UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques propose :
Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 mars à 15:27

    Bonjour
    avez vous un article sur la Fonction Publique d’Etat ou il apparait que les soins dû à un AT IMPUTABLE AU SERVICE doivent être pris par notre employeur ainsi que les cures thermales en rapport avec cet AT sans délais, même après la mise en retraite pour invalidité imputable au service.
    Je suis dans ce cas et je travaillais à LA POSTE MAIS ILS REFUSENT DEPUIS MA CONSOLIDATION EN AVRIL 2022 DE PREDRE MES SOINS EN CHARGE.
    Merci pour votre réponse.
    Cordialement

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    • Le 17 mars à 22:38

      Dans un moteur de recherche, tapez « frais médicaux pris en charge après accident de service » puis dans les réponses choisissez le document du ministère de la fonction publique.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 mars à 22:04

    A lire dans le site de la CFDT Fonctions publiques
    Organisations syndicales et administration planchent sur la complémentaire en prévoyance pour la Fonction Publique de l’État
    Merci de ne pas poser de questions, car ce dossier n’est pas géré par la CFDT Retraités.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 mars à 17:01

    Bonjour Claude, Dans le cadre d’une demande demande de cure thermale par un retraité de la fonction publique territoriale, suite à un accident de service reconnu imputable, le maire doit il saisir pour avis en cas de refus, l’avis du comité médical (commission de réforme). Merci de votre réponse. Cordialement.

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    • Le 11 mars à 23:07

      Le ministère publie un guide avec une annexe sur les frais prise en charge : « Liste indicative des frais susceptibles d’être pris en charge par l’administration à la suite d’un accident de service, d’un accident de trajet ou d’une maladie professionnelle
      2. Les frais médicaux d’hospitalisation et, éventuellement, de cure thermale.
      Il est préconisé de rembourser les frais de cures thermales selon les critères suivants :
       frais de transport depuis la résidence jusqu’à la station thermale avec maximum du prix d’un billet de chemin de fer 2ème classe, aller et retour ;
       frais de cure et honoraires médicaux ;
       frais d’hébergement. »

      Si après votre CITIS, votre état de santé s’était amélioré mais nécessitait encore de nombreux soins et si votre inaptitude permanente et définitive à continuer vos fonctions était établie, sans possibilité de reclassement. Dans ce cas, si vous êtes mis à la retraite pour invalidité, les honoraires médicaux et les frais liés à cet accident continuent d’être pris en charge.

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      • Le 12 mars à 07:27

        Bonjour Claude, merci de votre retour, mais ma question était de savoir si le refus d’une cure thermale pour un retraité est préalablement soumis à l’avis du comité médical (Commission de réforme). Cordialement

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        • Le 12 mars à 21:27

          Je vous ai indiqué ce qui est écrit dans un document officiel. Il n’est pas indiqué que l’employeur doit consulter ou ne pas consulter le conseil médical. Je suppose qu’il a un doute que ce soit en rapport avec votre accident de service. Je vous rappelle que le conseil médical plénier comprend des représentants du personnel.

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      • Le 16 mars à 13:13

        Bonjour

        et pourtant mes demandes de cures thermales liées à ma Mp sont toutes refusées depuis que j’ai été mise à la retraite par invalidité. De même pour pour la prise en charge de la continuité de soins. Au prétexte du vieillissement normal…. Mon taux d’invalidité a été ramené à 42%. Ce qui n’est pas rien. Cela fait 2 ans que je me bats. Merci de nous donner de votre temps.

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        • Le 16 mars à 21:21

          Vos questions ne portent pas sur la retraite. Faites comme moi une recherche sur internet dans les sites officiels : frais médicaux pris en charge après accident de service.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 mars à 16:08

    Bonjour , je suis fonctionnaire d état (justice) suite à un accident de service imputable au service , j ai touché 2 taux IPP de 30% et 30%, le conseil médical m a mis inaptitude totale et définitive à toute fonction , j ai reçu un cerfa à remplir nom prénom et enfant en octobre 2023 et depuis plus rien, je fourni depuis mon accident en 2017 des AT , pouvez me confirmer que j aurai bien 50% de mon salaire brut et si les 2 fois 30% ipp s additionne ( contrairement. A l ATI ou la loi de balthazar s applique ) et si ses taux sont calculer sur mon brut et si le calcul de ma pension au titre de l invalidité imputable au service se fait comme suit 50% de mon salaire brut et 60% de mon brut , en sachant que si cela est le cas je dépasserai mon brut actuel qui sera donc ramené au brut d aujourd’hui ? Dans attente merci à vous

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    • Le 13 mars à 13:34

      Bonjour,

      La CNRACL n’applique pas la règle de Balthazar en la matière, je ne vois pas de raison pour que le SRE en fasse différemment.

      Si ce point est confirmé vous aurez donc droit à une retraite garantie à hauteur de 50 % de votre traitement (article L. 35 du Code des pensions civiles et militaires). Le montant évoqué est fondé sur le traitement brut.

      Si la consolidation de votre AT a été fixée il y a moins de 4 ans environ, vous avez également droit à une indemnisation au titre des conséquences de votre AT. Cette indemnisation est fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur et doit être, à terme, demandée devant le juge administratif.
      Elle peut être particulièrement conséquente, à savoir pour un exemple récent, 40 000 euros pour 24 % d’IPP.

      N’hésitez pas à vous faire assister si vous envisagez cette procédure.

      Maître Charles Galy

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      • Le 14 mars à 09:15

        Bonjour Mr GALY
        mon frère aide soignant diplômé très gravement handicapé par un accident de trajet a eu trois taux !!!!
        Désolé d’aller à l’encontre de vos dires mais ces derniers ont été attribués à mon frère APRÈS CALCUL DE LA RÈGLE DE BALTHAZAR .
        c’était début 2016 .
        très cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 15 mars à 10:44

          Bonjour,

          Effectivement j’aurais dû préciser mon propos.

          La CNRCAL n’applique pas nécessairement la règle de Balthazar.

          Cette règle ne trouve à s’appliquer que dans le cas d’aggravation d’infirmités préexistantes. Dans une telle hypothèse, le taux d’invalidité à prendre en considération est apprécié par rapport à la validité restante du fonctionnaire.

          Lorsque les pathologies ou événements à l’origine des différents taux ne presentent pas de lien, alors la détermination du taux d’invalidité global s’effectue par simple addition.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

      • Le 14 mars à 14:36

        Bonjour Maitre,
        Je suis a peu près dans la même situation,administration pénitentiaire,suite à une agression en 2015,
        citis depuis 12/2017.Commission de reforme en février 2023 ,inaptitude totale et définitive a toute fonction et retraite pour invalidité avec une rente de 40%,toujours pas rayer des cadres à ce jour J’ai été expertisé en février 2024 pour les Parties Civiles ,l’expert proposant une consolidation à juin 2020.
        Cette consolidation est elle admissible plus de trois ans avant l’expertise ?
        Puis-je engagé la responsabilité sans faute de l’employeur dans ce cas ?

        Yannick

        Répondre à ce message

        • Le 14 mars à 19:56

          Bonjour,

          La fixation d’une date de consolidation peut être rétroactive. C’est cependant la date à laquelle vous êtes informé de sa date de fixation qui importe au titre de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

          En conséquence, et en l’état de ce que vous communiquez, il me semble encore possible d’engager une telle procédure indemnitaire.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mars à 17:01

    Bonjour,

    De retour sur le forum, j attendais mon passage en plénière fin février.
    Décision : retraite pour invalidité.
    Je suis en CLD jusqu à fin mai 2024.
    Mes droits statutaires a CLD arrivent a échéance fin septembre 2024.
    Mon administration a t elle le droit de ne pas vouloir réitérer mon CLD de fin mai jusqu’à fin septembre et me mettre en retraite pour invalidité a la date de la commission ?
    Dans ce cas, est ce que j ai droit au demi traitement jusqu’au 1er paiement de ma retraite par la Cnracl. Merci pour votre retour cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 14 mars à 19:57

      L’employeur doit attendre l’avis de conseil médical pour décider de vous placer en retraite pour invalidité.
      Oui, vous devrez être en demi-traitement.

      Répondre à ce message

      • Le 14 mars à 20:22

        D accord merci Claude, donc si j ai bien compris l employeur n a pas obligation d attendre la fin des droits statutaires pour mettre un agent en retraite pour invalidité après avis de la commission plénière ? C est bien ça ?

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mars à 18:31

    Bonsoir à tous
    Je suis passée aujourd’hui en conseil médical pour retraite anticipée pour inaptitude au travail après un At je suis en citis. L’expert qui m’a examinée avait fait un rapport avec un IPP de 15% (épaule + coude non dominant ) mais le conseil à décidé que le dit rapport n’était pas complet ni détaillé un autre expert va être nommé celui-ci peut il
    Différent du 1er ? Et qu’en sera t il ? Je vous remercie pour votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 14 mars à 19:50

      Bonjour,

      Le second rapport peut être différent du premier. Il peut également le confirmer. Si les expertises différent grandement il reste également possible qu’un troisième expert se prononce.

      Le CITIS perdurant jusqu’à votre mise à la retraite, il ne vous est pas forcément défavorable que la procédure traîne.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mars à 11:18

    Bonjour,

    Je suis dans une situation que je ne comprends pas. Je suis fonctionnaire de l’Etat. A ma demande, j’ai été reconnu par l’expert inapte totale et définitive à toutes fonctions à compter du 07/10/2022. La commission plénière a émis un avis favorable avec un taux d’IPP à la date du 05/04/2023. Je n’ai reçu mon dossier de demande qu’au mois d’août 2023, dossier que j’ai transmis. Après plusieurs relances, on m’a informé que mon dossier avait été transmis à la direction centrale pour examen. Je viens de recevoir un appel de la direction centrale me stipulant qu’il n’avait reçu aucun élément, mais que comme j’étais arrivée à la fin de mon CLD (07/10/2023), ma demande d’inaptitude allait être transmise au SRE, sans passage devant un expert et sans commission plénière. Est-ce normal ? Quel sera le taux d’IPP retenu ? Ai-je un recours possible ?

    Merci par avance de votre éclairage

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 février à 10:05

    Bonjour, mon amie "Marguerite" vous a contacté plusieurs fois par rapport au citis. Pouvez-vous me confirmer si, pour bénéficier d’un citis il faut faire impérativement la demande dans les 2 ans après la constatation de la maladie professionnelle, sachant que mon compagnon n’a pas été informé par la DRH qu’il était en citis pendant les 2 mois d’arrêt en attendant un reclassement, ou bien est-ce possible de le faire au-delà de 5 ans, comme dans le cas de mon compagnon (la constatation date d’octobre 2018 car la mairie a pris cette date rétroactivement, mais l’arrêté date de septembre 2021) ? Merci pour votre réponse. Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 14 février à 18:29

      En droit, il devait transmettre la déclaration de maladie professionnelle dans les 2 ans suivant la date de la première constatation médiale de la maladie, ou la date à laquelle il a été informé par un certificat médical du lien possible entre sa maladie et une activité professionnelle.

      Répondre à ce message

      • Le 22 février à 14:46

        Bonjour et merci, mais vous n’avez pas répondu à ma question. Je vais essayer de la reformuler. En octobre 2018, lorsque la constatation de la maladie professionnelle de mon compagnon a été faite, il était encore dans son ancien service. Sa santé s’étant dégradée, il a fait un dossier de maladie professionnelle en juillet 2021, et en septembre 2021 la Mairie a reçu l’acceptation. De là, ils lui ont fait signer un arrêté (en prenant en compte rétroactivement la date de constatation d’octobre 2018), et à partir du moment où il l’a signé, ils lui ont dit de rester chez lui jusqu’au reclassement le 1er décembre 2021. Par conséquent, pouvez-vous me confirmer si, pour bénéficier d’un citis il faut faire impérativement la demande dans les 2 ans après la constatation de la maladie professionnelle, sachant que mon compagnon n’a pas été informé par la DRH qu’il était en citis pendant les 2 mois d’arrêt (octobre et novembre 2021) en attendant son reclassement, ou bien est-ce possible de le faire au-delà de 5 ans ? Merci pour votre réponse. Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 22 février à 19:32

          Je vous dit le droit et vous devez regarder comme vous en servir. Si la maladie professionnelle a été déclarée, et qu’elle a été reconnue, il a droit au Citis. Il peut s’appuyer su ce fait pour la réclamer.

