UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques propose :
Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE

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11517 messages
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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 avril à 08:46

    Bonjour,
    Les fonctionnaires sont ils concernés par le paiement des congés lors d’un cld
    Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 avril à 17:55

    Bonjours,

    Je suis actuellement en retraite pour invalidité.
    J’ai une pension CNRACL
    J’ai un contrat MNT qui me garantit une rente invalidité à hauteur de 95% de mon traitement net indiciaire.
    J’ai reçu leur calcul et je m’étonne qu’ils partent du traitement brut et déduisent CSG, RDS et surtout CNRACL alors qu’on est supposé être a la retraite
    payer des cotisation retraite alors que je suis à la retraite.?
    Leur réponse a été que c’est un calcul théorique et que les cotisations ne sont reversées mais que c’est basé sur le traitement net indiciaire que j’aurais du percevoir si j’avais été en activité donc en activité j’aurais cotisé pour la retraite.
    j’avoue que je comprends pas cette réponse !

    Répondre à ce message

    • Le 14 avril à 19:27

      Il s’agit d’un contrat de prévoyance souscrit par votre employeur (ou par vous ce qui est rare). Ce contrat vous verse un complément de revenus jusqu’à ce que vous ayez droit à la retraite du régime général, en principe.
      Pour calculer le traitement net il faut bien déduire du traitement brut les cotisations théoriques. Je comprend bien les explications qui vous dont données. Avez-vous en tout 95% de votre traitement net sans les primes ?

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 avril à 13:56

    Bonjour
    que devient le compte CPF lorsque on est en CLD puis en retraite pour invalidité ?
    merci !

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 avril à 05:45

    Bonjour,
    .je suis en inaptitude a mon poste et ne vais pas pouvoir être reclassee, je suis fonctionnaire depuis 2003, et il y a eu transfert à la mairie de Paris en 2018 nous ne l avons pas choisi et il m est dit qu’ils vont calculer seulement les années mairie sans tenir compte pour la pension, des années préfecture est ce légal pour le calcul de la pension pour inaptitude de la fonction publique. Sachant que c est la mairie qui est Venue nous déloger de la où l on était.a peine 4 ans contre plus de 20 ans de fonction publique comment peuvent ils calculer la pension ?
    Sur quels critères je ne suis pas débutante.

    Répondre à ce message

    • Le 12 avril à 19:28

      Tout sera pris en compte pour calculer votre retraite de fonctionnaire, car il n’y en a qu’une ! Elle sera calculée par le dernier régime, donc pour vous la CNRACL.
      Qui vous a dit une telle inexactitude !

      Répondre à ce message

      • Le 12 avril à 22:04

        Bonsoir,
        Effectivement si vous êtes fonctionnaire titulaire depuis 2003 vos années seront prises en compte dans le calcul. Vous pouvez déjà vérifier la prise en compte de ces années sur le site info retraite.
        Cordialement
        Emmanuel

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 avril à 13:31

    Bonjour,
    Actuellement dans ma dernière année de CLD, je souhaiterais connaître la procédure pour la mise en retraite en invalidité. Voici mes questions :
    1- J’ai pu lire que lors de la dernière demande de prolongation de 6 mois, la procédure de retraite pour invalidité est lancée par la collectivité. Est-ce bien cela ?
    2- Si non, qui doit en faire la demande et comment ? Le médecin de prévention me dit que ce ne sera pas lui qui la fera. Est-ce que je devrai demander à mon médecin traitant de faire cette demande par le biais d’un certificat ?
    3- Qui décide l’invalidité à tout poste ? Le médecin de prévention ? Le comité médical ?
    4- Ce CLD fait suite à un CITIS qui a été consolidé avec IPP de 15%. Je n’ai jamais reçu l’ATI correspondante puisque je n’ai pas retravaillé à la suite de la consolidation. Est-ce qu’elle me sera versée au moment de la retraite pour invalidité ?
    5- Est-ce que si le Comité Médical décide la retraite pour invalidité, est-ce que l’employeur peut la refuser ? Est-ce que la CNRACL peut la refuser de son côté ?
    6- Je suis cotisante à la CFDT, est-ce qu’il y a un accompagnement prévu ? Car, à ce jour, je n’ai eu qu’un rdv au tout début de mon arrêt et aujourd’hui malgré l’information de l’antenne locale de ma procédure en justice, je n’ai eu aucun accompagnement, ne serait-ce que de soutien. Est-ce normal ?

    Je vous remercie d’avance de votre réponse et vous souhaite une bonne journée.

    Répondre à ce message

    • Le 8 avril à 18:38

      Bonjour,

      Le CITIS qui vous a été accordé n’aurait pas du se terminer avec la fixation d’un date de consolidation. Les seules causes de fin d’un CITIS sont l’aptitude à la reprise ou la mise à la retraite pour invalidité. La consolidation n’a aucune incidence juridique sur un CITIS.

      Sur ce premier point, votre employeur semble grandement en tort.

      Pour répondre à votre interrogation, à l’issue de vos droits à CLD votre employeur doit saisir le conseil médical quant à votre aptitude à la reprise et, éventuellement à terme, votre mise à la retraite pour invalidité.

      Vous devez en principe continuer à percevoir un demi-traitement sur cette période et tant qu’aucune décision n’est prise.

      L’ATI peut être versée au moment de la mise à la retraite. Elle peut également être convertie en rente d’invalidité en matière de mise à la retraite pour invalidité.

      Le conseil médical prononce un avis, votre employeur est libre ou non de le suivre mais, en pratique, il est régulièrement suivi. La CNRACL peut refuser une mise à la retraite.

      Par ailleurs, si votre CITIS a été consolidé il y a moins de 5 ans, vous avez le droit à une indemnisation fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être conséquente mais sous entend la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez à pas revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 11 avril à 10:33

        Cher Maître,
        Je vous remercie chaleureusement pour votre réponse. Concernant le CITIS, je l’avais signalé à mon avocat, car juriste de métier, il me semblait bien qu’il y avait une anomalie. Cela dit, j’étais en détresse mentale et d’après lui, il semblerait que le délai pour contester cette décision soit dépassé et qu’on ne puisse plus rien faire pour la reconnaissance du CITIS. Or cela m’aurait permis d’avoir droit à 8 ans de CLD au lieu de 5.

        Je vais sûrement lancer la procédure pour l’indemnisation fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de mon employeur.

        J’aurais une autre question concernant la procédure. Si la CNRACL refuse la retraite pour invalidité, c’est la procédure pour licenciement qui sera automatiquement enclenchée ? Une rupture conventionnelle ne pourra plus être négociée ?

        Merci d’avance et bonne journée à vous.

        Répondre à ce message

        • Le 11 avril à 14:03

          Bonjour,

          Il paraît effectivement impossible en terme de délai de revenir sur votre sortie de CITIS. Néanmoins, si vous avez perçu un demi-traitement au titre de votre CLD, alors qu’en principe vous auriez dû percevoir le plein traitement rattaché au CITIS, il peut être recherché, sous réserve de la prescription quadriennale, l’indemnisation du demi-traitement non versé.

          En cas de refus de la CNRACL, le licenciement pour inaptitude physique est effectivement l’issue privilégiée par l’employeur. Rien ne vous empêchera cependant, et à ma connaissance, de solliciter une rupture conventionnelle mais il me paraît peu probable qu’elle aboutisse.

          N’hésitez pas à me contacter à propos de la mise en jeu de la responsabilité sans faute de votre employeur si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 avril à 22:52

    Bonsoir,

    J’ai une question concernant la retraite pour invalidité après PPR lors de l’absence de poste de reclassement.

    En effet, comme vous le rappelez bien, la retraite d’office ne peut alors être prononcée qu’à l’expiration des congés de maladie ordinaire, de longue maladie et de longue durée dont l’agent peut bénéficier sauf si l’inaptitude résulte d’une maladie ou d’une infirmité que son caractère définitif et stabilisé ne rends pas susceptible de traitement.

    Or, la PPR étant une période d’activité, l’agent a donc rechargé ses droits à CMO.
    Comment expliquer que l’on puisse dans ce cas le placer en retraite d’office après PPR faute de poste de reclassement vacant puisqu’il n’a pas épuisé ses droits à congé maladie ?
    A moins que l’on démontre un caractère définitif et stabilité de la maladie, mais sur quel critère ? Car dans la plupart des cas une amélioration de l’état est toujours possible.

    Merci.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 avril à 19:50

    Bonjour

    Je ne suis pas d’accord pour la conclusion du médecin agréé. Malgré mes contestations l’employeur refuse de m’accorder une contre expertise. A-t-il le droit de refuser ma demande de contre expertise ? Sinon, sur quels textes je pourrai me baser pour l’y obliger ? Je suis en Citis

    Merci

    Cdt

    Répondre à ce message

    • Le 8 avril à 22:47

      Selon un document de l’administration,« la réglementation ne prévoit pas de délai pour contester les conclusions du médecin agréé et l’avis du conseil médical. En pratique, les contestations doivent être formulées dès que les conclusions ou avis litigieux sont connus par le fonctionnaire ou l’administration. Tout retard dans la transmission, l’instruction et l’examen de ces contestations conduit le plus souvent à de graves difficultés pour réformer les solutions ou redresser les situations susceptibles d’être améliorées. En conséquence, le bon fonctionnement des conseils médicaux est un élément important de la gestion des personnels et de la concertation avec les organisations syndicales. »
      Vous pouvez déposer un recours au tribunal administratif en joignant une copie de vos demandez écrites à votre employeur.

      Répondre à ce message

    • Le 9 avril à 15:32

      Bonjour Marie France,
      J’ai été dans le même cas que vs, je n’étais pas d’accord avec les conclusions de l’expert lors de la lecture de son rapport.
      La commission médicale n’était pas d’accord non plus ( conclusion incohérente avec ma pathologie) et la commission a donc demandé un autre expertise avec un autre médecin.
      Demandez de l’aide au syndicat qui siègent à la commission .
      Bon courage

      Répondre à ce message

      • Le 10 avril à 17:05

        Merci Claude et Delphine pour le retour

        J’ai en fait contesté auprès de l’employeur dès réception du rapport d’expertise, avant la saisine de la commission médicale. J’ai également envoyé une contestation et une demande de contre expertise auprès de la commission médicale, en vain. Mes demandes de contre expertise ont été ignorées par l’employeur et la commission.

        Il n y avait à cette commission ni représentants du personnel ni spécialistes de mes nombreuses pathologies, une vraie commission bananière en somme.

        Il me reste que le TA apparemment. Le TA va me demander un texte de Loi sur lequel je me base.

        Merci pour tout

        Cdt

        Répondre à ce message

        • Le 11 avril à 11:01

          Un conseil médical siégeant sans les représentants du personnel peut voir son avis contesté.
          En principe, c’est le conseil médical en formation restreinte qui eut être contesté.
          Les références juridiques dépendant de votre fonction publique.
           Décret n°86-442 du 14 mars 1986 relatif aux médecins agréés, aux comités médicaux et commissions de réforme, aux conditions d’aptitude physique et aux congés de maladie des fonctionnaires (articles 5 à 18) ;
           Décret n°87-602 du 30 juillet 1987 relatif à l’organisation des comités médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des congés de maladie des fonctionnaires territoriaux (articles 3 à 9) ;
           Décret n°88-386 du 19 avril 1988 relatif aux conditions d’aptitude physique et aux congés de maladie des agents de la fonction publique hospitalière(articles 5 à 9).

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 avril à 09:25

    Bonjour,

    Je souhaiterais avoir une réponse de la part de Maître Galy concernant cette question : voilà : le conseil médical s est réuni fin février et a conclu a une invalidité pour mon dossier non imputable au service. Mes droits statutaires finissent fin septembre prochain. Et là mon administration (DRH)me demande de faire un courrier au Maire afin que ma retraite soit effective au 29 février. Que dois je faire ? Merci pour votre réponse cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 8 avril à 18:11

      Bonjour,

      Sauf erreur de ma part, vous bénéficiez d’un CLD à l’heure actuelle. En l’état actuel, il m’apparaît que rien ne vous impose de faire une demande de mise à la retraite au 29 février 2024 comme semble le vouloir votre employeur.

      Vous pouvez indiquer à votre employeur, si vous le souhaitez, que vous n’entendez pas former une telle demande à ce jour et que vous entendez bénéficier de la fin de vos droits statutaires à CLD.

