post-traumatique à la suite d’une agression physique par une élève en cours. Malheureusement le tribunal a mandaté un médecin généraliste comme expert, le rendez vous s’est mal passé du commencement à la fin. J’avais dû lui envoyer tous les ordonnances depuis 2015, différents certificats, bref un tas de documents, en relation à ma dépression, il me demande maintenant des examens de sang qui datent de 2016, que je n’ai plus, en relation à un rhumatisme inflammatoire, tout en me avouant que ceci n’a rien à voir avec l’accident, il demande aussi de comptes rendus d’un cancer et mammographies, que je n’ai plus, de la même date, la biopsie , le compte rendu du médecin, j’ai tout sauf la mammographie ...alors que le TA comme le comité médical ont reconnu ma maladie et les congés maladie comme "directement et seulement" lies à l’agression. Je sais d’ores et déjà qu’il cherche à montrer que je refuse de lui donner toutes ces preuves...
    Je vous remercie de me conseiller sur la façon de trouver une solution. Est-ce que je peux demander une contre-expertise ? Un grand merci d’avance.

    Répondre à ce message

    • Le 8 août à 23:03

      Ne culpabilisez pas si vous n’avez des documents de santé sans rapport avec votre maladie professionnelle. Vous n’êtes pas tenue de les conserver. Le médecin expert auprès des tribunaux vérifie probablement que votre maladie n’est pas dû à d’autres causes comme un cancer préexistant.
      Mais je n’ai pas d’expérience sur les demandes d’indemnisation, et les fonctionnaires la demandant un justice ne viennent pas nous raconter leur expérience.

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    • Le 9 août à 00:46

      Bonjour, merci pour votre réponse. Le problème est que j’ai du me battre contre cela lors de la reconnaissance de l’accident. Le rectorat a voulu prouver que mon stress post-traumatique était du au cancer et non à l’agression, heureusement j’avais les preuves du contraire et le TA m’a donné raison, avant le passage au Conseil Médical l’expert psychiatrique a établi très clairement la non existence d’un état antérieur...ce n’est pas le cancer mais l’agression. Maintenant ce nouveau expert , médecin généraliste et non psy veut encore chercher la même excuse. Il m’a aussi dit qu’il n’était pas tout à fait d’accord sur la date de consolidation, très longue à son goût. Est-ce que je peux demander une contre-expertise ? Merci d’avance, ce site m’a vraiment aidé à mener ce combat sans reculer...

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      • Le 9 août à 08:14

        Je comprend mieux. Vous devez convaincre que l’agression vous atteint réellement alors que le cancer n’a pas eu d’effet psychologique. Vous pouvez demander une autre expertise par un médecin spécialiste en psychiatrie. Attention, une médecin agréé auprès des tribunaux bénéficie d’un crédit. Vous pourriez solliciter ou utiliser l’avis écrit d’autres médecins qui vous ont soigné.
        Je le redis, je ne suis pas compétent en matière de stratégie juridique. Cherchez conseils auprès de personnes expérimentées sur ce sujet.

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        • Le 9 août à 11:13

          Bonjour lil,
          je suis en retraite invalidité. J ai bien vu lors de mes expertises que les experts n étaient pas aussi pro. J ai eu des expertises qui ont duré entre 8 minutes et presque 1 heure. Malheureusement il manque des experts. Il semble déjà que l expert n est pas spécialiste en psy. Comme le dit Claude, il faut demander une autre expertise avec un médecin spécialiste en psychiatrie. Attention ils ont tendance à exclure le syndrome post traumatique et à chercher des causes antérieures pour ne pas l inclure dans des futures indemnités.
          Bon courage le chemin est long et heureusement qu il y a des personnes comme Claude pour nous conseiller
          Emmanuel

          Répondre à ce message

    • Le 9 août à 10:13

      Bonjour,

      Si je comprends bien votre situation, suite à une action juridictionnelle, le caractère imputable de votre accident a été reconnu.

      Par la suite, et dans le cadre d’une procédure indemnitaire fondée sur les conséquences de cet accident de service, le tribunal administratif a désigné un médecin expert.

      Au regard de la reconnaissance établie de l’imputabilité au service de votre accident, qui ne peut être remise en cause, le médecin expert ne pourra se prononcer utilement sur cette question. Il devrait donc, à la rigueur, se prononcer quant à votre date de consolidation et surtout quant à l’identification des préjudices résultant de votre accident.

      C’est certainement à ce titre qu’il vous a demandé la communication des éléments dont vous faites état : il souhaite, malgré tout logiquement, identifier dans quelle mesure votre état de santé, et donc les préjudices indemnisables, est imputable à l’accident de service ou à une autre pathologie non imputable. Si vous ne disposez pas de ces documents, indiquez le, cela ne pourra vous être utilement reproché.

      Lorsqu’un médecin expert est désigné par le tribunal, son rapport n’a pas parole d’évangile mais dispose cependant, et comme le relève Claude, d’un poids certain. En outre, le tribunal ne mandatera pas de contre expertise car ce n’est pas prévu en terme de procédure. Ainsi, si, à terme, le rapport rendu ne vous convient pas, vous pouvez solliciter, par vous même, des attestations médicales dont l’objet serait de contrecarrer les éléments défavorables du rapport d’expertise. Au plus vous avez d’attestations récentes et émanant de différents médecins, au mieux celles-ci pourront à terme avoir de l’impact.

      Il reste envisageable que le rapport qui sera produit à terme ne vous soit pas pleinement défavorable.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 9 août à 22:03

        Re Bonjour et un grand merci.
        Si je comprends bien il peut changer la date de consolidation ? même si l’expert psychiatre mandaté avant la réunion plénière du conseil médical a décidé que c’était le 07/07/22 ? le courrier de notification du rectorat après le conseil médical en formation plénière retient la même date et décident : retraite par inaptitude totale et définitive/ inapte à toutes les fonctions, sans possibilité de reclassement/ipp de 30%, validations de tous les arrêtes maladie depuis le 03/08/15 au titre de l’accident en citis jusqu’à la date du conseil 07/07/22 de fixer la consolidation au 31/01/22 (jour de mon rdv avec l’experte). je suis à la retraite depuis le 02/02/24.
        Le pire est que si j’ai bien compris, nous n’avons pas la possibilité de demander une contre-expertise, je comprends mieux la façon tout à fait dédaigneuse de cet expert envers moi...s’il a tous les droits. C’est aussi la raison pour laquelle nous abandonnons. Merci encore et je souhaite beaucoup de courage à ceux qui participent à cette lutte en défense de nos droits.

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        • Le 10 août à 11:10

          Bonjour,

          La mission de l’expert a dû être précisément fixée par le tribunal. Vous devriez avoir un exemplaire de la décision le désignant et mentionnant le champ précis de sa saisine. Si la fixation de la date de consolidation y appartient, alors il pourra se prononcer à ce titre.

          Cela me paraît cependant peu probable si la décision du Rectorat fixant la date de consolidation est devenue définitive.

          Vous ne pouvez pas demande une contre expertise en tant que telle mais vous pouvez apporter des éléments contradictoires. Le tribunal n’a pas de compétence médicale, il juge sur pièces : si vous lui fournissez des documents contre disant le rapport à intervenir alors le débat sera ouvert.

          Encore faut il que le rapport du médecin expert vous soit défavorable ce qui, sans remettre en cause votre sentiment actuel, n’est pas assuré.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 août à 13:33

    Bonjour, ATSEM titulaire, j’ai 49 ans et suis en attente d’une mise en retraite anticipée pour invalidité (CNRACL). Actuellement en dispo d’office à titre conservatoire, voici mes questions :
     puis-je actuellement travailler ds la fonction publique en CDD (ex. AESH, contrats de 3 sans titularisation), ainsi qu’après la mise en retraite ?
    Le Cdg me dit que c’est impossible pour un ANCIEN agent titulaire mais je n’ai pas compris la même chose en consultant la fiche CFDT.
    Merci beaucoup pour votre réponse !

