UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques propose :
Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 février à 06:05

    Bjr jaimer savoir je suis rqth depuis 2022 mon dossier et en revaluation pour tendinipatie tendonts d’Achille a la MDPH que j’ai depuis 2017 ,qui c’est agraver en 2024 je suis fonctionnaire territoriaux catégorie c j’ai fait une demande de maladie professionnel a la sécurité social que dois-je attendre comme réponse et reconaissance invalidité ou inaptitude ou reconnaissance merci de la réponse

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    • Le 19 février à 12:58

      Vous êtes fonctionnaire titulaire. Vous dépendez de l’article L822-20 du code des fonctions publiques :
      « Est présumée imputable au service toute maladie désignée par les tableaux de maladies professionnelles mentionnés aux articles L. 461-1 et suivants du code de la sécurité sociale et contractée dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice par le fonctionnaire de ses fonctions dans les conditions mentionnées à ce tableau.
      Si une ou plusieurs conditions tenant au délai de prise en charge, à la durée d’exposition ou à la liste limitative des travaux ne sont pas remplies, la maladie telle qu’elle est désignée par un tableau peut être reconnue imputable au service lorsque le fonctionnaire ou ses ayants droit établissent qu’elle est directement causée par l’exercice des fonctions.
      Peut également être reconnue imputable au service une maladie non désignée dans les tableaux de maladies professionnelles mentionnés aux articles L. 461-1 et suivants du code de la sécurité sociale lorsque le fonctionnaire ou ses ayants droit établissent qu’elle est essentiellement et directement causée par l’exercice des fonctions et qu’elle entraîne une incapacité permanente à un taux déterminé et évalué dans les conditions prévues par décret en Conseil d’Etat. »

      La déclaration de maladie professionnelle comporte les documents suivants :
       Formulaire de déclaration de maladie professionnelle précisant les circonstances de la maladie et les lésions causées par cet maladie
       Certificat médical établi par votre médecin indiquant la nature et la localisation des lésions résultant de la maladie et la durée probable de l’incapacité de travail.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 février à 01:03

    Bonjour Claude,
    Nouvel adhérent cfdt depuis ma retraite pour invalidité de la fpt
    Je viens de m inscrire à France travail et je recherche des informations
    Il me semble que l obtention de l allocation chômage est possible
    Pouvez vous me dire si pour le calcul de l allocation, mon traitement total avec prime avant arrêt de travail est pris compte ou mon dernier demi traitement de mon Dors ?
    pouvez vous me dire si on retranche de l allocation, ma retraite pour invalidité ?
    Merci
    Emmanuel

    Répondre à ce message

    • Le 17 février à 10:52

      Oui, c’est une privation involontaire d’emploi. Cet article indique vos droits : Cumul allocation chômage avec une retraite

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      • Le 18 février à 11:04

        Bonjour,
        je viens de lire ce renvoi : cumul allocation chômage avec une retraite et je m’interroge.
        Je me dirige cette année, 57 ans, vers une retraite anticipée pour inaptitude à mes fonctions suite Maladie Professionnelle avec une IPP de 30%, donc retraite et rente viagère.
        Selon ce que je comprends ayant une IPP je n’aurais pas droit à l’allocation ! ( je lis : l’allocation cesse d’être versée lorsque la personne bénéficie : d’une retraite anticipée pour les personnes en état d’incapacité permanente ).
        Pouvez vous répondre à mon interrogation ?
        Par avance je vous remercie,
        cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 février à 19:20

    bonjour,
    Je suis enseignante et après avoir utilisé mes droits à arrêt maladie (CLM, CLD) j’ai été mise en retraite pour incapacité totale et définitive d’exercer. Le comité médical qui s’est réuni m’a octroyé un taux d’invalidité de 30% non imputable au service.. Cela va t-il influer sur le montant de ma retraite ? vais je avoir une décote sachant qu’il me manque des trimestres de cotisation ? Je vous remercie de vos réponses.
    Nicole

    Répondre à ce message

    • Le 17 février à 19:31

      Cette fiche vous indique que votre retraite sera calculée comme une retraite normale mais sans décote, comme expliqué fiche 49. Votre retraite sera calcule au prorata du nombre de trimestres validés comme fonctionnaire.
      Il faut au moins 60% d’incapacité pour que cela ai un effet éventuel sur la retraite, comme indiqué dans cette fiche.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 février à 21:22

    Bonsoir,
    Mon dossier va passer en commission plénière fin février prochain. Je me dirige vers une retraite pour invalidité. La retraite pour invalidité sera effective à partir de quand ? Fin février ? Mes droits statutaires a CLD courent jusqu’à début octobre 2024 d autre part ... Merci pour votre retour et très bonne soirée

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    • Le 16 février à 15:51

      bonjour,
      il faut environ un an pour etre en retraite invalidité ,a partir de la commission
      donc vous serez en CLD jusque au moins 0CT 2024

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 février à 13:57

    Bonjour,
    Diagnostiquée à 39 ans d’un cancer metastasique stade 4, je suis en CLD.
    Je souhaiterais savoir ce qu’il se passe ensuite, et quelles sont les démarches que je dois prévoir ( anticipées) .
    D’avance merci beaucoup pour votre retour.
    Bon courage à tous

    Répondre à ce message

    • Le 16 février à 16:34

      Bonjour,

      A l’issue de vos droits à CLD, se posera la question de l’aptitude à vos fonctions.

      Si vous êtes apte à la reprise, vous reprenez vos fonctions.

      Si vous êtes inapte à vos fonctions mais pas à toutes fonctions, un reclassement sera envisagé, notamment pas le biais d’une période préparatoire au reclassement.

      Si vous êtes inapte à toutes fonctions, une mise à la retraite pour invalidité sera envisagée. Durant la procédure vous serez maintenue à demi traitement, elle peut durer une année environ. A l’issue de la procédure, si vous êtes mise à la retraite pour invalidité, vous percevrez une pension dont le montant ne pourra être inférieur à 50 % de votre traitement habituel si le taux d’invalidité est supérieur ou égal à 60 %. Vous pourrez cependant exercer une activité professionnelle en dehors de la fonction publique.

      En l’état, vous n’avez à mon sens rien à prévoir ni à anticiper, si ce n’est prendre soin de vous.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 février à 16:56

    Bonjour.
    Je suis née en 1965 et je suis professeur d’école. Je suis en CITIS depuis le 15/05/2019 et en arrêt continu depuis janvier 2020, dans le cadre d’une reconnaissance pour maladie professionnelle hors tableau. Lors de ma dernière expertise en mars 2023, l’expert a évoqué une retraite pour invalidité. J’aimerais savoir si la rente viagère d’invalidité serait versée même si mon taux d’IPP était inférieur à 25% après consolidation dans la mesure où cette maladie professionnelle est hors tableau.
    J’ai essayé de voir s’il y avait un autre cas similaire dans le forum mais je n’ai pas trouvé.
    Je vous remercie beaucoup.
    Christine

    Répondre à ce message

    • Le 16 février à 10:27

      Il y a eu un cas similaire d’une personne affirmant ne pas avoir eu de rente par ce que son IPP était inférieure à 25% pour une maladie hors tableau.
      Seul le texte sur l’ATI mentionne cette limite selon mes recherches.

      Répondre à ce message

      • Le 16 février à 12:27

        Bonjour et merci pour votre recherche. Savez-vous où je peux trouver ce texte sur l’ATI ? Merci

        Répondre à ce message

      • Le 16 février à 12:30

        Rebonjour. L’ATI n’est pas la même chose que la rente viagère d’invalidité si j’ai bien compris. En ce qui me concerne, il s’agirait de la rente viagère car je ne reprendrait pas le travail. Merci

        Répondre à ce message

        • Le 16 février à 15:45

          bonjour,
          l’ATI est versée sous condition de reprendre le travail apres une maladie professionnelle ,
          elle se transforme en rente viagère (versée a vie) au moment de la retraite invalidité et s’ajoute à celle-ci

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 février à 07:29

    Bonjour Claude
    J’espère que vous allez bien !!!!
    Je vous contacte toujours pour mon frère aide soignant diplômé très gravement handicapé par un accident de trajet.
    Auriez vous le taux d’inflation ou le pourcentage de revalorisation pris en compte pour la revalorisation des retraites d’invalidité et rentes et MTP au 1 er avril 2024 .
    Je vous remercie par avance
    Très cordialement
    Sablerouge

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 février à 19:27

    rebonjour,

    Jai eu une augmentation de ma retraite de 440 euros au mois de janvier 2024...En fait , cette augmentation correspond à l avis favorable de ma demande d’asi du mois de décembre 2023..... (déclaration faite pour les mois d octobre, novembre et décembre)
    Sachant que j ai eté à la retraite en octobre 2023 ..est ce que ces 440 euros versés sur le mois de janvier correspondent au montant de l asi pour les 3 mois écoulés plus janvier ? ou seulement le mois de janvier ?

    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 4 février à 21:26

      L’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) est une aide sociale différentielle entre vos revenus (votre retraite) et un plafond de ressources Si vous vivez seule, l’allocation peut aller jusque 531 € pour une plafond de revenus de 860 €. Elle s’arrêtera quand vous aurez droit à l’Aspa (fiche 23).
      Au vu de ces chiffres, vous saurez si c’est pour un mois ou trois.

      Répondre à ce message

      • Le 6 février à 07:32

        C’est possible de prendre rdv avec vous
        Mon dossier de retraite à plusieurs
        Erreurs
        Je serais ravie que vous regardez
        Mon dossiers
        Merci infiniment pour votre aide
        Meilleurs vœux à vous et vos proches

        Répondre à ce message

        • Le 6 février à 14:22

          Dans toute la France des militants de la CFDT Retraités tiennent des permanences pour renseigner sur les retraites : Nous trouver

          Répondre à ce message

          • Le 13 février à 22:47

            Après fin clD le comité medical a dit inapte à ses fonctions et tte fonction de manière absolue et définitive j avais vu expert et envoyé une lettre au comité ma collectivité me demande de me rendre à un rdv pour retraite pour invalidité…je n ai que 61ans et demi et stresse pour devenir…je ne me sens pas capable de travailler mais si trop peu de retraite est ce que je pourrais travailler dans le privé ?est ce qu il faut que je liquide ma retraite privé aussi ?j y comprends rien ce nouveau rdv m inquiète …liinaptitude ne suffit pas ?dois je demander invalidité à la carsat aussi ?désolée de ma confusion et merci..

            Répondre à ce message

            • Le 14 février à 15:10

              Bonjour,

              La mise à la retraite pour invalidité permet d’exercer une activité professionnelle.

              En ce qui concerne la procédure de mise à la retraite en elle même, celle-ci prend du temps (au moins six mois voire un an et plus) dans la mesure où elle implique, à compter de votre demande, la saisine du service de retraite compétent qui doit se prononcer sur le principe de votre mise à la retraite.

              Tant que la décision de placement à la retraite n’est pas prononcée, vous continuez à percevoir un demi-traitement.

              Maître Charles Galy

              Répondre à ce message

            • Le 14 février à 17:54

              Bonjour Pascale,
              Si vous avez été jugée inapte par le comité médical et si vous n’êtes pas d accord, je crois que vous pouvez contester.
              Si vous acceptez l inaptitude vous n êtes pas obligé de vous rendre chez votre employeur. Le traitement de votre dossier pour la caisse retraite peut être géré avec votre employeur via mail, tel et courrier.
              Je suis en retraite invalidité suite au départ à un burn-out et je n ai souhaité retourner sur les lieux de mon travail. Vous pouvez, si votre employeur a du mal à comprendre demander à votre médecin un certificat qui spécifie que vous ne pouvez pas vous rendre à ce rendez vous. Mais pour moi, vous n’êtes pas obligée à y aller puisque le comité médical a déjà statué .
              Bon courage.
              Emmanuel

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 février à 13:10

    Bonjour,
    Je suis adjoint administratif territorial de 2ème classe (fonction secrétaire de mairie) depuis plus de 22 ans dans une petite commune rurale.
    Suite à un burn out en 2022, j’ai été placée en congé de maladie ordinaire pendant un an, puis en disponibilité d’office pour raison de santé pour 9 mois suite avis du conseil médical en formation restreinte. Le congé de longue maladie a été refusé. En 2015 j’avais déjà fait un burn out, une maladie imputable au service avait été reconnue en 2016.
    Qu’est ce qui se passe après une disponibilité d’office pour raison de santé, est-elle renouvelée, si oui comment et par qui ?
    Aujourd’hui je suis un peu perdue, je ne sais pas ce qui m’attend pour la suite, j’ai peur de l’avenir.
    Merci par avance pour les réponses que vous pourrez m’apporter.
    Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 14 février à 15:21

      Bonjour,

      Il paraît étonnant que le burn out que vous avez subi en 2022 n’ait pas été rattaché à celui vécu en 2015. Vous devriez former une demande de reconnaissance d’une rechute d’une maladie professionnelle. Vous pouvez solliciter votre médecin traitant à ce titre.

      Si cette rechute est reconnue vous devriez alors bénéficier d’un placement rétroactif en CITIS (donc à plein traitement) et donc d’une position administrative beaucoup plus favorable que celle qui vous a été accordée (CMO/dispo).

      Pour répondre à votre interrogation le régime de la FPT implique que la disponibilité d’office pour raisons de santé ne peut en principe excéder trois années. Chaque fin de période de disponibilité implique la saisine par votre employeur du conseil médical afin qu’il se prononce quant à son renouvellement éventuel.

      A l’issue de la période globale de mise en disponibilité, vous pouvez, en fonction de votre état de santé, soit reprendre vos fonctions soit être placée en retraite pour invalidité.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 février à 12:34

    Bonjour Claude ,
    Me revoilà !

