UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23) ;
 encadré avec liens vers le site de la CFDT Fonctions publiques (16/3/25).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques vous informe

 Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
 Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE
 La protection sociale complémentaire en prévoyance des agents de l’État

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er octobre 2024 à 15:50

    Bonjour,
    Je suis actuellement en CLM avec reprise en janvier 2025 pour burn out mon psychatre souhaite mon placement en invalidité je suis fonctionnaire d Etat j ai 58 ans mon salaire actuel est de 1850 euros net. Comment puis je savoir quel montant je percevrai ? PENSION +Rente ?? Ou seulement une Pension ? Et comment vas se dérouler la mise en invalidité ? LES modalités.
    Par avance je vous remercie pour votre réponse.
    Bien cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 septembre 2024 à 22:05

    Bonjours actuellement en maladie professionnelle du a une opération de coiffe dans la fonctionpublique territoriale en tant que jardinier,repris à mi temps thérapeutique, mais ne pouvant plus exercé à mon activité, attend reclassement, mais ne voit rien arriver ,et me pose des questions sur mon avenir j’ai actuellement cotiser 137 trimestres quel montant serait si on devais me faire prendre ma retraite anticipé pour inaptitude physique sachant que mon salaire est de 2000 euros pour 31 ans de service cordialement

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    • Le 30 septembre 2024 à 22:29

      La retraite pour invalidité des fonctionnaires est calculée comme une retraite normale mais sans décote comme expliqué fiche 49. Votre taux de retraite dépend du nombre d’années exigées pour votre année de naissance. Si c’est 172 trimestres exigés, vous aurez 75% X (137/172e) = soit environ 59% de votre traitement indiciaire. Vous aurez en plus une rente viagère (= à vie) dont le montant dépend du taux d’IPP qui vous sera affecté.
      Vous êtes en Citis, je redis qu’il n’y a que deux issues : le reclassement ou la mise à la retraite.
      Ce type de retraite vous autorise à reprendre un emploi ailleurs sans plafond ni limites et d’obtenir ou améliorer vos autres retraites de base et complémentaire. Certes ce travail devra être adapté à votre situation, comme toute personne ayant un handicap.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 septembre 2024 à 13:40

    Bonjour, j ai 51 ans, actuellement en arret de travail suite a un accident de travail reconnu je voulais faire une simulation de retraite avec pension invalidite ou rente viagère suite a un clm ( peut etre...). Vers qui dois je me retourner ? Merci

    Répondre à ce message

    • Le 29 septembre 2024 à 15:10

      Après un accident de service vous êtes en Citis avec maintien du traitement complet. La sortie se fait soit par une reprise d’activité, soit par une mise à la retraite pour invalidité.
      Comme indiqué au point 3 de cette fiche, cette retraite se calcule comme une retraite normale mais sans décote, voir fiche 49. Vous pouvez effectuer une simulation vous-même.

      Répondre à ce message

    • Le 30 septembre 2024 à 08:55

      Bonjour

      A 51 ans, ce sera vraisemblablement le minimum garanti.

      Regardez sur ensap le nombre de trimestres acquis dans la fonction publique.

      Pour les 15 premiers années ( soit 60 trimestres) :
      57.5% de l’ancienneté.
      De 15 à 30 années de service :
      Ajouter 2.5% par année d’ancienneté au 57.5%

      Multipliez le taux par le minimum garanti qui est de 1346 euros en 2024.
      Vous avez la base auquel vous enlevez environ 9% de retenue.
      Il faudra ajouter la rente viagère qui est égal à votre salaire actuel indice majoré par le taux d’incapacité lié à l’accident de service.
      J’espère avoir été clair..

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 septembre 2024 à 18:28

    Bonjour,
    J’ai une question concernant ma situation. Je dois passer devant le conseil médical pour une retraite anticipée suite à un accident de service. Je suis déclaré inapte à toute fonction avec un taux d’IPP de 30 % pour les troubles psychologiques, mais le rhumatologue n’a pas encore consolidé les séquelles de mon poignet, donc je n’ai pas encore d’IPP à ce niveau. C’est mon administration (le rectorat) qui m’impose cette retraite anticipée et qui m’a demandé de faire un mail dans ce sens, où je demande moi-même la retraite anticipée, ce que j’ai fait sans trop réfléchir.
    Le conseil médical peut-il statuer dans ces conditions, sachant que mes séquelles au poignet ne sont pas encore consolidées ? Quels sont mes recours ?
    Merci pour votre aide.

    Répondre à ce message

    • Le 29 septembre 2024 à 20:03

      personne ne peux me renseigner ?

      Répondre à ce message

      • Le 30 septembre 2024 à 09:27

        Bonjour,

        Habituellement dans ce type de cas, la consolidation sera fixée par l’expert désigné au titre de la procédure de mise à la retraite pour invalidité et au jour de la réunion d’expertise.

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

    • Le 29 septembre 2024 à 20:13

      Après un accident de service vous êtes en Citis avec maintien du traitement complet. La sortie se fait soit par une reprise d’activité, soit par une mise à la retraite pour invalidité.
      L’employeur doit demander l’avis d’un médecin agréé pour chaque problème de santé.
      Si vous êtes convoqué devant le conseil médical, allez ici et signalez votre situation. Il y a deux représentants du personnel que vous avez intérêt à contacter.

      Répondre à ce message

    • Le 30 septembre 2024 à 08:57

      Bonjour

      Ne jamais répondre à une demande de l’administration pour faire une demande de mise en retraite pour invalidité.
      Cela doit venir d’eux si ils le juges nécessaire...

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 septembre 2024 à 12:41

    Bonjour,
    âgée de 62 ans , j’aurais pu être à la retraite dans 3 jours sans la réforme des retraites de M.Macron, mais là n’est pas le problème, quoique...
    J’ai été déclarée inapte à mon poste en juillet 2023 par le conseil médical.
    En juillet 2024, un mois après avoir été réintégrée suite à disponibilité de plusieurs années, le médecin de prévention me déclare inapte au poste de reclassement que l’administration m’imposait.
    Mon administration fait alors une demande de retraite pour inaptitude et me demande de me faire arrêter par mon médecin traitant. Je suis donc en CMO depuis plus de 3 mois.

    La retraite pour inaptitude n’est pas mon choix, je trouve qu’il n’y a pas de sens à être placée en retraite anticipée à 6 mois de la retraite, que j’aurai tous mes trimestres le 1er avril 2025, et qu’il est plus intéressant d’être placée d’ici là en CLM.
    J’ai vu mon médecin traitant ce matin qui a établi le certificat médical à l’appui de la demande de CLM.
    Puis-je, alors que l’administration a pris RV pour moi avec le médecin expert qui doit se prononcer pour la demande de retraite pour inaptitude,introduire ma demande de CLM, ou est-il déjà trop tard ?
    En vous remerciant par avance , cordialement,
    Syljot

    Répondre à ce message

    • Le 27 septembre 2024 à 22:01

      Vous êtes sédentaire, vous avez le droit de travailler jusque 67 ans. L’employeur le prend en compte.
      La mise à la retraite pour invalidité prendra probablement au moins six mois car la procédure est longue.
      Il n’est as trop tard de demander un CLM, ce qui change votre rémunération.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 septembre 2024 à 07:04

    Bonjour
    Je suis en attente d un poste de reclassement, Professeur des écoles handicapés reconnu à 80%.
    J aimerais que quelqu’un m aide à calculer ma retraite si je suis obligée de partir en invalidité.
    Pouvez vous m aider ?
    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 septembre 2024 à 07:41

    Bonjour

    j’ai eu un accident de service en 2017,FPT,je vais être mise en retraite pour invalidité.
    mon employeur m’indique que la date de mise en retraite et le 30 mars 2025.
    .

    question /

    la CNRACL a un délais de 6 a 8 mois pour traité les dossiers retraite , si ce délais est dépassé et que mon employeur continu à me verser mes salaires .
    du 1 er avril à la date indiquer par la CNRACL .
    dois je rembourser mon employeur ,ainsi que les charges .
    car la faute n’ai pas de moi ,mais de l’administration .et de ses délais.
    avez vous un texte de loi sur ce sujet
    en vous remerciant
    GS

    Répondre à ce message

    • Le 26 septembre 2024 à 11:37

      L’employeur ne peut pas fixer à l’avance la date de radiation des cadres puisque vous êtes en Citis. Le Citis s’arrête quand la CNRACL répondra favorablement et fixe la date de la retraite pour invalidité.

      Répondre à ce message

      • Le 26 septembre 2024 à 11:43

        oui, jusqu’à la cnracl fixera la date de la retraite, vous serez payé par votre employeur.

        Répondre à ce message

    • Le 26 septembre 2024 à 17:50

      Bonsoir,

      Comme cela vous a été dit, vous restez en CITIS tant que votre employeur n’a pas pris la décision fixant votre date de départ à la retraite pour invalidité.

      Si, à terme, cette date est rétroactive, sachez d’ores et déjà que cela peut être illégal et qu’en tout état de cause votre employeur ne sera pas fondé à chercher à récupérer le traitement versé entre la date rétroactive de votre mise à la retraite et la date de la décision prononçant cette mise à la retraite.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 septembre 2024 à 11:24

    Objet : Demande d’information sur la procédure de retraite anticipée et les recours possibles

    Bonjour

    Je me permets de vous écrire concernant ma situation. Je suis enseignant titulaire âgé de 54 ans. En février 2023, j’ai été victime d’un accident en étant renversé devant mon lycée, un accident reconnu par le rectorat en tant que CITIS (Congé pour Invalidité Temporaire Imputable au Service). Récemment, un médecin expert désigné par le rectorat m’a déclaré inapte au travail de manière définitive et totale, avec un taux d’incapacité permanente partielle (IPP) fixé à 81 %.

    Le rectorat m’a demandé de leur adresser un courrier pour solliciter une retraite anticipée, afin qu’ils puissent soumettre mon dossier au conseil médical. À ce sujet, j’aimerais clarifier certains points :

    - Est-ce à moi de formuler une demande de retraite anticipée ou est-ce au rectorat de le proposer ?
    - Si je fais cette demande, aurai-je la possibilité de réclamer une indemnité auprès du Tribunal administratif pour faute grave liée à l’accident ?
    - Le conseil médical a-t-il la capacité de réviser le taux d’IPP de 80 % ? Sur quel barème se base-t-il pour une réévaluation éventuelle ?

    Je vous remercie par avance pour vos éclaircissements et pour votre aide dans cette démarche.

    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 23 septembre 2024 à 16:03

       L’État oblige ses agents à remplir un formulaire de retraite pour invalidité. Rayez le mot demande si cela vous gène.
       Oui.
       Il y a un barème officiel. Le médecin agréé donne son avis. Le conseil médical donne son avis. L’employeur décide puis le SRE contrôle la légalité, et en particulier si c’est conforme au barème. Ce barème de référence pour la fixation des différents taux d’invalidité est le barème indicatif, tome II, du Code des pensions civiles et militaires (Décret 68-756, modifié par le décret 2001-99).

      Répondre à ce message

      • Le 25 septembre 2024 à 15:56

        "Bonjour Claude, lorsque vous mentionnez le barème indicatif, tome II, du Code des pensions civiles et militaires (Décret 68-756, modifié par le décret 2001-99), vous faites probablement référence au Décret n° 68-756 du 13 août 1968, pris en application de l’article L. 28 (3e alinéa) de la loi n° 64-1339 du 26 décembre 1964, qui porte réforme du Code des pensions civiles et militaires de retraite. C’est effectivement le seul décret correspondant à cette réforme spécifique que j’ai pu trouver.

        Répondre à ce message

      • Le 25 septembre 2024 à 16:09

        Dans le Décret n° 68-756 du 13 août 1968, le taux de TSPT (trouble de stress post-traumatique) est de 30 %, et non de 80 % comme l’a indiqué l’expert désigné par le rectorat. Comment le conseil médical va-t-il gérer ces deux taux d’incapacité permanente partielle (IPP) différents ?
        merci pour ton investissement claude.

        Répondre à ce message

    • Le 24 septembre 2024 à 14:35

      Bonjour,

      En complément des réponses effectuées par Claude, je me permets de vous informer que l’auteur de la demande de mise à la retraite d’invalidité n’a, sur le seul plan juridique, qu’une incidence au titre du bénéfice de l’ARE (si vous demandez la mise à la retraite, aucun bénéfice de l’ARE n’est possible, si votre administration la demande alors vous pourrez percevoir l’ARE). Encore faut-il donc que vous souhaitiez reprendre un emploi à l’issue de votre mise à la retraite pour invalidité, ce qui reste possible.

      Pour l’action en responsabilité fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur, celle-ci est totalement déconnectée de la procédure de mise à la retraite pour invalidité. Elle est donc d’ores et déjà parfaitement envisageable. N’hésitez pas à revenir vers moi à ce propos.

      En ce qui concerne le taux reconnu, il reste possible que celui-ci ne soit finalement pas celui retenu par les divers intervenants à la procédure (et notamment le SRE) mais cela reste rare.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 24 septembre 2024 à 15:04

        La jurisprudence du Conseil d’État statuant qu’une demande signifiant une démission volontaire ne porte que sur les fonctionnaires dépendant de la CNRACL, les territoriaux et les hospitaliers. Elle ne concerne pas les fonctionnaires d’Etat qui sont obligés de remplir le formulaire.
        Il me semble évident qu’une retraite pour invalidité résultant d’un inaptitude totale dans son emploi est forcément une perte d’emploi involontaire, donc donnant droit à l’Are.
        Demander une retraite pour invalidité simplifie la procédure pour l’employeur mais elle ne le dispense pas de chercher un reclassement. Si ce n’est pas possible, c’est une perte involontaire d’emploi.
        La personne qui a perdu au Conseil d’État ne me semble pas avoir été bien défendue.