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    • Le 9 août à 20:40

      Vous pourrez retravailler sans plafond ni limites après votre mise à la retraite pour invalidité, pas avant. Après, vous pouvez travailler là où on vous embauche.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 août à 09:06

    Bonjour,

    Depuis septembre 2021, je suis en arrêt de travail à la suite d’un accident de service, reconnu comme imputable au service, consécutif à des événements survenus dans mon environnement professionnel.

    Préalablement à cette date, j’avais signalé à l’administration, par l’intermédiaire de la CFDT, des comportements déviants de la part de mon chef de service sur plusieurs collègues. En dépit de mes démarches, aucune mesure n’a été prise par l’administration.

    En septembre 2021, j’ai été convoquée par ma supérieure hiérarchique (N+2) à la suite d’un courriel émanant d’un de mes collègues, signé par l’ensemble des agents du service. Depuis l’un des collègues à la retraite m’a fait parvenir un courriel indiquant que je n’étais pas la personne décrite lors des accusations de mes ex collègues. Lors de cet entretien, auquel j’étais accompagnée d’un représentant de la CFDT, j’ai été injustement accusée d’être à l’origine de souffrances au travail parmi mes collègues. Ces accusations sont d’autant plus surprenantes que j’entretenais jusqu’alors de très bonnes relations avec ces collègues, et je dispose de preuves attestant de la fausseté de leurs affirmations. Il est à noter que mon chef de service ne m’avait jamais fait part directement de ces reproches( aucun mail, aucune convocation), il avait même sollicité ma promotion quelques mois avant cet incident, en reconnaissance de mes excellentes évaluations professionnelles.

    Profondément choquée par ces accusations mensongères, j’ai été placée en arrêt de travail par mon médecin traitant. L’administration m’a ensuite orientée vers deux experts psychiatres qu’elle a elle-même désignés, et ceux-ci ont confirmé que mon état de santé est bien imputable au service.

    Par ailleurs, lors de la consultation de mon dossier avant mon passage devant le conseil médical, j’ai découvert les accusations portées contre moi. J’ai alors immédiatement lancé une alerte auprès du CHSCT. Cependant, cette alerte est restée sans effet, l’administration n’ayant entrepris aucune action en conséquence.

    J’ai également sollicité le soutien du médecin du travail ainsi que du psychiatre de l’administration. Cependant, le psychiatre a refusé de documenter nos entretiens au sein de son service. De surcroît, la médecin du travail, qui m’apportait son soutien dans cette situation et avait alerté l’administration sur les difficultés rencontrées par certains agents du service, a été congédiée par l’administration peu de temps après.

    Il y a deux ans, j’ai déposé une plainte, avec l’assistance d’un avocat, pour harcèlement moral. Toutefois, aucune avancée significative n’a été enregistrée à ce jour. Je suis actuellement placée en CITIS (Congé pour invalidité temporaire imputable au service) et me trouve dans une situation de grande détresse psychologique, suivie régulièrement par un psychiatre et sous traitement antidépresseur.

    Face à cette situation qui perdure et à l’inertie de l’administration, je suis profondément désemparée et sollicite des conseils juridiques pour sortir de cet enfer.

    J’ai 60 ans

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    • Le 3 août à 11:03

      La sortie du Citis se fait en reprenant votre emploi ou par une mise à la retraite pour invalidité suite à votre inaptitude définitive.
      Cette retraite pour invalidité est une retraite définitive qui vous autorise à reprendre un emploi sans plafond ni limites.
      Votre question ne peut pas avoir une réponse par internet, dans un guide des pensions de retraite, en plus. Prenez conseil auprès de spécialistes du droit.

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    • Le 5 août à 07:53

      Bonjour,

      Votre situation paraît complexe sur le plan humain et je vous adresse tout mon soutien à ce titre.

      Sur le plan juridique, vous êtes en CITIS et ne paraissait pas en l’état apte à la reprise ni comme faisant l’objet d’une procédure de mise à la retraite. Votre CITIS devrait donc perdurer. Le CITIS reste une situation plutôt favorable en théorie dès lors que vous conservez un plein traitement.

      Il existe cependant des leviers à actionner pour sortir de cette situation si tel est votre souhait.

      Vous pouvez en outre envisager une action indemnitaire afin d’obtenir une condamnation de votre employeur à vous indemniser pour les préjudices subis du fait de votre accident de service. Au delà de l’aspect financier, qui peut être très conséquent, cela présente également une portée symbolique qui, d’expérience, a son importance.

      N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 7 août à 09:13

        Bonjour et merci Maitre pour votre réponse à ma question.
        Je reviendrai certainement vers vous pour avoir des renseignements.
        PPC

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    • Le 6 août à 16:01

      Bonjour PPC,

      J’ai vécu une situation similaire, et je peux vous dire que l’administration ne reconnaîtra pas ni votre souffrance, ni votre situation, vos collègues se rangeront du côté de l’employeur.

      Vous avez bien fait d’être accompagnée d’un représentant CFDT, il aurait fallu rédiger un compte-rendu, dans l’administration, il ne faut pas faire de vague.

      Visiblement, votre chef de service (et ses comportements déviants) est soutenu par votre employeur. Comment se fait-il que votre alerte soit restée sans effet ? Il faut contacter directement le CHSCT, de plus, le médecin du travail a été congédié par votre employeur car il vous soutenait.
      Qu’a fait votre avocat, suite à votre plainte, pour harcèlement moral ?

      Je souhaite vous soutenir dans cette situation de grande détresse psychologique, j’ai vécu moi aussi du harcèlement moral. Je vois que les méthodes utilisées par l’administration, broient les agents, sans vergogne, c’est une omerta.

      Vous avez deux voies pour sortir de cet enfer. Soit vous reprenez le travail, en demandant un autre poste, soit vous restez en citis jusqu’à une retraite pour invalidité.

      Il faut vous battre pour votre salaire et votre future retraite, l’administration ne fera rien.
      Je suis adhérente retraitée CFDT, j’ai été soutenue par le Syndicat, fort heureusement.

      Je reste à votre disposition pour toute aide.
      Christine

      Répondre à ce message

      • Le 7 août à 09:16

        Bonjour et merci pour votre réponse.
        J’aimerai effectivement m’entretenir avec vous qui avez vécu une situation semblable à la mienne.
        J’ai tellement d’incompréhension qu’échanger avec vous me permettrais peut-être de comprendre mieux cette situation si difficile et dont tout le monde se moque. MERCI

        Répondre à ce message

      • Le 8 août à 13:44

        Bonjour PPC,

        Vous pouvez me trouver sur FB (christine herbelin), je n’ai rien à cacher.

        Salutations

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    • Le 7 août à 14:57

      Bonjour CCP ,
      j’ai aussi vécu cela je suis en citis depuis 2021 j’ai 57 ans et j’ai 37 ans d’ancienneté .Je suis passé chez un psychiatre expert en avril 2023.Il m’a déclaré inapte totalement et définitivement à toute fonction avec 35% IPP imputable au service. Le conseil médical à validé et à statué pour une mise en retraite pour invalidité .Ensuite je suis passé en formation pléniere en septembre 2023.La constitution de mon dossier retraite faite par mon employeur à été envoyé à la CNRACL le 06/10/2023.Et à ce jour je suis toujours en CITIS . Je vous tiendrais informé de la finalité de mon dossier. Si cela peut aider. Je suis aussi preneur de toutes informations concernant la suite de la procédure à donner (demande d’indemnisation, compte épargne temp et congés annuel à indemniser).
      Cordialement et bon courage à vous

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      • Le 7 août à 15:55

        Pour obtenir ensuite une indemnisation supplémentaire pour le préjudice, il faudra passer par un avocat spécialisé. Certains en vivent.
        Pour le transfert de jours du CET vers la RAFP, lisez la fiche 53 (voir encadré du point 2).
        Pour les congés annuels non pris, je réponds régulièrement à la question. Je vous copie la réponse du ministre le 10 mars 2023. Le gouvernement refuse de transcrire ce droit dans le code des fonctions publiques. Il argumente sur le fait que le droit européen est directement applicable. C’est exact mais en fait beaucoup de fonctionnaires partant en retraite pour invalidité ne bénéficie pas de ce droit automatiquement. Il faut parfois déposer un recours au tribunal administratif pour que l’employeur l’applique.

