UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23) ;
 encadré avec liens vers le site de la CFDT Fonctions publiques (16/3/25).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques vous informe

 Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
 Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE
 La protection sociale complémentaire en prévoyance des agents de l’État

Poser une question

12002 messages
modération a priori

La réponse à votre question sera apportée par un militant retraité bénévole... Merci de lire la fiche avant de poser une question...

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 mars à 09:44

    Bonjour à tous,
    Je reviens vers vous encore une fois.
    Je vous remercie .
    Mon syndicat est en mode silence radio. J’ai envoyé mails et j’ai appelé. Mais en vain !Je beneficierai de L ATI. Avis favorable retraite pour invalidité imputable au service. : Le taux a baissé de 30 %demandé par l’expert à 20% comité médical en séance plénière.
    Pourriez vous m’éclairer de la suite ?Je vous avoue que c’est compliqué !.
    Merci encore

    Répondre à ce message

    • Le 27 mars à 07:35

      Boniour,

      Une fois l’avis du conseil médical rendu, votre employeur transmet pour avis votre "dossier retraite" au service des retraites dont vous dépendez.

      Cela prendra du temps entre 6 mois et un an environ.

      Le service des retraites se prononce assez régulièrement dans le même sens que le conseil médical. Si ce n’est pas le cas et que l’avis est défavorable, il faudra contester à terme le titre de pension.

      A la suite de l’avis du service des retraites qui sera communiqué à votre employeur, celui-ci prendra enfin une décision de radiation de cadres et de mise à la retraite qui ne peut avoir d’effet rétroactif.

      Dans l’attente, vous devriez rester en CITIS et continuer à percevoir votre plein traitement. Une fois la mise à la retraite prononcée vous devriez percevoir votre pension ainsi qu’une rente viagère.

      Vous avez également le droit de solliciter une indemnisation indépendante de la question de votre mise à la retraite. Cette indemnisation peut être conséquente pour un taux de 25 à 30 %. Elle sera fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur suite à votre accident et nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 mars à 16:15

    Bonjour
    je vais être en retraite anticipée pour invalidité apres CLD de 5 ans (FPT)
    ai je droite à l’indemnité compensatrice pour congés payés non pris du fait de la maladie ?
    comment faire la demande ?
    merci

    Répondre à ce message

    • Le 24 mars à 23:46

      Oui, vous y avez droit selon une jurisprudence de la cour européenne de justice. Mais le gouvernement n’a pas voulu introduire ce changement dans les textes régissant les droits des fonctionnaires. Merci de rechercher dans une réponse précédente les références juridiques à utiliser pour écrire à votre employeur.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 mars à 06:24

    Bonjour Claude,
    mon cld finit en février 2027, moins de 2 ans encore. Fonctionnaire d’Etat de l’E.Nat., je comptais demandais la retraite pour l’invalidité mais je ne sais plus avec le nouveau système prévu en principe au 1er janvier 2027.
    Il devait y avoir des Groupes de travail pour le préciser en début d’année, je ne sais pas ce que je pourrai demander : retraite pour invalidité, nouveau système, les 2 possibles ?

    merci si vous en savez plus
    Paul

    Répondre à ce message

    • Le 22 mars à 10:21

      La réforme ne concernerait que les nouveaux entrants en congé maladie. Mais faute de texte officiel, je ne peux pas répondre : suivez le sujet dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

      Répondre à ce message

      • Le 26 mars à 00:26

        Bonjour, pouvez-vous préciser à quelle réforme vous faites référence ? Je suis en arrêt depuis juin 2023, en cours de requalification maladie pro, suis-je bien concernée par une potentielle retraite pour invalidité ou alors en suis je exclue car "post reforme" ? Quel délai moyen entre le dépôt de la demande et la décision finale ? Merci

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 mars à 20:30

    Bonsoir j ai reçu mon taux d invalidité de la fonction publique qui est de 86%
    Ma retraite invalidité cnracl à été initié 21 novembre 2024 en même temps que la tierce personne quel est le délai d attente
    Merci beaucoup

    Répondre à ce message

    • Le 25 mars à 00:14

      La CNRACL a beaucoup de retard pour traiter les demandes de retraite pour invalidité. Selon les témoignages dans ce forum il faut attendre au moins six mois.

      Répondre à ce message

      • Le 25 mars à 09:06

        Merci beaucoup pour votre réponse
        Bonne journée

        Répondre à ce message

      • Le 25 mars à 11:31

        Bonjour Claude
        Non seulement la CNRACL a beaucoup de retard dossier finalisé mi juillet mais elle cherche à ne pas indemniser mon cas FPT AT puis citis depuis 2022
        Expert et comité médical 25 % imputable et 38 % non imputable mais aggravé pendant le service ! Opérée d’une dysplasie des hanches étant adolescente la CNRACL dit que mon état articulaire est antérieur à mon état actuel et à mon adhésion à la caisse alors que mon travail d’agent était extenuant charges et mouvements pénibles mon dossier est bloqué pour l’instant que faire ?

        Répondre à ce message

        • Le 25 mars à 22:52

          Vous pouvez demander une nouvelle expertise médicale afin de prouver ce que le conseil médical a il y a une partie imputable au service. Mais en droit, la CNRACL peut refuser une rente viagère si l’incapacité se trouve dans le prolongement d’un problème préexistant, s’il a été aggravé par le travail.

          Répondre à ce message

        • Le 26 mars à 10:52

          Bonjour,

          Dans ce genre de cas, c’est le brevet de pension qui cristallise les droits concernés. C’est donc cet acte qui peut être contesté, sur la base d’éléments médicaux favorables, devant la juridiction administrative.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 mars à 18:29

    Bonjour à tous

    je me permets de solliciter votre aide concernant ma situation administrative apres un accident de travail
    j’ai eu un AT en mai 2023, alors que j’étais stagiaire dans la fonction publique hospitalière. A ce jour je suis devenu titulaire, mais je suis toujours en arrêt pour AT reconnu imputable au service ;

    Je constate actuellement une baisse significative de ma rémunération, car mon TTT semble etre calculé sur la base de mon temps partiel actuel de 80% alors qu’au moment de mon AT j’étais à temps plein 100%. Or, d’après l’article 41 de la loi du 9 janvier 1986 et la circulaire DGOS du 19 avril 2019, ma rémunération aurait du être maintenue sur la base de mon temps de travail en vigueur au moment de l’accident ?

    Donc à ce jour je me pose beaucoup de question sur mes droits
    malgré mes lettres R avec avis de R personne ne me réponds

    merci par avance pour vos réponses

    cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 22 mars à 10:44

      Que disent les textes officiels pour titulaire ou un stagiaire en Citis :
      Article 21 bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 (extrait)
      I. […] Le fonctionnaire conserve l’intégralité de son traitement jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à la mise à la retraite
      Article 47-14 du décret n° 86-442 du 14 mars 1986
      Le bénéficiaire d’un congé pour invalidité temporaire imputable au service conserve ses avantages familiaux. Les fonctionnaires qui perçoivent une indemnité de résidence au moment où ils sont placés en congé pour invalidité temporaire imputable au service en conservent le bénéfice dans les conditions prévues à l’article 37.
      Article 1er du décret n° 2010-997 du 26 août 2010 relatif au régime de maintien des primes et indemnités des agents publics de l’Etat et des magistrats de l’ordre judiciaire dans certaines situations de congés
      I. - 1° Le bénéfice des primes et indemnités versées aux fonctionnaires relevant de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, aux magistrats de l’ordre judiciaire et, le cas échéant, aux agents non titulaires relevant du décret du 17 janvier 1986 susvisé est maintenu dans les mêmes proportions que le traitement en cas de congés pris en application de l’article 21 bis de la loi du 13 juillet 1983 susvisée […].

      En résumé, en CITIS vous conservez :
       l’intégralité du traitement ;
       les primes et indemnités dans les conditions prévues à l’article 1er du décret du 26 août 2010 ;
       les avantages familiaux ;
       l’indemnité de résidence, si elle existe.

      Répondre à ce message

    • Le 24 mars à 10:27

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude, vous devriez bénéficier d’un plein traitement.

      Bien que je prêche pour ma paroisse, je peux vous assurer, de la manière la plus objective possible, qu’un courrier d’avocat peut faire évoluer les choses dans le bon sens dans ce genre de circonstances.

      En outre, vous êtes en droit de percevoir une indemnisation en capital, qui peut être conséquente, au titre des conséquences de votre accident de service. Celle-ci serait obtenue à la suite d’une procédure fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur et nécessitera, dans la plupart des cas, la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 26 mars à 08:55

        bonjour Maitre Gali

        je vous remercie pour votre retour ainsi que les autres membres à l’attention portée à ma situation. Je me suis rapproché d’un avocat, qui va prendre en charge mon dossier et s’occuper des démarches nécessaires. J’ai d’ailleurs deja adressé une lettre recommandée sans retour. Elle prend le relais pour assurer mes droit de manière optimal

        Reconnu RQTH à vie malgré les attestation des médecins ainsi que la médecine du travail pour un poste de nuit. J’ai postulé sur deux postes et il me les refusent

        J ai remis mon dossier à mon avocat qui à connaissance de mon dossier et des pathologies qui on suivi AT initial
        elle va saisir la CIVI car je suis encore dans le délai, chose que je n’avais pas connaissance

        Bien entendu, cela aura plus de poids en passant par elle que par moi meme, et je préfère lui laisser gérer les aspects juridiques pour maximiser mes chances d’obtenir gain de cause

        merci encore pour votre réponse et votre dispopnibilité.
        bien cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 mars à 08:53

    Bonjour
    Actuellement en congé longue maladie dans la FPH et dans l attente que mon dossier de retraite anticipée pour inaptitude( demandé par mon employeur en novembre 2024 et non imputable au service je suis aide soignante) soit traité je souhaiterais savoir vu que j ai changé d échelon en octobre 2024 si celui ci est pris en considération pour le calcul de ma retraite si mon dossier est validé en avril ou mai 2025 ?
    Merci pour votre réponse
    Lolo

    Répondre à ce message

    • Le 25 mars à 23:10

      Oui, votre retraite sera calculé selon votre situation à la date de la mise à la retraite pou invalidité , et à condition de ne pas avoir été mise en disponibilité d’office pour raisons de santé.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 mars à 09:09

    Bonjours ma requete a été jugé en 48 h alors que j’avais meme pas finis d’envoyer les documents au juge administratif : réponse du tribunal
    Analyse

    Annuler la décision prise le 13 mars 2025 par la commune refusant de délivrer au requérant une attestation employeur pour la perception de l’allocation de retour à l’emploi

    Dispositif
    Article 1er : La requête de M. Zerguine est rejetée. Article 2 : La présente ordonnance sera notifiée à M. Weheb Zerguine. Copie en sera adressée à la commune de Salon-de-Provence.

    Répondre à ce message

    • Le 24 mars à 10:33

      Bonjour,

      La décision du tribunal ne peut valablement se limiter à ce que vous énoncez.

      Elle doit viser le raisonnement du tribunal, ce qui vous permettra de mieux comprendre la solution adoptée.

      Sur le fond, la jurisprudence est malheureusement constante : si l’agent a formulé lui-même sa demande de mise à la retraite, alors les droits à l’ARE sont par principe exclus.

      J’ai bien conscience que dans de nombreuses situations, les agents font l’objet d’une pression extrême pour qu’ils forment cette demande mais, à ce jour, je n’ai pas connaissance d’une décision qui prendrait acte de ce point afin de reconnaître les droits à l’ARE.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 mars à 13:56

    Bonjour à tous,
    Ma pension d’invalidité vient d’être validée par la CNRACL (réceptionné début août 2024 et validé début mars 2025)
    J’ai plusieurs questions : j’ai reçu sur mon espace cnracl mon décompte définitif de pension et mon titre de pension à signer, est-ce que ce sont les seuls documents justificatifs que j’aurai ou y en a t-il d’autres ?
    Par ailleurs, sur mon titre de pension, il est noté départ au 12/03, radiation des cadres le 11/03, ..sur le titre de pension : Date d’effet de la pension le 12/03 : J’étais en CITIS, cela veut dire que j’aurais une partie de mon salaire jusqu’au 11/03 inclus puis la pension d’invalidité à compter du 12/03 ? il me semblait que le démarrage de la pension se faisait toujours le 1er du mois suivant l’accord favorable depuis 2024, est-ce normal ?
    Merci à tous pour vos réponses,
    Patricia

    Répondre à ce message

    • Le 17 mars à 23:31

      Comme indiqué fiche 51, le point de départ de la pension commence le premier jour du mois. Toutefois, en cas de départ à la retraite pour limite d’âge ou invalidité, la pension est versée dès le premier jour de la cessation d’activité.

