UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23) ;
 encadré avec liens vers le site de la CFDT Fonctions publiques (16/3/25).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques vous informe

 Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
 Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE
 La protection sociale complémentaire en prévoyance des agents de l’État

Poser une question

12354 messages
modération a priori

La réponse à votre question sera apportée par un militant retraité bénévole... Merci de lire la fiche avant de poser une question...

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 janvier à 21:39

    bonjour
    je suis infirmière titulaire depuis 3 ans et actuellement en reclassement (formation) pour inaptitude à mon poste.(pas de reconnaissance de maladie professionnelle) mon employeur me signale ne pas avoir de postes à me proposer à la fin de mon reclassement.
    dois-je demander la retraite anticipé pour invalidité ou s’est mon employeur qui dois le faire ?
    à la fin du reclassement devrais-je redemander un arrêt maladie en attendant la réponse de la CNRACL ? l’employeur a t-il le droit de me licencier pour invalidité sans demander la retraite anticipé ?
    je vous remercie pour votre aide.

    Répondre à ce message

    • Le 23 janvier à 23:04

      Il y a des bourses d’emploi dans la fonction publique pour être reclassée dans un autre établissement.
      Si c’est vous qui demandez, l’employeur hospitalier ou territorial n’est pas tenu de vous verser une allocation chômage si vous vous inscrivez comme demandeuse d’emploi.
      Mais il y a aussi les congés maladie et leur durée limitée que vous devez gérer.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 janvier à 08:55

    Bonjour à tous,
    Je souhaite avoir des renseignements concernant les étapes suivant la décision de la CNRACL, lorsqu’elle émet son avis.
    Dès que l’avis "retraite attribuée" est émis, est-ce que l’employeur effectue la radiation des cadres de suite ? Doit on signer la notification de pension de suite ?
    Si la CNRACL ne reconnaît pas l’imputabilité, ou si elle abaisse les taux retenus par le conseil médical, combien de temps avons nous pour effectuer un recours ?
    Dernière question, comment sommes nous rémunérés en attendant le recours ? et si on ne signe pas la notification ?
    Merci à tous infiniment pour vos réponses
    Bonne journée
    Patricia

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 janvier à 17:49

    Bonjour,
    Le Comité médical a statué sur ma mise en retraite pour invalidité au 1/8/2026 et j’ai fait une demande d’imputabilité au service puisque la maladie que j’ai contractée a été contractée en service qui sera étudiée le 13/3/2025.
    Je suis née le 29/10/1963 et j’ai commencé à travailler dans la fonction publique hospitalière à 18 ans. J’ai actuellement 152 trimestres auxquels il faut rajouter 2 enfants nées en 1990 et 1997 et j’ai pris un congés parental de 40 mois pour l’ainée.
    Indice majoré 556. Indice brut 660 rédacteur principal 1ere classe.
    En attendant la décision du Comité médical je suis en disponibilité santé et perçois une indemnité de coordination.
    Cette attente durant laquelle je ne sais toujours pas quelle sera ma pension de retraite est très anxiogène.
    Si l’imputabilité est reconnue, y a-t-il une décote ou est-ce que j’aurai une retraite à taux plein ?
    Comment est calculée la rente d’invalidité (les taux accordés sont 50%, 50%, 30% et 10%) ?
    Si il y a imputabilité puis-je demander le remboursement des frais médicaux restés à charge ?
    Est-il possible d’être mise en retraite pour invalidité AVANT mes 62 ans et 9 mois (1er août 2026) ?
    Si l’imputabilité n’est pas accordée puis-je contester la décision ?
    le cas échéant, y a-t-il une décote si je n’ai pas tous mes trimestres ?