        Réponse du ministre. La réglementation en vigueur dans les trois versants de la fonction publique n’a pas évolué sur la question du droit à report ou, en fin de relation de travail, à indemnisation congés annuels non pris en raison d’absences pour maladie. Néanmoins, en vertu de la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne, le droit au congé annuel payé d’un agent pour des raisons de santé ne peut pas être subordonné par un État membre à l’obligation d’avoir accompli un travail effectif (CJUE, C282/10 du 24 janvier 2012, Dominguez, point 30). Dès lors, tout agent en congé maladie continue d’acquérir des droits à congés annuels pendant la période de maladie. Par ailleurs, s’agissant du droit au report ou à indemnité compensatrice de congés non pris en fin de relation de travail, qui s’exerce dans la limite du minimum de quatre semaines prévue par l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail, il résulte du principe de primauté du droit communautaire sur toutes les normes de droit interne (CJCE, 15 juillet 1964, Costa c/Enel), qui s’impose à l’ensemble des autorités nationales, que l’administration chargée d’appliquer les dispositions d’une directive est tenue d’en assurer le plein effet en laissant inappliquée, de sa propre autorité, toute disposition nationale contraire. Aucune disposition législative ou réglementaire ne prévoit ni le report ni le versement d’une indemnité compensatrice lorsque le fonctionnaire n’a pas pris ses congés annuels car l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail est d’effet direct (CJUE, C-282/10 du 24 janvier 2012, Dominguez, points 33 et 34). Le droit communautaire, par rapport au droit international, est qu’il peut s’imposer directement aux citoyens européens, sans qu’il soit nécessaire pour les États membres de le retranscrire par des actes juridiques nationaux. L’arrêt Van Gend en Loos c/ Administration douanière des Pays-Bas du 5 février 1963, a érigé « l’effet direct », en un principe fondamental de l’ordre juridique communautaire. Concernant les jours de congés payés supplémentaires, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé dans son arrêt du 19 novembre 2019 (CJUE, C 609/17 et C 610/17), que les États membres qui décident d’octroyer aux travailleurs des droits à congé annuel payé allant au-delà de ladite période minimale de quatre semaines, « demeurent notamment libres d’accorder ou non un droit à une indemnité financière, au travailleur partant à la retraite, lorsque ce dernier n’a pu bénéficier des droits à congé excédant ainsi ladite période minimale, en raison du fait qu’il n’a pas exercé ses fonctions pour cause de maladie, et, si tel est le cas, de fixer les conditions d’un tel octroi éventuel » (point 38). La Cour ajoute qu’il demeure également « loisible aux États membres de prévoir ou non un droit de report des jours de congé annuel payé excédant la période minimale de quatre semaines » (point 39).

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      • Le 7 août à 23:24

        Bonjour Jacques,

        Merci pour votre message et pour le partage de votre expérience. Il est toujours précieux d’avoir des retours de personnes qui ont traversé des situations similaires, surtout lorsqu’il s’agit de démarches administratives aussi complexes.
        Si vous le pouvez tenez nous informés de l’évolution de votre situation. Vos retours pourraient être d’une grande aide pour d’autres personnes dans une situation similaire.
        Je vous souhaite bon courage.

        Cordialement,
        PPC

        Répondre à ce message

    • Le 8 août à 15:54

      Bonjour Madame, ayant eu une très longue procédure, qui n’est pas finie, je vos conseille de faire appel à un avocat, mais "un bon et surtout spécialisé" nous avons un qui nous informe gratuitement mais tout ne peux pas se faire par message. Pensez à votre santé, nous ne sortons pas indemnes d’une longue procédure et malheureusement se battre seule ou présenter une requête sans avocat au Tribunal Administratif, c’est partir perdant. A chacun son métier. N’est-ce pas ? Courage.

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      • Le 9 août à 02:16

        Réponse à Lil

        Je suis bien d’accord avec vous, ne pas hésiter à faire appel à un avocat spécialisé, c’’est ce que j’ai fait.

        La CNRACL a refusé l’imputabilité de ma retraite invalidité, suite à un accident de service. Tout est fait pour
        nous pomper notre santé.

        Donc, je dis aussi à ceux dans ces situations : Pensez en premier lieu à votre santé, nous ne sortons pas indemnes de tout cela.
        Courage

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 août à 14:49

    Bonjour
    Je suis aide soignante dans la fonction publique hospitalière depuis le 25 mars 2021 je suis en arrêt maladie professionnelle. Mon établissement m’a déclaré inapte totalement a mon poste et n’ont aucun poste à me proposer. Il me demande de faire une demande de reclassement avant fin septembre. Mais voilà j’ai depuis 1 an 1/2 un autre problème de santé ( cancer) et mi septembre je vois le cancérologue qui doit mettre un nouveau protocole. Que dois je faire ? Demander un reclassement en sachant que je ne pourrai pas le faire. J’ai 56 ans
    Merci de vos conseils

    Répondre à ce message

    • Le 7 août à 16:11

      L’employeur est tenu de vous proposer un reclassement, pour le principe.
      Tant que vous êtes en Citis, vous êtes rémunérée à 100%, contrairement au congé longue maladie. Mais vous pouvez passer du Citis au congé maladie si vous le jugez préférable.
      La retraite pour invalidité est accompagnée d’une rente viagère équivalent à votre taux d’IPP. Si vous ne passez pas en retraite pour invalidité, pensez à demander l’ATI.

      Répondre à ce message

    • Le 8 août à 10:55

      Bonjour,

      Comme le relève Claude, vous devez être actuellement en CITIS suite à vote maladie professionnelle. Le CITIS n’ayant pas de durée limite et vous assurant un plein traitement il s’agit de la situation qui paraît la plus favorable vous concernant.

      Votre employeur ne peut vous forcer à former une demande de reclassement si votre aptitude à la reprise n’a pas été reconnue par le conseil médical.

      Tant que cette aptitude à la reprise n’est pas reconnue, ou que vous êtes placée en retraite pour invalidité, vous devez continuez à bénéficier du régime du CITIS. Ainsi, si, sans élément nouveau, votre employeur met fin à votre CITIS, il sera vraisemblablement dans l’illégalité.

      Solliciter toute autre forme de congé de maladie en l’état actuel de votre situation ne me semble pas opportun sauf à ce qu’il soit, à terme, reconnu que vos arrêts de maladie ne relèvent plus de votre maladie professionnelle. Dans ce cas de figure, une demande de CLM puis de CLD pourra être envisagée.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er août à 17:19

    Bonjour, en accident de travail depuis 2 ans de la fonction publique hospitalière je viens de recevoir mon rapport d’expertise. Consolidation post chirurgie, IPP 12% compte tenu des sequelles et reclassement professionnel.
    Mon service DRH m’informe que cer IPP entrainera une indemnisation seulement si je reprends une activité au sein de l’établissement. Est-ce exact ?
    En effet je ne sais pas du tout si il va y avoir un poste me correspondant car je suis soignante et envisage une demande de disponibilité.
    Merci pour vos retours

    Répondre à ce message

    • Le 1er août à 23:04

      Non, ce n’est pas exact comme expliqué dans cette fiche que je vous invite à lire.
      L’ATI est versée sur votre demande si vous reprenez une activité, même adaptée.
      La rente viagère accompagne la retraite pour invalidité résultant d’une inaptitude définitive.

      Répondre à ce message

      • Le 2 août à 09:21

        Bonjour LA

        Ne vous mettez pas dans une position délicate, ne vous mettez pas en disponibilité, surtout c’est suite dans un accident de travail ! La dispo ne compte rien pour la retraite

        1 -Le reclassement est obligatoirement proposé par le comité médical (processus normal).
        2 - La consolidation est aussi presque obligatoire même si vous êtes encore en arrêt maladie.
        3 - l’ATI, indemnisation par la Caisse et dépôt, sera 12% de 1206 euros/mois jusqu’à votre retraite

        Claude vous écrit

        La rente viagère accompagne la retraite pour invalidité résultant d’une inaptitude définitive.

        L’inaptitude définitive est un long processus administratif et d’évolution de votre état de santé. Essayer de prendre le poste aménagé proposé. S’il vous convient pas par rapport à votre état de santé, vous pourrez vous remettre en "rechute" et en CITIS.
        Lisez bien cette fiche 40 et surtout, vous faites épauler par les syndicats.