      Répondre à ce message

      • Le 20 mars à 08:41

        Merci pour votre réponse Claude
        J’ai parcouru le forum et j’ai lu votre réponse comme quoi nous n’avons pas besoin de prévenir les organismes de notre statut de retraite pour invalidité.
        Cependant, sur le site de la CNRACL, il y est écrit qu’il faut prévenir la sécurité sociale. Pouvez vous m’en dire plus à ce sujet ?

        Répondre à ce message

        • Le 20 mars à 10:57

          Je doute l’avoir écrit. Mais vous devrez informez la retraite de la sécurité sociale (Cnav ou Carsat) de votre reprise d’activité en étant en retraite pour invalidité de la fonction publique. En cas de reprise d’activité, vos cotisations retraite seront prises en compte pour vos autres retraites.

          Répondre à ce message

          • Le 21 mars à 11:35

            Bonjour Claude,
            Merci pour votre réponse. Je vous copie ce qui est inscrit sur le site de la CNRACL :
            "Vos démarches pour bénéficier des remboursements médicaux et pharmaceutiques

            Vous êtes retraité de la CNRACL, deux situations sont possibles :

            Vous résidez en France,

            Pour continuer à bénéficier des remboursements de vos frais médicaux et pharmaceutiques, vous devez transmettre une copie de votre titre de pension CNRACL, à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de votre département de résidence. Trouver votre caisse d’assurance maladie"

            Pourquoi faut il envoyer le titre de pension ? personne ne m’a prévenu, ni mon ancien employeur, ni dans mon compte personnel ma retraite publique.
            Je trouve cela bizarre ?!

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 mars à 08:30

    Bonjours,
    Je suis a la retraite pour invalidité depuis le 1 décembre 2024.j’ai demandé ARE et la collectivité me le refuse sous prétexte que j’ai fais une lettre a leur demande pour la constitution du dossier lors que j’ai été déclaré inapte a tous psote sans possibilité de reclassement..il s’appuie sur une jurisprudence de mars 2023 pour ne pas a la payer .
    j’ai saisi le juge administratif en signalant que l’agent avait demande ARE et refusé son reclassement alors que moi j’ai été déclaré inapté sans possibilité de reclassement et que cela ne justifie pas le refus de ARE QUAND C EST UNE RETRAITE D OFFICE INDIRECTEMENTqui, est imposé a la mairie et a moi meme dans les faits.je sais pas si le juge administratifs tiendra compte que je peux pas me reclasser ni moi ni la collectivité.alors que la jurisprudence d emars 2023 l’agent avait refusé son reclassement dans son refus de ARE.c’est pas normal on se retrouve a la retraite invalidité du fait de notre maladie et pas de reclassement possible et c’est employeur qui a enclenché la retraite et non l’agent j’ai fais part de cette remarque au juge .on peu m’accuser de dire que c’est moi qui est demandé ma retraite alors qu’on me demande de faire une lettre mais, dans cette lettre j’ai signalé au juge que cette lettre est faites a la demande de mon employeur et j’ai stipulé dans ma lettre que c’est une retraite d’office qui s’impose dans ma situation et mon employeur n’avait pas lu cette lettre ils l’ont mis dans le dossier .
    qu’en pensez vous ?

    Répondre à ce message

    • Le 20 mars à 10:50

      Sur le fond vous avez raison. Même si c’est vous qui l’avez demandé, cela reste une retraite pour inaptitude, donc une privation d’emploi involontaire dans la fonction publique. Et que le droit des retraites vous donne le droit de retravailler sans plafond ni limites, dans un emploi adapté à votre inaptitude. Les travailleurs handicapés ont le droit de travailler.
      Mais il y a la jurisprudence du Conseil d’État sur les fonctionnaires territoriaux, déjà citée dans ce forum, décision de justice contestable par une un bon avocat.
      Votre employeur vous a demandé de faire une demande pour vous refuser l’ARE après !

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 mars à 22:26

    Bonsoir Claude,
    je suis en retraite pour invalidité. Je suis aussi en ce moment dans les questions d héritage. La retraite invalidité est elle remboursable même en partie lors du décès de la personne venant réduire un possible héritage des héritiers ? Les changements de règles sont tellement importants en ce moment et la recherche d économies que je commence à me poser la question.
    Merci pour votre réponse
    Emmanuel adhérent CFDT

    Répondre à ce message

    • Le 16 mars à 23:06

      Aucune retraite n’est récupérable sur la succession. Ta retraite pour invalidité dépend de tes années de services. Tu l’as obtenue par ton travail, si tu avait travaillé plus longtemps elle serait probablement plus importante.
      Il ne fait pas la confondre avec l’ASPA ou allocation de solidarité aux personnes agées (le RSA des vieux) expliqué fiche 23 de ce guide.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mars à 14:33

    Bonjour, j ai 49 ans et suis sur le point d être mis à la retraite pour invalidite. Je suis reconnu handicapé entre 50 et 79%, rqth, j ai droit à l aah et rsdae. Vais je toujours avoir le droit de toucher l aah ? J ai eu un peu tout comme réponse. Si je n y ai plus droit aurai je droit à quelque chose ? A partir de 62 ans j aurai droit à l aspa, mais je n ai que 49 ans donc si je n ai plus l aah je n ai pas l aspa.

    Répondre à ce message

    • Le 8 mars à 18:39

      L’AAH est une allocation différentielle entre votre future retraite et le montant de l’AAH. Pourqoui pensez-vouzs ne plus avoir droit à l’AAH ? Renseignez vus à la MDPH ou à la Caf.
      Si votre RQTH est ancienne, vous pouvez avoir droit à la retraite anticipée pour fonctionnaire handicapé (fiche 41).

      Répondre à ce message

      • Le 8 mars à 18:50

        Bonjour, je me demandais si j aurais encore droit à l aah une fois à la retraite (mais ayant 49 ans) car :

         je suis entre 50 et 79% et il faut avoir 80%minimum pour y voir droit à la retraite
         sur un groupe fb on m a dit vous allez être à la retraite (mais 49 ans...oui j insiste la dessus) donc plus d aah
         la mdph m a renvoyé vers la caf et j ai eu comme réponse oui / non / peut etre / obiwan kennobi (bon la dernière réponse c est moi qui l’a rajouté ;) )

        Alors déjà que je ne vais pas toucher beaucoup et je ne sais comment faire je m inquiète pour l aah.
        L aah sera différentielle c est bien cela ?

        Merci pour toutes vos réponses 😁

        Répondre à ce message

        • Le 9 mars à 20:06

          Je viens de regarder, effectivement, on n’a plus droit à l’AAH dès la retraite. Mais vous aurez une pension d’invalidité, revenu cumulable avec l’AAH. Si ceux qui ne relèvent d’un régime spécial de retraite bénéficient d’une pension d’invalidité jusqu’au droit à la retraite, votre régime spécial attribue une pension définitive. Vous informez la Caf en écrivant pension d’invalidité jusqu’à l’âge légal.
          Je suppose que vous n’avez ps cotisé dans le régime général.

          Répondre à ce message

          • Le 14 mars à 15:23

            Bonjour, pour repondre à votre question, j ai cotise pour le régime général avant de travailler dans le publique. Si je n ai plus droit à l aah à quoi ai je droit ? Je n ai pas l age pour l aspa qui remplace l aah. Y a t il autre chose ? Cordialement

            Répondre à ce message

            • Le 14 mars à 23:20

              Je vous ai répondu de demander le maintien de l’AAH et écrivant que vous avez une pension d’invalidité et non une retraite normale. Relisez toute ma réponse.

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 mars à 19:12

    Bonjour, en citis depuis fin juillet 2023,
    mai 2024 expert conclu : non consolidé, reclassement…
    expert semaine dernière :
     : consolidé, 20% ipp et mise en retraite pour invalidité, j’aurai 60 ans en septembre.
    commission médicale certainement en avril.
    Ma DRH me dit que le montant de ma retraite sera celui de la retraite départ 62 ans ( catégorie B active Fonction publique hospitalière ) sans décote .
    cela vous parait exacte alors que mon dossier invalidité sera validé par CNRACl dans environ 8 mois ? Et que je n’aurai que 60 ans et quelques mois …
    faut il contester l’avis de
    l’expert en commission médicale , poursuivre l’inaptitude au risque de perdre le taux de 20% à la prochaine expertise.
    merci de vos conseils ou avis .

    _

    Répondre à ce message

    • Le 12 mars à 22:57

      Pour un accident de service, vous avez droit à une rente viagère en plus de votre retraite normale. Elle sera égale à 20% de votre traitement. C’est avec cette rente que votre DRH vous informe.
      Votre retraite sera calculée comme une retraite normale sans décote (voir fiche 49).
      Je le répète dans ce forum : c’est l’employeur qui décide mais il doit demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical, où siègent des représentants du personnel à contacter.

      Répondre à ce message

    • Le 13 mars à 07:19

      Bonjour,

      Comme très souvent, je rejoins la réponse de Claude : en principe, au titre d’une mise à la retraite pour invalidité, vous aurez droit à une pension de retraite sans décote ainsi qu’à une rente viagère indexée sur le taux d’IPP qui vous a été reconnu.

      Sauf à ce que vous estimiez que le taux de 20 % ne corresponde pas à la réalité de votre état de santé, je ne parviens pas à identifier les motifs vous poussant à envisager de remettre en cause l’avis de l’expert.

      Indépendamment de la question de votre mise à la retraite (et donc de la pension et de la rente), vous pouvez en outre prétendre à une indemnisation fondée sur le régime de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur au regard du taux d’IPP qui vous a été reconnu.

      Elle peut aboutir à une indemnisation très conséquente, possiblement au delà des 25 000 euros pour un taux d’IPP à hauteur de 20%, mais nécessite très souvent la saisine de la juridiction administrative.

      Si cela vous intéresse, je vous invite à prendre attache avec moi par le biais de mon site internet qui est aisément identifiable.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 février à 16:41

    Bonjour, j’ai 61 ans et 2 mois (nov 1963), fonctionnaire territorial titulaire, en congés longue maladie et vient d’être reconnue en maladie professionnelle par le conseil médical, avec un taux de 30%. Je vais être placée en CITIS.

    Est il plus intéressant d’attendre l’âge de ma retraite (62 ans et 9 mois) ou de demander une retraite pour invalidité, et si oui à quel moment ?

    Merci pour votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 2 février à 16:45

      En Citis, avec le maintien du plein traitement, vous avez le temps d’attendre que votre employeur enclenche la mise à la retraite pour inaptitude définitive.
      Je suppose que vous êtes en catégorie sédentaire avec limite d’âge 67 ans.

      Répondre à ce message

      • Le 2 février à 22:11

        Merci pour votre réponse. Effectivement je suis en catégorie B, sédentaire.

        Répondre à ce message

    • Le 3 février à 08:25

      Bonjour,

      Vous pouvez en outre prétendre à une indemnisation fondée sur le régime de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      Cette procédure n’a aucune incidence juridique sur vos droits au CITIS qui sont acquis.

      Elle peut aboutir à une indemnisation très conséquente, possiblement au delà des 30 000 euros pour un taux d’IPP à hauteur de 30 %, mais nécessite très souvent la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 7 février à 15:36

        Bonjour et merci pour votre réponse.
        Pendant mon CLM j’ai fait une demande de reconnaissance en maladie professionnelle, pour dépression, que j’ai déposé en mairie le 09/09/2024.
        Ma maladie étant hors tableau, ma collectivité m’a fait passer une expertise psychiatrique le 18/11/2024.
        Mon dossier a été examiné en conseil médical le 28/01/2025 et il a émis un avis favorable à ma demande.
        Maintenant j’attends la décision du maire (par arrêté).
        Il me semble qu’entre le dépôt de ma demande et la réponse qui doit être faite par la collectivité, il doit s’écouler au maximum 5 mois ! ce qui nous amène au 09/02/2025.