    J’aimerai en savoir un peu plus sur ces deux options (imputables ou non imputable) afin de me préparer mentalement car les séquelles liées à mes problèmes de santé sont loin d’être terminés
    Merci de m’aider à y voir plus clair
    Françoise

    Répondre à ce message

    • Le 23 janvier à 19:38

      L’imputabilité au service est essentielle car elle vous donne droit au Citis (plein traitement avec rappel), et toute la période compte pour la retraite jusqu’à la retraite pour invalidité. Concentrez vous sur ce droit.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 janvier à 22:32

    Bonjour
    Je suis actuellement retraitée de la fonction publique territoriale pour invalidité avec inaptitude imputable au service. Je touche donc une rente en plus de ma retraite. J’ai travaillé dans le privé et en tant que profession libérale avant d’entrer dans la fonction publique territoriale. En tant que polypensionnée, je dois attendre mes 63 ans pour demander ma retraite aux différents régimes auxquels j’ai cotisé. Ma question : est ce que ces régimes prendront en compte l’invalidité et par conséquent n’appliqueront pas les minorations que je devrais avoir du fait d’un manque de trimestres pour un taux plein ? Je me pose cette question car l’imputabilité a été reconnue par la fonction publique territoriale mais je n’étais pas invalide au moment où j’ai exercé dans les autres régimes. Et faut il préciser cette invalidité au moment de ma demande de retraite auprès de ces différents régimes ? Ou est ce automatique ? Merci bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 21 janvier à 23:31

      Le régime général vous attribuera la retraite pour inaptitude à 62 ans comme expliqué dans cette fiche : 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH

      Répondre à ce message

      • Le 22 janvier à 15:49

        Merci Claude pour votre réponse, mais en fait sur le site de l’assurance retraite il y a un gros écart entre le fait de prendre ma retraite aux autres régimes à savoir privé et profession libérale, entre 62 ans et 63 ans. C’est pourquoi je voudrais attendre 63 ans pour demander ma retraite du privé et de profession libérale. Du coup puis je attendre cet âge ou bien la retraite sera liquidée automatiquement à 62 ans, sans avoir le choix ?et si je choisis 63 ans y aura t’il une décote ou pas ? Je re précise que je suis actuellement en retraite pour invalidité de la fonction publique territoriale avec rente car inaptitude imputable au service. Merci bien cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 22 janvier à 22:58

          La retraite se demande à la date de votre choix. Mais si vous ne retravaillez pas la retraite du régime généra sera la même à 62 ou 63 ans.

          Répondre à ce message

          • Le 23 janvier à 18:31

            Merci encore pour votre réponse. Effectivement je ne retravaille pas. Vous me dites que le montant sera le même à 62 ans ou 63 ans et pourtant sur le site de l’assurance retraite la simulation qui m’est proposée « si vous partez à 62 ans : 94 € » « si vous partez à 63 ans 340 € » en fait pour 62 ans il n’y a que la complémentaire qui est notée, alors je suppose que cette simulation est calculée sans que soit prise en compte le caractère de l’invalidité de la retraite CNRACL ? Il est bien indiqué que la CNRACL me verse actuellement une retraite, mais peut être que la CNRACL n’a pas informé les autres régimes de l’invalidité ? Tout cela est un peu confu…dois je appeler l’assurance retraite pour les informer ? Merci, bien cordialement

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 janvier à 14:00

    Bjr ! Etant en citis depuis avril 2021 ayant etait reconnu inapt avec un taux de 20 % d invalidite
    Je viens de recevoir aujourd huit une demande de pension d invalidite cnracl et de prestation rafp
    A signé !
    En annexe il y a
    IMPUTABILITE AU SERVICE ; NOM
    MAJORATION TIERCE personne ; NOM
    Doit je signe ce document ?
    Cordialement eric

    Répondre à ce message

    • Le 9 janvier à 18:05

      Si votre inaptitude ne résulte pas d’un accident de service ou d’une maladie pro, votre retraite pour invalidité n’est pas imputable au service.

