UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques propose :
Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 mai à 17:15

    Bonjour tout le monde,
    Aide soignante FPH depuis 19 ans, j’ai 40 ans reconnu inapte avec 18% d’ipp, sans reclassement possible ( malgré mes demandes) donc j’ai fait ma demande de retraite invalidité ( je souhaite avancer dans la vie...)
    Voilà je suis passée en commission plénière hier pour retraite invalidité imputable au service. La commission a validé la retraite et le taux.
    Donc ma question : quelle date va être ma radiation des cadres ? A la date de la commission ( donc je devrais rembourser le trop perçu entre la demande et la validation) ou c’est le cnracl qui fixe la date du jour de la validation du dossier ?
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 24 mai à 19:02

      Depuis le 1er février 2024, la date de radiation des cadres retenue par le service gestionnaire de la CNRACL ne peut être antérieure à la date d’émission de l’avis favorable de la même CNRACL, sauf en cas de limite d’âge.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 mai à 15:38

    Bonjour, voici ma situation : née en septembre 1962, je suis fonctionnaire (FPE) depuis 1984, en disponibilité pour convenances personnelles depuis le 1er janvier 2017.
    En janvier 2019, je travaille comme aide à domicile pour un particulier. Afin de conserver mes droits à avancement, je fais parvenir mes bulletins de salaire à mon employeur.
    En 2021, à la suite d’un problème de santé je suis placée en arrêt maladie et perçois des IJ de la sécu jusqu’à mon placement en invalidité catégorie 2 en décembre 2022.
    J’avais d’abord demandé à l’administration une retraite anticipée pour raison médicale, refus de la commission de réforme.
    J’ai, logiquement, demandé ma réintégration (1er janvier 2022) et depuis lors, je n’ai toujours pas réussie à être réintégrée. Ma dernière demande de réintégration doit prendre effet le 1er juin, mais, à une semaine de la date fatidique, je n’ai toujours aucune nouvelle de mon administration.
    Entre temps, l’assurance retraite me demande de prendre ma retraite au 1 er octobre 2024.
    J’ai eu RV ce matin avec une assistante sociale de France services qui me disait que cette demande concernait tous les régimes de retraite, y compris donc la fonction publique. Je viens de téléphoner au SRE qui maintient ma date de départ au 1er avril 2025 (les 6 mois en plus de la réforme 2023) en disant qu’ils ne sont pas concernés par l’invalidité de la sécu :
    que faire ? qui a raison ?, où trouver les bonnes informations ? Merci d’avance de votre aide, cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 24 mai à 13:16

      Chaque régime de retraite respecte ses règles. Les deux ont raison.
      Le refus du conseil médical (commission de réforme) ne vous permet d’obtenir une retraite avant votre âge légal.
      Votre pension d’invalidité cesse lorsque vous avez droit à la retraite sauf si vous travaillez (même très peu). Voir fiche 9 puis 17 de ce guide.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 mai à 14:26

    Bonjour.
    Ancien agent de la FPT, et après plusieurs années de maladie pro, avec reconnaissance imputable au service, j’ai été admis à la retraite anticipée pour invalidité en février 2024. Dans un premier temps ce départ à la retraite anticipée pour invalidité n’a pas été reconnu imputable au service.
    Et puis après un recours, que j’ai déposé, la CNRACL a reconnue l’imputabilité au service, j’ai donc le droit à une rente d’invalidité.
    J’avais souscris une prévoyance, auprès d’un organisme de prévoyance qui vient de m’informer qu’il y aura un versement de la prestation invalidité.

    J’ai des questions sur les différents montants :
    Sont ils cumulables ? Pension retraite CNRACL + Rente d’invalidité CNRACL + Pension invalidité Contrat de prévoyance + ARE de l’employeur de la FPT
    Quel est le montant maximum ? (J’ai lu les fiches, mais je ne comprends pas tout.)

    Quels sont les montants imposables ? J’ai saisi que la pension de retraite était imposable, mais est ce que la rente d’invalidité, la prestation invalidité et les ARE le sont aussi ?

    J’ai aussi des questions pour savoir quels montants seront maintenus lors d’une reprise d’activité ; pouvez vous me dire où je peux me renseigner à dessus, s’il vous plaît ?

    Merci par avance.

    Romane

    Répondre à ce message

    • Le 22 mai à 12:21

      Bonjour,
      Je me permet de faire remonter mon message, car je n’ai pas eu de réponse. Est ce que quelqu’un peut m’en dire plus s’il vous plaît ?
      Merci par avance.

      Répondre à ce message

    • Le 22 mai à 22:53

      Vous posez beaucoup de questions dans le même message et pas toutes sur le la retraite.
      Je répond souvent que la retraite pour invalidité donne le droit au cumul emploi retraite sans plafond ni limites.
      Chaque contrat prévoyance est différent, consultez votre contrat.
      L’imputabilité au service vous donne droit à une rente viagère (à vie) comme indiqué dans la fiche.
      Lisez cet article : Cumul allocation chômage avec une retraite

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    • Le 23 mai à 13:53

      Bonjour Romane,

      Vous dites que vous avez été admise à la retraite retraite anticipée pour invalidité en février 2024, la CNRACL n’ayant pas reconnu le caractère imputable.
      Quel recours avez-vous fait pour que la CNRACL reconnaisse l’imputabilité au service ?
      C’est très rapide, en trois mois, la CNRACL a changé d’avis.

      La pension retraite est cumulable avec la rente d’invalidité CNRACL.
      Je ne pense pas qu’une pension invalidité du Contrat de prévoyance soit cumulable avec la CNRACL.
      La rente d’invalidité n’est pas imposable.

      Répondre à ce message

      • Le 24 mai à 00:11

        Christine :
        J’ai été appuyé par une association de défense des droits pour déposer une lettre de recours de 6 pages assortie de beaucoup de pièces jointes qui totalisaient plus de 80 pages. Sachant que toutes les expertises, les CR, les avis d’experts allaient dans le même sens : l’imputabilité au service.
        En espérant que cela puisse vous servir.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 mai à 10:28

    Bonjour,
    ma question porte sur le délais moyende traitement sur un dossier retraite invalidité de la cnracl
    J’ai repris un morceau du fil de discussion afin de pas alourdir le message de départ. Merci

    Bonjour Sandrine,

    vous écrivez

    la collectivité a envoyé mon dossier a la cnracl depuis le 02/02/2024 mon dossier est en cours

    Vous voulez dire :
    votre dossier a été reçu par la cnracl et en attente de traitement
    ou
    que votre dossier est en cours de traitement ?

    Je recherche des renseignements sur le temps de traitement d’un dossier. Le mien a été reçu en novembre 2023 et en traitement depuis avril 2024 (bientôt 2 mois).

    Je vous remercie
    Bonne journée

    Le 22 mai à 21:48, par Emmanuel

    Bonsoir,
    comme évoqué dans mon message du 7 mai le temps d attente est de 6 mois A partir du moment où il est en cours de traitement. Le premier paiement intervient ensuite à la fin du mois de la validation.
    Cordialement.
    Emmanuel

    Bonjour Emmanuelle,
    Je vous remercie pour votre réponse. Je n’arrive pas à trouver votre message du 7 mai.

    J’avais cru comprendre que le délais de 6 mois est le temps entre la réception du dossier de la cnracl et la fin du traitement. Si je vous ai bien compris, il ne faut pas compter les 6 mois à ce moment là, mais à partir de l’examen du dossier (en cours).
    Mon dossier a été reçu le fin novembre et 5 mois plus, il est en cours (avril)....... donc, je saurais la décision finale de la cnracl que fin septembre 2024. Est-ce cela ?

    Il est difficile de savoir le délais de la cnracl. Il a toujours été écris que le délais moyen était de 6 mois dès la dépose du dossier. Donc, pour mon cas, le délais serait passé à 11 mois entre la dépose et la fin du traitement.

    Merci
    Bonne journée

    Répondre à ce message

    • Le 23 mai à 15:10

      La CNRACL traitait les dossiers en trois mois jusque 2019. La crise sanitaire, l’impossibilité de travailler à domicile sur ces dossiers, des départs en retraite non remplacés... ont entrainé un retard de traitement des dossiers allant jusque un an. Ce délai anormal a été réduit à six mois en moyenne et on espère qu’il sera encore réduit.
      En conclusion, le délai de traitement est imprévisible.

      Répondre à ce message

      • Le 23 mai à 15:48

        et le délai de traitement est dépassé.... pour mon dossier !
        Merci Claude

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 mai à 12:27

    Bonjour, je suis actuellement en congé maladie, G demandé un CLM,
    le comité médical se prononce pour "une présomption d’inaptitude à ses fonctions et à toutes les fonctions", je ne comprend pas cette décision car ma pathologie (rétinite pigmentaire rentre dans le cadre des affections pour le CLM ( maladie évolutive de la vue pouvant entrainer la cécité.
    je devais prendre ma retraite normale en mars 2025 et j’ai déjà fait mon dossier. Je devais aussi passer un échelon en aout 2024. Dans mon cas ai je intérêt à accepter une retraite pour invalidité ou puis je faire un recours ?Merci C. Mauger

    Répondre à ce message

    • Le 23 mai à 15:06

      Si votre maladie conduit à une inaptitude définitive, la mise à la retraite pour invalidité est inévitable.
      Votre retraite sera calculé comme expliqué fiche 49 mais sans décote. Si vous dépendez de la CNRACL, comme le délai est actuellement de six mois avant validation, ce ne sera pas immédiat.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 mai à 17:50

    Bonjour,
    actuellement en CLD, je vois un médecin agréé ce vendredi dans le cadre d’une demande de CITIS déposée en mai 2022, avec demande de reconnaissance de maladie pro imputable au service ;
    je ne parviens pas à trouver les éléments me permettant d’évaluer les impacts financiers et sur ma retraite ( j’ai 56 ans et cadre sup) ;
    pourriez vous m’indiquer qui contacter pour expertiser ma situation de manière éclairée ; je suis vers Lyon…
    en vous remerciant

    Répondre à ce message

    • Le 22 mai à 22:59

      La reconnaissance de la maladie pro amène l’employeur à vous placer en Citis et rétablir un plein traitement. Vous aurez droit droit à une ATI si vous reprenez votre activité ou une rente viagère si vous êtes mise à la retraite pour invalidité (voir fiche ci-dessus).
      Votre future retraite pour invalidité sera calculée comme une retraite normale mais sans décote (voir fiche 49).
      Pour prendre contact : CFDT Retraités Rhône

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 mai à 11:15

    Bonjour,
    En CITIS J’ai de nouveau été expertisée le 1er Mars 2022. J’ai réclamé à plusieurs reprises au bureau AT-MP de mon rectorat le compte rendu de cette expertise.
    Je n’ai pu prendre connaissance du rapport qu’en Juin 2022 par le comité médical quand il m’a informé de mon passage 10 jrs plus tard, inapte à ma fonction et IPP 30%.
    J’ai contesté cette expertise vu la rapidité dont j’ai été expédiée.
    J’ai été renvoyée devant un autre expert le 15 Mai 2023 ou il ne lui était demandé que de vérifier mon inaptitude et non le taux IPP.
    L’expert, après un entretien et avec mon accord a confirmé mon inaptitude, je ne suis pas censée avoir connaissance de la conclusion.
    Depuis ce jour à chaque renvoi de prolongation au bureau AT-MP je demande le compte rendu expertise et signale que je ne suis toujours pas remboursée des frais de déplacement.
    A ce jour je suis toujours en CITIS régularisée quand je renvois une prolongation d’arrêt MP mais toujours dans l’interrogation, bientôt 57 ans, vais je vers une retraite anticipée ??? c’est mon souhait aujourd’hui.
    Que dit la législation concernant la prise de connaissance d’un compte rendu expertise ? Le bureau AT-MP est-il autorisé à m’envoyer une copie ou dois je attendre que mon dossier repasse par le comité médical ?
    D’autre part, concernant les frais de déplacement dans mon cas de figure, nouvelle expertise que dit la législation me concernant, sont t-il à ma charge alors que les frais d’expertise ne le sont pas !
    Dans l’attente d’informations
    bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 16 mai à 16:54

      Bonjour,

      Si je comprends bien votre situation, vous êtes actuellement en CITIS et deux médecins experts vous ont déclaré inapte à toutes fonctions.

      Sur le plan juridique, la fin d’un CITIS ne peut intervenir que dans deux cas de figure bien précise : la reconnaissance de l’aptitude de l’agent à la reprise ou sa mise à la retraite.

      Dans votre cas, la procédure de mise à la retraite pour invalidité devrait vraisemblablement être mise en œuvre par votre employeur mais vous n’avez aucun intérêt, à mon sens, à précipiter les choses dès lors que le CITIS est une situation plus que favorable sur le plan financier (plein traitement et cotisations).

      Pour le reste, votre employeur est en principe dans l’obligation de vous communiquer les conclusions administratives des expertises.