      Je tiens également à préciser que ce forum appartient à la CFDT et que j’y interviens de manière spontanée, autonome et bénévole, bien que, en toute honnêteté, mes interventions constituent également une vitrine pour mon activité professionnelle.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 9 avril à 12:22

        Merci infiniment Maître pour votre réponse, je vais donc répondre à mon administration dans ce sens. Effectivement je suis en CLD actuellement et mes droits statutaires courent jusqu’à fin septembre 2024.

        Répondre à ce message

      • Le 10 avril à 12:14

        Bonjour Maître, c est entendu avec mon administration. J ai pu faire valoir mes droits statutaires jusqu’à la fin et je ne fait donc pas le courrier demandé. C est réglé. Merci encore pour toutes ces réponses réactives. Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 11 avril à 09:34

          Bonjour,

          Merci pour ce retour, je me réjouis de votre satisfaction.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 avril à 17:12

    Bonjour, je suis en retraite pour invalidité (cnracl) et je vais reprendre une activité professionnelle dans le privé. Est ce que cela va me permettre de cotiser pour une autre caisse de retraite et avoir de nouveaux droits pour la retraite ?

    Répondre à ce message

    • Le 10 avril à 22:03

      Oui, la retraite pour invalidité est dérogatoire aux règles habituelles. Votre nouvel emploi et ses cotisations retraite vous donneront des droits dans le régime général et sa complémentaire.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 avril à 07:19

    Bonjour
    Après un clm, j’arrive au bout du parcours PPR sans perspective de reclassement faute de poste disponible. On me parle de mise en retraite pour inaptitude alors que c’est la collectivité qui n’est pas apte à me reclasser. Comment un comité médical peut accepter de valider une telle démarche ? (Pathologie permettant de travailler)
    Si j’en arrive à ce stade, quels trimestres seront retenus sachant que j’ai des trimestres du privé en début de carrière, mes trimestres pour enfants sont-ils pris en compte ? Mes périodes d’arrêt de maladie sont-ils pénalisant ?
    Merci pour votre éclairage
    Linette

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 avril à 16:51

    Monsieur ,
    j’ai besoin de comprendre .j’ai reçu le décompte provisoire CNRACL ,je vois marque que j’ai 3 enfants mais ne sont comptabilisé pour les 10 % sur la pension brut ?
    Es ce un décompte approximatif sans tenir compte des 3 enfants pour le compte de la pension brute.
    et j’ai regardé la radiation des cadre 01 juillet 2024,alors que mon dossier a été donné le 25 mars 2024 et en attente et la cnracl m’a répondu qu’il y en a pour 6 mois soit octobre ou novembre 2024 pour le paiement ? ALORS QUE JE SERAIS EN FIN DE CMO LE 28 AOUT 2024 ET JE COTISE ENCORE POUR LA RETRAITE CAR JE SUIS EN CMO AUJOURD HUI.
    MERCI

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 avril à 11:53

    Bonjour Claude,merci de votre retour,de ce fait si pas de guérison possible mise à la retraite d office mais avec 10 ans d ancienneté je pense que la pension ne pèsera pas lourd malheureusement..

    Répondre à ce message

    • Le 8 avril à 22:50

      Le système des fonctionnaires titulaires est moins protecteur que celui du privé.
      A la retraite pour invalidité, vous aurez le droit de retravailler ailleurs sans plafond ni limites.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 avril à 00:59

    Bonjour,
    Il y a 14 mois, j’ai été renversé par un camion devant mon lycée, ce qui a entraîné des dommages psychologiques, notamment un Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) sévère et chronique.
    Le psychiatre expert désigné par le rectorat vient de confirmer l’état de mon état avec un taux d’Incapacité Permanente Partielle (IPP) de 65%, me rendant inapte à toute fonction.
    Je me trouve dans une situation similaire à celle de Varant, qui a posté le 20 février à 12h52.
    Selon le barème indicatif d’invalidité, le TSPT est évalué à un maximum de 30%. Si je demande une retraite anticipée, quel pourcentage seront-ils susceptibles de retenir ? À noter que j’ai 54 ans, j’ai travaillé comme enseignant pendant 77 trimestres dans la fonction publique et 51 trimestres dans le secteur privé. Est-ce intéressant pour moi de prendre ma retraite anticipée ? Ai-je droit à une indemnisation de responsabilité sans faute de l’employeur public ? Si oui, sur quel pourcentage serait-elle basée dans mon cas ?
    Merci à tous.

    Répondre à ce message

    • Le 6 avril à 23:20

      Le SRE appliquera la barème d’invalidité pour la rente viagère si c’est imputable au service.
      L’avis d’un médecin agréé puis l’avis du conseil médical pour inaptitude définitive autorise l’employeur à vous mettre à la retraite pour invalidité. Elle sera calculée comme une retraite normale mais sans décote.
      La retraite du régime général sera attribuée comme expliqué fiche 9.
      Un accident de service ou une maladie pro imputables au service peuvent justifier une indemnisation en justice.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

      Répondre à ce message

      • Le 8 avril à 10:08

        Merci Claud pour cette réponse rapide. J’ai une autre question : cet accident est-il imputable au service (accident de trajet) ? Mon calcul de pension retraite pour la fonction publique est dérisoire, environ 750 €. Cependant, le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %. La pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement. Sur quelle base est défini le taux d’IPP SRE ? Est-ce celui de l’expert ? Désolé, mais je suis perdu

        Répondre à ce message

        • Le 8 avril à 22:36

          Un accident de trajet est un accident imputable au service.
          Le taux d’IPP proposé par le médecin agréé et le conseil médical puis retenu par l’employeur doivent reposer sur le barème d’invalidité. Le SRE n’acceptera pas un taux supérieur.

          Répondre à ce message

    • Le 8 avril à 16:21

      Bonjour,

      L’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur est parfaitement envisageable dans votre situation, tant sur le principe qu’au regard des délais applicables.

      Il conviendra de mettre en avant le taux d’IPP de 65 % pour espérer obtenir une indemnisation qui, dans votre cas, pourrait être particulièrement conséquente.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 8 avril à 18:17

        En complément de mon précédent post, je me permets de nuancer mon propos au regard de votre message de ce jour à 10h08.

        Si l’accident n’a pas été reconnu comme imputable au service, la mise en cause de la responsabilité sans faute de votre employeur n’est pour l’instant pas envisageable.

        Pour autant, l’imputabilité de votre accident au service en tant qu’accident de trajet ne fait que peu de doute au regard des éléments que vous décrivez.

        Cette question d’imputabilité au service n’a jamais été évoquée par votre employeur ? Vous n’avez pas déclaré cet accident en tant qu’accident de service ?

        Le cas échéant, je ne peux que vous inviter à former une telle demande de reconnaissance.

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 avril à 22:33

    Bonsoir j ai 44 ans 15 de collectivité territoriale mon rhumatologue et moi avons demandé la retraite anticipee pour invalidité pathologique spondylarthrite ankylosante la commission plénière a validee reconnu inapte a tout poste et toutes fonctions validation de la retraite antipe pour invalidité mon employeur a envoyé mon dossier à la cnracl..... est ce que la cnracl valide aussi en général ou refuse ?? Sur mon compte cnracl il y a marque attente de traitement au 2 février 2024 mon employeur a envoyé mon dossier le 27 novembre 2023 a partir de quelle date en général on doit compte les 6 mois s il vous plait merci de votre retour

    Répondre à ce message

    • Le 3 avril à 00:01

      La CNRACL vérifie que l’employeur a respecté les textes. Vous n’aurez pas de problème. Le délai est du à une surcharge de travail du au manque de personnel qualifié. Le délai de un an est redescendu à six mois environ.

      Répondre à ce message

      • Le 3 avril à 13:53

        Bonjour,
        le délais est de 6 mois à partir du moment où la CNRACL a tous les éléments. De mémoire le délais commence au moment de la date « en cours » inscrite sur site.
        Cordialement.
        Emmanuel

        Répondre à ce message

      • Le 3 avril à 14:08

        Rectification je viens d aller voir la chronologie (inversée)

         10/2023 Votre dossier de demande de retraite CNRACL va être mis en paiement.
         10/2023 Votre dossier de demande de retraite CNRACL est accepté.
         09/2023 Votre dossier de demande de retraite CNRACL est en cours de traitement par la CNRACL.
         03/2023 Votre dossier de demande de retraite CNRACL est en attente de traitement par la CNRACL.
        Votre dossier de demande de retraite CNRACL est en cours de constitution par votre employeur.
        Cordialement
        Emmanuel

        Répondre à ce message

        • Le 8 avril à 14:14

          Bonjours,

          Pourquoi entre l’attente de traitement et en cours de traitement 6 mois selon votre message ?
          ENTRE 03/2023 en attente de traitement par la CNRACL.
          09/2023 en cours de traitement par la CNRACL.
          a PARTIR DE QUEL DATE VOUS AVEZ MIS EN RETRAITE ?
          une dernière question combien de trimestre liquidable et combien en nette ?
          car je voulais juste un aperçu ,car pour moi je n’ai pas encore le décompte provisoire ?
          et vous combien de temps pour le décompte provisoire ?
          MERCI ..

          Répondre à ce message

    • Le 8 avril à 12:35

      Bonjour,

      Quand vous dites commission plénière, c’est la commission de réforme ou le comité médical qui traite le dossier ? Merci d’avance de votre réponse.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 avril à 15:48

    Bonjour,
    Après un CLD imputable au service, le Conseil Médical en formation plénière a donné un avis favorable pour ma mise à la retraite pour invalidité imputable au service.
    Je viens de recevoir l’arrêté du Maire qui indique que je suis "admise à la retraite pour invalidité à compter du 1er avril 2024", sans préciser "imputable au service".
    Est-ce normal ?
    L’arrêté ne devrait-il pas indiquer que je suis "admise à la retraite pour invalidité imputable au service à compter du 1er avril 2024" ?
    Ou doit-on comprendre que mon invalidité n’est pas reconnue imputable au service par le Maire ?
    Merci de votre réponse.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 avril à 18:20

    Bonjour en citis depuis décembre 2022 FPT et reconnu maladie professionnelle imputable au service je devrais être re expertisé d ici peu,à quoi dois-je m attendre en terme de décision ? Merci pour votre réponse..

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 avril à 13:12

    Bonjour
    Titulaire dans la FPT depuis 1988 je suis en CLD depuis janvier 2021 et serais en retraite pour invalidité a la fin du CLD
    qu’en est il des congés payés et du CET ?
    merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 avril à 20:23

    bonsoir,29 ans dans la meme collectivité .j’etais jusqu’a aujourd’hui en maladie pro depuis le 3/ 2020 l’arret fin 06/2024 declaré inapte a mes fonctions a plusieur reprsies la derniere expertis dit , je ne suis plus inapte depuis le 29/01/24 et me mais a cette date en maladie ordinaire demi traitement le /01/5/24avec 1 jour de carence et une reprise therapeutique,la mairie avait deja declencher mon dossier retraite des le depart en 2020 je suis reconnue en rqth ,
    est ce que la methode est legal il me demande de signé l’arrete de changement de situation..
    vaut t’il mieux que je prenne ma retraite pour invalidité .ou continué en maladie ordinaire
    en 2016 j’ai eu un infartus au travail non reconue en accident depuis mon arret ma mon etat cardiaque c’est agravé.
    est ce que je suis en droit de demander quelque chose pour prejudice morale.
    doit je repasser en commission medicale avant tout chose

    Répondre à ce message

    • Le 4 avril à 22:54

      L’inaptitude définitive conduit à une mise à la retraite pour invalidité. Mais si vous n’êtes plus inapte, vous devez reprendre le travail et non être placée en maladie.
      La maladie professionnelle vous place en Citis et ne peut se terminer que par une retraite pour invalidité ou un reclassement.
      Je vous suggère de contacter votre syndicat, à défaut contactez le CDG (centre de gestion) de votre employeur car à vous lire son attitude n’est pas conforme.