      Répondre à ce message

      • Le 10 janvier à 12:23

        Bjr ! Merci de votre reponse ! J ai oublie de précisé dans ma question
        Que je suis en maladie professionnel reconnu inapt a tout poste !
        Avec handicap de 20% CORDIALEMENT ERIC

        Répondre à ce message

        • Le 10 janvier à 18:47

          Dans ce cas, votre retraite pour invalidité est imputable au service et vous avez droit à une rente viagère qui doit figurer sur votre bulletin de pension.
          Écrivez un courrier de recours pour demander l’imputabilité au service. C’est cette imputabilité qui vous donne droit à la rente.

          Répondre à ce message

          • Le 11 janvier à 10:35

            Bjr merci mais a qui doit je envoye ce courrier ?
            Employeur ou cnracl cordialement eric

            Répondre à ce message

            • Le 11 janvier à 18:43

              Si dans un régime spécial tout passe par l’employeur, envoyez aussi une copie au service CNRACL qui vous a ecrit.

              Répondre à ce message

            • Le 13 janvier à 11:32

              Bonjour,

              Au regard de ce que vous indiquez, il apparaît que la CNRACL a rejeté le caractère imputable de votre mise à la retraite pour inaptitude.

              Cela implique qu’en l’état vous n’avez pas droit à une rente pour invalidité.

              Vous pouvez contester cette position devant la CNRACL par recours gracieux, que vous pouvez également adresser à votre ancien employeur. Gardez une preuve de la date de réception de ce recours : si aucun retour ne vous est fait pendant deux mois à compter de celle-ci, il faudra envisager de saisir le tribunal administratif.

              N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

          • Le 19 janvier à 15:37

            Bonjour,

            Et voilà, c’est une habitude qu’a pris la CNRACL, rejeter l’imputabilité au service de la mise en retraite, pour économiser la rente.

            J’ai moi aussi reçu ce refus, le motif de refus ne tenant pas debout, j’ai décidé d’aller au tribunal administratif.

            Répondre à ce message

            • Le 19 janvier à 15:40

              Quelques cas signalés ici n’en font pas une habitude. Quel était le motif de la CNRACL pour vous ? Leur refus doit reposer sur le droit pour éviter le désaveu du tribunal.

              Répondre à ce message

              • Le 19 janvier à 18:45

                Réponse à Claude,

                J’ai été mise en retraite invalidité, à la suite d’un long citis, à la suite duquel le médecin expert a statué sur mon incapacité à reprendre toutes fonctions, avec un taux ipp à 25 %, imputable au service.

                Mon employeur et le comité médical, ont statué pour une retraite invalidité non imputable.

                Voici le courrier qui m’a été adressé par la CNRACL :
                "le bénéfice d’une rente d’invalidité ne pourra pas vous être accordé car l’inaptitude ne résulte pas de blessures ou de maladies survenues dans l’exercice de vos fonctions. En effet, l’accident de service se définit comme un événement survenu sur le lieu et dans le temps du service, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice par un fonctionnaire de ses fonctions.

                Par ailleurs, le Conseil d’Etat (CE 08/06/2020), a récemment rappelé qu’un entretien avec son supérieur hiérarchique ne peut être considéré comme imputable au service, sauf s’il est établi qu’il aurait donné lieu à un comportement ou à des propos excédant l’exercice normal du pouvoir hiérarchique, lequel peut conduire le supérieur hiérarchique à adresser aux agents des recommandations, remarques, reproches ou à prendre à leur encontre des mesures disciplinaires, un entretien entre un agent et son supérieur hiérarchique, ne saurait être regardé comme un événement soudain et violent susceptible d’être qualifié d’accident de service, quels que soient les effets qu’il a pu produire sur l’agent.

                Or, l’étude des éléments de votre dossier ne me permet pas d’établir ce lien de manière probante.".

                Voilà le motif de la CNRACL. Cependant, l’accident de service a été reconnu par le comité médical, par l’employeur et le médecin expert, en 2020.

                Il semble que la CNRACL n’ai pas tous les éléments du dossier.