    J’ai reçu une décision par mon administration aujourd’hui
    Celle -ci indique
    Madame x perçoit un demi traitement jusqu’à liquidation effective de sa pension de retraite pour invalidité par la CNRACL .
    Madame x est placée en retraite pour invalidité à compter du 1er Janvier 2024 , sans que la rétroactivité de cette décision ne retire le caractère de droits du maintien à demi traitement provisoire .
    La présente décision peut faire l’objet d’un recours devant le tribunal administratif de Rennes , dans un délai de deux mois suivant sa notification à l’intéressé.

    Qu’en pensez vous Claude ?
    Ceci fait suite à ma demande de demi traitement qui ne m’avait pas été versé ce mois ci car mon dossier retraite n’est pas encore finalisé et que je n’ai pas perçu non plus de retraite .
    Ce qui me dérange dans cette décision c’est
    " Maintien à Demi traitement provisoire"
    Merci de bien vouloir m’éclairer .
    Cordialement .

    Répondre à ce message

    • Le 6 février à 14:39

      C’est du langage administratif. Il semble copié sur la réponse du ministre publié dans ce forum il y a quelques jours.
      Votre demi-traitement est maintenu jusqu’à la retraite. Mais vous êtes radiée des cadres au premier janvier. je ne sas pas quel va être le résultat pour le calcul de la retraite car le demi-traitement compte. La nouvelle jurisprudence rebat les cartes et me retire des certitudes.

      Répondre à ce message

      • Le 6 février à 15:14

        Claude,Bonjours
        Votre réponse sur le demi traitement me tracasse, car vous dites que cela compte pour la retraite ,or le statut
        est en DORS !
        Pouvez vous m’éclairiez ou c’est une suite après le CMO comme une extension proviqoire !
        Merci

        Répondre à ce message

      • Le 6 février à 18:28

        Merci encore Claude pour votre réponse et votre disponibilité !
        Vous n’êtes pas confiant concernant cette nouvelle jurisprudence sur le demi traitement ?
        Est ce que mon administration pourrait me demander le remboursement de ce demi traitement pour le mois de janvier ?
        Le demi traitement doit être versé jusqu’au versement de la première retraite où cesse t’il à la radiation des cadres , dès lors où l’administration reçoit l’avis positif de la Cnracl ?
        En quoi le demi traitement compte t’il pour le calcul de la retraite ?
        En tous les cas je ne vais pas bénéficier des 5 points d’indices supplémentaires !
        Je voudrais s’il vous plaît que vous m’expliquiez plus clairement ce qu’il en est , car je suis très soucieuse !
        Merci beaucoup Claude.

        Répondre à ce message

        • Le 7 février à 12:08

          Bonjour,

          La jurisprudence avancée par Claude est certaine et suffisamment confirmée pour que l’on puisse s’en prévaloir. Cependant, la mise en œuvre pratique de celle-ci reste soumise à quelques zones d’ombre.

          En principe, le demi-traitement est dû jusqu’à la date de la décision prononçant le placement en retraite pour invalidité, information que vous n’avez pas communiquée. Logiquement, et par voie de conséquence, votre administration doit arrêter de vous verser un demi traitement à compter de cette date.

          La suite sera couverte par votre pension et éventuellement des arriérés de pension si la date de placement à la retraite est antérieure à la date de la décision prononçant ce placement.

          L’impact du demi traitement sur votre retraite dépend de votre situation antérieurement à la date de décision de placement à la retraite (si vous étiez en disponibilité, logiquement, aucune cotisation retraite n’a été effectuée, si vous étiez dans toute autre position, vous avez continué à cotiser et ce demi traitement impacte positivement votre retraite).

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

          • Le 7 février à 18:30

            Bonsoir Maître ,
            Merci beaucoup pour votre réponse !
            J’ai été placée en retraite le 1er janvier 2024 .
            Cependant l’administration à envoyé la radiation des cadres le 25 janvier 2024 à la cnracl .
            La cnracl ne pouvait donc pas me verser ma retraite pour le 29 janvier 2024 ..
            Je trouve donc cela lamentable !
            L’administration à attendu le 25 janvier pour l’envoyer à la CNRACL pour que je me retrouve sans rien financièrement en janvier et c’est le cas .
            Donc pour moi c’est lamentable , je réitère !
            D’autre part j’étais en disponibilité d’office pour raison de santé avec demi traitement .
            Je n’attends rien de plus sur mon relevé de carrière , juste une petite retraite , que j’attends d’ailleurs et espère l’avoir en février car je fais comment pour vivre ?
            Un mois sans rien financièrement passe mais ça ne doit pas continuer !!!

            Répondre à ce message

            • Le 13 février à 17:25

              Invalidité : Suppression de la rétroactivité de la date de radiation des cadres

              Je viens de voir cela sur le site CNRACL ce jour :

              La date de radiation des cadres retenue par le service gestionnaire de la CNRACL ne peut être antérieure à la date de l’avis favorable, sauf en cas de limite d’âge.
              Date de publication 09/02/2024

              A compter du 1er février 2024, la date de radiation des cadres retenue par le service gestionnaire de la CNRACL ne peut être antérieure à la date d’émission de l’avis favorable*, sauf en cas de limite d’âge.

              Exemple : pour un dossier dont l’avis favorable est émis le 4 février 2024, la date de radiation des cadres est fixée au plus tôt, le 04 février 2024.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 février à 11:22

    Bonjour, je suis en longue maladie depuis 1ans,suite à ma dernière expertise suis mise à la retraite pour invalidité, je suis aidé soignante, secteur tertiaire mon indice majoré 429,combien vais je percevoir de retraite, titulaire depuis 91 merci

    Cordialement Mme lempereur

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 février à 14:10

    Bonjour,
    Merci pour cette page qui est une mine d’or.
    Concernant la retraite pour invalidité, le montant de celle-ci est calculée de la façon suivante :
    Traitement brut X 75% X nombre de trimestres cotisés / nombre de trimestres requis.
    Dans ce cas, le nombre de trimestres cotisés, est-il le nombre de trimestres cotisés en qualité de fonctionnaire ou le nombre de trimestres cotisés total ( fonction publique + privé) ?
    Je vous remercie.
    Bonne continuation.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 février à 12:26

    Bonjour

    Quelqu’un aurait les décrets sur les conditions d’attribution de la rente viagère imputable dans la fonction d’état et précisément sur le taux d’IPP minimal à avoir pour espérer percevoir cette rente ??

    Merci beaucoup !!

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 février à 08:18

    Bonjour

    Tout d’abord, bravo et merci pour votre disponibilité et votre dévouement.

    J’ai quelques questions où je ne trouve pas de réponse claire.

    Le conseil médical m’a déclaré inapte et mise en retraite pour invalidité imputable au service en Juin 2023. Je suis en citis depuis.
    La DRH propose la date de radiation au 01/03/24 et mon dossier est toujours au SRE.

    1- est ce que la SRE suivra la date de radiation proposé par la DRH ou est ce que ce sera le lendemain de la décision du conseil médical ?

    2- mon taux IPP est de 8% imputable.
    Vous me confirmez que je n’aurai pas droit à une rente viagère ?

    Merci beaucoup pour votre aide.

    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 6 février à 14:24

      1. Vous devez rester en Citis jusqu’à la décision du SRE.
      2. Vous aurez droit à une rente viagère suite à une accident imputable au service.

      Répondre à ce message

      • Le 6 février à 20:35

        Merci pour votre retour.

        Désolé d’insister mais je percevrai une rente viagère même avec un taux IPP<10% ??

        Répondre à ce message

        • Le 6 février à 21:47

          Oui, pour un fonctionnaire, si c’est un accident imputable au service. Ne comparez pas avec le privé

          Répondre à ce message

          • Le 7 février à 06:26

            Merci beaucoup !!
            Excellente journée.

            Répondre à ce message

          • Le 7 février à 23:13

            Bonjour,

            Claude, pour avoir une rente, suite à accident de service, il faut que le taux IPP soit supérieur à 10 %.

            Pour la maladie professionnelle, même un taux inférieur à 10 % donne droit à une rente.
            Salutations

            Répondre à ce message

            • Le 8 février à 14:37

              Cette règle existe dans le régime général, je ne l’ai pas trouvée dans ce régime spécial (L28 CPCM).

              Répondre à ce message

              • Le 8 février à 16:36

                Bonjour Claude,

                Je n’arrive pas à retrouver le texte spécifique à la CNRACL, pourtant je suis sûre de l’avoir lu et relu.
                Etant moi-même en accident de service, j’ai parcouru beaucoup de textes.

                J’ai cherché dans les lois relatives à la retraite fonction publique, rien trouvé.
                Il me semble que j’ai lu ça sur le site CNRACL.
                Je continue mes recherches, désolée.
                Salutations

                Répondre à ce message

                • Le 10 février à 19:21

                  Pour la CNRACL, c’est dans le décret n°2003-1306, à l’article 37.
                  La rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, pour une invalidité imputable au service.

                  Répondre à ce message

            • Le 8 février à 22:09

              Bonsoir

              On m’a également dit la même chose.
              Une ATI est révisée au moment de la mise à la retraite.elle se transforme en rente viagère sauf si, après nouvelle expertise elle est réévalué en dessous de 10% auquel cas, pas de rente invalidité.
              Je ne sais plus qui croire...

              Répondre à ce message

              • Le 10 février à 17:53

                bonjour rachid

                quand une ATI a eu une révision des 5 ans je pense pas qu’elle soit de nouveau révisé a la mise en retraite
                la mienne a été révisé il y 3 ans la je suis en retraite depuis nov et je la touche

                Répondre à ce message

                • Le 10 février à 19:53

                  Bonsoir Pascal

                  Merci pour le retour.
                  Je sais que l’ATI est quelques fois réévaluée au moment de la mise en retraite et que si elle est revue à la baisse sous les 10%, alors la rente n’est pas versée.
                  Cela dit, ça revient au même.
                  Si il y a 3 ans, votre ATI avait été réévaluée à 9%, vous l’auriez perdu...

                  Répondre à ce message

                  • Le 11 février à 12:27

                    Les règles de l’ATI lui sont particulières. Elle est versée au départ pendant la période d’activité du fonctionnaire avec des conditions restrictives :
                     « Accident de travail ayant entraîné une incapacité permanente d’au moins 10 % ;
                     Maladie professionnelle inscrite aux tableaux des maladies professionnelles de la sécurité sociale, dans les conditions prévues aux tableaux ;
                     Maladie professionnelle inscrite aux tableaux des maladies professionnelles, hors conditions prévues aux tableaux, et causée par votre travail habituel ;
                     Maladie professionnelle non inscrite aux tableaux des maladies professionnelles, mais résultant de votre travail habituel et ayant entraîné une invalidité d’au moins 25%. »
                    Comme les taux sont révisés régulièrement, une baise de taux peut entrainer l’annulation de l’ATI.
                    Si vous prenez votre retraite, l’ATI continue d’être versée sur la base du dernier taux d’invalidité constaté durant l’activité. L’allocation n’est plus réévaluée au cours de la retraite.

                    Répondre à ce message

    • Le 6 février à 18:25

      Bonsoir,

      Je rejoins parfaitement les réponses communiquées par Claude.

      Par ailleurs, vous avez droit à une indemnisation du fait du taux d’invalidité reconnu suite à votre accident de service. Cette indemnisation peut être demandée devant le juge administratif.

      A titre d’exemple, cette indemnisation peut atteindre 10 000 euros pour un taux d’IPP fixé à 8% et est indépendante de toute autre rente ou allocation que vous avez pu, ou que vous allez, percevoir.

      Vous pouvez vous faire assister par un syndicat ou un avocat au titre d’une telle procédure.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 7 février à 05:55

        Maître bonjour, en citis depuis 2017 j’ai 62 ans le conseil médical à validé les 20% de taux invalidité reconnu par l’expert. Reconnu inapte à tout poste une demande de retraite pour invalidité imputable est en cours (11/2023 CNARCL). Est-ce possible de demander cette indemnisation dont vous dites et quelles sont les démarches ? Merci.

        Répondre à ce message

        • Le 7 février à 12:13

          Bonjour,

          Cela dépend de la date à laquelle l’accident ou la maladie professionnelle a été reconnue mais surtout de la date de fixation du taux d’IPP en découlant. Il ne faut pas que ce dernier point ait été réalisé il y a plus de quatre ans.

          En ce qui concerne les démarches, il s’agit d’une procédure indemnitaire spécifique devant le juge administratif.

          Vous pouvez contacter un syndicat ou un avocat à ce titre. Je ne peux, en raisons des règles de ce forum, vous répondre plus en détails sur cette plateforme.

          Bien cordialement,

          Maître Charles Galy.

          Répondre à ce message

      • Le 7 février à 15:34

        Merci pour cette précision.

        J’ai toujours entendu qu’à 8% d’IPP en imputable, on avait nada.
        Pour l’indemnisation, je vais regarder ça aussi. Qui payerai cette indemnisation ?
        L’employeur ? La CPAM ?

        Merci

        Répondre à ce message

        • Le 7 février à 23:19

          Bonjour,

          Le "nada" que vous évoquez porte sur les rentes et allocations qui viennent compenser l’incidence professionnelle des conséquences d’un AT ou d’une MP.

          L’indemnisation que j’évoque est quant elle une somme en capital qui répare d’autres préjudices que ces rentes / allocations.

          La charge incombe à l’employeur au titre du régime de responsabilité sans faute.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

        • Le 7 février à 23:21

          Rachid,

          Cela dépend si c’est suite à accident de service ou maladie professionnelle.

          Pour l’indemnisation, si vous engagez une procédure, c’est contre l’employeur bien sûr.
          Nous sommes fonctionnaires.

          Répondre à ce message

          • Le 9 février à 07:31

            Merci Christine.

            Donc d’après maître, il n’y a pas de rente viagère à 8%. Vous aviez donc bien raison.
            Je suis en train de contacter un avocat spécialisé en fonction publique pour cette indemnisation.