        Si ce délai n’est pas respecté que va-t-il se passer et que dois-je faire ?
        Merci pour votre réponse.
        Bien cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 10 février à 08:02

          Bonjour,

          Par principe, votre employeur va vous placer en CITIS dès lors que la procédure est presque finalisée et que les avis médicaux paraissent concordants.

          Le délai de 5 mois que vous évoquez est celui issu du décret n°87-602 du 30 juillet 1987 relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des congés de maladie des fonctionnaires territoriaux qui abouti au placement en CITIS provisoire lorsque la procédure n’a pas été finalisée cinq mois après votre demande.

          Ce délai n’a pas d’intérêt particulier : votre placement en CITIS ne doit pas être provisoire.

          Si d’aventure votre employeur ne prenait aucune position officielle d’ici aux prochains jours, il faudra nécessairement l’interroger et l’inviter à prendre acte des avis médicaux rendus en vous plaçant en CITIS.

          C’est d’ailleurs à compter de l’édiction de l’arrêté portant reconnaissance de l’imputabilité au service de votre pathologie et portant placement en CITIS que la procédure indemnitaire que j’évoquais précédemment pourra être mise en œuvre.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 12 mars à 13:51

            Je souhaiterais des précisions concernant des délais concernant la mise en oeuvre de la demande indemnitaire suite à l’arrêté portant reconnaissance de l’imputabilité au service et portant placement en CITIS. Faut il attendre la consolidation et la détermination d’un taux définitif pour lancer la procédure ou peut on le faire dès l’édiction de l’arrêté d’imputabilité qui ne stipule pas de taux ?
            j’ai un doute vu votre message, mon avocat m’affirme que le délai de prescription court à partir de la consolidation.

            Répondre à ce message

            • Le 13 mars à 07:13

              Bonjour,

              Je me permets de rappeler que je n’ai pas de lien avec la CFDT et que mes réponses sur ce forum n’engagent que moi et sont bénévoles. A ce titre, je n’interviens pas dans ce forum dans le but de valider, ou non, ce que peuvent indiquer mes confrères. Je peux cependant vous informer sur le droit applicable et sa logique même si votre demande me paraît dénuée de toute politesse élémentaire.

              Une action indemnitaire a pour but de voir compenser un préjudice par l’octroi d’une somme d’argent.Il faut donc, par principe, que le préjudice soit défini pour avoir une chance de succès.

              En matière médico-légale, la date de consolidation permet de caractériser la stabilisation de la lésion, au sens général, concernée. Par voie de conséquence, elle permet aussi de déterminer les préjudices résultant de cette lésion. Un état non stabilisé ne permettrait qu’une détermination incomplète de ces préjudices. Dans la même logique, le taux d’IPP est principalement arrêté dans le même temps que la date de consolidation.

              C’est pour cela que c’est la date de fixation de la date consolidation de l’état de santé qui est reconnue comme point de départ de la prescription quadriennale.

              J’insiste sur ma formulation : c’est le jour où la date de consolidation est fixée, et non pas le jour de la date de consolidation en lui-même, qui constitue ce point de départ. En effet, il est fréquent que la date de consolidation soit fixée à une date rétroactive. Or, si la date de consolidation en elle-même constituait le point de départ de la prescription applicable en la matière, et qu’elle avait été fixée rétroactivement, cela pourrait aboutir à une dénégation totale des droits de l’agent concerné.

              Afin d’être le plus clair possible vous trouverez ci-après un exemple : suite un à accident de service de 2018, un agent voit la date de consolidation de son état de santé fixée au 1er janvier 2019 par un rapport d’expertise du 1er janvier 2025.

              Si c’était la date de consolidation en-elle même qui devait être prise en compte alors l’agent ne pourrait plus agir du fait de la prescription, et ne l’aurait jamais pu. A contrario, si l’on se base sur la date de fixation de la date de consolidation, soit le 1er janvier 2025 dans mon exemple, alors les droits de l’agent ne sont pas injustement limités.

              En ce qui concerne votre seconde interrogation : il peut arriver, bien que cela soit rare, qu’un premier taux soit établi en l’absence de consolidation. Ce taux vous permettra d’agir mais votre action devra être complétée à terme si le taux est revu à la hausse post consolidation.

              Bien que cela puisse être impacté par d’autres éléments de contexte, je peux vous indiquer que je conseille systématiquement ou presque à mes clients d’engager nos procédures qu’à compter de la fixation de la date de consolidation et de la reconnaissance du taux d’IPP découlant de l’événement imputable au service concerné.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 mars à 17:05

    Bonjour
    Actuellement en congé longue maladie dans l’ attente d une mise en retraite pour invalidité de la FPH non imputable au service (categorie active) a la demande de mon employeur , lorque j ’ai appris leur decision j ai demandé une expertise medical pour réévaluer mon taux ATI ( effectuée en juin 2024) celui a eté réévaluer a 18% et validé par le comité medical en meme temps que la demande mise en retraite pour invalidité (commission en octobre 2024) depuis je n ai eu aucun retour mon dossier est parti a la cnracl pour la demande de retraite pour invalidité et si j ai bien compris l ATI devrait se transformer en rente ? et je voudrais savoir si c est retroactif ?
    Merci de votre retour
    Cordialement

    Laurence

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 15:52

      Bonjour,

      L’ATI se transforme en rente viagère à compter de la mise à la retraite pour invalidité si cette mise à la retraite est reconnue imputable au service au titre de l’événement ayant constitué de vos droits à l’ATI.

      A défaut, les droits à l’ATI sont maintenus même après l’admission à la retraite.

      Par principe, aucune rétroactivité n’est possible en la matière.

      En outre, votre employeur étant à l’origine de votre mise à la retraite, vous pourriez être en droit, à terme, de percevoir l’ARE.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 mars à 15:48

    Bonjour,
    Fonctionnaire de 54 ans, je vais être en retraite pour incapacité à 40 % a partir de septembre. On me dit que je n’es plus le droit de travailler ?

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 17:34

      "On" a tort. C’est écrit fiche 54.
      Les pensionnés titulaires d’une pension vieillesse servie au titre de l’invalidité peuvent cumuler librement et sans condition leur pension avec une rémunération d’activité (CPCMR, article L86 II 1°).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 mars à 10:08

    Bonjours Claude et Maître Galy ,
    Voilà ma situation actuelle :
     demande de retraite invalidité faite le 01/02/2024 auprès de la cnracl
     limite d âge le 05/02/2024 (aide soignante catégorie active)
     je perçois toujours actuellement le congé invalidité temporaire imputable au service (citis) dû à une maladie professionnelle reconnue en 2021. Je suis toujours en attente du traitement de mon dossier retraite invalidité.. délai de traitement très très long déjà 13 mois d attente....
     j’ aimerais savoir pourquoi le bulletin de situation de mon compte récapitulatif carrière s arrête à ma limite d âge sachant que je perçois actuellement toujours le citis et donc que je cotise toujours à la retraite sur mes bulletins de salaires et je valide toujours des trimestres...
     de plus pourquoi le relevé de carrière (rafp) s arrête au 31/12/2023 puisque je perçois toujours aussi le citis...

    Je vous remercie pour vos réponses...

    Répondre à ce message

    • Le 4 mars à 16:39

      Vous êtes victime du désordre administratif. Votre limite d’âge est le couperet de la retraite d’office. Les seuls cas que j’ai eu à traiter de dépassement de la limite d’âge étaient en activité. Pour eux toute la période d’activité après la limite d’âge n’a pas été prise en compte pour le calcul de la retraite.
      Ce qui me désole pour vous, c’est que vous perdrez le droit à une rente viagère, selon le code des pensions civiles.

      Répondre à ce message

    • Le 4 mars à 20:25

      Bonsoir,

      Comme le relève Claude, vous faites face à un schéma désolant mais non isolé.

      A mon sens, dès lors que vous avez formulé votre demande de mise à la retraite pour invalidité avant votre limite d’âge c’est le régime en découlant qui doit primer.

      A ce titre donc, tous vos droits doivent être établis sur la base de votre situation actuelle et donc au regard de ceux acquis au titre de votre CITIS qui perdure.

      Le seul axe qui s’ouvre à vous si jamais votre pension n’est pas calculée comme cela, et qu’aucune rente ne vous est accordée, est à mon sens la contestation du titre de pension qui sera émis à terme.

      En outre, et indépendamment de la question de votre mise à la retraite, votre maladie professionnelle vous ouvre droit à une indemnisation si un taux d’IPP vous a été reconnu à ce titre. Cette indemnisation peut être conséquente et nécessitera très probablement la saisine du juge administratif.

      N’hésitez pas à revenir si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 10 mars à 13:35

        Bonjour Claude et Maître Galy
         retraite invalidité demandée au 01/02/2024 auprès de la cnracl. Toujours en attente de réponse au bout de 13 mois...
         limite d âge au 05/02/2024 (62 ans catégorie active fonction publique hospitalière). Je perçois actuellement toujours le citis et ce depuis le 19/10/2021....
         j’ aimerais savoir si je vais devoir rembourser le citis depuis le 06/02/2024 à mon employeur sachant que le remboursement sera très conséquent....
         Si je comprends bien aussi , l employeur doit inscrire sur mon bulletin de situation ( de mon compte récapitulatif carrière) sur le site cnracl l année 2024 et jusqu’à la date décision de la cnracl, étant donné que je cotise à la retraite avec le citis...
         y aurait il une action contentieuse possible afin de faire valoir une indemnisation intégrale en rapport avec mes taux ATI ....
        Je vous remercie de bien vouloir prendre en considération mes interrogations.....

        Répondre à ce message

        • Le 11 mars à 15:43

          Bonjour,

          Le délai de traitement dont vous faites état, qui est évidemment anormalement long, reste malheureusement courant.

          Pour autant, dès lors que vous êtes en CITIS et que votre demande de mise à la retraite pour invalidité a été formée avant votre limite d’âge, cela n’a a priori pas d’incidence à votre égard.

          En effet, dans une telle situation, le CITIS ne doit prendre fin qu’à la date de la décision de votre employeur prenant acte de votre mise à la retraite et cette décision ne peut valablement avoir d’effet rétroactif.

          Dès lors, à mon sens, aucun remboursement du traitement versé avant votre mise à la retraite ne peut être valablement demandé et vos droits à la retraite doivent être établis sur la base de l’ensemble de votre carrière, et donc en prenant en compte toute la période du CITIS.

          Toute position contraire de votre employeur, ou de la CNRACL, qui serait alors actée par le biais du titre de pension, pourra être contestée.

          Une action indemnitaire paraît parfaitement envisageable sur la base des taux vous ayant été reconnus. Je vous invite à ce propos à me contacter par le biais de mon site internet qui est aisément identifiable.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 septembre 2024 à 16:31

    Bonjour Claude,

    Y a t-il un recours pour une demande de maladie professionnelle pour rachis lombaire ? Le medecin expert m,a dit de marcher quelque seconde et posé des questions et ma maladie à été refusé. J’ai énormement mal au rein par rapport à mon travail . et je pense qu’il va falloir m’operer. Pourriez vous me dire les recours s’il vous plait, je suis aneantie par cette decision. Merci a vous Claude pour votre aide

    Répondre à ce message

    • Le 7 septembre 2024 à 14:52

      Bonjour,

      Le principal recours existant en la matière est de contester la décision portant refus de reconnaissance de l’imputabilité au service de votre pathologie devant le tribunal administratif compétent dès lors que le conseil médical supérieur ne peut être saisi en la matière.

      Cela impliquera notamment d’obtenir des avis médicaux en faveur de l’imputabilité et, quand bien même, le résultat ne sera pas assuré. Mais c’est votre principale chance selon mon expérience.

      Il peut également être envisagé de demander au juge de désigner un expert afin que celui-ci se prononce quant à l’imputabilité demandée mais il n’est pas assuré qu’une telle procédure aboutisse en votre faveur.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 8 septembre 2024 à 02:04

        Bonjour maitre Galy,

        Des que j’ai la notification de non imputabilité de ma maladie professionnelle je reviendrai volontiers vers vous, j’ai appris beaucoup sur ce forum de vos conseils de Claude et de vous. Je vous remercie enormement d’avoir ouvert ce forum qui est tres riche en information.
        Merci pour votre réponse

        Répondre à ce message

        • Le 8 septembre 2024 à 15:44

          C’est bien noté, aucun problème.