                Répondre à ce message

                • Le 19 janvier à 22:58

                  La CNRACL est chargée de veiller à la légalité de la décision de l’employeur. Le médecin agréé et le conseil médical donnent un avis.
                  Si je comprend bien, votre dossier comprend un élément contesté par la caisse. Si vous avez d’autres preuves, d’autres avis justifiant que votre inaptitude est imputable au service, adressez les à la CNRACL (recommandé AR de contestation de la décision). Vous pouvez contester auprès du tribunal administratif en déposant un dossier argumenté. Il va être très difficile de faire changer d’avis la CNRACL (et une juge) car elle s’appuie sur une décision du conseil d’État. Il vous faut apporter d’autres preuves que juste un entretien avec votre supérieur hiérarchique.

                  Répondre à ce message

                  • Le 20 janvier à 03:10

                    Réponse à Claude,

                    En effet, j’ai contesté au tribunal administratif.

                    Il ne s’agissait pas d’un entretien avec un supérieur hiérarchique, comme indiqué au Conseil d’Etat, le contexte était très différent. D’autre part, il ne s’agissait même pas de ma hiérarchie.

                    Je ne peux donner de détails sur ce site.

                    D’après ce que vous dites, il me faudrait d’autres preuves de l’imputabilité au service, j’y travaille.

                    Cordialement

                    Répondre à ce message

                    • Le 20 janvier à 11:29

                      Vous avez raison, ce site est public et accessible à tout le monde.
                      Vous avez bien compris l’enjeu et comment contester la décision de la CNRACL. Elle repose que les documents transmis par l’employeur, y compris le rapport médical confidentiel.

                      Répondre à ce message

                      • Le 20 janvier à 14:33

                        Bonjour Christine,

                        Que vous dire… le traitement de votre dossier par la CNRACL ressemble tellement à celui que m’a réservé le SRE (service des retraites de l’Etat) : des justifications fallacieuses et sans queue ni tête du refus de l’imputabilité, soit plus précisément de la rente.

                        J’approuve bien évidemment Claude quand il dit que la CNRACL doit veiller à la légalité de la proposition de liquidation (avis conforme) puis de la décision soumise par l’employeur (arrêté de radiation). Malheureusement ce Contrôle de Légalité, consacré sur le papier, n’est pas toujours au rendez-vous dans les faits… Il faut le vivre pour le croire et le comprendre, mais de nombreux exemples sur ce forum m’avaient « mal-heureusement » alertée sur ce point.
                        Dans mon cas, cela a viré au cauchemar. Je m’explique. En substance mon dossier d’imputabilité ne permettait aucun doute ni interprétation (maladie reconnue imputable sans aucune réserve par la commission de réforme et l’employeur, CITIS puis demande de retraite nécessairement imputable au service, rapport expert sans réserve, avis commission de réforme + employeur sans réserve pour retraite imputable).

                        Et à partir de là et seulement de là, découverte d’un chemin de croix ubuesque avec une succession, outre le silence, de discours, de procédures et de décisions administratives tous manifestement illégaux (pour exemple : sur mes interpellations, annonce d’une prétendue étude de l’imputabilité après ma mise à la retraite non imputable ?? ; plus tard, comme pour vous, utilisation de références de décisions - CE et CAA - toutes plus outrancièrement inadaptées à ma situation les unes que les autres ; etc. etc.).

                        Je vous souhaite donc beaucoup de courage mais, même si le parcours est épuisant et nécessite un recours au TA, ne lâchez pas.

                        Concernant les preuves de l’imputabilité au service, elles sont finalement simples mais essentielles : certificats médicaux argumentés attestant notamment que vous ne présentiez pas vos troubles avant votre accident, toutes les conclusions des expert agréés ayant reconnu l’imputabilité, témoignages argumentés de collègues, de représentants syndicaux voire de supérieurs hiérarchiques -dans le meilleur des cas-, visites et avis de la médecine préventive si vous l’avez consultée, décision d’imputabilité accordée par votre employeur ayant conduit au CITIS et surtout, toutes les pièces (écrits) relatives à votre contexte professionnel propres à établir l’imputabilité que vous pouvez rassembler.