        Bon courage

        Répondre à ce message

    • Le 5 août à 08:04

      Bonjour,

      Je croyais vous avoir déjà répondu mais j’ai dû faire une erreur.

      Je rejoins les réponses qui vous ont déjà été formulées : l’ATI vous sera due en cas de reprise, et ce peu important ce que vous indique votre RH.

      La disponibilité n’est effectivement pas une position favorable dès lors qu’elle a pour incidence une mise entre parenthèse globale de votre carrière sur le plan de l’avancement, de la retraite et du traitement.

      Il existe plusieurs dispositifs en cas d’impossibilité de reclassement qui paraissent tous plus favorables à la mise en disponibilité.

      Par ailleurs, avec un taux d’IPP de 12 % reconnu suite à un accident de service, vous pouvez demander une indemnisation pouvant s’élever à plusieurs milliers d’euros sur le fondement de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation est indépendante de l’ATI et de toute autre procédure pouvant être mise en oeuvre. Elle constitue un droit reconnu aux agents par la jurisprudence administrative et devra, dans la plupart des cas, impliquer une saisine du tribunal.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er août à 14:16

    Bonjour,
    Peut on demander une rechute de la maladie professionnelle en retraite invalidité de la cnracl .
    Cordialement Delphine

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    • Le 1er août à 21:51

      Oui, vous pouvez le demander.

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      • Le 2 août à 20:37

        Bonjour Claude,
        Merci pour votre réponse.
        Par contre est ce que le taux invalidité
        peut être réévalué ?
        Je suis e n retraite invalidité à 20%.
        Du à un hernie discal et maintenant, j’ai eu une arthrodèse lombaire Au même niveau.
        Cordialement Delphine

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 juillet à 14:46

    Bonjour,
    J’ai reçu début juillet 2024 mon titre de Pension avec effet retroactif en novembre 2022 ( demande déposée en avril 2022 pour un départ pour inaptitude en novembre 2022).Le Rectorat a fait trainer les choses, avec multiples convocations chez différents experts, des erreurs ont été commises par le Conseil médical...
    Me faudra-t-il rembourser au Rectorat le demi traitement perçu de novembre 2022 à juin 2024, ainsi que les indemnités journalieres versées par la mgen ?
    Pouvez-vous m’indiquer quand je toucherai enfin ma pension et sa rétroactivité ?
    Merci d’avance pour vos réponses. Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 29 juillet à 17:06

      J’ai déjà répondu à cette question. Voici la réponse officielle du ministère à une question écrite d’un sénateur. Elle s’applique aux trois fonctions publiques.
      Réponse du Ministère auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des collectivités territoriales et de la ruralité publiée le 14/09/2023.

      Conformément à l’article 17 du décret n° 87-602 du 30 juillet 1987 pris pour l’application de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des fonctionnaires territoriaux, la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite de l’agent territorial, à l’expiration des douze mois consécutifs de congé de maladie ordinaire, doit être précédée de l’avis du conseil médical. La même procédure est prévue à l’article 37 du décret précité à l’égard de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité d’office ou d’admission à la retraite à l’expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée. Pendant toute la durée de la procédure requérant l’avis du conseil médical, le paiement du demi-traitement est maintenu à l’agent jusqu’à la date de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.
      Issu du décret n°2011-1245 du 5 octobre 2011 relatif à l’extension du bénéfice du maintien du demi-traitement à l’expiration des droits statutaires à congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée des agents de la fonction publique de l’État, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, le maintien exceptionnel du demi-traitement poursuit l’objectif de lutter contre la précarité financière des agents publics en raison des saisines parfois tardives des instances médicales et de leurs délais d’examen des dossiers. En complément, mettant un terme à une jurisprudence anciennement établie, le Conseil d’État a reconnu que : « la circonstance que la décision prononçant la reprise d’activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie n’a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement » (Conseil d’État, 9 novembre 2018, n° 412684). Aussi, le demi-traitement ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent, y compris si la position statutaire dans laquelle il est placé à l’issue de la procédure n’ouvre pas droit au versement d’un demi-traitement.
      Eu égard à la finalité poursuivie par le maintien du demi-traitement garanti à l’agent territorial, le Gouvernement n’envisage pas une modification des dispositions statutaires. En outre, la réforme des instances médicales intervenue aux termes du décret n°2022-350 du 11 mars 2022 relatif aux conseils médicaux dans la fonction publique territoriale, vise, en rationalisant les cas de saisine des conseils médicaux, à réduire les délais de traitement des dossiers par ces instances. Cette évolution contribue ainsi à ne plus faire peser les conséquences financières des délais de traitement des instances médicales sur les finances des collectivités territoriales.
      Publiée dans le JO Sénat du 14/09/2023 - page 5401

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      • Le 30 juillet à 22:40

        Merci Claude pour votre réponse.
        Qu’en est-il des indemnités journalieres versées par la mgen:me faudra-t-il les rembourser ?
        Merci pour vos précisions.

        Répondre à ce message

    • Le 29 juillet à 18:59

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude et vous informe que la jurisprudence administrative est constante sur ce point : le demi-traitement reste acquis à l’agent même en cas de rétroactivité de la mise à la retraite.

      Si votre ancien employeur émet un titre afin de percevoir le remboursement qu’il attend, ce titre peut être contesté devant la juridiction administrative.

      Cette contestation obéit à des règles spécifiques et, si la représentation par avocat n’est pas obligatoire, elle n’en reste pas moins, et à mon sens, très utile.

      Vous devriez recevoir votre pension d’ici à la fin du mois d’août.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 juillet à 23:33

    Bonjour à tous,

    J’aurais aimé avoir l’avis d’un expert suite à la décision qui a été prise à mon encontre par mon administration.

    Je vous expose brièvement les faits. :

    Je suis fonctionnaire stagiaire, j’ai été placée en CLD pendant 5 ans. À la fin de mon CLD, mon administration a continué à me verser 50 % de mon traitement en attendant l’avis du conseil médical formation plénière. Celui-ci, qui a rendu son avis 9 mois après la fin de mon CLD, a conclu à l’inaptitude définitive à toutes fonctions.

    Mon administration employeur m’a donc licenciée pour inaptitude physique et me verse une pension d’invalidité avec effet rétroactif, c’est à dire à compter de la fin de mon CLD. Or, en même temps, on me réclame le remboursement du demi traitement qui m’avait été versé depuis la fin de mon CLD.

    Je croyais que le demi traitement versé à l’agent dans l’attente de l’avis du conseil médical n’était pas à rembourser.
    Je voulais donc savoir ce qu’il en est réellement, dans mon cas.

    En vous remerciant

    Bien cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 13 juillet à 10:21

      La réglementation concernant les fonctionnaires stagiaires est hybride. Vous avez droit aux congés maladie comme les titulaires mais l’inaptitude définitive est traitée comme dans le régime général. Vous pouvez être licenciée et avez droit à une pension d’invalidité jusqu’à la retraite (voir Ameli). C’est en effet votre CPAM qui va décider. Mais c’est l’employeur qui doit vous verser cette pension d’invalidité (et non une pension de retraite). Il demande ensuite le remboursement à la CNRACL. Le montant de la pension est fonction de votre catégorie. Elle est calculée selon le dernier traitement brut annuel d’activité, augmenté de l’indemnité de résidence et du supplément familial de traitement correspondant à l’indice de rémunération perçu au moment de la décision d’attribution (code de la sécurité sociale) : 1ère catégorie : 30 % du salaire de référence, 2e catégorie : 50 % du salaire de référence, 3e catégorie : 50 % du salaire de référence majoré de 40 %.
      Pour la retraite, votre période de stagiaire sera transférée au régime général (base) et à l’Ircantec (complémentaire à cette retraite de base).
      Si vous vous inscrivez comme demandeur d’emploi, vous aurez droit à l’allocation chômage versée par votre employeur.
      Pour répondre à votre question, le point de départ du versement de cette pension d’invalidité est la date du licenciement. La disponibilité d’office pour raison de santé (Dors) n’est pas prévue pour les stagiaires, ils sont placés en congé sans traitement, en principe. ce qui n’est pas votre cas.
      La réponse du ministère n°8266 du 31 août 2023 à un sénateur indique : « le maintien exceptionnel du demi-traitement poursuit l’objectif de lutter contre la précarité financière des agents publics en raison des saisines parfois tardives des instances médicales et de leurs délais d’examen des dossiers ». Il ajoute : « le demi-traitement ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent, y compris si la position statutaire dans laquelle il est placé à l’issue de la procédure n’ouvre pas droit au versement d’un demi-traitement. »
      Mais cette réponse concerne les titulaires. Vous pouvez vous en servir si votre pension d’invalidité est de 30%, ce qui suppose un remboursement conséquent. Un courrier écrit et argumenté à votre employeur peut le faire changer d’avis.