        Répondre à ce message

        • Le 26 septembre 2024 à 12:35

          Bonjour Claude,

          Une décision récente du TA de Cergy Pontoise relative à un fonctionnaire d’état énonce (2110226, 28 mai 2024) :
          " 4. D’une part, si, ainsi qu’il a été dit au point 3, les fonctionnaires de l’Etat ont droit à une allocation d’assurance dans les conditions prévues par l’article L. 5424-1 du code du travail, le droit à cette allocation est, aux termes de l’article L. 5422-1 de ce code, dans sa rédaction applicable au litige, de même qu’en vertu de l’article 1er du règlement général annexé à la convention du 14 avril 2017 relative à l’indemnisation du chômage, ouvert aux seuls " salariés involontairement privés d’emploi ".

          5. D’autre part, aux termes de l’article L. 29 du code des pensions civiles et militaires de retraite : " Le fonctionnaire civil qui se trouve dans l’incapacité permanente de continuer ses fonctions en raison d’une invalidité ne résultant pas du service et qui n’a pu être reclassé dans un autre corps () peut être radié des cadres par anticipation soit sur sa demande, soit d’office () ". Aux termes de l’article 47 du décret 14 mars 1986 relatif à la désignation des médecins agréés, à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires : " Le fonctionnaire ne pouvant, à l’expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée, reprendre son service est soit admis au bénéfice de la période de préparation au reclassement ou reclassé dans un autre emploi (), soit mis en disponibilité, soit admis à la retraite après avis d’un conseil médical. () ". Il résulte de ces dispositions que seule la mise à la retraite d’office constitue un cas de perte involontaire d’emploi pouvant ouvrir droit, pour un agent fonctionnaire de l’Etat, lorsque les autres conditions en sont remplies, à une allocation d’assurance telle que prévue à l’article L. 5424-1 du code du travail.

          6. En l’espèce, il résulte de l’instruction que Mme A a elle-même sollicité auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, par courrier du 29 janvier 2018, avant le terme de son congé de longue maladie qui devait intervenir le 25 mars 2018, son admission à la retraite anticipée pour invalidité à compter du 26 mars 2018, ne pouvant être ainsi regardée comme ayant involontairement été privée d’emploi. Si elle soutient avoir été incitée par son employeur à formuler une telle demande, elle ne l’établit pas en se bornant à produire un courriel, en date du 22 février 2018 par lequel le bureau du personnel du ministère de la transmission écologique lui demandait de faire connaître sa décision concernant sa situation administrative à compter du 25 mars 2018, qui est postérieur à sa demande d’admission à la retraite. Dans ces conditions, Mme A, qui ne peut utilement invoquer les énonciations des circulaires DGEFP/DGAFP/DGCL/DGOS/Direction du budget du 21 février 2011 et du 3 janvier 2012 relative à l’indemnisation du chômage des agents du secteur public, qui ne comportent aucune interprétation différente de celles dont il a été fait application, ne pouvait prétendre à l’allocation de retour à l’emploi sollicitée, en dépit de son éventuelle aptitude à occuper un emploi en dehors du secteur public, de son inscription sur la liste des demandeurs d’emploi ou de la réalité de ses démarches de recherche d’emploi ou de création d’entreprise.

          7. Il résulte de ce qui précède que les conclusions de Mme A tendant au versement bénéfice de l’allocation d’aide au retour à l’emploi à compter du 26 mars 2018 ne peuvent qu’être rejetées ."

          Il m’appartient cependant de relever qu’en l’état de mes, brèves, recherches, cette décision qui transpose à la FPE la solution retenue pour la FPT et la FPH en matière de demande de RPI et de son incidence sur l’ARE, reste isolée.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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          • Le 27 septembre 2024 à 16:45

            Merci. Je retiens que cette fonctionnaire d’Etat a effectué une demande de retraite pour invalidité par courrier ayant suivi la voie hiérarchique.
            Je suppose que le formulaire Cerfa imposé aux fonctionnaires d’État et titré Demande de retraite pour invalidité n’est pas considéré comme une demande personnelle.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 septembre 2024 à 18:15

    Bjr ! Etant en citis depuis 2ans j ai passer une visite devant un medecin expert
    Son rapport etabli 20% d invalidite selon le code civil et militaire !?
    C est vingt pour cent seron t ils retenus
    Par le conseil medical Pour retraite anticipee ?
    Ou modifiee ?
    Cordialement didier

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    • Le 26 septembre 2024 à 11:57

      Dans un régime spécial, c’est l’employeur qui décide (pas le médecin de la sécurité sociale). Le médecin agréé et le conseil médical donne un avis. Deux représentants du personnel siègent au conseil médical, vous avez intérêt à les rencontrer avant. A la fin, le régime de retraite concerné vérifie la légalité de la décision de l’employeur.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 septembre 2024 à 14:47

    Bonjour,
    Infirmière 63 ans. FPH
    Je suis en CITIS depuis octobre 2022 après agression par un collègue. Je reste assez fragile et suivi en EMDR.
    Vu l’expert le 17/09/2024 qui préconise une IPP (consolidation avec séquelles) reprise en mi-temps thérapeutique avec aménagement de poste.
    Actuellement prolongée jusqu’au 5 Novembre.
    Quelle est la suite du processus ?
    Que se passe-t-il si je suis en difficulté même à mi-temps ?
    J’aurai l’âge de la retraite mais pas tous mes trimestres et droits ouverts jusqu’en 2028.
    Quelle sera la meilleure solution pour moi ?
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 26 septembre 2024 à 10:27

      Bonjour Marielle.
      Je laisse Claude vous répondre sur la question relative à la retraite. Concernant strictement le temps partiel thérapeutique :

      1- Rapprochez-vous de votre médecin traitant afin qu’il établisse un certificat médical justifiant le travail à temps partiel thérapeutique ainsi que ses modalités (quotité de temps de travail, aménagements nécessaires)
      2- Faites la demande de reprise à temps partiel thérapeutique auprès de votre employeur (en joignant le certificat médical)
      3 - Votre employeur vous convoque à un rendez-vous avec un médecin généraliste agrée pour avis.
      4 - Il peut également vous envoyer vers le médecin conseil de la médecine du travail pour une visite de reprise. (Peut le font toutefois...
      5 - Dès votre reprise, vous serez éligible à une allocation temporaire d’invalidité (ATI). Vous devez en formuler la demande écrite à votre employeur. Celui-ci saisira la conseil médical pour avis. Une somme calculée sur la base de votre taux d’IPP sera ajoutée à votre traitement.

      A temps partiel thérapeutique vous conservez l’intégralité de votre traitement. Si vous vous trouvez en difficulté dans l’exécution de vos missions, vous pourrez demander la reconnaissance d’une "rechute" en accident de service. Il faudra toutefois établir le lien entre la rechute et l’accident de service initial.

      Bon courage pour l’EMDR, c’est miraculeux dans certains cas, dans d’autres, cela ne fonctionne pas du tout. Pour moi l’EFT a donner des résultats plus probants.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 septembre 2024 à 20:00

    Bonjour je suis en arrêt depuis 3 ans. J’ai été reconnu en accident de service. J’ai eu un rendez vous avec un psychiatre expert il me dit que comme ça fait 3 ans il va consolider et que mon employeur va me mettre en retraite puisque j’ai 60 ans. Je n’ai pas l’âge légal, je ne suis fonctionnaire que depuis 2016. Je suis très inquiète car je vais perdre beaucoup sur ma retraite. L’expert me dit qu’il faut que je fasse une demande de rente pour invalidité….
    je suis complètement perdu !
    Pouvez-vous me conseiller et m’éclairer sur ce qui va se passer.

    Répondre à ce message

    • Le 24 septembre 2024 à 22:27

      Vous auriez du lire cette fiche et le forum avant de poser votre question, vous auriez été rassurée.
      Vous êtes en Citis. Je suppose que vous ne pouvez pas être reclassée. Avant de vous mettre en retraite pour invalidité imputable au service, l’employeur doit demander l’avis d’un médecin agréé qui va proposer un taux d’IPP puis l’avis du conseil médical qui va aussi proposer un taux d’IPP. Deux représentants du personnel siègent au conseil médical, vous avez intérêt à les rencontrer pour exposer votre situation et vos souhaits.
      Lisez les points 2 et 3 attentivement.

      Répondre à ce message

      • Le 25 septembre 2024 à 08:18

        Je vous remercie pour votre reponse mais ce n’est pas clair pour moi.
        Je crains de me retrouver en difficulté financière en plus de mes problèmes de santé.
        Cette décision de l’expert m’inquiète énormément car je ne connais pas les procédures.
        Combien de temps pensez-vous que ces démarches prendront ?
        Il est certain que le fait d’être poli pensionné ne sera pas une difficulté supplémentaire ?
        Merci beaucoup pour votre aide.

        Répondre à ce message

        • Le 25 septembre 2024 à 10:43

          Apprenez vos droits pour prendre les bonnes décisions.
          Votre accident imputable au service vous donne droit au Citis. Il se termine soit pas une reprise d’un emploi soit par la mise à la retraite pour inaptitude définitive. Si c’est l’inaptitude définitive, il y a une procédure prévue que je vous ai décrite.
          Votre retraite pour invalidité sera calculée comme une retraite normale mais sans décote (voir fiche 49).
          Mais seule la période de fonctionnaire titulaire sera prise en compte pour cette retraite car les règles du régime général sont différentes (lisez la fiche 9).

          Répondre à ce message

        • Le 25 septembre 2024 à 14:04

          Bonjour Ppces,
          Vous pouvez regarder sur le site cnracl le montant que vous pouvez percevoir pour le minimum garanti pr votre retraite de fonctionnaire selon vos trimestres cotisé en tant que fonctionnaire. Cela vous donnera une idée du montant que vs pouvez prétendre.
          Laissez votre employeur vous mettre en retraite comme ça vs pourrez prétendre à l’ARE...
          Les délais sont très long entre la demande de retraite et la validation ( expertise, commission médicale et dossier envoyé à la caisse j’en suis à 1 an et tjs pas validé avec la caisse). Pendant ce temps là, vous restez en citis donc salaire intégrale et vs continuez de cotiser des trimestres pour votre retraite et surtout continuez d’envoyer les arrêts maladie.
          En plus de votre retraite, vous aurez le droit à une rente d’invalidité mensuel calculé sur votre taux d’incapacité selon votre pathologie.
          Quand viendra l’heure de votre âge l’égal à la retraite, vous aurez en plus votre retraite du privé.
          Surtout n’hésitez pas à lire les différents messages du forum, cela m’a beaucoup aidé pour ma part.
          Bon courage

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 septembre 2024 à 09:16

    Bonjour,
    Je suis en retraite pour invalidité inscrite au pôle emploi. Malgré mes recherches, je n’arrive pas à retrouver un emploi ailleurs que dans ma qualification, pour laquelle j’ai été mise à la retraite pour invalidité. Le montant seul de ma pension ne suffit pas à vivre. Je dois reprendre un poste au moins en CDD toujours dans le secteur public.
    Ma question est : que deviendra ma pension retraite pour invalidité si je reprends le même type de poste et dans le même secteur, mais dans un autre hôpital en CDD ? La cnracl demande de les informer. Merci

    Répondre à ce message

    • Le 25 septembre 2024 à 10:08

      Vous avez le droit de retravailler sans plafond ni limites avec une retraite pour invalidité. Mais si vous retrouvez un emploi comme fonctionnaire titulaire, vos retraites est supprimée et une nouvelle sera recalculée lors de la retraite définitive. Si vous reprenez un emploi dans le privé ou le public comme contractuel, vous cotisez au régime général pour la retraite de base et à l’Ircantec pour la retraite complémentaire, donc vous ne cotisez pas à la CNRACL.
      Cette réponse repose sur les textes : ils ne regardent pas la qualification ou le secteur.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 septembre 2024 à 17:15

    Bonjour,

    Titulaire FPH, en accident de travail depuis juillet 2023, j’ai vu un expert qui estime que je suis en invalidité temporaire pour non consolidation.
    Je pourrai prétendre à ma retraite en avril 2025 à 62 ans et 6 mois.
    Avant mon accident de travail, j’envisageais de travailler jusqu’à 65 ans. Suis-je obligée de faire la demande de retraite maintenant ou est-ce à mon établissement de réagir ?

    Merci pour vos informations.

    Répondre à ce message

    • Le 23 septembre 2024 à 21:45

      L’invalidité temporaire donne droit à l’ATI sui vous retravaillez.
      Si vous êtes en Citis, vous pouvez attendre que votre employeur réagissent.
      Je rappelle que le seul âge à éviter, c’est la limité d’âge avec mise à la retraite d’office car cela vous prive du droit à une rente viagère.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 septembre 2024 à 19:24

    Bonsoir j ai envoyé 2 questions je n es eu aucune réponse merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 septembre 2024 à 15:47

    Bonjour

    Je me permets de revenir vers vous.
    J ai été reconnue inapte à toutes fonctions fph et mon employeur a constitué mon dossier pour une retraite pour invalidite
    . Celui a été déposé en mars 2024 et je n ai aucun retour aujourd’hui.
    Je suis inquiéte.car je suis allée sur.le site de la cnracl, tout a changé. Il est noté maintenant que ma demande a été initiée le 12 septembre
    Je ne comprends pas pourquoi les dates ont changé. Vais je devoir attendre encore 6 mois. Je suis rémunérée à demi salaire ce qui est difficile pour moi.
    Que dois je faire ? Pouvez vous me conseiller svp.
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 19 septembre 2024 à 19:28

      Vous posez deux fois presque la même question.
      Je complète : la CNRACL enregistre la demande lorsque l’employeur a envoyé un dossier complet.