      Je n’ai cependant pas connaissance d’une obligation de l’employeur de prendre en charge vos frais de déplacement au titre de ces expertises mais je ne peux vous l’affirmer de manière définitive.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

    • Le 22 mai à 09:12

      Bonjour,
      S’agissant d’un accident imputable au service tous les frais engendrés par cet accident doivent être pris en charge par l’employeur.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 mai à 19:02

    Bonjour, reconnue en maladie imputable au service suite à une maladie en octobre 2020 je suis maintenant à plus de trois ans et demi de CITIS (j’ai droit à cinq ans en tant que stagiaire) et je m’interroge beaucoup sur l’après car mon état de santé fluctue mais reste trop dégradé à ce jour pour reprendre ma fonction (infirmière dans la fph).
    La dernière évaluation de mon incapacité était cotée à 29,5%.
    Aussi je suis en détachement de la fpt vers la fph... Et cela complique un peu les choses. Savez vous a quoi je pourrais prétendre à l’issu des cinq années de CITIS tant sur le plan du statut que sur le plan financier ?
    Merci par avance

    Répondre à ce message

    • Le 22 mai à 17:36

      Bonjour,

      L’article 31 du décret n°97-487 du 12 mai 1997 fixant les dispositions communes applicables aux agents stagiaires de la fonction publique hospitalière prévoit :

      "Lorsque, à l’expiration des droits à congé avec traitement ou d’une période de congé sans traitement accordés pour raison de santé, l’agent stagiaire est reconnu par la commission de réforme inapte à reprendre ses fonctions de façon définitive et absolue, il est licencié ou, s’il a la qualité de fonctionnaire titulaire dans un autre corps, cadre d’emplois ou emploi, il est mis fin à son détachement et l’intéressé est remis à la disposition de son administration d’origine dans les conditions prévues par le statut dont il relève."

      Dans votre cas, cela impliquerait donc que, si votre inaptitude est confirmée, votre administration d’accueil vous remette à la disposition de votre administration d’origine.

      Se posera alors la question de la possibilité effective de votre réintégration pour votre administration d’origine.

      Par ailleurs, la jurisprudence a reconnu le droit pour tout agent, stagiaire ou titulaire, victime d’une maladie imputable au service de percevoir une indemnisation. Cette indemnisation, fondée notamment sur le taux d’IPP et l’âge de l’agent au jour de la consolidation, pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros.

      Si cette indemnisation est un droit ouvert aux agents, il n’en reste pas moins qu’elle nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 mai à 21:16

    Bonsoir,
    Ce message s’adresse à maître Galy.
    Je suis suivi avec un avocat pour ma situation mais il n’est pas sûr de sa réponse donc je tente avec vous si jamais vous avez une réponse.
    En arrêt imputable au service depuis juin 2018, 3 opérations, déclaré inapte à mon poste en septembre 2020 mais jamais écris consolidé sur mes papiers de commission médicale, est ce que je suis dans le délai pour faire une demande d’indemnisation pour la responsabilité sans faute de mon employeur ?
    En mars 2022 j’ai été mise à mi temps thérapeutique sur un poste et en août 2022 de retour en arrêt imputable au service .
    Mon avocat me dit que la date de consolidation sera à la date de la mise en retraite mais je ne comprends pas comment on me déclare inapte alors que je ne suis pas consolidé. Il a un doute sur ses propos.
    Je suis en attente de retraite invalidité.
    Merci de votre retour
    Bien à vous

    Répondre à ce message

    • Le 16 mai à 18:43

      Bonjour,

      Pour vous répondre il convient de préciser la notion de consolidation : elle ne correspond qu’à la stabilisation, sur le plan purement médical, des lésions dues à l’événement concerné et à leur impossible évolution positive.

      Par conséquent, il peut arriver que la reconnaissance d’une inaptitude puisse être envisagée avant même que la date de la consolidation soit arrêtée.

      Il est également très fréquent que, dans ce genre de cas de figure, la date de consolidation soit arrêtée par le médecin expert saisi de la question de l’aptitude de l’agent au titre de la mise en retraite pour invalidité.

      C’est également ce médecin expert qui fixera le taux mobilisable au titre de l’action indemnitaire envisageable dans ce genre de conditions. A ce propos, et par logique, me confirmez-vous qu’aucun taux d’IPP ne vous encore a été reconnu ?

      Pour en revenir à votre situation, il est donc parfaitement cohérent que les éléments permettant d’engager la responsabilité sans faute de votre employeur n’aient pas encore été arrêtés et que la procédure de mise à la retraite pour invalidité soit engagée sans que la consolidation de votre état de santé n’ait été arrêtée.

      Le délai d’action est, dans les grandes lignes, de quatre ans à compter de la fixation de la date de consolidation.

      N’hésitez pas à me recontacter si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 17 mai à 09:18

        Merci de votre réponse maître.
        Pour répondre à votre question :
        J’ai donc vu un médecin expert le 2020 qui m’a déclaré inapte à mon poste sans me fixer de taux d’ipp.
        Puis j’ai revu un médecin expert en janvier 2024 pr mise à la retraite invalidité avec un taux de 18%.
        Je passe en commission plénière jeudi 23 mai.
        Bien à vous

        Répondre à ce message

        • Le 18 mai à 22:37

          Bonsoir,

          Je vous remercie pour votre retour. Au regard de ce que vous indiquez, et à mon sens, vous pourriez d’ores et déjà engager une action indemnitaire sur la base du taux de 18 %.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 21 mai à 19:14

            Merci infiniment pour vos réponses précises.
            Juste une dernière question : lors de ma demande de préjudices, est ce que je vais voir un médecin expert mandaté par la tribunal administratif ou alors la tribunal statut sur mon taux d’invalidité de la cnracl ? C’est un point que j’ai omis de demander à mon avocat...
            Encore merci pr vos réponses.

            Répondre à ce message

            • Le 22 mai à 17:39

              Bonjour,

              Les deux hypothèses existent : si le taux reconnu en l’état vous "convient", il n’y a pas d’utilité apparente à solliciter la désignation d’un médecin expert par le tribunal.

              Si, a contrario, le taux ne vous apparaît pas suffisant, cela pourrait s’envisager mais il n’est pas certain que le juge administratif accède à cette demande.

              N’hésitez pas à vous faire assister par un avocat compétent en la matière.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 mai à 20:08

    Bonjour,
    J ai une question très précise à vous poser à savoir que je risque d être mis en retraite pour invalidité comprise entre 50 et 80 j aurai souhaité savoir comment faire mon calcul.
    En effet, en septembre mon simulateur indique 1850 euros net pour 156 trimestres effectué mais pour arrivée à taux plein il m en faut 168 trimestres dans le régime SRE. (172 trimestres à avoir au total vu mon age de 54 ans en octobre 2024)
    Je sais qu il n y aura pas de décote mais n arrive pas à savoir combien j aurai, j ai 5 trimestres dans le privé que j ai demandé en rachat de trimestres éventuellement mais je n arrive pas à savoir si cela rentable de les racheter.
    Merci de m éclairer sur le calcul a faire avec ces éléments.
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 21 mai à 22:39

      Comme indiqué, votre retraite de fonctionnaire sera calculée comme expliqué fiche 49 :
      Pour calculer la pension, il faut s’appuyer sur une formule avec des raccourcis :
      P = montant de la pension ;
      TIB = traitement indiciaire brut ;
      N = nombre de trimestres acquis dans la fonction publique (services effectifs et bonifications) ;
      DSB = durée de service en nombre de trimestres requis l’année d’ouverture des droits pour avoir une pension complète.
      La formule est la suivante : P = TIB x (N/DSB x 75 %).
      La retraite du régime général obéit à d’autres règles, voir fiche 9.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 mai à 03:22

    Bonjour, mise à la retraite pour invalidité avec 52 % non imputable au service. Mais sans pension d’invalidité . A quelle service demander une pension pour invalidité.

    J’avais aussi 20 jours sur mon compte épargne temps. Et la communauté d’agglomérations n’a pas voulue me les payés . J’ai peut-être le droit si j’ai bien comprit qu’ils soit mit sur la RAFP.

    Vous remerciant d’avance de votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 19 mai à 10:09

      Vous avez droit à une pension de retraite définitive pour invalidité. Mais pas à une rente viagère pour invalidité puisque ce n’est pas imputable au service.
      Si vous avez des difficultés d’autonomie importante vous pouvez demander à percevoir la majoration pour aide d’une tierce personne.
      Vous pouvez demander le transfert de jours de CET sur la RAFP (voir fiche 53).

      Répondre à ce message

      • Le 21 mai à 18:05

        Cher monsieur, je vous remercie pour votre si gentille réponse. Si vous saviez toutes les choses illégale que j’ai subit en tant que fonctionnaire. Il y aurai de quoi écrire un livre. Cordialement Marie Christine HARDY

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 mai à 22:59

    • Le 21 mai à 01:21

      Bonjour, ce n’est pas clair dans ce lien pour la transition à part pour ceux déjà en DORS ? Les autres ? Merci julia

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 mai à 21:19

    Bonjour accident du travail en 2019 inapte a tous postes ,reconnue a 15% par la commission médicale en 2021,ma demande retraite invalidité est en cours depuis 6 mois Mon employeur Fonction publique hospitalière m a radiè des cadres a mes 62 ans le 6 avril âge limite ,plus de salaire pas de retraite .La CNRACL m a dit qu il ne pouvait pas me radier tant que celle ci n a pas rendue son avis . merci de me renseigner .

    Répondre à ce message

    • Le 18 mai à 23:05

      Bonsoir,

      L’article 2 du décret n°2003-1306 du 26 décembre 2003 relatif au régime de retraite des fonctionnaires affiliés à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales dispose :

      "Les fonctionnaires mentionnés à l’article 1er peuvent prétendre à pension au titre du présent décret dans les conditions définies aux articles 25 et 26 après avoir été radiés des cadres soit d’office, soit sur leur demande.

      Ces fonctionnaires doivent être admis d’office à la retraite dès qu’ils atteignent la limite d’âge qui leur est applicable, sous réserve de l’application des articles L. 556-5 à L. 556-7 du code général de la fonction publique et sans préjudice des dispositions de l’article 10 du présent décret relatives au maintien temporaire en fonctions.

      L’admission à la retraite est prononcée, après avis de la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales, par l’autorité qui a qualité pour procéder à la nomination.

      "

      Vraisemblablement, votre employeur, s’il n’a effectivement pas sollicité et attendu l’avis de la CNRACL, a pris une décision illégale vous concernant. Son annulation pourrait être demandée.

      Par ailleurs, le taux d’IPP de 15 % qui vous a été reconnu vous ouvre droit à une indemnisation conséquente qui pourrait être demandée devant le tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 mai à 17:24

    Bonsoir,
    J’ai reçu mon arrêté de radiation des cadres et d’admission à la retraite pour invalidité à compter du 08/10/2023 alors qu’il est stipulé dessus que l’avis conforme émis par le Service de Retraites de l’Etat est en date du 15/02/2024. Est-il normal que je sois radiée à une date antérieure à l’avis de la SRE ?
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 16 mai à 18:51

      Bonjour,

      Par principe la mise à la retraite ne peut être prononcée de manière rétroactive. Les exceptions sont les suivantes : l’employeur était contraint de prendre une mesure rétroactive pour tirer les conséquences de la survenance de la limite d’âge, pour placer l’agent dans une situation régulière ou pour remédier à une illégalité.

      Sans plus de détails concernant votre situation, je ne peux me prononcer de manière plus arrêtée.

      Sachez cependant qu’il reste très fréquent que les administrations aient recours de manière illégale à ce placement rétroactif et qu’une telle manœuvre est sanctionnée par la juridiction administrative.

      Sachez en outre que votre employeur n’est pas fondé à vous demander le reversement du demi-traitement qui aurait pu vous être versé entre la date de d’admission à la retraite fixée rétroactivement et la date de la décision prononçant cette admission rétroactive (du 8 octobre 2023 à la date de l’arrêté de radiation des cadres dans votre cas).

      Ici encore, cette posture est courante chez les employeurs publics et son illégalité est reconnue de manière constante par la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 17 mai à 13:02

        Merci Maître

        Quelles seraient les conséquences dans l’éventualité où je saisirais la juridiction administrative pour ce motif ?

        Répondre à ce message

        • Le 18 mai à 22:34

          Bonsoir,

          Sans plus de détails quant à votre situation globale, il m’est difficile de me prononcer quant à l’utilité réelle d’une procédure visant à contester le caractère rétroactif de votre mise à la retraite.

          En lui-même, et par principe, ce caractère rétroactif n’emporte pas réellement de conséquences négatives pour l’agent concerné. Cela peut néanmoins varier dans des situations précises.

          En parallèle, il est très fréquent que l’employeur public se serve ensuite de ce point pour solliciter le reversement du demi-traitement versé sur la période concernée par la rétroactivité. Et cela est illégal et contestable.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 mai à 23:24

    Bonjour,

    Je réponds au message publié le 30 avril à 18:19 par Marie, concernant la mention " imputable au service " dans les arrêtés de mise à la retraite pour invalidité.

    Concernant la Fonction Publique d’Etat (FPE), l’article R*4 du Code des pensions civiles et militaires de retraite dispose : " L’acte de radiation des cadres spécifie les circonstances susceptibles d’ouvrir droit à pension et vise les dispositions légales invoquées à l’appui de cette décision. Les énonciations de cet acte ne peuvent préjuger ni la reconnaissance effective du droit, ni les modalités de liquidation de la pension, ces dernières n’étant déterminées que par l’arrêté de concession. "

    Ainsi, dans la FPE, pour une mise à la retraite pour invalidité imputable au service, les arrêtés de radiation des cadres visent les articles L. 27 et L. 28 du Code des pensions civiles et militaires de retraite et font apparaître la mention " imputable au service ".