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          • Le 13 mars à 11:09

            Bonjour Claude, veuillez excuser mon retard pour vous remercier de votre réponse. Bien cordialement

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 février à 19:43

    Bonnefois a publié une réponse d’un sénateur sur le « Maintien du demi-traitement à l’expiration des droits statutaires à congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée des agents ». Sa lecture sera utile à tous ceux attendant la décision du conseil médical c’est pourquoi je la reprend intégralement.
    Si la question vise à plaindre les employeurs publics obligés de verser un demi-traitement sans pouvoir le récupérer par une retraite rétroactive, la réponse prend acte le revirement de la jurisprudence en maintenant un demi traitement à la fin des congés maladie (sans placement en disponibilité ou Dors) et jusqu’à la retraite pour invalidité.

    Question de M. MAUREY Hervé (Eure - UC) publiée le 15/06/2023
    M. Hervé Maurey attire l’attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, sur le maintien du demi-traitement à l’expiration des droits statutaires à congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée des agents.
    A l’expiration de douze mois consécutifs de congé de maladie ordinaire, la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite de l’agent territorial doit être précédée de l’avis du conseil médical. La même procédure est nécessaire pour la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité d’office ou d’admission à la retraite à l’expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée.
    Pendant toute la durée de la procédure requérant l’avis du conseil médical, le paiement du demi-traitement à l’agent est maintenu jusqu’à la date de la décision, à la charge de la collectivité qui l’emploie.
    Lorsque le comité médical a statué, même si sa décision a un caractère rétroactif, et s’applique dès la date de fin des congés maladie, les traitements sont acquis et la collectivité ne peut pas récupérer ces sommes. En effet, le Conseil d’État a estimé que « la circonstance que la décision prononçant la reprise d’activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie n’a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement ».
    Cette situation n’est pas acceptable, la collectivité étant totalement tributaire de la décision du comité médical dont les délais pour statuer sont particulièrement longs.
    Aussi, il souhaiterait connaître les mesures qu’elle compte mettre en oeuvre pour remédier à cette situation et permettre aux collectivités de récupérer ou de ne pas verser ces traitements à l’issue de la fin des congés de maladie.
    Publiée dans le JO Sénat du 15/06/2023 - page 3737

    Réponse du Ministère auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des collectivités territoriales et de la ruralité publiée le 14/09/2023
    Conformément à l’article 17 du décret n° 87-602 du 30 juillet 1987 pris pour l’application de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des fonctionnaires territoriaux, la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite de l’agent territorial, à l’expiration des douze mois consécutifs de congé de maladie ordinaire, doit être précédée de l’avis du conseil médical. La même procédure est prévue à l’article 37 du décret précité à l’égard de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité d’office ou d’admission à la retraite à l’expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée.
    Pendant toute la durée de la procédure requérant l’avis du conseil médical, le paiement du demi-traitement est maintenu à l’agent jusqu’à la date de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite. Issu du décret n° 2011-1245 du 5 octobre 2011 relatif à l’extension du bénéfice du maintien du demi-traitement à l’expiration des droits statutaires à congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée des agents de la fonction publique de l’État, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, le maintien exceptionnel du demi-traitement poursuit l’objectif de lutter contre la précarité financière des agents publics en raison des saisines parfois tardives des instances médicales et de leurs délais d’examen des dossiers. En complément, mettant un terme à une jurisprudence anciennement établie, le Conseil d’État a reconnu que : « la circonstance que la décision prononçant la reprise d’activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie n’a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement » (Conseil d’État, 9 novembre 2018, n° 412684). Aussi, le demi-traitement ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent, y compris si la position statutaire dans laquelle il est placé à l’issue de la procédure n’ouvre pas droit au versement d’un demi-traitement. Eu égard à la finalité poursuivie par le maintien du demi-traitement garanti à l’agent territorial, le Gouvernement n’envisage pas une modification des dispositions statutaires. En outre, la réforme des instances médicales intervenue aux termes du décret n° 2022-350 du 11 mars 2022 relatif aux conseils médicaux dans la fonction publique territoriale, vise, en rationalisant les cas de saisine des conseils médicaux, à réduire les délais de traitement des dossiers par ces instances. Cette évolution contribue ainsi à ne plus faire peser les conséquences financières des délais de traitement des instances médicales sur les finances des collectivités territoriales.
    Publiée dans le JO Sénat du 14/09/2023 - page 5401

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    • Le 6 mars à 15:03

      A lire et relire.

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      • Le 6 mars à 19:22

        Merci Claude pour ces précisions importantes.
        " le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement" : cela implique t il que la période soit comptabilisée dans les trimestres comptés pour la retraite ?
        Le principe s’applique t il aussi pour les indemnités journalières éventuellement versées par la mutuelle en complément du demi traitement ?
        Pour la mise en retraite pour invalidité, que se passe t il entre la décision du conseil médical et le versement de la pension, qui peut arriver encore bien plus tard vu les délais de traitement des dossiers ?
        Encore merci pour vos réponses
        Nathalie

        Répondre à ce message

        • Le 6 mars à 22:46

          Bonsoir,

          Logiquement, cette période doit effectivement être prise en compte au titre de la retraite dès lors que le versement d’un demi-traitement implique une cotisation retraite.

          En ce qui concerne les IJ des mutuelles, il n’y selon moi pas d’impact particulier.

          Entre l’avis du conseil médical et la date de la décision prononçant une mise à la retraite pour invalidité, l’agent doit être maintenu à demi-traitement.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

          • Le 7 mars à 09:22

            Merci beaucoup maître pour votre réponse, et pour tout le travail que vous faites.

            Répondre à ce message

          • Le 11 mars à 16:48

            Maître Galy,
            mon CLD non imputable s’est terminé le 23 janvier 2023, le 6 octobre 2022 avis de la commission plénière renouvellement du dernier semestre et à l’issue l’agent est considéré comme étant inapte définitivement et totalement à ses fonctions et à toutes fonctions .
            Une retraite pour invalidité doit être envisagée. Aucune réaction de mon Administration. Le 6 avril 2023 je re passe en commission plénière AVIS favorable pour le placement en dispo pour raison médicale à compter du 24 janvier 2023 pour une période de 3 Mois (qui a durée jusqu’au 31/12/12023) a l’issue l’agent doit être.... idem que celle du 6 octobre 2022...
            le 24 Mai 2024 avis de la commission plénière avis favorable pour une mise à la retraite pour invalidité et inaptitude absolue et définitive à ses et toutes fonctions
            De de ce fait j’ai reçu mon bulletin de paie en demi traitement avec cotisation retraite et pourtant de janvier à décembre 2023 mes trimestres cotisés n’ont pas été pris en compte par la CNRACL qui à valider ma retraite au 1 er janvier 2024 j’ai reçu ma pension
            ma 1 er question puis je contester ce retard de procédure ? et pourquoi ne pas m’avoir maintenu en demi traitement ?
            passer 2 fois à la même commission pour le même avis ...
            puis je demander rétroactivement que les 10 mois cotisés soient prise en compte et auprès de qui
            suite à la question ministérielle mentionnée ci dessous. En vous remerciant par avance . bien cordialement

            Répondre à ce message

            • Le 13 mars à 21:29

              Bonjour,

              Je ne comprends pas pourquoi vous vous interrogez sur un maintien à demi-traitement alors que vous avez vraisemblablement reçu un demi traitement au titre la période de disponibilité d’office.

              Pour la prise en compte des dix mois cotisés, il faut prendre attache avec la CNRACL.

              Maître Charles Galy

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 mars à 08:46

    Bonjour, est il normal que la MGEN décide,sans en avertir les bénéficiaires d’une allocation d’invalidité, d’en diminuer fortement le montant attribué chaque année, en se basant,non plus sur les revenus nets , comme cela avait toujours été le cas, mais sur le brut. Une façon pernicieuse et en catimini,de renflouer les caisses sur le dos des invalides. Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 mars à 22:20

    Bonjour,

    Je suis partie à la retraite anticipée à taux plein avec incapacité permanente à 60 ans le 01/01/2024, je voudrais savoir si il est possible de toucher la retraite complémentaire AGIRC ARRCO maintenant car pour le moment je n’ai aucune nouvelle de leur part malgré que mon dossier soit complet .

    Merci d’avance

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 18:24

      Bonjour,
      Je crois que vous êtes sur la mauvaise fiche..... voir la n° 37
      Toutes les retraites complémentaires du privé et du publique sont versées à la date de la retraite normal et non celle de la retraite en invalidité.
      Bonne journée

      Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 22:52

      Oui, vous y avez droit comme expliqué fiche 36.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

      Répondre à ce message

      • Le 12 mars à 08:56

        Bonjour Claude,

        Je suis surprise par votre réponse car j’ai reçu récemment un document d’info retraite et il est précisé que pour l’ARRCO à taux plein, il fallait attendre l’âge légale de la retraite du privé, sinon, il y a une décote importante.

        Dans mon cas, j’ai déjà atteins le quota des trimestres pour partir à la retraite du public (60ans et 6 mois - 117 trimestres) mais pas celui l’âge légale pour le privé (62 ans et 9 mois).

        J’attends ma retraite en invalidité demandé (en attente d’examen du dossier à la CNRACL), et j’ai estimé d’avoir une décote de 32% de l’ARRCO (j’ai travaillé dans le privé avant le public)

        Répondre à ce message

        • Le 12 mars à 21:53

          La retraite pour incapacité permanente du régime général est décrite fiche 12 de ce guide et donne droit à toutes les retraites sans décote.
          La fiche 36 indique les cas où il n’y a pas de décote (et non la fiche 37).

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 mars à 19:14

    Bonjour,
    Je suis en congé de longue durée jusqu’au 11 juin 2024. A cette date, j’aurai épuisé mes droits à congé de longue durée.
    J’ai été déclarée inapte définitivement à toutes fonctions par le Comité Médical le 16 février 2024.
    L’administration me demande de lui transmettre un courrier sollicitant le bénéfice d’une retraite pour invalidité à compter du 11 juin 2024.
    Je peux faire valoir mes droits à la retraite normale le 1er septembre 2024 (à cette date, j’aurai 62 ans et 6 mois : je suis née le 9 février 1962).
    Sachant que la liquidation de retraite pour invalidité est définitive, cette demande est elle favorable ? Le montant de la retraite pour invalidité n’est elle pas inférieure à celle de la retraite normale ?
    Tant que le placement à la retraite normale n’est pas prononcé, l’administration doit me placer en disponibilité d’office et me verser un demi-traitement : soit du 11 juin 2024 au 31 aout 2024.

    Je vous remercie par avance de votre réponse.
    Françoise TILLY

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 22:57

      La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale, mais sans décote si la carrière est incomplète.
      La Dors, ou dispo d’office vous sort des effectifs et ne compte pas pour la retraite.
      L’Etat exige de ses fonctionnaires de remplir un formulaire pour une retraite pour invalidité.
      L’employeur ne peut pas vous mettre d’office à la retraite normale avant votre limite d’âge.

      Répondre à ce message

      • Le 12 mars à 14:09

        Bonjour,

        Je vous remercie pour votre réponse.
        Je souhaiterais savoir si je suis dans l’obligation de demander ma retraite pour invalidité.
        Cette retraite étant calculée sans décote, est elle plus élevée que la retraite normale ?

        Avec mes remerciements.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 mars à 16:04

    Bonjour,

    Avant tout merci pour ce que vous faites .

    J’ai bien lu toutes les fiches, mais dans le casse tête de la retraite j’aimerai avoir confirmation pour un départ anticipé à la retraite pour invalidité
    Je suis de 63, j’ai validé 170 trimestres,188 avec les enfants et cotisés 120, public et privé confondus
    J’ai eu un accident de travail en 2021 dans la FP
    Suite à l’expertise, j’ai un taux d’invalidité de 50% depuis octobre 2023 validé par le CM et reconnu RQTH depuis janvier 2024 par la MDPH
    Je suis toujours en attende de la réponde et de la confirmation de la CDC pour l’attribution de l’ATI.(Combien de temps d’attente pour une réponse)
    Je suis actuellement en AT pour un autre accident de travail .
    Ma question, est ce que je peux demander une retraite anticipé pour invalidité pour les 2 régimes de retraites et celle-ci sera t’elle majoré
    Merci pour vos éclaircissement et vos réponses

    Répondre à ce message

    • Le 9 mars à 23:16

      Pour bénéficier d’une rente viagère, vous devez être mise à la retraite pour invalidité comme fonctionnaire.
      Comme indiqué dans cette fiche, l’ATI accompagne une reprise d’activité.
      Pour les autres retraites lisez la fiche 9.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

      Répondre à ce message

      • Le 10 mars à 11:19

        Bonjour Claude
        Merci pour votre réponse rapide.
        En ce qui concerne l’ATI, j’avais repris mon activité suite à ma consolidation, le second arrêt de travail est récent donc je ne sais pas si j’aurai droit à l’ATI

        Répondre à ce message

        • Le 10 mars à 14:31

          Bonjour,

          Le taux de 50% que vous évoquez a t il été reconnu comme une conséquence directe de votre AT de 2021 ?