      Répondre à ce message

      • Le 5 avril à 22:32

        dac merci je dois avoir un rdv avec le syndicat 29,je vais attendre avant de signer les papiers en maladie ordinaire,il faut pas que je repanique a cause deux et reccomencer tous mon circuit de soins a zero,mais si je vais en retraite pour invalidité est ce que j’aurai la rente plus la pension plein de demarche a faire on ma mit 30% au debut et maintenant 10%

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 avril à 17:33

    Bonjour à ce jour en CLM depuis 3 ans passé pour un cancers pulmonaire mon employeur à décidé de me mettre en retraite anticipé pour invalidité d office sans aucune explication ni proposition de poste
    Quelle sont mes droits ?
    Que puis je prétendre si sa se passe comme indemnités
    Travaillant dans un bloc operatoire je viens de voir que les amplis de brillance sont une cause du cancers
    Que dois-je faire merci de vos réponses cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 4 avril à 23:01

      Si vos conditions de travail sont une cause de cancer, il faut demander immédiatement la reconnaissance de votre maladie comme maladie professionnelle.
      Avant de décider de la retraite pour invalidité (dans les fonctions publiques c’est l’employeur qui décide), l’employeur doit demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical.
      Lisez cette fiche.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 avril à 23:16

    Bonjour, travaillant dans la fonction publique hospitalière j’ai été 5 ans en maladie longue durée et serai placée en retraite pour invalidité en juin, mon dossier n’est pas encore parti a la cnracl
    ma question est ai je le droit de reprendre une activité professionnelle ou faire une formation rémunérée en attendant la validation de ma retraite pour invalidité de la cnracl,
    merci de votre reponse
    cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 avril à 17:20

    bjr,

    En retraite pour invalidité ,j’ai fait une demande d ’ASI . La CNRACL m envoie faire une expertise médicale pour cette ASI . Est ce que l ’expertise va devoir être étudié en commission de réforme ou ce n ’est pas utile ?

    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 février à 14:54

    Bonjour Claude ,
    Bonjour tous le monde ,
    Je suis en retraite pour invalidité après un CLD
    et mise en disponibilité d’office par la suite pour raison de santé .
    J’ai fais un courrier à mon employeur, il y a 15 jours pour qu’il me rémunère les 4 semaines de congés qu’il est censé me devoir après la mise en invalidité .
    Pas de réponse encore , je vais lui en faire un autre très certainement et j’ai bien l’intention si ça reste sans réponse de sa part ,de saisir le tribunal administratif .
    Quelles sont mes chances ?
    Des personnes dans ce forum ont ils vécus cette situation ?
    Merci beaucoup
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 28 février à 20:39

      bonjour andrea

      attention on perd 15 jours moi j avais 42 jours sur un compte temps ils me l on payer mais déduis 15 jours

      Répondre à ce message

      • Le 29 février à 13:48

        Bonjour
        Qu’avez vous fait pour obtenir le paiement, ?
        Car moi écrit au directeur il y a 15 jours maintenant , aucune réponse de sa part !
        Je compte renvoyer un courrier .
        Donnez moi la recette, je suis preneuse même avec 15 jours en moins !!
        Merci beaucoup
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 1er mars à 10:55

          Bonjour à tous

          En réalité, il ne s’agit pas de "15 jours en moins" mais il est obligatoire de laisser un minimum de 15 jours sur le CET (compte épargne temps).
          Lorsqu’on est radié, ces 15 jours seront reversés au RAFP, retraite additionnelle.
          Je suis également en train de négocier avec mon employeur le paiement de la totalité, y compris les 15 jours mais c’est apparemment au bon vouloir du DGS.
          Courage à tous.

          Répondre à ce message

          • Le 5 mars à 19:47

            bonjour rachid

            ce n’est pas ce que l on ma dis on ma bien précisé que les 15 jours était perdu
             ?

            Répondre à ce message

            • Le 6 mars à 14:15

              Bonjour

              A vérifier...
              Mon responsable DRH a refusé de me les payer et m’a dit qu’ils seraient versés au RAFP. C’est pas très clair tout ça...
              Je passerai par le TA pour me les faire payer.

              Répondre à ce message

          • Le 5 mars à 20:12

            je viens de vérifier sur le site de la RAFP ce sont les jours qui sont après les 15 jours qui peuvent être converti sur la retraite additionnelle au lieu de ce les faire payé en ce qui concerne les 15 premiers jours il n en parle pas quand pense claude ??

            Répondre à ce message

        • Le 1er mars à 11:33

          bonjour andrea
          faut le demander directement aux gestionnaire des payes de votre collectivité avant la radiation des cadres
          je parle bien des congés qui ont été placé sur cet

          Répondre à ce message

    • Le 28 février à 22:11

      Bonsoir,

      Si vous évoquez le droit pour tout fonctionnaire n’ayant pu bénéficier de ses congés du fait d’une maladie d’obtenir une indemnité compensatrice correspondant à ces congés non pris, alors, suite à une transposition récente de la jurisprudence européenne, vous êtes effectivement dans votre droit (voir en ce sens, TA de Grenoble, 17 mars 2023).

      Ce droit à indemnisation reste encadré et limité à 20 jours par année civile sur une période de 15 mois à compter de l’année au cours de laquelle les congés ont été générés.

      Votre employeur ne satisfera très probablement pas de lui même à la demande que vous avez formulé et il est effectivement probable que vous ayez à terme à saisir la juridiction administrative pour faire valoir vos droits.

      Cela prendra du temps mais bien assistée vous aurez des chances sérieuses d’obtenir cette indemnité.

      Vous faire assister par un syndicat et / ou un avocat au titre de cette procédure pourrait grandement vous aider.

      Bien cordialement,

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 29 février à 15:39

        Merci maître pour votre intervention sur les congés non pris suite à une retraite pour invalidité .
        Cependant, pourriez vous me fournir un modèle de lettre et la loi sur les congés .
        Nous sommes dépourvus contre tous ces employeurs qui ne veulent pas respecter les lois .
        Mon employeur à déjà voulu m’avoir avec les deux demis traitements .
        En effet , j’étais en retraite depuis le 1er janvier 2024 , seulement la cnracl a procédé au règlement que hier le 28 février des deux mois de pensions .
        Hors , l’employeur doit verser le demi traitement jusqu’au versement de la première retraite .
        Si , je ne m’étais pas battu , je n’avais rien jusqu’à fin février !!!
        Pourquoi agissent ils ainsi les employeurs ??
        Merci beaucoup Maître ,
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 1er mars à 17:16

          Bonjour,

          S’agissant de mon activité professionnelle je ne peux, à titre gratuit, vous communiquer de modèle. Ce forum n’est d’ailleurs pas le lieu pour une telle communication.

          Je vous ai cependant déjà transmis des éléments d’information qui pourront grandement aiguiller vos recherches si vous entendez agir seule.

          En toute objectivité, et une nouvelle fois, je me permets de vous recommander de vous faire assister par un syndicat ou un avocat pour toute action devant le juge administratif.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

      • Le 1er avril à 15:31

        Bonjour ;
        Je travaille dans une entreprise privée depuis 2004 ;
        Aujourd’hui je suis en arrêt Maladie depuis Janvier 2022, après avoir été touché par une Maladie grave,
        ou à l’heure actuelle je suis sous traitement et toujours Malade,
        Mon employeur a commencé de supprimer mon treizième mois, et mes congés payés depuis un an,
        et après il a suspendu mon contrat de travail,
        cependant, par courrier je lui demandé mes congés payés, ce dernier a refusé et dit que je suis toujours
        en maladie, car vu ma santé qui est dégradé, je suis dans l’impossible définitive et Absolue de reprendre
        mon poste.
        je me pose la question avec tous ces problèmes !!! je vais commencé par quoi à faire !!!
        comme je connais pas trop la loi du travail, oui,
        qui pourra me conseiller à faire quoi d’abord.
        mes sincères salutations

        Répondre à ce message

        • Le 1er avril à 17:17

          Cette fiche ne concerne que les fonctionnaires, ce qui ne semble pas votre cas.
          Je vous invite à vous rendre dans le site de la CFDT et de lire son guide des droits des salariés.

          Répondre à ce message

    • Le 3 mars à 01:46

      Bonjour Andréa,

      Vous êtes en droit de saisir le tribunal administratif, pour vos 4 semaines de congés, car c’est la loi.
      Je vais le faire aussi, avec un avocat spécialisé.

      C’est récent, donc les employeurs ignorent ou souhaitent ignorer.

      Répondre à ce message

      • Le 3 mars à 14:32

        Ce n’est pas la loi, c’est le résultat d’une jurisprudence de la Cour de justice européenne (dont les références ont déjà été souvent citées dans ce forum). La Cour s’appuie sur une texte annexé au traité de l’UE, la charte des droits fondamentaux. Le gouvernement refuse de modifier les textes officiels français. Il oblige ainsi les fonctionnaires à aller au tribunal administratif pour réclamer ce nouveau droit. Il suffit de citer la jurisprudence dans sa demande au TA, pas besoin de syndicat ni d’avocat en première instance. Des TA ont déjà décidé de faire payer ces congés non pris.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er avril à 00:35

    Bonjour
    J ai 54 ans et suis dans la fonction publique catégorie super active et m interroge sur ma situation car je viens de prendre mon dernier renouvellement de CLD qui arrivera à terme en septembre 2024.
    Je m interroge à savoir si à l issu je risque d etre mis à la retraite pour invalidité ou bien j ai des chances de pouvoir reprendre un poste .
    Je m’inquiète de ma situation faudrait il que je tente une reprise quand même avant la fin de mon CLD vu mon âge et vu qu il me manque 12 trimestres à faire ? ( car je crains les décisions du comité médical )
    En vous remerciant
    Cordialement
    Andrès

    Répondre à ce message

    • Le 1er avril à 10:15

      A la fin des droits à CLD, soit vous pouvez reprendre un emploi, soit vous êtes inapte définitif et mis à la retraite pour invalidité. Lisez cette fiche sur le calcul de la retraite dans ce cas.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 mars à 22:47

    Bonjour,
    Pouvez-vous me renseigner, je suis en accident de service fonction publique hospitalière depuis le 27/12/2019 j’ai vu un médecin expert (le dernier) qui m’a considéré consolider à la date d’expertise, soit aux 20/02/2024 avec un taux IPP pour cet accident, avec inapte de façon absolue et définitive à ses et à toutes fonctions et une mise en retraite pour invalidité est à prévoir ,il m’a demandé si j’avais eu d’autres accidents de service, je lui ai dit que oui,mais que je n’ai jamais eu de taux IPP, il m’a dit que je dois obtenir un taux pour chaque accident et que ces taux s’ajouteront aux taux qu’il m’a fixé pour une rente en plus de ma retraite sans décote (j’ai 33 ans de service) .

    Comment faire faire pour obtenir un taux IPP pour mes autres accidents de service ?

    J’ ai une autre question, je suis aide- soignante et sur son expertise il a mis que j’étais ASH .

    Comment faire pour faire rectifier ASH en AS ?

    Etes- vous d’accord avec ce qui m’a été dit ?

    Dans l’attente d’une réponse.

    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 4 mars à 09:27

      Oui, il a raison. Je ne comprends pas que vos précédents accidents de service n’aient pas été évalués, vous auriez pu avoir droit à l’ATI.

      Répondre à ce message

    • Le 4 mars à 09:28

      Votre grande n’a pas d’importance sur ce document.

      Répondre à ce message

      • Le 5 mars à 19:35

        Bonjour Claude et Maître Galy
        Je suis en accident de service et sur mon relevé de carriére cnracl,je suis mise en maladie, es que cela est normal.
        Merci pour vos réponse.

        Répondre à ce message

        • Le 5 mars à 20:22

          Pour le calcul de la retraite il n’y a pas différence.

          Répondre à ce message

        • Le 6 mars à 20:35

          Bonjour,

          Il est fréquent que le CITIS et le congé de maladie soient confondus par les logiciels mobilisés par la CNRACL.

          Tant que vous continuez à percevoir votre plein traitement au titre du CITIS, ce point n’a effectivement pas d’importance.

          Si un taux d’IPP vous a été reconnu au titre de votre accident de service, vous avez le droit à une indemnisation en capital, distincte de l’ATI, et fondée sur le régime de responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être particulièrement conséquente.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

    • Le 6 mars à 20:31

      Bonjour,

      La seule explication logique serait que les lésions issues de vos anciens accidents n’ont pas été consolidées. Mais cela paraît évidement particulièrement improbable.

      Une option envisageable serait de solliciter une expertise médicale auprès du tribunal administratif afin d’obtenir une évaluation de l’IPP résultant de l’ensemble de vos accidents de service. Vous pourriez ensuite faire valoir le résultat de cette expertise au titre de votre retraite.

      Par ailleurs, quel taux d’IPP vous a été reconnu au titre de votre dernier accident de service ?

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 7 mars à 22:53

        Bonjour Maître Charles Galy,

        Pour mon accident de service la conclusion de médecin expert.