    Concernant la Fonction Publique Territoriale (FPT), l’article 31 du décret CNRACL n°2003-1306 du 26 décembre 2003 ne précise pas que l’arrêté de radiation des cadres vise les dispositions légales invoquées à l’appui de cette décision, mais dispose seulement que : " Les énonciations de cette décision ne peuvent préjuger ni de la reconnaissance effective du droit, ni des modalités de liquidation de la pension, ces dernières n’étant déterminées que par l’arrêté de concession. "

    En effet, Claude et moi-même avons constaté que les modèles de radiation des cadres pour invalidité publiés sur les sites des Centres de gestion de la fonction publique territoriale (CDG) ne font jamais apparaître la mention " imputable au service ", et après renseignements pris auprès des CDG et de La CNRACL, cette absence de mention ne signifie en aucun cas que l’invalidité n’est pas reconnue imputable au service.

    Bien cordialement.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mai à 17:42

    Bonjour, je suis actuellement en CITIS. J’ai 61 ans. FPE. Le médecin expert que j’ai vu fin avril a fait une forte pression en évoquant une mise à la retraite pour invalidité. La maladie n’est à ce stade pas consolidée. Le taux IPP a été évalué supérieur à 25% en 2022. Beaucoup me conseillent de partir en retraite en invalidité car je subis encore harcèlement et pression.
    MAIS, j’ai une carrière mixte. Dans les grandes lignes : Privé (10 ans) - contractuel état (10 ans) et fonctionnaire état (10 ans).
    En vous lisant, je comprends que la retraite pour invalidité ne serait valable que sur le régime fonctionnaire - avec une rente éventuellement - MAIS que je dois attendre l’âge légal pour le régime général.
    Question 1 : Dans ce cas, si je pars à la retraite pour invalidité, j’aurai donc un revenu uniquement sur les 10 ans de cotisation fonctionnaire - soit une énorme baisse de revenu ?
    Question 2 : A priori aucune décote ne devrait être appliquée sur ces 10 ans de cotisation - mais je ne comprends pas : aucune décote par rapport à quelle échéance ? âge légal ( 62ans 9 mois ) ou âge avec tous mes trimestres (env 66 ans) ?
    Question 3 : en état polypensionnée, est-ce je vais subir une décote sur tous les organismes retraites ?
    Merci !!! agnès

    Répondre à ce message

    • Le 14 mai à 22:37

      1. Oui, la retraite sera calculée selon les règles indiquées fiche 49.
      2. Oui, pas de décote pour carrière incomplète, donc d’application du point 3 de la fiche 49. Mais votre retraite sera calculée au prorata des trimestres validés comme fonctionnaire.
      3. Non, le régime général attribue une retraite anticipée au taux plein comme expliqué fiche 9 de ce guide.
      J’ajoute que cette retraite vous autorise à retravailler sans plafond ni limites et à améliorer vos autres retraites.

      Répondre à ce message

      • Le 15 mai à 18:16

        Merci beaucoup ! Je vais relire les fiches 😀 sans doute dwai/es questions à venir

        Répondre à ce message

    • Le 15 mai à 08:42

      Bonjour,

      Le CITIS ne peut s’arrêter qu’avec la mise à la retraite, ou la reconnaissance de l’aptitude à la reprise. Ceci explique très probablement la pression que vous décrivez.

      Cependant, vous n’avez aucun intérêt à solliciter une mise à la retraite dès lors que le CITIS vous est pleinement favorable sur le plan financier (plein traitement et cotisations). Cela n’empêchera pas votre employeur de tenter de mettre en œuvre cette procédure de mise à la retraite pour invalidité.

      Dans un tel cas vous aurez donc droit à une pension au titre de votre activité de fonctionnaire sans décote et, au regard de la probable imputabilité au service de votre invalidité, à une rente viagère.

      Par ailleurs, en plus de la rente viagère, vous êtes en droit de solliciter une indemnisation sur la base du taux d’IPP qui vous a été reconnu et en engageant la responsabilité sans faute de votre employeur. Il s’agit d’un droit reconnu par la jurisprudence administrative.

      Pour un taux de 25 %, cette indemnisation peut s’élever à plusieurs dizaine de milliers d’euros mais nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez à pas revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 15 mai à 18:19

        Merci !! !
        Je vais relire les fiches conseillées par le site. Sans doute d’autres questions à venir...

        Répondre à ce message

      • Le 16 mai à 13:10

        Bonjour Monsieur,
        Si la retraite anticipée pour invalidité imputable est à la demande de l’agent peut il également demander l’indemnisation pour responsabilité sans faute et que peut on espérer avec un IPP de 30% ?
        merci d’avance,
        bien cordialement.

        Répondre à ce message

        • Le 16 mai à 16:48

          Bonjour,

          L’indemnisation n’a pas de lien avec la mise à la retraite pour invalidité. Elle n’est fondée que sur les conséquences de l’accident de service ou de la maladie professionnelle pouvant être à l’origine de la mise à la retraite pour invalidité.

          Le fait que l’agent concerné ait lui-même formé la demande de mise à la retraite n’a donc aucune incidence sur cette indemnisation.

          Le montant de l’indemnisation dépend en grande partie du taux d’IPP et, de manière plus résiduelle, de l’age au jour de la consolidation de l’événement imputable au service.

          Dans les grandes lignes, pour un taux de 30 %, l’indemnisation maximum pourrait être d’environ 65 000 euros.

          Il m’appartient cependant de vous informer qu’une telle indemnisation nécessite dans l’immense majorité des cas la saisine du tribunal administratif.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 mai à 19:17

    Bonjour,
    J’ai une question concernant l’ARE lors de la mise en retraite invalidité.
    J’ai demandé ma retraite invalidité en décembre 2022. A ce jour je ne suis tjs pas retraite...
    Un décret est sorti en mars 2023 disant que tt agent demandant sa retraite ne peut prétendre à l’ARE.
    Comme j’ai demandé ma retraite avant ce décret, est ce que je fais également parti des personnes ne pouvant prétendre à cette indemnisation sachant que la DRH ( hospitalière) insiste forte pr que l’agent la fasse de lui même.
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 16 mai à 09:49

      Bonjour,

      Par un arrêt du 30 mars 2023 portant le n°460907, le Conseil d’Etat a considéré qu’un agent ayant lui même sollicité sa mise à la retraite pour invalidité, ne pouvait prétendre à l’allocation de retour à l’emploi :

      "9. En l’espèce, il résulte de l’instruction que Mme A... a sollicité auprès du président du conseil départemental du Var, par courrier du 15 septembre 2014, son admission à la retraite anticipée pour invalidité à compter du 1er septembre 2015. Ainsi, il résulte de ce qui a été dit aux points 7 et 8 que Mme A..., qui ne peut être regardée comme ayant été involontairement privée d’emploi, ne peut prétendre à l’allocation de retour à l’emploi sollicitée."

      La logique est simple : si l’agent demande sa mise à la retraite, il ne peut être considéré comme ayant été involontairement privé de son emploi et ne peut donc prétendre au bénéfice de l’ARE.

      Il en irait autrement si la mise à la retraite pour invalidité avait été sollicitée par l’employeur lui-même.Les employeurs publics ont parfaitement conscience de ce point, d’où leur insistance pour que les agents demandent eux-mêmes leur mise à la retraite.

      La date de votre départ à la retraite n’a, à mon sens, pas d’incidence sur la logique révélée par la décision précitée du Conseil d’Etat. qui vous est donc applicable quand bien même vous avez été mise à la retraite en 2022.

      Il pourrait être envisagé de tenter une action indemnitaire visant à percevoir une indemnisation égale à l’ARE non versée sur la base du défaut d’information et des manoeuvres imputables à l’employeur mais cela ne présenterait que des chances de succès très relatives dans la mesure où, à ma connaissance, la jurisprudence ne s’est jamais prononcée en ce sens.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 16 mai à 15:30

        Merci de votre réponse.
        C’est tt de même hallucinant ce décret parce que l’employeur coche bien la case sur le dossier cnracl qu’il n’y a pas de poste de reclassement pour l’agent...
        Donc c’est l’agent qui est une fois de plus désavantagé ( la DRH se débarrasse de son agent embarrassant et c’est lui qui gagne)...

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mai à 13:54

    Bonjour

    Dans le cadre d un appel au tribunal concernant ma retraite pour invalidité, les choses sont mal embarquées, le rapporteur a donné un avis négatif à mon appel....si le juge suit l avis, quelle alternative me reste t il ?

    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 14 mai à 22:30

      Si la retraite pour invalidité vous est refusée, c’est que vous pouvez être reclassé par exemple.

      Répondre à ce message

    • Le 15 mai à 08:29

      Je me suis mal exprimé.. je suis en retraite pour invalidité...je conteste un taux d invalidité et vise les 60 pour cent...le rapporteur donne un avis qui m est défavorable....on me dit que le juge suit très souvent l avis du rapporteur . ...quelle autre alternative ?

      Répondre à ce message

      • Le 15 mai à 09:51

        Le taux d’IPP dépend d’un barème officiel d’invalidité. Si votre situation ne le prévoit pas, je ne vois pas de solution. Je suppose que le rapporteur public s’appuie sur ce barème.

        Répondre à ce message

        • Le 15 mai à 11:18

          C plus compliqué...le barème permet 90% pour ma pathologie et j ai seulement eu 60 % sur les 90 possibles..j ai un dossier plutôt bien plus grave que la moyenne....simplement le rapporteur se contente de dire qu il y avait un etat préexistant...( sans que la pathologie soit clairement identifié mais avait necessite des soins) ce qui diminue le taux de 60 % et aboutit à 46 au final...

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mai à 19:21

    Bonjour,
    La commission médicale plénière peut elle modifier à la hausse ou à la baisse le taux ipp fixé par l’expertise médicale ?
    Ou bien la commission médicale demande t’elle une autre expertise médicale ?
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 14 mai à 22:31

      Chacun donne son avis, et l’employeur décide. Ils s’appuient sur le barème officiel contenant des fourchettes pour chaque situation.

      Répondre à ce message

      • Le 15 mai à 08:35

        Bonjour,

        Le conseil médical n’est pas lié par l’avis du médecin expert. Et votre employeur, qui prend la décision finale, n’est lui même pas lié par l’avis du conseil médical.

        En pratique cependant, il reste peu fréquent que l’employeur s’écarte tant de l’avis du médecin expert que de celui du conseil médical.

        Dans ce genre de circonstances, il y a souvent matière à contester la décision de l’employeur si elle est en contradiction avec les éléments médicaux existants.

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mai à 09:01

    Bonjour,

    Je suis enseignant certifié, 58 ans, atteint d’une maladie incurable incompatible à mon avis et celle de mon médecin traitant avec toute activité professionnelle, RQTH inf 50%. Ma demande de CLM a été refusée par le conseil médical car ma situation correspond davantage à une retraite invalidité (dixit le médecin de prévention) que je souhaite avoir au plus vite pour des raisons de santé (avant épuisement des droits de mon cmo). J’ai lu que l’administration pouvait me mettre d’office en retraite invalidité, comment faire ? à qui s’adresser ? sinon j’ai le formulaire cerfa et j’aimerai des conseils (en mail privé ?) pour faire remplir (je n’ai pas trouvé de fiche à remplir) une feuille par mon médecin traitant (erreur à éviter par exemple). Sur ce formulaire, il est demandé de l’envoyer au service des ressources humaines, directement ou par voie hiérarchique ?

    Merci beaucoup pour votre réponse, cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 14 mai à 22:28

      Que vous demandiez la retraite pour invalidité ou que l’employeur prenne l’initiative ne change pas le montant de la retraite, seulement la procédure. L’employeur doit demander l’avis d’un médecin agréé, puis du conseil médical. Si c’est vous qui demandez, ce sera en formation restreinte, sans les représentants du personnel.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 mai à 13:44

    Bonjour,

    Je souhaite avoir une réponse (si vous en avez une) sur le calcul de la pension de retraite lorsqu’on se trouve dans une période de congé maladie rémunérée à demi traitement. Je Suis en congé longue durée et après 3 ans pris en charge par ma collective, je viens de passer en demi traitement (je ne perçois plus que 1140€ soit 50% de ma rémunération)
    Actuellement je cotise donc sur 50 % de mon salaire seulement. L’assiette de calcul de la retraite est donc abaissée de 50 % pour cette période.

    Ma question est la suivante :
    Pour cette période de demi traitement, est ce que le calcul de ma pension de retraite sera élaboré sur la base de 1140 € ou bien sur la base de 2280 € ?

    En vous remerciant d’avance pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 12 mai à 22:49

      La retraite n’est pas calculée sur le traitement mais selon l’échelon et l’indice détenu comme expliqué fiche 49.
      Fiche 48 il est écrit que les congés maladie son comptés comme du temps plein.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mai à 15:27

    je suis à la retraite depuis le 01/05 ,je percevais un pension d’invalidité catégorie 2 est ce qu’il y a autre chose pour la remplacer avec ma retraite merci

    Répondre à ce message

    • Le 14 mai à 16:01

      Votre situation laisse à penser que vous relevez du régime général, sujet trait fiche 9. La pension d’invalidité prend fin à l’âge de 62 ans. Elle est remplacée par la pension de vieillesse allouée en cas d’inaptitude au travail (calculée sur la base du taux plein de 50 % du salaire annuel moyen), à compter du premier jour du mois suivant. A laquelle s’ajoute la retraite complémentaire.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 mai à 15:24

    Bonjour,

    En arrêt depuis plusieurs années en situation de CITIS, aujourd’hui mon employeur a saisie la commission médicale en vue d’une mise en retraite pour invalidité,
    la commission restreinte ayant conclu à mon sujet à une inaptitude totale et définitive à toutes fonctions.
    J’ ai 57 ans et actuellement 144 trimestres de validés. A ma demande d’une simulation de ma pension de retraite je vois apparaitre une décote de 25%.
    Hors je lis ici, sur plusieurs réponses que dans le cas d’un CITIS, imputabilité au service, il ne devrait pas y avoir de décote ?
    Pouvez vous m’en dire plus, car je ne sais plus ce que je dois prendre en compte comme réponse, celle de mon employeur ou ce que je lis ici.