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

          • Le 10 mars à 22:20

            Bonsoir Maître Galy
            Oui, le taux de 50% à bien été reconnu comme une conséquence directe de mon AT de 2021 par le conseil médical, mais je suis toujours en attente de la confirmation par la CDC ..

            Répondre à ce message

            • Le 11 mars à 00:10

              Merci pour votre retour.

              Si ce taux est reconnu par votre employeur, n’hésitez pas à m’en faire part. Dans cette hypothèse, vous pourriez prétendre à une indemnisation particulièrement conséquente sur le fondement de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

              Maître Charles Galy

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 mars à 20:15

    Bonsoir,

    Mon dossier a été examiné en commission plénière aujourd hui. La représentante du personnel m a dit qu Ils avaient donné l accord pour une retraite pour invalidite avec un taux de 30 % invalidite non imputable au service à compter de ce jour le 7 mars 2024.

    Pouvez vous me dire à quoi correspond ce pourcentage et sera t il important pour le montant de ma retraite.
    En ce qui concerne la date du 7 mars cela veut dire quoi ? Que je suis radiée des cadres ?

    Je vous remercie pour vos réponses.

    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 8 mars à 14:59

      Comme indiqué dans cette fiche, pour une invalidité non imputable au service, ce taux a de l’importance pour le calcul de la retraite s’il est de 60% au moins.
      Vous ne pouvez pas être radiée des cadres avant la réponse de la CNRACL qui procède à un contrôle de légalité.
      Lisez dans ce formu la réponse du ministre sur ce sujet.

      Répondre à ce message

      • Le 8 mars à 16:46

        Bonjour Claude,

        Je vous remercie pour vos réponses, et pour tout ce que vous faîtes pour nous.

        Bien cordialement .

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 mars à 18:44

    Bonjour,
    Je précise ma question posée sur la NBI, je suis fonctionnaire d’Etat, future retraitée pour invalidité prévue en avril 2024. La NBI a été supprimée en début de CITIS en 2020. Est ce normal ? il me reste 3 semaines pour faire un recours si c’est anormal. je suis adhérente. Merci

    Répondre à ce message

    • Le 6 mars à 22:39

      Bonsoir,

      Pour la FPE, ma réponse sera identique à celle apportée à votre premier post (voir en ce sens article 2 du décret n°93-522 du 26 mars 1993 relatif aux conditions de mise en œuvre de la nouvelle bonification indiciaire dans la fonction publique de l’Etat).

      Votre placement en CITIS n’aurait donc du pas entraîner la suppression de votre NBI.

      N’hésitez pas à vous faire assister pour former votre recours.

      Maître Charles Galy.

      Répondre à ce message

    • Le 6 mars à 22:56

      Odile a effectué ces recherches pour vous répondre :
      Si la NBI a été supprimée en début de CITIS, cela voudrait dire que votre emploi a été déclaré vacant dès le début du CITIS, et que vous avez été immédiatement remplacée.
      Si tel est le cas cela ne paraît pas conforme à ce qui est écrit dans la fiche 5 du guide pratique du CITIS de la fonction publique , en ce qui concerne les 12 premiers mois de congé consécutifs.
      Au-delà, l’administration peut déclarer le poste vacant, et dans ce cas le versement de la NBI est supprimé.
      Extrait fiche 5 point 2) situation de l’agent en CITIS :
      e) vacance d’emploi
      Pendant les 12 premiers mois d’un CITIS l’agent blessé ou malade conserve son emploi. Au-delà, la l’administration peut déclarer la vacance d’emploi. La déclaration de vacance d’emploi ni obligatoire ni automatique après 12 mois de congé.

      www.fonction-publique.gouv.fr/toutes-les-publications/guide-pratique-des-procedures-accidents-de-service-maladies-professionnelles#decision_employeur

      Répondre à ce message

      • Le 7 mars à 22:52

        Bonsoir Claude et Maître Galy,
        Je vous remercie pour vos réponses et vous tiens au courant . J’aurai certainement besoin de l’aide du syndicat.

        Pas simple de dire à ma direction qu’il se pourrait qu’elle se soit trompée en me prélevant en 2 fois sans préavis la NBI déjà perçue sur presque 2 ans et par la suite en la supprimant définitivement. A suivre... merci.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 mars à 10:58

    Bonjour.
    Merci pour cet espace qui est une mine d or d information.
    Neanmoins, pouvez m eclairer, c est complique pour moi de decortiquer ayant des troubles cognitifs
    J essaye d anticiper au mieux
    "Montant de la pension de retraite pour invalidité
    BON À SAVOIR
    Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans
    (...)
    pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance."

    Qui determine la date d ouverture du droit ? Est ce la date souhaitee de depart en retraite anticipee ? Est ce la date finale lorsque le conseil medical plenier a donne son avis ??
    En cas d annee de naissance 1974, c est 172 trimestres ou moins selon ces exceptions ?

    Merci pour votre aide

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 mars à 21:00

    Bonsoir Claude,

    Avez vous les lois concernant les 4 semaines de congés qui doivent normalement nous être payés par l’employeur après un CLD et mise en retraite pour invalidité .
    Merci beaucoup
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 6 mars à 22:41

      Bonsoir,

      Claude a récemment posté une réponse ministérielle à ce sujet. J’ai cité à plusieurs reprises dans les posts précédents une jurisprudence récente d’un tribunal administratif. Vous y trouverez les éléments nécessaires.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 février à 21:07

    Bonsoir Claude,
    Je souhaite poser une question pour mon frère agent territorial et reconnu en maladie professionnelle depuis octobre 2018, en reclassement depuis novembre 2021. Il a 51 ans. Son état de santé s est dégradé et ses douleurs physiques ont augmenté en 2 ans malgré un changement de poste (il était aux espaces verts avant 2018 et a été reclassé en poste dans un cimetière 50 pour cent de bureau et 50 pour cent au jardinage). Comment doit il s y prendre pour demander un CITIS ? Et si obtention le CITIS sera t il valable jusqu’à sa mise en retraite pour invalidité ou devra t il faire des renouvellements comme pour un CLm ou CLD par exemple ? Merci pour votre retour et aide car il n en peut plus. Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 6 février à 23:00

      C’est le médecin qui décide. S’il prescrit des arrêts maladie, il peut aussi signaler que l’agent ne peut plus travailler et que sa maladie professionnelle s’aggrave. Normalement il reprend son statut de Citis d’avant.

      Répondre à ce message

      • Le 6 février à 23:14

        Merci beaucoup Claude pour ce retour rapide en cette soirée. Merci et bonne soirée à vous cordialement

        Répondre à ce message

      • Le 10 février à 23:43

        Bonsoir Claude,
        En parlant de son Citis d avant, mon frère n a jamais connu sa situation administrative pendant le temps de la procédure de reclassement. Après sa reconnaissance de maladie professionnelle il a eu un arrêté puis la Mairie lui a dit de rentrer chez lui et d y rester en attendant que la Mairie lui trouve un autre poste. La procédure n est jamais passée par le Conseil Médical, est ce normal ? Tout a été géré par la Mairie et pendant ce temps de 2 mois mon frère n a jamais eu de justificatif d un quelconque CITIS. Il a été reclassé et ses soins chez le kiné sont pris en charge par l administration hors de son temps de travail. Sa question : 1) peut il demander à ce que ses soins soient effectués sur son temps de travail ? 2) est ce que la reconnaissance de la maladie professionnelle est légale sans passage devant le conseil médical ? Merci, cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 11 février à 12:42

          Les accidents et les maladies reconnues imputables au service sont définis aux articles L822-18 à L822-20 du code général de la fonction publique (CGFP). Conformément aux articles L822-21 à L822-23 du CGFP, le fonctionnaire en activité a droit à un congé pour invalidité temporaire imputable au service (CITIS) lorsque son incapacité temporaire de travail est consécutive à un accident reconnu imputable au service, à un accident de trajet ou à une maladie contractée en service. Le CITIS est accordé, le cas échéant après avis du conseil médical, jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à la mise à la retraite. Le fonctionnaire bénéficie du maintien intégral du traitement. Il a droit, en outre, à la prise en charge des honoraires et frais médicaux directement liés à la maladie ou l’accident en vertu de l’article L822-24 du CGFP.
          L’avis du conseil médical n’est pas obligatoire s’il n’y a pas de doute médical sur la maladie professionnelle imputable au service.
          Comme il est reclassé, il n’est plus en Citis. Le reclassement doit être la priorité de l’employeur car souvent il essaie de se débarrasser du fonctionnaire. La prise en charge des soins par l’employeur est aussi conforme au droit (là aussi pas toujours appliquée). Il peu demander des aménagement d’horaires si ses soins sont longs et fréquents.

          Répondre à ce message

          • Le 11 février à 13:10

            Bonjour et merci Claude pour toutes les informations qui sont données sur ce forum et qui sont très utiles.
            Concernant le CITIS, le traitement est intégral, oui et non, car personnellement je n’ai touché que la base indiciaire sans aucune prime. Le revenu est donc très faible. Pouvez-vous confirmer que c’est normal ?
            Avec tous mes remerciements.

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            • Le 11 février à 23:10

              Le fonctionnaire bénéficiaire d’un congé pour invalidité temporaire imputable au service conserve l’intégralité de son traitement jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à sa mise à la retraite.
              Le maintien des primes varie selon la fonction publique. Quelle est la votre ?

              Répondre à ce message

              • Le 12 février à 16:33

                C’est la Fonction Publique d’Etat.
                Par avance, merci.

                Répondre à ce message

                • Le 12 février à 23:21

                  Vous conservez vos primes et indemnités, sauf les primes et indemnités suivantes :
                   Indemnités spécifiques rétribuant des sujétions : contrainte particulière liée à un emploi ou un poste de travail (permanence, astreinte, travail de nuit ou le dimanche, etc.) ;
                   Primes et indemnités qui ont le caractère de remboursement de frais ;
                   Primes liées à l’organisation et au dépassement du cycle de travail.

                  Répondre à ce message

                  • Le 4 mars à 23:14

                    Bonsoir,
                    La NBI , nouvelle bonification indiciaire, fait elle partie des primes supprimées en CITIS ?
                    Je vous remercie.

                    Répondre à ce message

                    • Le 6 mars à 20:39

                      Bonjour,

                      Par essence, la NBI vient compenser l’exercice de fonctions spécifiques ou dans des conditions spécifiques.

                      Pour autant, concernant la FPT, l’article 2 du décret n°93-863 du 18 juin 1993 relatif aux conditions de mise en œuvre de la nouvelle bonification indiciaire dans la fonction publique territoriale énonce :

                      "Le bénéfice de la nouvelle bonification indiciaire est maintenu aux fonctionnaires dans les mêmes proportions que le traitement lorsqu’ils accomplissent leur service à temps partiel pour raison thérapeutique et pendant la durée des congés mentionnés aux 1°, 2° et 5° de l’article 57 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée susvisée ainsi qu’au 3° de ce même article tant que l’agent n’est pas remplacé dans ses fonctions."

                      Le CITIS donne donc droit au versement de la NBI au sein de la FPT et cette solution devrait vraisemblablement être transposable aux autres versants de la fonction publique.