          Je me permets simplement de préciser que ce forum a été ouvert et est géré par la CFDT Retraités et que je ne suis qu’un intervenant lambda ayant pour but de répondre au mieux aux interrogations posées tout en, soyons honnêtes, mettant en avant mon activité professionnelle.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 10 février à 16:31

            Bonjour,
            Suite à un accident de travail, imputable au service en date de mai 2016,dans la fonction territoriale.
            Mon dossier sera examiné par le conseil médical en formation plénière prochainement, Retraite pour invalidité/ imputable au service
            Le médecin expert a écrit un taux de 30 pour cent.
            J’ai demandé à la CDG, la consultation de mon dossier .
            J’ai reçu par mail le compte rendu de l’expert ainsi que les formulaires AF3 et un formulaire rempli par mon employeur.(CNARL)
            Dois-je joindre un courrier écrit de mon médecin traitant et du psychiatre, ainsi que la prescription du traitement,à la CDG.
            Ou bien un courrier.

            Merci par avance.
            Bien cordialement.

            Répondre à ce message

            • Le 11 février à 17:48

              Bonjour,

              Il est difficile de vous répondre précisément sans comprendre dans quel but vous envisagez la communication de ces documents.

              Par principe, le conseil médical dispose de l’ensemble des éléments médicaux en la possession de votre employeur.

              Si vous estimez que des documents supplémentaires doivent être communiqués au conseil médical, vous pouvez parfaitement le faire.

              En outre, si d’aventure la consolidation de votre état de santé a été fixée il y a moins de cinq ans, vous avez droit à une indemnisation qui peut être conséquente et qui ne présente pas d’incidence sur votre mise à la retraite pour invalidité.

              N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

              • Le 13 février à 13:27

                Je vous remercie, Maître,
                Vous m’avez bien éclairé.
                Je suis régulièrement les questions et les réponses ,c’est très utile.
                Je vous en suis reconnaissante.
                Mer

                Répondre à ce message

          • Le 9 mars à 09:11

            Bonjour,
            La séance en formation restreinte a validé : retraite pour invalidité selon le taux du médecin expert 30% à la date de radiation des cadres
            Je suis en CITIS.
            Le conseil en séance plénière, récemment,a donné un avis favorable retraite pour invalidité, imputable au service mais le taux a changé le taux 20%.
            Je suis assez surprise.
            Quel est le recours.
            Mon médecin traitant a demandé depuis 15 jours avec le diagnostic du médecin spécialiste,une ALD.
            Je suis vraiment perdue.
            Quel est le recours ?.
            Es ce définitif,ce taux ?.
            Je vous remercie pour votre réponse par avance.
            Je vous lis régulièrement.

            Répondre à ce message

            • Le 9 mars à 18:31

              Le taux d’IPP doit correspondre à celui du barème officiel sinon il est refusé par la CNRACL ou le SRE. Le médecin agréé et le conseil médical donne leur avis puis l’employeur décide.

              Répondre à ce message

              • Le 10 mars à 09:11

                Je vous remercie.
                Je comprends mieux aujourd’hui.

                Répondre à ce message

              • Le 10 mars à 09:30

                Bonjour,
                J’ai récemment appris que,l ATI va être demandée.
                Dois je passer devant un autre médecin expert, ?
                Merci par avance

                Répondre à ce message

                • Le 11 mars à 15:55

                  Bonjour,

                  A priori cela semble peu probable dès lors que votre taux a récemment été fixé à 20 %. Néanmoins cela n’est pas pour autant impossible.

                  Vous pourriez d’ailleurs solliciter une telle expertise dès lors qu’elle pourrait aboutir à une hausse de votre taux qui, initialement, avait été fixé à 30 %.

                  Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                  Répondre à ce message

            • Le 9 mars à 18:34

              L’Affection longue durée (ALD) influence le taux de remboursement des soins de santé mais comme vos soins résulte d’un accident imputable au service c’est l’employeur qui rembourse.

              Répondre à ce message

            • Le 10 mars à 08:54

              Bonjour,

              La contestation des taux retenus au titre d’une mise à la retraite pour invalidité au service peut être réalisée par le biais de la contestation de la décision de mise à la retraite qui sera prise par votre employeur ainsi que par la contestation du bulletin/titre de pension qui sera à terme émis par le service de retraite dont vous dépendez.

              Je me permets de vous rappeler l’existence de la procédure indemnitaire déjà exposée concernant votre situation.

              N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 mars à 07:58

    Bonjour, j’ai une question concernant le cumul d’une retraite anticipée pour invalidité et d’un autre emploi. Vous écrivez que le cumul d’emploi peut se faire sans limite à l’exception bien sûr de la reprise comme titulaire CNRACL.
    J’ai lu dans une fiche du CIG de L’Eure et Loir trouvée en ligne que si l’on a été déclaré inapte définitivement à toutes fonctions, il n’est pas possible de travailler une fois à la retraite anticipée pour invalidité comme contractuel dans la fonction publique. Est-ce que vous le confirmez ?
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 11:32

      Comme indiqué dans le site de la CNRACL, les pensionnés titulaires d’une pension vieillesse servie au titre de l’invalidité peuvent cumuler librement et sans condition leur pension avec une rémunération d’activité (CPCMR, article L86 II 1°).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 mars à 09:47

    Bonjour,
    J’ai 46 ans et je viens d’etre mise en retraite pour invalidité (collectivité territoriale). Esg il possible, de percevoir ma pension et cumuler un emploi (meme a temps partiel) ?

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 10:27

      Oui, comme indiqué fiche 54, la pension civile d’invalidité (ou retraite pour invalidité) est entièrement cumulable avec un nouvel emploi, sans plafond ni limites.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 mars à 19:05

    Bonsoir,
    Je suis actuellement en maladie professionnelle. On m’ attribué un taux de 23%. Je suis passée devant le conseil médical. Il vont mettre à la retraite pour invalidité. J’ai 61 ans et suis à la retraite en juin 2026.
    Ma question est combien je vais toucher en retraite pour invalidité ?
    Je suis Contrôleur 1ere classe indice 466.
    Merci d’avance
    Si vous avez besoin d’autres renseignements, je suis à votre disposition.
    Cordialement
    Lysiane

    Répondre à ce message

    • Le 10 mars à 09:06

      Bonjour,

      Les modalités de calcul en la matière sont précisées par le point 3 de la présente fiche rédigée par la CFDT. Il existe en outre des simulateurs accessibles sur internet qui répondront à votre interrogation.

      Par ailleurs, si votre maladie professionnelle a donné lieu à la fixation d’une date de consolidation il y a moins de quatre ans, vous avez droit, indépendamment des questions relatives à votre mise à la retraite, à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être particulièrement conséquente et nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mars à 11:39

    bonjour

    je viens par ce message vous exposer mon cas qui apparemment est unique
    je suis en cmo pour burn out depuis le 9 février 2024 .je suis suivie par un psychiatre .j ai reçu le 14 janvier 2025 une lettre ar me demandant de me présenter a une expertise le 24 février 2025.j avais un arrêt de travail jusqu au 11 février 2025.
    l expert confirme mon impossibilité de reprise et me dit que je suis hors délais j ai dépassé un an d arrêt maladie et me dit que je suis en disponibilité sans revenus et qu il demande pour me sauver la mise une retraite pour invalidité.
    sauf que je n ai pas été contacte par mon employeur LA POSTE au bout de 6 mois de cmo ni même après .juste ce courrier d expertise.j aurai pu demander un clm mais personne ne m a informé de mes droits .aucune assistante sociale ni rh de proximité ne s occupe de moi
    je suis désespérée.je ne veux pas être mise en retraite pour invalidité.quels recours ai je ?
    J aurais 61 ans en mai 2025 et pour l obtention de ma retraite a taux plein je dois attendre mes 67 ans car j ai pris du congé parental pour mes enfants et du temps partiel.je suis fonctionnaire a la poste depuis 1984
    merci de me venir en aide
    cdlt
    sylvie reboul

    Répondre à ce message

    • Le 9 mars à 23:12

      Un CMO ne dure pas plus d’un an. L’attitude d’employeur est donc conforme au droit.
      Si votre maladie le justifie, vous pouvez demander un congé longue maladie.
      Si votre inaptititude est définitive, l’employeur peut mettre à la retraite pour invalidité.
      Mais si votre maladie peut guérir et vous permettre de retravailler, vous ne sera pas mise à la retraite.

      Répondre à ce message

    • Le 10 mars à 09:03

      Bonjour,

      Votre situation paraît étonnante dès lors qu’il est constant que les droits à congé de maladie ordinaire sont d’un an.

      Avez-vous envisagé de former une demande de reconnaissance de maladie professionnelle au titre de votre burn out ? Il faut que celui-ci présente un lien avec vos fonctions pour espérer avoir une chance d’obtenir une telle reconnaissance. Mais le jeu en vaut la chandelle car le régime de la maladie professionnelle est très protecteur.

      Au cas contraire, je rejoins la réponse de Claude et vous précise que dans l’attente de l’identification de la solution adaptée à votre situation, votre employeur doit vous verser l’équivalent d’un demi-traitement.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 mars à 20:20

    Bonjour
    en citis depuis 3ans,j’ai demandé une retraite invalidité,passé au conseil médical qui m’a attribué plusieurs taux ipp .
    je touchais également un ati qui est échu depuis 6 mois suite à une maladie professionnelle .
    faut il demander une rente ou c’est automatique ?
    mon employeur m’a fait signer une demande cnracl ou c’est indiqué retraite invalidité et c’est tout . Merci !

    Répondre à ce message

    • Le 9 mars à 23:17

      En Citis ce n’est pas votre intérêt de demander une retraite pour invalidité sauf si vous êtes proche de la limite d’âge. Votre employeur doit vous mettre à la retraite pour invalidité imputable au service, ce qui vous donne droit à une rente viagère. Il doit suivre une procédure en demandant l’avis d’une médecin agréé puis du conseil médical plénier avant de décider

      Répondre à ce message

    • Le 10 mars à 07:47

      Bonjour
      merci pour votre information éclairée.
      l’imputabilité doit elle figurer sur la demande cnracl ?

      Répondre à ce message

    • Le 10 mars à 08:59

      Bonjour,

      Par principe, si votre mise à la retraite pour invalidité est prononcée sur la base de taux imputables au service, l’instruction relative à la rente viagère est automatique.

      En outre, si les événements imputables au service que vous évoquez ont donné lieu à une date de consolidation fixée il y a moins des quatre ans, vous avez droit, indépendamment des questions relatives à votre mise à la retraite, à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être particulièrement conséquente et nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 mars à 02:12

    Bonjour Claude,
    Je dois prochainement voir un médecin expert dans le cadre d’une procédure de demande de retraite pour invalidité (FPT). Mes 5 ans de CLD sont terminés. En 2012, lors d’un retour de détachement, j’ai été "placardisée" et j’en suis tombée gravement malade. Par la suite, j’ai été mutée chez un autre employeur mais je n’ai jamais réussi à reprendre le travail si ce n’est pour de courtes périodes. Je n’ai pas fait en temps voulu la demande de reconnaissance d’accident du travail ou de maladie professionnelle car je ne savais pas que c’était possible. Je souhaiterais savoir si, malgré ça, il est possible de parler au médecin expert du lien entre ma maladie et ce qu’il s’est passé en 2012 en vu d’obtenir une rente viagère d’invalidité (j’ai conservé des certificats médicaux qui le prouve). Ou l’attribution d’une rente viagère d’invalidité n’est-elle possible que lorsqu’une maladie professionnelle ou un accident du travail a été reconnu ? J’en ai parlé aux ressources humaines de ma collectivité. Ils m’ont dit qu’il faudrait que je contacte l’employeur chez qui j’étais en 2012. Mais est-ce que cela a un sens autant d’années après vu que les délais de reconnaissance sont dépassés ?
    En vous remerciant,

    Répondre à ce message

    • Le 6 mars à 09:10

      Oui, vous devez demander une reconnaissance de maladie professionnelle à votre employeur responsable de cette maladie. Le délai de deux ans est dépassé, surtout pour un accident de service. Pour une maladie professionnelle, ce n’est pas impossible.

      Répondre à ce message

      • Le 6 mars à 11:18

        Bonjour Claude,
        Je vous remercie de votre réponse rapide. Comment faut-il faire concrètement pour faire cette demande ? J’ai téléchargé le formulaire de demande de maladie professionnelle S6100 mais il est indiqué qu’il doit être rempli dans les deux ans.