            Répondre à ce message

          • Le 9 février à 07:36

            Sinon pour information, c’est un accident de service.
            IPP imputable : 8%
            IPP non imputable : 15%

            Je peux quand même lancer la procédure d’indemnisation au tribunal administratif ?

            Dois je attendre ma mise en retraite officielle du SRE ?
            Merci beaucoup à tous pour votre aide précieuse.

            Répondre à ce message

            • Le 9 février à 19:47

              Monsieur,

              Vous pouvez parfaitement lancer la procédure d’indemnisation devant le TA, elle ne portera cependant utilement que sur le taux reconnu imputable.

              Maître Charles Galy

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 février à 21:33

    Bonjour
    j’ai eu un accident de trajet reconnu en sept 2009. gros trauma cralien, paralysie des nerfs optiques, problème de mémoire, perte auditif puis plus tard dépression. Suite aux premières expertises ils n’ont jamais voulu mettre plus de 8% IPP. pas d’expertise ORL, neuro ou psy car problème non présent sur PV des urgences....
    En 2020 grave rechutte, refus de reconnaître et nombreuses fautes de procédure. Je saisi le TA et je gagne et là on décise de m’expertiser dans tous les domaines et les taux d’IPP commencent à s’ajouter. Donc direction chez un professeur en médecine du travail pour fixer un taux global et là on passe de 8 à 45% imputable. Je suis déclarée inapte total.

    Actuellement en CITIS donc totalement payé, je suis passé au comité médical qui a validé les 45% imputables. Il n’était pas saisi pour juger de l’inaptitude et de la mise en retraite d’office.
    A la sortie les représentant RH me demande de signer une demande de mise en retraite pour invalidité afin de gagner du temps.
    Je refuse car arrêt du CE si je demande je perds mes droits à l’ARE.

    QUID de ma situation je suis en CITIS jusqu’au 28 février 2024 et après ? Le comité médical ne se réunira qu’en avril. Je ne peux reprendre m’a dit la RH alors je reste en CITIS même si consolidé ??????Je fourni un arrêt de travail accident de travail ?????

    Répondre à ce message

    • Le 8 février à 17:48

      Bonjour Valérie,

      C’est fou votre histoire de taux d’IPP, vous avez bien fait de saisir le TA pour vous défendre.

      Je ne comprends pas pourquoi le Comité Médical ne vous a pas déclarée INAPTE.
      Si vous êtes en CITIS depuis plus d’un an, votre employeur peut initier une retraite pour invalidité.

      Vous êtes en CITIS, et je vous conseille d’y rester, même si vous êtes consolidée.
      Et oui, vous devez fournir des arrêts de travail afin d’être rémunérée.
      Courage

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    • Le 8 février à 18:00

      Bonjour,

      Le CITIS n’a aucune durée maximale, tant que vous n’êtes pas apte à la reprise ou placée en retraite pour invalidité vous continuez à bénéficier du régime du CITIS et de votre plein traitement. La consolidation n’a aucune incidence juridique sur le CITIS. A ma connaissance, vous n’avez pas à communiquer d’arrêt de travail dès lors que le CITIS est acquis.

      J’ai donc du mal à comprendre pourquoi vous évoquez la date du 28 février 2024.

      Par ailleurs, vous avez droit à une indemnisation du fait du taux d’invalidité reconnu suite à votre accident de service et à la rechute en découlant. Cette indemnisation peut être demandée devant le juge administratif par le biais d’une procédure spécifique.

      Dans votre cas, cette indemnisation pourrait atteindre environ 80 000 euros pour un taux d’IPP fixé à 45% et est indépendante de toute autre rente ou allocation que vous avez pu percevoir.

      Vous faire assister par un syndicat ou un avocat au titre d’une telle procédure.

      Maître Charles Galy

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      • Le 9 février à 01:21

        Cher Maître,

        Les subtilités de l’administration sont impénétrables.... et diffèrent selon les collectivités et le bon vouloir de ces chères administrations.

        Etant moi-même en CITIS, et déclarée inapte à toutes fonctions, j’ai considéré il y a quelques mois, que le CITIS suffisait à justifier mon absence, je n’ai donc pas envoyé d’arrêt de travail à mon employeur. Celui-ci m’a adressé une lettre recommandée, en me disant que j’étais en abandon de poste et que j’avais l’obligation de lui fournir des arrêts de travail.

        J’ai cherché partout afin de trouver un texte, je n’ai pas trouvé, je me suis donc exécutée, et je lui fournis des arrêts de travail afin de percevoir mon salaire.

        J’aurais préféré que ces arrêts de travail s’arrêtent, car cela posait problème à mon médecin, mais il a fini par comprendre.

        Dans une situation qui peut être davantage source de conflits, face à l’administration, je n’ai pas souhaité les contredire.

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        • Le 9 février à 10:03

          La réponse se trouve dans les textes. Le placement en Congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis) est un arrêt de travail reconnu. Et ce congé peut être contrôlé à tout moment par l’employeur.
          Vous trouverez dans le site du ministère de la fonction publique le « Guide pratique des procédures Accidents de service - Maladies professionnelles ». Publication DGAFP.

          « Décret n° 86-442 du 14 mars 1986. Article 47-10.
          Lorsqu’un fonctionnaire est en congé pour invalidité temporaire imputable au service, l’administration peut faire procéder à tout moment à sa contre-visite par un médecin agréé. Elle procède obligatoirement à cette contre-visite au moins une fois par an au-delà de six mois de prolongation du congé initialement accordé. La commission de réforme compétente peut être saisie pour avis, soit par l’administration, soit par l’intéressé, des conclusions du médecin agréé.
          Article 47-13. Lorsque l’administration ou la commission de réforme fait procéder à une expertise médicale ou
          à une contre-visite de l’agent, celui-ci doit se soumettre à la visite du médecin agréé sous peine d’interruption du versement de sa rémunération jusqu’à ce que cette visite soit effectuée ».
          L’agent a deux autres obligations :
           signaler tout changement de domicile et toute absence de plus de deux semaines ;
           ne pas exercer une activité rémunérée.

          Répondre à ce message

          • Le 9 février à 13:16

            Bonjour Claude,

            Merci pour vos explications.

            Je suis bien d’accord avec vous, mais mon administration en a décidé autrement et ne veut rien savoir. Ils considèrent qu’ils me maintiennent en CITIS si je leur fournis des arrêts de travail. En plus, cela vient du CDG qui leur réclame mes arrêts de travail pour leur assurance.

            Les contre-visites ont eu lieu tous les 6 mois, et je suis en attente de retraite invalidité imputable.
            Chaque administration fait suivant son bon vouloir.

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          • Le 10 février à 18:34

            Article 47-9

            Création Décret n°2019-122 du 21 février 2019 - art. 10

            Au terme de l’instruction, l’administration se prononce sur l’imputabilité au service et, lorsqu’elle est constatée, place le fonctionnaire en congé pour invalidité temporaire imputable au service pour la durée de l’arrêt de travail.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 février à 10:05

    Bonjour j’ai 57 ans. Je vais être mis en RPI cette année avec un taux de 25% 10 imputable et 15 non imputable. Le taux retenue sera de 15%.? J’ai 57 trimestres à la CNRACL. Qu’elle sera ma pension ? Que deviennent les CP non pris ? Merci

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    • Le 7 février à 23:43

      Bonsoir Vaginay,

      Deux taux, 10 % imputable et 15 % non imputable, suivant la logique de la CNRACL, le plus gros % l’emporte. Les dossiers sont gérés au cas par cas. Il est bien probable que votre retraite invalidité soit considérée comme non imputable. Après, j’ignore encore comment est fait le calcul, c’est un calcul savant.

      Pour le calcul de votre pension, regardez la fiche correspondante.
      Pour les congés non pris, nous avons droit à une indemnisation de 20 jours, mais les collectivités ne veulent pas la verser, il faut donc aller au tribunal administratif.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 février à 09:15

    Bonjour Claude ,

    Je reviens vers vous , car pour moi je n’ai pas eu de réponse claire .
    J’ expose de nouveau ma situation :
    Radiée des cadres au premier janvier 2024 , cependant je n’ai pas reçu le paiement de ma retraite fin janvier.
    L’administration à seulement envoyé la radiation des cadres le 25 janvier 2024 , il est bien évident que la cnracl ne pouvait pas me verser ma retraite et encore moins pour le 29 janvier.
    L’administration s’est alors permise de ne rien me verser non plus , pas de demi traitement.
    J’ai dû me battre et le demi traitement m’a été versé hier le 8 février .
    L’administration indique dans un mail :
    " Nous versons le demi traitement jusqu’à l’avis de la Cnracl"
    Ça veut dire que si fin février pas de retraite, pas encore de demi traitement non plus !!
    C’est situation est elle légale ??
    Me semble t’il pas que l’administration doit verser un demi traitement jusqu’au versement de la première retraite ??
    L’agent ne doit pas rester sans revenus ?
    Je fais une erreur ou pas ?
    Quant est-il ??
    Quel recours fasse au comportement de l’administration ?
    Merci de bien vouloir me répondre
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 9 février à 09:22

      Oui, vous ne devez pas rester sans revenus.
      Lisez mon message du 4 février à 19:43 contenant la réponse du ministre : l’employeur vous droit le demi-traitement jusqu’à la retraite versée par la CNRACL. Il y a trop de retard dans le traitement des dossiers par la CNRACL, toutefois le délai est passé d’un an à six mois.

      Répondre à ce message

      • Le 9 février à 17:57

        Merci beaucoup pour votre réponse !
        C’est bien ce que je pensais concernant le demi traitement.
        Oui c’est beaucoup trop long pour se retrouver en retraite !!!
        Cependant ce n’est pas la faute des agents et ce n’est pas à eux de trinquer !!!
        C’est déjà assez pénible, la maladie, l’attente et ces administrations qui ne respectent pas les lois !!
        De toute façon lorsque je lis l’arrêté de l’administration qui stipule que ce demi traitement et les suivants sont à caractère provisoire et que je peux me servir du tribunal administratif c’est que je vais devoir les rembourser.
        Je ne me fais pas d’illusion , vous croyez pas ?
        En tous les cas merci Claude pour votre dévouement , votre bienveillance
        Cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 février à 18:10

    bjr agent territorial en citis depuis juin 2021 je suis passer a un medecin expert fin decembre
    celui ci ma dit verbalement qu il me declare inapte !
    plus de nouvelles depuis ?
    j aurai 62 ans en novembre quel est le plus avantageux pour moi
    demander ma retraite pour inaptitude ou attendre que mon employeur le fasse ?
    sachant que vu les delais de traitement de dossier son assez longs
    je souhaiterais etre en retraite avant l age legal de depart 62 ans et six mois pour mon cas
    soit mai 2025 passer cette date je ne toucherai pas de rente ?
    cordialement
    jean

    Répondre à ce message

    • Le 7 février à 23:23

      Bonjour,

      Tant que la retraite pour invalidité n’est pas prononcée, ce qui ne risque pas d’arriver de si tôt si l’expert n’a toujours pas rendu son rapport, vous continuez à être en CITIS et donc à percevoir votre plein traitement et à cotiser pour votre retraite. Cette situation me semble plus favorable que toutes les autres possibles.

      Répondre à ce message

      • Le 8 février à 15:08

        bjr merci pour votre reponse
        mais je craint que la decision de mise en retraite pour inaptitude ne
        tarde trop ! et que lon ne me donne plus de rente !
        si je depasse l qge legal de depart ?
        cordialement jean

        Répondre à ce message

        • Le 8 février à 15:21

          Le seul cas où il n’y a pas de retraite pour invalidité et pas de rente c’est lors de la mise à retraite pour limite d’âge (voir fiche 47).

          Répondre à ce message

          • Le 8 février à 17:23

            merci claude pour votre reponse
            quand vous dite age legal ?
            c est 67 ans
            et non 62 et six mois pour mon cas ?
            cordialement jean

            Répondre à ce message

            • Le 8 février à 22:29

              L’âge légal est entre 62 et 64 ans et l’âge limite est de 67 ans (pouvant être prolongé fiche 47).
              La retraite d’office à la limite d’âge de 67 ans se fait sans droit à la rente d’invalidité.

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 février à 06:56

    Bonjour,

    j ai était en maladie professionnelle depuis 2015, puis en retraite pour invalidité en juillet 2021. De 2015 à juillet 2021 je n ai pas perçu ma rente invalidité car j étais en maladie professionnelle. Lors de ma retraite pour invalidité en juillet 2021 j ai perçu ma retraite , et ma rente invalidité. J ai réclamé ma rente non perçu depuis 2015 on m’a répondu que j avais droit à rien . Es normal ? Merci

    Répondre à ce message

    • Le 8 février à 18:08

      Bonjour,

      La rente d’invalidité n’est pas due si l’agent reste en activité (ce qui est le cas même en maladie professionnelle), mais qu’à compter de la retraite.

      Il reste cependant vraisemblable que vous ayez eu droit à l’allocation temporaire d’invalidité entre 2015 et 2021. Cela dépend notamment du taux d’IPP résultant de votre maladie professionnelle.

      En outre, il faut partir du principe que les employeurs publics tendront, dans l’immense majorité des cas, à ne jamais reconnaître les créances que détiennent les fonctionnaires à leur encontre. Saisir le juge administratif, avec l’assistance d’un syndicat ou d’un avocat, est souvent la meilleure option dans ce genre de circonstances.

      Cependant, la prescription quadriennale s’applique dans votre cas et vous ne pourrez vraisemblablement pas obtenir d’autres sommes que celles qui vous étaient, potentiellement, dues à compter de de l’année 2019.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 février à 19:51

    bonjour ,

    j ai trouvé ces informations :

    1)L’Asi est versée à partir du premier jour du mois qui suit la date de réception de votre demande.

    2) Si vous faites votre demande dans les trois mois suivant la date de notification de votre retraite, cette allocation peut vous être attribuée à la même date que votre retraite.