                      Maître Charles Galy

                      Répondre à ce message

          • Le 11 février à 13:19

            Merci infiniment Claude pour ces réponses précises et d autant plus que nous sommes dimanche ! Je pensais avoir les réponses plus tard. Merci Monsieur et très bon dimanche à vous. Cordialement

            Répondre à ce message

          • Le 12 février à 12:36

            Bonjour Claude je voudrais déclarer une maladie professionnelle pour troubles TMS troubles musculo-squelettiques. Sur le formulaire on me demande la fiche d’exposition à des risques professionnels. Je suis ludothécaire en arrët CLM puis CMO. J’ai fait une demande d’inaptitude à mon poste et expertisée. j’attends la décision du Comité médicale ; J’ai du mal à trouver car de long tableau. Merci d’avance Cordialement . Martine

            Répondre à ce message

          • Le 12 février à 21:00

            Claude bonsoir, une dernière question pour mon frère, peut il faire une demande de Citis 2 ans après la reconnaissance de sa maladie professionnelle ? Merci, cordialement

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 mars à 18:25

    Bonjour,
    J’ai bien lu toutes les fiches, mais dans le casse tête de la retraite j’aimerai avoir confirmation pour un départ anticipé à la retraite pour invalidité
    Je suis de 63, j’ai validé 170 trimestres,188 avec les enfants et cotisés 120, public et privé confondus
    J’ai eu un accident de travail en 2021 dans la FP
    Suite à l’expertise, j’ai un taux d’invalidité de 50% depuis octobre 2023 validé par le CM et reconnu RQTH depuis janvier 2024 par la MDPH
    Je suis toujours en attende de la réponde et de la confirmation de la CDC pour l’attribution de l’ATI.
    Je suis actuellement en AT pour un autre accident de travail .
    Ma question, est ce que je peux demander une retraite pour invalidité pour les 2 régimes de retraites .
    Merci pour vos éclaircissement et vos réponses

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 mars à 11:21

    Bonjour.
    En CLD depuis fin 2020, aucune amelioration envisageable. Nee en 1974, 50 ans, je m interroge a demander la retraite invalidite vu les remontees du conseil medical.
    Je souhaitais avoir des precisions concernant l encadre "Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans". C est vraiment difficile a comprendre pour moi, d autant que j ai lu une autre info sur un site speciale de retraite

    "pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 "

    Si je demande la retraite au 01 janvier 2025, quel sera le nombre de trimestres requis ?
    169 ou 170 ?

    Merci pour votre aide

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mars à 17:51

    Bonjour,
    Voilà, mon dossier est passé au conseil médical et je viens d’être déclarée inapte à toutes fonctions, ce qui m’oriente donc vers une retraite pour invalidité. Je suis/j’étais enseignante dans le secondaire avec des problèmes chroniques d’anxio-dépression. Il y a une vingtaine d’années, à la suite d’un inspection lors de laquelle, disons, un inspecteur a manqué de tact alors que j’étais dans une période "fragile", j’ai fait une tentative de suicide et j’ai été arrêtée plusieurs mois.
    J’étais mal, culpabilisée et peu informée, et je n’ai su que tout récemment que cela aurait pu être pris en compte comme accident du travail — c’est drôle de dire ça pour ce genre de chose ! et évidemment il n’est pas évident de déterminer pour ce genre de problème ce qui est dû au travail et ce qui ne l’est pas — mais que j’aurais dû en faire la demande dans les 2 ans qui ont suivi.
    Je suppose qu’il n’y a pas de recours dans ce genre de cas ? Il y a un impact financier qui n’est pas négligeable, mais il y a là aussi une question de reconnaissance.
    Merci pour votre aide et pour ce précieux forum.
    Félicie

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mars à 11:23

    Bonjour,
    Je suis PE et actuellement en disponibilité d office pour raison de santé (fin de droit) depuis janvier 2022. Ma demande de CLM a été refusée en mars 2022 (demande faite 10 mois plus tôt). J ai donc fait une demande de retraite pour invalidité. J ai vu un médecin expert (psychiatre car dépression mais j ai d autres pathologies) en octobre 2022.
    Je suis passée en commission médicale en mars 2023 : agent inapte de manière totale et définitive, avis favorable.
    En mai 2023, le rectorat m a demandée de repasser devant le même expert. En juin 2023, l inspection académique m a contactée pour savoir si j avais été convoquée par Mme X, médecin généraliste, ce qui n était pas le cas. J ai eu à nouveau un appel de la même personne à l automne 2023 pour la même question. Entre temps, j avais appris que ce médecin n exerçait plus dans la même ville depuis plus de deux ans et j ai donné l information à mon interlocutrice. En janvier dernier, nouvel appel de l IA pour la même question. Je n ai toujours pas vu ce médecin.
    J ai reçu en février l arrêté d admission à la retraite puis un courrier m indiquant que mon titre de pension était déposé dans mon espace personnel.
    Je constate que le taux retenu est inférieur à 60% (par rapport au montant de la pension).
    Pour information bien que je sache que ça n a aucune valeur, j ai un taux de plus de 80% à la MDPH.
    Est-ce normal que le taux d incapacité ne soit mentionné ni sur le courrier du comité médical ni sur celui de l arrêté de l admission à la retraite ? Est-ce qu un recours est possible et le cas échéant, quelles sont les démarches à effectuer ?
    Désolée pour le pavé et merci beaucoup par avance.
    Bonne journée.
    Patricia

    Répondre à ce message

    • Le 5 mars à 20:30

      Pour avoir une IPP de 60% il faut un sérieux handicap physique.
      Demandez votre rétablissement en demi traitement car vous n’êtes pas responsable de long delà depuis la fin de votre congé maladie. Ainsi, toute la période comptera pour la retraite. Utilisez la réponse ministérielle citée dans un précédent message.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 février à 13:20

    Bonjour Claude,

    Une situation proche de celle évoquée le 16 février par Myriam...

    1-Je fais partie de la fonction publique territoriale. Suite à un CLM, je suis en indisponibilité depuis avril 2023 avec un demi-traitement pendant la procédure jusqu’à notamment l’attente de la décision de la CNRACL. Je viens tout juste de recevoir (27 février) un avis favorable de la CNRACL pour une retraite pour invalidité. La date de cet avis est maintenant le top départ des versements de pension pour invalidité. Certes, la fin de la rétroactivité à compter du 1er février élimine (judicieusement ou pas ?) le problème du potentiel versement d’un "double traitement". Mais ce qui parait plus injuste dans mon cas (je ne dois pas être le seul !), c’est que ma pension pour invalidité estimée (environ 75% de mon traitement) est significativement supérieure aux demi-traitements perçus depuis avril. La fin de la rétroactivité implique donc une perte de pension de 25% par mois depuis avril (et c’est autant d’économie pour la CNRACL) que j’aurais perçu s’il n’y avait pas de délai de procédure....... !!
    2- A l’extrême, la CNRACL pourrait ainsi décider de verser les pensions 3 mois après leur avis, pourquoi pas ??

    Y a t-il un recours possible pour "récupérer ces 25% de pension mensuel" avec une chance d’être favorable aux agents ?
    PHILIPPE

    Répondre à ce message

    • Le 29 février à 23:39

      Bonjour
      Je ne comprends pas ! La date de mise en retraite n’est pas rétroactive et ne correspond pas à la fin de votre CLM ?

      Répondre à ce message

      • Le 1er mars à 15:05

        Bonjour
        Mes 3 ans de CLM se sont terminés le 20 avril 2023. Depuis, j’étais dans l’attente de l’avis de la CNRACL. J’ai reçu l’avis favorable de retraite pour invalidité le 27 février 2024 et en même temps la note de fin de rétroactivité de versement des pensions pour invalidité à compter du 1er février 2024. Cette note précise que c’est maintenant la date de l’avis de la CNRACL, soit le 27 février (mais en pratique le 1er mars), qui correspond au 1er versement de pension pour invalidité, sans rétroactivité. Ma pension pour invalidité étant supérieure (+25%, je connais le montant depuis hier) au demi-traitement versé depuis la fin du CLM, j’ai donc perdu depuis avril 2023, environ 25%x10 mois, de pension ?!
        La CNRACL va faire de sérieuse économie s’il n’y a pas de recours possible.
        Est ce que quelque chose m’échappe ?
        Y a t-il un recours pertinent ?
        PHILIPPE

        Répondre à ce message

      • Le 1er mars à 17:09

        Bonjour,

        Le placement en retraite pour invalidité ne peut pas être rétroactif sauf dans des cas très précis.

        Maître Charles Galy

        Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 17:12

      Bonjour,

      Votre récit traduit purement et simplement la mise en œuvre des textes et de la jurisprudence applicable.

      Vous avez perçu un demi traitement jusqu’à votre placement en retraite pour invalidité et vous percevez ensuite votre pension.

      Le manque à gagner que vous évoquez n’existe pas juridiquement et je ne pense pas qu’une action visant à le recouvrer puisse être couronnée de succès.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

    • Le 2 mars à 12:14

      Bonjour Philippe,

      Je ne comprends pas votre message. Vous dites que la CNRACL a donné un avis favorable le 27/02/24, pour une retraite invalidité. Votre pension étant supérieure au demi-traitement, elle vous sera versée à compter de la date indiquée.

      Le délai d’étude de la CNRACL étant d’environ 6 mois, votre pension intervient au terme de leur étude.
      Je ne vois pas de possibilité de recours dans ce cas.

      Répondre à ce message

      • Le 4 mars à 13:10

        Merci.
        Je pensais que la date de radiation était rétroactivement le lendemain de de l’avis du comité médical.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 mars à 12:25

    Je terminerai mon congé longue durée au mois de mai prochain.
    J’ai 65 ans.
    Puis-je faire une demande de retraite pour incapacité alors que je peux bénéficier d’une retraite à taux plein en tant que mère de 3 enfants ?
    J’ai toujours des pbs de santé et ne puis reprendre mon ancien travail. Faire une demande de retraite pour incapacité me permettrait de bénéficier d’une pension tierce personne si je perds toute autonomie.
    Puis-je faire cette demande ou ai-je atteint la limite d’âge ?
    Merci pour votre réponse, bien cordialement,
    isabelle

    Répondre à ce message

    • Le 4 mars à 12:42

      La limite d’âge est de 67 ans, âge où l’employeur vous place à la retraite d’office sans autre droit.
      Voyez dès à présent avec votre médecin s’il vous considère comme définitivement inapte. Et ainsi informer votre employeur pour qu’il entame la procédure de mise à la retraite pour invalidité car il faut des mois.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 mars à 18:50

    Bonjour, j’ai été victime d’un accident de trajet en décembre 2005 alors que j’étais infirmier au CHU j’avais alors 33 ans j’ai une rqth un taux d’invalidité de 58÷ je touche touche une ATI. Je voulais savoir quand est ce je pourrais partir en retraite, j’ai repris le travail en janvier 2008.
    Merci pour votre aide.(sachant que les règles ont changés en 2023)
    Cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 février à 16:50

    bjr etant en citis le medecin conseil me declare inapte au travail
    je suis ne en 62 doit je faire une demande de retraite pour inaptitude
    oU attendre que mon employeur le fasse ?
    cordialement thierry

    Répondre à ce message

    • Le 27 février à 14:08

      Bonjour,

      Le CITIS est la position la plus favorable qui peut vous être ouverte à l’heure actuelle. Le CITIS prend fin lors de l’admission à la retraite. Vous avez donc à mon sens intérêt à faire durer au plus votre situation actuelle et donc attendre que votre employeur initie la procédure de mise à la retraite pour invalidité de lui même.

      Un taux d’IPP vous a t il reconnu suite à l’événement vous ayant ouvert droit au CITIS ?

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 27 février à 16:05

        bjr merci pour vos reponses
        non on ne ma absolument rien dit concernant un ipp ?
        si on me met en retraite apres l age legal de depart aurai je droit a une rente ?
        soit 1er juin 2025 (62 ans et six mois pour mon cas)

        Répondre à ce message

      • Le 3 mars à 11:26

        bjr ! suite a votre reponse juste une derniere question !
        si mon employeur traine a faire une demande de retraite anticipee

        il y a t il un risque que je n est pas droit a une rente si jai
        depasser l age legal de depart en retraite soit 62 ans et demi pour mon cas ?
        vu la longueur de traitements des dossiers ?
        cdlt thierry

        Répondre à ce message

    • Le 27 février à 15:36

      C’est à l’employeur de prendre l’initiative et de la demander à la CNRACL.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mars à 17:27

    Bonjour à tous

    Pour information, après avoir consulté un avocat un agent en invalidité imputable au service avec un IPP10% n’a pas droit à une rente viagère d’invalidité.

    Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 17:33

      Non, ce n’est pas exact pour la rente viagère. Cette règle concerne le privé. J’ai déjà répondu mais vous ne me croyez pas ! Comme indiqué dans cette fiche, c’est uniquement le droit à l’ATI qui nécessite 10% d’IPP imputable au service.