                        Pour ma part, j’ai « naturellement » et facilement obtenu satisfaction au TA, l’argumentation indigente et la mauvaise foi de l’Administration n’ayant pas réussi à faire le poids dans mon dossier. Dans votre cas, comme vous n’avez pas eu d’avis favorable du comité médical, vous avez une difficulté supplémentaire. J’espère que vous avez trouvé un avocat en qui vous avez confiance. Je ne saurais que trop vous recommander de suivre très attentivement la défense de votre dossier, même si c’est une épreuve dont on se passerait volontiers...
                        Dernière chose : j’ai fait un recours contre la décision de mise à la retraite + un autre contre l’arrêté de radiation (une jurisprudence indique que ne pas le faire peut parfois malheureusement constituer un écueil). Courage à vous.

                        Répondre à ce message

                        • Le 22 janvier à 12:05

                          Bonjour,
                          en lisant ces derniers échanges je m’interroge !
                          Etant en Citis ( maladie professionnelle, IPP 30% ) et inapte à ma fonction depuis dernier passage en commission plénière ( Juillet 2024 ).
                          Courrier reçu de mon administration ( FPE ) en Décembre 2024, en l’absence de demande de reclassement une procédure de mise en retraite sera engagée.
                          L’administration pourrait elle sous prétexte que je ne demande pas de reclassement engager une procédure de mise en retraite invalidité non imputable pour faire l’économie d’une rente ?
                          Je m’inquiète d’autant plus que bien que proche de l’âge de la retraite ( 6 ans ) je n’ai pas une carrière complète, donc retraite sans rente risque de me mettre dans une situation plus difficile.
                          Dans de vous lire
                          Cordialement

                          Répondre à ce message

                        • Le 22 janvier à 19:17

                          Bonsoir Plume,

                          Je vous remercie beaucoup pour votre message, instructif.

                          Je souhaiterais échanger avec vous, je suis sur FB Christine Herbelin, vous pouvez m’y joindre.

                          Mille merci
                          Christine

                          Répondre à ce message

                      • Le 20 janvier à 20:27

                        Bonjour,

                        Je fais un aparté concernant le motif de rejet de la CNRACL, relatif à l’imputabilité ou non au service.

                        Le Conseil d’Etat (CE 08/06/2020), a décidé qu’un entretien avec son supérieur hiérarchique ne peut être considéré comme imputable au service, sauf s’il est établi qu’il aurait donné lieu à un comportement ou à des propos excédant l’exercice normal du pouvoir hiérarchique, lequel peut conduire le supérieur hiérarchique à adresser aux agents des recommandations, remarques, reproches ou à prendre à leur encontre des mesures disciplinaires, un entretien entre un agent et son supérieur hiérarchique, ne saurait être regardé comme un événement soudain et violent susceptible d’être qualifié d’accident de service, quels que soient les effets qu’il a pu produire sur l’agent.

                        Pourtant, j’ai vu il y a quelques années, dans une grande collectivité, une collègue, convoquée par quatre membres de la hiérarchie, je lui avais dit de ne pas s’y rendre, elle y est allée. C’était un bon agent, mère de jeunes enfants, sérieuse, consciencieuse. Je n’ai pas eu connaissance des termes de la "réunion".

                        En rentrant chez elle, elle a fait une tentative de suicide et a été conduite à l’hôpital, elle a été arrêtée pendant un an. Tout le monde savait, dans notre direction, ce qui c’était passé, y compris la hiérarchie, qui n’était pas fière.

                        Cette jeune femme a été suivie par un psychiatre, elle a été très choquée.