    Dans le cas 2 ,cela signifie t il que l asi est versé avec un effet rétroactif au premier mois de la retraite ?

    merci claude

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 février à 22:17

    bonjour je suis en retraite pour invalidité j’ai retrouver un mitemps j’ai une somme a pas depaser ?et faut’il le signaler a la caisse de retraite merci

    Répondre à ce message

    • Le 8 février à 22:23

      Comme indiqué fiche 54 de ce guide, la retraite pour invalidité est dérogatoire à la règle commune : vous avez le droit de travailler sans plafond ni limites. Et vos nouvelles cotisations augmenteront votre future retraite du régime général.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 février à 03:46

    Bonjour,
    Je suis en retraite pour invalidité depuis décembre 2023. Je voudrais savoir à quelle date a lieu la revalorisation annuelle de celle ci.
    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 février à 17:35

    bonjour

    Y a t il un effet rétroactif de l ’ASI ? Percoit on l ASI depuis le 1er jour de la mise à la retraite ?

    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 6 février à 22:56

      Si vous êtes invalide et que vous n’avez pas l’âge d’obtenir l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) (fiche 23), vous pouvez obtenir l’Asi. C’est pour avoir au moins 860 € par mois.

      Répondre à ce message

      • Le 7 février à 10:21

        1)L’Asi est versée à partir du premier jour du mois qui suit la date de réception de votre demande.

        2) Si vous faites votre demande dans les trois mois suivant la date de notification de votre retraite, cette allocation peut vous être attribuée à la même date que votre retraite.

        Dans le cas 2 ,cela signifie t il que l asi est versé avec un effet rétroactif au premier mois de la retraite ?

        merci claude

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 février à 17:10

    Bonjour,
    je suis fonctionnaire (FPE) et je suis en congé de longue durée depuis 3 ans. Je vais passer à mi traitement à compter de juillet 2024.
    Je suis atteint de plusieurs handicaps et la MDPH vient de m’attribuer la CMI "invalidité" avec un taux de 80%.
    Mes médecins estiment que je ne pourrai jamais reprendre une activité et m’indiquent qu’il serait préférable pour moi de demander une retraite pour invalidité.
    Le comité médical devra statuer sur mon incapacité et définir le taux d’invalidité ?
    Suivent-ils l’avis de la MDPH ?
    Enfin pour ma retraite si j’ai bien compris avec un taux de 80% d’invalidité j’ai bien la moitié de mon salaire mensuel brut minimum ?
    En vous remerciant.
    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 6 février à 17:14

      La MDPH a d’autres règles qui ne sont pas prises en compte au travail. Vous avez droità la carte mobilité stationnement.
      C’est la taux d’IPP qui sera déterminant : incapacité permanente partielle. Vous devrez être inapte définitivement et non reclassable.
      .

      Répondre à ce message

    • Le 6 février à 18:20

      Bonsoir,

      Pour répondre à votre interrogation, et en complément des informations déjà communiquées par Claude, vous trouverez ci-après la reproduction de l’article L. 30 du Code des pensions civiles et militaires :

      "Lorsque le fonctionnaire est atteint d’une invalidité d’un taux au moins égal à 60 %, le montant de la pension prévue aux articles L. 28 et L. 29 ne peut être inférieur à 50 % du traitement mentionné à l’article L. 15 et revalorisé dans les conditions prévues à l’article L. 341-6 du code de la sécurité sociale."

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 décembre 2023 à 13:10

    Bonjour, enseignante j’ai été mise en retraite invalidité suite à un clm qui s’est terminé en septembre 2023.J’ai fait la demande de mise en retraite invalidité en janvier 2023...résultat :mise en retraite invalidité sur demande et non imputable au service voila ce qui apparaît sur mon arrête de radiation .Ai-je droit à l ’are dans ce cas ?
    Un grand merci d ’avance pour votre aide.
    Mariline

    Répondre à ce message

    • Le 5 décembre 2023 à 16:07

      Les fonctionnaires d’État sont tous obligés de remplir un formulaire de retraite pour invalidité.
      Le Conseil d’État a jugé qu’un fonctionnaire territorial dans cette situation de demande n’y avait pas droit. Car c’est l’employeur qui paye l’ARE directement ou via Pôle Emploi.
      Comment peut-on prétendre qu’une personne reconnue inapte définitivement à tout emploi puisse être considérée comme démissionnaire de son emploi ? Rien de vous empêche de vous inscrire comme demandeure d’emploi à Pole Emploi et à demander l’indemnisation.

      Répondre à ce message

      • Le 4 février à 00:27

        Bonjour

        Moi j’ai refusé de faire la demande moi-même et c’est l"administration qui s’en est occupée

        Répondre à ce message

      • Le 4 février à 21:50

        Bonsoir,

        Votre message tombe à pic, je suis fonctionnaire territorial.

        Ca veut dire qu’un fonctionnaire territorial n’a pas à remplir et signer un formulaire de demande de pension ?

        Répondre à ce message

    • Le 6 février à 11:41

      Bonjour

      Vous ne pouvez pas prétendre à une mise en retraite pour une invalidité imputable au service. Vous étiez en CLM et non pas en CITIS, si j’ai bien compris. Seul le Citis vous donne ce droit.

      Cordialement

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 février à 10:28

    bjr
    merci à vous pour votre engagement ,
    née en 1967,
    je suis auxiliaire de puériculture ,presque 37 ans de service dans la fonction publique sachant que je peux prendre ma retraite le 1 er février 2025
    j ai écoulé mes 3 année de longue maladie et le médecin expert me passe en retraite anticipée pour invalidité
    quelle sera mon indemnité rente+ retraite ? ou
    seulement rente d invalidité et attendre février 2025 pour percevoir ma retraite
    merci pour votre retour
    valerie

    Répondre à ce message

    • Le 6 février à 14:27

      Cette fiche vous explique que la retraite pour invalidité est immédiate et que c’est une retraite définitive.
      Seule la retraite imputable au service donne droit à une rente viagère.
      Votre retraite sera calculée comme une retraite normale mais sans décompte comme expliqué fiche 49.
      Si vous ne lisez pas la fiche, je ne répons plus à une question.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 février à 23:26

    Bonjour. Professeur des écoles, j’ai été victime d’un accident de service il y a 3 ans. Toujours en arrêt après 2 lourdes opérations consécutivement à cet accident de service, et fortement diminuée physiquement par des douleurs permanentes, le médecin expert vient de me déclarer définitivement inapte à mes fonctions de professeur des écoles et demande un reclassement. Je dois faire un retour par courrier à l’administration sous 15 jours pour accepter ou non les conclusions de l’expert. Quelles seront les incidences sur le déroulement de ma carrière et à quels types de postes l’administration va-t-elle pourvoir me placer, sachant que la position assise m’est également devenue très difficile ? Cette situation m’inquiète beaucoup pour mon avenir car je n’ai que 44 ans

    Répondre à ce message

    • Le 5 février à 11:22

      Comme indiqué dans cette fiche, l’inaptitude à votre poste vous mène soit la retraite définitive pour invalidité, accompagnée d’une rente si c’est imputable au service, soit au reclassement dans la fonction publique.

      Répondre à ce message

    • Le 5 février à 19:37

      Bonsoir,

      L’inaptitude à vos fonctions implique que l’expert estime que votre état de santé ne vous permettra plus d’exercer vos fonctions de professeur des écoles.

      Si vous sollicitez un reclassement, ce qui semble le plus à même de vous assurer d’un avenir professionnel, une période préparatoire au reclassement vous sera proposée. Il s’agit d’une période d’un an, au cours de laquelle vous touchez un plein traitement, permettant d’envisager les différents postes que vous pourriez exercer au regard de votre état de santé.

      A l’issue de cette période, si un poste est identifié (ce qui reste hypothétique au regard de ce que vous décrivez) vous reprendrez une activité professionnelle. Au cas contraire, une procédure de placement en retraite pour invalidité sera mise en œuvre. A terme, il faut savoir que la retraite pour invalidité est cumulable avec des revenus professionnels.

      Par ailleurs, vous avez droit à une indemnisation du fait du taux d’invalidité reconnu suite à votre accident de service. Cette indemnisation peut être demandée devant le juge administratif.

      A titre d’exemple, cette indemnisation peut atteindre plusieurs quarante mille euros pour un taux d’IPP fixé à 22% et est indépendante de toute autre rente ou allocation que vous avez pu percevoir.

      Vous faire assister par un syndicat ou un avocat au titre d’une telle procédure.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 5 février à 23:01

        Monsieur,

        déclaré inapte à toutes fonction dans la fpt sans possibilité de reclassement
        ai je droit a ARE malgré la jurisprudence comment faire valoir mes droits ?
        la rente invalidité prévoyance es t elle imposable ?

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 février à 16:21

    Bonjour , à la fin de mon cld je suis déclaré inapte à mon poste d Ash .J ai commencé un PPR avec immersion sur un poste d agent administratif qui ne me plaît pas du tout.J ai 56 ans bientôt et cumule 141 trimestre ,es ce que je peux demander mon départ a vec la retraite pour invalidité.Merci pour votre reponse

    Répondre à ce message

    • Le 4 février à 21:16

      On peut toujours demander, mais pour l’obtenir il faut un avis médical vous considérant inapte définitif à tout poste de travail.

      Répondre à ce message

      • Le 4 février à 21:56

        Claude, merci pour votre réponse.Donc si je souhaite mettre fin à mon PPR avant la fin de celui-ci ,je dois prendre une disponibilité ou demander un licenciement ?

        Répondre à ce message

        • Le 5 février à 19:29

          Bonsoir,

          Il est rare qu’il soit mis un terme à une PPR suite à une demande de l’agent car c’est le seul cadre qui vous assure un plein traitement. Cela est néanmoins possible si tel est votre souhait.

          Vous pouvez aussi envisager une rupture conventionnelle qui reste soumise à l’accord de votre employeur public.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 février à 15:29

    Bonjour. j’étais fonctionnaire pendant 19 ans. Actuellement, j’ai une reconnaissance maladie professionnelle et je travaille à mi temps thérapeutique. Puis je prétendre à une retraite anticipée à savoir un départ à 62 ans ?

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 février à 17:43

    Bonjour, J’ai été reconnue inapte de manière totale et définitive sans reclassement possible le 7/12/2023. Je suis née le 29 avril 1961, cadre de santé dans la FPH,. En fin de droits depuis le 12/08/2023, je perçois un 1/2 salaire versé par la CNRACL. Une demande de mise à la retraite par voie d’invalidité est en cours. Si le versement de la retraite est rétroactif, dois je rendre la somme des 1/2 salaires perçus depuis le 12/08 ? Dans l’attente de votre réponse, recevez avec mes remerciements, mes plus courtoises salutations. Isabelle PERAUD

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 janvier à 12:29

    Bonjour

    Merci Claude pour toutes vos informations et pour votre sérieux. Je.vous également une bonne année.

    Je voudrais savoir je termine mon cld le 18 janvier .la drh m a dit ne pas me.mettre en DORS mais.en maintien de salaire mi traitement .
    Pouvez vous m expliquer la différence, je cherche mais je ne trouve rien.
    Ce maintien de salaire pendant au moins 6 mois compte t il.pour le calcul de ma retraite svp ?

    Merci pour votre retour .

    Répondre à ce message

    • Le 4 janvier à 12:48

      La Dors vous sort des effectifs et ne compte par pour la retraite. Le demi-traitement compte pour la retraite, donc il est plus favorable. C’est une bonne décision de votre DRH.

      Répondre à ce message

      • Le 4 janvier à 13:24

        Je vous remercie Claude.
        Bonne journée

        Répondre à ce message

      • Le 3 février à 21:56

        Bonjour

        Il me semble que je suis dans le même cas !
        En fin de CMO depuis le 8 février 2023 et en attente d’une retraite d’office pour invalidité non imputable au service, je n’ai reçu aucun arrêté de DORS et j’ai continué de percevoir des demi-traitements jusqu’à ce jour.
        Je suis notée en activité et je reçois des feuilles de paye identiques à celle de mon CMO à demi-traitement. Et l’administration m’a demandé des prescriptions d’arrêt de travail jusqu’à la dernière décision du conseil médical en novembre 2023. Mes demandes au niveau du service du personnel, pour savoir dans quelle position statutaire je suis actuellement, sont restées sans réponse.
        Est-ce possible de ne pas être mise en DORS à l’issue d’un CMO ? Je lis que la jurisprudence a validé qu’une administration ne peut pas laisser un fonctionnaire dans une position statutaire non conforme, notamment en fin de CMO.

        Suite au dernier conseil médical en formation plénière de novembre 2023, j’ai reçu de l’administration, l’information d’une mise à la retraite pour invalidité à compter du 9 Février 2023.
        S’il s’avère que ces demi-traitements de mars 2023 jusqu’à ce jour comptent pour ma retraite, comment vont-ils être pris en compte, puisqu’ils sont postérieurs à ma date de départ en retraite ?
        Et mon passage d’échelon de novembre 2022 pourrait-il être pris en compte dans ce cas ? (En févier 2023, je n’ai pas 6 mois dans mon dernier échelon, mais actuellement oui !)

        Je suis perdue et j’ai l’impression que le bureau du personnel l’est tout autant que moi !

        Merci mille fois à vous pour tous vos conseils très précieux
        Marie

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er février à 12:21

    Bonjour,

    Je suis pratiquement en retraite pour invalidité de la fonction publique hospitalière .
    J’ai interrogé la DRH concernant les 4 semaines de congés qui pourraient éventuellement donner droit à une indemnisation .
    Celle ci m’a répondu qu’elle ne connaissait pas cette disposition et qu’elle n’était pas appliquée dans l’établissement .
    Quant est il ?
    Merci
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 1er février à 12:25

      C’est une décision de la Cour de justice de ’Union européenne qui l’a décidé. Mais le statut des fonctionnaires n’a pas été modifié. Si l’établissement refuse, vous devrez aller au tribunal administratif.
      Ce sujet a déjà été évoqué dans ce forum mais il y a tant de questions chaque jour qu’il fait tourner les pages !