      Répondre à ce message

    • Le 19 septembre 2024 à 20:25

      Bonjour Maddie, je suis dans le même cas que vs... Dossier envoyé le 29 mai 2024 et qd je me suis connecté aujourd’hui sur la cnracl c’est noté que ma demande a été initié le 12 septembre, et depuis le 14 septembre :Votre demande de retraite est en cours d’étude ou de traitement.
      Donc je ne sais pas à partir de quand les 6 mois commencent ( soit à la date du dépôt ou à la date en cours d’étude ou de traitement)

      Répondre à ce message

      • Le 20 septembre 2024 à 13:13

        Bonjour Delphine

        J espère à la date du dépôt. Je perçois aujourd hui un demi salaire, c est pas facile.
        J espère que cela sera rapide maintenant.
        Bon courage
        Maddie

        Répondre à ce message

    • Le 21 septembre 2024 à 22:28

      Bonjour Maddie,
      Je suis également en attente pour ma retraite d’ invalidité et je suis actuellement en citis suite à un AT.
      Pourquoi êtes vous en demi traitement ?

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 septembre 2024 à 13:39

    Bonjour j ai 62 ans en longue maladie depuis le 01/12/2023 avec actuellement 154 trimestres echelon7 indice majoré 372mon employeur me me propose une dernière prolongation à Partir du 01/03/1025 avc une mise en retraite pour invalidité soit à partir du 01/12/2025 A combien s elevera ma retraite svp

    Répondre à ce message

    • Le 23 septembre 2024 à 16:07

      C’est un forum modéré : vous devez attendre que votre message soit validé. Merci de ne pas écrire plusieurs fois pour le voir, je ne fais pas que ça !
      Le calcul de la retraite est expliqué fiche 49 car c’est le même mode de calcul qu’une retraite normale sauf que vous n’aurez pas de décote pour carrière insuffisante. C’est indiqué au point 3 ci-dessus, en plus !

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 septembre 2024 à 08:55

    Bonjour, voici un retour d’expérience d’une mise en retraite pour invalidité imputable au service . J’ai 57 ans et 37 année de FPH au grade de agent de maitrise.Mon calvaire commence en septembre 2016,je suis promu au choix technicien hospitalier avec un période de stage de 1 an (normal).Je suis responsable de production et des achats au service restauration.En mars 2017 mon supérieur (TSH)responsable du service m’annonce son départ en mutation en mai 2017 et me demande avec l’accord de le direction de prendre la responsabilité du service en intérim ce que j’accepte volontiers.En mai 2017 je prend la responsabilité du service et je postule via intranet sur le poste vacant de TSH.En juin 2017 je reçois un appel de la DRH pour un entretien le 26 juillet 2017 au quel je me rend pensant à ma postulation.Et la surprise le directeur m’annonce que ma titularisation est repoussé de 6 mois pour le motif de harcèlement moral avec une enquête administrative qui va être ouverte.Et là je tombe de haut ,en regagnant mon service j’annonce cela à mes collègue qui eux aussi sont stupéfait , ces derniers rédigent un courrier au directeur indiquant la non recevabilité de tels accusations.J’ai continué à œuvrer dans la tache qui était la mienne mais avec un mal être profond.En décembre 2017 j’ai consulté la psychologue du travail qui m’a conseillée de consulté une psychiatre au plus vite ,ce que j’ai fait et elle ma placé en arrêt de travail avec demande maladie pro.En février 2018 je reçois un courrier de la DRH m’indiquant que l’enquête est terminé et qu’aucun grief n’est retenu contre moi.J’ai consulté mon dossier administratif accompagné d’un représentant CFDT et là rien d’anormal bien au contraire ,le représentant ne comprenait pas pourquoi on s’est acharné sur moi de la sorte.J’ai été placé en citis après une expertise.En décembre 2018 je demande une dispo de 1 an à compter du 6 janvier 2019pour aller travailler dans le privé pour une société de restauration prestataire pour 2 sites hospitalier en tant que responsable de production et des achats ou j’ai obtenu un CDI mais l’ambiance au sein des 2 sites était malsaine j’ai donc démissionné et j’ai demandé ma réintégration au sein de mon établissement qui a eu lieu le 06 janvier 2020,mais mon poste n’était plus vacant (normal) .La directrice m’a proposé un poste sécurité incendie et j’ai suivi des formations(ssiap1,maintenance extincteur et sureté et malveillance)ou j’ai acquis les diplômes.J’ai du renoncer à mon grade de TH.Au fur et à mesure du temp je me suis lassé car j’avais l’impression de ne servir à rien ,je passais mes journées à attendre j’étais livré à moi même.En mai 2021 je suis de nouveau mis en arrêt par ma psy et donc placé en citis.En juin 2022 la gestionnaire de carrière me propose une formation pour évaluer un métier ce que j’accepte et je pars 6 mois(de octobre 2022 à mars 2023) dont 2 mois de stage en agroalimentaire pour passer un titre pro CIMA (conducteur installation et de machine automatisée)que j’ai obtenu en mars.En début avril 2023 convocation à la DRH pour faire un point sur la suite(je sentais bien qu’il voulait que je quitte la fonction publique).Je leurs ai dit que l’établissement m’avait mis dans cette situation donc c’est à eux de m’en sortir.Ils m’ont alors proposé la retraite pour invalidité,je suis passé en expertise le 23 avril 2023qui m’a évalué inapte définitivement à toute fonction avec IPP 35%.En septembre 2023 passage en commission plénière qui à validé.Le 10 octobre 2023 démarche faite à la CNRCL et le 1 septembre 2024 retraite avec 35% IPP imputable au service validé.Radiation des cadres le 01 /09/2024.Je suis toujours suivi avec traitement .Pour toutes les personnes à qui ce genre de calvaire arrive ne lâchez rien ,je suis passé par des moments très sombre mais ma famille mes amis mon soutenue.Le forum m’a apporté beaucoup .Je suis preneur de toutes informations de CLAUDE et Maitre GALY pour la suite à donner à cette injustice.
    Bien cordialement

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 septembre 2024 à 17:40

    Bonjour ,
    je suis dans le même cas que vous... Dossier envoyé le 29 avril 2024 et quand je me suis connecté aujourd’hui sur la cnracl c’est noté que ma demande a été initié le 12 septembre, et depuis le 14 septembre :Votre demande de retraite est en cours d’étude ou de traitement.
    Mais j’ai contacté la CNRACL et voici leur réponse ! quen pensez vous claude ?
    Monsieur,

    Vous interrogez la CNRACL sur la date du 13 septembre 2024 que vous avez pu voir sur votre compte CNRACL.

    Cette date correspond à une mise à jour de notre système informatique de gestion des dossiers qui vient d’être changé.

    Je vous informe que le traitement des dossiers de pension d’invalidité (reçus complets de la part des employeurs) sont traités dans un délai de 5 à 8 mois.

    Votre dossier ayant été reçu le 29 avril 2024, son étude devrait débuter entre les mois de septembre et décembre 2024.

    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 20 septembre 2024 à 18:49

      Merci pour l’information. J’en déduis que la date du 12 septembre citée par plusieurs d’entre vous n’a pas de sens puisque c’est lié au changement de logiciel. La bonne date est celle notée avant.

      Répondre à ce message

    • Le 20 septembre 2024 à 20:25

      Bonsoir

      Merci pour vos informations.
      Bon courage
      Maddie

      Répondre à ce message

    • Le 21 septembre 2024 à 13:12

      Bonjour, merci beaucoup zerguine.
      Je ne manquerai pas de revenir sur le site pour exposer mon délai une fois la retraite invalidité validé. J’espère que que nous sommes sur la dernière ligne droite...
      Bon courage et bon week-end

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 septembre 2024 à 14:23

    Bonjour,je suis fonctionnaire territorial catégorie active en CITIS suite a un accident de service depuis plus de 5 ans. J’atteindrais la limite d’age en juillet 2025. J’ai une expertise médicale tous les ans, mon dossier n’est toujours pas clôturé ( pas de consolidation ni taux d’IPP). Est ce que je peux être mis à la retraite au titre de l’invalidité imputable au service à la limite d’age et prétendre à une rente d’invalidité après expertise ? L’objectif étant de ne pas perdre mes droit à RVI si je peux y prétendre. Je précise que je suis dans l’incapacité de reprendre mon service et mon état n’est au mieux pas susceptible de s’améliorer.
    Pouvez vous me renseigner ?
    Merci, cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 17 septembre 2024 à 15:34

      Je redis que la mise à la retraite pour limite d’âge ne donne plus droit à une rente viagère. Votre intérêt est donc d’être mis à la retraite pour invalidité avant cette date limite.

      Répondre à ce message

      • Le 17 septembre 2024 à 15:48

        Merci pour votre réponse.
        Dans mon cas je dois donc faire ma demande au plus tôt.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 septembre 2024 à 16:40

    Bonjour,
    J’ai 61 ans (62) en Avril .je suis en invalidité et termine un congé longue maladie en novembre.
    Mon employeur veut me placer en retraite anticipé pour inaptitude à mon poste hors je ne suis pas inapte à tous les poste .
    Je suis agent d’entretien en collectivité territoriale.
    Puis je refuser cette mise en retraite anticipée ?
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 14 septembre 2024 à 22:18

      L’employeur a une obligation de reclassement selon les textes. Avant de décider, il doit demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical. Vous pourrez à chaque fois exprimer votre souhait d’être reclasser sur un poste adapté. Le conseil médical se compose aussi de représentants élus du personnel. Vous auriez intérêt à les rencontrer avant la réunion du conseil pour bénéficier de leur expérience et leur indiquer vos souhaits.
      Suivant votre carrière totale et compte tenu de votre âge, prenez en compte les avantages de la retraite pour invalidité : pas de décote (fiche 49) et cumul poissible avec un nouvel emploi sans plafond ni limites (fiche 54).

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 septembre 2024 à 12:53

    Bjr ! Peut on en demander une retraite anticipee pour inaptitude etant en citis apres l age legal de depart ? je pourrai partir en avril 2024
    A 62 ans et demi (retraite normal ) sachant que j aurai tout mes trimestres a cette date !
    J ai peur de perdre le benefice d une rente si je la demande apres ?
    Cordialement patrick

    Répondre à ce message

    • Le 11 septembre 2024 à 13:38

      La rente viagère n’est pas attribuée si vous êtes mis à la retraite d’office à votre limite d’âge uniquement.

      Répondre à ce message

      • Le 12 septembre 2024 à 11:01

        Bjr merci pour votre reponse si j ai bien cela veut dire qu il me faut demande ma retraite anticipee
        Maintenant aupres de ma collectivite ! Si veux touche une rente viagere ?

        Répondre à ce message

        • Le 12 septembre 2024 à 19:49

          Si vous êtes sédentaire, il faut obtenir votre retraite pour invalidité avant 67 ans, la limite d’âge indiquée fiche 47. Je pensais que vous le saviez !

          Répondre à ce message

          • Le 13 septembre 2024 à 12:13

            Bjr claude merci pour votre reponse ! Je savais en effet qu il y avait une limite d age me je pensais que c etait a partir de l age ou l on pouvai demander notre retraite (62 a et six mois pour mon cas) que l on n avait plus droit a une rente ? Et non 67 ans
            Cela porte a confusion
            Du coup je nai plus a me precipite pour faire une demande de retraite anticipee
            Cordialement patrick

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 septembre 2024 à 03:11

    Bonjour.

    Un décret récent ( Décret n° 2024-678 du 4 juillet 2024 ) stipule une prestation complémentaire de 10% en cas d invalidité.
    Ai je bien compris ?
    Est ce valable pour une personne ( Fonction publique d État ) actuellement en CLD et mis en retraite pour invalidité courant 2025 ?
    Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 septembre 2024 à 10:41

    Bonjour,
    J’ai reçu en 06/2024 un avis de sommes à payer sous 3 semaines pour régularisation suite à ma retraite pour invalidité avec effet rétroactif à 07/2022. Or les sommes réclamées sont supérieures à celles que j ai perçues et mon employeur m’explique que la différence vient des cotisations sociales. Mon employeur est-il en droit ? Dois-je faire une demande de remboursement auprès de l’URSSAF ?
    De plus, à la lecture du forum, je m’aperçois que le 1/2 traitement perçu par l’agent reste acquis même en cas de rétroactivité de mise à la retraite.
    Les délais de remboursement étant très courts et sous les menaces de porter mon dossier au contentieux, j’ai déjà remboursé les 2/3 de la somme réclamée.
    Je voulais connaître les voies de recours face à ma situation ; sur quels textes de loi puis-je m’appuyer pour contester ce remboursement, comment dois-je procéder ?
    Je vous remercie, par avance, de l’aide que vous voudrez bien m’apporter.
    Virginie

    Répondre à ce message

    • Le 12 septembre 2024 à 21:29

      Je vous invite à lire mon message du 29 juillet à 17:06.
      Utilisez les références pour demander à votre employeur de vous rembourser. Vous n’êtes pas responsable des délais de traitement de votre situation anormalement longs.
      Les voies de recours sont celles d’un fonctionnaire envers son employeur : courrier écrit en recommandé AR, puis selon la réponse, demande au tribunal administratif.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 septembre 2024 à 19:54

    Bonjour j’aimerais savoir pourquoi dans le privé et public les personnes qui travaillent sont ils différents car atteint d’une maladie professionnelle de plus se 20% dans le privé la personne à droit à la retraite à 60 ans et dans le public la même personne ne peut pas partir à 60 ans elle est où la différence je comprends pas la maladie professionnelle est la même elle souffre autant dans le privé et le public non !