      Répondre à ce message

      • Le 2 mars à 07:06

        Bonjour Claude

        Nous n’avons aucune compétence en droit et si deux avocats et un syndicaliste se contredisent, c’est encore plus flou !!
        Alors qui croire ? Papa ou maman ??
        Ma réponse est : nous verrons bien à la mise à la retraite.
        Je vous prie de bien vouloir m’excuser si je vous ai offensé.
        Bonne journée
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 2 mars à 10:59

          Je répète que les règles des fonctionnaires ne sont pas celles des salariés pour la rente viagère (à vie) pour une retraite pour invalidité imputable au service. Je redis que le taux de 10% existe uniquement pour l’ATI. Mais le ministère va peut-être proposer lors d’une prochaine réforme de mettre cette restriction de 10% à laquelle vous croyez. Le taux de 10% donne droit dans le privé au versement d’un capital.
          Je ne me sens pas offensé mais irrité de vous lire remettre en cause le sérieux de nos réponses.

          Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 21:27

      Bonsoir,

      Je rejoins Claude et vous renvoie en ce sens aux articles 36 et suivants du décret n°2003-1306 du 26 décembre 2003 relatif au régime de retraite des fonctionnaires affiliés à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales.

      Je vous renvoie également à mon post du 6 février dernier, en réponse au votre, concernant votre droit à une indemnisation en capital fondée sur le régime de responsabilité sans faute de votre employeur et ce indépendamment de toute allocation ou rente vous ayant, ou qui vous sera, attribuée.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mars à 15:25

    Bonjour Claude

    Concernant les jours de congés non pris et indemnisables, pourriez vous svp me dire sur quelle base est calculée cette indemnisation ?

    Et s il y a un texte de loi ou circulaire pour la fonction publique en général, et celle de l Etat en particulier.

    Mille mercis

    Cdt

    Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 17:39

      Le gouvernement refuse de modifier les droits des fonctionnaires. Il ne veut pas intégrer la décision de la cour de justice européenne qui s’appuie sur la charte des droits fondamentaux des travailleurs annexée au traité européen. Si l’employeur refus, il faut le demander au tribunal administratif.
      J’ai déjà répondu plusieurs fois à cette question et indiqué les références.

      Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 17:50

      Voici ce que la jurisprudence dit exactement :
      « En l’absence de dispositions législatives ou réglementaires fixant une période de report des congés payés qu’un agent s’est trouvé, du fait d’un congé maladie, dans l’impossibilité de prendre au cours d’une année civile donnée, le juge peut en principe considérer, afin d’assurer le respect des dispositions de la directive n° 2003/88/CE du 4 novembre 2003, que ces congés peuvent être pris au cours d’une période de quinze mois après le terme de cette année.
      La Cour de justice de l’Union européenne a en effet jugé, dans son arrêt C-214/10 du 22 novembre 2011, qu’une telle durée de quinze mois, substantiellement supérieure à la durée de la période annuelle au cours de laquelle le droit peut être exercé, est compatible avec les dispositions de l’article 7 de la directive.
      Toutefois ce droit au report s’exerce, en l’absence de dispositions, sur ce point également, dans le droit national, dans la limite de quatre semaines prévues par cet article 7. »
      Tribunal administratif de Grenoble, 17 mars 2023, n°2005697

      Répondre à ce message

      • Le 1er mars à 18:03

        Merci Claude

        Je m étais mal exprimée apparemment. Je voulais savoir le calcul de l indemnisation même.
        Est-ce que cette indemnisation est basée sur notre salaire.? Quelle est l équation appliquée pour son calcul.
        Merci

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 février à 20:51

    Bonjour

    Pour ceux qui ont des infos, quel est la durée actuelle du traitement des dossiers retraite invalidité au service des retraites de l’état ?
    Merci pour vos retours !!

    Répondre à ce message

    • Le 27 février à 15:38

      Quand leur dossier est traité, ils ne reviennent pas dans ce forum. On peut compter sur vous pour revenir et témoigner.

      Répondre à ce message

      • Le 27 février à 15:58

        Je le ferais avec plaisir.
        Merci pour toutes ces aides précieuses.

        Répondre à ce message

      • Le 27 février à 18:31

        Si si Claude je reviens
        Bonsoir à vous et à tous le monde
        Mon parcours :
        J’étais dans la fonction publique hospitalière comme aide soignante , retraitée depuis le 1er janvier 2024
        Fin du CLD : 22 JUIN 2022
        DEMANDE DE RETRAITE PAR L’EMPLOYEUR : NOVEMBRE 2022
        La cnracl à seulement étudier mon dossier quand novembre 2023 , retraite le 1er janvier !
        J’ai perdu tous mes avantages : pas de CTI ( complément indiciaire , ma de prime sujétion calculé au prorata de mon pourcentage de liquidation.
        Pas de revalorisation au 1er janvier 2024 , pas de 5 points en plus pour l’indice !
        126 trimestres liquidables et 1164 € net de retraite et en plus la cnracl à fait une erreur dans le pourcentage des cotisations sociales sur la retraite !
        Génial tout va bien !
        Retrouver du travail à bientôt 55 ans , pas simple vu l’âge !
        Les employeurs n’aiment pas les " vieux"
        C’est pas pour me plaindre plus qu’une autre c’est la santé qui compte le plus pour moi !
        Voilà je vous souhaite beaucoup de courage et je vous souhaite le meilleur !
        Je reste là pour toutes celles et ceux qui veulent échanger !
        Belle soirée à Claude et à toutes et à tous !

        Répondre à ce message

        • Le 28 février à 15:07

          Merci pour votre retour !!

          C’est dingue ça !!
          Le pôle petrel qui s’occupe de mon dossier a envoyé le dossier au SRE le 5 janvier 2024 et ils s’inquiètent déjà de pas avoir de réponse (possibilité de refus de ma demande de retraite...).
          J’ai RV dans 30 min avec un avocat spécialisé en droit fonction publique.
          On verra bien ce qu’il me dira...

          Répondre à ce message

      • Le 28 février à 15:38

        bonjour claude si certain revienne comme moi le délais pour moi a été de 1 ans une fois le dossier déposé

        Répondre à ce message

      • Le 28 février à 17:07

        Bonjour Claude, je n’ai pas quitté ce forum, loin de là, mais je suis en attente de décision. En effet, le 1/1/2023 mis en invalidité par anticipation pour maladie reconnue imputable au service par l’employeur. La CNRACL. Après avis de la Commission plénière, m’a reconnu un taux d’invalidité de 30%, Cependant selon ses écrits elle ne peut m’attribuer une rente viagère d’invalidité au seul motif que je n’aurai pas déclaré la maladie et que mon employeur n’a pas fait de rapport hiérarchique, Bien entendu, j’ai apporté en recours gracieux (rejeté) la preuve du contraire : après avis de la commission de réforme, mon employeur m’avait accordé le CITIS et ce jusqu’à ma radiation des cadres.D’après la CNRACL ce serait mon employeur qui aurait dit que je n’avais pas fait de déclaration (???) Surprenant dans la mesure où il m’avait accusé réception de ma demande de reconnaissance de maladie professionnelle et qu’il avait saisi un médecin expert. Quoi qu’il en soit par courrier j’ai saisi le Tribunal administratif. Suite au prochain numéro.

        Répondre à ce message

    • Le 27 février à 17:23

      bonjour , pour moi en 2018 , il fallait un an

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    • Le 27 février à 21:55

      Bonjour
      Pour mon frère aide-soignant gravement handicapé par un accident, le trajet il a été mis à la retraite pour invalidité sans même nous prévenir et nous avons appris que le dossier avait été envoyé dans notre dos au mois de juin 2015 et mise à la retraite pour invalidité d’office début janvier 2016, on était même pas au courant.
      voilà
      bonne soirée

      Répondre à ce message

    • Le 28 février à 08:46

      Avis comité médical mi-juillet 2023 Fonction Publique Hospitalière.
      Ma DRH envoi sa demande de mise en retraite invalidité en octobre 2023 à la cnracl
      La Cnracl renvoi le dossier à la DRH pour le compléter.
      Reçu à la cnracl en fin novembre 2023
      En attente depuis ce temps là

      On m’a prévenu qu’il faut 6 mois à compter de fin novembre 2023.....soit à peu près fin avril - début mai

      Répondre à ce message

    • Le 28 février à 14:36

      Bonjour,
      En ce qui me concerne, cela a pris plus de deux ans... mais le service des retraites avait demandé une contre expertise médicale et c’était assez problématique. Sinon, cela aurait pris environ 6 mois.
      J’espère que cela vous aidera à patienter...
      Bonne journée.

      Répondre à ce message

      • Le 28 février à 20:21

        Merci Jacqueline pour ce retour.
        Une contre expertise demandée par la caisse des retraites ?
        Sans indiscrétion, c’est organique ou psychiatrique ?
        Vous aviez vu des experts pour la constitution de votre dossier ?
        Je suis choqué qu’on remette en cause les conclusions des experts agréés !!

        Répondre à ce message

        • Le 29 février à 09:56

          Bonjour Rachid,
          Et oui... le comité médical avait suivi l’avis du premier expert.
          Et ensuite, après la contre-expertise demandée par le service des retraites, le comité médical a aussi suivi l’avis du second expert (la différence de taux était vraiment énorme mais ils ont choisi la plus basse bien sûr...). Et moi, trop fatiguée de subir ces expertises etc. (problème de type "psychiatrique" suite à du harcèlement).
          Voilà, voilà une jolie fin de carrière dans l’administration.
          Bon courage à vous.

          Répondre à ce message

          • Le 29 février à 20:38

            Donc il s’agissait d’un problème de taux ?
            La mise en retraite n’était pas mise en cause ?

            Ils essaient de nous avoir à l’usure.
            Voilà près de 2 ans que j’attends le remboursement des frais médicaux que j’avais avancé avant la mise en CITIS.
            Je les relance tous les mois et toujours une excuse...
            On lâche rien !!!

            Répondre à ce message

            • Le 29 février à 21:13

              Une relance n’a d’effet que si elle est écrite (Recommandé AR) en précisant que vous demandez l’application d’un texte officiel dont vous citez les références.

              Répondre à ce message

            • Le 1er mars à 13:04

              Oui c’est bien ça, à l’usure...
              C’était bien une question de taux mais je ne pensais pas que le service des retraites intervenait à ce niveau.
              Bon courage !

              Répondre à ce message

      • Le 28 février à 22:22

        Bonsoir,
        pour moi 6 mois pour le traitement de la cnracl
        mais au total près de 3 ans de procédure à partir de ma demande de retraite pour invalidité jusqu au premier paiement de la retraite
        Bon courage
        Emmanuel

        Répondre à ce message

      • Le 29 février à 16:47

        Bonjour,

        Pouvez-vous me dire comment se passe une contre-expertise après un délai d’un an ?

        Le comité médical m’a ajouté 50 % d’IPP (non imputable), avec un taux de 25 % (imputable), ce qui me fait 75 %. La CNRACL a validité ces deux taux, mais ma retraite n’est pas imputable.

        Les expertises qui m’ont déclarée inapte sont de fin octobre 2022 et février 2023, je vais contester la décision de la CNRACL et demander une contre-expertise pour l’imputabilité au service.

        Répondre à ce message

    • Le 29 février à 16:39

      Bonjour,

      Pour mon dossier, envoyé en juin 2023 par l’employeur (comité médical 31/05/23), j’ai reçu un arrêté de radiation des cadres le 22/02/24, pour une mise en retraite invalidité au 1er mars 2024 !

      Et j’ai appris que la CNRACL a donné sa décision le 14/02/24.
      On me demande d’envoyer d’urgence une demande de versement de ma pension, je n’ai aucun détail sur ma future retraite, c’est fou !

      En espérant que la CNRACL me versera bien ma retraite fin mars, c’est mon dernier jour en CITIS.

      Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 18:21

      Bonjour Rachid,

      Pour ma part, j’ai rempli et signé ma demande fin juillet 2023 et, 1er versement en septembre.
      Au passage, un bonjour à Claude qui m’ a par ailleurs toujours bien renseigné quant à cette procédure.

      Cordialement.
      MARINELLO -Fonctionnaire éducation nationale.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mars à 15:12

    Bonjour
    Je tente d’être plus clair dans ma question d’hier....