      Répondre à ce message

      • Le 1er février à 12:57

        Merci beaucoup Claude pour votre réponse .
        Je n’irai pas au tribunal administratif pour ma part !
        Quant je vous que mon administration m’a laissé sans traitement ce mois alors que mon dossier retraite n’est encore finalisé !!
        Je suis écoeurée !!
        Je me demande comment j’ai fais pour travailler 30 ans dans cet hôpital !!!
        En tous les cas merci pour votre bienveillance et votre disponibilité Claude !
        Des gens comme vous c’est en voie de disparition !!!!

        Répondre à ce message

    • Le 1er février à 14:16

      Bonjour,

      Les employeurs publics ne connaissent que très peu cette solution qui leur est, au demeurant, défavorable.

      Mais il est vrai que sous l’influence de la jurisprudence européenne, la jurisprudence administrative a reconnu le droit à tout fonctionnaire n’ayant pu bénéficier de ses congés du fait d’une maladie d’obtenir une indemnité compensatrice correspondant à ces congés non pris (voir en ce sens, TA de Grenoble, 17 mars 2023).

      Le droit à indemnisation reste cependant encadré et limité à 20 jours par année civile sur une période de 15 mois à compter de l’année au cours de laquelle les congés ont été générés.

      Comme le soulève Claude à juste titre, votre employeur ne satisfera très probablement pas de lui même à cette demande et il est vraisemblable que vous ayez à terme à saisir la juridiction administrative pour faire valoir vos droits.

      Vous faire assister par un syndicat et / ou un avocat au titre de cette procédure pourrait grandement vous aider.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

    • Le 1er février à 21:08

      Bonsoir Gabrielle

      J ai essayé de remonter les pages mais je n ai pas encore trouvé.
      Je suis aussi dans la fph, je vais garder les références.
      Je vous tiens au courant.
      Cordialement

      Répondre à ce message

    • Le 1er février à 21:24

      Bonsoir gabrielle

      Étant aussi dans la fph, j attends que mon dossier soit examine en commission plénière pour une retraite pour invalidite.

      J ai trouvé cette circulaire cela pourra sans doute vous aider :
      CIRCULAIRE N° DGOS/RH3/DGCS/4B/2013/121 du 20 mars 2013 relative à l’incidence des congés pour raisons de santé sur le report des congés annuels des fonctionnaires hospitaliers

      Bien à vous
      Maddie

      Répondre à ce message

      • Le 2 février à 16:20

        Bonjour Maddy
        Merci beaucoup pour votre réponse et votre aide , c’est gentil !
        Je vais regarder cette circulaire .
        Je vous souhaite beaucoup de courage pour la suite , vous êtes déjà à plus de la moitié du chemin !
        Moi , j’espère être à la retraite fin du mois , croisons les doigts !
        C’est éprouvant , c’est un combat !
        Belle fin d’après midi à vous

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 31 janvier à 02:49

    Bonjour Claude

    Je touche une pension d invalidité avec une majoration pour tierce personne. Est ce que je peux être considérée comme une invalidité de 3° catégorie du privé ?

    Sinon comment faire reconnaître cette invalidité par la MDPH/MDA ?

    Merci

    Cdt

    Répondre à ce message

    • Le 31 janvier à 14:26

      Oui, mais quel est votre intérêt ?
      La reconnaissance de la MDPH vous donnera droit à la carte mobilité-inclusion uniquement. Vous pouvez en faire la demande.

      Répondre à ce message

      • Le 2 février à 11:16

        C’est pour la CMI mention invalidité justement. La MDA/MDPH me la refuse malgré la majoration pour tierce personne et le besoin permanent d’aide dans ma vie. Alors que la loi est très précise pour l’octroi de la CMI invalidité aux pensionnaires de 3° catégorie .

        Parce que c’est une invalidité et une majoration pour tierce personne de la fonction publique il nous est refusé le droit même d’être aidé.

        Auriez vous svp des textes de loi sur ce point ?

        Merci pour tout Claude

        Cdt

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er février à 06:52

    Bonjour,
    Merci pour ces fiches si bien faites et pour l’aide précieuse que vous apportez.
    J’ai une demande de retraite pour invalidité en cours et je m’inquiète de savoir ce que je vais avoir comme retraite. J’ai bien compris la formule de calcul donnée dans la fiche retraite (P = TIB x (N/DSB x 75 %) et donc ici sans décote), mais le médecin expert que j’ai vu m’a parlé de taux d’incapacité et j’ai compris (avec retard — désolée mais je suis lente et le stress n’a rien arrangé ! ) qu’il impliquait que ce taux aurait une incidence sur le montant de la pension.
    Pourriez-vous m’éclairer sur ce point ?
    Merci pour votre aide.

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    • Le 1er février à 10:16

      Comme indiqué dans cette fiche, le taux de la retraite est garanti si votre IPP est d’au moins 60%.
      Si votre inaptitude est imputable au service vous aurez en plus une rente viagère.

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      • Le 1er février à 11:49

        Merci Claude pour votre réponse.
        Je n’étais pas au courant de l’existence et du principe de la rente viagère, c’est peut-être effectivement à cela que l’expert faisait allusion.
        Votre travail est important parce que vraiment, quand on va mal toutes ces démarches sont très éprouvantes.
        Donc encore merci.

        Répondre à ce message

        • Le 1er février à 19:23

          Bonsoir Nathalie
          j ai été dans votre cas difficile de gérer ces étapes quand nous ne sommes pas bien. Pour compléter le message de Claude. La première chose est de savoir si votre maladie est liée à votre travail donc imputable ?
          Emmanuel

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 janvier à 21:35

    Bonjour à tous,
    Suite à un CITIS, j’ai été déclarée inapte définitivement à toute fonction dans toute fonction publique suite à une première expertise. Deux autres expertises ont été demandées par ma DRH.
    J’ai eu ma seconde expertise aujourd’hui pour définir mes séquelles... et cet expert n’est pas du tout d’accord avec ma première expertise. Il est contre la mise à la retraite et l’inaptitude totale et définitive à toute fonction et donc contre ma mise en retraite en invalidité. Il a coché sur l’AF3 que j’étais inapte à mon poste, que je dois bénéficier d’un aménagement de poste et de mesures de reclassement. Mais je suis adjoint administratif, la référente de mon dossier à la drh m’a dit qu’on ne peut pas reclasser un adjoint administratif... elle m’a aussi expliqué que seul le conseil médical peut décider d’un reclassement ou d’une mise en invalidité.
    De plus, elle m’a expliqué qu’il me reste encore une expertise avec un médecin généraliste et que cela départagera. Quoi qu’il en soit, l’expertise a été très longue, éprouvante et le médecin ne s’est pas vraiment concentré sur l’étendue de mes séquelles, car il n’approuve pas une mise en retraite d’un agent de 39 ans. Cette situation m’est donc préjudiciable car il n’a pas vu tout mon dossier et documents.
    Que dois-je faire ?

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    • Le 27 janvier à 00:32

      Bonjour Patricia,

      Dans quelle fonction publique êtes-vous ?
      Pourquoi votre DRH a-t-elle demandé deux autres expertises ? Pourquoi vous reste-t-il une expertise ?
      C’est normal, selon moi, que l’expert ne souhaite pas vous classer inapte à foutes fonctions à 39 ans.
      S’il y a possibilité de reclassement, il est bien probable que le Comité Médical aille dans ce sens.
      Je ne sais pas dans quelle fonction publique vous êtes, donc je ne peux vous répondre quant à l’obligation qu’à votre employeur.
      Il ne faut pas croire à la lettre votre administration, rapprochez-vous d’un Syndicat..

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      • Le 27 janvier à 10:54

        Bonjour Christine
        Merci pour votre réponse. Je suis dans la Fonction publique hospitalière.
        La DRH a demandé les expertises pour définir mon taux global d’invalidité afin de me passer en retraite par invalidité lors du prochain conseil médical. J’ai des lésions nerveuses donc ma situation est délicate. Le rhumatologue que j’ai vu dans un premier temps m’a classé inapte définitivement ... le neuro que j’ai vu hier pour la partie "neurologie" est contre, et a donc coché "reclassement". La 3eme expertise se fera avec un médecin généraliste afin de définir les autres pathologies relevant de la médecine générale.
        Je suis surtout contrariée par rapport à hier, je comprends la réaction de ce neuro par rapport à mon âge... mais j’ai beaucoup de séquelles et j’ai bien peur qu’il minimise son évaluation d’hier pour justifier son avis et que je ne suis pas inapte totale...

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    • Le 27 janvier à 10:22

      Pour compléter le message ci-dessus, je vous rappelle que la retraite pour invalidité est une retraite définitive. Elle est faible à 39 ans car calcule comme une retraite normale mais sans décote (voir fiche 39).
      Certes elle vous autorise à retravailler sans plafond ni limites, mais si vous ne pouvez pas assumer un travail administratif, vous ne pourrez pas travailler ailleurs.

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      • Le 27 janvier à 10:57

        Claude, merci pour votre réponse. Je comprends bien tout cela. Est il vrai cependant qu’on ne peut pas reclasser un adjoint administratif ? Il me semblait qu’il était possible de passer d’une fonction publique à une autre afin de trouver un poste plus adéquat. Je n’ai plus le droit de conduire par exemple, et mon lieu de travail se trouve dans une autre ville.. ce qui met un réel frein à une quelconque reprise.

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        • Le 27 janvier à 11:03

          Pensez vous pouvoir être reclassée dans la FPH ? Non, pour être reclassée dans la territoriale près de chez vous il faut un poste adapté de disponible et l’accord de l’employeur. Vous pouvez essayer et ainsi continuer à augmenter votre future retraite (reposant sur votre durée de services, congés maladie compris). Les mairies sont regroupées au niveau départemental dans des centres de gestion (CDG), interrogez la votre.

          Répondre à ce message

          • Le 27 janvier à 12:39

            Bonjour,

            Comme le dis souvent Claude, nous ne pouvons pas nous substituer aux Syndicats locaux.

            D’après les textes, je ne vois pas pourquoi on ne pourraît reclasser un adjoint adm. Si vous êtes déclarée inapte à votre poste, votre employeur a l’obligation de vous reclasser. Durant cette période, vous serez rémunérée.
            Je ne connais pas les statuts de la FPH, je ne veux donc pas vous dire de bêtise.

            Vu votre âge, votre employeur doit tout mettre en oeuvre pour vous maintenir en milieu de travail, c’est ce qui est préconisé.

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            • Le 27 janvier à 17:28

              Merci pour votre réponse.
              J’ai déjà fait des démarches, j’ai contacté le FIPHFP, qui m’a informé ne rien pouvoir faire pour moi si inapte à toute fonction dans la fonction publique. Syndicats, même discours... et la DRH a insisté en disant qu’il n’y a aucun reclassement possible pour quelqu’un qui est déjà en poste sédentaire. C’est compliqué de se faire entendre et de pouvoir discuter d’une possibilité d’aménagement quand tout le monde dit non, pas possible. Mis à part le neuro que j’ai vu hier qui était très en colère avec l’expert qui m’a déclaré inapte définitivement.

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              • Le 27 janvier à 23:59

                Patricia,

                vous êtes dans quel département ?
                Je trouve ça inouii qu’à 39 ans, on ne puisse pas maintenir un agent en poste.
                Concernant l’inaptitude définitive à tous postes, le Comité Médical n’a pas encore donné son avis.

                Avez-vous une assistance juridique au cas où ?

                Il ne faut pas lacher, courage.

                Répondre à ce message

                • Le 28 janvier à 18:34

                  Je suis du 13. Il est vrai que ma situation est délicate car multi pathologies.. mais j’ai encore mes 2 bras et 2 jambes comme m’a dit le médecin expert.
                  Effectivement, on verra comment se passera le comité médical... Je ne sais pas si l’assistance juridique m’aidera car je l’ai prise il y a deux semaines.. il y a deux mois de franchise. Je me sens dépassée par la situation car on me dit de me battre mais contre quoi ? ou qui ? ce n’est pas évident surtout quand on a des problèmes de santé.

                  Répondre à ce message

          • Le 27 janvier à 17:21

            Des aménagements auraient été possibles car je peux travailler plusieurs heures sur mon ordinateur depuis le domicile avec des pauses de repos.. cependant, la législation impose 2 jours de travail sur site / semaine. Est-ce bien la réalité ? Il est fort dommage qu’aucun aménagement soit possible pour les plus handicapés

            Répondre à ce message

            • Le 28 janvier à 18:15

              Bonsoir,

              Sur le plan juridique, aucun texte n’empêche la recherche de reclassement d’un agent, quelque soit les fonctions exercées.

              Si les dernières expertises confirment que vous êtes inapte définitivement à toutes fonctions, sachez que vous pourrez contester la décision qui sera prise en ce sens par votre employeur.

              Si les dernières expertises confirment que vous n’êtes pas inapte définitivement à toutes fonctions, vous avez droit à un reclassement.

              Cela passera pas une période préparatoire au reclassement d’une durée minimale d’un an au cours de laquelle vous percevrez un plein traitement.

              A l’issue de celle-ci, soit un poste de reclassement sera naturellement identifié soit vous formulerez expressément une demande de reclassement auprès de votre employeur.

              Celui-ci aura alors l’obligation de procéder à une recherche effective de reclassement, à défaut, il pourra être sanctionné par la juridiction administrative.

              Ce n’est que dans l’hypothèse où après cette recherche, aucun poste de reclassement n’était identifié qu’une procédure visant à une disponibilité d’office ou à une mise à la retraite pourra être mise en œuvre. Mais cela paraît peu probable dans votre cas.

              N’hésitez pas à vous faire conseiller par un avocat compétent en la matière.