        Compte tenu de l’état de santé actuel de madame .....
        Elle est consolidée à la date d’expertise, soit au 20/02/2024, de son
        accident de service du 27/12/2019.
        En application du barème du code des pensions civiles et militaires, l’IPP
        peut être fixée à 24% (dont 12% au titre des douleurs) pour la pathologie
        de l’épaule gauche.
        On peut prévoir en soins post-consolidation, une séance de
        kinésithérapie par semaine, pendant un an, avec massage et rééducation
        exclusivement de l’épaule gauche.
        Elle est inapte de façon absolue et définitive à ses et à toutes fonctions
        et une mise en retraite pour invalidité est à prévoir.

        le médecin qui me suit a mis suite a mon accident

        douleurs mixtes sur pathologie de la coiffe des rotateurs, SDRC de type 1, accident de
        travail du 27 décembre 2019, NCB gauche C5-C6, dégénérescence acromio-claviculaire gauche,
        fissuration du supra-épineux gauche, arthrose acromio-claviculaire gauche, imagerie avec protrusion
        discale foraminale gauche et rétrécissement dégénératif C5-C6, rétrécissement C4-C5, C5-C6 et C6-
        C7 avec des éléments neurogènes et des cellulomyalgies. Doigt à ressaut 3e à gauche orthèse

        En 2001et 2003 AT lombo sciatique ,en 2003 mon médecin avait demandé un changement de sérvice que je n’ai pas eu ,la commission de réforme m’a mis guérisson reprise du travail.

        2008, AT reçu un coup de pied dans le coup coté droit (traumatisme cervical),la commission de réforme m’a mis guérisson reprise du travail.

        2014 AT lombo sciatique gauche ,j’ai eu des soins jusqu’en 2016,pas eu de papier de la commision de réforme.

        2018 AT probléme dos et côtes,pas eu de papier de la commision de réforme.

        Depuis j’ai toujours mal dans le bas du dos et jambe gauche ,mon médecin m’a fait passer des radios

        Le 20 juin 2022, scanner du rachis lombaire : discopathie L3 à S1, hypertrophie des articulaires
        postérieures dégénératives, rétrécissement canalaire lombaire. Pincement des sacro-iliaques,
        ostéocondensation des deux versants articulaires de la sacro-iliaque gauche.

        Le 17 janvier 2023 : IRM lombaire : canal lombaire étroit L2-L3 L3-L4 sur arthrose postérieure
        évoluée, rétrécissement antéropostérieur, disque dégénératif, aspect inflammatoire de la sacro-iliaque gauche.

        Et j’ai aussi un prblème au tendon d’Achille droit où il existe une tendinopathie nette avec augmentation de volume du tendon.

        Pouvez-vous me dire ou il faut que je m’adresse pour obtenir mes expertises médical de mon accident de travail en FPH.

        Avec toutes mes excuses pour ce commentaire long.
        Merci

        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 8 mars à 10:19

          Bonjour,

          Vous pouvez adresser une demande en ce sens au Tribunal administratif dans le ressort duquel se trouvait le lieu de votre dernière affectation.

          Il est toujours utile d’être assisté au titre de ce genre de démarches mais vous pouvez introduire vous-même cette demande.

          En ce qui concerne l’indemnisation évoquée lors de mon dernier post, et si le taux de 24 % à été reconnu comme imputable au service, vous êtes en droit de prétendre à une somme d’environ 40 000 euros.

          Il s’agit alors de mettre en œuvre une procédure indemnitaire où l’assistance d’un syndicat ou d’un avocat est recommandée.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

          • Le 8 mars à 18:22

            Bonjour Maître Charles Galy,

            Merci pour vos rensegnements.

            Pouvez-vous me dire si mes autres pathologies, canal lombaire étroit, mon problème, aux cervicales,Doigt à ressaut qui ne figure pas dans mon AT (ce que mon médecin ne comprend pas),peuvent être prise maladie en professionnelle ?

            Suite à la décision du médecin expert,le bureau du personnel m’a demandé de venir les voir la semaine prochaine,je vous tiendrai informé.

            Es qu’ils peuvent me couper mon salaire ou me mettre en demi-salaire ?

            Es que je reste en CITIS ou ils peuvent me mettre en Dors ?

            Merci.

            Cordialement.

            .

            Répondre à ce message

            • Le 10 mars à 14:38

              Bonjour,

              N’étant pas médecin, je ne peux vous répondre de manière certaine quant votre première interrogation. Cela reste, sur le principe, possible.

              Pour le reste, vous êtes actuellement en CITIS. Celui-ci ne trouve son terme qu’à la reconnaissance de l’aptitude de l’agent à la reprise ou jusqu’à la date de votre mise à la retraite.

              En conséquence, et si votre employeur suit le droit, vous resterez en CITIS jusqu’à votre mise à la retraite.

              Maître Charles Galy

              Répondre à ce message

              • Le 11 mars à 21:18

                Bonjour Maître Charles Galy.

                Merci pour vos réponses.
                Suite à la demande du bureau du personnel, j’ai un rendez-vous demain.
                Je vous tiens au courant .

                Cordialement.

                Répondre à ce message

                • Le 13 mars à 16:01

                  Bonjour Maître Charles Galy
                  Bonjour Claude

                  Je suis allée mardi à mon rendez-vous avec le service des ressources humaines de l’hopital.

                  Suite à mon AT et que le médecin expert qu j’ai rencontré le 20/02/2024 a mis, elle est consolidée à la date d’expertise, soit au 20/02/2024, de son
                  accident de service du 27/12/2019.

                  On m’a dit que je ne pouvais pas rester en CITIS vu qu’il a mis consolidé que je devais passer en maladie en attendant ma mise en retraite pour invalidité que j’aurais 3 mois de salaire payé a taux plein par l’hôpital et 5 mois à taux plein par la CGOS et après ses 8 mois, je passerai en demi-traitement.

                  SI c’est le cas comment est compté le demi-traitement pour la retraite ?

                  Que je n’était plus couvert pas l’assurance de l’hôpital et que mon médecin devais demander une prise en charge à 100 % à la CPAM pour mes remboursements de soins.

                  Êtes vous d’accord avec ce qui m’a été dit ?

                  Pour mes autres accidents de service antérieur à 2019, ils se renseignent auprès de l’expert pour voir comment faire ainsi que mes demandes de résultat d’expertise.

                  Merci pour votre réponse.

                  Cordialement

                  Répondre à ce message

                  • Le 13 mars à 21:45

                    La consolidation ne vous sort pas du Citis. Je vous invite à lire ce forum pour retrouver une réponse avec les références juridiques. Il y a tant de messages que c’est long à retrouver.

                    Répondre à ce message

                    • Le 14 mars à 08:28

                      Bonjour claude
                      Bounjour Maître Charles Galy

                      Suite a votre réponse pouvez-vous me dire si c’est l’article Article L822-22

                      Merci

                      Cordialement

                      Répondre à ce message

                      • Le 14 mars à 19:53

                        Bonjour,

                        C’est effectivement cette disposition qui encadre les causes de fin du CITIS. La fixation d’une date de consolidation n’y est pas visée. La jurisprudence confirme cette lecture.

                        Maître Charles Galy

                        Répondre à ce message

                  • Le 14 mars à 08:38

                    Bonjour,

                    La date de consolidation n’a aucun impact sur le CITIS au regard des textes. Elle correspond simplement à la stabilisation des lésions issues de l’AT mais ne traduit pas en elle même votre aptitude à la reprise, qui est l’une des seules causes de la fin de CITIS avec la mise à la retraite.

                    Si vous êtes placée en Congé de maladie ordinaire au regard de la seule fixation d’une date de consolidation, la position adoptée par votre employeur sera illégale.

                    Maître Charles Galy

                    Répondre à ce message

                    • Le 17 mars à 22:58

                      Merci Maître Charles Galy, merci Claude pour vos réponses qui m’ont beaucoup aidé.

                      J’ai fait intervenir un avocat spécialisé dans la fonction publique, car mon employeur reste sur ses positions.

                      Un grand merci pour votre aide .

                      Cordialement

                      Répondre à ce message

                      • Le 31 mars à 21:29

                        Bonjour Maître Charles Galy
                        Bonjour Claude

                        J’ai eu la prime inflation versée en décembre 2023.
                        Pouvez-vous me dire comment elle est calculée, quand on est accident de service ?
                        Quel montant est pris en compte, le salaire brut seulement ou le salaire brut avec les primes, as, etc....
                        Merci pour votre réponse.

                        Cordialement

                        Répondre à ce message

                        • Le 31 mars à 21:36

                          Merci de consulter le site de la CFDT Fonctions publiques, cette fiche et son forum se concentrent sur la retraite.
                          Merci aussi de ne plus poser de question dans cette conversation, bien trop longue à présent.

                          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 mars à 15:22

    Bonjours,
    si j’ai la retraite en décembre 2024 ou janvier 2025 dans ses 2 cas es ce que dans le calcul j’aurais les 5.3 % d’augmentation de la pension qui devrait se faire en avril 2024 ?
    MERCI .

    Répondre à ce message

    • Le 30 mars à 19:06

      Non, la revalorisation des retraites pour invalidité versée avant avril 2024 sont revalorisées de 4,6% (voir fiche 51). On ne peut pas revaloriser ce que vous n’avez pas ! Quand vous serez en retraite, vous ne bénéficierez pas de la revalorisation du point d’indice.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 mars à 10:30

    Bonjour,
    Professeur des écoles depuis 2000, 23 ans ancienneté .
    5 ans de cld en tout.
    Demande mise en retraite anticipée pour invalidité en juin 2020.
    Passage devant expert en septembre 2020.
    Depuis, le traitement dossier a traîné, j ai appris enfin que mon dossier avec toutes les pièces avait été transmis au sre. 2 ans d attente...
    Et maintenant, au bout de 2 ans, je reçois un mail du service des retraites qui m indique que le sre demande une.nouvelle expertise médicale...
    Je précise que le 1er expert avait demandé un taux de 50 pour cent d après ce qu il m’avait dit.

    Questions :

    1 Pourquoi le sre demande une 2eme expertise, 2 ans après ???
    2 que peut il se passer ensuite ? Révison du taux ? Refus invalidité ?
    3 dans le cas extrême d un refus invalidité, je me retrouve sans revenus et licencié ???

    Répondre à ce message

    • Le 27 mars à 12:59

      Bonjour Frederic,
      Je suis enseignante dans le secondaire et également en attente du traitement de mon dossier par le SRE. (Au passage, je suis effarée par le temps d’attente du traitement de votre dossier !)
      L’un des experts que j’ai vu m’a dit qu’une 2e expertise pouvait être demandée si le taux accordé était considéré comme élevé. Je suppose que c’est le cas surtout si l’invalidité est reconnue comme attribuable au service, car dans ce cas vous avez droit à une rente viagère (en plus de votre retraite) qui est proportionnelle au taux d’invalidité.
      Si vous n’avez que 23 ans d’ancienneté, cela ferait une différence importante car vous êtes encore assez loin du nombre de trimestre d’une carrière complète.
      Pourriez vous me dire s’ils ont continué à vous verser un demi-traitement pendant tout ce temps ?
      Cordialement

      Répondre à ce message

      • Le 28 mars à 17:23

        Il y a un barème d’invalidité officiel commun pour tous les fonctionnaires. Si le taux sort de la fourchette du barème, le SRE refuse (par exemple 30% d’IPP alors que le barème prévoit une fourchette de 10 à 20%).

        Répondre à ce message

      • Le 29 mars à 07:45

        Bonjour,
        Merci de ta réponse.
        En effet, je pense que leur but est de baisser le taux au maximum.
        J angoisse vraiment à l idée de me retrouver avec une pension infime. ...
        Pour répondre à ta question, oui ils ont continué à me verser un demi salaire ( 1150 euros net) complété par 570 euros de la mgen environ, pendant 1 an.
        Mais le complément de la mgen est perçu de manière rétroactive : étant donné qu ils m’ont versé des indemnités alors que je n étais plus en arrêt maladie, mais en dispo, je vais sans doute devoir les rembourser lorsque mon dossier sera clos et mon invalidité validée par le sre. J ai calculé, la somme correspond à 6840 euros...heureusement, j avais anticipé, je les avais mis de côté, les années avant...
        C’est vraiment un parcours du combattant sans fin...déjà que psychologiquement, on n est pas au top de notre forme, ces expertises qui se succèdent, ces délais de traitement à rallonge, etc.n arrangent pas les choses...
        Bon courage à toi

        Répondre à ce message

        • Le 29 mars à 11:37

          Il y a un barème officiel et les fonctionnaires du service des retraites vérifient s’il est respecté. Ce barème est public et vous pouvez le retrouver facilement.