    Merci beaucoup de votre, vos réponses

    Répondre à ce message

    • Le 10 mai à 21:13

      Je vous redis ce qui est écrit dans cette fiche, la retraite pour invalidité est calculée sans décote, comme expliqué fiche 49, donc au prorata du nombre de trimestres en liquidation que vous avez obtenus par rapport aux trimestres exigés.

      Répondre à ce message

      • Le 10 mai à 22:09

        j’apporte une précision ou deux....
        je suis fonctionnaire territorial et le taux d’ipp proposé est de 20%.
        Cela change t’il quelque chose ?

        Encore merci pour votre réactivité et vos réponses précieuses

        Répondre à ce message

        • Le 11 mai à 20:45

          Bonjour Christophe,

          Le taux de 20 % vous apportera une rente, si votre retraite invalidité est imputable au service.

          Répondre à ce message

      • Le 10 mai à 22:14

        toujours en complément de mon précédent message, mon employeur face à ma surprise de l’application d’une décote, justifi en me disant qu’il y a eu un changement de règlementation .

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 mai à 21:34

    Bonjour,agent de la FPT je suis en maladie professionnelle depuis septembre 2021 reconnue par le service et par la commission de réforme. Je viens d’avoir une expertise qui indique que je suis en incapacité totale et définitive de reprendre le travail, et pas de reclassement possible. Une demande de retraite pour invalidité avec une consolidation et un taux de 25% en maladie professionnelle. J’ai 62 ans et mes trimestres pour partir en retraite. Mais je voulais reprendre le travail si je vais mieux. Comment cela va se passer, et si je suis en retraite dois je faire des démarches pour avoir une rente pour ma maladie pro ? Merci de votre retour

    Répondre à ce message

    • Le 9 mai à 22:21

      La retraite pour invalidité imputable au services, vous donne droit à une rente viagère de 25 % de votre traitement.
      attention, la mise à la retraite à la limite d’âge, vous priverai de cette rente.
      D’autre part, comme expliqué fiche 54, si vous reprenez un emploi, vous ne subirez aucune limite, et vous pourrez bénéficier des cotisations versées pour une autre retraite.

      Répondre à ce message

    • Le 10 mai à 12:48

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude.

      Par ailleurs, en plus de la rente viagère, vous êtes en droit de solliciter une indemnisation sur la base du taux qui vous a été reconnu en engageant la responsabilité sans faute de votre employeur. Il s’agit d’un droit ouvert aux fonctionnaires qui est reconnu par la jurisprudence.

      Cette indemnisation peut être particulièrement conséquente : âgé de 62 avec un taux reconnu imputable au service à hauteur de 25 % vous pourriez prétendre à 41 250 euros d’indemnisation au regard des barèmes applicables. Cette indemnisation nécessitera dans l’immense majorité des cas une saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez à pas revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 mai à 11:58

    Claude,

    Je voudrais vous interpellez d’un cas émis défavorable par la cnracl par une personne qui témoigne dans ce site.Je suis inquiet dans quel circonstance la CNRACL peut émettre un avis défavorable ? QUE SE PASSE TI L PAR CONSEQUENT SI CELA ETAIT LE CAS.
    je croyais que selon vous c’est pas possible si l’employeur respecte les règles ?
    comme ma demande est en cours actuellement ,j’étais un peu inquiet !

    Répondre à ce message

    • Le 10 mai à 12:42

      Bonjour,

      La CNRACL peut rendre un avis défavorable pour de multiples raisons (incomplétude du dossier, remise en cause de l’invalidité elle-même ou du pourcentage retenu) mais cela reste très rare et, dans la plupart des cas, non définitif.

      En fonction du motif de refus, l’agent peut être maintenu dans son régime actuel dans l’attente d’une nouvelle demande d’avis auprès de la CNRACL ou le licenciement pour inaptitude physique peut être envisagé.

      Ne vous préoccupez pas de cette possibilité dès lors qu’elle reste rare et que votre inquiétude ne changera rien à la situation.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mai à 10:58

    Bonjour,je suis admise en retraite pour invalidité mais le montant de ma pension de correspond pas à la simulation ( différents de 200 € en moins ).Quels sont mes recours pour ne pas subir cette perte de pension ?
    merci pour votre aide.
    christine

    Répondre à ce message

    • Le 8 mai à 22:59

      Quelle simulation ? Elles reposent sur une carrière complète, pas sur une carrière écourtée par une inaptitude.
      La fiche 49 vous explique comment calculer votre retraite.

      Répondre à ce message

      • Le 9 mai à 20:42

        L’estimation de ma retraite pour invalidité faite par le sre est inférieure de 200 € par rapport au montant de ma retraite pour invalidité

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 mars à 10:04

    Bonjour
    Je suis en arrêt maladie CITIS , reconnu imputable au service , la date de l’accident de travail est 2020. J’avais repris quelques mois le travail et je suis désormais en arrêt de travail depuis décembre 2021.
    J’ai eu une expertise médicale avec un médecin psychiatre en janvier 2024 je viens de prendre connaissance du compte rendu. Je suis déclarée inadapte définitif et totale à mon poste et à tout poste et mise en retraite pour invalidité. Je suis cadre dans la FPH .
    Mon employeur ne m’a pas contactée suite à cette conclusion.
    Que va-t-il se passer pour moi désormais, je suis née en 1962 ? Vais -je avoir de la décote , je n’ai pas encore tous les trimestres requis pour une retraite à taux plein
    Quand commencera la retraite ? à la date de l’expertise ?
    Vais-je être convoquée devant un conseil médical ?
    Vais-je avoir droit obligatoirement à une rente d’invalidité ? Si oui quelles sont les démarches à engager de ma part ?
    Je vous remercie pour votre éclairage car je suis complètement perdue.
    Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 20 mars à 18:09

      Bonjour,

      Suite à l’expertise, votre employeur convoquera le conseil médical pour avis quant à votre mise à la retraite pour invalidité imputable ou non.

      Une fois l’avis du conseil médical rendu, votre employeur saisira le service de retraite dont vous dépendez pour avis. Si ce service rend un avis favorable, votre employeur prendra alors une décision d’admission à la retraite.

      Cette décision ne peut en principe être rétroactive : l’admission à la retraite ne sera effective qu’à la date d’édiction de cette décision ou a posteriori de celle-ci.

      Tant que cette décision n’a pas été prise, vous devez continuer à bénéficier du CITIS et donc d’un plein traitement. Plus la procédure prend du temps, plus vous "gagnez du temps" à plein traitement.

      Pour la rente d’invalidité, la décote et plus globalement votre pension, cela dépendra notamment du taux d’invalidité retenu en conséquence de votre AT de 2020, le connaissez vous ? Cela dépendra également de la reconnaissance, ou non, de l’imputabilité de votre mise à la retraite.

      N’hésitez pas à vous faire assister au titre de cette procédure et à indiquer ici son évolution.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 21 mars à 10:08

        Je vous remercie Maitre Galy pour votre réponse.

        En revanche je ne comprends pas pourquoi vous dites que la décote dépendra du taux d’invalidité. Est ce une erreur de ma part mais je pensais qu’en cas de mise en retraite pour invalidité la décote ne s’appliquait pas ??
        Je ne connais pas mon taux d’invalidité qui n’a jamais d’ailleurs été évoqué par mon employeur ni par l’expert psychiatre . Comment puis-je le connaitre et est-il obligatoire d’en avoir un quand on est en CITIS ?
        Si je n’ai pas de taux d’invalidité, comment en obtenir un ?

        Par ailleurs, je suis donc en CITIS avec arrêt de travail suite à un accident de travail validé imputable au service en 2020 avec reprise du travail quelques mois en 2021.Depuis fin 2021 je suis à nouveau en arrêt de travail CITIS pour rechute, suite à mon accident de 2020 reconnu imputable au service : je reçois régulièrement un relevé de mes absences où apparait la mention "suite à votre accident en date de....imputable au service". L’expertise que j’ai passé avec un médecin psychiatre en janvier 2024 à la demande de mon employeur( Fonction Publique Hospitalière) conclut à l’incapacité totale et définitive avec mise en retraite pour invalidité.
        Le conseil médical dont vous faites mention peut-il maintenant dire que mon accident de travail n’est pas imputable au service ? Et peut-il dire que la mise en retraite pour invalidité n’est pas imputable au service suite à mon accident et à mon CITIS ?
        Dans l’attente de vos réponses car je sui vraiment de plus en plus inquiète
        Bien cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 25 mars à 11:24

          Bonjour,

          Effectivement, il s’agit d’une formulation imprécise de ma part, la décote ne s’appliquant pas en matière de retraite pour invalidité.

          Le taux sera déterminé par l’expert et/ou par le conseil médical. Il est également, et classiquement, déterminé lors de la consolidation de l’événement à l’origine du CITIS ce qui n’est peut être pas encore intervenu vous concernant.

          Le conseil médical ne sera pas saisi quant à votre accident de service en tant que tel mais se prononcera sur l’imputabilité ou non de votre mise à la retraite. Il s’agit de deux éléments qui peuvent être liés mais qui restent indépendants.

          Il vous sera possible de contester la décision rendue à terme par votre employeur si elle aboutit à une mise à la retraite non imputable.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 26 mars à 09:07

            Je vous remercie Maître Galy pour votre réponse.
            J’espère que tout se déroulera au mieux et que ma mise en retraite pour invalidité sera reconnue imputable au service.
            Dans le cas contraire je contesterai, auprès du tribunal administratif, c’est bien cela ?
            Bien à vous

            Répondre à ce message

            • Le 26 mars à 13:23

              Bonjour,

              C’est effectivement le tribunal administratif qui est compétent en la matière. Les voies et délais de recours vous seront en principe communiqués par la ou les décisions prises par votre employeur.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

          • Le 8 mai à 15:43

            Bonjour,
            Je suis actuellement en CLD.
            Celui- ci prendra fin au moment de l’âge légal de ma retraite c’est à dire à 63 ans.
            Toutefois je n’aurai pas la totalité de mes trimestres à ce moment là .
            Je serai considérée en inaptitude définitive.
            Pouvez vous me confirmer que la décote par manque de trimestres ne me sera pas appliquée .
            Que signifie décote ?
            Pourrai- je prétendre à une retraite à taux plein , comme si j’avais tous mes trimestres ?
            L’employeur pourra t’il m’obliger à prendre ma retraite ou si mon état s’ameliore d’ici là, puis demander à reprendre à mi-temps thérapeutique jusque 64 ans ?
            Mon poste de directrice n’est plus vaquant à ce jour.
            Ma collectivité pourra t’elle refuser mon retour si je souhaite acquérir davantage de trimestres ?
            Par avance, merci de votre retour.
            Monique

            Répondre à ce message

        • Le 26 mars à 23:05

          Bonjour Sylvie,

          Lors de votre expertise, le médecin expert a dû indiquer un taux d’IPP, sur le compte-rendu, cela doit être indiqué. Il a dû aussi remplir l’imprimé AF3 et cocher les cases appropriées.

          En CITIS suite à un accident de service, imputable au service, l’expertise conclue à l’incapacité totale et définitive avec mise en retraite pour invalidité.
          Pour répondre à votre question, oui, le conseil médical peut donner comme avis que votre retraite n’est pas imputable au service, même si votre expertise a été faite suite au CITIS.

          Je vous conseille de vous rapprocher du Syndicat qui siège en Comité Médical, et d’aller voir votre dossier avant le passage en Comité. Si vous avez une autre pathologie, non imputable, ne pas l’indiquer, car le Comité Médical peut statuer sur cette autre pathologie.

          C’est ce qui m’est arrivée, et je dois aller au TA pour contester la décision de l’employeur.
          Courage

          Répondre à ce message

          • Le 27 mars à 09:18

            Merci Christine
            J’ai reçu le compte-rendu du médecin expert mais hormis la mention inapte définitive et totale à toutes fonctions et retraite pour invalidité, il n’y a pas mention d’un taux d’invalidité.
            Par ailleurs comment savoir quand mon dossier sera examiné ? J’ai reçu une lettre de mon employeur disant que suite à l’expertise mon dossier est transmis au conseil médical pour avis, sans aucune date d’examen précisée.
            De plus où aller voir mon dossier médical ?
            C’est vraiment très opaque les démarches .
            Non je n’ai pas d’autres pathologies
            Merci pour votre sollicitude

            Répondre à ce message

            • Le 27 mars à 21:13

              Bonsoir Sylvie,
              Etrange effectivement l absence de taux.
               Vous pouvez demander au Comité Médical via courrier l ensemble de votre dossier médical avec toutes les expertises. Le Comite a l obligation de vous le fournir le taux sera sur un des documents.
               En général le délais est minimum de 1 à 2 mois pour un passage en plénière après expertise.
              Cordialement.
              Emmanuel

              Répondre à ce message

              • Le 28 mars à 10:26

                Je vous remercie Emmanuel.
                Je pense avoir compris où peut être mentionné le taux d’invalidité, au vu des réponses j’ai regardé la fiche AF3 , je pense que c’est sur ce formulaire à remplir en partie par l’expert que celui-ci note le taux d’invalidité.
                Ai-je raison ? Ou le taux doit-il apparaitre aussi sur le compte-rendu médical que m’a transmis l’expert ?
                Bien à vous

                Répondre à ce message

                • Le 28 mars à 19:16

                  Oui Sylvie, le taux apparaît sur la fiche AF3 qui sera transmise au Comité Médical.