              Maître Charles Galy

              Répondre à ce message

              • Le 28 janvier à 22:07

                Merci beaucoup Maître Galy pour vos éclaircissements. Pour l’instant il n’y a qu’un seul expert sur trois qui a indiqué que je n’étais pas inapte définitivement... je dois encore en voir un en février.

                Répondre à ce message

                • Le 29 janvier à 15:02

                  Bonjour Patricia,

                  Se battre contre quoi ? contre l’administration (employeur) qui a des obligations envers vous. Vous êtes venue ici pour tenter d’avoir des réponses.
                  Il me semble que c’est l’inaptitude définitive qui vous convient ?
                  Tout dépend de ce que vous voulez pour la suite de votre situation.
                  Vous avez 39 ans, à cet âge, on est en pleine vie active.

                  Quoi qu’il en soit, c’est l’avis du Comité Médical qui dirigera la décision de votre employeur, et votre avenir.
                  Maître GALY vous a répondu, vous avez droit à un reclassement.

                  L’assistance juridique, c’est très pratique dans le cas où on a besoin d’un avocat. Si vous l’avez prise il y a peu de temps, ça ne marchera pas.

                  Ces situations sont très complexes pour nous, nos employeurs devraient nous aider, mais nous devons nous débrouiller tout seuls.

                  Répondre à ce message

                  • Le 29 janvier à 22:09

                    Merci pour votre réponse Christine.
                    Il est difficile de se battre contre une administration qui ne veut plus de vous car vous ne rentrez plus dans le "moule". J’ai cependant rassemblé quelques documents car j’ai fait des recherches de mon côté et il existe des solutions. Je ne souhaite pas une inaptitude totale, j’ai d’ailleurs essayé de communiquer, de discuter... mais non...je suis sensée "faire le deuil" maintenant. Voilà la seule réponse que j’ai obtenu.

                    Répondre à ce message

                    • Le 30 janvier à 11:05

                      Madame,

                      Il reste encore de l’espoir vous concernant tant que le prochain expert et le conseil médical ne se sont pas prononcés. Et quand bien même, la saisine du juge administratif restera, à terme, possible pour contester un éventuel placement en retraite pour invalidité.

                      Les syndicats et les avocats peuvent vous accompagner au titre de ce que vous traversez, ne baissez pas les bras.

                      Maître Charles Galy

                      Répondre à ce message

                      • Le 1er février à 15:25

                        Merci à vous Maître Galy, j’espère avoir plus de précision après ma dernière expertise.

                        Répondre à ce message

                    • Le 30 janvier à 13:07

                      Bonjour Patricia,

                      Bien sûr que c’est difficile, sur ce forum, nous en sommes tous là, et ça n’est pas normal.
                      Nous nous battons lorsque nous découvrons que l’employeur ne respecte pas nos droits.

                      Vous ne souhaitez pas accepter une inaptitude totale, donc je vous encourage à ne pas vous laisser faire. S’il existe des solutions, il faut forcer l’administration à les mettre en oeuvre.

                      Répondre à ce message

                      • Le 1er février à 15:27

                        Bonjour Christine, merci pour votre message.
                        Je vais faire en sorte que mon dossier soit traité de la manière la plus juste possible... je ferai mon possible.

                        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 31 janvier à 09:23

    Bonjour
    Je suis en dans ma première année de clm
    Peut on reprendre à mi thérapeutique ?
    La retraite pour Invalidité est elle différente d une retraite normal au niveau du montant ?
    Merci de votre compréhension.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er février à 08:43

    Bonjour,

    Voilà ma situation, je suis né en 1967, j’ai 57 ans professeur d’EPS dans un collège privé depuis 2006. En 2019, j’ai eu un accident de service avec un taux de 18% d’IPP, je perçois donc une rente. J’ai également eu une reconduction de ma RQTH. Je dois revoir l’expert prochainement pour la révision de mon taux d’IPP.
    Mon état ne s’est clairement pas amélioré, ma dernière IRM va dans ce sens, certes je ne se suis pas expert, mais est-il possible que mon taux de 18 % soit revu à la baisse ?
    Ensuite, ma RQTH et une éventuelle augmentation de mon taux d’IPP peut-il me permettre de partir plus tôt à la retraite ? Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 janvier à 19:32

    Bonjour,
    J’aurai 60 ans en juin et je suis fonctionnaire de la fonction publique depuis 1985
    En février 2019 j’ai été victime d’une agression sur mon lieu de travail et mise en position de CITIS en octobre 2020.
    Dans l’incapacité de reprendre mes fonctions, mon service a jugé que mon dossier devait être présenté à une commission médicale pour une mise en retraite pour invalidité.
    La commission médicale s’est réunie le 5 juillet 2023 et m’a attribué un taux d’incapacité de 30 %.
    Mon dossier de demande de retraité pour invalidité à compter du 1er février 2024 a été transmis à mon service fin juillet 2023. Les RH l’ont envoyé au Ministère des Finances (car c’est le Ministère qui me paye alors que je travaille pour le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire).
    A ce jour, je ne connais ni le montant de ma retraite, ni celui de la rente qui me sera attribuée
    J’ai contacté le Ministère des Finances qui m’a indiqué que mon dossier était incomplet et qu’il avait été renvoyé dans mon service (les RH n’avaient pas joint le compte-rendu de la commission médicale). Ils avaient mon dossier depuis septembre 2023 mais ne l’ont traité qu’en janvier pour une mise en retraite en février ... on repart donc à zéro !
    Je dois prolonger mon CITIS et ainsi percevoir la totalité de mon salaire car on m’a indiqué qu’un fonctionnaire ne pouvait rester sans salaire, et le jour où je recevrai l’arrêté me radiant des cadres, je devrai rembourser les sommes trop perçues (sans autres précisions)
    Personne ne peut m’indiquer ce que je devrai rembourser, ni comment récupérer les impôts et prélèvements retirés sur mon salaire
    Quelqu’un a t-il déjà été dans ce cas ?
    Merci de votre aide

    Répondre à ce message

    • Le 25 janvier à 22:37

      Vous avez droit au Citis jusqu’à la radiation des cadres, donc jusqu’à ce que vous perceviez votre retraite. Il n’y a rien à rembourser, heureusement.

      Répondre à ce message

      • Le 28 janvier à 17:07

        Merci beaucoup Claude pour votre réponse.
        Donc si je comprends bien, ma retraite commencera à la date de radiation des cadres et non à la date à laquelle elle est demandée sur le dossier, soit au 1er février 2024.
        Cela me rassure car la personne que j’ai eue au téléphone m’a dit que la date de prise en compte était celle du 1er février et que tout salaire perçu à compter de cette date devait être remboursé
        C’est assez compliqué à comprendre car difficile d’avoir les interlocuteurs et surtout des réponses claires
        Encore merci pour votre aide

        Répondre à ce message

        • Le 28 janvier à 20:38

          Bonsoir,

          Il est parfois possible que la date de radiation des cadres soit fixée rétroactivement : l’arrêté portant radiation des cadres pourrait daté du 1er mars 2024 tout en fixant votre date de départ à la retraite au 1er février 2024.

          Attention, une parenthèse importante : cette rétroactivité est dérogatoire,si elle n’obéit pas à certaines conditions, elle est illégale. N’hésitez pas à nous indiquer à terme le contenu de l’arrêté qui vous sera communiqué.

          Pour reprendre l’exemple visé précédemment, votre pension de retraite sera donc établie à compter du 1er février 2024 et un rappel de pension vous sera versé en ce sens.

          Votre employeur pourrait donc considérer que pour la période allant du 1er février 2024 au 1er mars 2024, vous avez reçu un traitement non justifié (car vous aurez également perçu une pension de retraite sur cette même période). Il vous demandera alors, par le biais d’un titre exécutoire, de rembourser ce traitement.

          Or, cette logique est à mon sens illégale, comme a pu le juger le Conseil d’État :

          "6. Considérant, d’autre part, que la circonstance que la décision prononçant la reprise d’activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie n’a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement prévu par les dispositions citées au point 4 ; que, par suite, en jugeant que le demi-traitement versé au titre de ces dispositions ne présentait pas un caractère provisoire et restait acquis à l’agent alors même que celui-ci avait, par la suite, été placé rétroactivement dans une position statutaire n’ouvrant pas par elle-même droit au versement d’un demi-traitement, la cour administrative d’appel de Paris a fait une exacte application de ces dispositions ;" (n°412684)

          Si cette situation se présentait donc à vous à terme, il faudra contester le titre exécutoire devant le tribunal administratif. Vous faire accompagner par un syndicat et/ou un avocat à cette occasion sera important.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

          • Le 29 janvier à 14:23

            Bonjour Maître,
            Je vous remercie pour votre réponse très complète et de toute l’aide que vous m’apportez
            Je vais donc attendre l’arrêté portant radiation des cadres et je ne manquerai pas de vous indiquer le contenu de celui-ci dès qu’il qui me sera communiqué
            Nous verrons ensemble la suite qu’il conviendra de réserver en fonction des éléments qui me seront notifiés
            Bien à vous
            Corinne

            Répondre à ce message

    • Le 28 janvier à 20:46

      En complément de mon précédent message, vous devez savoir que vous avez droit à une indemnisation du fait du taux d’invalidité reconnu suite à votre accident de service.

      A titre d’exemple, cette indemnisation peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros pour un taux d’IPP fixé à 30 % et est indépendante de toute autre rente ou allocation que vous avez pu percevoir.

      Dans votre cas, il serait nécessaire d’introduire cette action avant le 31 décembre 2024.

      Cette indemnisation doit être demandée par le biais d’un avocat.

      Cordialement,

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 29 janvier à 15:04

        Maitre,
        Mon taux d’invalidité de 30 % (pension civile d’invalidité et allocation temporaire d’invalidité) a été validé par le Comité Médical le 5 juillet 2023
        Je n’ai aucune information à ce sujet concernant le montant
        Bien à vous
        Corinne

        Répondre à ce message

        • Le 29 janvier à 19:58

          Madame,

          Avec un tel taux, vous pouvez prétendre à une indemnisation particulièrement conséquente. Cela passe par une procédure spécifique qu’il est préférable de réaliser avec l’aide d’un avocat car votre employeur ne vous versera pas de lui-même cette somme, il faudra solliciter le juge.

          Cela peut se faire néanmoins assez rapidement.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

          • Le 30 janvier à 11:55

            Maître,
            Je n’avais pas connaissance de cette indemnisation qui s’ajouterait à ma rente et je vous remercie pour cette information très importante
            Dans un premier temps je vais déjà attendre l’arrêté me radiant des cadres puis je prendrai l’attache auprès d’un avocat.
            Bien à vous
            Corinne

            Répondre à ce message

      • Le 30 janvier à 17:38

        Maître,

        Je réagis sur votre réponse car je suis un peu dans ce cas : j’ai été mise en retraite pour invalidité imputable au service (maladie professionnelle) avec un taux retenu à 10 %. J’ai finalement accepté la situation de mise en retraite anticipée mais ayant perdu un long procès pour harcèlement, je n’ai finalement rien obtenu du tout.

        Pensez-vous que je puisse encore faire quelque chose pour demander un dédommagement ?

        Par avance, merci.

        Répondre à ce message

        • Le 31 janvier à 11:15

          Madame,

          Tout dépend de la date de reconnaissance de votre maladie professionnelle et du taux en découlant.

          La prescription quadriennale s’oppose à ce que l’administration puisse être sollicitée pour des créances antérieures à 4 ans.

          Le délai de 4 ans s’apprécie à compter du 1er janvier de l’année suivant la naissance du fait générateur de l’indemnisation demandée (dans votre cas la reconnaissance de la MP et du taux en découlant).

          Bien cordialement,

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 janvier à 18:17

    Bonjour,
    Je suis fonctionnaire territoriale, j’aurai 60 ans en février, suite à ma maladie et après avoir épuisé mes droits, j’ai donc fait une demande de retraite anticipée pour invalidité qui a été acceptée. Le dossier est toujours en cours... très long .. Ma demande a été déposée en septembre 2022.
    J’ai deux questions par rapport à ça : vais je toucher le rappel ? car je suis à mi traitement depuis 2002 ( fin de tous mes droits complémentaires) et est ce que les enfants comptent dans le décompte du calcul au moment ou je vais être radié ?
    J’espère avoir été clair.. je vous remercie de votre réponse.
    Bien cordialement
    Ludo.

    Répondre à ce message

    • Le 30 janvier à 23:03

      Bonsoir,
      J ai touché mon demi traitement jusqu au premier jour de ma retraite. Donc je n ai pas eu de rappel (nouvelle règle depuis près de 6 mois). Vous pouvez suivre l état d avancement de votre dossier sur le site de la cnracl ou de la caisse des dépôts.
      Pour la question sur les enfants je n ai pas la réponse.
      Cordialement.
      Emmanuel

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 janvier à 13:46

    A la suite du message que je vous ai envoyé dans la matinée
    Mon employeur m’a téléphoné ce matin pour m’informer qu’il ne me verserait rien financièrement comme j’étais radiée des cadres au 1 er janvier !
    Cependant mon dossier retraite n’est pas encore finalisé il manquait le nbi qu’ils ont reçu ce matin de mon employeur !
    Je ne vais pas percevoir de retraite et pas de demi traitement ce mois ci ?
    Est ce normal ?
    Je vais vivre de quoi alors ?
    D’amour et d’eau fraîche ?
    Merci à l’avance
    Cordialement .

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 janvier à 23:46

    Bonjour, je suis professeur certifié de 56 ans actuellement en CITIS suite à un accident de travail (agression physique) reconnu imputable au service en 2020. Je crois savoir que le citis peut courir jusqu’à l’age de la retraite mais ma question est la suivante. Le comité médical peut il m’imposer une mise à la retraite d’office pour invalidité ? J’ai 160 trimestres enregistrés. Merci beaucoup pour votre aide. Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 30 janvier à 08:15

      Seule la reconnaissance d’une inaptitude définitive entraîne la mise à la retraite. Sinon, c’est la reprise d’activité.
      C’est l’employeur qui décide après avoir demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical.
      Seule la limite d’âge de 67 ans entraîne la mise à la retraite d’office mais c’est sans rente viagère.