          Répondre à ce message

          • Le 29 mars à 12:43

            Merci de vitre réponse.
            J ai vu, pour le bareme officiel des taux invalidité.
            En effet il y a une fourchette,. C’est large...
            Pour moi, par ex, ça varie entre 20 et 50 pour cent pour une pathologie et entre 10 et 30 pour une autre....
            Ça change tout selon le taux accordé...
            Si le 2eme expert décide de baisser le taux, je peux me retrouver avec un taux inférieur à 50 pour cent ....
            Dans ce cas, j aurai droit à quoi comme.pension ?
            Pour 50 pour cent on m a dit que cela m assure 50 pour cent de mon dernier salaire brut.
            Mais dans le cas où c’est par ex 30 ?
            J aurai 30 pour cent de mon salaire brut ?

            Répondre à ce message

            • Le 29 mars à 19:32

              Comme je l’ai déjà expliqué, l’employeur décide. Mais il doit demander l’avis d’un médecin agréè puis du conseil médical dans lequel siège deux représentants élus du personnel. Il est très important pour vous de les contacter afin de les informer de votre situation et d’entendre comment cela se passe dans ce conseil médical.
              Comme indiqué dans cette fiche, un taux d’IPP d’au moins 50% garanti une retraite d’au moins 50% du traitement. Votre retraite sera calculée comme une retraite normale mais sans décote, c’est expliqué fiche 49.
              Vous avez tout dans ce guide pour calculer votre retraite, servez-vous en !
              Sommaire Guide des pensions de retraite

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      • Le 29 mars à 15:12

        Rectification : mon passage devant expert date de septembre 2022 pas 2020.
        Ce qui fait bien depuis quasiment 2 ans...

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 février à 15:57

    A Christine

    Bonjour Christine

    Avez vous retrouver les textes sur les conditions d’attribution de la rente viagère et précisément sur IPP inférieur à 10% imputable à un accident de service.
    Je précise que je suis fonctionnaire d’État.

    Je vous remercie par avance.
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 13 février à 17:19

      Bonjour Rachid,

      Je n’ai pas retrouvé le texte, mais je n’ai pas continué à chercher.

      D’ailleurs je ne suis pas sûre qu’il y ait un texte, il est possible que ça soit la caisse de retraite qui ait fixé cela.
      Ils ont leurs calculs, qui sont incompréhensibles pour nous, leur règle de Balthazar, etc, le calcul avec deux taux imputable et non imputable.

      Mais je suis sûre de l’avoir lu, je vais retrouver.
      Etant moi-même en accident de service, j’en ai discuté avec le Syndicat.

      Répondre à ce message

    • Le 26 mars à 10:52

      Bonjour Rachid. Je suis allée chercher le renseignement à la source, c’est à dire auprès du Service de Retraite de l’Etat (SRE). Pour toucher la rente viagère, il n’y a pas de pourcentage d’invalidité minimum. Ce qui est important c’est que la retraite pour invalidité soit demandée par rapport à la maladie professionnelle imputable au service. C’est l’imputabilité qui est importante, pas le pourcentage. C’est pour l’ATI qu’il faut un minimum de 10% pas pour la rente viagère.
      Bon courage.

      Répondre à ce message

      • Le 26 mars à 15:15

        Bonjour Christine.

        C’est une excellente nouvelle !!!
        Je profite de ce message pour demander à Claude de bien vouloir m’excuser pour avoir mis en doute son analyse concernant cette rente viagère.
        Figurez vous que j’ai contacté 1 avocat il y a plusieurs semaines qui m’a facturé lourdement un rendez vous pour me dire le contraire !!!
        Désolé encore et merci à Christine pour cette info.

        Répondre à ce message

      • Le 26 mars à 22:16

        Bonjour,

        J’ai vu cette information sur le site de l’ATIACL.

        Je viens de le relire. Pour l’ATI, c’est 10 % minimum pour un accident de service. Pour une maladie professionnelle, à partir de 1 %. L’allocation est attribuée pour 5 ans.

        Il y a révision du taux d’IPP à la radiation des cadres. Lorsque l’invalidité permanente imputable au service entraîne la radiation des cadres, c’est la CNRACL qui assure l’indemnisation de l’invalidité en concédant à l’agent, une rente d’invalidité qui tient compte du taux d’incapacité.

        Après, je ne sais pas.

        Répondre à ce message

      • Le 27 mars à 04:20

        Bonjour Christine

        Je vous ai répondu une première fois mais jamais publié.
        Merci pour cette précision importante.
        Claude avait donc bien raison et je le prie de bien vouloir m’en excuser d’avoir douter de son analyse.
        Excellente journée à tous.
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 29 mars à 11:14

          Vous faites des recherches alors que c’est écrit dans cette fiche.
          D’une manière générale, beaucoup de questions pourraient être évitées en lisant attentivement cette fiche.
          Je vous signale que cette fiche reçoit entre 500 et 600 visites par jour ouvrable et ces visiteurs trouvent presque tous la réponse qui les intéresse.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 mars à 20:55

    Bonjour, j’ai été reconnue inapte à mon poste de travail je suis fonctionnaire de la fonction publique territoriale, mon employeur veut me mettre en retraite anticipée pour invalidité en sachant que je n’ai jamais été en arrêt de maladie . Quel montant je vais toucher
    J’ai 13 ans de titularisation.
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 29 mars à 10:54

      La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale (au prorata de la durée de services) mais sans décote comme expliqué fiche 49. Avec 13 ans de services, votre retraite définitive ne vous suffira probablement pas pour vivre sauf si vous avez un taux d’IPP de 60% comme expliqué au point 3 de cette fiche.
      L’employeur doit vous proposer un reclassement, si c’est possible.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 mars à 07:03

    Bonjour à tous.

    voici ma situation. Enseignant depuis 20 ans, j ai été reconnu inapte de façon absolue et définitive à toute fonction et admis à la retraite pour invalidité par deux conseils médicaux. Le premier en fonction restreinte le 20 juin 2023 et le second en formation plénière le 25 janvier 2024 qui m’a attribué un taux IPP de 30% . Mon dossier est actuellement traité par le rectorat. J aurais quelques questions auxquelles mes interlocuteurs du rectorat m on pas pu me répondre.
     à quelle date sera fixée ma retraite pour invalidité ? Sera t’elle postérieure à la date du conseil médical restreinte ou à la date du conseil médicale en formation plénière ?
     j ai été mis en demi traitement en février 2024 mais le rectorat me dit qu il faudra rembourser le trop plein perçu à partir d octobre 2023 qui correspond à la fin de mes congés de longue durée. Sachant que je n ai pas toujours mon arrêté de demi traitement, est ce que je dois me basé sur la date qui sera sur l arrêté ou la date de la fin de mes congés longue durée ?
     dans le calcul de ma pension pour la retraite, quel sera le taux de pension ? j ai vu , dans une formule qu’il était de 75% et dans d’autres forum qu’il dépendait du nombre de trimestre.
     enfin, dernière question, étant à la MGEN, est-ce la compensation pour la mise à la retraite pour invalidité, qui est basé sur les trois derniers mois de salaire, sera basé sur le demi-traitement ou le traitement complet ?

    Ça fait beaucoup de questions mais je vous remercie d’avance pour vos réponses et j espère que celles-ci donneront des informations à tous et toutes qui sont dans une situation comparable à la mienne. Ce n est pas facile de gérer le stress lié aux questions médicales que l on se pose tous les jours et les tracasseries administratives.

    merci d avance . Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 29 mars à 10:51

      La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale (au prorata de la durée de services) mais sans décote comme expliqué fiche 49.
      La retraite pour invalidité ne peut pas commencer avant l’avis du conseil médical plénier. J’ai répondu à cette question le 4 février dernier mais il y a tant de messages dans ce forum qu’il est déjà loin. Je recopie uniquement la réponse du ministère.

      Réponse du Ministère auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des collectivités territoriales et de la ruralité publiée le 14/09/2023
      Conformément à l’article 17 du décret n° 87-602 du 30 juillet 1987 pris pour l’application de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des fonctionnaires territoriaux, la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite de l’agent territorial, à l’expiration des douze mois consécutifs de congé de maladie ordinaire, doit être précédée de l’avis du conseil médical. La même procédure est prévue à l’article 37 du décret précité à l’égard de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité d’office ou d’admission à la retraite à l’expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée.
      Pendant toute la durée de la procédure requérant l’avis du conseil médical, le paiement du demi-traitement est maintenu à l’agent jusqu’à la date de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite. Issu du décret n° 2011-1245 du 5 octobre 2011 relatif à l’extension du bénéfice du maintien du demi-traitement à l’expiration des droits statutaires à congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée des agents de la fonction publique de l’État, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, le maintien exceptionnel du demi-traitement poursuit l’objectif de lutter contre la précarité financière des agents publics en raison des saisines parfois tardives des instances médicales et de leurs délais d’examen des dossiers. En complément, mettant un terme à une jurisprudence anciennement établie, le Conseil d’État a reconnu que : « la circonstance que la décision prononçant la reprise d’activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie n’a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement » (Conseil d’État, 9 novembre 2018, n° 412684). Aussi, le demi-traitement ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent, y compris si la position statutaire dans laquelle il est placé à l’issue de la procédure n’ouvre pas droit au versement d’un demi-traitement. Eu égard à la finalité poursuivie par le maintien du demi-traitement garanti à l’agent territorial, le Gouvernement n’envisage pas une modification des dispositions statutaires. En outre, la réforme des instances médicales intervenue aux termes du décret n° 2022-350 du 11 mars 2022 relatif aux conseils médicaux dans la fonction publique territoriale, vise, en rationalisant les cas de saisine des conseils médicaux, à réduire les délais de traitement des dossiers par ces instances. Cette évolution contribue ainsi à ne plus faire peser les conséquences financières des délais de traitement des instances médicales sur les finances des collectivités territoriales.
      Publiée dans le JO Sénat du 14/09/2023 - page 5401

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 mars à 16:35

    Bonjour,
    voici ma situation, j’ai 57 ans, fonctionnaire aux impôts, je suis reconnu en maladie professionnelle avec un taux de 25 % (sachant que pour l’instant ils ne servent à rien) et mis en citis avec effet rétroactif au 10 septembre 2021 suite à mon passage devant l’expert mandaté et le comité médical. Je perçois de nouveau mon salaire global. J’étais en CLD jusqu’au 10 mars 2024, les RH m’ont demandé de fournir un certificat de mon médecin pour arrêt en maladie professionnelle du 10 mars 2024 jusqu’au 10 septembre 2024. L’avis de l’expert mentionnait ( une psychiatre) qu’elle ne pouvait pas donner de date de reprise voir même jamais de date de reprise. La direction m’a signifié que je repasserai devant un expert mandaté avant le 10 septembre 2024. Mon médecin et la psychiatre qui me suivent mensuellement n’arrêtent pas de me dire que je ne retravaillerais jamais. Si la visite devant l’expert mandaté par la direction et que le comité décide qu’effectivement je ne serai jamais en capacité de reprendre le travail, que va t il se passer ?
    Merci de vos réponse.

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    • Le 27 mars à 15:05

      Bonjour,

      Vous êtes placé en CITIS suite à une maladie professionnelle. Le droit au CITIS vous est maintenu sans limite de temps dès lors que vous n’êtes pas reconnu apte à la reprise ou placé à la retraite pour invalidité. Aucun autre motif (pas même la fixation d’une date de consolidation) ne valide sur le plan juridique une fin de CITIS.

      La suite probable vous concernant est donc une procédure aboutissant à votre mise à la retraite pour invalidité.

      Cette procédure implique que votre inaptitude définitive à tous postes soit constatée. Cela doit être très certainement l’objet de la saisine de l’expert au 10 septembre 2024 : se prononcer sur votre aptitude.

      Si l’expert ne constate pas d’inaptitude, votre CITIS perdure en principe.

      Si l’expert constate votre inaptitude, l’employeur saisira le conseil médical pour qu’il se prononce pour avis quant à votre mise à la retraite. Le conseil médical suit dans l’immense majorité des cas l’avis de l’expert.

      Si le conseil médical rend un avis favorable, votre employeur saisira le service de retraite dont vous dépendez pour avis. Une fois cet avis rendu, vous serez alors placé en retraite pour invalidité. Cette mise à la retraite ne peut en principe être rétroactive : elle doit avoir une prise d’effet au jour de la décision vous la notifiant ou a posteriori de ce même jour.