                  Répondre à ce message

            • Le 28 mars à 19:14

              Bonjour Sylvie,

              Les compte-rendu d’expertise, il y en a deux : un compte-rendu médical que seul le comité médical peut voir.

              Concernant la date à laquelle votre dossier sera examiné, vous allez recevoir un courrier du CENTRE DE GESTION de votre département, c’est le CDG qui fixe la date. Sur ce courrier, vous aurez des indications pour pouvoir aller consulter votre dossier. Vous pourrez aussi adresser un courrier au comité médical.

              Restez attentive à votre courrier.

              Répondre à ce message

              • Le 2 avril à 09:16

                Je vous remercie Christine h, je vais me rapprocher de la DRH pour voir si on peut me communiquer certains éléments , dans le cas contraire je vais attendre de recevoir la date à laquelle mon dossier sera examiné et je demanderai alors à le consulter en amont car je ne sais même pas où je dois m’adresser pour le consulter.J’ai trouvé un conseil médical départemental sur ma région mais examine-t-il les dossiers des agents de la FPH ?
                Cordialement

                Répondre à ce message

                • Le 2 avril à 10:29

                  Demander à un syndicat de voir votre dossier avant la réunion de la commission médicale.
                  Par expérience, ma DRH avait "oublié" un document important !

                  Répondre à ce message

                • Le 2 avril à 16:05

                  Bonjour

                  Vous pouvez contacter le conseil médical de votre département où s’est déroulé votre commission.
                  Ils sont dans l’obligation de vous transmettre une copie du procès verbal.
                  Je l’ai fait par mail après chaque commission et ils m’ont répondu sans problème.
                  Cordialement

                  Répondre à ce message

                  • Le 3 avril à 09:55

                    Merci à tous pour vos précieux conseils. Je pense avoir trouvé les coordonnées du conseil médical(j’étais induite en erreur car je pensais qu’il ne traitais que la FPT). Mon employeur me signale que le dossier devrait passé devant le conseil médical fin mai.Cela vous semble-t-il cohérent en terme de délai ?
                    Je vais faire les démarches et je reviens vers vous dès que j’aurais des réponses
                    Bien à vous

                    Répondre à ce message

                    • Le 4 avril à 00:42

                      Bonsoir Sylvie

                      Pour moi, ça correspond bien au délai moyen d’attente pour un examen en conseil médical.
                      Le lendemain de la date, adressez un courriel en demandant une copie du PV.
                      Ils vous répondront rapidement, la loi les oblige.
                      Bon courage
                      Cordialement

                      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 mai à 22:59

    Bonjour,

    Je suis fonctionnaire des catégories actives et mes droits sont ouverts. Je compte prendre ma retraite à la fin de 2024. Mon épouse est handicapée à 80 % depuis 2019 et ne peut plus travailler. Cela me procure-t-il des avantages dans le calcul de ma pension ?
    Cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 mai à 16:28

    La CNRACL a donné un avis défavorable à ma demande de retraite anticipée je souhaite faire un recours comment je dois m’y prendre ?

    Merci pour votre réponse

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 mai à 16:11

    Bonjour,

    Pendant la période de transition 2025- 2027, en fin de clm pendant cette période, si l’on ne demande pas la retraite pour invalidité , sera t on mis en disponibilité pour raison de santé pour pouvoir bénéficier du nouveau système de prestation d’invalidité jusqu’à 62 ans ?

    Merci
    isabelle

    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049486828
    https://www.cfdt-ufetam.org/conseil-superieur-de-la-fonction-publique-de-letat-csfpe-du-29-avril-2024-utile-et-productif/

    Répondre à ce message

    • Le 4 mai à 12:09

      Non, avant la fin du CLM l’employeur doit soit vous reclasser soit vous mettre à la retraite pour invalidité si vous êtes inapte définitive. La Dors vous sort des effectifs et ne compte pas pour la retraite.

      Répondre à ce message

      • Le 4 mai à 18:42

        Bonjour Claude,
        Merci pour la réponse. Ma question porte sur le prochain système d’invalidité mis en place en 2027 comme dans le privé. Une administration, si l’on ne demande pas la retraite pour invalidité à la fin du CLM, doit elle vous mettre en DORS pendant la période de transition 2025-2027 puis en invalidité jusqu’à l’âge legal moins 2 ans ou pourra t elle encore vous mettre d’office en retraite pour invalidité pendant cette période de transition ? La cfdt en parle dans l’un des liens mais ce n’est pas très clair : ceux déjà en DORS intégreront s’ils le souhaitent le nouveau système et les autres ?

        Merci
        Isabelle

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 mai à 08:43

    Bonjour Claude,
    Actuellement mis en retraite invalidité après longue maladie de 5 ans qui a pris fin en avril 2022, je souhaiterais savoir si la loi du travail relative aux droits des congés annuels pendant les congés de maladie votée en avril 2024 s ’applique uniquement aux travailleurs du privé ou bien s’applique t’elle aussi à la fonction publique territoriale.
    Je vous remercie pour votre aide toujours précieuse....

    Répondre à ce message

    • Le 2 mai à 13:02

      Seul le code du travail a été modifié, pas le code des fonctions publiques.
      Pour les fonctionnaires c’est la jurisprudence qui s’applique, comme indiqué dans une précédente réponse du 28 avril.

      Répondre à ce message

      • Le 3 mai à 08:12

        Bonjour Claude,
        Je vous remercie pour votre réponse, toutefois au vue des délais (mise en retraite invalidité au 1er mai 2022) puis je encore réclamer ces congés...en vous remerciant pour votre aide...bonne journée...

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mai à 14:36

    Bonjour,
    Je suis employé municipal catégorie sédentaire âgé de 66 en décembre prochain.
    Je suis en arrêt (accident de travail imputable au service) suite à une agression et menaces verbales de la part d’un supérieur (catégorie A).
    Je suis en arrêt depuis bientôt 3 ans pour dépression nerveuse.
    Je vais prochainement passer une deuxième expertise médicale, sûrement pour un départ en retraite anticipée.
    Je voudrais savoir comment cela va se passer ?
    Est-ce que je pourrais bénéficier d’une rente d’invalidité suite à cette agression du fait que cela ait déclenché une dépression nerveuse assez invalidante avec tentatives de suicide ?
    Je m’adresse à vous plutôt qu’aux syndicats de ma commune, afin de rester discret.
    Merci de votre réponse.
    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 1er mai à 23:23

      Oui, un accident imputable au service donné droit à une rente viagère mais à condition que vous soyez mis à la retraite avant vos 67 ans.
      Le médecin agréé puis le conseil médical donneront leur avis sur votre taux d’IPP. L’employeur décide puis transmet le dossier à la CNRACL. Il faudra attendre plusieurs encore ensuite.

      Répondre à ce message

    • Le 1er mai à 23:34

      Bonsoir

      A toutes fins utiles, je me permets de vous préciser que vous devez bénéficier de votre CITIS jusqu’à votre placement en retraite pour invalidité, placement qui ne pourra être rétroactif.

      Par ailleurs, à terme, en plus de la rente viagère, et une fois que le taux d’IPP sera fixé, vous serez en droit de solliciter une indemnisation sur la base de ce taux en engageant la responsabilité sans faute de votre employeur. Il s’agit d’un droit ouvert aux fonctionnaires et reconnu par la jurisprudence.

      Cette indemnisation peut être particulièrement conséquente (plusieurs dizaines de milliers d’euros) mais nécessite dans l’immense majorité des cas une saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez à pas revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mai à 11:32

    Bonjour,
    je suis fonctionnaire d’état et je ne suis pas reconnue comme travailleur handicapé par la MDPH. Je souhaite faire une demande de retraite anticipée :
    je n’ai pas compris si je ne pouvais la toucher qu’à partir de 62 ans
    si j’étais reconnue handicapée par la MDPH cela m’empêchait de demander une retraite pour invalidite et de la toucher dès à present.
    Ma question est est ce que être reconnue handicapée par la MDPH me pénalise pour l’obtention d’une retraite pour invalidité
    merci
    Sophie

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 avril à 16:28

    Bonjour,

    Je suis en retraite pour invalidité imputable au service depuis le 1er avril 2024.

    Depuis 03/2022 j étais en Arrêt maladie : CITIS jusqu’au 15/11/22. Consolidée avec reclassement envisagée, Je ne pouvais pas reprendre le travail donc,
    Arrêt maladie ordinaire plein traitement jusqu’en janvier 23.
    Puis toujours maladie ordinaire 1/2 traitement jusqu’au 16/11/23. Puis disponibilité d office pour raison de santé jusqu’au a ma retraite.

    N ayant pas bénéficié de mes congés, j’ai demandé à la DRH de me payer mes congés dus.
    Ma DRH m avait pourtant dis qu’ils me seraient payés à ma radiation des cadres.

    A ce jour, malgré mes mails je n ai toujours pas de réponse concernant le paiement de ces jours de congés non pris.

    Que dois je faire ?

    Pouvez vous me dire combien de jours doivent m’être payés.

    D’avance merci

    Flo

    Répondre à ce message

    • Le 28 avril à 23:03

      J’ai déjà répondu plusieurs fois à cette question dans ce forum.
      Cette fois je copie la question d’un député (25710) et la réponse du ministre le 10 mars 2023. C’est long, mais c’est pour comprendre que le gouvernement refuse de transcrire ce droit dans le code des fonctions publiques. Il argument sur le fait que le droit européen est directement applicable. C’est exact mais en fait beaucoup de fonctionnaires partant en retraite pour invalidité ne bénéficie pas de ce droit automatiquement. Il doit parfois dé^oser une recours au tribunal administratif pour que l’employeur l’applique.
      Question (extrait). M. Alain Bruneel alerte M. le secrétaire d’État, auprès du ministre de l’action et des comptes publics, sur les problèmes rencontrés par les fonctionnaires pour obtenir le versement d’une indemnité de congés payés non pris en raison de maladie suivie d’un départ à la retraite. Aucune disposition législative ou réglementaire ne prévoit le versement d’une indemnité compensatrice lorsque le fonctionnaire n’a pas pris ses congés annuels. C’est le droit communautaire et notamment une directive européenne du 4 novembre 2003 qui prévoit en son article 7 que la période minimale de congés annuels payés ne peut être remplacée par une indemnité financière, sauf en cas de fin de relation de travail. Le droit européen fixant à 20 jours la durée maximale des congés payés par année civile susceptibles d’être indemnisés (CE avis n° 406009 du 26 avril 2017). En conséquence, l’absence des droits à congés payés durant un congé maladie est contraire au droit de l’Union européenne. Une administration ne devrait donc pas pouvoir refuser l’indemnisation des jours de congés annuels qu’un fonctionnaire n’a pu prendre du fait de son placement en congé maladie antérieurement à sa mise à la retraite.
      Réponse du ministre. La réglementation en vigueur dans les trois versants de la fonction publique n’a pas évolué sur la question du droit à report ou, en fin de relation de travail, à indemnisation congés annuels non pris en raison d’absences pour maladie. Néanmoins, en vertu de la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne, le droit au congé annuel payé d’un agent pour des raisons de santé ne peut pas être subordonné par un État membre à l’obligation d’avoir accompli un travail effectif (CJUE, C282/10 du 24 janvier 2012, Dominguez, point 30). Dès lors, tout agent en congé maladie continue d’acquérir des droits à congés annuels pendant la période de maladie. Par ailleurs, s’agissant du droit au report ou à indemnité compensatrice de congés non pris en fin de relation de travail, qui s’exerce dans la limite du minimum de quatre semaines prévue par l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail, il résulte du principe de primauté du droit communautaire sur toutes les normes de droit interne (CJCE, 15 juillet 1964, Costa c/Enel), qui s’impose à l’ensemble des autorités nationales, que l’administration chargée d’appliquer les dispositions d’une directive est tenue d’en assurer le plein effet en laissant inappliquée, de sa propre autorité, toute disposition nationale contraire. Aucune disposition législative ou réglementaire ne prévoit ni le report ni le versement d’une indemnité compensatrice lorsque le fonctionnaire n’a pas pris ses congés annuels car l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail est d’effet direct (CJUE, C-282/10 du 24 janvier 2012, Dominguez, points 33 et 34). Le droit communautaire, par rapport au droit international, est qu’il peut s’imposer directement aux citoyens européens, sans qu’il soit nécessaire pour les États membres de le retranscrire par des actes juridiques nationaux. L’arrêt Van Gend en Loos c/ Administration douanière des Pays-Bas du 5 février 1963, a érigé « l’effet direct », en un principe fondamental de l’ordre juridique communautaire. Concernant les jours de congés payés supplémentaires, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé dans son arrêt du 19 novembre 2019 (CJUE, C 609/17 et C 610/17), que les États membres qui décident d’octroyer aux travailleurs des droits à congé annuel payé allant au-delà de ladite période minimale de quatre semaines, « demeurent notamment libres d’accorder ou non un droit à une indemnité financière, au travailleur partant à la retraite, lorsque ce dernier n’a pu bénéficier des droits à congé excédant ainsi ladite période minimale, en raison du fait qu’il n’a pas exercé ses fonctions pour cause de maladie, et, si tel est le cas, de fixer les conditions d’un tel octroi éventuel » (point 38). La Cour ajoute qu’il demeure également « loisible aux États membres de prévoir ou non un droit de report des jours de congé annuel payé excédant la période minimale de quatre semaines » (point 39).