        Répondre à ce message

      • Le 6 mars à 12:47

        Bonjour,

        Les délais de déclaration prévus en la matière sont encadrés par le décret n°86-442 du 14 mars 1986 relatif à la désignation des médecins agréés, à l’organisation des comités médicaux et des commissions de réforme, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires.

        Les règles induites par ce décret écarte dans votre cas, et comme l’a relevé Claude, toute reconnaissance d’un accident de service.

        En matière de maladie professionnelle, la déclaration doit être réalisée dans un délai maximal de deux ans à compter de la date de sa première constatation. Ce principe trouve une exception lorsque le caractère potentiellement professionnel de la maladie est identifié a posteriori de la première constatation de celle-ci. Dans ce cas, le délai de deux ans s’appréciera à compter de la date de la constatation du lien possible entre la maladie concernée et l’activité professionnelle.

        Dans votre cas, il paraît donc nécessaire que vous ne fassiez justement pas état de documents datant de plus de deux ans qui permettraient de rattacher votre état de santé actuel à vos anciennes fonctions.

        Si vous dispose d’éléments médicaux qui datent de moins de deux ans et qui font état d’un lien possible entre vos anciennes fonctions et votre pathologie alors vous pouvez vous appuyer sur ceux-ci pour former votre demande de reconnaissance.

        A défaut, il conviendra de faire naître de tels éléments, éventuellement par le biais de votre prochaine visite auprès d’un médecin expert, puis de formuler votre demande de reconnaissance en s’appuyant sur eux.

        En outre, j’estime préférable que vous formuliez votre demande de reconnaissance également devant votre administration actuelle : je ne suis pas certain qu’un ancien employeur public soit tenu d’instruire une demande de reconnaissance d’une maladie professionnelle d’un agent qui n’est plus dans ses effectifs.

        Si votre maladie professionnelle est reconnue, votre administration actuelle pourra tenter se retourner contre l’administration qui vous employait au jour de la naissance de la pathologie concernée pour être remboursée de la prise en charge financière due au titre de votre pathologie.

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mars à 17:36

    Bonjour
    peut on être accompagné lors de l’expertise pour mise en retraite pour invalidité ?
    merci

    Répondre à ce message

    • Le 8 mars à 18:44

      L’employeur public ne peut pas mettre à la retraite pour inaptitude définitive sans avoir l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical. Vous pouvez être accompagnée à chaque étape de la procédure.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mars à 11:09

    Bonjour,
    Je suis enseignante titulaire dans l’éducation nationale et ma carrière en tant que titulaire a commencé tard, j’ai souvent travaillé à temps partiel pour accompagner ma fille TDAH dans sa scolarité, et ces derniers années, épuisées par des conditions de travail de plus en plus violentes, je suis restée à temps partiel.
    Par ailleurs, j’ai toujours eu de gros problèmes de concentration, qui n’ont fait que s’accentuer avec la dégradation de mes conditions de travail.
    Dès la rentrée scolaire de cette année, les nouveaux élèves, (je suis en lycée professionnel), étant particulièrement difficiles, (et je n’ai pas pu suivre mes classes : sur 8 profs de Lettres-Histoire, 5 contractuels, puisque plus de volontaires pour passer le concours, et donc, j’aurais parait-il beaucoup d’expérience, pas mes 2 autres collegues hommes titulaires, semble-t-il, puisque, j’ai découvert à la rentrée, que seule moi, j’avais dû renoncer à suivre mes classes, pour prendre des classes plus difficiles... Et oui, à 60 ans, dans l’EN, on a la super forme...), j’ai craqué, suite à une humiliation publique de la part d’un élève, et l’absence de réaction de la direction de l’établissement.
    Le psychiatre qui me suit depuis de nombreuses années, m’a affirmé, que maintenant, je n’en pouvais plus, il a même employé l’expression "vous êtes brulée" et m’assure à 90% que je n’aurai pas à retourner dans ce qui est devenu pour moi, un enfer, alors que ce métier, je l’ai tellement aimé...
    Entre temps, devant mes problèmes de concentration et de mémorisation de plus en plus invalidants, j’avais effectué des tests pour éliminer un alzheimer ou une maladie de parkinson. Et effectivement, les tests s’etaient, fort heureusement avérés négatifs.
    Mais mes symptômes : problemes de mémorisation, difficultés pour trouver mes mots, concentration fugitive, instabilité émotionnelle, sensation d’être dépassée par tout et toujours, devenant de plus en plus handicapants avec le stress quotidien, je me suis souvenu que, quand nous avions testé ma fille, apres des années d’un parcours de galère, face à ses difficultés scolaires, et decouvert, enfin son TDAH, le medecin avait affirmé après un test rapide, que son père, comme moi, étions aussi TDAH, son pere avec des commorbidités telles que la dyslexie, comme ma fille, et moi, sans...
    A ce moment là, comme nous habitons à Monaco, mon mari, comme ma fille, ont pu obtenir le traitement (concerta) pour aider les TDAH dans leur quotidien, moi, travaillant dans l’éducation nationale, et donc assurée en France, je n’ai pas pu en bénéficier car la France ne remboursait pas encore le traitement pour les TDAH diagnostiqués à l’âge adulte.
    A ce moment là, que ma fille soit enfin aidée etait deja un tel miracle, que je n’ai même pas prêté attention à l’hypothèse du médecin me concernant, et j’ai continué à me débrouiller comme je l’avais toujours fait, en redoublant d’efforts et de stratégies, pour ce que je considérais être, depuis toujours, cette fameuse mémoire "de poisson rouge" qui m’epuisait, mais faisait aussi mon originalité... Même si souvent, elle me discréditer, aux yeux de ma hiérarchie, qui accorde tant d’importance, par exemple, à tous les acronymes qu’utilise l’EN pour noyer le poisson (rouge, dans mon cas, évidemment)...
    Bref, j’ai demandé à être bilantée, et, sans grande surprise, le bilan a confirmé le TDAH, et le médecin, puisque maintenant la France rembourse enfin le traitement pour les adultes, me l’a prescrit... Mais à 60 ans, le pli est pris, et difficile d’en tirer tous les bénéfices...
    Voilà donc où j’en suis et j’en arrive bientôt à ma question.
    En arrêt maladie depuis déjà 6 mois, mon psychiatre, a demandé un passage en longue maladie de 6 mois, mais autour de moi, differents discours s’opposent, et mes deux médecins (le psychiatre, et le neuropsychiatre qui m’a diagnostiquée TDAH), eux, n’en savent rien...
    Wonc, sachant que la retraite qui m’est promise si je me fie à l’estimation annoncée par l’ENSAP, s’élèverait à 820 euros, si j’allais jusqu’à l’àge legal actuel de 64 ans, vers quelle option, si comme me l’assure mon psychiatre, je ne retournerai pas devant une classe, dois-je m’orienter :
     la longue maladie jusqu’à mes 64 ans ?
     la reconnaissance de handicap et la retraite pour handicap ?
     l’invalidité et la retraite pour invalidité ?
    Si j’en crois certains, et le peu que je comprenne dans ce que je lis sur le sujet, au regard de la décôte que je vais subir, l’invalidité ou la reconnaissance de handicap, seraient peut-etre une meilleure solution...
    Mais de 1 : est-ce le cas dans ma situation ?
    De 2 : lequel serait le plus pertinent me concernant ?
    Et enfin, de 3 : y aurais-je droit, et si oui, comment en faire la demande, et sur quelles bases ?
    Si vous pouvez m’aider à y voir plus clair, je vous en remercie par avance.

    Répondre à ce message

    • Le 8 mars à 18:29

      Si vous avez une petite carrière dans la fonction publique, vous n’aurez pas droit à une retraite comme fonctionnaire handicapé (fiche 41). La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale sans décote (expliqué fiche 49). Elle ne vous donne pas droit à la retraite du régime général avant 62 ans (voir fiche 9). Pour conserver des revenus corrects jusqu’à cet âge, le congé longue maladie me parait la meilleure solution, si c’est possible.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

      Il est déconseillé de donner ds informations personnelles dans un forum public accessible à tous.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 mars à 08:50

    Bonjour Claude, Me Galy,
    Après avoir épuisé mes droits de 5 ans en Congé maladie Longue Durée, j’ai repris le travail à temps partiel thérapeutique. Sauf que je souffre d’une pathologie* autre que celle qui m’avait placé en CLD.
    Le spécialiste de ladite pathologie* m’a prescrit un arrêt de travail. Je me demande si j’ai le droit à un nouveau Congé Maladie Ordinaire ( ayant "charger" mes droits par la reprise du travail) et être placé en CMO pendant 12mois,
    ou bien je vais être placé en Disponibilité d’Office pour Raison de Santé DORS suite à l’épuisement de mes droits CLD ?
    Je vous remercie infiniment pour vôtre réponse et conseils.
    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 4 mars à 14:38

      Bonjour,

      A priori votre reprise a effectivement généré de nouveaux droits à CMO.

      Il paraît également envisageable de former une demande de CLM, puis à terme de CLD, au titre de votre "nouvelle" pathologie.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 6 mars à 09:29

        Bonjour Me Galy,
        Je vous remercie de vôtre réponse.
        C’est ce que je pensais mais je voulais en être certain.
        Je ne sais pas si la "nouvelle" pathologie pourra me donner droit au CLM ? (Hyper Tension Artérielle avec problèmes cardiaques-Angor instable). Si vous pouvez me confirmer ce point ?
        Merci encore une fois pour vôtre disponibilité et vos conseils.
        Cordialement,

        Répondre à ce message

        • Le 7 mars à 07:03

          Bonjour,

          Les situations ouvrant droit au CLM sont listées par l’arrêté du 14 mars 1986 relatif à la liste des maladies donnant droit à l’octroi de congés de longue maladie.

          Un cas d’hyper tension artérielle est visé par l’article 1 de ce décret mais ne disposant pas de compétence médicale je ne peux vous assurer que cela correspond à votre situation.

          L’article 3 de ce décret prévoit cependant : "Un congé de longue maladie peut être attribué, à titre exceptionnel, pour une maladie non énumérée aux articles 1er et 2 du présent arrêté, après proposition du Comité médical compétent à l’égard de l’agent et avis du Comité médical supérieur. Dans ce cas, il doit être constaté que la maladie met l’intéressé dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions, rend nécessaire un traitement et des soins prolongés et qu’elle présente un caractère invalidant et de gravité confirmée."

          Vous avez peu à perdre et beaucoup à gagner en formulant une nouvelle demande de CLM.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 7 mars à 17:01

            Bonjour Me Galy et Merci pour vos conseils.
            Effectivement je vais faire une demande de CLM en s’appuyant sur les articles que vous avez cité.

            Cordialement,

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mars à 03:14

    Bonjour Claude ,
    Tout d’ abord , je tenais à te remercier pour tes réponses qui chaque fois , nous amènent à mieux comprendre nos droits .
    Voilà ma question , je suis suivi depuis des années pour des rechutes dépressives sévéres et chroniques .
    On m’ a déjà ( médecins ) parlaient de l’ invalidité .
    J’ ai 54 ans et suis éligible à une retraite pleine qu’ à 67 ans hélas .
    Depuis 2018 , je tiens en me disant que que chaque année est une année de gagnée mais mon état se dégrade de olus en plus .
    Je suis agent indice 435 et serai au dernier indice en 2030 ( 478 )
    Je devais si ma santé me permettait essyer de tenir jusque là demander l’ invalidité ( j ai epuisé tous mes droits cld )
    j’ avais une estimation de retraite et pension estimée ) environ 1200 euros pour une retraite pour invalidité en 2031
    Mais , avec la nouvelle réforme sur la protection sociale on y comprend plus rien , ils supprimeraient l’ invalidité ?? je savais que je n ’ avais pas tous mes trimestres mais je n’ avais pas de decote en contrepartie avec l ancienne réforme , je m’ etais préparé à vivre avec 1200 euros mais là , on a l ’ impression que les futurs invalides seront les oubliés de cette réforme .
    On parle d invalidité premiere categorie ( me concernant ) mais que cela veut il dire ? je vais réellement toucher 40% de mon dernier salaire net ? c’ est hallucinnat cette différence .Je toucherai cette somme pendant combien de temps ? je serai donc impacter avec cette réforme par la fameuse décote ? en conclusion , sera t on perdant par rapport à l ancien systéme ?
    la , on nous dit qu on pourrait partir 2 ans avant l’ age légal mais y aura t il des decotes ?
    on est une dizaine de personnes à etre ds le flou total et on compte sur vous pour nous dire votre ressenti et avis concernant ce réel changement .
    On vous remercie par avance
    hugues

    Répondre à ce message

    • Le 5 mars à 08:31

      Vous ne bénéficierez pas de la réforme, seuls les nouveaux seront concernés. J’ai déjà informé dans ce forum sur cette réforme, mais il y a beaucoup de questions chaque jour.
      Le point 3 de cette fiche vous explique le calcul de la retraite pour invalidité. Merci de prendre votre temps pour lire tranquillement vos droits.