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    • Le 12 septembre 2024 à 20:01

      Je suppose que vous faites allusion à la fiche 12 de ce guide.
      Le régime des fonctionnaires titulaires est spécial y compris en cas d’accident ou maladie imputable au service.
      Les travailleurs relevant du régime général (du privé comme du public) n’ont pas droit une la retraite anticipée pour invalidité décrite dans cette fiche.
      Vous avez le droit de revendiquer d’avoir les mêmes règles que les autres salariés. La majorité des fonctionnaires croient que tout est mieux pour eux, à tort ! La CFDT est devenue le premier syndicat du privé en obtenant de nouveaux droits.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 septembre 2024 à 21:20

    Bonjour ayant un ipp de 7 %pour accident imputable au service et actuellement en citis pour maladie professionnelle,ma question est simple si je reprend le travail mon ipp de 7 % sera t elle additionner à un éventuel taux ipp pour ma maladie professionnelle me donnant droit à l ATI ?? Merci de votre réponse

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    • Le 4 septembre 2024 à 09:10

      Bonjour,

      A priori, si un nouveau taux d’IPP vous est reconnu suite à votre MP, celui ci vous donnera droit à une ATI complémentaire.

      La question de savoir si le taux de 7 % lié à votre AT et le nouveau taux à intervenir seront additionnés doit être appréciée au regard de l’application potentielle de la règle de Balthazar selon laquelle, quand un fonctionnaire s’est déjà vu reconnaître un taux d’invalidité consécutif à un accident du travail, le taux d’invalidité résultant d’un nouvel accident est calculé sur la validité restante.

      Cette règle qui tend à diminuer l’impact du second taux reconnu ne s’applique cependant que pour les infirmités successives ayant soit une relation médicale, soit un lien fonctionnel entre elles.

      En outre, le taux de 7 % (si la consolidation de votre état de santé suite à votre AT a été fixée par décision datant de moins de quatre ans environ) et le nouveau taux qui sera reconnu suite à votre MP vous ouvre droit à une indemnisation complémentaire.

      Cette indemnisation découle de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur, est indépendante de l’ATI et d’une éventuelle rente viagère et peut être conséquente. A titre d’exemple, j’ai récemment pu obtenir une condamnation à hauteur de 40 000 euros pour un taux d’IPP de 20 %.

      Cette indemnisation correspond à un droit reconnu aux fonctionnaires mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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      • Le 12 septembre 2024 à 11:46

        Merci de votre réponse en attente d une expertise,pour l instant je n ai pas plus d infos…

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 septembre 2024 à 16:04

    Bjr !
    Etant en citis depuis mai 2021 pour rupture de la coiffe de l epaule
    J ai recu un avis de la commission medicale me rendant inapte a toutes fonctions
    Preconisant une retraite anticipee ! Me demandant de me rapprocher de ma collectivité !
    Je vais avoir 62 ans debut novembre ! Doit je attendre ?
    Ou demande ma retraite anticipee ?
    Si j ai droit a une rente il ne faut peut etre pas que j atende l age legal soit mai 2025 pour mon cas !
    Que me conseillez vous ? (PS je suis adherant cfdt)

    Répondre à ce message

    • Le 7 septembre 2024 à 22:37

      La mise à la retraite par l’employeur suis une procédure longue. L’avis du comité médical est communiqué à votre employeur. Vous restez en Citis jusqu’à la retraite effective pour invalidité.
      Si vous êtes sédentaire, votre mise à la retraite doit intervenir avant votre limite d’âge, 67 ans. En effet, la rente viagère (à vie) qui vous sera due ne sera pas versée si vous êtes mis à la retraite pour limite d’âge. Attention si vous êtes en catégorie active. Le conseil médical a estimé votre taux d’incapacité (IPP) ?
      Si vous n’avez pas une carrière complète de fonctionnaire, tant que vous n’être pas à la retraite, vous obtenez des trimestres pris en compte dans le calcul de votre retraite de fonctionnaire, comme expliqué fiche 49.

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      • Le 8 septembre 2024 à 16:11

        Bjr claude merci pour votre reponse !
        Pour l instant aucune nouvelle de ma collectivite ?
        Doit je demander ma retraite anticipee ou attendre que ma collectivite le demande ?
        Votre reponse ne m eclaire pas beaucoup ?
        Je pensais que l age legal ateind soit 62 ans et six mois pour mon cas !
        Ne me permetait pas de touche une pension ? Et non la limite d age 67 ans

        Répondre à ce message

        • Le 8 septembre 2024 à 19:50

          Je vous renseigne afin de vous permettre de prendre la bonne décision. Vous n’êtes pas obligée de demander votre retraite pour invalidité maintenant. En Citis vous conservez votre traitement et vous continuez à augmenter votre retraite si vous n’avez pas encore une carrière complète de fonctionnaire (voir fiche 49).

          Répondre à ce message

    • Le 11 septembre 2024 à 08:53

      Bonjour Serge,

      Votre état de santé a t il fait l’objet d’une date de consolidation et un taux d’IPP vous a t il été reconnu suite à l’événement de 2021 ?

      Dans l’affirmative, vous avez droit à une indemnisation financière qui peut être conséquente. Cette indemnisation est un droit reconnu par la jurisprudence aux agents victimes d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle mais implique dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 septembre 2024 à 17:13

    Bonjour,
    Je suis depuis peu à la retraite pour invalidité de la fonction publique état. Je viens de recevoir un titre de perception car j’ai été payé à plein traitement pendant quelques mois alors que j’aurai dû passer à demi traitement ce qui fait une sacrée somme à rembourser. Ai-je un recours possible ?
    Merci d’avance

    Répondre à ce message

    • Le 9 septembre 2024 à 17:42

      Je ne connais votre situation exacte. Lisez ma répondu du 29 juillet à 17:06 pour voir si vous êtes concernée.

      Répondre à ce message

      • Le 10 septembre 2024 à 10:35

        Comme la somme réclamée ne concerne pas le demi traitement octroyé pendant la procédure de mise à la retraite mais à un trop perçu lors de mon CLD, je me posais la question si cela s’appliquait aussi à la période du CLD ou seulement à la période comprise entre la radiation des cadres et la mise à la retraite ?

        Répondre à ce message

        • Le 10 septembre 2024 à 11:02

          D’accord, c’est une erreur de votre employeur pendant le congé longue durée. Vous pouvez demander une remise d’indu en argumentant sur le montant trop important réclamé au moment où vos revenus baissent par exemple. Négociez une remboursement partiel que vous estimez supportable. L’employeur peut y trouver intérêt s’il pense s’éviter une procédure en justice pour vous contraindre à rembourser l’indu.

          Répondre à ce message

    • Le 9 septembre 2024 à 22:08

      Bonjour,

      Je rejoins Claude : il est impossible de se prononcer sans avoir plus d’éléments concrets quant à votre situation (position statutaire vous ayant donné droit au plein-traitement / date d’effectivité de votre mise à la retraite / date de la décision prononçant votre mise à la retraite / motif de la créance avancée par le titre de perception).

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 août 2024 à 16:02

    Bonjour, mise en retraite pour invalidité que je n’ai pas demander ,maladie professionnelle reconnue en mai 2008 fonction publique hospitalière, après plusieurs reprises de postes non aménagé j’ai été mise en congé longue maladie pendant 3 ans et mise en disponibilité d’office pour raison de santé en janvier 2020 du à mon employeur pendant 3 ans et 3 mois sans avis de commission de réforme ou comité médical, moi je n’ai rien demandé et versement d’indemnités journalières calculé je ne sais comment ? donc pas de cotisation retraite et je n’était pas inapte a tous poste et demande de retraite pour invalidité par mon employeur en janvier 2022 j’ai reçu la réponse de la CNRACL en mars 2024 car mon employeur ne fournissait pas les documents nécessaire !
    Et aujourd’hui mon employeur me demande de rembourser les indemnités que j’ai perçu ? Avant ma mise en disponibilité d’office j’ai fait plusieurs demande de reclassement ou de formation pour reprendre le travail mais depuis 2016 aucuns poste ne ma été proposé !
    Je me retrouve aujourd’hui en retraite pour invalidité alors que j’aurais pu retravaillé depuis 2013 ! j’ai pris un défenseur des droits qui n’a rien pu faire et un avocat qui n’a rien fait mais ma couté très cher et je voudrais faire un recours administratif et contester ce remboursement mais je ne sais pas par où commencer, que faut il que je demande a mon employeur, la demande de retraite qu’ils ont faite, les documents envoyés à la CNRACL ? pour pouvoir faire mon recours ?
    Je me suis renseigné et ils n’avaient pas le droit de me mettre en disponibilité d’office mais en CITIS, je peut contester cela ?
    Je vous remercie par avance pour votre réponse et si vous pouviez m’indiqué vers qui me tourné pour m’aider ?

    Répondre à ce message

    • Le 3 août 2024 à 11:30

      Le Citis n’a été créé qu’en 2020. Je ne comprend pas que vous soyez dans cette situation depuis 2008 ! Vous auriez du demander dès sa création votre intégration dans le Citis. De plus la maladie professionnelle ne débouchait pas sur un congé longue maladie.
      J’ai déjà publié de longues réponses dans ce forum sur le non remboursement des versements par l’employeur jusqu’à la mise à la retraite (voir 29 juillet à 17:06).
      Avez vous reçu de la CNRACL votre notification de retraite.
      Compte tenu des nombreuses irrégularités de votre dossier, seule une action au tribunal administratif pourra rétablir vos droits après étude de votre dossier par une avocat spécialisé en droit public et en maladies pro (ils ne sont pas nombreux).

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    • Le 5 août 2024 à 07:57

      Bonjour,

      En l’état des éléments que vous avancez, il y a effectivement des interrogations certaines sur le plan juridique quant au traitement de votre situation par votre employeur.

      Cependant, il manque des éléments importants pour parfaitement cerner votre problématique.

      Lorsque vous évoquez des "indemnités" que votre employeur vous demande de rembourser, s’agit il du demi traitement versé dans l’attente de l’effectivité de votre mise à la retraite pour invalidité ?

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 11 août 2024 à 01:59

        Depuis le début mon dossier a été traité n’importe comment la DRH à tout fait pour que je démissione ,changement de ma date de MP avec un trafic de faux documents, j’ai réussi avec de l’aide à faire remettre la bonne date, ensuite demande de retraite pour invalidité en 2014 j’avais 50 ans et encore la possibilité de travailler heureusement refusé par la CR mais après proposition de poste inadapté par rapport à mon état de santé et des propositions qui arrivaient au courrier le samedi pour postuler le lundi,des rendez vous avec des cadres pour un poste et quand j’arrivais il me disais je ne vois pas ce que vous venez faire ce n’est pas un poste adapté pour vous,j’ai eu aussi un refus de poste avec une fiche de poste où il était bien inscrit pour personne en reclassement professionnel du à une invalidité et le rendez vous avec la cadre c’était super bien passer et je pouvais commencer le lendemain (c’est ce que j’aurais du faire) car 3 jours après j’ai reçu le refus de ma DRH poste inadapté pour vous ! Sans motif et cette femme a réussi à transformer ma MP en maladie ordinaire grâce à une expertise scandaleuse je me suis retrouvé sans salaire pendant 2 mois j’ai pu contester et c’est la qu’ils m’ont mis en CLM pour une autre pathologie dont je ne sais rien, en 2008 c’était pour hernie discale tableaux 98 reconnue et en 2016 pathologie préexistante soit disant en 2007 année de ma titularisation avec certificat du médecin du travail et d’un autre médecin agréé qui confirmait mon aptitude pour le poste d’aide soignante pas de pathologie du dos, radio à l’appui quand j’essaye d’expliquer mon cas on me dis c’est pas possible, c’est du harcèlement et de la discrimination faite par une femme DRH qui n’acceptait pas qu’on lui tienne tête car des recours et des demandes de reclassement j’en ai au moins une trentaine depuis 2013 et depuis ma mise en CLM en 2016 aucune proposition de poste, les médecins du travail,le comité médical, la CR, mon médecin traitant et médecin expert demandaient tous ma reprise sur poste adapté et bien rien n’y a fait et aujourd’hui je me retrouve en retraite d’office pour invalidité demander le 11 janvier 2022 mais j’ai reçu l’acceptation le 2 mars 2024 car aucune documents n’a été transmis à la cnracl avant mars 2023 car la personne était en arrêt et est toujours en arrêt donc personne ne s’occupait de mon dossier,le pire c’est que ma mise en disponibilité arrivait a son terme le 11 janvier 2024, j’ai demander à repasser en comité médical pour une prolongation, on m’a répondu pas la peine on vous prolonge jusqu’au 30 mars 2024, on sait on est hors des clous mais vous aller bientôt avoir votre retraite, heureusement j’ai un écrit de cette prolongation et que je toucherai mes ijss !et maintenant ils me demandent de rembourser 25000 euros les indemnités versé pour la disponibilité que je nais pas demandé ! Donc j’ai pris rendez vous avec un avocat le 14 août qui normalement connais le droit de la fonction publique pour un recours administratif je vais voir ce qu’elle va me dire et pouvoir faire, depuis le mois d’avril j’avais une personne d’un syndicat qui devait m’aider avec de belles promesses mais aunes nouvelles à part me dire de faire un recours avec les nouvelles loi en vigueur donc je suis dans un état d’esprit lamentable, déprimer et bien seule,pendant 3 ans j’avais 1100 euros pour vivre, la l’ai 1000 euros de retraite et 338 euros d’invalidité je ne vois pas comment je vais rembourser et vivre je vous tiendra au courant de mon rendez vous mais je ne suis pas optimiste ? Merci

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      • Le 11 août 2024 à 02:10

        Désolé je n’ai pas répondu à votre question concernant le demi salaire, non ils appelles cela :prestations Espèces SS mais je ne cotise pas pour la retraite depuis 3 ans et par contre j’ai mon avancement d’échelon et sur ma fiche de paie le temps de travail est 100 pour cent et même en MP rien de différent sur la fiche de paie donc je ne sais pas à quoi correspond les sommes que j’ai perçu depuis 3 ans ?