      Répondre à ce message

    • Le 28 avril à 23:47

      Bonsoir,

      Si votre aptitude à la reprise n’a pas été reconnue vous auriez dû bénéficier de votre CITIS et du plein traitement en découlant jusqu’à votre mise à la retraite. La fixation d’une date de consolidation ne permet pas la sortie du CITIS sur le plan juridique.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

    • Le 30 avril à 15:31

      Bonjour
      Depuis plusieurs mois, je réclame également cette indemnité compensatrice de 4 semaines a ma DRH.
      N’obtenant pas satisfaction, je vais donc saisir le tribunal administratif.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 avril à 16:25

    Bonjour,

    Restée sans réponse, je repose ma question qui s’adresse plus particulièrement à Maître Galy.

    Après un CLD imputable au service, le Conseil Médical en formation plénière a donné un avis favorable pour ma mise à la retraite pour invalidité imputable au service.
    Je viens de recevoir l’arrêté du Maire qui indique que je suis "admise à la retraite pour invalidité à compter du 1er avril 2024", sans préciser "imputable au service".
    Est-ce normal ?
    L’arrêté ne devrait-il pas indiquer que je suis "admise à la retraite pour invalidité imputable au service à compter du 1er avril 2024" ?
    Ou doit-on comprendre que mon invalidité n’est pas reconnue imputable au service par le Maire ?

    Merci de votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 10 avril à 22:48

      L’imputabilité au service est importante pour la CNRACL. L’arrêté de radiation des cadres ne doit pas être publié avant l’accord de la CNRACL.
      Personne n’a encore signalé ici un problème avec l’arrêté de l’employeur.

      Répondre à ce message

      • Le 10 avril à 23:36

        Bonjour,

        Bien sûr, l’arrêté de radiation des cadres m’a bien été notifié après l’avis conforme de la CNRACL, mais la mention "imputable au service" ne figure pas dans l’arrêté après les mots "Madame X est admise à la retraite pour invalidité".

        J’espère être mieux comprise et claire dans ma question !

        Merci de votre réponse.

        Répondre à ce message

        • Le 11 avril à 11:19

          A compter du 1er février 2024, la date de radiation des cadres retenue par le service gestionnaire de la CNRACL ne peut être antérieure à la date d’émission de l’avis favorable de la même CNRACL, sauf en cas de limite d’âge.
          Je n’ai pas trouvé de modèle d’arrêté de radiation des cadres dans les CDG avec la mention imputable au service. ce qui compte est bien la notification de la CNRACL.

          Répondre à ce message

          • Le 11 avril à 15:01

            Effectivement, j’ai également fait ce constat un regardant les modèles d’arrêtés des CDG et mon employeur m’a dit que la mention "imputable au service" ne figure jamais dans les arrêtés...

            Merci pour votre réponse.

            Répondre à ce message

            • Le 16 avril à 11:43

              Bonjour Anne

              Dans mon arrêté de radiation des cadres il est indiqué :
              Retraite d’office pour invalidité
              la date de la décision de la commission de l’imputabilité au service
              l’article L27 et L28 ( nécessaires pour la reconnaissance de l’imputabilité au service)
              l’accord de la caisse de retraite
              et la mention de mise en retraite pour invalidité imputable au service

              L’absence de ces indications sont une preuve du refus de l’imputabilité au service de votre employeur

              Cdt

              Répondre à ce message

              • Le 18 avril à 22:04

                Bonjour Marie,

                Etiez-vous dans la Fonction Publique de l’Etat (FPE) ou dans la Territoriale (FPT) ???

                Moi j’étais dans la FPT, et il me semble que la procédure n’est pas tout à fait la même dans FPE.

                Etiez-vous dans la FPE ? Votre maladie a-t-elle été reconnue imputable au service avant votre mise à la retraite pour invalidité (pendant un congé de maladie, CLM ou CLD) ? Ou bien avez-vous demandé la reconnaissance le l’imputabilité au service de votre maladie au moment de la procédure de mise à la retraite pour invalidité ?

                Si vous avez demandé la reconnaissance de l’imputabilité au moment de la procédure de mise à la retraite pour invalidité, il est normal que votre arrêté de radiation des cadres précise "imputable au service" (puisqu’elle n’était pas reconnue imputable avant).

                De mon côté, ma maladie a été reconnue imputable au service depuis le début de mon CLD jusqu’à la fin.

                Dans l’attente de vous lire.

                Cordialement.

                Répondre à ce message

                • Le 30 avril à 18:19

                  Bonjour Anne

                  Je dépendais de la fonction publique d’Etat.
                  L’imputabilité au service a été reconnue dès le début.

                  Je ne vois pas pourquoi la Territoriale serait différente de la fonction publique d’Etat quand il s’agit d’un droit qui concerne un agent de la fonction publique. A moins qu’il existe peut être un texte de Loi qui pourrait exonérer la fonction publique territoriale de ne pas mentionner les articles et textes de Loi sur lesquels se fonde l’Arrêté de radiation des cadres d’un agent.

                  Il me semble qu’il y a un problème vous concernant.

                  Cdt

                  Répondre à ce message

            • Le 18 avril à 21:45

              Bonsoir

              Je viens de recevoir mon arrêté de radiation et il est bien mentionné dessus l’imputabilité de service mais je dépends de la FPE et du SRE...

              Répondre à ce message

    • Le 11 avril à 09:42

      Bonjour,

      Je tiens tout d’abord à rappeler que ce forum appartient à la CFDT et que je n’y interviens que de manière spontanée, autonome et bénévole.

      La description que vous faites de votre arrêté tend effectivement à croire que la mise à la retraite n’a pas été prononcée au titre d’une imputabilité au service. Vous serez fixée avec la communication de votre brevet de pension.

      Comme le soulève Claude, l’imputabilité, ou non, de la mise à la retraite n’a d’incidence directe que pour la CNRACL. Pour autant, en cas de contentieux, et afin de balayer au plus large, j’ai pour pratique d’également contester l’arrêté pris par l’employeur.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

      Répondre à ce message

      • Le 11 avril à 11:27

        Ce guide résulte du bénévolat de militants de l’union CFDT des retraités (CFDT Retraités), il n’engage pas la confédération CFDT ou une autre union ou fédération. Le syndicalisme retraité est ainsi utile aussi aux fonctionnaires et aux salariés.
        Ce guide est d’abord destiné aux militants qui renseignent les adhérents, mais il est à disposition de tous.

        Répondre à ce message

      • Le 11 avril à 15:50

        Bonjour,

        Une récente jurisprudence du TA de Toulouse que je viens de trouver confirme bien votre réponse : "L’origine de l’invalidité du fonctionnaire - imputable au service ou non - n’a pas d’incidence sur la décision par laquelle il est admis d’office à faire valoir ses droits à la retraite pour invalidité, mais n’a d’effet que sur la liquidation de la pension et, le cas échéant, de la rente viagère d’invalidité". (TA de Toulouse - 3 novembre 2023 - n° 2104439).

        Mais ce qui m’inquiète, c’est ce courrier que j’ai reçu de la CNRACL quelques jours avant de recevoir mon brevet de pension qui m’indique :
         Que la CNRACL a donné un avis favorable à ma mise à la retraite pour invalidité.
         Qu’elle procède à la mise en paiement de ma pension.
         Que, néanmoins, mon dossier est toujours en cours d’étude s’agissant de mes droits éventuels à une rente d’invalidité et de l’évaluation de mon taux d’invalidité.

        Je trouve bizarre que la CNRACL traite séparément la rente d’invalidité, d’autant plus que le médecin expert et le Conseil Médical ont coché oui à toutes les cases concernant l’imputabilié au service figurant sur l’AF3 et l’AF4 avec un taux d’invalidité de 40 %.

        Qu’en pensez-vous ? Connaissez-vous un cas similaire ?

        Merci de votre réponse.

        Répondre à ce message

        • Le 12 avril à 19:26

          La CNRACL contrôle la légalité de la décision. Dans votre cas, une autre service spécialisé vérifie que votre taux d’invalidité est conforme au barème d’invalidité officiel (disponible sur internet).

          Répondre à ce message

    • Le 12 avril à 23:56

      Bonjour Anne,

      Je n’ai pas répondu à votre message, car pour moi, un CLD imputable au service, c’est un CITIS.

      Vous parlez d’un CLD imputable, quel arrêté avez-vous eu de votre employeur ? Le CITIS date de 2019.

      Si le Conseil Médical, en formation plénière, a donné un avis favorable pour votre mise à la retraite pour invalidité imputable au service, votre employeur n’a pas suivi cet avis, c’est son choix. L’employeur, à la suite du comité médical, doit informer l’agent de sa décision. Si l’employeur n’a pas suivi cet avis, la CNRACL suivra l’avis de l’employeur.

      Vous pouvez tout à fait contacter la CNRACL pour le savoir.
      Concernant l’arrêté, je vous conseille de le contester, je vais moi-même le faire, avec l’aide d’un avocat spécialisé.

      Répondre à ce message

      • Le 13 avril à 13:23

        Bonjour Christine,

        Que voulez-vous dire en écrivant : "... pour moi, un CLD imputable au service, c’est un CITIS " ?

        Moi j’étais un CLD imputable au service depuis 2017 jusqu’à ma retraite pour invalidité, et ma maladie a été reconnue imputable au service du début à la fin de mon congé.

        Vous écrivez ensuite : " Si le Conseil Médical, en formation plénière, a donné un avis favorable pour votre mise à la retraite pour invalidité imputable au service, votre employeur n’a pas suivi cet avis, c’est son choix. L’employeur, à la suite du comité médical, doit informer l’agent de sa décision. Si l’employeur n’a pas suivi cet avis, la CNRACL suivra l’avis de l’employeur. "

        Ma question concernait le fait que la mention "imputable au service" ne figurait pas dans mon arrêté après les mots " Madame X est admise à la retraite pour invalidité ".

        Mais comme Claude et moi l’avons constaté sur les modèles d’arrêtés des CDG (centres de gestion), cette mention ne figure jamais dans les arrêtés de radiation des cadres.

        De plus, après réflexion, cette absence de mention ne veux pas dire " retraite pour invalidité non imputable au service ".

        Par ailleurs, le visa de l’avis du Conseil Médical en formation plénière figure bien dans mon arrêté.

        Enfin, comme l’indique la jurisrudence du TA de Toulouse (voir mon précédent message) : "L’origine de l’invalidité du fonctionnaire - imputable au service ou non - n’a pas d’incidence sur la décision par laquelle il est admis d’office à faire valoir ses droits à la retraite pour invalidité, mais n’a d’effet que sur la liquidation de la pension et, le cas échéant, de la rente viagère d’invalidité". (TA de Toulouse - 3 novembre 2023 - n° 2104439).

        Dans l’attente de vous lire.

        Cordialement.

        Répondre à ce message

        • Le 14 avril à 14:46

          Bonjour Anne,

          Depuis 2019, le CITIS (congé pour invalidité temporaire imputable au service) a été mis en place. Il a remplacé la règlementation antérieure. Un CLD imputable au service depuis 2017 ne dépend donc pas du CITIS.

          Ce qui vous inquiète, c’est la non reconnaissance de l’imputabilité au service par la CNRACL.

          Dans votre cas, vous indiquez que votre dossier est toujours en cours d’étude s’agissant de vos droits éventuels à une rente d’invalidité et de l’évaluation du taux d’invalidité. Si vous n’avez pas reçu de refus de votre imputabilité au service, c’est donc à l’étude par la CNRACL, il n’y a pas d’inquiétude à avoir.

          Répondre à ce message

          • Le 15 avril à 00:21

            Bonjour Christine,

            Je m’étonnais du fait que la CNRACL traite séparément mes droits à la rente d’invalidité et après la liquidation de ma pension d’invalidité ; cette procédure inhabituelle m’inquiétait... mais après information, je suis rassurée maintenant.

            Bien à vous.

            Répondre à ce message

            • Le 16 avril à 15:38

              Bonjour Anne,

              Pour le fait que la CNRACL traite séparément les droits à rente d’invalidité, je n’ai aucune connaissance en la matière. Seule la CNRACL peut vous renseigner. J’ignore s’il s’agit d’une procédure habituelle.

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 avril à 10:33

    Bonjour. J’ai plus de 60 ans et en juillet 2025 j’arrive au bout du CLD sans possibilité de reprise. Je n’aurais pas l’âge légal qui est de 63 ans pour moi. J’ai lu les textes de retraite pour incapacité ou inaptitude ou invalidité. Je ne sais pas quoi demander et en fonction du taux décidé par le comité médical quel peut être l’impact financier par rapport à une retraite normale ? Je précise que j’ai tous mes trimestres. Dois je demander ma retraite anticipée au risque d’avoir moins ou attendre sans revenus d’avoir l’âge légal pour toucher ma retraite complète ? Merci cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 29 avril à 11:19

      Le point 3 de cette fiche répond à votre question.
      La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.
      Par conséquent si vous avez déjà une carrière complète (voir fiche 47), votre retraite pour invalidité sera identique à la retraite à l’âge légal.