                        Donc, comment le Conseil d’Etat peut-il se permettre de décider qu’il n’y a aucun lien avec le contexte professionnel ? Il y a beaucoup d’agents, dans la FP, soumis à des entretiens tordus et violents.

                        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 janvier à 15:37

    Bonjour,
    Je suis à la retraite pour invalidité (pension servie par l’Etat) depuis la mi-décembre 2024 en qualité de fonctionnaire d’une entreprise publique.
    Avant d’entrer dans cette entreprise (qui était alors une administration), j’ai travaillé pendant 2 ans comme surveillante d’externat dans un lycée. Je n’ai pas racheté ces années.
    J’ai acquis quelques points. J’ai écrit à l’IRCANTEC et à l’assurance-retraite pour connaître la marche à suivre, en leur transmettant mon titre de pension et mon relevé de carrière.
    L’IRCANTEC me répond en m’adressant simplement le formulaire type pour demander la liquidation de mes droits au titre de ces deux années de pionnicat (surveillante d’externat à mi temps en lycée, relevant de l’édiucation nationale, donc). Ils ne font pas une réponse personnalisée à mes interrogations.
    Je ne parviens pas à comprendre si je peux demander la liquidation dès maintenant, ou si je dois attendre l’âge auquel j’aurais été mise à la retraite pour condition d’âge, sachant que ma retraite pour invalidité est forcément une retraite anticipée et non une retraite à date "normale". (je suis sourde et les infos sont compliquées à obtenir, je ne peux pas leur téléphoner et je suis isolée).
    Par exemple, la RAFP m’a envoyé un tableau très clair indiquant que je devais attendre encore quelques années, en fonction de mon année de naissance. L’ircantec ne m’indique rien de tout ceci. J’ai peur de commettre un impair en demandant la liquidation dès maintenant.
    Je vous remercie par avance pour votre éclairage. Bien cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 2 janvier à 18:31

      Je vous invite à consulter votre compte retraite et faire une simulation dans le site officiel info-retraite : Préparez votre retraite maintenant
      Pour connaître vos droits lisez les fiches 20 et 39 : Sommaire Guide des pensions de retraite

      Répondre à ce message

      • Le 21 janvier à 23:55

        Bonjour,

        Merci pour votre réponse.
        Donc dans mon cas, en me reportant à la fiche 20, je crois comprendre que je dois attendre l’âge de 62 ans pour faire valoir mes droits vis à vis de l’assurance retraite (deux années de pionnicat dans les années 80)
        "À 62 ans. Par dérogation, le taux plein s’applique à partir de 62 ans aux assurés reconnus inaptes au travail. Ils doivent en faire la demande à leur caisse de retraite et suivre une procédure médicale."

        C’est un drôle d’imbroglio.
        L’IRCANTEC, caisse complémentaire, m’a transmis un formulaire à remplir pour demander la retraite au titre de ces deux années de pionnicat, puis revient vers moi maintenant en me demandant mon titre de retraite au titre du régime de base (soit l’assurance retraite).
        L’assurance retraite de son côté, beaucoup moins réactive, indique sur son site "instruire mon dossier sous 6 mois", et encore ne parle t-elle pas d’instruire une demande de retraite, mais juste une "demande de mise à jour de carrière". Donc j’en conclus qu’elle prend acte de ma retraite invalidité en tant que fonctionnaire, mais freine des 4 pieds parce qu’il est probablement trop tôt concernant ma retraite de pionne.

        J’espère avoir bien compris.
        Donc vers 61 ans et demi, je reviendrai formuler une demande de retraite ouverte à 62 ans.

        Je déplore qu’aucun de ces organismes ne soit capable de faire de réponses précises, que de temps perdu ! Et heureusement que vous êtes là.
        Bien à vous.