        Répondre à ce message

        • Le 12 août 2024 à 17:59

          Bonjour,

          Merci pour votre retour. Peu important la dénomination que votre employeur donne à ce qu’il entend récupérer, en l’état, seul le demi traitement versé pendant votre disponibilité entre 2022 et 2024 semble être potentiellement concerné. Et, d’expérience, une telle récupération paraît illégale.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si nécessaire à la suite de votre rendez vous du 14 août.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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          • Le 9 septembre 2024 à 16:26

            Bonjour,
            En retraite pour invalidité depuis 07/2022 mais les lourdeurs et lenteurs administratives font que c’est officiel depuis juin 2024 !!.. Durant ces 2 années, un traitement de ´survie ´m’a été versé ( à peine un 1/2 traitement ).
            La retraite pour invalidité m’a été versée avec effet rétroactif soit 07/2022. Mon employeur me demande de rembourser le trop perçu de ces 2 ans mais le montant du remboursement demandé est largement supérieur à ce que j’ai réellement perçu prendant ces 2 ans ! Mon employeur me dit que la différence provient des cotisations sociales. Je dois donc rembourser une somme que je n’ai pas perçue ?! Je suis déjà dans une situation très compliquée et j’entraîne malheureusement ma famille dans ce tourbillon !..Est-ce légal de me réclamer ces sommes ? Si oui, pourrais-je demander le remboursement à l’URSSAF ? Quelles démarches me conseillez-vous de faire ?
            Merci de votre aide

            Répondre à ce message

            • Le 9 septembre 2024 à 17:39

              Le problème est connu et vous n’avez pas à rembourser : Lisez mon message du 29 juillet à 17:06.

              Répondre à ce message

            • Le 9 septembre 2024 à 22:12

              Bonjour,

              Il vous appartient de contester la demande de remboursement. Il est très probable que vous n’ayez effectivement pas à rembourser cette somme dès lors que le demi-traitement versé dans l’attente de la mise en œuvre d’une procédure de mise à la retraite pour invalidité reste acquis même lorsque la mise à la retraite est prononcée avec effet rétroactif.

              Vous faire assister par un avocat peut être un atout de poids en la matière.

              N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 septembre 2024 à 14:36

    Bonjour,
    J’ai fait une demande de retraite pour invalidité après 20 ans en tant qu’infirmière. La notification que j’ai reçu du conseil départemental stipule que ma retraite pour invalidité est "justifiée" et me donne un taux de 30%. Or, le service retraite de l’hôpital dans lequel je travaillais me dit que ma retraite ne sera peut-être pas accordée car il faut être reconnu invalide à 50% minimum. D’autre-part, on me demande de constituer un dossier à la MDPH pour obtenir une carte d’invalidité que je devrai joindre à mon dossier retraite. Tout ceci est-il normal ? D’autre-part, si ma retraite n’est pas acceptée, quel sera mon statut ? Serai-je simplement rayé des cadres ?
    Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 7 septembre 2024 à 15:03

      Bonjour,

      A ma connaissance, il n’existe pas de minimum d’invalidité exigé en matière de mise à la retraite pour invalidité.

      Le seul taux impactant en lui-même est celui de 60 % d’invalidité dès lors que, en application de l’article L. 30 du Code des pensions civiles et militaires, si ce taux est constaté il assure que la pension de retraite perçue ne sera pas inférieure à 50 % du dernier traitement versé pendant plus de six mois à l’agent concerné.

      En ce qui concerne la demande relative au dossier MDPH, j’avoue ne pas comprendre en quoi celle-ci relève de votre dossier de mise à la retraite pour invalidité.

      Pour répondre à votre dernière interrogation, et donc au cas où votre mise à la retraite pour invalidité serait refusée, si vous êtes reconnue inapte définitivement à toutes fonctions, votre employeur pourra effectivement prononcer votre licenciement pour inaptitude physique.

      Il s’agit cependant d’une situation qui reste très rare et, {}a priori, il me semble peu probable au regard des constatations du conseil médical dont vous faites état, que votre mise à la retraite pour invalidité soit refusée.

      En tout état de cause, un tel refus pourrait être contesté.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 8 septembre 2024 à 08:10

        Bonjour Marie,

        J’ai retrouvé une réponse de Claude pour un cas similaire au votre :

        Le taux d’IPP est fixé par l’employeur après l’avis d’un médecin agréé, du conseil médical et vérification du SRE.
        La maladie pro imputable au service avec placement en Citis conduite soit à la reprise d’une emploi soit l’inaptitude définitive et donc la retraite pour invalidité (définitive). Elle est calculée comme une retraite normale (fiche 49) mais sans décote.
        Si votre taux d’IPP est au moins égal à 25% (maladie hors tableau) vous aurez droit à une rente viagère (à vie).
        Attention, la mise à la retraite pour limite d’âge supprime le droit à la rente viagère.

        Bonne journée

        Donc, votre maladie est-elle de quelle nature ?
        professionnelle ou pas ?
        Hors tableau ?

        Pour mémoire, il faut un taux minimum de 50% IPP pour avoir une rente viagère pour une maladie non professionnelle hors-tableau .

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 septembre 2024 à 20:43

    Bonjour, je n’arrive pas à comprendre le calcul de la rémunération de ma prochaine pré-retraite pour inaptitude en tant que fonctionnaire. J’aurais alors 59 ans et 8 mois et aurait alors totalisé 163 trimestres. Mon traitement indiciaire est de 2249 € brut. Pouvez vous m’aider à calculer ce montant ? Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 septembre 2024 à 19:02

    Bonjour, j’ai 58 ans, professeure titulaire en citis imputable au service après une agression depuis 2019, le comité médical d’avril 2024 a décidé ma mise à la retraite pour invalidité imputable au service avec rente viagère de 30% (incapacité toutes fonctions). Le rectorat me demande de faire ma demande de retraite avec des formulaires de demande d’admission à la retraite, au titre de l’invalidité et fonctionnaire incapable d’exercer une profession quelconque, au 1 er janvier 2025, jusqu’à cette date je reste en citis imputable au service. Je refuse de signer et remplir ces formulaires. J’ai écrit à la rectrice, car je souhaite être mise à la retraite d’office, car je trouve anormal d’être obligée de demander cette retraite moi-même. D’autre part j’ai lu la jurisprudence que si je veux bénéficier de l’ARE, l’allocation chômage, de france travail, si j’ai demandé moi-même la retraite je ne pourrais pas l’obtenir "c’est écrit : seule une personne mise à la retraite d’office pour invalidité est susceptible de l’obtenir". Une personne des RH m’a appelée en me disant que cela ne changera rien. Que je la demande moi-même ou pas, je n’aurais pas le droit à l’ARE (les fonctionnaires ne cotisent pas au chômage (sic) selon elle) et que d’autre part si je ne veux pas renvoyer les formulaires de retraite à temps pour janvier 2025, je vais être sans salaire, sans argent tout le temps des tracasseries administratives que mon refus de "faire simple" entraînera. Cela peut durer des mois et des mois selon elle, et plus grave selon elle toujours, je peux perdre ma rente viagère d’invalidité car je peux être reclassée par un nouveau comité de réforme qui statuerait sur ma mise à la retraite d’office, vers une mise à la retraite pour invalidité simple et non plus invalidité imputable au service. Pouvez-vous m’éclairer ? Que dois-je faire ? Je vous remercie infiniment.

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    • Le 7 septembre 2024 à 22:54

      Comme expliqué plusieurs fois dans ce forum, la jurisprudence du CE ne concerne pas les fonctionnaires d’État.
      Le Service des retraites de l’Etat (SRE) impose de remplir un formulaire Cerfa 15684 depuis 2017. Rien ne vous empêche de rayer le mot demande sur le formulaire. Mais vous pouvez décider d’attendre ! Merci de venir nous informer de la suite.
      Les menaces de l’employé ne sont pas admissibles et inexactes. Demandez lui de les mettre par écrit ! La seule limite à éviter c’est celle de la limite d’âge car elle prive de rente viagère.
      Les règles de l’assurance chômage s’imposent à tous les employeurs publics, mais comme ils ne cotisent pas, ils payent eux-même l’allocation ou la rembourse à FT.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 septembre 2024 à 11:52

    Bonjour,
    Je suis FPE dans la police nationale au grade de brigadier-chef de police. Je suis en arrêt depuis le 27/07/2022 pour dépression suite à un vécu de harcèlement moral. Après expertise et avis favorable du conseil médical en formation plénière, mon administration a reconnu récemment ma maladie d’origine professionnelle et m’a placé en CITIS depuis le 27/07/2022. Sur l’arrêté portant sur l’imputabilité au service, il n’y a pas de taux d’IPP. Est ce légal ? Sur le rapport d’expertise, il est mentionné que le tableau clinique présenté est susceptible d’entrainer une IPP de plus de 25 %. Est ce que ce taux sera au moins retenu après consolidation ?
    J’ai actuellement 54 ans et j’atteindrai la limite d’age à 57 ans.
    Etant actuellement toujours "inapte temporairement à toutes fonctions", je souhaiterais connaitre la meilleure solution financièrement :
    1- Tenter si possible de reprendre en mi temps thérapeutique et demander par la suite l’ATI après consolidation sachant que le climat de travail reste délétère et que la personne responsable de la dégradation de ma santé est toujours en place.
    2- Demander ma retraite anticipée pour invalidité au service. J’ai actuellement 157 trimestres validés et une décote de -11.25%. Je ne pense pas que mon administration prenne l’initiative de me mettre en retraite anticipé vu sa responsabilité.
    3- Rester en CITIS jusqu’à ma limite d’age et donc sans rente d’invalidité.
    Autre question : Quand faut il faire la demande indemnitaire préalable ? maintenant ou à la radiation des cadre ou à la consolidation ?

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    • Le 5 septembre 2024 à 23:25

      Le taux d’IPP est fixé par l’employeur après l’avis d’un médecin agréé, du conseil médical et vérification du SRE.
      La maladie pro imputable au service avec placement en Citis conduite soit à la reprise d’une emploi soit l’inaptitude définitive et donc la retraite pour invalidité (définitive). Elle est calculée comme une retraite normale (fiche 49) mais sans décote.
      Si votre taux d’IPP est au moins égal à 25% (maladie hors tableau) vous aurez droit à une rente viagère (à vie).
      Attention, la mise à la retraite pour limite d’âge supprime le droit à la rente viagère.

      Répondre à ce message

    • Le 6 septembre 2024 à 17:27

      Bonjour,

      En principe, le taux d’IPP n’est arrêté qu’à la date de consolidation car celle-ci traduit la stabilisation de votre état de santé (qui ne devrait plus évoluer dans un sens ou un autre du fait des seules suites de l’événement imputable) et cette stabilisation permet d’évaluer les préjudices résultant de votre MP.

      Par conséquent, ce n’est qu’une fois cette date fixée que le taux d’IPP pourra être arrêté et que vous pourrez engager une action indemnitaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      Si aucun taux n’est arrêté malgré la fixation d’une date de consolidation, un référé expertise peut être envisagé.

      Quant à vos autres interrogations, les paramètres ne sont pas que financiers, cela dépend également, et principalement à mon sens, de votre volonté / capacité à reprendre vos fonctions. Si tel n’est pas le cas, il me semble, mais sous toutes réserves, que l’option qui reste à privilégier notamment car elle paraît être la plus légère à traiter au quotidien. Cette dernière analyse reste donc déconnectée du paramètre financier mais vous devriez pouvoir réaliser des estimations avec les éléments de calculs exposés par les différentes fiches relatives à la mise à la retraite.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile, notamment au titre de l’action indemnitaire envisagée.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 septembre 2024 à 07:42

    Bonjour,
    Je suis titulaire de la FPH et en CLD depuis bientôt 5 and . Lors de ma dernière prolongation de Cld, le comité Médical a indiqué qu’à l’issue, une retraite pour invalidité devait être instruite. J’ai donc transmis à mon employeur, à sa demande, un courrier en ce sens. Ma question : mon CLD se terminant le 27 octobre, que dois-je faire à compter du 28 octobre ?Dois-je continuer à transmettre des arrde travail ? Dois-je prendre les congés s de 2024 et 2025 ?
    Je vous remercie pour vos réponses car mon employeur n’y répond pas.
    Bien cordialement

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    • Le 4 septembre 2024 à 11:40

      Le CLD étant à durée limitée, vous serez placée en disponibilité d’office pour raisons de santé (Dors), période ne comptant pas pour la retraite. Donc vous devrez continuer à justifier de votre impossibilité de travailler.
      Mais l’employeur doit respecter la procédure avant de vous radier des cadres pour inaptitude définitive : avis d’un médecin agréé, avis du conseil médical puis décision de l’employeur qui transmet la demande à la CNRACL, ce qui prendra quelques mois.
      L’employeur vous fait remplir une demande de retraite pour invalidité afin de s’exonérer du versement d’une allocation chômage si votre retraite est faible.
      Lisez cet énorme forum pour y trouver plus d’infos.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 septembre 2024 à 21:12

    Bonjour, fonctionnaire de la fonction publique hospitalière depuis 2001, j’ ai eu un accident de travail en 2003 et rechute en 2008. En 2018, je rechute mais avec les difficultés (chirurgie en urgence, dépression, handicap...), le volet administratif a complètement été oublié, j’étais en maladie ordinaire puis en clm. En 2021, un chirurgien me conseille de demander le rattachement aux AT parce qu’il s’agit de la même pathologie. Je fais donc une demande auprès de la direction qui reste sans réponse jusqu’à un courrier au directeur qui envoie ma demande en commission. Il aura fallu attendre 2023 pour pouvoir effectuer cette expertise et comité médical en février 2024, les dossiers n’étaient pas envoyés par mon employeur. Le comité m’accorde l’accident de travail jusqu’à mise en retraite pour invalidité avec IPP 40% imputable au service. Et inaptitude définitive.Mon employeur me demande de faire le dossier de retraite dans la foulée mais je demande à attendre la décision pour AT . Elle arrivera fin juin sous la forme d’une lettre de refus,sur laquelle je viens de demander un recours gracieux après rendez-vous des syndicats avec la DRH pour essayer de débloquer la situation sans succès. J’ ai aussi ouvert un dossier auprès de la protection juridique.Décision d’août de la drh : renouvellement de disponibilité de juillet 2023 jusqu’à mise en retraite.Aujourd’hui j’étais convoquée pour me demander mes papiers de retraite et m’informer du montant de la pension de retraite. J’ai l’impression maintenant qu’on se dépêche de me sortir. Je vois parler d’ATI mais on ne m’en a jamais parlé . Est-ce que je dois faire la retraite rapidement ou ai-je des droits à faire valoir avant ? J’ ai 45ans , une RQTH permanente, j’avais aussi proposé un bilan de compétences, recherché des possibilités d’emploi en télétravail sans succès : pas de poste, pas de reclassement donc la retraite.Je suis en grande souffrance et je suis fatiguée des difficultés administratives qui se rajoutent à ma santé défaillante.En vous remerciant des éclaircissements que vous pourriez m’apporter.