      Tant que cette procédure perdure, ce qui peut être long, vous continuez à bénéficier du CITIS, dès lors que vous fournissez, s’ils vous sont demandés, des arrêts, et donc de votre plein traitement.

      La mise à la retraite pour invalidité ne vous empêchera pas à terme de retravailler dans le privé si vous vous en estimez capable.

      Par ailleurs, la maladie professionnelle subie vous ouvre droit à une indemnisation fondée sur le régime de la responsabilité sans faute de l’employeur. Cette indemnisation est distincte des allocations prévues statutairement et correspond au versement d’une somme en capital suite, dans la plupart des cas, à une saisine du tribunal administratif. La somme peut être conséquente, à titre d’exemple j’ai obtenu récemment le versement d’une somme de 40 000 euros en indemnisation d’une MP ayant occasionné un taux d’IPP à hauteur de 24 %.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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      • Le 28 mars à 11:18

        Bonjour,
        merci pour vos réponses rapides et précises mais j’ai juste une dernière question concernant au cas où effectivement je suis mis en retraite pour invalidité, comment se fait la démarche pour la saisine du tribunal administratif et avez vous un exemple de demande ?
        Merci de vos réponses et bonne journée

        Répondre à ce message

        • Le 28 mars à 17:40

          Bonjour,

          Pour contester une décision devant la juridiction administrative, il suffit, sur le principe, d’adresser par courrier au tribunal administratif compétent (celui dans le ressort duquel vous êtes affecté dans votre cas) l’argumentation que vous souhaitez mettre à l’encontre de la décision contestée ainsi qu’une copie de celle-ci.

          S’agissant de mon activité professionnelle, je ne peux malheureusement vous communiquer un modèle à titre gratuit mais il me semble qu’il en existe sur internet.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 mars à 17:47

    Bonjour,
    après des arrets de travail longue maladie et maladie de longue durée, mon fils agé de 44 ans, reconnu handicapé à plus de 80 % par la MDPH, n’est pas apte à reprendre son
    poste de travail selon le médecin spécialiste qui le suit. Mon fils a été intégré dans la fonction publique d’état en 2008 comme travailleur handicapé et a pu
    travailler à temps plein jusqu’en 2018. S’en est suivi un arret de ttavail maximum de 5 ans au bout duquel il a demandé une mise en invalidité. Le dossier est actuellement en cours
    depuis 10 mois.
    Ma question est la suivante : qu’elle est la différence entre mise en invalidite-retraite (termes employés dans mes contacts avec la DRH) et rertraite pour invalidité (mon fils n’a pas l’âge pour bénéficier d’une "retraite") ?
    En ce qui concerne la RAFP, si mon fils est accepté en "invalidité" est-ce que les cotisations pour la retraite complèmentaire continuent jusqu’à la mise à la retaite ?

    Pour le moment il continue à percevoir une rémuneration basée sur 50 % de son salaire brut : a quoi correspond cette rémunération et que va t’il se passer en cas de mise en invalidité rétroactive ?
    Voilà beaucoup d’interrogations auxquelles je n’ai pas trouvé de réponses dans mes recherches.
    Je vous remercie beaucoup de bien vouloir m’éclairer sur ces points.

    J’écris pour mon fils car celui-ci est complètement perdu dans ces démarches et son état psychique ne lui permet pas de prendre en mains son avenir.

    Bien cordialement.
    L.FERON

    Répondre à ce message

    • Le 28 mars à 18:04

      Il n’existe qu’un seul dispositif de retraite pour invalidité en cas d’inaptitude d’un fonctionnaire titulaire.
      Il aura droit à une retraite définitive calculée comme une retraite normale mais sans décote (voir fiche 49).
      La RAFP est une toute petite retraite dépendant des primes et n’est versée qu’à l’âge légal (voir fiche 53).

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 mars à 14:43

    Bonjours,

    j’ai une question cette année fin 2024 je toucherais ma retraite invalidité ,selon le calcul. Ma question es ce que la CNRACL me fera bénéficier des 5.3 %
    d’augmentation prévue a partir avril 2024 sachant que j’aurais la retraite invalidité en novembre 2024.
    Merci.
    on m’ a répondu que le délai d’instruction c’est 6 mois soit octobre 2024 et on m’a dit que mon dossier serais pris en charge et la je comprends pas
    si la procédure dossier complet en avril 2024 plus la procédure a partir de cette date qui donne jusqu’en octobre 2024 alors pourquoi dire que mon dossier sera pris en chaRge de quoi ?
    JE COMPRENDS PAS CETTE CHARGE DU DOSSIER ?

    Répondre à ce message

    • Le 28 mars à 09:05

      voici le message que j’ai reçu et je comprends pas
      Monsieur,

      Je vous confirme que la commune de Salon de Provence a bien initialisé une demande de liquidation de pension d’invalidité vous concernant.

      Ce dossier doit être complété par votre collectivité puis adressé à mes services, assorti des pièces justificatives, pour instruction. C’est à la date de réception de tous les documents que nous considérerons le délai de traitement.

      Actuellement, les délais d’instruction sont de quasi 6 mois.

      Ainsi, si votre dossier nous parvient complet courant avril, il devrait être pris en charge courant octobre 2024.

      puisque le delai d’instruction est de 6 mois alors a quoi correspond le mois d’octobre 2024 cad encore quelques mois pour la réponse ?

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 mars à 15:22

    Bonjour

    Les textes précisent que les frais médicaux consécutifs à un accident de service imputable doivent être pris en charge par l’employeur.
    Le temps que le conseil médical confirme l’imputabilité et la mise en CITIS, l’agent avance très souvent les frais.
    Je réclame (essentiellement par courriel) depuis août 2022 le remboursement des frais médicaux que j’ai avancé lors de mon accident de service mais en vain.
    Peut on saisir le TA pour forcer l’employeur ?
    Merci par avance pour vos réponses.
    Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 27 mars à 14:54

      Bonjour,

      La situation que vous décrivez est malheureusement récurrente. Pour répondre à votre question, la saisine du TA en la matière est parfaitement possible, il faudra mettre en avant le lien entre les frais médicaux dont il est demandé le remboursement et l’accident de service subi.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 28 mars à 14:51

        Bonjour maître

        Merci pour la réponse.
        Il va y avoir un tir groupé...
        Excellente journée

        Cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 mars à 19:15

    Bonjour,
    Pouvez vous nous en dire plus sur les indemnisations que les collectivités sont sensées nous verser suite à un accident de service reconnue imputable.
    Préjudice moral, physique, (cicatrices ect...) matériel...
    comment rédiger une demande.
    Merci pour vos précieuses réponses.
    Alain.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 mars à 14:43

    Bonjour à tous je suis fonctionnaire en collectivité le comité plénière a rendu l avis inapte et à toutes fonction mise en retraite antipe pour invalidité pour ma pathologique
    spondylarthrite ankylosante ma collectivité a fait la demande au mois de novembre 2023.je suis souhaiterais savoir si la cnracl suit en général l avis du comission plénière et de l employeur s il vous plait merci cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 26 mars à 10:41

      Oui, la caisse suit si l’employeur a respecté le droit.

      Répondre à ce message

      • Le 26 mars à 13:07

        Bonjour,
        Effectivement, la Caisse va regarder la légalité de la décision et le bon process de votre collectivité.
        Pour information votre collectivité est en charge de constituer le dossier retraite et de le transmettre à la Caisse.
        Après réception du dossier COMPLET à la CNRACL le délai est de 6 mois.
        Vous pouvez suivre l avancement de votre dossier en vous connectant à la CNRACL et ou à la Caisse des Depots.
        Cordialement.
        Emmanuel

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 mars à 10:00

    Bonjour.
    J’ai besoin de précision concernant la différence entre ATI et rente d’invalidité.
    J’explique mon cas :
    Suite à une invalidité due au service, je bénéficie, depuis le 1 mai 2021 d’une allocation temporaire d’invalidité (taux rémunéré 35%), versée par la Caisse des Dépôts.
    Suite à l’impossibilité d’être reclassée, j’ai reçue un premier courrier de la CNRACL indiquant donner un avis favorable à ma mise à la retraite avec un taux global d’invalidité de 3%, puis un second avec mon brevet de pension.
    Le premier courrier précise aussi :
     que le bénéfice d’une rente d’invalidité ne peut être accordé car les infirmités imputables au service que je présente sont déjà rémunérées par l’ATI.
    J’ai donc été mise à la retraite pour invalidité. Je touche donc une pension d’invalidité CNRACL et l’ATI.

    Pouvez-vous me confirmer que cela est cohérent car j’avais cru comprendre que mon ATI serait transformée en rente au moment de mon départ à la retraite ?
    Que devient mon ATI, qui est accordée pour 5 ans, après le 1 mai 2026 (maintenue après examen, supprimée, transformée en rente d’invalidité) ?

    D’avance merci pour votre aide.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 mars à 10:31

    Bonjour,
    Je suis Attachée d Administration de l État depuis le 1.01.1985 après les IRA.
    Je suis en position de CITIS depuis le 3.07.2018.
    J ai été expertisée par un médecin agréé le 11.03.2024. Celui à écrit dans ses conclusions qu il propose une mise à la retraite anticipée pour invalidité imputable au service au 14 .07.2024( j aurai pile 60 ans).
    Avec IPP de 30 % dont 5 % d etat antérieur. ( d ou une possible rente d invalidité)
    Il dit que l Administration ne souhaite plus laisser les agents en citis jusqu’à l âge légal de leur retraite.
    Mes interrogations :
    Ai je "interet" à accepter cette décision ?
    Ou est il préférable que je demande au medecin de prévention du rectorat d essayer de retravailler à temps partiel en poste adapté ou aménagé jusqu’à l age légal de la retraite, soit 63 ans ?
    Sachant que le médecin agréé me déclare inapte définitivement à toutes fonctions.
    Si je partais en retraite à l age légal, aurai je le droit de percevoir une rente d invalidité, le cas échéant ? ? Et celle ci peut potentiellement être moins élevée que si je la perçois en juillet 2024.
    Merci d avance pour votre précieuse aide.
    Bien cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 mars à 12:37

    Chère Maitre ,

    J’ai été déclaré inapte à toutes fonction sans possibilité de reclassement et mis a la retraite pour invalidité ?
    Pour toucher ARE ,on m’a informé que le juge administratif opère une distinction par rapport a la façon dont la retraite pour invalidité a été demandé ?

    NOTA : Le Conseil d’Etat rappelle également que la condition d’aptitude physique requise pour bénéficier des allocations chômage
    est remplie dès lors que l’intéressé est inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de Pôle emploi (CE n° 437800 du 16 juin
    2021 ; CE n° 460907 du 30 mars 2023). Il n’appartient pas à l’ancien employeur public d’apprécier l’aptitude au travail des
    demandeurs d’emploi : le contrôle de cette condition relève de la compétence du préfet (art. R. 5426-1 du code du travail)
    * Le Conseil d’Etat a rappelé les dispositions de l’article 6 du décret n° 2020-741 du 16 juin 2020
    relatif au régime particulier d’assurance chômage applicable à certains agents publics et salariés
    du secteur public.
    Par une décision en date du 30 mars 2023, n° 460907, le Conseil d’Etat a jugé qu’un agent
    territorial, qui a sollicité son admission à la retraite pour invalidité, en refusant son reclassement
    suite à la déclaration de son inaptitude par le Conseil médical, ne pouvait pas être regardé
    comme ayant été involontairement privé d’emploi et ne pouvait donc pas prétendre à l’allocation
    chômage.
    Ainsi, à la suite de la décision d’inaptitude aux fonctions prononcée par le Conseil médical, la
    procédure de mise en retraite pour invalidité est enclenchée lorsqu’il n’y a pas de reclassement.
    Les droits de l’agent aux ARE seront différents selon que :
     La collectivité a été dans l’incapacité de reclasser l’agent : il s’agit alors d’une mise en
    retraite pour invalidité d’office avec versement des ARE,
     L’agent a renoncé au reclassement : il s’agit alors d’une mise à la retraite pour invalidité à
    la demande de l’agent sans versement des ARE

    Répondre à ce message

    • Le 25 mars à 10:58

      Bonjour,

      En première lecture, il ressort effectivement de la jurisprudence que vous citez, qu’un agent ayant été placé en retraite pour invalidité à la seule initiative de son employeur pourrait bénéficier de l’ARE :

      "Il résulte de ces dispositions que seule la mise à la retraite d’office constitue un cas de perte involontaire d’emploi pouvant ouvrir droit, pour un agent des collectivités territoriales, lorsque les autres conditions en sont remplies, à une allocation d’assurance telle que prévue à l’article L. 5424-1 du code du travail. "

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 mars à 07:36

    Bonjour

    J avais posé une question qui paraît stupide mais qui est importante pour moi, et qui est restée sans réponse.