        Répondre à ce message

        • Le 22 janvier à 22:44

          C’est toujours compliqué quand on a cotisé à plusieurs régimes de retraite. Les employés sont formés à connaître le leur et pas les autres. Lisez la fiche 9 de ce guide.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 janvier à 11:41

    Bonjour,
    Ma compagne travaille au centre hospitalier Louis Pasteur de Dole. Suite à 2 opérations aux cervicales, l’administration veut la mettre en retraite pour invalidité ( cela fait plus de 23 ans qu’elle travaille au centre hospitalier).
    Notre question peut-on avoir une activité professionnelle en étant en retraite pour invalidité ?
    Nous sommes perdus.
    Merci de votre réponse
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 22 janvier à 22:35

      Dans un forum public, il est préférable d’éviter de donner des renseignements personnels permettant de vous identifier.
      Effectivement un fonctionnaire mis à la retraite pour invalidité a le droit de reprendre une activité sans plafond, ni limite.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 janvier à 21:08

    Bonjour,

    La commission vient de me refuser une retraite pour invalidité, j’ai 66 ans , en maladie professionnelle depuis 2018,le médecin expert avait, conclut une IPP de 15%,et une inaptitude à toutes fonction
    quels sont mes recours SVP ?

    Merci.

    Répondre à ce message

    • Le 20 janvier à 23:36

      Le conseil médical considère que votre maladie professionnelle vous permet d’être reclassé ? Vous aviez contacté avant la réunion les représentants du personnel ? Votre employeur était favorable à votre retraite pour invalidité ?
      Le recours contre le conseil médical est possible en faisant appel au conseil médical supérieur via votre employeur.

      Répondre à ce message

      • Le 21 janvier à 11:51

        Oui j’ai bien avant la séance contacté les représentants du personnel,d’ailleurs, ces eux qui m’ont expliqué que les représentants de l’emloyeur se sont opposé à une retraite pour invalidé, en mettant en avant mon age 66ans et que je pouvait demander une retraite classique.
        SVP ,c’est quoi la suite de la procédure, mon dossier va etre etudier par Caisse des retraites ? je vais etre radier des cadres sous peu ?.

        Merci Claude .

        Répondre à ce message

        • Le 21 janvier à 21:13

          C’est injuste car la retraite normale ou la retraite automatique à 67 ans ne donnent pas droit à la rente viagère. Cela représente 15% de votre traitement !

          Répondre à ce message

    • Le 21 janvier à 11:05

      Bonjour,

      Il vous est effectivement possible de contester ce refus de reconnaissance de l’imputabilité au service de votre invalidité si vous disposez d’éléments médicaux qui vont dans votre sens.

      Logiquement le conseil medical a rendu l’avis que vous évoquez en formation plénière, ce qui n’ouvre pas droit à la saisine du conseil medical supérieur.

      Les voies de recours s’offrant à vous en première lecture sont donc un recours en annulation contre l’arrêté portant radiation des cadres à intervenir en ce qu’il ne prévoit pas le caractère imputable de votre invalidité.

      Il paraîtra également nécessaire de contester à terme votre brevet de pension en ce qu’il ne prévoit pas l’octroi d’une rentre viagère d’invalidité.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 janvier à 11:05

    Bonjour,
    J’ai été victime d’un accident de trajet le 12 mars 1992, coup du lapin reçu avec une vitesse de plus de 100 km/h. J’ai diverses séquelles, "dysphonie spasmodique, douleurs cervicale, lombaire, les membres,etc...". La commission de réforme a statué sur tout et positivement. Il y a eu un procès. A cause de cet accident, je suis à la retraite depuis le 01 octobre 2009 à l’âge de 52 ans.
    Mes questions sont les suivantes :
     Le Rectorat a-il le droit de refuser le paiement de mes soins que j’ai toujours eu et en rapport avec l’accident ?
     Avait-il le droit de me faire subir une expertise après plus de 10 ans par un médecin généraliste ?
     A t-il le droit de revenir sur une décision de justice, plus de 10 ans après ?
    Il me semble que mes droits acquis avant la mise à la retraite demeurent, d’autant plus que mon état santé s’empire avec des souffrances atroces. Je n’ai plus de vie.
    Mon cas a déjà été traité au tribunal et j’ai subi diverses expertises auprès des médecins spécialistes, qui ont tous reconnu les dégats causés par cet accident.
    Cet accident a détruit ma vie sur tous les plans.
    J’attends votre réponse afin d’adresser un courrier au service.
    Je vous remercie d’avance pour la réponse.