      Répondre à ce message

    • Le 29 avril à 12:58

      bonjour
      la retraite invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote. De plus vous pouvez la demander avant vos 62 ans .En plus, votre assurance si vous avez souscrit contrat prévoyance avec option invalidité il vous sera versée une indemnité .

      Répondre à ce message

    • Le 30 avril à 07:34

      je vous remercie pour votre réponse qui me permet de comprendre le fonctionnement de cette retraite pour invalidité

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 avril à 22:14

    en tant que fonctionnaire de l’éducation nationale, j’ai obtenu en une retraite anticipée deux ans avant l’age légal pou polyarthrite rhumatoide.
    or lors de la dernière revalorisation des retraites, je n’ai bénéficié de l’augmentation qu’en avril de 4,6, et non pas de ,5,3 pour cent en janvier.
    Je ne comprends pas pourquoi étant donné que je suis effectivement en retraite depuis 2008 et que je ne touche pas une pension d’invalidité depuis cette date mais bien une retraite calculée sue mes annuités ?
    Tout cela me parait peu clair ?les 4,6 pour cent étaient pour les pensions d’invalidité et non pas pour les retraites ?
    N’y aurait - tl pas une erreur d’interprétation pour mon cas ?
    Je vous remercie

    Répondre à ce message

    • Le 29 avril à 22:44

      Vous avez une retraite pour invalidité revalorisée chaque année le 1er avril. Cette année c’est moins qu’en janvier mais l’an dernier c’était bien plus. Lisez la fiche 51 et son tableau avec l’historique.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mars à 16:08

    Bonjour à tout le forum et merci Claude pour tout les renseignements, je suis fonctionnaire territoriale la commission plénière a donner un avis favorable pour la retraite anticipee invalidité le 26 octobre 2023, je viens d apprendre que je suis radier de la collectivité au 1 novembre 2023 à ce jour ils n ont pas le retour de la cnracl ma drh m informe que je suis placé en dors et je n es signé aucun arrêté est ce qu ils ont le droit de faire sa, avant le retour de la cnracl merci bonne journée

    Répondre à ce message

    • Le 8 mars à 17:40

      La disponibilité d’office pour raison de santé vous sort des effectifs et ne compte pas pour la retraite. Elle ne peut plus intervenir avant l’avis du conseil médical comme indiqué dans une réponse ministérielle.
      Il est possible que votre retraite vous soit versée par la CNRACL à partir de la date de la radiation des cadres, ce qui vous contraindrait à rembourser la Dors à votre employeur.

      Répondre à ce message

      • Le 9 mars à 22:51

        Bonsoir,
        il faut compter 6 mois de traitement de la cnracl à partir du moment où votre employeur a constitué et transmis votre dossier complet à la caisse.
        Mon employeur avait souhaité une radiation avant la prise de décision de la caisse. Résultat la caisse a donné la date de radiation du début du mois de sa validation.
        Bon courage.
        Emmanuel

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        • Le 10 mars à 13:18

          Bonjour Emmanuel
          Pour moi la mise en retraite pour invalidité à été beaucoup plus longue que ça !
          Demandée en novembre 2022 et à la retraite en janvier 2024 !!
          Une retraite normale peut être 6 mois mais pas une retraite pour invalidité !!
          Bon dimanche à vous

          Répondre à ce message

          • Le 10 mars à 19:42

            Bonsoir Brigitte,
            le délais de 6 mois concerne seulement le traitement de la cnracl.
            J ai malheureusement battu votre record (si on peut parler comme ça)
            Entre ma demande courrier à mon employeur de retraite pour invalidité et le premier paiement de la caisse retraite j ai attendu près de 3 ans (expertises, délais administratifs, commissions, etc)
            J ai même terminé en Dors après le cld.
            Bonne soirée.
            Emmanuel

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            • Le 26 avril à 11:03

              Bonjour j’ai une petite question vous avez était payé tous les mois en attendant la retraite ? Et vous avez dû remboursé les le demi traitement de l’employeur en attendant ? Je suis perdu je suis mise en arrêt d’office raison de santé depuis le 01/05/223 je devait passé la en commission pour statut que jetait en retraite invalidité inapte mais il manque des pathologies donc j’ai fait suspendre comme m’a conseillé mon médecin et le comité médical. Pour réviser le taux car pour faire valoir que c’est professionnel c’est mort. Merci pour l’aide je suis perdu et pas beaucoup cotise j’ai commencé en 2008 contractuelle et 2014 titulaire arrêt depuis 2018 merci pour l’aide

              Répondre à ce message

              • Le 28 avril à 00:39

                Bonsoir,
                Vous devez obtenir en dors la moitié de votre traitement indiciaire tous les mois. Ma retraite pour invalidité a été validée le même mois que mon premier paiement de retraite donc pas de remboursement à ma collectivité. Cordialement
                Emmanuel

                Répondre à ce message

      • Le 28 avril à 13:33

        Bonjour pourquoi des prélèvement cotisations retraites sont effectués sur le DORS ? La DRH m’a répondu c’est comme ça et c’est tout .
        dAvance merci pour la réponse .

        Répondre à ce message

        • Le 28 avril à 23:11

          Les textes sur la disponibilité d’office pour raison de santé ne sont pas assez clairs. Dans un texte on parle de demi-traitement, dans un autre d’indemnité égale à 50% du salaire (comme dans le privé et non soumis à cotisation pour la retraite). Mais c’est toujours une disponibilité, donc non considérée comme du service.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 avril à 22:22

    Bonjour
    J attends ma radiation des cadres.
    Inaptitude a mon poste, agent ménage et restauration.
    Pas de reclassement proposé
    Retraite pour invalidité non imputable au service en cours.
    La sécurité sociale m a attribué un invalidité cat 2.
    Je m inquiète pour mon avenir. Une pension qui ne me permettra pas de vivre.
    L assistante sociale me dit de demander l aah . Cette solution ne me convient pas. J aimerais retrouver une activité professionnelle adaptée à ma maladie, j ai lu que le cumul libre serait possible.
    Étant peu qualifiée, diplôme niveau cap.
    Suis je limitée par un nombre d heures de travail ? Si cette emploi ne nécessite pas de forcer. Est ce possible ?
    Je m envisage pas non plus un temps complet. Plutôt un 70, 80 %.ce qui me permettrait d avoir un revenu a peu près égal à mon salaire d avant. Cumul salaire et pension.
    Je vous remercie d avance si vous pouvez me donner une réponse

    Répondre à ce message

    • Le 23 avril à 12:54

      Bonjour,

      En matière de mise à la retraite pour invalidité, le cumul de la pension avec des revenus d’activité est prévu et autorisé en son principe par l’article L. 86 du code des pensions civiles et militaires :

      " (...) II. – En outre, par dérogation aux mêmes dispositions, peuvent cumuler intégralement le montant de leur pension avec des revenus d’activité :

      1° Les titulaires de pensions civiles et militaires ou d’une solde de réforme allouées pour invalidité ; (...)
      "

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 28 avril à 13:41

        Bonjour , est ce qu’une prévoyance à le droit de prévoir que toute activité même à temps partiel entraîne l’arretde la prévoyance ? C’est le cas de Collecteam.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 avril à 10:54

    Bonjour,

    J’ai 43 ans et je suis agent de la FPT.
    D’abord auxiliaire pendant 2 ans et demi, puis emploi-jeune pendant 5 ans (ces 2 périodes impliquant des cotisations au régime général), puis enfin titulaire de la FPT depuis 16 ans.

    En septembre 2021, j’ai été placé en congé maladie pour cause de burn-out.
    Au bout d’un an, j’ai ensuite été placé en disponibilité d’office pour raison de santé.
    Cette situation touche bientôt à son terme puisque je viens d’être déclaré définitivement inapte au poste que j’occupais jusqu’à présent.

    Aucun reclassement n’est possible et je ne le souhaite pas forcément car le contexte de travail a été à la source de mon souci de santé.
    Je ne suis pas éligible au PPR que mon employeur envisageait de me proposer car je suis déclaré inapte au poste occupé et non au grade.

    Mon employeur me parle désormais d’une mise en retraite anticipée pour invalidité.

    Dans cette perspective, je souhaite trouver un emploi dans le secteur privé. Et à ce propos, je suis amené à me poser les questions suivantes :
    1- la mise en retraite anticipée pour invalidité implique-t-elle systématiquement l’établissement d’un pourcentage d’invalidité ?
    2- Si tel est le cas, quelles limites cela impliquera pour mon futur emploi (temps de travail, nature du poste, ...) ?
    3- la pension de retraite qui me serait allouée sera-t-elle bien cumulable sans restriction avec ma rémunération ? ou avec une allocation de France Travail ?

    Par ailleurs, lorsque j’aurai atteint l’âge légal de départ en retraite et que je serai amené à la prendre :
    4- cette pension de retraite pour invalidité sera-t-elle remise en question ou réévaluée ?
    5- la retraite de base du privé sera-t-elle calculée selon les modalités habituelles ?
    6- J’ai pris connaissance de la fiche n°54 où il est mentionné que cette retraite de base du privé pourrait être plafonnée à 5% du plafond sécu, soit 183€/mois en 2023, ce qui extrêmement peu... Est-ce que ce sera mon cas alors que j’aurai sûrement cotiser dans le privé pendant une vingtaine d’années ?

    Je vous remercie par avance pour les éclaircissements que vous pourrez m’apporter.

    Bien cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 25 avril à 17:35

      La disponibilité d’office pour raison de santé vous sort des effectifs et ne copte pas pour la retraite pour invalidité.
      1. Oui, le statut de la FP oblige l’employeur à demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical. Ils doivent proposer un taux d’IPP. Si ce taux atteint 60%, votre retraite sera au moins égale à 50% du traitement comme indiqué dans la fiche.
      2. Le droit au travail est constitutionnel et il y a beaucoup de travailleurs handicapés. La médecine du travail est censée vérifier votre aptitude au poste de travail.
      3 et 6. Oui, la retraite pour invalidité st dérogatoire à la règle comme indiqué fiche 54 au point 4 : le cumul est libre et en plus vos cotisations vous donnent des droits à la retraite.
      4. Non, cette retraite pour invalidité est définitive et ne sera pas révisée en fonction de l’âge.
      5. Oui, toutefois vous pourrez obtenir une retraite pour inaptitude comme expliqué au point 1 de la fiche 9. La retraite du régime général et sa complémentaire seront augmentées par vos nouvelles cotisations.
      Mais le trou de la disponibilité restera.
      Le surmenage a presque toujours une cause professionnelle mais il faut demander la reconnaissance en maladie professionnelle rapidement. Dommage que vous ne l’avez pas effectué.

      Répondre à ce message

      • Le 26 avril à 00:03

        Je vous remercie pour ces indications précieuses et votre réponse rapide.

        Cordialement,

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 avril à 21:32

    Bonjour.

    Une personne qui perçoit l’ATI suite à un accident de trajet pro, et qui part de manière anticipée au titre de l’amiante, perd il cette allocation temporaire lorsqu’il perçoit l’ATA ?
    Et par ailleurs s’il continue de percevoir l’ATI, cette allocation entre t’ elle dans le calcul de la pension de réversion pour son épouse ?

    Merci beaucoup
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 23 avril à 23:35

      Non, pas à ma connaissance car je n’ai jamais eu cette question.
      L’ATI vous indemnise du préjudice donc elle reste jusqu’à sa transformation en rente viagère.
      Interrogez l’ATIACL qui gère l’ATI des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 avril à 15:14

    Bonjour,
    Agent administratif dans la fonction publique d état, je viens d être mise en retraite pour invalidité non imputable au service après une ultime décision du conseil médical émise le 2 avril dernier avec date d effet rétroactive au 17 novembre 2023 soit à la fin de mon CLD de 5 ans.
    Ma première question est la suivante : depuis la fin de mon CLD, je perçois un demi-traitement de maintien qui sera prolongé jusqu au premier versement de régularisation de ma pension d invalidité qui n’interviendra très certainement que dans quelques mois au mieux vu la lenteur de la procédure. Mon service gestionnaire interne des pensions me dit que je n aurais certainement pas à rembourser ce demi-traitement qui resterait acquis mais cette période de demi-traitement qui atteint déjà plus de 6 mois au jour d aujourd hui se rajoutera t elle dans le calcul de la retraite pour invalidité puisce qu il ne s’ agit pas vraiment d une disponibilité d office pour raison de santé ?
    Ma seconde question : j ai reçu ce jour un arrêté de changement d échelon avec date d effet au mois de juin 2024, sera t il applicable sur ce demi-traitement de maintien car je n aurais très certainement pas encore perçu à cette date là ma pension d invalidité ?

    Merci pour vos éléments réponses car mon administration de l Éducation nationale me laisse dans le flou.

    Répondre à ce message

    • Le 23 avril à 13:17

      Bonjour,

      Le demi-traitement versé dans l’attente d’une mise à la retraite reste effectivement acquis à l’agent et ce même en cas de mise à la retraite avec effet rétroactif. Il est possible que votre administration ignore ce point et cherche à récupérer le demi-traitement concerné mais vous serez alors fondée à contester cette démarche.