    Mon employeur FPH constitue mon dossier pour une retraite pour invalidite qui doit être envoyé à la CNRACL pour avis. Peut elle être refusée par celle-ci ?

    Je vous remercie pour votre retour,
    Cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mars à 12:28

    Bonjour, je suis en CITIS depuis plusieurs mois (maladie professionnelle reconnue par l’administration). On veut me mettre en retraite pour invalidité (je vais être convoquée prochainement par le conseil médical sans expertise récente). Mon taux d’IPP devrait être au minimum de 25% ? J’ai plusieurs questions :
    1- peut-on me mettre en retraite invalidité dans le cadre du CITIS alors que je n’ai pas épuisé tous mes congés (je n’ai jamais eu de CLM ou CLD) et n’ai pas eu de reclasement non plus ? Je ne sais pas si le médecin du travail est au courant ?
    2- Si je suis mise en retraite dans le cadre du CITIS : les 6 mois d’ancienneté dans l’échelon pour que celui-ci soit pris en considération pour la retraite, sont-ils nécessaires ?
    3- Entre la date de demande de retraite et son instruction jusqu’au jour du paiement de retraite : je suis rémunérée de quelle façon ?
    Je vous remercie pour vos réponses.
    Bien cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 14 mars à 20:00

      Bonjour,

      Le CITIS n’empêche pas la mise à la retraite pour invalidité.

      Le CITIS n’a pas d’incidence particulière au titre de l’avancement.

      Tant que vous n’êtes pas mis à la retraite pour invalidité, vous restez dans le cadre du CITIS et percevez un plein traitement.

      Si le taux de 25 % que vous évoquez est directement lié à votre MP vous pouvez prétendre à une indemnisation conséquente au titre de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 16 mars à 12:12

        Je vous remercie pour votre réponse Maître. Mais je pensais qu’il fallait une expertise médicale ou l’avis du médecin du travail pour inaptitude à toutes fonctions pour être mise en retraite pour invalidité ? Mes interrogations sont-elles fondées ?

        Répondre à ce message

        • Le 19 mars à 00:30

          Bonjour, pour être en retraite en invalidité, je suppose qu’il faut qu’un expert médical mentionne que l’on est inapte ou le médecin du travail ? Est ce que le conseil médical peut statuer tout seul l’inaptitude sans un document mentionnant ce fait ? Pouvez-vous me renseigner car ma DRH va demander ma retraite en invalidité ?
          je suis inquiête

          Répondre à ce message

          • Le 19 mars à 12:09

            Bonjour,
            Seul le Conseil Médical statue pour retraite invalidité après avoir été convoquée et, reçue par un expert mandaté à déterminer le taux IPP. Comme le mentionne souvent Claude. Si, celui-ci est d’au moins 60% cela générerait une rente en + de la retraite. En dessous de ce seuil, il ne sert à rien entre guillemets sauf pour les agents qui sont en Citis. Vous pourrez être amenée à voir plusieurs experts ce qui a été mon cas et, la procédure est assez longue.
            Après, la retraite est calculée sans décote en fonction des trimestres cotisés et, un minimum contributif est également calculé et, c’est le plus favorable qui sera retenu.
            Bon courage pour la suite.
            Cordialement.
            Marinello.

            Répondre à ce message

          • Le 19 mars à 13:04

            Bonjour,

            L’inaptitude doit effectivement être constatée par un médecin agréé. Logiquement, votre employeur vous invitera à terme à prendre attache avec un tel médecin.

            Si celui-ci constate votre inaptitude définitive à toutes fonctions, alors le conseil médical sera saisi pour avis quant à votre inaptitude.

            En cas d’avis favorable, votre employeur saisira alors le service de retraites dont vous dépendez pour avis. Une fois l’avis de cet organisme connu, votre employeur prendra une décision de mise à la retraite qui ne peut, en principe, être rétroactive.

            Jusqu’à la date de cette mise à la retraite, et vous concernant, vous devez être maintenu en CITIS et percevoir un plein traitement.

            Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

            Répondre à ce message

            • Le 19 mars à 21:37

              Bonsoir Maître Galy
              je viens de voir votre réponse. Pouvez vous me dire comment l employeur peut remettre en cause la décision prise. voir votre réponse « qui ne peut, en principe, être rétroactive. »
              Merci
              Emmanuel

              Répondre à ce message

              • Le 19 mars à 22:46

                Bonsoir,

                Je ne comprends pas votre question.

                La procédure en matière de mise à la retraite pour invalidité est claire : l’agent est reconnu inapte par un médecin agréé, l’employeur sollicite l’avis du conseil médical quant à la mise en retraite, une fois l’avis du conseil médical rendu, l’employeur sollicite pour avis le service de retraite compétent, une fois cette avis rendu, la mise à la retraite, ainsi que la radiation des cadres, est prononcée par l’employeur. Durant toute cette procédure, l’agent est, a minima, maintenu à demi-traitement.

                La seule décision, au sens juridique du terme, qui est prise au cours de cette procédure est celle de l’employeur prononçant la radiation des cadres et la mise à la retraite.

                Cette décision ne peut, par principe, rétroagir. A titre d’exemple, par décision du 19 mars 2024, la mise à la retraite pour invalidité prononcée ne peut prendre effet qu’à compter du 19 mars 2024.

                Des exceptions existent à ce principe mais leur application reste rare.

                Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                Répondre à ce message

            • Le 19 mars à 21:38

              je vous remercie pour vos informations précieuses.

              Répondre à ce message

          • Le 24 mars à 23:15

            bonjour,
            oui il faut un avis et d’un medecin expert agrée par l’etat et du medecin du travail
            peut-etre que il n’y a ni l’un ni l’autre dans votre region ou le delai est trop long
            a defaut il faut un certicat du medecin traitant

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 mars à 11:54

    Bonjour,
    Je suis actuellement en retraite pour invalidité de l éducation nationale.
    Invalidité catégorie 2
    Comment savoir combien je gagnerai à la retraite.
    Actuellement je perçois 1586 euros net de pension pour invalidité.
    Cordialement
    VL

    Répondre à ce message

    • Le 23 mars à 17:05

      bonsoir ?

      jE VOUDRAIS COMPRENDRE pour combien de trimestres acquis sur un salaire brut de combien pour avoir
      ses 1586 euros .les enfants sont compris pour les 10%.ET LES 5.3 % de l’état.
      merci c’est juste pour avoir un aperçu par rapport a ma situation .

      Répondre à ce message

      • Le 24 mars à 15:23

        Bonjour,
        Il me semble que la question doit être posée dans le sens inverse..... c’est à dire, l’exposition de votre situation.
        Claude de la CFDT, nous oriente vers les textes de loi, mais ne fait pas de prévisions, ni de devis, ni boule de cristal.
        Donc, pouvez-vous, s’il vous plait, nous donner un aperçu de votre situation ?
        Merci

        Répondre à ce message

        • Le 24 mars à 23:37

          bonjour ,

          ici on ne peut pas se comparer les uns aux autres pour voir s’il y a vraiment le meme traitement entre tous les agents publics

          Répondre à ce message

    • Le 24 mars à 15:29

      Bonjour,

      Vous voulez parler de votre retraite de régime générale ??? car vous dites, que vous êtes déjà en retraite de l’Éducation Nationale ?

      Il me semble que l’invalidité de catégorie 2 est pour le régime générale et dans le public pour les non-fonctionnaires (contractuel).

      Pouvez-vous nous en dire plus ?

      bonne journée

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 mars à 18:23

    Bonjour,
    D’abord merci pour le travail que vous effectuez. Les textes officiels sont souvent incomplets ou difficiles à interpréter. Votre aide est précieuse pour s’y retrouver.
    Voilà ma question : Je suis enseignant, né en 1965 (58 ans) et je suis en CLD pour maladie depuis début 2021. Je viens de recevoir mon avis de RQTH (taux compris entre 50 et 80%) accordé à partir du 01/01/2024. J’ai validé 157 trimestres au 01/01/2024.
    Puis-je envisager de demander une retraite anticipée ?
    Sinon, si je reprends à temps partiel thérapeutique est-ce que ça a un impact sur la future retraite ?
    Dernière chose : une retraite progressive est-elle envisageable dans mon cas ?
    Merci par avance pour vos éclairages.
    Steph

    Répondre à ce message

    • Le 20 mars à 23:20

      La RQTH n’est utile que si vous attends des années comme expliqué fiche 41.
      La retraite pour invalidité résulte d’une inaptitude définitive, comme expliqué dans cette fiche.
      Le temps partiel thérapeutique prépare au reclassement et compte comme du temps plein pour la retraite.
      La retraite progressive suppose d’obtenir un temps partiel, donc un reclassement.

      Répondre à ce message

      • Le 21 mars à 23:13

        Bonjour,
        Merci à Claude pour ses réponses rapides.
        Je n’ai pas bien compris la 1ère phrase. Sans doute une erreur de frappe.
        J’ai donc lu la fiche 41. J’en déduis que comme ma RQTH est récente et que mes trimestres validés ne l’ont pas été de façon concomitante avec un taux d’invalidité reconnu, la retraite anticipée ne sera pas possible. Avec votre fiche c’est assez clair. Avec les textes administratifs cela prête à confusion.
        Néanmoins, je ne l’ai pas mentionné dans mon précédent message, mais après examen de mon dossier médical c’est une RQTH "à vie" qui m’a été attribuée, avec un taux compris entre 50 et 80%.
        Quand vous dîtes "inaptitude définitive" cela signifie incapacité complète à travailler, c’est ça ?
        Dans mon cas, même avec une RQTH permanente, pas de retraite anticipée possible ?
        Pour ce qui est du reclassement, c’est un peu risqué, non ? Il semble qu’on puisse être reclassé dans un emploi de qualification plus basse, ce qui signifierait baisse de revenus, et calcul de retraite également revu à la baisse au moment de l’âge légal de départ. Pourriez-vous juste m’éclairer sur ces points ?
        Merci par avance et bonne fin de semaine.
        Steph

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 mars à 15:53

    Bonjour, professeure, en citis imputable au service depuis 2019, je vais être mise à la retraite pour invalidité imputable au service apres le conseil médical d’avril 2024, consolidée en decembre 2023 par expertise, mon citis imputable au service avait été prolonlongé par mon médecin et accepté par le rectorat jusqu’en juin 2024 de manière temporaire( en attendant le comité médical) Quelle sera ma position administrative et financière à partir d’avril 2024 ?

    on me dit (la personne vu du comité médical lorsque je quis allée voir mon Dossier) que l’on peut me mettre en retraite à partir de décembre 2023 ? Et que je devrais rembourser le trop.perçu ( mes salaires en citis) (ma retraite est très basse et il est demandé par l’experte 30% de rente d’invalidité ) merci pour ce site éclairant et indispensable.

    Répondre à ce message

    • Le 19 mars à 22:50

      Les accidents et les maladies reconnues imputables au service sont définis aux articles L822-18 à L822-20 du code général de la fonction publique (CGFP). Conformément aux articles L822-21 à L822-23 du CGFP, le fonctionnaire en activité a droit à un congé pour invalidité temporaire imputable au service (CITIS) lorsque son incapacité temporaire de travail est consécutive à un accident reconnu imputable au service, à un accident de trajet ou à une maladie contractée en service. Le CITIS est accordé, le cas échéant après avis du conseil médical, jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à la mise à la retraite. Le fonctionnaire bénéficie du maintien intégral du traitement.
      Vous passez directement du Citis à la retraite sans rétroactivité.

      Répondre à ce message

    • Le 20 mars à 09:04

      Bonjour,

      Je rejoins Claude, votre employeur n’est juridiquement pas fondé à vous placer à la retraite à compter du mois de décembre 2023 et à vous demander un remboursement. Vous devez rester en CITIS jusqu’à votre mise à la retraite qui ne doit pas être rétroactive.

      S’il procède de la sorte, il vous sera possible de contester sa position.

      Par ailleurs, si le taux d’IPP de 30 % que vous évoquez est intégralement lié à l’événement de 2019, vous êtes également en droit de prétendre à une indemnisation supplémentaire différente de l’ATI et de la rente. Cette indemnisation est fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur au titre de la réalisation de votre accident ou de votre maladie professionnelle.