      Répondre à ce message

      • Le 6 mars à 09:27

        Bonjour Claude,
        Je me permets de rebondir sur votre réponse : lorsque vous dites que « seuls les nouveaux seront concernés », est ce que cela veut dire que seuls les personnes déclarées inaptes à partir de 2027,date de mise en place de la réforme, pourront bénéficier de ladite réforme ?
        (quand bien même elles étaient placées en CLM ou citis avant cette date )
        Cordialement
        eric

        Répondre à ce message

    • Le 5 mars à 18:23

      Bonjour,

      Si votre pathologie présente un lien avec vos fonctions, il pourrait être envisagé de former une demande de reconnaissance de maladie professionnelle.

      Cela pourrait vous ouvrir droit au régime du CITIS qui vous serait favorable et qui n’a pas de durée maximale.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mars à 13:05

    Bonjour, je suis en retraite pour invalidité depuis 1 an.
    Je viens de terminer un CDD de 6 mois et je souhaite m’inscrire à France travail pour pouvoir avoir des ARE. Dans le formulaire d’inscription, ils demandent si l’on a une pension d’invalidité. Est-ce la même chose que la retraite pour invalidité ? Dois-je la déclarer ?
    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 mars à 22:57

    Bonjour,
    Je suis fonctionnaire d état, administration pénitentiaire. Suite à des problèmes de santé, en partie liées au travail( plusieurs AT dont un pour un stress post traumatique/ dépression qui s est accentué)
    J ai été mise en CLM puis j ai été placé en disponibilité pour raisons santé . J arrive à la fin de ma dispo et l administration me demande de me positionner reprise, reclassement ou retraite pour invalidité.
    Je n arrive pas à me positionner, et je trouve que cette décision nécessite un avis médical.
    Mon employeur me dit que si le choix est la mise en retraite pour invalidité, je dois en faire la demande et rédiger un courrier la demandant, soit disant pour accélérer l instruction du dossier.
     y a t il une incidence si je demande ma retraite pour invalidité ? Y a-t-il des conséquences sur le calcul et le taux d invalidité ? Je sais que l employeur peut prendre cette décision, est ce que ça change quelque chose ?
    Par ailleurs, le temps d’instruction du dossier suis je en dispo ? J ai eu 3 ans de dispo, et depuis le 27/12/24 il y a eu une réforme de la DORS qui va jusqu à 6 ans.
     est ce que je peux faire reconnaître mes AT qui ont eu une conséquence sur ma santé ? Si oui, y a t’il un délai pour les faire reconnaître ? Ou en maladie pro ? pour ma retraite ?
    Je vous remercie par avance de votre aide précieuse.

    Bien Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 5 mars à 08:20

      La lecture de ce forum vous apporte des réponses.
      Votre employeur d’Etat doit vous proposer un reclassement. Si vous demandez la retraite pour invalidité, il se l’évite. Il n’y a pas de différence de calcul entre une retraite imposée ou une demandée.
      Sachez que la période de disponibilité ne vous donne aucun droit à la retraite.
      La retraite pour invalidité vous autorise à reprendre un emploi sans plafond ni limites. Vos cotisations retraite vous donneront droit aux retraites du privé ou des contractuels plus tard.
      La reconnaissance en accident de service doit être demandée dans les deux ans après les faits, en principe.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 mars à 18:34

    Si entrée en maladie à partir du 1er mars 2025
    Deux décrets parus ce jour fixent à 90 % le taux de remplacement du traitement ou d’autres éléments de rémunération en cas de congés de maladie des agents publics relevant des 3 versants de la fonction publique, pour lesquels le traitement était maintenu intégralement (article L822-3 du code de la fonction publique). Ces dispositions s’appliquent aux congés accordés à compter du 1er mars 2025.
    Le décret 2025-197 reporte au 1er janvier 2027 la date d’entrée en vigueur de la subrogation en matière de maladie, maternité/paternité, adoption et AT/MP pour les employeurs des agents contractuels de l’Etat, en vue d’optimiser sa mise en oeuvre dans les systèmes d’informations.
    Décret n° 2025-197 et Décret n° 2025-198.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 février à 16:47

    Bonjour.
    Je suis en CLD depuis juillet 2021. Lors de ma dernière expertise, l’expert a mis dans son rapport que l’inaptitude au travail paraissait définitive. Aujourd’hui j’ai reçu 2 lettres recommandées, l’une pour me donner la date de ma prochaine convocation chez l’expert pour la prolongation du CLD et l’autre pour savoir si je consentais à ce que le rapport de l’expert soit communiqué au médecin du travail. On m’écrit : celui-ci pourrait en avoir besoin pour rédiger un rapport au comité médical pour la continuité de votre prise en charge ou pour la visite de pré reprise
    Je suis vraiment très étonnée de cette demande et je me demande ce que cela peut bien cacher. Je sais que le médecin du travail peut décider d’une mise en retraite anticipée s’il considère qu’il n’y a plus aucune possibilité que mon état de santé ne me permette un jour de reprendre le travail et cela même si je n’ai pas épuisé mes droits à CLD, es ce que je doit m’inquiéter de ça car normalement il me reste encore plus d’1 an de droit à CLD et je pourrais donc perdre 5 trimestres pour ma retraite.
    Que me conseillez vous de faire ?
    Merci à vous

    Répondre à ce message

    • Le 27 février à 22:01

      Dans le régime spécial des fonctionnaires, c’est l’employeur qui décide de la mise à la retraite pour inaptitude définitive. Mais il doit avant demander l’avis d’un médecin agréé, puis l’avis du conseil médical, et doit vous proposer un reclassement. Si le médecin du travail considère que vous n’êtes pas reclassable dans un autre emploi, c’est un souci de moins pour votre employeur.
      La mise à la retraite pour invalidité est possible à tout moment si l’inaptitude définitive est constatée. Votre intérêt est de rester en CLD puisqu’il compte pour la retraite.

      Répondre à ce message

      • Le 2 mars à 15:14

        C’est bien ce que je voudrais ( à savoir rester en CLD ). Si je réfléchis bien, accepter que le rapport de l’expert soit remis au médecin du travail pourrais me porter préjudice.

        Répondre à ce message

      • Le 3 mars à 14:22

        Pouvez vous m’expliquer concrètement ce qui va se passer si le médecin expert décrète une inaptitude définitive dans le cas où le rapport est transmis au médecin du travail ainsi que dans le cas où celui ci ne serait pas transmis. La procédure sera telle la même.
        Si mon administration décide la mise en retraite anticipé pour inaptitude alors que je n’ai pas épuisé mes droit à CLD dans quelle situation administrative vais je me trouver jusqu’à la fin de la procédure et comment serais je rémunérée en attendant.

        Répondre à ce message

        • Le 3 mars à 19:16

          Si l’inaptitude définitive est établie par les médecins et si aucun reclassement n’est possible, vous resterez en CLD jusqu’à ce que la CNRACL ou le SRE valident la demande de l’employeur et l’autorisent à vous placer en retraite. tout cela prend des mois.

          Répondre à ce message

          • Le 4 mars à 12:01

            Encore une dernière question. Désolée de vous embêter encore.
            Celà fait plusieurs années que j’étais déjà en souffrance au travail . Le fait de devoir passer devant un médecin expert tous les six mois pour la prolongation est chaque très très éprouvant pour moi.
            Je crois qu’il est temps que celà s’arrête. Donc sachant que l’expert avait conclu la dernière fois que pour lui l’inaptitude semblait être définitive je pense qu’il va réitérer cette conclusion.
            Donc si je veux que toute cette histoire se termine au plus vite maintenant dois je accepter la transmission au médecin du travail ? Où cela ne changera rien.

            Répondre à ce message

          • Le 4 mars à 12:35

            Si je reste en cld, le temps passé en cld en attendant la décision définitive comptera t’il pour la retraite où pas.

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 mars à 12:33

    Bonjour,

    Je suis fonctionnaire de l’Éducation nationale et j’ai été victime d’un accident en 2023 sur le trajet entre mon travail et mon domicile. Cet accident a été reconnu comme un accident de travail, et en juin 2024, mon état de santé a été consolidé avec un taux d’IPP de 83 % ainsi qu’une inaptitude définitive à reprendre mes fonctions. Suite à cela, la commission médicale a validé une retraite anticipée pour invalidité en novembre 2024, actuellement en cours, et je suis en Citis en attendant sa mise en place.

    Je souhaiterais savoir si je peux demander une indemnisation au titre de la responsabilité sans faute de mon employeur (obligation de protection des agents) et quel est le délai pour effectuer cette demande. Celui-ci commence-t-il à courir à partir de la date de consolidation (juin 2024) ou de la date de mise à la retraite (novembre 2024) ?

    Merci d’avance pour vos conseils et retours d’expérience !

    Répondre à ce message

    • Le 4 mars à 14:31

      Bonjour,

      Votre situation ouvre effectivement droit à une telle procédure indemnitaire.

      Les délais applicables sont d’environ 4 ans à compter de la date de la fixation de la date de consolidation de votre état de santé soit, dans votre cas et a priori, au mois de juin 2024.

      Une telle procédure obéit à des règles précises et je ne peux que vous conseiller à prendre l’attache de conseil pour l’engager.

      Je ne peux faire la promotion directe de mon activité sur ce forum qui ne m’appartient pas mais vous informe que mes coordonnées sont aisément identifiables sur internet si vous souhaitez de plus amples renseignements.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 mars à 20:32

    Bonjour,je suis actuellement en detachement suite à une reconversion dans la fpt.aprrs avoir eu plusieurs arrêts maladie j ai ete convoquée chez un expert pneumologue celle ci m a dit qu elle me mettait inaptes à tous les postes de la mairie .mais m a bien signalé qu elle ne pouvait pas me mettre en CML ou CMLD..et que je dois retoune voir mon médecin traitant qui lui me mettra en CMO..quels sont mes recours ?et qu est ce que ca veut dire je ne vais pas être reconnu en invalidite ?il me reste 14 trimestres à faire pour atteindre la retraite..j ai 59 ans ..reconnu RQTH depuis 2023 .j ai élevé 3 enfants ..combien vais je avoir en salaire ..est ce qu il vaut mieux que je m arrête 12 mois consécutifs ?
    SVP aidez moi ..j ai un mari qui ne touche que 1000 euros de retraite...merci beaucoup .

    Répondre à ce message

    • Le 3 mars à 19:05

      On commence toujours pas un congé maladie. Si vous avez une maladie pouvant donner lieu à un congé de longue maladie (CLM), vous pouvez le demander maintenant ou à la fin de vos droits à congé de maladie.

      Répondre à ce message

    • Le 4 mars à 14:33

      Bonjour,

      Au regard de ce que vous décrivez, et si cela est possible, une demande de CLM, puis éventuellement à terme de CLD paraît être le plus approprié et le plus protecteur de vos intérêts.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 mars à 20:41

    Bonsoir Claude,
    J ai une question. Je suis en retraite pour invalidité depuis plus d un an. J ai eu la bonne surprise de voir augmenter ma pension de plus de 10% entre le mois de décembre et de janvier de cette année. Avez vous un explication ?
    Merci
    Emmanuel
    Adhérent CFDT

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mars à 15:11

    Bonjour,
    J’ai été placée en retraite anticipé pour invalidité en 2018 (à l’âge de 38 ans) après avoir été déclarée "totalement et définitivement inapte à tous postes de travail" par le Comité Médical. J’étais titulaire de la FPH (Aide-Soignante). Etant donné mon âge lors de cette mis en retraite, je perçois une faible pension CNRACL (environ 800€) et 190€ d’AAH mais je ne m’en sors plus financièrement, je peine désormais à payer mon loyer et mes factures.
    Je souhaiterais donc effectuer quelques missions intérimaires en tant qu’Aide-soignante (lorsque mon état de santé me le permettrait car je suis atteinte d’une maladie inflammatoire et mon état de santé est fluctuant) afin d’augmenter mes revenus mais je ne sais pas si cela est autorisé par la CNRACL lorsqu’on a été placée en retraite anticipée dans ces conditions. Cela ne risque-t-il pas de m’enlever mes droits à ma pension CNRACL ou y’a-t-il un montant à ne pas dépasser (je sais déjà qu’une activité professionnelle, même partielle, m’enlèvera mon AAH) ?