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      • Le 13 juillet à 14:42

        Bonjour Claude,

        Merci infiniment pour toutes ces informations.

        Concernant la réponse du Sénateur que vous citez, celle-ci s’adresse aux fonctionnaires titulaires ou bien à tous les fonctionnaires y compris les fonctionnaires stagiaires ?
        Autrement, le fonctionnaire stagiaire peut-il, juridiquement, invoquer et bénéficier de cette mesure dans le cadre d’un recours en contentieux ?

        En vous remerciant d’avance pour votre réponse ?

        Bien cordialement,

        Répondre à ce message

        • Le 15 juillet à 16:31

          Bonjour,

          Cela reste à confirmer en fonction des détails précis de votre situation mais un arrêt récent du TA de Lille énonce :

          "Mme A B, titulaire d’un contrat provisoire d’enseignement, a été admise au concours d’accès à l’échelle de rémunération des maîtres contractuels de l’enseignement privé et nommée, à compter du 1er septembre 2014, en qualité de professeur des écoles stagiaire. Elle a été placée en congé de longue maladie non imputable au service du 25 février 2016 au 24 février 2019, avec maintien de son plein traitement jusqu’au 24 février 2017 puis d’un demi-traitement. Sa rémunération à demi-traitement a ensuite été maintenue dans l’attente de l’avis du comité médical. Par un avis émis le 30 août 2019, le comité médical départemental du Nord a déclaré Mme B inapte à l’exercice de ses fonctions et s’est déclaré favorable à son placement en congé sans traitement. Par un arrêté du 11 octobre 2019, la rectrice de l’académie de Lille a placé l’intéressée en " congé sans traitement " du 25 février 2019 au 24 février 2020. Par un courrier du 4 décembre 2019, la même autorité a informé Mme B qu’un titre de perception, d’un montant de 6 771, 91 euros, allait lui être adressé en raison d’un indu de rémunération.(...)

          15. En application des principes rappelés au point précédent, le placement, à titre rétroactif, de Mme B en congé sans traitement à compter du 25 février 2019 n’entraîne en tout état de cause pas le remboursement du demi-traitement qui lui a été versé, à compter du 25 février 2019, date d’expiration de ses droits à congés de longue maladie, jusqu’en octobre 2019, en application des dispositions combinées du 2ème alinéa de l’article 47 du décret du 14 mars 1986, de l’article 2 du décret du 7 octobre 1994 et de l’article R. 914-19-6 du code de l’éducation. La requérante est ainsi fondée à soutenir que la créance dont le recouvrement est recherché par l’émission du titre exécutoire en litige est mal-fondée."

          Il pourrait être envisagé de tenter de transposer cette décision à votre situation dans le cadre d’un recours dirigé à l’encontre de la position de votre employeur.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 16 juillet à 16:36

            Bonjour maître,

            Je me permets de m’inviter dans ce débat pour vous exposer ma situation qui ressemble à celle de Nathalie, à ceci près que personnellement je n’ai pas été placée en congé sans traitement.

            Je suis également enseignante stagiaire et voici les détails précis de ma situation :

            Mon congé longue maladie s’est terminé le 18 décembre 2022, le conseil médical a émis un avis favorable pour une allocation d’invalidité temporaire à compter du 19 décembre 2022 au 20 juin 2024

            Le 11 mai 2023 le recteur m’a radiée du concours du capes (car inapte physiquement) mais ne m’a jamais placée en congé sans traitement ni en disponibilité d’office comme je viens de l’indiquer.

            Le rectorat a continué à me verser mon demi traitement depuis le 19 décembre 2022 au 1 juin 2024.

            le 1 juin 2024, j’ai reçu un arrêté rectoral portant attribution d’une AIT avec effet rétroactif, c’est à dire du 11 mai 2023 (date de radiation du concours) au 20 juin 2024 (date de fin de l’AIT)

            Le rectorat me réclame le remboursement du demi traitement qui m’a été versé du 11 mai 2023 au 1 juin 2024 (en revanche il ne me demande pas de rembourser le demi traitement que j’ai perçu du 19 décembre 2022, date de fin de mon congé longue maladie, au 11 mai 2023, date de ma radiation du concours du capes)

            Je voudrais donc savoir si le rectorat est dans son droit de me réclamer le remboursement du demi traitement perçu du 11 mai 2023 au 1 juin 2024 ?

            En vous remerciant d’avance pour votre réponse.
            ,
            Bien cordialement

            Répondre à ce message

            • Le 17 juillet à 08:45

              Bonjour,

              A ce stade, et même si sous réserves, j’estime que mon précédent post pourrait être applicable à votre situation.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

              • Le 17 juillet à 19:22

                Bonjour maître,

                Si j’ai bien compris votre post, le demi traitement qui m’a été versé n’est donc pas un indu et le rectorat n’est pas fondé à en réclamer le remboursement. Est-ce bien cela ?

                Je précise que le rectorat a effectué un précompte sur mon bulletin de paie du mois de juin.
                Dois je contester, immédiatement, ce précompte ou bien attendre l’émission d’un titre de perception exécutoire pour contester la demande de remboursement du demi traitement ?
                Autrement dit, l’émission d’un titre de perception est il obligatoire même en cas de précompte sur la paie ?

                Je vous remercie d’avance pour votre réponse éclairée.

                Très cordialement,

                Répondre à ce message

                • Le 22 juillet à 16:14

                  Bonjour,

                  C’est effectivement le raisonnement avancé. Je ne peux vous assurer de manière certaine qu’il portera ses fruits mais sa logique me semble cohérente.

                  Vous pouvez à mon sens contester ce précompte devant votre employeur dès lors qu’il me semble peu probable qu’un titre soit émis si le prétendu indu a d’ores et déjà été soldé par le précompte.

                  S’il existe un reliquat, un titre sera possiblement émis et vous pourrez également le contester en temps utiles.

                  Bien que cela ne soit pas indispensable, n’hésitez pas à vous faire assister par un avocat.

                  Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                  Répondre à ce message

                  • Le 28 juillet à 12:21

                    Bonjour maître

                    Merci infiniment pour votre réponse. Je précise que le total de
                    ’’ l’indu ’’ s’élève à près de
                    30 000€(cela correspond au demi traitement perçu sur une période de 27 mois, jusqu’au au 31 mai 2024)

                    Sur mon bulletin de salaire du mois de mai il est indiqué :précompte trop perçu 6856,42.

                    Mais cette somme de 6856,42 n’a pas été prélevée sur mon compte bancaire. Je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi ce précompte n’a pas été prélevé et il n’a pas été déduit non plus de mon allocation d’invalidité temporaire qu’on me verse, à la place du demi traitement, depuis le 1er juin 2024.
                    D’où ma question : dois-je contester ce précompte dès l’ instant où il figure sur mon bulletin de paie ou attendre qu’il soit réellement déduit de ma paie. Ce précompte de 6856,42 figure sur mon bulletin de salaire du mois de juin (demi traitement). Comme je l’ai indiqué à partir du mois de juin je perçois une allocation d’invalidité temporaire ( rétroactive) en lieu et place du demi traitement qui était versé jusqu’au 31 mai 2024.

                    Je vous remercie d’avance pour votre aide et désolée d’insister sur mon cas.