    Répondre à ce message

    • Le 4 septembre 2024 à 09:16

      Bonjour,

      Il paraît effectivement que votre dossier a été très mal géré par votre employeur mais il est difficile de se prononcer de manière arrêtée avec si peu d’éléments.

      Cependant, il ressort de votre post que vous devriez actuellement être en CITIS. Le CITIS implique un plein traitement et l’une de ses seules limites et la mise à la retraite pour invalidité. Or, rien ne vous force à demander vous même cette mise à la retraite et votre employeur peut le faire de lui-même.

      Vous n’avez donc aucune obligation à mon sens de demander votre mise à la retraite et il me paraît plus intéressant pour vous de tenter de bénéficier le plus longtemps possible de votre CITIS.

      En ce qui concerne l’ATI, celle-ci n’est due qu’en cas de reprise des fonctions ce qui ne semble pas être votre cas.

      Au regard de votre fatigue, que je comprends pleinement, et de votre situation, je me permets de vous inviter vivement à communiquer votre dossier à un avocat.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 31 août 2024 à 09:44

    Bonjour, je suis fonctionnaire dans la mème collectivité depuis 23 ans soit en 2001. J’ai 50 ans et je suis en maladie professionnelle pour dépression (syndrome anxio-dépressif) reconnue imputable au service au vue des actes et paroles faites a mon encontre par les élus. J’ai subi une expertise médicale reconnue en ma faveur, passé devant le conseil médical qui a reconnue l’imputabilité au service et ma collectivité a émis un arrèté indiquant la reconnaissance a l’imputabilité au service. Malgré mon suivi, j’ai des idées noires, je ne pense qu’a mon travail et je suis anéanti a tous points de vue (professionnel, personnel, physique et bien sur psychologique). Je ne peux retourner a mon poste mais ne me vois pas dans l’immédiat reprendre un travail tellement que je suis tombé au plus bas...Je suis suivi par un psychiatre et je dois subir une deuxième expertise en octobre 2024. Que faire ? Merci. Crdlt.

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    • Le 31 août 2024 à 10:44

      Si vous posez cette question sous la fiche 40, c’est que vous pensez à la retraite pour invalidité. Elle résulte d’une inaptitude définitive. Mais c’est une retraite calculée selon votre carrière de fonctionnaire (voir fiche 49). Elle sera bien inférieure au maintien de votre salaire que vous apporte le Citis.
      Un médecin ne vous obligera pas à reprendre le travail. Mais votre employeur peut lancer une procédure de mise à la retraite si un examen médical conclut à une inaptitude définitive.
      Votre intérêt financier reste d’attendre car vos revenus sont meilleurs et de vous soigner. Votre Citis et la reconnaissance de maladie professionnelle vous protègent.

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    • Le 1er septembre 2024 à 18:16

      Bonjour,

      Le principal paraît effectivement de prendre soin de vous et de votre santé. Demandez à votre médecin de prolonger vos arrêts au titre de votre CITIS.

      Comme le relève Claude, le CITIS est une situation qui vous est favorable, qui n’a pas de durée maximale et il reste peu probable que votre employeur engage, à court terme, une procédure de mise à la retraite pour invalidité.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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    • Le 1er septembre 2024 à 18:40

      Bonjour David,
      Votre psychiatre va vous accompagner pour passer ce moment difficile et se projeter vers autre chose.
      pour la question administrative, vous avez été victime dans le cadre de votre travail d un accident de travail reconnu.
      Vous avez 5 ans de congés longue maladie et congés longue durée pour prendre le temps de vous reconstruire. Votre employeur va continuer à vous payer en grande partie.
      Si avant les 5 ans vous considérez être en état de reprendre sur votre poste ou un autre poste de votre collectivité vous pouvez. Vous pouvez aussi à la fin des 5 ans ou avant demander vote retraite pour invalidité à votre collectivité accompagné d un courrier confidentiel de votre psychiatre.
      Vous avez intérêt à prendre du temps pour vous reposer et vous reconstruire avant d envisager la retraite invalidité.
      Courage à vous.
      Emmanuel

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    • Le 2 septembre 2024 à 01:08

      Bonjour David

      J’arrive à comprendre que l’incertitude qui pèse désormais votre avenir professionnel soit une source d’angoisse. Mais en effet, l’heure est aux soins. L’inaptitude définitive et la retraite anticipée pour invalidité ne sont pas à l’ordre du jour. Pour vous donner une petite idée, entre mon accident de travail et ma mise à la retraite pour invalidité, sept années se sont écoulées. J’ai rencontré il y a quelques mois, une agent dont le CITIS s’est prolongé six ans avant sa consolidation et la liquidation anticipée de ses droits à la retraite.

      Vous n’êtes, de plus, pas à l’abri d’aller mieux. Si cela était le cas ( et je vous le souhaite), bien des solutions peuvent être envisagées, le reclassement à un nouveau poste où vous ne seriez plus en contact avec les élus, la reprise en mi-temps thérapeutique...

      J’ajoute que nous nous approchons peu à peu des municipales. Le contexte peut donc lui aussi évoluer.

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      • Le 2 septembre 2024 à 12:09

        Bonjour, merci pour vos réponses. Pour infos, le maire de ma collectivité est président de l’agglomération et président du centre de gestion d’ou dépend ma collectivité. J’ai essayé de "m’arranger" à l’amiable pour qu’il me trouve un poste ailleurs mais il me ferme les portes partout. De ce fait et ne trouvant que ça comme solution car mon médecin traitant ne voulait plus prolonger mon arrèt de travail par peur de controle, j’ai demandé au mois de juillet une rupture conventionnelle qui a été accepté par ma collectivité au montant le plus bas bien sur. Après conseil d’un avocat qui n’en revenait pas de la situation, je me suis rétracté et j’ai pris contact avec un psychiatre qui m’a changé mon traitement et m’a re arrèté en maladie professionnelle. Je n’ai de gout a rien et reste en vie pour ma famille en me battant contre moi mème tous les jours...je pensais finir ma carrière dans cette collectivité pour qui j’ai toujours travaillé comme pour moi mème mais bon...

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er septembre 2024 à 04:48

    Bonjour Je suis en retraite pour invalidité plus de 60% et maintenant j’ai 77 ans et obligée d’avoir une aide à la personne et j’ai un dossier pris en charge par la CNRACLce qui est bien ou plutôt ce qui était bien car l’ADMR qui assurait l’aide à domicile ne peut plus assurer les heures qui me sont accordées pour manque de personnel et chercher dans les environs un autre organisme et aussi

    manque

    « » de personnel ils ne prennent plus de dossier je ne peux pas employer quelqu’un en dehors de l’aide à la personne et ne peut pas rester seule tout le temps je souhaite rester dans ma maison ne pas aller en maison de retraite Aurais je droit à une aide exceptionnelle pour pouvoir prendre une personne pour m’aider en dehors de ADMR car je devrais la payer et seule je ne peux pas mes revenus sont trop petits Pouvez-vous me renseigner Merci Cordialement

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    • Le 1er septembre 2024 à 11:13

      L’aide la CNRACL relève de l’action sociale je suppose et s’adresse au Gir 5 et 6. Vous avez informé la CNRACL de l’impossibilité de l’ADMR s’assurer votre demande d’aide ? Vous êtes certain ne pas pouvoir embaucher vous même en Cesu une aide à domicile ?
      Mais vous avez peu-être obtenu la Majoration pour tierce personne décrite en encadré dans cette fiche ?
      Connaissez-vous l’APA décrite dans les six fiches notre dossier : 12 Connaître l’allocation personnalisée d’autonomie (APA)

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 août 2024 à 22:41

    Bonjour,
    Je suis actuellement en accident de travail depuis 10 mois (citis), je ne suis toujours pas passé chez un médecin expert.
    Je suis RQTH depuis janvier 2024 de 50% / 79% pour un accident de travail antérieur.
    Ma limite d’âgé catégorie active sera le 15 février 2025 (62ans) je viens donc de demander ma retraite, mais la direction de l’hôpital me dit qu’il est trop tard pour demander la retraite pour invalidité .
    Pourriez vous m’éclairer sur ma situation .
    Merci d’avance

    Répondre à ce message

    • Le 30 août 2024 à 23:00

      Attention, si vous êtes placé en retraite d’office pour limite d’âge vous n’aurez pas droit à la rente viagère.
      Effectuez dès à présent une demande de retraite pour invalidité en précisant que vous et votre médecin estimez être inapte définitif. Insistez auprès de votre employeur pour qui lance la procédure le plus rapidement possible.
      Les délais de traitement à la CNRACL se réduisent de plus en plus et sont à présent inférieurs à six mois.

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      • Le 30 août 2024 à 23:48

        Bonsoir,
        Effectivement les délais sont longs entre la gestion interne administrative et le traitement via la Commission. Envoyez un courrier de demande de retraite pour invalidité accompagné de l avis de votre médecin. Un courrier en recommandé avec AR est certainement souhaitable pour bien apporter la preuve de votre demande.
        Bonne soirée.
        Emmanuel

        Répondre à ce message

      • Le 31 août 2024 à 09:11

        Merci Claude pour ce que vous faites et pour la rapidité de vos réponses.
        Je vous tiendrai au courant de la suite des évènements . ,

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 août 2024 à 17:52

    Bonjour
    Je suis actuellement en arrêt pour maladie professionnelle.
    Je souhaiterais prendre ma retraite.
    Je ne sais pas si je dois faire connaître un handicap de façon à percevoir une rente.
    Quelle est la procédure étant donné que je ne suis pas encore consolidée ?

    Merci.
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 18 août 2024 à 22:03

      Dans votre cas, la bonne solution reste la retraite pour invalidité, expliquée dans cette fiche.

      Répondre à ce message

    • Le 19 août 2024 à 09:22

      Bonjour,

      Si vous êtes en arrêt pour maladie professionnelle, vous bénéficiez d’un CITIS. Il s’agit de la position la plus favorable pour un fonctionnaire en arrêt et il n’est pas recommandé de chercher à en sortir et ce d’autant plus qu’il n’a pas de durée limite.

      Cependant, si tel est réellement votre souhait, vous pouvez former une demande de mise à la retraite pour invalidité imputable au service auprès de votre employeur.

      La procédure d’instruction de votre demande prendra du temps, impliquera la saisine d’un médecin expert qui se prononcera très vraisemblablement quant à la consolidation de votre état de santé, puis aboutira à l’avis du service de retraite dont vous dépendez et à la fixation de votre pension.

      Si votre pension ne comprend pas de rente alors que vous estimez qu’elle est vous est due, vous pourrez éventuellement contester ce point si vous disposez d’éléments médicaux favorables.

      En outre, et lorsque votre consolidation sera arrêtée, si un taux d’IPP vous est reconnu suite à votre maladie professionnelle, vous pourrez solliciter une indemnisation qui peut être conséquente et qui est indépendante de l’ATI et de la rente viagère sur le fondement de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

    • Le 30 août 2024 à 15:14

      bonjour Jmsm
      si vous n’avez pas l’age legal de la retraite vous ne pouvez pas partir de vous-meme
      il faut etre reconnue inapte au travail par l’employeur ce qui, implique d’abord d’etre consolidée
      c’est a dire que votre pathologie ne va pas s’ameliorer et que vous ne pouvez plus retravailler

      l’employeur peut vous proposer un autre poste que vous acceptez ou pas ou la retraite
      si l’employeur vous propose un poste que vous refusez et demandez la retraite vous nr pourrez pas vous inscrire a pole emploi et percevoir ARE

      pour percevoir la rente votre maladie doit etre reconnue professionnelle avec tous les critères des tableaux de la secu ;ATTENTION aux maladies d’origine professionnelle ’’Hors tableau’’ qui ne donnent droit a rente que a partir de 25%d’IPP

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 août 2024 à 22:21

    Bonjour,

    Je sors d’un entretien avec le médecin délégué par la commission qui me propose éventuellement de demander une mise à la retraite anticipée pour invalidité. Il n’avait pas reçu le certificat de mon psychiatre qui lui est destiné (qui est arrivée ouverte et est présent dans mon dossier de la commission ???).

    Je suis en longue maladie pour harcèlement sans vraiment de preuve (je connais bien le système, j’en ai géré en tant que syndicaliste moi-même) mais seulement des faits interprétables (mais aucun témoin par expérience ne viendra accréditer) et d’autres improuvable (un chef débarque chez moi sans prévenir pendant le télétravail, coup de fil durant ce même télétravail sans prévenir .....etc.....