    Mes 3 ans de CLM se sont terminés le 20 avril 2023. Depuis, j’étais dans l’attente de l’avis de la CNRACL pour une retraite pour invalidité. J’ai reçu l’avis favorable de retraite pour invalidité le 27 février 2024 et en même temps une note de fin de rétroactivité de versement des pensions pour invalidité à compter du 1er février 2024. Cette note précise que c’est maintenant la date de l’avis de la CNRACL, dans mon cas, le 27 février (mais en pratique le 1er mars), qui correspond au 1er versement de pension pour invalidité, ET sans rétroactivité. Ma pension pour invalidité étant supérieure (+25%, je connais le montant depuis hier) au demi-traitement versé depuis la fin du CLM, j’ai donc perdu depuis avril 2023, environ 25%x10 mois, de pension ?!
    La CNRACL va faire de sérieuse économie s’il n’y a pas de recours possible.
    Est ce que quelque chose m’échappe ?
    Y a t-il un recours pertinent ?
    PHILIPPE

    Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 18:01

      Les agents placés en disponibilité d’office pour raisons de santé ne sont pas tous près de la retraite. Ils avaient juste épuisé leurs droits à congés maladie. L’attente interminable dans cette situation, souvent par la négligence de l’employeur qui n’anticipe pas en demandant les avis nécessaires avant de décider de la retraite d’office pour invalidité. Le nouveau système pénalise les employeurs qui versent un demi-traitement sans pouvoir le récupérer. Espérons qu’enfin les délais de traitements de ces demandes deviennent raisonnables (3 mois).
      En retardant le calcul de votre retraite d’un an, vous ajoutez 4 trimestres, augmentant ainsi son montant. Certes pas de 25%.
      Rien ne vous empêche de demander à votre employeur une indemnité (dommages et intérêts) correspondant à ces 25% s’il a tardé à traiter votre situation et a une part de responsabilité dans ce délai.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mars à 00:34

    Bonjour
    Voilà mon questionnement :

     Fin de CMO 9 février 2023 Fonction publique d’état - Éducation Nationale

     Je suis à cette date en attente d’une réponse à ma demande de reconnaissance d’imputabilité au service qui me sera refusée par la suite.
    J’ai déjà eu un refus de CLM et une reconnaissance d’incapacité totale et permanente à toutes les fonctions (contraire à l’avis de l’expert qui conseillait 1 CLM de 1 an et une reprise à TPT)
    L’administration m’a déjà avertie de ma mise d’office en retraite pour invalidité, mais je refuse de remplir le dossier de demande malgré leur insistance. Ils le feront au final eux même.

     Je continue de recevoir un demi traitement jusqu’en janvier 2024 inclus (feuilles de paye à l appui avec les cotisations normales et notée en activité sur mon espace professionnel.) Je demande à plusieurs reprise à la division du personnel dans quelle position administrative je me trouve mais je reste sans réponse !

     Novembre 2023 : le conseil médical valide une retraite pour invalidité à 30 %.
    L’administration m’informe qu’elle transmet mon dossier au service des pensions du rectorat.

    Février 2024 : je reçois mon titre de pension de la SRE avec effet rétroactif au 9 février 2023, fin de mon CMO.
    Aucune nouvelle de l’administration !

    Questions :
     Est ce normal de ne pas avoir été mise en DORS à la fin de mon CMO le 9 février 2023 ?
     Ces demi-traitements correspondant à une position statutaire normale ne devraient-ils pas être pris en compte dans le calcul de ma pension ?

    Merci mille fois pour vos réponses
    Marie

    Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 17:05

      Bonjour,

      Si vous avez cette information, à quelle date avez vous été radié des cadres ?

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 février à 09:57

    bonjour ,je suis radier des cadres de la f p t depuis avril 2012 j ai fait une demande de retraite pour invalidité par lettre recommander a mon ancien employeur
    le 4/05/2023 ,je ne suis plus en activité depuis .
    réponse de la c n r a c l

    mardi 13 Février, 19:42 (il y a 2 j

    ATTESTATION RECTIFICATIVE.dot
    ATTESTATION RECTIFICATIVE.dot

    Bonjour monsieur,

    Effectivement le motif de votre demande mise à la retraite auprès de la CNRACL est pour inaptitude.

    Le service invalidité de la CNRACL a examiné votre dossier et nous a indiqué que votre droit pour inaptitude était ouvert au 20 janvier 2024.

    Le mise en paiement de votre pension ne pourra pas intervenir antérieurement à cette date.

    Afin de finaliser le traitement de votre dossier et afin de mettre en paiement votre retraite CNRACL, veuillez compléter l’attestation jointe qui vous indique la date d’ouverture de votre droit, vous demande à quelle date vous en souhaiter le paiement à partir de cette date et qui vous demande d’attester si vous avez cessé ou non votre activité à la date choisie.

    Bien cordialement,

    ma question est sur mes droits rétroactif a pension ?
    étant déjà radier des cadres depuis 2012 demande de pension mai 2023 sans activité depuis droits ouvert le 20/01/2024 ,suis je concerne par la reforme de rétroactivité
    des pensions de retraite pour invalidité, du fait de ma situation et que la loi est rentre en vigueur le 1/02/2024
    dans l attente je l espère d une réponse
    cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 15 février à 14:19

      Bonjour Philippe,

      Afin de tenter de vous répondre, il manque quelques éléments :

      Vous êtes radié des cadres de la fpt depuis avril 2012, pour quelle raison ?
      Pourquoi avez-vous demandé une retraite invalidité en mai 2023 ? Je suppose que vous ne pouviez pas avant ?

      Je pense que vous n’êtes pas concerné par la nouvelle loi du 01/02/2024, car vous êtes déjà radié des cadres de la fpt. Vos Droits à pension CNRACL pour invalidité sont ouverts depuis le 20/01/2024.

      Répondre à ce message

      • Le 15 février à 21:51

        Bonjour ,
        J’ai demandé la retraite pour invalidité en mai 2022. Mon dossier n’est passé au conseil médical que le 20 octobre2023 qui a accepté avec un taux de 80 pour cent . Mi février mon employeur me donne un dernier formulaire à signer avec une radiation des cadres prévue en juillet 2024. Il m’a dit que je n’ai pas le droit de demander que la date soit celle de la fin de mon cld soit mars 2022. Mon dossier a été transmis à la CNRACL il y a une semaine.
        Est ce que la CNRACL me versera ma pension rétroactivement ?
        cette lenteur administrative est préjudiciable dans la mesure où la prévoyance prend effet qu’a partir de la validation de la CNRACL. Est vrai que l’attente n’est plus reconnue ? Merci à vous membres cfdt du forum pour vos réponses .

        Répondre à ce message

      • Le 16 février à 00:58

        bonsoir christine ,
        j ai étais radie des cadres suite a ma démission ,effectivement j ai fait une demande de retraite pour invalidité
        en mai 2023 .
        dans votre réponse vous pensez que la loi ne me concerne pas donc droits ouverts le 20/01/2024 et rétroactivité avec effet de paiement en mai 2023 je suis du même avis que vous c est se que j ai tente d expliquer a ma gestionnaire de retraite j attend une réponse .
        le problème c est que la loi viens de rentrer en vigueur et qu il est difficile d avoir des témoignage
        merci pour votre réponse , si quelqu’un est dans un cas similaire merci de partager sont expérience .

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 février à 15:05

    Bonjour,

    Tous les soins médicaux d’un patient

    Je suis titulaire d’une pension de retraite d’invalidité versée par le Service des Retraites dl’Etat. Pouvez-vous me confirmer que mes soins médicaux sont pris en charge par la sécurité sociale à 100 % dans la limite des tarifs de la Sécurité sociale (à l’exception des médicaments remboursés à 30 % et à 15 %).

    Merci par avance

    Répondre à ce message

    • Le 1er mars à 00:09

      bonjour , ,

      je suis aussi en retraite invalidite des services de l’etat
      je vais regulierement a l’ophtalmo (au tarif de base de la sécu) et je ne paie rien ;
      car je suis a 100% d’apres leur ecran d’ordinateur ;
      ma mutuelle me l’a confirmé
      sauf que mon medecin generaliste pour etre payé plus rapidement me demande de payer
      , alors que je ne devrais pas non plus

      je ne sais si cette situation va durer longtemps (avec les economies a faire sur les depenses) et les retraites invalidité qui vont augmenter avec le recul de l’age legal de la retraite

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 février à 18:44

    Bonjour ,
    Est ce que le fait que depuis février la CNRACL affiche sur son site que les radiations pour les retraite pour invalidité ne pourront plus être rétroactives veut dire qu’ils ne prendront plus en compte la lenteur de la procédure qui est préjudiciable au fonctionnaire mis en disponibilité d’office ? Je ne comprends pas que sur leur site ils justifient cela par deux jurisprudences du conseil d’état en 2018 et une d’une cour d’appel favorables aux fonctionnaires qui avaient attaqué leur collectivité qui leur réclamait le paiement de demi traitements. Or cette jurisprudence , a édicté le cumul de la rétroactivité de la pension de retraite et des demi traitements versés. Cette décision de la CNRACL est préjudiciable me semble t il aux fonctionnaire. Dans mon cas , il y aura un retard d’au moins de 3ans entre la demande de mise en retraite pour invalidité fait en mai 2022 et la décision finale ( mon dossier vient juste d’être dépose à la CNRACL mi février 2024) . Le conseil médical n’a validé la demande avec un taux de 80 pour cent qu’en octobre 2023.
    J’ai calculé que chaque mois de retard dans le traitement de mon dossier est une perte d’environ 1000euros pour moi . Soit depuis deux ans de 24000 euros.
    En effet la prévoyance ne prend en charge qu’une fois la décision de l’accord de la CNRACL est reçu et la radiation des cadres effectuée . Même si j’avais dû rendre le demi traitement à mon employeur je rentrais dans mes frais. Pensez vous qu’il y a matière à attaquer devant le tribunal pour cette lenteur administrative ? Le législateur écrit juste qu’il faut un délais de traitement raisonnable sans expliquer ce qu’est un délais raisonnable . Je vous remercie de m’avoir lu.

    Répondre à ce message

    • Le 17 février à 19:46

      Bonsoir,

      La position de la CNRACL s’explique notamment par le fait qu’elle veut éviter de verser à des agents des arriérés de pension sur des périodes au cours desquelles ceux-ci ont perçu un demi-traitement (qui leur restera acquis en tout état de cause).

      Il s’agit cependant à mon sens d’une position de principe qui ne sera pas systématiquement appliquée.

      En ce qui concerne votre interrogation, les délais de traitement vous concernant, et comme nombre d’agents, sont effectivement longs voire très, ou trop, longs. Vous pouvez envisager une action indemnitaire sur le fondement de la prétendue faute commise par votre employeur dans le délai de traitement de votre demande de mise à la retraite.

      Je ne peux pas vous assurer des chances de succès de cette procédure mais vous n’avez pas grand chose à y perdre.

      N’hésitez pas à vous faire assister par un syndicat ou un avocat dans ce cas de figure, les procédures indemnitaires obéissent à des règles spécifiques devant les tribunaux administratifs.

      Maître Charles GALY

      Répondre à ce message

      • Le 17 février à 21:58

        Bonsoir,
        Effectivement les délais sont très longs. Pour moi, entre ma demande de retraite pour invalidité via courrier et le premier paiement de la Caisse retraite 2 ans et 10 mois…
        La procédure entre la demande et le premier paiement peut être minimum de 11 mois (selon mon avis).
        1) demande et rdv expertise min 2 mois.
        2) retour expertise et Commission Plénière min 2 à 3 mois
        3) retour employeur et constitution du dossier retraite avec l employeur 1 mois
        4) traitement caisse retraite du dossier, validation et paiement 6 mois
        Cordialement.
        Emmanuel

        Répondre à ce message

        • Le 18 février à 09:52

          C’est une durée absolument anormale due à une crise mal gérée par la direction de la CNRACL à mon avis. La CFDT Fonctions publiques est intervenue de nombreuses fois pour faire réduire ce délai. Ce serait du à la conjonction de la crise sanitaire car ces dossiers ne permettaient pas le télétravail et à des départs en retraite des salariés mal anticipés. Compte tenu du contrôle de légalité assuré par le personnel de la CNRACL, ces dossiers de retraite anticipée supposent une formation très longue. Les délais seraient en train de se réduire car il ne devraient pas dépasser 3 mois.