                    Bien cordialement

                    Répondre à ce message

                    • Le 29 juillet à 19:03

                      Bonjour,

                      A mon sens, le précompte ne produit aucun effet en l’état. La contestation pourrait ainsi utilement intervenir à compter du jour où cette somme sera effectivement déduite de votre paie, éventuellement par retenues partielles.

                      Il est important de relever que si votre employeur n’émet pas de titre à votre encontre et se contente de réaliser des retenues, il paraîtra opportun de contester la décision révélée par les retenues effectuées mais également d’engager une action indemnitaire visant à la récupération des sommes retenues.

                      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 juillet à 19:06

    Bonjour

    Pour l asi il est noté que le paiement intervient le 1er jour du mois suivant la demande....cela signifie t il qu il y a un effet retroactif pour l asi ?

    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 29 juillet à 21:42

      Selon le code de la sécurité sociale : « La date de l’entrée en jouissance de l’allocation supplémentaire d’invalidité est fixée, sans pouvoir être antérieure au premier jour du mois suivant la date de réception de la demande, à la date d’entrée en jouissance de l’avantage de vieillesse ou d’invalidité de l’intéressé. »
      En clair, l’ASI commence après le dépôt de la demande. Son versement a lieu avec la retraite.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 juillet à 21:56

    Bonjour chers collègues.

    Je suis en disponibilité d’office pour raisons de santé et déclaré inapte définitivement à toutes fonctions au conseil médical restreint du 7/12/2023.
    Je passe au conseil médical plénier le 12/09/2024 pour mise en retraite pour invalidité.
    J’ai 3 infirmités dont une ayant commencé en 2012. Je suis rentré dans mon administration actuelle par concours interne en 2015 mais je suis fonctionnaire d’Etat depuis 2010.
    Ma question est la suivante :
    Comment s’assurer que le conseil médical ne déclare pas ma 1ere infirmité comme s’étant déclaré hors fonction publique ? Car j’ai peur qu’il n’ait pas mon relevé de carrière (la pièce n’est pas dans la liste) et qu’ils pensent que j’ai intégré la FP en 2015. Ma pathologie s’est aggravée récemment mais j’ai pas envie de perdre des % pour rien.

    Merci pour votre aide 👍👍

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    • Le 27 juillet à 15:57

      La période en disponibilité d’office pour raison de santé ne compte pas pour la retraite.
      Le taux d’IPP a de l’importance que si vous atteignez les 60% puisque votre inaptitude n’est pas imputable au service.

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      • Le 27 juillet à 17:43

        Merci pour votre réponse.

        C’est justement mon problème. Pour le moment j’ai vu 2 experts qui m’ont donné 30% et 20%. Il me reste à voir l’expert pour la 3eme infirmité (la plus importante au niveau conséquence sur ma santé). Il a tout mon historique mais n’a pas connaissance de la date de mes débuts en tant que fonctionnaire. J’ai peur que le conseil médical retienne la date d’entrée dans ma dernière administration et donc retire la 3eme infirmité du dossier. Ils n’ont, à priori, pas de relevé de carrière lors de la réunion plénière. Or ces derniers % sont capitaux pour la suite de ma vie. Je ne sais pas quoi faire pour m’assurer que la date de survenance de la 3eme infirmité soit bien prise en compte dans ma carrière réelle.

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        • Le 27 juillet à 19:24

          Je comprend que vous souhaitez obtenir les 60% d’IPP pour le montant de la retraite.
          Vous pouvez communiquer des documents au conseil médical. Vous pouvez demander à être entendu.
          Vous avez intérêt à contacter les représentants du personnel de votre catégorie siégeant au conseil médical pour les informer de votre situation.
          Le conseil médical donne son avis puis la CNRACL vérifie la légalité au regard du brème d’invalidité officiel.

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      • Le 27 juillet à 17:46

        Je précise une chose, quand je disais " récemment" c’était en 2022. J’étais en activité.

        Merci pour votre taff et votre engagement 🙏👍

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 juillet à 18:29

    Bonjour,
    Je dois demander une retraite pour invalidité .

    Une question concernant les 6 mois dans un échelon.
     Est ce que c’est un mois entier c’est à dire 30 jours ?
    Je vais changé d’échelon le 12 septembre, faut ’il rester jusqu’au 12 mars ou est ce que je peux partir le 1er mars ?
    Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 juillet à 17:32

    Bonjour, je vais bientôt être en retraite fonction publique anticipée assuré handicapé en ayant cotisé 80% des 172 trimestres. Et, sur ces 80%, il y a 72% en étant RQTH. Comment se fera le calcul de la pension, est-ce bien :
    Salaire moyen x 75% x 80% moins les charges (au fait combien y en a-t-il) + majoration de (0,72/0,80x1/3) .
    Si je me suis trompé, merci d’avance de me fournir la méthode exacte.
    Bien à vous.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 juillet à 19:19

    Bonjour,
    Je suis fonctionnaire de la FPT, sans carrière longue.
    Je suis née en 1966, 58 ans.
    J’ai une reconnaissance de travailleur handicapé avec un taux d’incapacité supérieur ou égal à 50% et inférieur à 80%.
    Pourrai-je partir à la retraite à 60 ans pour inaptitude ?
    Bien cordialement

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 juillet à 12:04

    Bonjour,
    J’ai 38 ans, je suis infirmier titulaire depuis 2013. j’ai travaillé à l’AP HP et LE CHU de Nice,
    Je suis en CLD depuis 5 ans pour dépression et j’arrive a la fin de mes droits.
    le comité médical et le psychiatre expert me proposent une mise en retraite anticipée pour invalidité.
    comment puis je calculer le montant de cette pension ? je ne comprends pas grand chose..

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 juillet à 10:13

    Bjr

    Si le délai pour faire appel au tribunal dans le cadre d une retraite pour invalidite est dépassé de plusieurs mois ....ai je encore une chance de pouvoir faire valoir cet appel ? Des dérogations existent elles ?

    Merci

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    • Le 24 juillet à 16:57

      Il faut produire un élément nouveau que vous ne connaissiez pas.

      Répondre à ce message

    • Le 24 juillet à 18:31

      Bonjour,

      L’acte à contester est en priorité le brevet ou le titre de pension communiqué. Si celui-ci vous a été envoyé en courrier simple, l’administration ne peut pas vous opposer la tardiveté de votre recours sauf à ce que ce titre soit daté de plus d’un an à la date de l’introduction de votre requête.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 24 juillet à 21:33

        Il est spécifié 2 mois pour le tribunal administratif suite au recours gracieux et courrier recommandé

        Répondre à ce message

        • Le 24 juillet à 21:45

          Non, le recours en retraite est de un an comme expliqué fiche 51.

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          • Le 25 juillet à 10:01

            Mais le recours gracieux en retraite a été fait et a échoué. Je parlais de la saisie du tribunal administratif apres la réponse négative de la cnral...c 2 mois il me semble ?

            Répondre à ce message

            • Le 25 juillet à 12:26

              Les textes semblent contradictoires (voir fiches 5 et 51). L’article L55 du code des pensions civiles et militaires prévoit que la pension peut-être révisée pour une erreur de droit pendant un an.

              Répondre à ce message

        • Le 25 juillet à 14:02

          Bonjour,

          Si je comprends bien : vous avez reçu une première décision quant à votre retraite qui ne vous convenait pas. Vous avez formé un recours gracieux devant la CNRACL. A la suite de ce recours gracieux, une décision expresse de rejet de votre recours vous a été transmise en recommandé par la CNRACL et cette deuxième décision précisait les voies et délais de recours à son encontre.

          Si tel est le cas, et que le délai de deux mois visé par la dernière décision est échu, alors vous n’avez plus de recours possible devant la juridiction administrative à l’encontre de la première et de la seconde décision.

          Vous pouvez éventuellement, si c’est ce que vous cherchez, former une demande de révision si vous êtes encore dans le délai d’un an évoqué par Claude.

          Bien à vous,

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 juillet à 14:48

    Bonjour,

    Je suis en dépression depuis plus de an et ai 57 ans.
    Si je devais être en invalidité (et licencié)
    - quels seraient mes revenus sachant que je cotise pour une prévoyance via mon employeur
    - quel impact cela aurait sur ma retraite (date de départ, mensualités)

    Merci d’avance de votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 24 juillet à 21:42

      Comme on ne licencie pas les fonctionnaires titulaires, quel est votre statut ?