    Vu que je ne peux me permettre de toucher 500 euros par mois. Je vis actuellement avec mon fils en étude avec 950 euros par mois en demi traitement et je m’en sors très difficilement (mais je suis propriétaire donc en faisant attention, je m’en sors et j’ai quelques économies)

    mes questions ,

    1 : eu égard au fait que je ne peux pas reprendre, m’étant fait trop d’ennemi (par des PV ce CHS par exemple ou j’ai dénoncé des agissements… ce n’est pas dans votre syndicat qui n’est pas présent chez nous) :
    j’ai lu que l’on toucherait 75% * 130/172 (trimestres) * salaire durant les 6 derniers mois. Mon traitement étant à 50 % du fait de mon CLM est celui-là qui prévaut ?

    2 Comment est fixé le taux d’invalidité et par qui ?

    3 Pour bénéficier de la rente est imputable au service, est-ce que la constatation d’un psychiatre est possible dans le cas présent même si le harcèlement (tel qu’on l’entend juridiquement) ne peut être prouvé ?.

    4 Peut-on lorsque l’on est à la retraite travailler dans le privé si l’on trouve ?

    Merci de m’aider
    bien cordialement

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    • Le 29 août 2024 à 10:06

      1. La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote. C’est expliqué fiche 49. Ce n’est pas le traitement qui est pris en compte mais l’indice.
      2. Dans un régime spécial c’est l’employeur qui décide. Mais il doit obtenir l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical. Dans ce conseil siègent deux représentants du personnel de votre catégorie. Il est très utile de les rencontrer avant.
      3. La reconnaissance de l’imputabilité au service suit le même processus que la question 2. Vous devez la demander dans les deux ans après les faits. En cas de refus, un recours au tribunal administratif est possible.
      4. La retraite pour invalidité est une retraite définitive du régime des fonctionnaires mais elle est dérogatoire car elle permet de retravailler sans plafond ni limites et d’obtenir de nouveaux droits à la retraite.

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    • Le 29 août 2024 à 17:58

      Bonjour.

      Pour enrichir la réponse de Claude, ayant moi même obtenu la requalification d’un congés de maladie ordinaire en Congé pour invalidité temporaire imputable au service, il faut arriver avec des éléments accablants (témoignages, certificats médicaux...) et c’est passé par la case expertise médicale.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 août 2024 à 22:54

    Bonjour
    j’ai travaillé pendant 14ans. En collectivité territoriale j’ai démissionné en 2019 et j’ai travaillé au régime général jusqu’à 2023
    jje suis passé en invalidité catégorie 2 la cpam ne prend pas mes années cotises au service public
    je me suis renseigné auprès de France Info qui me dit de me rapprocher d’un syndicat pour savoir si c’est possible pour ma part de demander une retraite anticipée
    merci de votre retour

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    • Le 29 août 2024 à 10:28

      Vous pouviez demander à la CNRACL une retraite pour invalidité en remplissant les 2 conditions suivantes :
       Avoir accompli au moins 15 ans de services
       Être atteint d’une infirmité ou d’une maladie incurable rendant toute profession impossible.
      Mais vous n’avez que 14 années de service.
      Vous ne pourrez obtenir une retraite anticipée qu’à 62 ans comme expliqué fiche 9 de ce guide.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 août 2024 à 18:02

    Bonjour

    Est ce que l asi est versé avec effet retroactif à la date de la demande de celle ci ? Il s est écoulé 6 mois entre la demande et l acceptation de mon asi par la cnracl.

    Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 juillet 2024 à 14:44

    bonjour, je ne sais pas si je suis au bonne endroit pour poser ces questions( ou si vous voulez bien me rediriger), comme je n’arrive pas à avoir de réponse... je me lance.
    je suis agent hospitalier, titulaire.
    je suis en arrêt maladie imputable au service depuis le 21/11/2022.
    Mon dossier est passé au conseil médical le 29/05/2024 avec comme conclusion sur le PV du 05/06/2024 :
    consolidé au 29/03/2023 avec IPP de 25%. agent inapte à son poste. reclassement à engager.
    Je viens de recevoir un courrier de la DRH, me signifiant que mes arrêts de travail à compter du 06/06/2024 sont qualifiés en maladie ordinaire et que les frais de soins ne sont plus pris en charge.
    Mon médecin traitant refuse de modifier mes arrêt en MO, car je suis toujours en traitement, qu’il n’a pas effectuer de certificat de guérison et fait une demande de congé longue maladie pour 1 an (CITIS ??).
    je ne sais pas quoi faire/dire...
    merci pour vos réponse .
    Frédéric

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    • Le 25 juillet 2024 à 21:44

      Vous devez être en Congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis). Comme indiqué à l’article L822-22 du code général des fonctions publiques : « Le fonctionnaire bénéficiaire d’un congé pour invalidité temporaire imputable au service conserve l’intégralité de son traitement jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à sa mise à la retraite. »
      Par conséquent votre employeur n’a pas le droit de faire autre chose que de vous maintenir en Citis.
      Les congés maladie ne s’appliquent pas dans votre situation où c’est imputable au service. Faites vous aider par votre syndicat pour faire valoir vos droits. N’hésitez pas à écrire (recommandé AR) à votre DRH en lui demandant d’appliquer cet article du code général de la fonction publique.

      Répondre à ce message

    • Le 26 juillet 2024 à 13:42

      Bonjour,

      Je partage pleinement l’analyse de Claude. Si votre inaptitude est liée à votre maladie, vous devez être placé en CITIS et ce jusqu’à la décision prononçant votre reprise ou votre mise à la retraite.

      La position de votre employeur paraît donc illégale et peut être contestée.

      En outre, le taux d’IPP qui vous a été reconnu suite à votre maladie, vous donne droit à une indemnisation venant compenser l’intégralité des préjudices physiques subis du fait de cette maladie.

      Cette indemnisation est indépendante de l’ATI et d’une éventuelle rente viagère et peut être conséquente. A titre d’exemple, j’ai récemment pu obtenir une condamnation à hauteur de 40 000 euros pour un taux d’IPP de 20 %.

      Cette indemnisation correspond à un droit reconnu aux fonctionnaires mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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      • Le 31 juillet 2024 à 12:31

        Bonjour,je suis dans la même situation FPT.Reconnue en MP (burn out) imputable au service du 03/2020 au 01/2024 , l’expertise medical dit plus d’inaptidue peut être consideré comme consolidé le 29/01/2024 ,IPP de 10% au lieux de 30 % avant .J’ai contester la decisions en formation pleiniere qui on confirmé l’aptidue et le passage en maladie ordinaire preconisse un mi temps de 6 mois.( le syndiclocal me dit que c’est legal )
        mon médecin dit le contraire . j’ai eu une viste de prés reprise "pas d’avis donner" beaucoup de contre indication a ma profession sauf deplacement à pied pour observation ou de surveillance.
        Je pensais prendre une retaite pour inaptidue a toute fonction ou invalidité, j’ai d’autre soucis ( cardio15%) ...je devrais reprendre fin septembre,j’ai demandé mon ati est ce que j’ai le droit de demander une rente pour préjudice morale , doit je attendre de finir mes droit a congé Mo et Mld car je me sens pas capable de reprendre .
        Merci

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        • Le 31 juillet 2024 à 17:11

          Bonjour,

          La procédure indemnitaire que j’ai décrite précédemment me semble parfaitement applicable à votre situation et ce dès à présent.

          En ce qui concerne la mise à la retraite pour invalidité, celle-ci ne peut être mise en œuvre, ou valablement demandée, que si vous avez été reconnu inapte à toutes fonctions, ce qui ne semble pas le cas vous concernant.

          Vous pouvez envisager d’épuiser vos droits à CMO puis envisager une reprise si vous vous en sentez capable. Au cas contraire, vous serez très probablement placé en disponibilité pour raisons de santé ce qui n’est pas une situation favorable.

          N’hésitez pas à prendre attache avec moi concernant la procédure indemnitaire.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 23 août 2024 à 17:26

        Bonjour
        Suite à un AT reconnu imputable au service. J’ai fait une rechute en 2020 reconnu par l’expert, et le comite médical comme imputable a l’AT initial. J’ai une IPP de 43%,invalidité qui doit être versé comme rente viagère d’invalidité. Initialement, j’aurais dû reprendre sur un poste de reclassement à mi-temps thérapeutique après la consolidation et les soins pendants deux ans du 21 décembre 2021 La DRH ne m’a rien proposé comme poste. Ne connaissant pas l’entrée en fonction du CITIS,(idem pour) mon médecin a fait la demande de CLM. À aucun moment la DRH ne m’a informé que je pouvais bénéficier du CITIS, depuis la date de rechute jusqu’au 20 décembre 2024. Je suis à demi traitement avec une compensation CGOS durant 5 mois par an jusqu’à cette date. Je ne parle pas des congés payes non pris en 2019 que l’on a refusé de mettre sur un compte épargné temps pour le rebasculer sur la RAFT. Mon dossier passe maintenant en retraite pour invalidité auprès de la CNRACL. Comme je n’ai pas repris le travail, mon dossier pour la rente viagère n’est pas instruit. J’espère que lorsque mon dossier passera auprès de la CNRACL celui-ci sera déposé et instruit. Comment le savoir ??
        Après tous ses déboires, j’ai intenté une action auprès du tribunal administratif. Avec l’aide d’un avocat spécialisé qui se paiera en plus de ses honoraires sur un % de l’indemnité que je percevrai si le juge reconnait les préjudices et suivant l’expertise médico-légale du 11 septembre 2024 que j’ai du payé 2800 euros. Désormais dans une situation financière désastreuse, percevant qu’un demi traitement, je risque de perdre ma maison.
        Le dossier pour retraite invalidité est parti à la CNRACL Quelle est la durée de traitement pour percevoir la pension retraite ?? On m’a dit que je passe en disponibilité d’office à partir du 20 décembre 2024 ?! jusqu"a la réception de la radiation des cadres.
        Mon avocat va faire état de mes droits sur le CITIS et réclamer les arriérés de salaires. Je compte aussi demander les indemnités lies à l’aménagement sanitaire de ma maison, de la vente de ma voiture pour une adaptée à mon handicap, car je ne peux plus conduire de boite manuelle. Tout est dû à cet AT.,35 ans de service et pouf dehors ?!
        Si la DRH avait été réglo, je n’aurais pas été devant le tribunal administratif, mais quand on vous perd des papiers, que l’on se fout de vous lors de demande de poste, et qu’il n’y a pas d’accompagnement du salarié depuis 4 ans, je suis coupé de tout lien social. Mon avocat est sérieux et compétent dans cette juridiction. Tout comme moi plus que tout, je veux que l’on rétablisse mes droits

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        • Le 23 août 2024 à 22:03

          Le Citis n’a été créé qu’en 2020. Je ne comprend pas que vous soyez dans cette situation depuis 2020 ! Vous auriez du demander dès sa création votre intégration dans le Citis.
          Merci pour votre témoignage. Merci d’avance de nous informer du résultat de votre action en justice.

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        • Le 27 août 2024 à 23:33

          Bonjour Jack

          La durée de traitement d’un dossier de retraite pour invalidité par la CNRACL est variable et va en partie dépendre de la réactivité de votre employeur. Selon moi, comptez désormais sur 9 à 10 mois. Peut être plus...

          Concernant la rente viagère, elle n’est pas liée à votre reprise effective (contrairement à l’ATI). Après étude de votre dossier, la CNRACL adressera ses conclusions à votre employeur, précisant si votre pension de retraite sera assortie d’un rente d’invalidité et le cas échant le taux retenu. Un exemplaire de cet avis doit normalement vous être adressé par votre employeur.

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    • Le 27 août 2024 à 18:32

      Bonjour Frédéric.

      Votre cas est malheureusement loin d’être isolé. A partir du moment où il existe un lien entre l’accident de service dont vous avez été victime et votre inaptitude à votre poste, vous devriez être maintenu en CITIS tel que le prévoit le code de la fonction publique jusqu’à votre reclassement et votre reprise effective. Notez que le lien n’a, à priori, pas à être exclusif. Votre DRH se base sur l’avis de l’expert dont elle fait sans doute une interprétation abusive. Ce n’est pas parce qu’une pathologie est consolidée ( c’est à dire stabilisée), ou qu’il existe une pathologie indépendante évoluant pour son propre compte, que tout lien entre la pathologie initiale et votre inaptitude est rompu.

      Si votre DRH s’obstine, consultez un avocat et saisissez le tribunal administratif.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 août 2024 à 13:31

    Bonjour
    Est-ce que si ma demande de retraite anticipée pour inaptitude est acceptée, ça pourrait annuler la rente d’accident de trajet que je perçois depuis le mois de Mars 2024 ?
    Merci par avance pour votre réponse.
    Et bravo pour le travail que vous faites.
    Cordialement

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    • Le 26 août 2024 à 23:15

      Non, la rente répare une préjudice, elle est viagère, donc à vie.

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      • Le 27 août 2024 à 01:44

        Merci pour votre réponse.
        Et donc si un jour je demande une Majoration pour tierce personne en cas de graves problèmes de santé et qu’elle est acceptée après avoir eu acceptation de retraite anticipée pour inaptitude, si j’ai bien compris, je continuerai à percevoir en même temps, ma rente pour accident de travail car une rente est un dédommagement versée à vie ?
        C’est bien ça ?
        Bien cordialement

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      • Le 27 août 2024 à 01:49

        Merci beaucoup pour votre réponse
        En fait je voulais dire que si un jour je perçois une aide financière telle que une Majoration pour tierce personne en cas de graves problèmes de santé, est-ce que je continuerai à percevoir en même temps que cette aide financière pour Majoration pour tierce personne, ma rente pour accident de travail ?
        Bien cordialement

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    • Le 27 août 2024 à 08:26

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude concernant l’ATI que vous percevez actuellement.

      Cette ATI sera transformée en rente lors de votre admission à la retraite pour invalidité.