      Répondre à ce message

    • Le 30 janvier à 11:01

      Bonjour,

      Effectivement, il ne peut être mis un terme à un CITIS que par la reconnaissance de votre aptitude à la reprise ou par votre placement en retraite pour invalidité.

      Comme le souligne à juste titre Claude, votre placement en retraite pour invalidité ne peut être prononcé que si vous êtes considéré comme inapte définitivement à toutes fonctions par le conseil médical.

      Dans cet unique cas, votre employeur pourra vous "imposer", sous le contrôle éventuel du juge, une mise à la retraite pour invalidité.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 janvier à 10:49

    Bonjour Claude ,
    J’ai reçu mon arrêté de radiation des cadres , la date indique 1er janvier 2024 .
    La cnracl à accepté la demande de retraite.
    Je voudrais savoir si je bénéficie encore de mon demi traitement versé par mon employeur car mon dossier de retraite est en cours d’instruction par la cnracl .
    Merci beaucoup
    Cordialement .

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 janvier à 05:51

    Bonjour
    la pension de retraite catégorie 2 est-elle imposable

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 janvier à 10:09

    Bonjour, je suis professeur des écoles mis en retraite anticipée pour invalidité imputable au service ( 4 maladies professionnelles)depuis le 1 er janvier 2024 ; une rente viagère est associée à ma pension, calculée à partir de mon taux d’ IPP
    En 2023, une demande d’ ATI a été faite, le dossier complet a été envoyé par l administration , mais je n’ ai eu aucune nouvelle de cette ATI...d après les textes, cette allocation prend effet au lendemain de la date de consolidation, soit pour moi, le 20 janvier 2023(date décidée par le comité médical)
    Selon vous, aurais je dû toucher cette ATI ou non ?
    Merci pour votre aide
    Cordialement
    CT

    Répondre à ce message

    • Le 20 janvier à 11:01

      Oui, interrogez le SRE (service des retraites de l’Etat) sur les raisons de ce délai.

      Répondre à ce message

    • Le 28 janvier à 21:20

      Bonjour,
      enseignant également j’étais en CITIS lors de ma demande d’ATI, je n’ai perçu l’ATI qu’à partir du moment ou j’ai repris ( en MT théra.. ).
      Reprise en Mai 2018, j’ai fait le nécessaire immédiatement je n’ai eu le retour qu’en Octobre 2019 avec accusé à renvoyer pour commencer à percevoir cette ATI.
      Première ATI versée en Novembre avec rappel depuis ma date de reprise.
      C’est assez long pour traiter un dossier.
      Je précise qu’il fallait reprise pour la percevoir.
      Cordialement

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 janvier à 10:20

    Bonjour ,
    Je suis agent de la fonction publique hospitaliére depuis le 1er septembre 2011.J’ai été victime d’un accident du travail le 29 janvier 2019.J’ai bénéficié d’un CITIS du 29 janvier 2019 au 31 mars 2022.J’ai bénéficié d’une PPR du 1er Avril 2022 au 31 mars 2023.J’ai demandé dans le cadre de ma PPR une demande de reconversion professionnelle à laquelle n’a pa donné suite officiellement mon employeur , qui m’a demandé de me mettre en arrêt de travail.A ce jour je suis donc toujours en arrêt de travail et le complément de salaire de la CGOS se termine vers le 20 janvier 2024.Mon dossier est étudié en Conseil médical le 06 février 2024 et je demande CLM.Mon état a été consolidé par expert médical et je ne peux donc bénéficier à nouveau de CITIS.Je crains donc que mon employeur demande pour moi une retraite pour invalidité avant la fin de mes droits à congés (CO , CLM , CLD).Quel recours puis je avoir si c’est le cas lors du Conseil médical du 06 février ?.Et même si le Conseil médical se prononce pour un CLM , l’employeur peut ne pas en tenir compte , quel recours puis avoir ?Merci

    Répondre à ce message

    • Le 25 janvier à 22:35

      Le statut Citis est la plus protecteur car il maintien votre traitement à 100% jusqu’à la retraite pour invalidité. Retraite d’office inévitable si vous être reconnue inapte définitive.
      Deux représentants élus sur liste syndicale siègent au conseil médical. Contactez les pour les informer de vos souhaits.

      Répondre à ce message

      • Le 26 janvier à 13:03

        Bonjour Cristelle,

        Votre état a été consolidé, mais ça ne veut pas dire que vous êtes guérie, de plus, vous avez un taux d’IPP.
        Je pense qu’il faut une prolongation du CITIS ou une rechute, sinon vous n’aurez plus votre salaire.
        Comme Claude le dit, rapprochez-vous vite des Syndicats qui siègent en Comité Médical.
        Le CLM risque d’être refusé.
        Il vous reste peu de temps avant le Conseil Médical, déplacez-vous, allez voir votre dossier, préparez un courrier.

        Répondre à ce message

    • Le 28 janvier à 18:23

      Bonsoir,

      Effectivement, comme le soulève à juste titre Christine, la fixation d’une date de consolidation n’a aucune conséquence directe sur un CITIS. Il ne peut valablement être mis un terme à un CITIS que si vous êtes reconnue apte à la reprise ou placée en retraite pour invalidité.

      Il est fréquent que les employeurs publics utilisent le prétexte de la consolidation pour mettre fin au CITIS mais cela est illègal et peut donc être contesté.

      En ce qui concerne la suite de vos interrogations, le mieux à faire est de revenir vers nous une fois que l’avis du Conseil médical sera connu car c’est en fonction de son contenu que l’on pourra vous conseiller au mieux. Vous aurez en tout état de cause, possibilité de contester une éventuelle décision défavorable prise par votre employeur suite à cet avis.

      Par ailleurs, si votre AT a donné lieu à une fixation d’un taux d’IPP, vous pouvez bénéficier d’une indemnisation sur la base de ce taux.

      A titre d’exemple, cette indemnisation peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros pour un taux d’IPP fixé à 30 % et est indépendante de toute autre rente ou allocation que vous avez pu percevoir.

      Cette indemnisation doit cependant être demandée par le biais d’un avocat.

      Cordialement,

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

    • Le 28 janvier à 21:00

      Le code de justice administrative précise que le recours à l’avocat est obligatoire lorsqu’on demande une somme d’argent (R431-1 CJA). Mais un autre article indique ce ce recours à l’avocat n’est pas obligatoire (R431-3) :
      « 4° Aux litiges en matière de pensions, de prestations, allocations ou droits attribués au titre de l’aide ou de l’action sociale, du logement ou en faveur des travailleurs privés d’emploi, d’emplois réservés et d’indemnisation des rapatriés ;
      5° Aux litiges dans lesquels le défendeur est une collectivité territoriale, un établissement public en relevant ou un établissement public de santé ; »
      Pour financer les frais d’avocat, si les ressources sont modestes, on peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 janvier à 16:42

    Bonjour, bonne année et un grand merci d’avance pour votre aide. Après un passage en Tribunal Administrative et autre en comité médical, enfin mon accident de service fut reconnu, on m’a déclarée en invalidité inapte à toutes les fonctions, IPP de 30%, Le 07 décembre j’ai reçu un arrêté par mail me signifiant la mise à la retraite d’office à partir du 02 février 2024.
    Je voudrais contester cet arrêté pour 2 raisons :
     ma carrière, consultée sur Ensap, le rectorat ne m’a rien envoyé, comporte encore des inexactitudes sur des dates que j’avais corrigées par l’envoi de justificatifs, cependant la SRE continue à me demander des documents. mon dossier n’est pas complet.
     Je suis à l’échelon 10 depuis le 01/08/2020.

    A cause de cet accident et de l’ inertie du rectorat pour l’accepter, je n’ai pas travaillé depuis décembre 2015, j’ai perdu mes chances de promotion ; je viens de découvrir que mon dernier avis pour la hors classe date de 2018, l’avis "à consolider" j’ai un très bon dossier, des notes qui me qualifient d’ "excellente professeur" et je ne comprends pas comment ils sont arrivés à cet avis. Ma retraite sera très basse, et je voudrais votre conseil pour savoir si contester cet arrêté vous semble cohérent.
    Encore un grand merci pour votre aide.

    Répondre à ce message

    • Le 22 janvier à 21:23

      Le SRE va compléter votre carrière de fonctionnaire avec les preuves que vous apporterez.
      Le refus de l’inaptitude définitive suppose une demande de reclassement au tribunal, en demandant d’autres examens médicaux.
      Sans votre insistance et votre action pour être reconnu en accident de service, vous seriez déjà en retraite pour invalidité depuis plusieurs années. Cette reconnaissance vous a maintenu comme fonctionnaire (donc sans dispo d’office), période qui compte pour la retraite. Demander au juge un reclassement dans la hors classe va probablement être difficile à obtenir, mais rien ne vous empêche de le demander. Même si vous êtes radiée des cadres, la retraite sera recalculée si vous obtenez satisfaction.

      Répondre à ce message

    • Le 23 janvier à 19:02

      Bonjour,

      Il paraît parfaitement possible de contester l’arrêté du 7 décembre au regard des incohérences que vous soulevez. Il est cependant dur de se prononcer sur les chances de succès d’un tel recours en l’état des éléments communiqués.

      Par ailleurs, si votre AT n’a pas été reconnu il y a plus de 4 ans, vous pouvez bénéficier d’une indemnisation sur la base du taux d’IPP qui vous a été reconnu. Cette indemnisation pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros pour un taux d’IPP fixé à 30 % et est indépendante de votre retraite et de toute autre rente ou allocation que vous avez pu percevoir.

      Cela pourrait vous aider à faire face si votre recours contre l’arrêté du 7 décembre échouait, et, en tout état de cause, vous faire bénéficier d’un capital important en complément de votre retraite actuelle.

      Cordialement, Me Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 26 janvier à 16:40

        Bonjour et un grand merci. Je vais contester cet arrêté en spécifiant bien que je conteste la date, le fait que mon dossier comporte des inexactitudes et surtout le manque de chances d’avancement, au moins l’échelon 11...connaissant par avance le "peu de bienveillance" du rectorat, peut être rien ne me sera accordé, la pire lutte est celle que l’on ne fait pas. Peuvent il m’enlever le droit à la retraite par invalidité ?
        Pour la seconde partie de votre message un grand merci aussi, je me suis renseigné et beaucoup d’entre nous
        ignorons ce droit. J’ai réussi à faire reconnaitre l’agression physique subie en classe par le TA et par le conseil médical. j’ai beaucoup souffert dans cette lutte, mais je suis contente de l’avoir fait...
        merci encore

        Répondre à ce message

        • Le 28 janvier à 18:06

          Bonjour,

          Votre placement en retraite pour invalidité ne peut être remis en cause en son principe.

          En ce qui concerne le droit à indemnisation, j’ai parfaitement conscience qu’il est trop souvent ignoré, d’où le fait que je tente au mieux de l’exposer.

          Je me permets d’attirer votre attention sur un point : si la contestation d’une décision devant le Tribunal administratif peut se faire sans avocat, bien que je ne le conseille pas, une procédure visant au paiement d’une somme d’argent ou à l’obtention d’une indemnisation doit, quant à elle, nécessairement être formée par un avocat.

          Il s’agit d’une procédure écrite qui peut être formée par tout avocat exerçant sur le sol français, étant précisé qu’il reste préférable qu’il soit bon connaisseur de la thématique et du domaine de la fonction publique.

          Bien cordialement,

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 janvier à 13:22

    Bonjour à tous,
    J’ai passé une expertise médicale en janvier 2023 pour retraite invalidité imputable au service ( FPH), passage en commission plénière en septembre 2023. La commission a souhaité me refaire faire une expertise car le rapport du 1er médecin était incohérent à ma pathologie ( j’ai vu un médecin rééducateur et là je vois un rhumatologue).
    Ma question : est ce que je dois informer le médecin que je vois mercredi 31 janvier 2024 que j’ai vu un médecin expert il y a 1 an ?
    Je suis très stressée de repasser une expertise...
    Merci de votre aide

    Répondre à ce message

    • Le 23 janvier à 14:07

      Qu’espérez du nouveau médecin agréé : qu’il contredise le précédent ? Non, alors ne lui dites rien car les médecins pensent souvent qu’ils savent mieux que leurs confrères !

      Répondre à ce message

      • Le 23 janvier à 14:19

        La 1ere expertise m’a donné un taux de 10% pour les douleurs neuropathiques mais n’a pas tenu compte du déficit fonctionnel que j’ai aux membres supérieurs alors qu’il l’a bien mentionné sur son rapport et que mes examens médicaux le marquent aussi.
        Je suppose que c’est pr cela que la commission me fait revoir un autre.
        Je suis perdue

        Répondre à ce message

        • Le 24 janvier à 18:18

          Bonsoir Delphine,

          Si c’est à la demande de votre employeur que vous rencontrez ce second expert et que c’est également à la demande de votre employeur que vous avez rencontré le premier expert, ne vous faites pas d’inquiétude : de fait, le second expert aura l’information de la saisine du premier dans votre dossier médical et vous n’avez aucune obligation d’en parler de vous même.

          Il est parfaitement possible que cette saisine du second expert ait pour objet de voir réévalué, probablement à la hausse dans votre cas, le taux vous ayant déjà été attribué.

          En tout état de cause, la convocation que vous avez dû recevoir devrait indiquer à quel titre l’expert a été saisi.

          Par ailleurs, si votre maladie professionnelle a été reconnue il y a moins de 4 ans, vous pouvez bénéficier d’une indemnisation sur la base du taux d’IPP qui vous a été reconnu au titre de cette maladie. Cette indemnisation est distincte de votre retraite et de toute autre rentre ou allocation.