      Répondre à ce message

      • Le 25 juillet à 10:21

        Bonjour,

        Je suis dans le privé.

        Cordialement.

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        • Le 25 juillet à 12:02

          Donc vous aurez droit à une pension d’invalidité de l’assurance maladie dont le montant dépend de votre catégorie (voir Ameli), à la prévoyance prévue dans la convention collective (suite accord patronat syndicats) jusqu’à votre droit à la retraite. Lisez les fiches 9 et 17 de ce guide. Pour l’attribution de trimestres gratuits en pension d’invalidité, lisez le tableau 2 de la fiche 19.
          Votre retraite restera calculée selon votre salarie annuel moyen comme expliqué fiche 21. Le complément de salaire de la prévoyance sera cotisé.
          Sommaire Guide des pensions de retraite

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 juillet à 22:07

    Bonsoir Claude ,
    je vous remercie pour votre réponse rapide , je prends bonne note de vos conseils !
    J’ai obtenu une rente viagère … ma question est de savoir si une révision est envisageable dans une telle situation ? car il aurait peut-être été plus favorable d’obtenir une retraite pour invalidité donc sans décote , qu’une retraite avec une décote ( écrêtement 56 % ) additionné d’ une faible rente ?

    Cordialement
    Francine

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    • Le 22 juillet à 22:14

      Si vous avez subi une décote pour carrière incomplète tous régimes confondus, vous avez perdu car il n’y a pas de décote en cas d’invalidité reconnue. Mais si vous avez obtenu votre retraite au prorata de vos trimestres de fonctionnaire, grâce à votre autre carrière, votre taux correspond à cette réalité comme expliqué fiche 49. Un écrêtement 56% ne correspond pas aux textes (fiche 49).

      Répondre à ce message

      • Le 24 juillet à 16:08

        Bonjour Claude , je ne comprends pas votre réponse ( du 22/ 7 ) ! Quand j’ai demandé ma retraite à 57 ans mon dossier MP était ouvert pour mes 2 épaules ... et il est noté écrêtement 56% sur mon brevet de pension retraite ( J’ai travaillé 30 ans à l’hôpital , dont 3 ans à 50% , 7 ans à 75% et 3 ans à 80% ).J’ai eu ma pension cnracl puis à 62 ans j’ai une pension de la carsat ( 31 euros mensuel ) .
        Je voudrais savoir si selon vous il y a eu erreur ou omission quelque part ? Merci par avance .
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 24 juillet à 17:06

          Je ne peux pas vous renseigner avec si peu de renseignements. C’est pourquoi je vous demande de lire la fiche 49 afin de comprendre le calcul de votre retraite. Lisez aussi la fiche 46 sur les effets du temps partiel sur le calcul de la retraite.
          Si vous étiez en catégorie active, vous aviez droit à la retraite à 57 ans mais avec une décote si vous n’aviez pas une carrière complète. Vous avez probablement subi une décote et un prorata ce qui réduit fortement votre retraite. Maintenant c’est trop tard de revenir sur vos choix à l’époque.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 juillet à 16:25

    Bonjour,
    Je suis professeur des écoles, liste complémentaire en 2000 puis titularisée en 2002, en 2020 j’ai été mise en CLD pour dépression grave, il se termine en 2025, je suis dans l’incapacité de reprendre toute fonction publique et comptais demander une retraite anticipée pour invalidité, ma maladie avait été considérée par l’administration comme étant non imputable au services je n’avais pas réagi, cette année j’ai demandée à ce que celle-ci soit requalifiée comme étant imputable au service, je viens de recevoir le CR du conseil médical qui a émis l’avis suivant : "Avis favorable à la reconnaissance d’une maladie imputable au service. Date première constatation 30/10/2020. Taux d’IPP prévisionnel inférieur à 25°/"
    Apparemment l’éducation nationale peut ne pas suivre cette décision mais même s’il l’entérine , le docteur expert de l’éducation nationale ne m’avait posée aucune question relative à mon taux d’invalidité lors de cette dernière expertise, je n’avais pas non plus demandé cela au médecin qui me suit...
    Je n’ai pas encore fait ma demande pour la retraite anticipée, une personne des services de l’inspection m’a dit qu’il fallait que je fasse ma demande un an avant la date à laquelle il faudrait qu’elle soit effective soit à fin de mon CLD à demi traitement, donc faire la demande en octobre 2024 pour la retraite en octobre 2025, je pensais que ce taux d’IPP serait évalué au moment de ma demande, par une autre expertise, je suis un peu perdue... Puis-je quand même demander ma retraite anticipée et l’obtenir si mon taux d’IPP est considéré comme inférieur à 25°/ ? Si oui quelle conséquence avec ce taux ? Quelle démarche faire si ce taux d’incapacité est sous-évalué ?
    En vous remerciant,
    cordialement

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    • Le 19 juillet à 17:13

      La retraite pour invalidité résulte d’une inaptitude à reprendre votre emploi. Si votre inaptitude actuelle est reconnue imputable au service vous n’est plus un CLD mais un Citis. Ce qui entraine un maintien de 100% du traitement.
      Le taux d’IPP a de l’importance car il sert à calculer une rente viagère après votre mise à la retraite. Si votre maladie professionnelle n’est pas inscrite au tableau, il faut au moins 25% pour obtenir une rente.
      Vous avez le droit de demander votre mise à la retraite sans attendre.

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    • Le 22 juillet à 16:10

      Bonjour,

      Si le Rectorat ne suit pas l’avis du Conseil médical, il y a de grandes chances que sa position soit illégale et que cela soit sanctionné par le juge administratif.

      Or, si votre maladie est bien reconnue comme imputable par la juridiction administrative, cela a des conséquences particulièrement impactantes et positives sur votre situation. En effet, votre CLD devrait être requalifié en CITIS depuis 2020 et vous serez en droit de prétendre à une régularisation rétroactive de votre traitement afin que celui-ci corresponde à un plein traitement depuis 2020 et jusqu’à votre mise à la retraite.

      En outre, une fois le taux d’IPP de votre maladie sera précisément établi, et au delà de l’éventuelle rente viagère, celui-ci vous donnera droit à une autre indemnisation conséquente pouvant aller à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 23 juillet à 19:18

        Bonjour,
        Si l’administration entérine la décision du conseil médical mais que mon taux d’IPP est fixé à moins de 25% quelles sont les conséquences ?( comme c’est écrit sur l’avis de la séance en formation plénière du conseil médical "taux d’IPP prévisionnel inférieur à 25%") je n’ai plus trop la force de contester quoique ce soit surtout si ça fait augmenter le nombre d’expertises... , quand je demanderai ma retraite anticipée pour invalidité est-ce possible, même si ces 2 taux sont 2 choses différentes, que mon taux d’invalidité soit supérieur à 50% ? J’ai seulement une dépression mais je sais que je suis dans l’incapacité de reprendre toute fonction publique ... si mon taux d’invalidité est inférieur à 25% aussi que se passera t-il ? Et aussi vais -je devoir subir dans l’année scolaire 2 nouvelles expertises ? Une pour fixer mon taux d’IPP, et une autre pour fixer mon taux d’invalidité pour la retraite anticipée ? Une personne de l’inspection "pension" m’a dit que si mon taux d’invalidité était inférieur à 60%, je ne pourrai pas prétendre à un taux de pension de retraite de 50% et qu’il sera, d’après le nombre de mes trimestre cotisés, de 38%... Si mon taux d’invalidité est très faible et que ça me fait basculer dans la catégorie 1( je ne sais pas si c’est comme ça qu’elle s’appelle dans l’éducation nationale), est-ce qu’il n’y aura pas de décote non plus ? J’ai compris que cette retraite serait la même jusqu’à la fin de ma vie ( si je ne compte pas les faibles ajouts du régime général à l’âge légal) mais est-elle quand même revalorisée chaque année en fonction de la valeur du point d’indice ?
        Merci
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 23 juillet à 22:09