      Cette indemnisation peut être conséquente, à savoir, pour un exemple récent, 40 000 euros pour 24 % de taux d’IPP, et implique la saisine du juge administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi à ce propos si nécessaire.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 20 mars à 15:38

        Je vous remercie Claude et vous même pour vos réponses rassurantes. La mise à la retraite est-elle effective au jour du comité médical ? Ou du jour où la radiation des cadres pour invalidité imputable au service est prononcée par le rectorat après accord du ministre ?
        Je veux bien prendre contact avec vous Maître mais je ne suis pas de votre région du tout.
        Car oui les 30% font totalement suite à mon accident de 2019.

        Répondre à ce message

        • Le 20 mars à 23:25

          Bonsoir,

          La mise à la retraite est en principe effective où jour de la décision prononçant l’admission à la retraite et la radiation des cadres.

          En matière de procédure administrative, le lieu d’exercice d’un avocat n’a aucune incidence sur sa capacité à vous assister et éventuellement vous représenter peu important votre lieu de résidence. Et ce d’autant plus que de nos jours, les échanges entre les avocats et leurs clients et entre les avocats et les juridictions sont principalement dématérialisés.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 mars à 23:15

    Bonjour,

    j’ai été mise en invalidité après 5 ans de CLD suite à mon année de stage. J’ai demandé une pension d’invalidité mais je n’ai aucun retour à ce sujet et cela fait maintenant 4 ans que j’ai fait la demande. Cette absence de réponse bloque mes droits à l’AAH mais je ne sais comment régler la situation. Ma DPE me dit qu’elle transmet la demande, la CPAM que c’est à mon employeur de faire la demande, la MGEN que c’est à la CPAM que je dois m’adresser.
    Que puis je faire ?
    cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 20 mars à 09:00

      Selon un document d’un CDG sur les fonctionnaires stagiaires, on lit :
      « Les agents stagiaires invalides ne pouvant être titularisés du fait de leurs infirmités et les ayants cause d’un
      agent stagiaire décédé en activité peuvent bénéficier soit d’une pension d’invalidité, soit d’une rente
      d’invalidité, liquidées en application des livres III et IV du code de la sécurité sociale. La demande doit être
      présentée à la CPAM dans le délai de 12 mois qui suit la date de consolidation de la blessure en cas
      d’accident non imputable au service, ou qui suit la date de l’expiration de la durée de versement des
      prestations en espèces ou des droits à congés rémunérés. Le dossier est transmis au médecin conseil de la
      CPAM qui apprécie l’état d’invalidité du stagiaire (1ère, 2e, 3e catégorie). La CPAM transmet son avis à la
      collectivité.
      C’est l’employeur du stagiaire invalide (ou décédé) qui liquide et paye cette pension. Il demande ensuite le
      remboursement à la CNRACL. »

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 mars à 21:19

    Bonjour,

    J’ai été mise en retraite invalidité au 01/03/2024, après 7 mois d’attente.

    Durant cette période, j’étais en CITIS.
    Comme je suis polypensionnée, j’ai demandé ma retraite à la CNAV, le délai annoncé est long aussi.
    Mais la CNAV est plus rapide que la CNRACL, si bien qu’elle a commencé à me verser une retraite (minuscule).

    La CNRACL n’a pas validé les 7 derniers mois, en me disant que j’étais en activité.
    Je m’interroge sur cette règle ?

    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 19 mars à 22:31

      Comme indiqué fiche 47, le versement d’une retraite par un régime de retraite légalement obligatoire suppose de mettre un terme à l’ensemble des activités professionnelles.
      Par conséquent, un agent ne peut pas demander sa pension de fonctionnaire s’il cotise encore à une autre caisse de retraite. De même, il ne pourra plus demander sa retraite du régime général, sans être radié des cadres par son employeur public.
      La CNRACL vous met en retraite à la même date que le régime général (Cnav), cela vous évite une annulation de la retraite de la Cnav et une nouvelle demande après remboursement de ce que vous avez reçu.
      N’oubliez pas la retraite complémentaire au régime général.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 mars à 14:22

    Bonjour

    Je me permets de revenir vers vous. J ai eu la décision de la commission plénière pour une retraite pour invalidite.
    Pouvez vous me dire si mon administration FPH doit m envoyer une décision administrative ? Le courrier du comité medical me suffit il ? .j

    A quel moment faut il demander le paiement des congés payés, 4 semaines .et qui doit m en informer .

    Je vous remercie d avance pour votre retour .

    Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 16 mars à 12:13

      Bonjour,

      Votre administration vous enverra à terme une décision. Il peut se passer un certain temps entre l’avis du conseil médical et l’intervention de cette décision.

      Personne ne vous informera de votre droit à une indemnité compensatrice de congés payés non pris pour raisons de santé.

      Vous pouvez faire votre demande sans délai particulier étant précisé que le droit à indemnisation reste encadré et limité à 20 jours par année civile sur une période de 15 mois à compter de l’année au cours de laquelle les congés ont été générés.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 17 mars à 20:19

        Bonsoir Maître,

        Je vous remercie pour votre réponse. Je voudrais savoir à qui je dois faire la demande, est ce à la DRH ?
        Et y a t il un courrier type pour demander le paiement de ces congés.
        Je vous remercie d avance pour vos précieux conseils.
        Bien cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 18 mars à 12:33

          Bonjour,

          Vous pouvez parfaitement adresser votre courrier à la DRH. Il n’y a pas de modèle particulier.

          J’attire votre attention sur le fait qu’une procédure indemnitaire obéit à des règles spécifiques et qu’il est toujours utile de se faire assister à ce titre.

          Maître Charles Galy

          Répondre à ce message

          • Le 19 mars à 22:01

            Bonsoir

            Je vous remercie pour vos précieux conseils.

            Bien cordialement

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 mars à 08:18

    Bonjour,
    J avais posé une question mais je n ai pas eu de réponse.
    Actuellement en CLD jusqu’à fin mai 2024, mes droits statutaires prennent fin fin septembre 2024.
    Suite a réunion plénière fin février 2024, je demandais si l administration doit attendre la fin de mes droits statutaires pour me mettre en invalidité ou a t elle le droit d acter l invalidité a la date de la commission (fin février) ? La mise en retraite pour invalidité est la décision de la commission. Merci pour votre retour. Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 19 mars à 13:40

      Bonjour,

      Au titre de la FPT, l’article 30 du décret n°2003-1306 du 26 décembre 2003 relatif au régime de retraite des fonctionnaires affiliés à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales prévoit notamment :

      "La mise en retraite d’office pour inaptitude définitive à l’exercice de l’emploi ne peut être prononcée qu’à l’expiration des congés de maladie, des congés de longue maladie et des congés de longue durée dont le fonctionnaire bénéficie en vertu des dispositions statutaires qui lui sont applicables, sauf dans les cas prévus à l’article 39 si l’inaptitude résulte d’une maladie ou d’une infirmité que son caractère définitif et stabilisé ne rend pas susceptible de traitement. En aucun cas, elle ne pourra avoir une date d’effet postérieure à la limite d’âge du fonctionnaire sous réserve de l’application des articles 1er-1 à 1er-3 de la loi du 13 septembre 1984 susvisée."

      Par principe donc, la mise à la retraite pour invalidité ne peut être prononcée qu’à l’expiration des droits à CLM ou CLD sauf à ce que la mise à la retraite résulte d’une invalidité non imputable au service et qu’elle présente un caractère définitif et stabilisé non susceptible de traitement.

      En première lecture, et donc sous réserves, cette logique m’apparaît transposable à tous les versants de la fonction publique.

      Par ailleurs, et vous concernant, si le conseil médical vient à peine de se prononcer quant à votre mise à la retraite, il est peu probable que celle-ci soit prononcée avant fin mai, ou même fin septembre, au regard des délais habituels en la matière.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 19 mars à 21:59

        Maître,

        Merci infiniment pour cette réponse tout a fait complète.
        Il y a donc une exception et qui correspond à mon cas de figure puisque la retraite pour invalidité me concernant fait suite à une "non imputabilité au service".
        Je garde votre précieuse réponse pour mon employeur afin de pouvoir répondre légitimement si besoin est. Très respectueusement.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 mars à 21:51

    Bonjour à 46 ans je suis parti en retraite pour inaptitude je touche une pension de retraite au tire de l’invalidité (fonctionnaire inaptitude définitive à la poste) .
    Je me pose une question, que va t’il se passer lors de l’age légal du départ en retraite pour cette pension, elle est versée à vie ou alors je retombe dans un systeme de retraite comme un départ normal ? merci de m’éclairer.

    Répondre à ce message

    • Le 18 mars à 23:33

      C’est une retraite définitive pour la vie.
      Elle vous donne le droit de retravailler sans plafond ni limites.

      Répondre à ce message

      • Le 19 mars à 14:42

        j’ai ete en retraite avant septembre 2023,à ce que j’ai lu, mes trimestres cotisés actulement ( j’ai un autre travail) ne compteront pas pour ma retraite ’secu" lors de la retraite à mes 64 ans ? je suis perdu là .
        merci

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 mars à 13:12

    Bonjour Claude,
    Je reviens sur ma situation :
    Retraite pour invalidité le 11/03/2022 avant de voir le dernier expert vu en février 2023 et, en étant en congé ordinaire jusqu’au 30/07/2023 date où j’ai appris ma mise en retraite pour invalidité.
    La DGFIP me réclame 23400 € qui correspond aux 1/2 traitements perçus durant l’instruction au conseil médical.
    Aujourd’hui, réponse de la DGFIP à mon avocat. Je dois tout rembourser avec 522€ de retraite et, en étant seule, divorcée....
    Il est spécifié : la note ministérielle DAF 2019-0050 DU 4 septembre 2019 - une radiation des cadres à titre rétroactif ne permet pas d’avoir droit au cumul pour une même période entre le demi traitement maintenu + la retraite.
    On m’avait pourtant assurée qu’on ne remboursait plus le demi traitement.
    Comment rembourser une telle somme avec une si petite retraite ?
    Y a t’il des personnes dans la même situation ? Que faire ?
    Par avance merci pour les retours.
    Cordialement.
    Marinello - éducation nationale

    Répondre à ce message

    • Le 19 mars à 09:53

      Bonjour,

      La jurisprudence, qui a un impact beaucoup plus lourd que les notes ministérielles et les réponses parlementaires, rejette le raisonnement de votre employeur :

      "La circonstance que la décision prononçant le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la < retraite > rétroagisse à la date de fin du congé de longue durée n’a pas pour effet de retirer le caractère < créateur > de < droits > du < maintien > du < demi > traitement prévu par les dispositions de l’article 47 du décret du 14 mars 1986. Par suite, le < demi >-traitement versé en application de cet article ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent alors même que celui-ci a, par la suite, été placé rétroactivement dans une position statutaire n’ouvrant pas, par elle-même, < droit > à ce versement. Il s’ensuit, plus particulièrement, que lorsque l’agent est admis rétroactivement à la < retraite > et qu’à ce titre il bénéficie effectivement d’un versement d’arriérés de < pension >, son employeur n’est pas pour autant en < droit > de demander le reversement de ces < demi >-traitements qui restent acquis à l’agent."

      La juridiction administrative peut être saisie en la matière.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 19 mars à 12:13

        Bonjour Maître Galy,

        Merci bien pour ces précisions.
        Je vois un avocat cette semaine pour saisir le T.A.
        Bien à vous.
        Marinello.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 mars à 13:10

    Bonjour, je suis en congé de longue maladie depuis le 6/04/2021. J’arrive au bout le 5/04/2024 et la collectivité me signifie par courrier en date de Mars 2023 qu’elle va procéder à la saisine du comité médical en formation restreinte afin qu’ils émettent un avis sur une retraite pour invalidité.
    Je n’aurai pas tous mes trimestres et j’ai peur de gagner peu ce qui impliquerait une catastrophe sur ma vie en terme financier. Je suis déjà à demi traitement et suis endettée pour mes loyers.

    Que me conseillez-vous :
     Une ré-affection pour raisons médicales ?
     Un reclassement dans des fonctions aménagées (par le Comité Médical)
    et en dernier lieu ce que la collectivité m’a proposé retraite pour invalidité ; mais que vais-je gagner ?

    Dans l’attente, je vous remercie de traiter ma demande. Cordialement.

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    • Le 17 mars à 22:41

      Comme expliqué dans cette fiche que je vous invite à lire, l’employeur peut vous mettre à la retraite d’office pour invalidité si vous êtes inapte définitif.

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