    Je vous remercie par avance pour votre réponse car je ne trouve aucune information précise à ce sujet sur le site de la CNRACL ...
    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 20:30

      J’ai souvent répondu dans ce forum que la retraite pour invalidité vous autorise à reprendre un emploi sans plafond ni limites. Vos cotisations retraite vous donneront droit aux retraites du privé ou des contractuels plus tard.

      Répondre à ce message

      • Le 3 mars à 16:51

        Bonjour,
        Je vous remercie pour cette précision.
        Cordialement.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 février à 17:18

    Bonjour à tous,
    Je souhaite savoir si quelqu’un a déjà eu ce message dans leur suivi de demande de retraite CNRACL :
    "Votre demande de retraite est en attente d’une intervention de votre employeur."
    A quoi cela correspond t il ?
    Merci bonne soirée

    Répondre à ce message

    • Le 27 février à 22:05

      Dans le régime des fonctionnaires titulaires, c’est l’employeur qui doit fournir tous les éléments de calcul de votre retraite et parfois justifier de votre situation.
      Pour savoir si d’autres on vu ce message dans leur compte retraite, je les laisse répondre.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mars à 07:47

    Bonjour,
    Je suis reconnue en maladie imputable au service dans la fonction publique territoriale depuis le 12 décembre 2020. J’ai 62 ans . J’ai fait ma demande de retraite pour le 1er juillet âge légal. J’ai eu un expertise médicale par un medecin agréé disant que mes arrêts pour maladie professionnelle douvent etre prolonger jusqu’à la retraite. Il mentionne également une consolidation avec séquelles à 25 %.
    La rh à fait une demande de validation auprès du comité médical formation plénière.
    N’est-ce pas mon employeur qui devrait me placer en retraite pour invalidité ?
    A quel moment dois-je fournir le certificat final ?Ne vais je pas perdre mes droit en partant à la retraite ? Merci. Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 19:51

      Vous ne deviez pas demander une retraite normale, mais uniquement pour une retraite pour invalidité imputable au service. Ce type de retraite vous donnera droit à la rente à vie de 25% de votre traitement.
      Vous pouvez demander l’annulation de votre demande de retraite normale. Mais si votre DRH demande l’avis du conseil médical, c’est qu’il suit la procédure de retraite pour invalidité.

      Répondre à ce message

    • Le 2 mars à 09:35

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude : la procédure de mise à la retraite pour invalidité paraît la plus intéressante dans votre cas et semble être suivie par votre employeur.

      La mise à la retraite pour atteinte de l’âge légal vous priverait de votre droit à une rente viagère.

      En outre, sur la base du taux de 25 % qui vous a été reconnu vous avez droit à une indemnisation complémentaire, et totalement indépendante de la question de votre retraite, fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Elle pourrait s’élever dans votre cas à environ 30 000 euros et nécessitera très probablement la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 mars à 10:13

    Bonjour
    Je suis en arrêt depuis 7/20. En demi traitement. J’ai été placé en dors. Je pensais pouvoir prendre une disponibilité pour raison personnelle. En 2023 j’ai créé ma micro entreprise en préparation de ma disponibilité. Ô chiffre d’affaires car je ne peu pas travailler. Je suis toujours fonctionnaire.Je vais passé devant la commission médicale le 4/4/25 pour inaptitude à toute fonction. Suite à une expertise médical. Je vais certainement être placé en retraite anticipé pour inaptitude à toute fonction. Est ce que le fait de la création de ma micro entreprise (je ne travaille pas depuis 07/20)va empêcher l’acceptation de mon dossier de retraite anticipé. Je pensais pouvoir prendre une disponibilité pour raison personnelle. Mais suite à des problèmes de santé, 2 tsa je suis en dépression. Merci

    Répondre à ce message

    • Le 2 mars à 14:16

      Un fonctionnaire doit demander une autorisation à son employeur pour une autre activité.
      Le conseil médical donne son avis à l’employeur qui décide. Il s’agit d’une inaptitude à toutes fonctions dans la fonction publique uniquement. N’oubliez pas que vous avez des représentants du personnel dans ce conseil médical et que vous pouvez les contacter, les renseigner sur vos attentes et avoir des renseignements plus concrets. Après votre mise à la retraite pour invalidité vous pourrez retravailler sans plafond ni limites

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 février à 11:45

    Bonjour à tous,
    je viens d’être mise à la retraite invalidité de la FPH, mon employeur vient de me donner mon attestation employeur pour pole emploi et il est noté pour le motif de la rupture de contrat : Mise à la retraite par l’employeur.
    Est ce que cela veut dire que j’ai le droit aux chômages ?
    Pourtant à ma drh il m’avait dit que comme c’est moi qui demande la retraite, je n’aurai pas de chômage.
    Et si oui, comme se passe le financement car mon ancien employeur est en auto assurance.
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 28 février à 22:51

      Je vous invite à rechercher dans ce forum les explications d’une décision du Conseil d’Etat validant le refus d’un employeur d’une allocation chômage car c’est le fonctionnaire qui avait demandé sa retraite pour invalidité.
      Pour nous, c’est évidement une privation d’emploi involontaire.
      Par ailleurs, je vous signale que vous avez le droit de retravailler sans plafond ni limites et ainsi d’améliorer votre retraite du régime général.

      Répondre à ce message

      • Le 1er mars à 10:51

        Merci Claude pour votre réponse.
        Ma question c’était : l’employeur n’a pas coché sur l’attestation employeur que je viens de transmettre à France travail :DEPART A LA RETRAITE A L’INITIATIVE DU SALARIÉ mais il a coché et écrit en fin de document MISE A LA RETRAITE PAR L’EMPLOYEUR.
        Donc cela fait supposé que c’est lui qui m’a mis en retraite d’office ?
        Donc je peux prétendre à l’ARE ?

        Répondre à ce message

        • Le 1er mars à 11:31

          J’avais compris. J’attirais votre attention sur la jurisprudence. C’est vous qui décidez, je vous renseigne.

          Répondre à ce message

        • Le 1er mars à 18:01

          Bonjour,

          Au regard de ce que vous décrivez, et de la jurisprudence existante sur la question, vous paraissez en droit de bénéficier de l’ARE.

          Si votre employeur vous refuse ce versement, vous n’aurez cependant pas d’autre choix que d’engager une procédure devant le tribunal administratif compétent pour espérer percevoir effectivement l’ARE.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 février à 02:51

    Bonjour, j’ai 56 ans et je suis en retraite de l’éducation nationale pour invalidité. Je voulais savoir pourquoi le montant de ma retraite n’a pas été augmenté de 2,2 % en 2025. Est-ce normal ?

    Répondre à ce message

    • Le 28 février à 22:41

      Oui, car les retraites pour invalidité sont restées au 1er avril pour la revalorisation quand les autres ont été supprimées ou reportées. Lisez la fiche 51.
      J’ai déjà indiqué dans le forum de cette fiche que vous aurez +1,8%.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 février à 09:35

    Bonjour. Je suis actuellement en longue durée maladie, et je n’aurai plus qu un 1/2 traitement le mois prochain, car j’ai épuisé tous mes droits à la maladie. Je suis fonctionnaire et avant j’étais dans le privé.
    Parallèlement, j’ai été mise en retraite anticipée pour invalidité, 80 %. Ma drh m informe qu’au final à part avoir environ 12 euros par mois de plus, mon invalidité ne m’apporterai rien de plus....je souhaiterais connaître les avantages et\ou inconvénients de la RA pour invalidité.
    Merci d’avance de votre retour

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 février à 11:03

    En cld depuis juillet 2021 déclare inapte definifit et total
    Quant et comment sera calculé ma retraite
    Merci pour votre retour

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 janvier à 13:53

    Bonjour,
    Je viens enfin de savoir que ma retraite invalidité imputable au service est acceptée par la cnracl !
    Pour information concernant les délais pour certains d’entre vous :
    Demande en mai 2024 à la caisse
    Dossier validé et clôturé le 14 janvier 2025 pour une retraite au 1er février 2025.
    Bonne journée à tous et merci pour ce forum Claude qui m’a beaucoup aidé dans les questions diverses que je me posais...
    N’hésitez pas à remonter le forum des mois en arrière, vous y trouverez certainement vos réponses à vos questions

    Répondre à ce message

    • Le 23 janvier à 19:51

      Merci pour l’information. Je signale ce délai, toujours anormalement long alors qu’il devait se réduire.

      Répondre à ce message

    • Le 23 janvier à 21:19

      Très contente pour vous Delphine ! Comment s’est passé la reconnaissance d’imputabilité ? Avez vous une rente viagère ? est-ce qu’ils ont retenu le taux du conseil médical ? Il me semble avoir lu que c’était une MP pour vous

      Répondre à ce message

      • Le 24 janvier à 08:35

        Bonjour Patricia,
        Le médecin expert a statué pour 18%, le conseil médical également et la cnracl aussi.
        Une rente viagère m’est donc bien attribué car oui c’est une MP.
        Je suis tellement soulagée que tt ça soit derrière moi après 7 ans d’arrêt !!
        Je vais enfin pouvoir me reconstruire et retravailler !!!

        Répondre à ce message

        • Le 25 janvier à 17:28

          Bonjour Delphine
          De quelle administration dépendez-vous ? Moi je suis en arrêt pour MP depuis 1 an et demi est ce normal ce délai de 7 ans avant d’obtenir une retraite anticipée imputable au service ? Merci pour vos réponses

          Cordialement

          Répondre à ce message

        • Le 27 janvier à 09:20

          Merci pour votre réponse Delphine. Ayant également une MP (hors liste) j’appréhende la reconnaissance de la CNRACL, même si les experts, employeur, et conseil médical sont d’accord avec les taux et l’imputabilité

          Répondre à ce message

        • Le 20 février à 20:51

          Bonsoir Delphine,

          Super pour vous, je suis contente pour vous.

          Je suis partie au TA, donc je ne peux pas clôturer ce dossier..

          J’ai cru en avoir terminé, et tout brûler, tous ces papiers, 5 ans d’arrêts, le comité médical, les expertises...

          Bonne reconstruction à vous.

          Répondre à ce message

    • Le 7 février à 23:49

      Bonsoir mon mari est depuis lex23 janvier 2025 en disponibilité
      En attendant la retraite invalidité cnracl le comité médical lui a attribué au total 113% retenue 86 % imputable au service
      Atteint d une maladie neurodegenerative je suis totalement perdue comment calculer la retraite invalidité cnracl
      Merci beaucoup bonne soirée

      Répondre à ce message

      • Le 10 février à 07:53

        Bonjour,

        Il paraît étonnant que votre mari soit placé en disponibilité alors qu’un taux de 86 % lui a été reconnu comme imputable au service.

        A-t-il repris ses fonctions depuis le ou les événements ayant justifié ce taux de 86 ?

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

        • Le 17 février à 16:16

          Bonjour non mon mari ne reprendra plus le travail non attendant la cnracl l experte lui a donné un taux de 113% retenu 86 % les 3 ans clm se sont terminé le 23 janvier 2025

          Répondre à ce message

          • Le 18 février à 18:49

            Bonjour,

            Me confirmez-vous la chronologie suivante : une maladie professionnelle a été reconnue à votre mari et il a bénéficié d’un CLM à ce titre puis il a ensuite été placé en disponibilité d’office ?

            Si tel est le cas, je vous invite vivement à me contacter par le biais de mon site ou à évoquer votre situation avec toute personne susceptible de vous assister dans la mesure où les droits de votre conjoint ont manifestement et grandement été méconnus.

            Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

            Répondre à ce message

            • Le 19 février à 18:26

              Merci pour votre retour
              Mon mari était en clm du 23 janvier 2022 au 23 janvier 2025 il aurait dû partir en retraite normale au 1 février 2025 avec 152 trimestres fonction publique et 11 trimestres privé comme il lui manquait 6 trimestres le rh nous as conseillé de demander la retraite invalidité cnracl
              Il est atteint d’une maladie neurodegenerative avancé à l heure actuelle nous ne savons pas si nous avons bien fait ou pas ( il a été reconnu à 113% au conseil médical, ils ont retenu 86%
              Merci beaucoup

              Répondre à ce message

              • Le 19 février à 21:44

                Il n’y a pas décote pour la retraite pour invalidité, vous avez bien fait.
                Avez-vous demandé la majoration pour tierce personne pour avoir de l’aide à domicile comme expliqué dans cette fiche en encadré.

                Répondre à ce message

                • Le 19 février à 23:26

                  Merci beaucoup pour votre réponse
                  Oui le Rh a fait la demande en même temps pour la mtp
                  Merci mille fois

                  Répondre à ce message

              • Le 20 février à 20:59

                Bonjour Comtesse,

                Votre mari était en maladie professionnelle depuis le 23/01/2022, il aurait dû être en CITIS, et avoir son salaire complet. La disponibilité d’office n’est pas normale dans ce cas. La maladie professionnelle a-t-elle été reconnue par l’employeur et le comité médical ?

                Suivez l’avis de Maître Galy

                Cordialement

                Répondre à ce message

                • Le 21 février à 15:10

                  Bonjour merci de m avoir répondu
                  Je vous transmets ce qu il y a de noter sur le procès verbal
                  Avis :
                  Avis favorable pour la retraite invalidité ;
                  4%,80%,4%,20%,et 5%(taux imputable au service)
                  Avis favorable pour la tierce personne
                  Merci beaucoup
                  Mme Contesse

                  Répondre à ce message

      • Le 10 février à 14:48

        Bonjour,
        La retraite de votre mari sera en fonction des trimestres cotisés à la cnracl. Si il a peu de trimestres ça sera le minimum garanti qui sera attribué. ( Si il dépend du minimum garanti vous pouvez allé voir sur le site , il y a un tableau avec le nombre de trimestres et ce que vs pouvez prétendre) .
        Si il dépasse 60% d’invalidité, il aura probablement la moitié de son traitement indiciaire. A cela s’ajoute la rente viagère ( traitement indiciaire brut x taux d’invalidité reconnu) . La totalité ne peut pas excéder son traitement indiciaire brut.
        Vous pouvez demander à sa drh une simulation.
        J’espère avoir été assez clair ds mon explication.
        Bon courage

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 février à 20:02

    Bonjour,

    Je vais être licencié pour inaptitude physique et je devrai normalement bénéficier d’une pension d’invalidité.
    Je souhaite donc savoir quelle sera la date d’effet de ma pension d’invalidité.

    Voici ma situation :

    Contractuel en CDI, j’ai été nommé fonctionnaire stagiaire suite à un concours réservé dont j’ai été lauréat.
    J’ai donc changé de statut, j’étais agent contractuel et je suis devenu fonctionnaire stagiaire suite à ma réussite à ce concours. Mais je n’ai pas pu finir mon année de stage en raison d’une maladie non imputable au service. J’ai donc été placé en congé de longue maladie jusqu’au 16 décembre 2021.
    Le 9 mars 2022 j’ai été radié du corps des certifiés pour inaptitude physique.
    Depuis le 10 mars 2022 jusqu’au 9 mars 2025 je perçois une allocation d’invalidité temporaire.
    Je voudrais donc savoir quelle sera la date d’effet de ma pension d’invalidité :

     le 17 décembre 2021 ? (c’est-à-dire le lendemain de la fin de mon congé de longue maladie)
     le 9 mars 2022 ? (c’est-à-dire la date de notification de l’arrêté de radiation du corps des certifiés)
     le 10 mars 2025 ? (c’est-à-dire le lendemain de la fin de mon allocation d’invalidité temporaire)

    Je vous remercie d’avance pour votre réponse et votre aide.

    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 14 février à 13:48

      Bonjour Antoine,

      La date d’effet de votre pension d’invalidité dépend de la caisse de retraites, de la date d’envoi de votre dossier, rapprochez-vous de votre employeur.

      Cordialement

      Répondre à ce message

      • Le 14 février à 15:18

        Je vous remercie pour votre réponse mais il ne s’agit pas de la pension de retraite mais d’une pension d’invalidité. Je n’ai pas été titularisé donc pour moi ça sera une pension d’invalidité (versée par l’employeur) et non pas une pension de retraite. Je devrai être licencié pour inaptitude physique et bénéficier une pension d’invalidité. Je voulais donc savoir quelle sera la date d’effet de ma pension d’invalidité compte tenu de ma situation que je viens d’exposer.

        Je remercie d’avance tous ceux qui pourraient m’éclairer sur ma situation, si quelqu’un a un avis sur la question.

        Cordialement

        Répondre à ce message

    • Le 14 février à 22:58

      Pour un agent stagiaire invalide, le point de départ du versement de la pension d’invalidité est la date du licenciement, à l’expiration de vos droits à congé de maladie, de longue maladie, ou de longue durée (décret 77-812).

      Répondre à ce message

      • Le 15 février à 10:20

        Bonjour Claude.

        Comme je l’ai indiqué, mon congé de longue maladie a expiré le
        17 décembre 2021 et ensuite j’ai bénéficié d’une allocation d’invalidité temporaire qui a expiré le 9 mars 2025.

        En cas de licenciement pour inaptitude physique, quelle sera finalement la date d’effet de ma pension d’invalidité,
        le 17 décembre 2021 ou bien le 9 mars 2025 ?

        En vous remerciant d’avance pour votre réponse.

        Cordialement,

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 février à 20:14

    Bonjour

    je suis en arrét longue maladie depuis le 22 septembre 2022.
    Le comité médical a proposé ma mise en retraite pour invalidité avec un taux d’invalidité de 48,6%.je suis donc à mi salaire depuis le 22 septembre 2023.
    J’ai débuté ma carriere dans l’éducation nationale en 1988 et j’ai 61 ans . Que va t il se passer pour moi maintenant ? c’est compliqué d’avoir des infos de la part de mon gestionnaire ..
    merci pour vos réponses .

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 février à 13:53

    Bonjour,
    ce message est pour maître Galy
    J’ai pris un avocat pour mes préjudices sans fautes de l’employeur ( mon dossier va partir au tribunal administratif) car mon employeur a refusé l’indemnisation.
    J’ai oublié de demander à mon avocat ( il est difficile à avoir au téléphone) si je vais devoir passé devant un médecin expert pour le tribunal même si mon taux a été validé pour ma retraite invalidité ?
    Je vous remercie

    Répondre à ce message

    • Le 19 février à 18:38

      Je n’aurais pas oser poser une question à un avocat qui répond ici pour avoir des clients alors que vous avez pris un autre avocat. Insistez jusqu’à ce que votre avocat réponse.

      Répondre à ce message

      • Le 19 février à 19:05

        Bonsoir,

        Claude, je vous remercie pour le sourire que m’aura arraché votre message.

        Madame, j’aurais effectivement apprécié que vous me contactiez au titre de cette procédure mais je peux comprendre, et c’est bien votre droit, que vous en ayez fait autrement.

        Je ne peux répondre précisément à votre interrogation dès lors que j’ignore la nature de la procédure engagée par votre conseil.

        Néanmoins, si une mesure d’expertise n’est pas demandée par le requérant ou le défendeur, et que le juge estime qu’elle est nécessaire à la résolution du litige, alors il dispose de la faculté de la prescrire de lui-même.

        Par logique donc, le juge administratif ne sollicite pas de mesure d’expertise avant dire droit lorsque les éléments médicaux à l’appui de la demande sont suffisamment étayés.

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 février à 17:05

    Bonjour en citis depuis 2022 suite à une expertise medicale je suis déclaré inapte à tout poste ma collectivité demande la retraite d office pour invalidité à la date du 19 septembre dernier. Depuis cette date mes trimestres ne sont plus répertoriés sur mon espace retraite... je reçois mon plein traitement et cotise à la retraite...tout est arrêté depuis le 19 septembre date de la demande auprès de la caisse de retraite que deviennent ces trimestres ? Pourquoi sont ils absents ? Merci de votre retour

    Répondre à ce message

    • Le 18 février à 17:09

      Je vous ai déjà répondu, descendez dans le forum.

      Répondre à ce message

    • Le 18 février à 18:58

      Bonjour,

      Comme vous l’a indiqué Claude, le CITIS perdure jusqu’à la décision effective de mise à la retraite qui ne peut être rétroactive.

      Dès lors, votre retraite doit être établie sur la base de l’ensemble des trimestres acquis jusqu’à la date de la décision prononçant votre mise à la retraite.

      Il conviendra, à terme, de vérifier que votre administration ne prononce pas une admission rétroactive à la retraite ainsi que le contenu du brevet de pension qui vous sera adressé par la CNRACL.

      Si une admission à la retraite est prononcée rétroactivement ou si la CNRACL n’établit pas votre pension sur l’intégralité de vos trimestres, cela sera contestable.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 19 février à 16:10

        Merci de votre reponse je contacte la collectivité je me doutais d un soucis

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 février à 17:10

    Les retraites pour invalidité seront revalorisées de 1,7% le 1er avril 2025.
    L’indice des prix en moyenne annuelle pris en compte est celui publié l’avant dernier mois avant avril. L’indice du mois a été rendu public ce matin par l’Insee, il nous permis de calculer que la moyenne annuelle est de 1,7%.
    Lire la fiche 51 sur les revalorisations des retraites : 51 Paiement, revalorisation, recours et cotisations sociales des pensions des fonctionnaires

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 février à 08:22

    Bonjour
    Je suis en retraite anticipée pour invalidité depuis ce 10 février notification reçue Cnracl.
    J ai 58 ans et ai travaillé 80 trimestres dans le privé en début de carrière et le reste en public.
    Même si je suis à 68% d invalidité le montant de la pension cnracl reste faible.
    Quelles sont les démarches à effectuer pour la partie privée ?
    Je suis perdue pour la partie privée.
    D avance merci pour votre retour
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 11 février à 09:15

      Les règles du régime général (auquel cotisent 25% des agents publics, les contractuels) sont différentes. Vous n’aurez pas droit à ces retraites avant 62 ans comme expliqué fiche 9.
      Mais avec un taux d’IPP de plus de 60% non imputable au service vous avez droit à au moins la moitié de votre traitement comme indiqué dans cette fiche.
      En droit, vous pouvez retravailler sans plafond ni limites, de vous inscrire comme demandeur d’emploi et avoir droit à une indemnisation par votre employeur. Si ce n’est plus possible de travailler, même sur un poste de travailleur handicapé, et que votre retraite est inférieure à l’AAH, vous pouvez demander cette allocation différentielle.

      Répondre à ce message

    • Le 17 février à 16:09

      Bonjour quel est le délai de la cnracl pour la pension d invalidité mon mari est en disponibilité depuis le 23 janvier de cette année

      Répondre à ce message

      • Le 17 février à 19:58

        Le délai de la cnracl est d’environ 9 à 6 mois une fois la demande dématérialisée effectué par votre DRH.
        C’est extrêmement long...

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 février à 21:21

    Bonsoir je suis en citis depuis 2022 suite à une expertise medicale je suis reconnu inapte à tout poste avec un taux ipp 20% ma collectivité a demandé ma mise en retraite pour invalidite le 19 septembre dernier. Or en consultant mon relevé de carrière je constate que depuis septembre mes trimestres ne sont plus répertoriés...tout s arrête le 19septembre je suis en citis donc en plein traitement et cotise pour la retraite que sont devenus ces trimestres ? Merci de votre reponse

    Répondre à ce message

    • Le 17 février à 22:48

      En droit, vous restez en Citis jusqu’à l’accord de la CNRACL et votre mise à la retraite qui ne peut intervenir avant la date de décision de la CNRACL.
      J’ai déjà répondu dans ce forum en citant des textes officiels du CGFP. Informez votre employeur qu’il doit cotiser pour vous jusqu’à votre mise à la retraite, qui ne sera pas rétroactive à la date de transfert à la CNRACL. Le délai de traitement d’un dossier est de plus de six mois à la CNRACL selon les messages dans ce forum.

      Répondre à ce message