          Répondre à ce message

      • Le 19 février à 12:17

        Bonjour
        Merci pour votre réponse . Je vais me rapprocher de la cfdt de Lille. Bien cordialement

        Répondre à ce message

    • Le 29 février à 13:08

      Bonjour,
      Je suis une situation proche de la votre...
      Je fais partie de la fonction publique territoriale. Suite à un CLM, je suis en indisponibilité depuis avril 2023 avec un demi-traitement pendant la procédure jusqu’à notamment l’attente de la décision de la CNRACL. Je viens tout juste de recevoir (27 février) un avis favorable de la CNRACL pour une retraite pour invalidité. La fin de la rétroactivité à compter du 1er février élimine (judicieusement ou pas ?) le problème du potentiel versement d’un "double traitement". Mais ce qui parait plus injuste dans mon cas (je ne dois pas être le seul !), c’est que ma pension pour invalidité estimée (environ 75% de mon traitement) est significativement supérieure aux demi-traitements perçus depuis avril. La fin de la rétroactivité implique donc une perte de pension de 25% par mois depuis avril (et c’est autant d’économie pour la CNRACL) que j’aurais perçu s’il n’y avait pas de délai de procédure....... !!
      QUE FAIRE ?

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 février à 12:52

    Bonjour Claude. j’ai 54 ans (1970) et je suis enseignant titulaire. En mai 2023, j’ai été renversé devant mon collège. Récemment, un médecin expert désigné par le rectorat m’a déclaré inapte au travail avec un taux d’incapacité permanente partielle (IPP) de 70%. Je me demande si j’ai droit à une retraite anticipée, étant donné que mon accident du travail est survenu pendant le trajet travail-domicile. Si tel est le cas, je précise que j’ai actuellement accumulé 70 trimestres dans la fonction publique et 65 trimestres dans le secteur privé auparavant. Pouvez-vous m’aider à clarifier cette situation ? Est-ce que je toucherai ma retraite de la fonction publique et celle du secteur privé en même temps ?

    Répondre à ce message

    • Le 20 février à 16:46

      Bonjour,

      Si votre inaptitude à toutes fonctions a été reconnue vous serez à terme mis à la retraite pour invalidité. Dans l’attente, vous devriez, et ce devrait déjà être le cas, bénéficier d’un placement en CITIS.

      En ce qui concerne votre interrogation, et a priori, le placement en retraite pour invalidité ne vous empêche pas de faire valoir vos droits au titre des trimestres effectués dans le secteur privé.

      Par ailleurs, vous devez savoir que votre situation vous ouvre droit à une indemnisation supplémentaire. Le régime de responsabilité sans faute de l’employeur public implique que celui-ci doit couvrir l’intégralité des préjudices subis par un agent au titre d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.

      L’évaluation de cette indemnisation est fondée sur le taux d’IPP qui vous a été reconnu. Dans votre cas, vous pourriez vraisemblablement prétendre à une indemnisation avoisinant la somme de 200 000 euros. Une telle indemnisation est un droit qu’il appartient à chaque personne concernée de faire valoir.

      La procédure implique dans l’immense majorité des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à contacter un avocat ou un syndicat pour vous faire assister à ce titre.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 21 février à 09:56

        Merci, Maître. En effet, je suis placé en CITIS depuis mon accident. Même pour un accident de trajet sur la voie publique (de mon collège à la maison en vélo avec délit de fuite du chauffard), le régime de responsabilité sans faute de l’employeur public est-il également valable ? Cordialement.

        Répondre à ce message

        • Le 22 février à 08:46

          Bonjour,

          A compter du moment où votre accident de trajet a été reconnu comme imputable au service, le régime de responsabilité sans faute est mobilisable.

          Je reste à votre disposition si vous souhaitez échanger plus en détails.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

      • Le 29 février à 03:17

        Bonjour Maître,
        Titulaire fonction publique d’Etat, j’ai été victime d’un accident de trajet (j’allais à mon travail le matin en voiture) et l’on m’a reconnu à l’époque (accident survenu en 1992) un taux d’invalidité de 3 %. Je n’ai jamais demandé d’indemnisation à mon employeur (je n’étais pas au courant de ce genre de chose) ; est-il trop tard pour le faire ? merci pour votre réponse
        cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 29 février à 09:27

          Bonjour,

          Il est effectivement vraisemblablement trop tard pour prétendre à cette indemnisation : en la matière, la prescription quadriennale s’applique à compter de la date de fixation du taux d’IPP. Passé ce délai, la créance que vous déteniez à l’égard de votre employeur est prescrite.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

    • Le 20 février à 22:31

      bonjour ,
      il faudra attendre l’age légal de la retraite pour percevoir la retraite du secteur privé

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 février à 18:11

    Bonjour.
    Voici ma question : je suis en retraite anticipée pour invalidité depuis 08/2024 avec un taux global de 79 % (suite à plusieurs maladies) je viens m’aperçois que les 5 % d’accident de travail à été omis de ce calcul. Je voudrais savoir si le délai n’est pas trop tard pour faire une demande de révision suite à cette omission de mon administration ?
    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 28 février à 22:56

      Vous devez vous tromper de date.
      Si c’est une retraite pour invalidité imputable au service vous avez droit à une rente viagère comme expliqué dans cette fiche.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 février à 17:29

    Bonjour Claude merci pour vos conseils que vous donner sur ce forum j ai 44 ans et j ai une spondylarthrite ankylosante et je suis fonctionnaire pour une collectivité j ai ete reconnue inapte a tout poste et toute fonction et reclassement impossible par l expert et la commission plénière a validé j attends le retour de la cnracl pour une retraite antipe invalidité, est ce qu ils suivent l avis de la comission et de l employeur ou ils ont le droit de refuser merci beaucoup de votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 27 février à 19:04

      Je ne conseille pas, je vous renseigne sur vos droits.
      La CNRACL procède à un contrôle de la légalité des décisions de l’employeur, le conseil médical ne donnant qu’un avis. C’est dans ces conditions qu’une retraite pour invalidité peut être refusée par la CNRACL. Le reclassement, s’il est possible, est une obligation légale. Pour une maladie évolutive non guérissable, la décision ne sera pas remise en cause.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 février à 18:48

    Bonjour. Je vais étre placée en retraite anticipée pour invalidité.je m’inquiète sur le montant de ma retraite. J’ai 43 ans d’ancienneté (176 annuité ) 2350€de salaire brut 4 enfants qu’elle Sera le montant de ma retraite. ? Après plusieurs appels au service du Personnel qui paraît débordé Je n’ai toujours pas de réponse.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 février à 14:16

    Bonjour merci a ce super forum pour vos conseils, j ai ete reconnu inapte a tout poste et toute fonction, j ai 44 ans et je suis fonctionnaire territoriale j ai lu sur plusieurs forum que la cnracl peut refuser une demande de retraite anticipee pour invalidité la commission plénière ma mis inapte à tout poste et toutes fonctions je souhaiterais savoir si possible ou pas qu il refuse merci bonne journée

    Répondre à ce message

    • Le 26 février à 21:41

      La CNRACL procède à un contrôle de la légalité des décisions de l’employeur, le conseil médical ne donnant qu’un avis. C’est dans ces conditions qu’une retraite pour invalidité peut être refusée par la CNRACL. Le reclassement, s’il est possible, est une obligation légale.

      Répondre à ce message

      • Le 27 février à 14:27

        Bonjour Claude
        Dans le cas ou le cnracl ou le SRE refuse la mise en retraite et qu’on a été déclaré inapte définitivement dans reclassement par le conseil médical, qu’est ce qu’il se passe ?

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 février à 11:42

    Bonjour agent territoriale titulaire fonction publique depuis 1999 et en arrêt maladie ordinaire depuis mai 2023 pour des soucis de dos j’ai 56 ans en juillet 2024 j’aurais voulu savoir s’il était mieux de faire une demande de retraite anticipé pour invalidité ou un CLM . Merci beaucoup

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    • Le 26 février à 21:50

      Bonsoir,
      le CLM va vous permettre de prolonger votre arrêt sans sortir des cadres. Vous pouvez ensuite reprendre votre activité, être reclassé ou après cette période supplémentaire faire une demande de retraite pour invalidité.
      La retraite pour invalidité de la fonction publique est définitive. Vous pouvez malgré tout reprendre un travail.
      Cordialement
      Emmanuel

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    • Le 27 février à 14:10

      Bonjour,

      Je rejoins Emmanuel, à choisir le CLM paraît plus favorable à votre position qu’une mise à la retraite pour invalidité.

      Néanmoins, le CLM obéit à des conditions spécifiques et il ne peut être certain que vous en bénéficierez. Pour autant cela vaut le coup d’en former la demande.

      Maître Charles Galy

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 février à 09:58

    Bonjour,
    Je suis de la filière technique : Ingénieur en chef hors classe.
    Suite à un retour de détachement à l’Etat en 2018, j’ai réintégré ma collectivité.
    Un seul poste m’a été proposé, arguant du fait qu’il n’y avait pas d’autres solutions à mon grade.
    En réalité, c’est un "placard déguisé" où je suis isolée et travaille seule. Je ne suis plus invitée aux instances comme le CODIR ou autre.
    Après 6 années de ce régime et 4 année sous anxiolythiques, des centaines de candidatures externes faites et au moins 30 entretiens non fructueux,
    dont beaucoup dans le short-list (je suis trop chère en général, trop âgée, trop femme, que sais-je ? ...), je suis tombée gravement malade et cela a nécessité plus de 2 mois d’arrêt maladie fin 2023/début 2024 (avec notamment un ulcère à l’estomac).
    J’ai postulé à plusieurs postes qui correspondaient à mon grade dans la collectivité (sans résultat !). Refus du DGS. Pourquoi ? Je n’ai jamais eu de réponses.
    Je viens d’avoir 60 ans et j’ai encore 4 ans à faire pour le taux plein. Je ne me sens pas la force de rester dans cette situation encore 4 ans (peur d’y laisser ma peau !). Je ne crois plus à la mobilité externe au vu de mes très très nombreuses tentatives. Je ne peux pas me mettre à mon compte sans revenus minimum.
    Donc, comme solution : j’envisage une retraite anticipée pour inaptitude au poste (il me rend malade, bore-out, phobie, ulcère, ...) sans possibilité de reclassement (en effet ma collectivité ne veut pas me prendre sur un poste de DGA ou Directeur malgré ceux qui se sont libérés !).
    La retraite anticipée pour inaptitude au poste me permettrait de partir à 62 ans soit 2 ans plus tôt sans décôte.

    Est-ce que mon cas est susceptible d’être retenu pour cette retraite anticipée ? En effet, je me pose la question car je ne suis ni invalide ni inapte dans la vraie vie ; je suis juste mise en position insupportable pour moi et manifestement préjudiciable à ma santé.
    Merci pour votre avis.

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    • Le 27 février à 10:19

      La retraite pour invalidité résulte d’une inaptitude définitive à votre emploi et l’impossibilité d’une reclassement dans votre collectivité. Cela dépend de votre médecin en premier. S’il considère que vous êtes maladie suite à un harcèlement moral vous pourriez demander une reconnaissance de maladie professionnelle.
      Vous pouvez trouvez un emploi dans le secteur privé et demander une disponibilité pour l’exercer.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 février à 09:07

    } Je suis partie à la retraite anticipée pour incapacité de travail 5 mois avant mes 62 ans .
    J’ai maintenant 63 ans, est ce que ma pension est toujours considérée comme pension d’invalidité ?.
    Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 février à 21:05

    Bonjour,
    Née en 61, droits à la retraite ouverts en mars 2024, je susi actuellement en CLD et il me manque des trimestres pour une retraite à taux plein. J’avais cru poster une question mais elle semble s’être envolée. Je la reformule.
    Avant la tenue du comité médical qui prononce l’avis de retraite pour invalidité d’office à tout poste, est-on informé que le comité va statuer sur cette question ?
    Est-on pris par surprise sans pouvoir se retourner alors qu’on demandait un prolongement de CLM ou CLD par exemple ?
    Ou bien peut-on encore à ce moment-là formuler une demande de reclassement sur un autre type de poste (de grade inférieur notamment) ?
    Dans quel ordre se passent les choses concrètement ?
    Par avance merci

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    • Le 20 février à 00:05

      Bonsoir Hélène,
      vous allez recevoir normalement près de 1mois avant un courrier qui mentionne que votre dossier va passer en commission plénière. Rapprochez vous des représentants du personnel qui sont présents à la commission.
      Cordialement
      Emmanuel

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      • Le 21 février à 16:14

        Merci Emmanuel pour votre réponse.
        Comment ferais-je pour me rapporocher des représentants su personnel ? Leurs noms et coordonnées seront-ils portés sur la lettre d’information ?