      En outre, le taux d’IPP qui vous a été reconnu suite à votre accident de trajet, et qui fonde l’ATI que vous percevez actuellement, vous donne droit à une indemnisation venant compenser l’intégralité des préjudices physiques subis du fait de cet accident.

      Cette indemnisation est indépendante, et donc complémentaire, de l’ATI et, à terme, d’une rente viagère et peut être conséquente. A titre d’exemple, j’ai très récemment pu obtenir une condamnation à hauteur de 20 000 euros pour un taux d’IPP de 15%.

      Cette indemnisation correspond à un droit reconnu aux fonctionnaires mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 août 2024 à 10:54

    Bonjour,

    J’ai eu un accident de travail dans FPT en 2021 consolidé en 2023 avec une ATI DE 25% (suite à une agression verbale d’un usager), depuis mai 2024 il y a une rechute de cette accident et je suis en arrêt depuis.
    Je dois passée devant devant un médecin expert demander par l’assurance de mon employeur qui doit se prononcer sur la rechute de cette accident.
    Puis je demander une retraite pour invalidité ? et comment se fait le calcul de celle ci. Tout en sachant que j’ai actuellement 162 trimestres tout confondu ou dois je prendre que les trimestres de la CNRACL.
    J’ai 58 ans et j’ai eu 4 enfants.
    Je vous remercie par avance de votre réponse.
    Bien cordialement.

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    • Le 20 août 2024 à 15:29

      Je suppose que vous avez été replacée en Citis. Vous pouvez ensuite demander à votre employeur une retraite pour invalidité car vous pensez être en inaptitude définitive.
      Seul votre régime spécial CNRACL verse ce type de retraite définitive dès l’inaptitude définitive. Votre retraite sera calculée comme expliqué fiche 49 mais sans décote.
      Vous devrez attendre pour avoir droit aux retraites du régime général et de la complémentaire : voir fiche 9 de ce guide.

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    • Le 20 août 2024 à 16:53

      Bonjour,

      Si votre rechute a été reconnue, ce qui a l’air d’être le cas, vous bénéficiez d’un CITIS. Il s’agit de la position la plus favorable pour un fonctionnaire en arrêt et il n’est pas recommandé de chercher à en sortir et ce d’autant plus que ce CITIS n’a pas de durée limite.

      Cependant, si tel est réellement votre souhait, vous pouvez former une demande de mise à la retraite pour invalidité imputable au service auprès de votre employeur.

      Pour le calcul de votre retraite, je me permets de vous renvoyer à la réponse de Claude.

      Il est également important de relever qu’au regard de votre situation, et indépendamment de votre CITIS, de l’ATI et de la question de la retraite pour invalidité, vous êtes en droit de solliciter une indemnisation pour le taux d’IPP de 25 % qui vous a été reconnu suite à votre AT. Cette indemnisation peut être très conséquente, j’ai récemment obtenu la condamnation d’un employeur à verser la somme de 40 000 euros pour un taux de 20 %, et constitue un droit reconnu aux fonctionnaires.

      Elle nécessitera cependant dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 août 2024 à 18:14

    Bonjours je suis agents territoriaux j’ai eu un accident du travail quatre fracture au bras avec séquelle inoperable, en arret depuis 3 ans j’ai demandé un reclassement professionnel accepte par le tribunal administratif, mais mon employeur n’a pas de poste a me proposer, il on decider de vouloir me mettre à la retraite pour invalidité je refais une expertise medical au mois de septembre 2024, déjà refuser par l’expertise medical pas de taux ipp, je le revois encore pour la troisième fois. Qui n’etait pas enchanter de leurs comportements. Il me envoi des arrête en m’indiquant imputable au service. Je suis en arret d’accident du travail jusqu’a18 Decembre 2024, j’ai 61 ans je voulais savoir comment va ce passé la suite ci je suis en retraite pour invalidité et savoir ce que je vais percevoir en indemnité ?? si ces pas le cas licenciement avec des séquelle quelle décision à prendre ?? Et quelle indemnité a percevoir ?? j’attent vôtre réponse ci-possible en vous remerciant d’avance cordialement.

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    • Le 19 août 2024 à 22:29

      Vous êtes en Citis, il n’y a pas de date de fin. L’issue ne peut être que la retraite pour invalidité (accompagnée d’une rente) comme expliqué dans cette fiche ou le reclassement.
      Si vous êtes inapte définitif, l’employeur peut vos mettre à la retraite pour invalidité avant votre limité d’âge. je suppose que vous n’êtes pas en catégorie active.
      Lisez cette fiche et le forum.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 août 2024 à 08:54

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 août 2024 à 12:01

    Bonjour
    Pour un départ à la retraite en invalidite au 01 août, ma rente invalidite de 17224 euros est ecretee et passe à 2353 euros Annuel .
    J’ai 65 ans et une Ati de 9000 euros annuel.
    qui sera supprimee et remplacée par la rente.
    Puis je faire un recours gracieux ou contentieux ?

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    • Le 17 août 2024 à 22:39

      Je ne comprend pas votre rente invalidité comme fonctionnaire titulaire ?
      L’ATI est effectivement remplacée par une rente viagère comme expliqué dans cette fiche.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 août 2024 à 21:09

    Bonjour je suis fonctionnaire je travail à l’aphp et je vais être mise en retraite anticipée pour invalidité. Je voulais savoir si je pourrais toucher ma pension à l’étranger ?
    par avance merci pour votre réponse

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 août 2024 à 07:56

    Bonjour,

    Je ne vois pas de réponse à ma question sur la fiche. La voici :

    Je vais percevoir une retraite anticipée à compter du 1er août 24 pour inaptitude au travail.
    Je suis auteure depuis 3 ans (donc avant cette retraite acceptée).
    Puis-je cumuler ma future retraite (que je percevrai en septembre) en auto édition ?

    Merci pour votre réponse sur mon mail.

    Cordialement.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 août 2024 à 05:06

    Bonjour, merci d’avance pour votre admirable dévouement, après avoir obtenue la reconnaissance de mon accident de service au TA ( lutte de 6 ans ), j’ai du voir un expert psychiatre et passer au comité médical qui m’a déclaré en inaptitude à tous les fonctions, ipp de 30 /100, tous mes congés maladie sont devenus de CITIS, ce qui me réjoui, depuis 5 mois je suis à la retraite par invalidité, et j’ai une ATI. j’ai quand même intenté une action indemnitaire afin d’obtenir une condamnation de mon employeur à m’indemniser pour les préjudices subis du fait de mon accident accident de service. j’ai bien retenue votre phrase : Au delà de l’aspect financier, cela présente également une portée symbolique qui, d’expérience, a son importance. Mon problème est depuis 2015 un stress post-traumatique à la suite d’une agression physique par une élève en cours. Malheureusement le tribunal a mandaté un médecin généraliste comme expert, le rendez vous s’est mal passé du commencement à la fin. J’avais dû lui envoyer tous les ordonnances depuis 2015, différents certificats, bref un tas de documents, en relation à ma dépression, il me demande maintenant des examens de sang qui datent de 2016, que je n’ai plus, en relation à un rhumatisme inflammatoire, tout en me avouant que ceci n’a rien à voir avec l’accident, il demande aussi de comptes rendus d’un cancer et mammographies, que je n’ai plus, de la même date, la biopsie , le compte rendu du médecin, j’ai tout sauf la mammographie ...alors que le TA comme le comité médical ont reconnu ma maladie et les congés maladie comme "directement et seulement" lies à l’agression. Je sais d’ores et déjà qu’il cherche à montrer que je refuse de lui donner toutes ces preuves...
    Je vous remercie de me conseiller sur la façon de trouver une solution. Est-ce que je peux demander une contre-expertise ? Un grand merci d’avance.

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    • Le 8 août 2024 à 23:03

      Ne culpabilisez pas si vous n’avez des documents de santé sans rapport avec votre maladie professionnelle. Vous n’êtes pas tenue de les conserver. Le médecin expert auprès des tribunaux vérifie probablement que votre maladie n’est pas dû à d’autres causes comme un cancer préexistant.
      Mais je n’ai pas d’expérience sur les demandes d’indemnisation, et les fonctionnaires la demandant un justice ne viennent pas nous raconter leur expérience.

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    • Le 9 août 2024 à 00:46

      Bonjour, merci pour votre réponse. Le problème est que j’ai du me battre contre cela lors de la reconnaissance de l’accident. Le rectorat a voulu prouver que mon stress post-traumatique était du au cancer et non à l’agression, heureusement j’avais les preuves du contraire et le TA m’a donné raison, avant le passage au Conseil Médical l’expert psychiatrique a établi très clairement la non existence d’un état antérieur...ce n’est pas le cancer mais l’agression. Maintenant ce nouveau expert , médecin généraliste et non psy veut encore chercher la même excuse. Il m’a aussi dit qu’il n’était pas tout à fait d’accord sur la date de consolidation, très longue à son goût. Est-ce que je peux demander une contre-expertise ? Merci d’avance, ce site m’a vraiment aidé à mener ce combat sans reculer...

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      • Le 9 août 2024 à 08:14

        Je comprend mieux. Vous devez convaincre que l’agression vous atteint réellement alors que le cancer n’a pas eu d’effet psychologique. Vous pouvez demander une autre expertise par un médecin spécialiste en psychiatrie. Attention, une médecin agréé auprès des tribunaux bénéficie d’un crédit. Vous pourriez solliciter ou utiliser l’avis écrit d’autres médecins qui vous ont soigné.
        Je le redis, je ne suis pas compétent en matière de stratégie juridique. Cherchez conseils auprès de personnes expérimentées sur ce sujet.

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        • Le 9 août 2024 à 11:13

          Bonjour lil,
          je suis en retraite invalidité. J ai bien vu lors de mes expertises que les experts n étaient pas aussi pro. J ai eu des expertises qui ont duré entre 8 minutes et presque 1 heure. Malheureusement il manque des experts. Il semble déjà que l expert n est pas spécialiste en psy. Comme le dit Claude, il faut demander une autre expertise avec un médecin spécialiste en psychiatrie. Attention ils ont tendance à exclure le syndrome post traumatique et à chercher des causes antérieures pour ne pas l inclure dans des futures indemnités.
          Bon courage le chemin est long et heureusement qu il y a des personnes comme Claude pour nous conseiller
          Emmanuel

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    • Le 9 août 2024 à 10:13

      Bonjour,

      Si je comprends bien votre situation, suite à une action juridictionnelle, le caractère imputable de votre accident a été reconnu.

      Par la suite, et dans le cadre d’une procédure indemnitaire fondée sur les conséquences de cet accident de service, le tribunal administratif a désigné un médecin expert.

      Au regard de la reconnaissance établie de l’imputabilité au service de votre accident, qui ne peut être remise en cause, le médecin expert ne pourra se prononcer utilement sur cette question. Il devrait donc, à la rigueur, se prononcer quant à votre date de consolidation et surtout quant à l’identification des préjudices résultant de votre accident.

      C’est certainement à ce titre qu’il vous a demandé la communication des éléments dont vous faites état : il souhaite, malgré tout logiquement, identifier dans quelle mesure votre état de santé, et donc les préjudices indemnisables, est imputable à l’accident de service ou à une autre pathologie non imputable. Si vous ne disposez pas de ces documents, indiquez le, cela ne pourra vous être utilement reproché.

      Lorsqu’un médecin expert est désigné par le tribunal, son rapport n’a pas parole d’évangile mais dispose cependant, et comme le relève Claude, d’un poids certain. En outre, le tribunal ne mandatera pas de contre expertise car ce n’est pas prévu en terme de procédure. Ainsi, si, à terme, le rapport rendu ne vous convient pas, vous pouvez solliciter, par vous même, des attestations médicales dont l’objet serait de contrecarrer les éléments défavorables du rapport d’expertise. Au plus vous avez d’attestations récentes et émanant de différents médecins, au mieux celles-ci pourront à terme avoir de l’impact.

      Il reste envisageable que le rapport qui sera produit à terme ne vous soit pas pleinement défavorable.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 9 août 2024 à 22:03

        Re Bonjour et un grand merci.
        Si je comprends bien il peut changer la date de consolidation ? même si l’expert psychiatre mandaté avant la réunion plénière du conseil médical a décidé que c’était le 07/07/22 ? le courrier de notification du rectorat après le conseil médical en formation plénière retient la même date et décident : retraite par inaptitude totale et définitive/ inapte à toutes les fonctions, sans possibilité de reclassement/ipp de 30%, validations de tous les arrêtes maladie depuis le 03/08/15 au titre de l’accident en citis jusqu’à la date du conseil 07/07/22 de fixer la consolidation au 31/01/22 (jour de mon rdv avec l’experte). je suis à la retraite depuis le 02/02/24.
        Le pire est que si j’ai bien compris, nous n’avons pas la possibilité de demander une contre-expertise, je comprends mieux la façon tout à fait dédaigneuse de cet expert envers moi...s’il a tous les droits. C’est aussi la raison pour laquelle nous abandonnons. Merci encore et je souhaite beaucoup de courage à ceux qui participent à cette lutte en défense de nos droits.

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        • Le 10 août 2024 à 11:10

          Bonjour,

          La mission de l’expert a dû être précisément fixée par le tribunal. Vous devriez avoir un exemplaire de la décision le désignant et mentionnant le champ précis de sa saisine. Si la fixation de la date de consolidation y appartient, alors il pourra se prononcer à ce titre.

          Cela me paraît cependant peu probable si la décision du Rectorat fixant la date de consolidation est devenue définitive.

          Vous ne pouvez pas demande une contre expertise en tant que telle mais vous pouvez apporter des éléments contradictoires. Le tribunal n’a pas de compétence médicale, il juge sur pièces : si vous lui fournissez des documents contre disant le rapport à intervenir alors le débat sera ouvert.

          Encore faut il que le rapport du médecin expert vous soit défavorable ce qui, sans remettre en cause votre sentiment actuel, n’est pas assuré.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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