          En fonction du taux, cette indemnisation peut être élevée et peut constituer un capital complémentaire à votre retraite.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

          • Le 25 janvier à 15:11

            Merci maître Charles Galy pour votre réponse.
            Sur ma deuxième convocation il y a écris comme pour la 1ere convocation : convocation expertise médicale retraite invalidité.
            Et ces 2 convocations sont bien à la demande de mon employeur.
            Je reviendrais sur le forum pour indiquer comment c’est passé mon expertise, cela pourra peut-être aider quelqu’un qui se trouve dans la même situation que moi.
            Bonne journée

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 janvier à 09:19

    Bonjour Claude
    J’espère que vous allez bien !!!
    Toujours pour mon frère aide soignant diplômé d’état très gravement handicapé par un accident de trajet.
    l’ARE indemnisée par l’employeur hospitalier à hauteur de deux ans , quelques année après la radiation des cadres et la mise en retraite pour invalidité.
    L’ARE versée une fois mis à la retraite pour invalidité pendant deux ans compte bien pour le calcul de la retraite du privé.
    En clair les deux années d’ARE sont bien comptabilisées et rentre en compte dans le calcul de la retraite du régime général ( privé ) ????
    je vous remercie par avance
    Tres cordialement
    sablerouge

    Répondre à ce message

    • Le 12 janvier à 17:53

      Oui, s’il a cotisé auparavant au régime général (comme salarié du privé ou comme contractuel du public), la période des chômage indemnisé donne droit à des trimestres. Ils devraient figurer sur son relevé de carrière.

      Répondre à ce message

      • Le 17 janvier à 15:27

        Bonjour Claude

        S’agissant de l’ARE versée après une mise en invalidité : j’essaie de déclarer ma situation de chomage sur inforetraite, il m’est proposé que deux situations avant le versement de l’ARE : salarié du privé ou contractuel de la fonction publique.

        Il n y a pas la situation qui me concerne qui est "titulaire de la fonction publique".
        Il y a bien un manque sur le site inforetraite. Y a t il un autre moyen pour vérifier si l’employeur a vraiment cotisé et sur quelle caisse, aucune trace de ma période ARE sur mon relevé de carrière. Bizarre

        Merci pour tout Claude
        Meilleurs voeux

        Répondre à ce message

        • Le 20 janvier à 11:46

          En effet, un fonctionnaire titulaire n’a pas droit à des trimestres pour chômage. Vous y aurez droit si vous avez cotisé au régime général comme salarié ou contractuel.

          Répondre à ce message

          • Le 23 janvier à 17:58

            Bonjour Claude

            J’avais cotisé dans le privé avant d’intégrer la fonction publique, 50 trimestres en tout. Est-ce-que j’ai droit à des cotisations retraite sur l’ARE versée par mon employeur la fonction publique de l’Etat au titre de ces trimestres dans le privé ?

            Merci

            Cdt

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 janvier à 22:57

    Un régime d’indemnisation pour invalidité avant la retraite remplacera la retraite d’office pour invalidité actuelle en 2027
    Avec la publication, le 3 janvier, de l’accord interministériel du 20 octobre 2023, une étape de plus a été franchie dans le processus d’amélioration du dispositif de protection sociale des agents de la fonction publique d’État. Ce texte précise les dispositifs de prévoyance et notamment les garanties dites statutaires des agents. Les garanties employeur pour le décès et l’incapacité doivent être améliorées dès 2024 et un régime invalidité entrera en vigueur pour 2027 – la mise à la retraite en cas d’invalidité deviendra une règle caduque. L’instauration d’une couverture prévoyance complémentaire est encouragée par une participation employeur à hauteur de 7 € par mois et par agent. Cet accord majoritaire signé en octobre par six des sept organisations syndicales complète le texte du 26 janvier 2022 sur la couverture santé, qui doit être mise en œuvre dès le 1er janvier 2025 dans certains ministères. (copié dans PSI).

    Répondre à ce message

    • Le 11 janvier à 13:00

      moi j’ai un dossier en cours a la formation pléniere puis la cnracl ce qui donnerai en decembre 2024 janvier 2025 retraite invalidité ?
      suis je concerné par la mesure car selon vous en 2027 la retraite invalidite s’est fini ?

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    • Le 12 janvier à 10:42

      Bonjour Claude
      J’ai lu également cet accord interministériel, est-ce que les agents de la FPH partant en invalidité en 2024/2025 pourront bénéficier de ce dispositif ?

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      • Le 12 janvier à 10:44

        Non, puisque c’est applicable aux nouveaux inaptes en 2027.

        Répondre à ce message

        • Le 21 janvier à 21:23

          Bonjour Monsieur,
          Suite à votre réponse ci dessus concernant les nouvelles règles applicables pour l invalidité en 2027, si je suis plaçé en disponibilité d office pour raison de santé jusqu en 2027, pourrais je être mis à la retraite pour invalidité avec ces nouvelles règles ?
          Merci par avance pour votre réponse.

          Répondre à ce message

          • Le 21 janvier à 21:27

            Je ne pense pas, surtout si vous êtes en Dors dont la durée est limitée. Mais les détails ne sont pas encore définis, on le saura en 2026.

            Répondre à ce message

            • Le 22 janvier à 08:49

              Merci beaucoup pour votre retour.
              Je tenais à vous remercier pour votre site complet où j’ai pu avoir beaucoup d’information.
              Je continue d’éplucher le site pour trouver les infos de moi même et vous exposerai mon cas sur les questions pour lesquelles je ne trouve pas réponse ; mon cas étant particulier.
              Bonne journée et merci de partager vos connaissances.

              Répondre à ce message

    • Le 23 janvier à 10:53

      Bonjour,
      Que deviendrons ceux qui sont déjà en retraite pour invalidité ?
      Devront ils intégrer ce nouveau dispositif ?
      Merci

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 janvier à 19:50

    Bonjour,
    Mon père qui etait fonctionnaire territoriale a été reconnu inapte à tout postes de la fonction publique et à été mis en disponibilité d’office, il a reçu un arrêté.
    Il a 61 ans et il lui reste qu’un 1 an et demi avant la retraite. Cependant, avec cet arrêté, il ne touchera plus aucun salaire et sa retraite est suspendu. Quels sont les recours possible ? Aura t-il droit à une aide financière ? Dans l’arrêté il est inscrit qu’il est en attente d’une retraite pour invalidité mais nous n’avons aucune nouvelles.
    Il se retrouve sans aucun revenus, comment va t-il payer ses factures ? Il va se retrouver à la rue et nous ne savons pas qui contacter... merci pour votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 20 janvier à 21:22

      C’est illégal, il ne peut pas être laissé sans revenus. Un fonctionnaire qui a épuisé ses droits à congés maladie ordinaire (un an), ou longue maladie (trois ans), ou longue durée (5 ans) est placé en disponibilité d’office pour raisons de santé (Dors). Il perçoit alors des indemnités égales à 50% de sa paie en attendant la mise à la retraite d’office pour invalidité.
      Merci de lire cette fiche et ce forum pour aider votre père à connaître ses droits et les faire respecter.
      Les fonctionnaires syndiqués à la CFDT sont aidés par leur syndicat (nous avons même un service national d’aide par téléphone). S’il n’est pas syndiqué, il peut s’adresser à un militant syndical de sa collectivité.

      Répondre à ce message

      • Le 20 janvier à 21:32

        Il a épuisé tous ses droits de congés maladie, dans l’arrêté il est mentionné " article 2 : pendant cette période, l’agent cesse d’être rémunéré et ses droits à l’avancement et à la retraite sont suspendus ".
        Nous avons déjà essayé de contacter un représentant des syndicats, mais sans retour de leur part. Personne n’a souhaité l’aider.
        Il a été mis en disponibilité d’office pour inaptitude à son poste et tous les postes de la fonction publique, l’arrêté reçu aujourd’hui précise qu’il n’aura plus aucun revenus..
        Ou puis-je trouver le numéro du service national ?
        Merci beaucoup pour votre réponse, je suis complètement désespérée..

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        • Le 20 janvier à 21:48

          Relisez mon message : la disponibilité d’office pour raisons de santé donne droit à des indemnités journalières. Certes, cette disponibilité le sort des effectifs et ne comptera pas pour la retraite. Mais il sera indemnisé.
          A partir de quelle date est-il placé en dispo ?
          Ne soyez pas désespérée, continuez à vous renseigner sur les droits de votre père afin qu’ils soient respectés. Dans quel type de collectivité travaille-t-il ? Petite, moyenne, grosse ?

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          • Le 20 janvier à 21:55

            Il est placé en disponibilité depuis le 07/11/2023.
            Aujourd’hui, il a reçu un arrêté de mise en dispo d’office (normalement il aurait dû le recevoir en novembre ? )
            Il touche actuellement un demi traitement, complément de salaire (1000€ de la métropole) (500€ de la mutuelle) mais avec cet arrêté, touchera t-il encore ces sommes ?
            J’ai du mal à comprendre comment vont se passer pour les indemnités journalières ?
            Il travaille à la Métropole d’une grande ville donc une collectivité énorme.

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            • Le 20 janvier à 22:03

              Vous aviez les bonnes informations et nous nous lamentions sur son sort inutilement !
              Il est en dispo d’office pour raison de santé (pas seulement en dispo d’office). Il va continuer à percevoir les mêmes sommes qu’actuellement (que vous avez arrondies). En droit ce sont des indemnités journalières, mais dans la fonction publique on continue à l’appeler demi-traitement.
              Dans les grandes villes, ils connaissent le droit. Je craignait qu’il travaille dans une petite commune.

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              • Le 20 janvier à 22:15

                Je pensais qu’au vu de la réception de cet arrêté, la Métropole allait arrêté de lui verser les 1000€ car c’était notifié plus aucun salaire.
                Il est dans l’attente d’une retraite pour invalidité qui va sûrement prendre du temps..
                Je suis rassuré, j’espère vraiment qu’il pourra continuer à toucher son demi traitement, mais si la Métropole stop cette indemnités de 1000€ il devra vivre avec 500€, j’espère vraiment que rien ne changera. Il contactera une ASS dès lundi afin de l’aider dans ses démarches.
                Merci beaucoup, je vais pouvoir dormir un peu plus sereinement..

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            • Le 21 janvier à 16:25

              bonjour Marylou
              oui comme le précise claude votre père va continuer a toucher le demie traitement et la partie mutuelle jusqu a sa mise en retraite jai été dans le même cas a 61 ans il sera radié des cadres le jour de sa mise en retraite et aura donc pas a remboursé le demie traitement et regarder sur son contrat mutuel si il avait pris l invalidité ce qui pourrais peut être lui faire un plus

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    • Le 20 janvier à 21:46

      Marylou,
      J apporte un complément. Pour une aide financière vous pouvez prendre rdv avec une assistante sociale au CCAS de votre commune. Les AS sont fonctionnaires territoriales et viennent du Conseil Départemental. Elles assurent des permanences dans chaque CCAS. Elles peuvent faire des aides financières en urgence (aides sociales facultatives) qui passent en commission express dans certains cas. J ai travaillé 5 ans en CCAS et beaucoup ignorent ces procédures.

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      • Le 20 janvier à 21:58

        Merci beaucoup, mon père allait déjà appeler des lundi !
        Merci merci

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        • Le 21 janvier à 20:35

          De rien Marylou, l AS pourra faire un point global avec lui (revenus, logement, etc..) et contacter éventuellement les partenaires sociaux si besoin d aides (CAF par exemple) ou/et demander une aide financière si besoin en interne au niveau du CCAS. Courage. 😉

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          • Le 22 janvier à 20:56

            Pour répondre à votre message Marguerite, mon père ne peut pas prétendre à voir une ASS du CCAS car il a travailler à la Métropole en tant que fonctionnaire territoriale et du coup ils ne peuvent pas le prendre en charge.... nous ne savons plus vers qui nous tourner

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            • Le 22 janvier à 21:14

              Excusez-moi mais avec 1500 € par mois, il n’aura pas droit à une aide sociale.

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            • Le 22 janvier à 21:26

              C est étrange pour le CCAS. Toute personne a droit à être reçu par une AS. Nous avions des collègues dans le besoin et qui avaient droit à des aides financières et même des bons alimentaires. Je ne comprends pas... Peut être voir avec un autre CCAS pour voir si les méthodes sont les mêmes mais normalement c est le CCAS de la commune de résidence qui doit assumer.

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              • Le 22 janvier à 21:37

                Vous avez raison, mais ce n’est pas pour cette raison à mon avis : il n’est pas sans revenus !

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                • Le 22 janvier à 21:44

                  Claude, ce n est pas la raison je pense. Nos collègues avaient également un revenu puisqu’ elles travaillaient et étaient en poste. Et puis une AS convoque d abord l administre via un rdv et regarde les pièces demandées (bulletin de salaire, imposition) et fait un point sur la situation de la personne mais ne refuse jamais d emblee un rdv à l administré qui téléphone. Si une personne appelle c est qu il y a une détresse et les AS le savent bien.

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                • Le 22 janvier à 22:11

                  Pour l’instant il touche son demi traitement + mutuelle mais avec l’arrêté nous ne savons pas s’il va encore toucher ces revenus.
                  La dame du CCAS aujourd’hui lui a dis au téléphone qu’il dépend de la métropole et donc ne peut pas le prendre en charge..vraiment bizarre cette histoire.. nous sommes perdus

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            • Le 22 janvier à 21:36

              Marylou, vous pouvez aussi prendre rdv avec une assistante sociale de la CAF en téléphonant au 3230 ou via votre compte en ligne si vous êtes déjà allocataire et expliquer la situation. L AS du CCAS se met également en rapport avec ce partenaire social via son compte CAFPRO. Vous pouvez également par vous même faire la démarche. C est une autre solution si le CCAS ne veut pas prendre le rdv ce qui me semble être un peu obscur...

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