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    • Le 20 février à 14:45

      Oui, vous serez informée des démarches de votre employeur. En particulier s’il demande des avis sur votre inaptitude définitive à un médecin agréé puis au conseil médical.

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    • Le 20 février à 22:28

      bonjour ,
      l’administration a le droit de mettre en retraite invalidité avant que les droits au CLD soient terminés ;
      l’administration vous informe du jour et de l’objet de la reunion du comité medical
      mais vous ne pouvez pas y assister ,
      il faut se faire representer par un délegué syndical du meme grade qui assiste à la reunion (en principe )

      Répondre à ce message

    • Le 21 février à 02:02

      Bonjour Hélène,

      Le Comité Médical ne prononce pas la retraite pour invalidité d’office à tous postes, c’est l’employeur qui décide, après avis du CM. 

      1) Passage devant un expert, sur demande de l’employeur,
      Questionner l’expert sur ce qu’il préconise : invalidité ou reclassement.
      Bien demander le compte-rendu de l’expert à votre employeur pour savoir ce qu’il a indiqué.
      Vous avez le droit de contester l’avis de l’expert.

      2) l’employeur va envoyer votre dossier au Comité Médical pour avis, vous serez informée,
      3) le Comité Médical donne son avis et l’envoie à l’employeur.

      Attention, je vous conseille avant tout de vous rapprocher d’un Syndicat afin qu’il vous aide, et d’aller voir votre dossier, accompagnée d’un Syndicat, afin qu’il le suive.

      Enfin, sachez que l’avis du Comité Médical en Cession plénière, n’est susceptible d’aucun recours, seule la décision de l’employeur (arrêté) peut être contesté.

      Suivez bien votre dossier, à chaque étape.

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      • Le 21 février à 16:21

        Merci Christine H pour votre réponse.
        Je prends note de l’importance de me faire accompagner par un syndicat pour suivre mon dossier à chaque étape.
        Pour le dernier comité médical (demande de prolongement de CLD), étonnamment je n’ai pas été convoquée devant un expert. On m’a dit que c’est parce que le certificat médical du spécialiste était sous enveloppe du CHU (centre hospitalier universitaire). Est-ce normal à votre avis ?

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        • Le 21 février à 23:54

          Bonsoir Hélène,
          Etrange effectivement. Pour moi, je suis passé tous les 6 mois devant un expert pour les prolongements. J ai une expertise qui a permis de faire à la fois le prolongement et la retraite pour invalidité. Après j ai réceptionné un premier courrier pour m informer du passage du prolongement en comité normal et un deuxième un mois après pour m informer du passage en comité formation plénière. Dès le premier courrier j ai demandé au comité médical d avoir l ensemble de mon dossier médical avec les expertises.
          Cordialement
          Emmanuel

          Répondre à ce message

      • Le 23 février à 23:44

        Bonjour. Je me nomme Myriam et j’ai 52 ans. Depuis 5 ans j’étais en cld .mon dossier est passé devant la commission pleiniere et je suis en invalidité totale et définitive a toute fonctions et rayer des cadres . De plus j’ai eu un taux d’invalidité de 40 pour cent (pour le calcul de ma retraite) . Je souhaite faire appel de cette décision et me faire représenter par un médecin expert devant la commission du CDG 33. Savez vous où je peux trouver un médecin expert. Merci

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        • Le 24 février à 11:36

          Les médecins sont agréés par la préfecture : Liste des médecins agréés à l’organisation des comités médicaux et des commissions de réforme, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires.
          On trouve cette liste dans le site de votre ARS (agence régionale de santé) ou de la préfecture du département.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 février à 21:11

    Bonsoir,

    Et merci pour ce forum qui nous aide à comprendre le droit du travail.

    Je souhaiterais savoir si mon calcul est juste.
    Je vais devoir demander un départ anticipé pour invalidité avant l’âge légal ( 62 ans et 9 mois ).
    J’ai 151 trimestres tous régimes confondus dont 94 en tant que fonctionnaire.
    75% de mon salaire brut x ( trimestres effectués divisés par trimestres nécessaires )
    C’est à dire : 0,75 x 3780 euros = 2835 euros x 94/170 = 1567 euros bruts .
    C’est la bonne formule ? Il n’y a pas de correctifs qui prennent en compte les autres trimestres ?
    Merci d’avance de votre réponse.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 février à 15:50

    Bonjour,
    Je suis née en 1965 et je suis ashq en ehpad et j ai une rqth
    Je voulais savoir si j ai le droit d avoir un autre congé de longue maladie pour depression.?
    Je suis actuellement , maladie ordinaire.
    J ai déjà été en maladie en 2015 et eu un an de congé de longue maladie et 18 mois en congé longue durée pour depression
    Si je veux demander la retraite pour inaptitude au poste, que dois je faire ?
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 22 février à 23:40

      Bonsoir Loury,
      Vous pouvez être en retraite pour invalidité pour dépression.
      Demandez votre dossier médical (toutes les expertises) au Comité médical afin de vérifier les conclusions des experts.
      Demandez à votre médecin ou plus précisément à votre psychiatre de rédiger un courrier de retraite pour invalidité à mettre dans une enveloppe confidentielle et ajouter un courrier de demande de retraite pour votre employeur.
      Cordialement.
      Emmanuel

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 février à 22:09

    Bonjour,Une retraite anticipée pour invalidité (20%)prise à 58 ans était elle définitive sans un recalcul de celle-ci ?.Je vous remercie

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 février à 18:30

    Bonjour
    Je vous ai déjà parlé de mon cas...J’ai été révoqué en 2020 (de la fonction publique d’état) et là j’ai obtenu ma retraite au titre de l’invalidité fin décembre 2023. Voilà comment on m’a calculé mon pourcentage pour ma retraite (102/150)X75% ! De plus dans mes 102 trimestres je n’ai pas mes bonifications...J’ai fait une réclamation mais on me dit aux SRE que comme j’ai été révoqué après CDD je n’y ai pas droit !!!! J’ai donc appelé les SRE, j’ai eu 4 interlocuteurs qui m’affirment que pour eux, je suis en retraite dite normale et non pour invalidité !!!! Il n’y a aucune mention d’invalidité sur mon titre de pension civile !! Y a t il anguille sous roche ??
    Cdt

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    • Le 19 février à 18:53

      Si vous avez déjà parlé de votre cas ici, vous avez eu une réponse, je suppose.
      La révocation n’a pas le même sens que la retraite pour invalidité. Je ne vois pas le rapport avec un CDD si vous étiez fonctionnaire d’État.
      Votre retraite a été calculée sans décote alors que vous n’aviez pas l’âge légal, je suppose.

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      • Le 19 février à 19:52

        Non CDD (commission de discipline) ! OUI sans décote mais pourquoi basée sur 150 trimestres ?? Et pourquoi m’affirme t-on que c’est une retraite normale...Ce n’est pas possible à mon âge et vu mon ancienneté ! De plus vous m’avez affirmé que ma date d’effet ne pouvait être antérieur au conseil médical...je suis passé devant le conseil médical le 8/9/2023 et ma date d’effet de ma pension civile est le 23/05/2023 !!!!

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        • Le 19 février à 22:50

          Bonjour Alain,

          150 trimestres, ça correspond à votre année de naissance normalement, vous avez que âge ?

          En effet, si le Conseil Médical a donné son avis le 08/09/2023, ça me paraît bizarre que votre retraite démarre avant cette date.

          Mais, ainsi que vous l’avez mentionné, vous avez quitté la Fonction publique en 2020. Nous aidons les agents sur les textes en général, mais concernant les cas particuliers, il faut un peu plus d’éléments.
          Consultez un Syndicat.

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          • Le 21 février à 12:04

            Bonjour je suis de 1971 ! Donc ça me paraît bizarre 150 trimestres ! ... Et concernant votre autre réponse pour le conseil de discipline j’ai bien été révoqué sans mise à la retraite d’office ! Et pour finir je peux vous jurer que ma date d’effet est le 23/05/2023 alors que le conseil médical a eu lieu le 8/9/2023 ! (le 23/5/2023 correspond a mon rdv chez le médecin agréé)

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        • Le 20 février à 14:42

          Votre cas est très particulier. Vous avez été révoqué, donc radié des cadres, mais trois ans plus tard vous auriez obtenu par anticipation une retraite pour invalidité. Le SRE vous répond que ce n’est pas une retraite pour invalidité mais une retraite normale.
          Il est possible que votre révocation s’accompagne d’une mise à la retraite d’office. Ce qui semble correspondre à votre description. Je ne suis pas compétent pour vous renseigner dans cette situation. Renseignez vous sur la sanction de révocation avec mise à la retraite d’office (voir site Service public par exemple).

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 février à 08:48

    Bonjour
    Mon cas est compliqué...

    Actuellement en invalidité imputable depuis mai 2022, mon dossier est actuellement traité au SRE.
    De janvier 2017 à octobre 2019, j’ai exercé un cumul d’activité non autorisé pour essayer de m’en sortir financièrement.
    Le service de la DRH qui s’occupe de la gestion retraite me dit que la SRE peut me refuser la mise en retraite en cas de cumul d’activité non autorisé plus une enquête et remboursement du perçu durant cette période.

    Est ce que le SRE a cette compétence ?
    En quoi elle s’intéresserait à l’illégalité des cotisations qui n’auront d’ailleurs aucune incidence ?
    Ce double emploi n’est pas à cheval sur le CITIS.
    Merci de m’éclairer avec l’avocat si possible.
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 20 février à 16:58

      Bonjour,

      En principe, les manquements au principe de non cumul donnent uniquement lieu à des possibles sanctions financières (reversement possible des sommes perçues au titre de l’activité parallèle), disciplinaires ou, dans des cas très particuliers, pénales. Ces sanctions sont prononcées par l’employeur public.

      En conséquence, le cumul d’activité que vous avez exercé ne devrait vraisemblablement pas avoir d’incidence sur la position du SRE quant à votre placement en retraite pour invalidité.

      A mon sens, la personne du service RH qui vous a indiqué cela s’est mélangée les pinceaux ou souhaitait vous faire peur.

      Par ailleurs, quel taux d’IPP vous a été reconnu suite à l’événement imputable au service de 2022 ?

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      • Le 20 février à 17:43

        Merci maître pour votre réponse.
        IPP : 23% dont 8 imputable.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 février à 15:43

    Bonjour.
    Suite à un accident reconnu imputable en service en 2019, je suis en arrêt CITIS. je suis née en février 1959.
    Le comité médical en formation plénière au 20.4.23 m a déclarée inapte à reprendre du service ds mes fonctions et impossibilité de reclassement avec Ipp de 8%, avec maintien des arrêts CITIS jusqu’à la retraite pour invalidité. En mai 2023 mon employeur m adressé in dossier RPI auquel je n ai pas donné suite car sur mon relevé de carrière apparaissaient des erreurs. J ai reçu courrier en R AVEC AR me sommant de faire ce dossier avant le 29 février, sinon une demande de radiation sera demandée avec demande de pension bloquée jusqu’à réception des pièces. Je me demande si cette pension m est défavorable,
    Si je peux toujours la refuser et faire une demande de retraite SRE , si la surcote indiquée sur mon relevé de carrière sera appliquée ?
    Comment dois-je faire dans l attente de l etude de l une ou l autre demande.
    Je sais que je demande tardivement des conseils, mais je n arrivait pas à avoir de réponse avec la DRH.
    Merci pour votre aide

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 février à 19:28

    Bonjour madame,monsieur ;

    Je suis professeur de math en retraite pour invalidité.

    Puis-je cumuler cette retraite avec le salaire de n’importe quel travail ? notamment un travail rémunéré par l’état ou en partie par l’état ? contractuel..

    Merci bien pour votre aide

    M vicarini

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    • Le 19 février à 21:42

      Oui, vous bénéficiez d’une dérogation comme indiqué fiche 54. Vous pouvez cumuler avec tout emploi. Si vous redevez titulaire, votre retraite sera supprimée et recalculée à la retraite définitive.

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