          Pour une maladie professionnelle non inscrite au tableau, il faut au moins 25% d’IPP pour avoir droit à la rente viagère (à vie).
          Comme indiqué dans cette fiche, la retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote. Comme votre taux d’IPP ne sera pas de 60%, votre retraite sera proportionnelle à la durée de service validée. La réponse du service pension est plausible avec une retraite égale à 38% de votre traitement puisque votre carrière est courte (voir fiche 49).
          Cette retraite définitive pour invalidité vous autorise à reprendre un emploi sans plafond ni limites et donc d’améliorer vos autres retraites.
          Votre retraite sera revalorisée chaque année comme expliqué fiche 51.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 juillet à 17:18

    Bonjour, je perçois une pension d invalidité de la CNRACL depuis avril 2024, je suis donc en retraite invalidité, je souhaite revenir à l’emploi, et donc m’inscrire à France Travail.
    Puis je toucher des ARE ( allocations de retour à l’emploi ) en attendant de trouver un petit emploi pour compléter ma pension de retraite invalidité. Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 20 juillet à 22:03

      Oui, vous avez le droit de vous inscrire comme demandeur d’emploi puis de demander l’allocation chômage, sui sera versée par votre employeur s’il est auto assuré.
      Dépendez vous de la CNRACL et avez vous demandé cette retraite pour inaptitude ?

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    • Le 22 juillet à 16:04

      Bonjour,

      La question de Claude quant à la personne à l’origine de votre mise à la retraite pour inaptitude est primordiale.

      Si vous avez formulé cette demande, alors le bénéfice de l’ARE risque d’être compromis.

      J’ai rédigé des posts plus détaillés quant à cette problématiques dans des messages datant des deux derniers mois environ.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 juillet à 18:38

    Bonjour,
    Je suis professeur des écoles et je suis en disponibilité pour raisons médicales, déclarée inapte à l’enseignement.
    L’EN me propose d’entrer en PPR sur un poste administratif dans un collège,lycée, rectorat.

    Ce type de poste est incompatible avec mon état de santé, j’ai donc fait parvenir à l’administration des courriers de mes médecins expliquant que la PPR proposée est incompatible avec mon état de santé et mes médecins dans leur courrier ont parlé d’inaptitude à ce poste.

    Suite à ces courriers je suis convoquée pour une expertise médicale pour inaptitude à toutes fonctions.

    Si je comprends bien je me dirige vers la retraite pour invalidité. Je m’y suis faite.
    On m’a expliqué de ne pas demander soit même la retraite pour invalidité , notamment par rapport aux ARE et pour pouvoir retravailler par la suite dans le privé.

    Mes questions sont les suivantes :

    1) est il vrai qu’il ne faut pas demander la retraite pour invalidité car après il peut être compliqué de retravailler dans le privé par la suite ?

    2) En envoyant les courriers de mes médecins qui expliquent l’impossibilité à reprendre sur un poste en PPR , est ce que je n’ai pas demandé indirectement la retraite pour invalidité ? Est-ce que cela ne va pas me poser problème par la suite pour retrouver un emploi dans le privé ?

    Un grand merci pour votre aide et votre retour
    Amandine

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    • Le 20 juillet à 22:00

      Votre pire situation est la disponibilité pour raison de santé : elle vous sort des effectifs et ne compte pas pour la retraite !
      1. Le fonctionnaire d’État doit toujours remplir un formulaire de demande de retraite pour invalidité même si elle lui est imposée. Vous pourrez vous inscrire comme demandeuse d’emploi auprès de FT en joingant un cartificat médical d’aptitude, même avec des limites. Le droit au travail est constitutionnel. Les personnes handicapés ont le droit de travailler, donc vous aussi. Vous aurez droit à une allocation chômage comme tout demandeur d’emploi, mais elle sera versée par votre employeur qui est auto assuré.
      2. Comme indiqué dans cette fiche, l’employeur doit faire l’effort de proposer un reclassement. Mais il n’est pas tenu d’obtenir un résultat !

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      • Le 20 juillet à 22:57

        Merci beaucoup Claude pour votre retour

        1) Il me semblait que si c’était moi qui demandais la retraite pour invalidité je ne pourrais pas prétendre aux ARE. Hors vous me dites que je pourrais avoir les allocations chômages même si c’est moi qui demande la RI ( c’est a dire si je remplis ce fameux document de demande de mise en retraite ?)

        2) Vous parlez d’un certificat médical d’aptitude. Qui devra faire ce certificat ? Mes médecins ?

        3) l’EN me propose un reclassement enfin une PPR pour être exact mais c’est incompatible avec mon état de santé malheureusement. Je ne peux donc pas accepter cette PPR. Donc on peut dire que mon employeur a fait l’effort. Et c’est pour cela que j’ai peur que la RI ne soit pas considérée comme une perte involontaire de l’emploi ( mais plutôt comme volontaire) et donc pas le droit aux ARE.

        4) que ce soit moi qui demande la retraite ou que ce soit l’EN qui la demande la retraite , dans les 2 cas ça ne sera pas un frein pour me trouver un emploi dans le privé ? C’est bien cela ?

        Pourriez vous m’éclairer sur ces différents points
        Je vous remercie

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        • Le 20 juillet à 23:19

          1. Pas de problème pour les fonctionnaires d’Etat, je le redis !
          2. FT verra que vous en retraite pour inaptitude (ce qui réduira votre allocation chômage en fonction de votre âge). Ils ont besoin de savoir si vous être apte à tout ou pas. Consultez leur site.
          3. C’est le médecin qui décide si vous être inapte définitif, pas vous.
          4. Oui. Vous serez en retraite définitive pour invalidité, résultant d’une inaptitude constatée médicalement. Dans le privé on regarde l’aptitude à l’emploi postulé.

          Répondre à ce message

          • Le 21 juillet à 10:34

            Bonjour Claude,
            Un grand merci pour votre temps et vos réponses.

            1) Je me suis permise de vous poser ces questions car mon syndicat m’avait dit que étant donné que mes médecins ont rédigé des certificats expliquant l’incompatibilité de la PPR avec mon état de santé et donc l’inaptitude à ce poste, c’est moi qui ai fait "indirectement" la demande d’inaptitude à toutes fonctions. Cela serait considéré comme une perte volontaire de mon emploi car je ne remplis pas le dossier de demande de PPR que l’administration m’a proposé.

            2) Je me permets une dernière question, je touche actuellement l’AAH,
            on m’a expliqué que si je suis en RI je toucherai l’AAH différentielle. J’ai bien compris ce que cela voulait dire.

            Savez vous ce qu’il en est pour les ARE ? est-ce cumulable avec l’AAH ? ou est ce que les ARE sont également déduits de l’AAH ?

            Je vous suis très reconnaissante pour le temps que vous passez à nous répondre,
            Un grand merci pour votre aide

            Répondre à ce message

            • Le 21 juillet à 10:47

              Un militant de quel syndicat ?
              A chaque question une nouvelle information ! Maintenant vous bénéficiez de l’AAH ! Merci de consulter le site Service public.

              Répondre à ce message

              • Le 21 juillet à 11:49

                Il s’agit du SNUIPP

                Veuillez m’excuser mais la situation est très difficile et j’essaie de rassembler au mieux les informations.
                Merci pour votre compréhension et pour votre aide

                Répondre à ce message

                • Le 21 juillet à 21:42

                  Vous pouvez cumuler retraite et ARE avec un taux réduit pour l’Are.
                  L’AAH est une allocation différentielle avec vos revenus et elle est destinée à ceux qui ne peuvent pas travailler.

                  J’ai d&éjà souvent répondu sur ce sujet : le conseil d’État a décidé que les fonctionnaires relevant de la CNRACL ne seraient pas indemnisés par l’ARE s’ils avaient demandé leur retraite pour invalidité. J’ai donc répondu à votre question dès mon premier message en écrivant : « Le fonctionnaire d’État doit toujours remplir un formulaire de demande de retraite pour invalidité même si elle lui est imposée. » Donc, vous aurez droit à l’ARE. Le formulaire État est disponible dans le site Service Public.

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                  • Le 22 juillet à 17:42

                    Bonjour Claude,
                    Je vous remercie pour votre retour
                    bien cordialement

                    Répondre à ce message