      En ce qui concerne la prise en compte de ce demi-traitement au titre du calcul de votre pension, cela devrait être effectivement le cas dès lors que vos bulletins de paie font apparaître votre cotisation à la retraite sur cette période. Je ne connais pas à ce jour de jurisprudence topique à vous communiquer mais cette logique m’apparaît fondée.

      Il reste cependant très possible que le SRE ne prenne pas en compte de lui-même cette période et la contestation du brevet de pension devra alors être envisagée.

      Enfin, concernant la question relative à votre changement d’échelon, l’article L.15 du code des pensions civiles et militaires conditionne sa prise en compte à l’exercice effectifs des fonctions correspondantes pendant six mois :

      I. – Aux fins de liquidation de la pension, le montant de celle-ci est calculé en multipliant le pourcentage de liquidation tel qu’il résulte de l’application de l’article L. 13 par le traitement ou la solde soumis à retenue afférents à l’indice correspondant à l’emploi, grade, classe et échelon effectivement détenus depuis six mois au moins par le fonctionnaire ou militaire au moment de la cessation des services valables pour la retraite ou, à défaut, par le traitement ou la solde soumis à retenue afférents à l’emploi, grade, classe et échelon antérieurement occupés d’une manière effective, sauf s’il y a eu rétrogradation par mesure disciplinaire.

      En conséquence, il m’apparaît que ce changement d’échelon ne devrait donc pas être pris en compte vous concernant.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 avril à 18:47

    Bonjour,
    Ma retraite pour invalidité vient d être acceptée a compter du 1er avril 2024 ;par la cnracl avec une rente 10%.

    Mes maladies professionnelles constatées en Mars 22 , Consolidée en Novembre 22 avec IPP de 10%.

    Depuis j étais toujours en maladies et en DORS, et je n ai jamais perçu l IPP.

    Ne devrais je pas percevoir le rappel des sommes correspondants au taux IPP attribué ?

    Merci d avance de bien vouloir de répondre.

    Cordialement.

    Flo

    Répondre à ce message

    • Le 21 avril à 11:52

      La rente commence avec la retraite pour invalidité. Comme indiqué dans cette fiche, en cas de reprise d’activité vous aviez droit à une ATI.

      Répondre à ce message

      • Le 21 avril à 18:18

        Merci bien pour votre réponse,

        Je dois donc comprendre que comme je n ai pas repris le travail ,(je n ai pas pu être reclassée,) je n ai pas droit a un rappel de l IPP , ?.

        Cordialement,

        Flo

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 avril à 10:53

    Bonjour,
    J’ai 43 ans, j’ai été mis en retraite anticipée pour invalidité, au vu de mes problèmes de santé, reprendre un travail dans le privé va être difficile.
    Pouvez-vous me dire ce qu’il est possible de faire pour pouvoir demander une invalidité à la cpam (il me demande 600h travaillées récemment dans le privé mais sortant du public c’est compliqué) ? Merci par avance

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 février à 19:34

    Bonjour à toute l,équipe Aurélien

    Objet :rente viagère

    Née en 62 fonctionnaire depuis 80,43 ans validé /cotisé RQTH:80°/depuis 98

    Titulaire d’uneATI depuis 86 révisé en 91 à 20)°/imputable lombalgie réévalué à8°/par le conseil médicalen2023 tjrs payé à20°/par ll’atiac.

    3 pathologies non imputables de 93,94et 2017évaléuéesà17/15/10 en 2023 soit 32°/
    Puis Une maladie prof surdités et une ATIà30° de 2019 soit50°/ pour les 2
    Toutes ces pathologie sont indépendantes.

    Reclassé en 2019 comme technicien en 2022 et tjrs en poste en congé non statutaire .
    Depuis le conseil médical,,la CNRACL ont émis un avis favorable retraite pour invalidité à 60°/sans motivation indiiquant rente d’invalidité : NON .
    tjrs pas arrêté de radiation.
    Mon inaptitude résulte de l’ensemble de mes pathologies qui se sont gravées c’est ce qui ressort du PV du conseil médical plénier du 4/07/23.

    Après lecture de la fiche 40 il apparait que je garde mes ATI ?

    puis je bénéficier d’une transformation en rente viagère ?

    Celle ci me parai plus avantageuse étant indexé sur le cout de la vie et pas sur l’indice des fonctionnaires.
    Vous remerciant par avance,dans l’attente de vous lire.
    Syndicalement.Aurélien

    Répondre à ce message

    • Le 24 février à 11:43

      L’ATI résultant d’un accident de service imputable au service est transformée en rente viagère suite à une retraite pour invalidité imputable au service.

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      • Le 25 février à 17:42

        merci pour votre raiponce très rapide.
        celle-ci m’éclaire ,après une semaine de recherche d’une éventuelle jurisprudence.
        je ne manquerai pas de vous donner les suites de l’étude de la CNRACL
        Merci pour votre engagement ce forum est super.
        aurélien

        Répondre à ce message

      • Le 21 avril à 17:54

        bonsoir . je reviens vers vous.
        j’ai reçus de la caisse des dépôts le 4 mars 24une demande de révision quinquennale pour ma maladie pro hors tableau d’octobre 2019 et mon AT de 86 avec expertises
        Un arrêté du maire du 28 février me mettant en retraite pour invalidité , considérant l’aggravation de mon état de santé de mes maladie imputable et mon imputable à 60 % joint un avis favorable de la CNRACL du 9 février 24 (non notifié). qui stipule rente d’invalidité : NON.
        je viens de recevoir le 18 avril pars MAIL mon brevet de pension.stipulant:Pension pour invalidité cnracl.mais le décompte définitif de pension.
        date de liquidation au 01/03/24 pourcentage 60% imputabilité au service :NON
        l’AF4 la case 10 a été coché OUI (blessures ou maladies contracté en service contribue à la mise en retraite du fonctionnaire.MERCI bcp

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 avril à 16:36

    bonjour à tous,

    je viens d’être placé en retraite pour invalidité avec un taux d’app de 35% hors tableau au 1 octobre 2024 ( expertise + comité médical). Mon dossier va partir au SRE.

    Dès lors, le SRE peut-il baisser ce taux ? si oui, cela retarde t-il le départ à la retraite si je fais appel de leur décision ?

    par avance merci pour votre retour

    jtm

    Répondre à ce message

    • Le 13 avril à 22:57

      Le taux d’IPP de 35% ne change pas votre retraite puisque ce n’est pas imputable au service.

      Répondre à ce message

      • Le 14 avril à 01:51

        bonjour ,
        je crois que’’ hors tableau’’ signifie que c’est lié au service mais que les conditions des tableaux ne sont pas prouvées et que dans ce cas il faut au moins 25% d’IPP pour obtenir une rente
        c’est ce qu’on m’avait dit en 2018

        Répondre à ce message

      • Le 14 avril à 21:31

        Bonsoir
        Merci pour votre retour, mon invalidité a été reconnue imputable au service

        mon interrogation concerne donc une éventuelle décision du SRE de baisser le taux de 35% accordé par l’expert et le comité médical .

        j’ai lu que le SRE avait cette opportunité , dans ce cas cela retarderait il mon départ à la retraite fixé au 1 octobre si je venais à faire appel de cette baisse ?
        merci

        Répondre à ce message

        • Le 14 avril à 22:55

          Si le taux de 35% ne respecte pas la barème officiel le SRE le remettra en cause. Et un appel ne changera rien puisque c’est le texte officiel qui prédomine.
          Vous doutez de la pertinence du taux proposé par le conseil médical et retenu par l’employeur ?

          Répondre à ce message

          • Le 15 avril à 08:48

            Bonjour,

            non je m’en doute pas mais après des années de souffrance , j’aimerais que ma situation se termine sereinement , et que ce taux soit maintenu car il a du sens pour la suite .
            encore merci pour votre célérité
            jean

            Répondre à ce message

        • Le 17 avril à 21:09

          Bonjour,

          Si, comme je le comprends, le taux d’IPP de 35 % que vous évoquez résulte d’un événement imputable au service, vous êtes en droit de solliciter une indemnisation sur la base de ce taux par la mise en œuvre de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

          Une telle indemnisation est distincte de l’ATI, elle peut être particulièrement conséquente pour un taux d’IPP de 35 % (plusieurs dizaines de milliers d’euros) mais nécessite dans l’immense majorité des cas une saisine du tribunal administratif.

          N’hésitez à pas revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 19 avril à 07:58

            Maitre,

            merci pour votre retour, petites questions : l’indemnisation dont vous parlez , est-ce le DFP ? par ailleurs, cette indemnisation s’ajoute-elle aux nombreux préjudices existant qui peuvent être également sollicités ?

            merci

            jean

            Répondre à ce message

            • Le 19 avril à 21:27

              Bonjour,

              Effectivement, l’IPP est assimilable au DFP. Il s’agit du seul poste de préjudice obligatoirement évalué par les instances médicales dans ce genre de situation.

              D’autres préjudices (agrément, souffrances endurées, esthétique...) peuvent également fonder une demande d’indemnisation complémentaire à l’IPP mais encore faut il qu’une expertise en caractérise l’existence, ce qui n’est pas toujours le cas.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 avril à 14:07

    Je suis âgé de 66 ans. Je suis fonctionnaire territorial sédentaire (agent d’accueil dans un musée).
    Je suis en arrêt pour dépression suite à une agression verbale et menaces verbales par un supérieur, depuis 2022.
    Je dois passer une deuxième expertise prochainement, certainement pour me placer en départ de retraite anticipée imputable au service.
    Je souhaitais partir à 67 ans pour un montant de retraite pleine.
    Je crains que cela ne soit possible, car je vais faire 66 ans en décembre prochain et la DRH de la mairie me fera partir avant.
    Vais-je avoir la possibilité de bénéficier d’une rente d’invalidité suite à ma dépression qui s’ajoutera au montant de ma retraite ?
    Merci de votre réponse pour ces longues questions.
    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 19 avril à 00:17

      Une retraite pour invalidité imputable au service vous donne droit à une rente viagère (à vie). Une retraite d’office à la limite d’âge supprime ce droit à une rente. Et ce n’est plus une retraite pour invalidité.

      Répondre à ce message

    • Le 19 avril à 09:20

      Bonjour,

      Avez-vous formulé une demande de reconnaissance d’accident de service suite à l’événement de 2022 que vous décrivez ?

      Cela n’a pas d’influence sur les réponses communiquées par Claude mais pourrait en avoir quant à votre situation depuis 2022 et jusqu’à votre mise à la retraite.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 avril à 05:23

    Bonjour, merci à ce super forum j ai 44 ans, j ai une spondylarthrite ankylosante, j ai travaillé pendant 17 ans dans une collectivité en attente d une reponse de la cnracl pour la retraite anticipee pour invalidité, je souhaiterais savoir une fois la cnracl validé peut demander à la collectivité notre compte cpf pour faire une formation lerci de votre retour

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 mars à 16:19

    Bonjour,

    J ai été déclarée inapte de façon définitive et mon employeur FPH est en train de constituer mon dossier auprès de la CNRACL.
    Ce dossier est envoyé pour avis,peut -elle être refusée par la caisse de retraite.

    Merci pour votre réponse et pour vos précieux conseils.

    Bien cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 avril à 15:19

    Bonjour, j aimerais savoir si il y a un refus de mise en retraite anticipée pour invalidité, comment ça va se terminer. Je suis atteinte d’une maladie rare et je n’ai que 40ans . La drh me l’a évoqué plusieurs fois , mais j’ai peur que le dossier soit refusé par la cnracl ou le conseil médical. Est-ce que ça peut finir en licenciement pour inaptitude physique ? Le médecin du travail me répète que le licenciement dans la fonction publique n existe pas .. il vient de me mettre inapte définitive à mes fonctions aide-soignante en soins ,et demande confirmation auprès d’un médecin agréé.. en arrêt depuis novembre, je ne sais pas comment rebondir, est-ce que la demande d’un congé longue durée est judicieuse ?
    Situation compliquée je suis en dépression.
    J’ai besoin de conseils
    Merci beaucoup.

    Répondre à ce message

    • Le 12 avril à 19:32

      Rassurez vous, soit vous pouvez reprendre votre emploi, soit vous êtes placée en retraite pour invalidité pour inaptitude définitive. Il n’y a pas d’autre possibilité.
      Selon votre maladie, si la guérison est possible, vous pouvez obtenir un congé longue maladie.

      Répondre à ce message

      • Le 12 avril à 21:54

        Bonsoir,
        Le congé longue durée vous permet de reporter la décision. Et vous permet aussi de toucher la moitié de votre traitement. La retraite pour invalidité est souvent faible.
        Bon courage
        Emmanuel

        Répondre à ce message

        • Le 12 avril à 22:05

          Pour le congé de longue durée (CLD) pouvant aller jusque 5 ans maximum, il faut être atteint par l’une des maladies suivantes et être dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions : affection cancéreuse ; déficit immunitaire ; maladie mentale ; tuberculose ; poliomyélite.

          Répondre à ce message

        • Le 14 avril à 01:54

          bonjour,
          on a le droit à seulement 5 ans de CLD sur toute la carriere de fonctionnaire

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      • Le 18 avril à 20:01

        Merci pour votre réponse, je croise les doigts pour que si on en vient à une mise en retraite anticipée pour invalidité, celle ci ne soit pas refusé.. j’ai tellement peur du licenciement pour inaptitude physique..
        Bien cordialement.

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