    Micheline KANCEL

    Répondre à ce message

    • Le 14 janvier à 23:25

      Votre question dépasse largement le droit à la retraite, objet de ce guide. Je ne suis pas assez compétent.

      Répondre à ce message

    • Le 15 janvier à 10:02

      Bonjour,

      En ce qui concerne le remboursement des frais médicaux, l’article 34 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat, qui paraît vraisemblablement applicable à votre situation prévoyait :

      "Toutefois, si la maladie provient de l’une des causes exceptionnelles prévues à l’article L. 27 du code des pensions civiles et militaires de retraite, à l’exception des blessures ou des maladies contractées ou aggravées en service, le fonctionnaire conserve l’intégralité de son traitement jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à mise à la retraite. Il a droit, en outre, au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par la maladie ou l’accident ;"

      Le droit au remboursement des vos frais médicaux me paraît en l’état dû.

      Pour le reste, il est difficile de se prononcer sans connaître l’objet de l’expertise mandatée ni sans connaître le contexte relatif à votre interrogation quant à la contradiction de la position du Rectorat avec une décision juridictionnelle.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 17 janvier à 12:55

        Bonjour Micheline,

        Pour info, l’article abrogé donné par Me Galy a été transposé dans l’article L822-4 du code de la Fonction publique.
        L’Article L822-24 (du même code) est aussi très clair : « Le fonctionnaire qui bénéficie d’une reconnaissance d’imputabilité au service d’un accident ou d’une maladie a droit au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par sa maladie ou son accident. »

        Si vous avez bénéficié du paiement de vos frais de santé en rapport avec votre accident de trajet, j’imagine qu’il est reconnu imputable au service. Et si vous parlez de procès, j’imagine qu’il avait pour objet de reconnaître l’imputabilité au service de votre accident.

        Si c’est le cas :
        1- Le Rectorat a la faculté de contrôler que la demande de paiement de vos soins est bien en rapport avec les séquelles de l’accident. Il peut vous demander des justificatifs en ce sens avant de mettre en paiement.
        2- Il me semble abusif d’avoir fait réévaluer votre état de santé si vous pouvez justifier que vos dépenses de santé sont utiles et en lien avec les séquelles de votre accident (attestées par votre taux définitif d’IPP). Quelle sont les conclusions de ce généraliste ?
        3- Sur quel point le Rectorat est revenu sur la décision de justice, plus de 10 ans après ? Et comment vous en a t-il fait part ?

        D’autre part, je profite de votre témoignage pour savoir si pour tous les autres frais de santé (en dehors des séquelles de l’accident) vous êtes remboursée à « 100 % par la Sécurité Sociale / Invalidité (sans aucun remboursement de la mutuelle) » ou bien « part Sécu + part mutuelle » ?
        Merci d’avance pour votre retour (je n’arrive pas à trouver des réponses claires à ce sujet).

        Répondre à ce message

        • Le 17 janvier à 19:58

          Bonjour,

          A toutes fins utiles, il me paraît opportun d’indiquer que sans connaître la date des soins concernés, il est difficile de déterminer le texte applicable.

          Un texte abrogé persiste par principe à produire des effets pour les situations au cours desquelles il était en vigueur.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

        • Le 17 janvier à 20:00

          Bonjour Plume,

          Si j’ai bien compris votre question, vous demandez si, après un accident de service, on est remboursé à 100 %, dans le cadre d’une invalidité ?

          Pour ma part, c’est non. Je vous souhaite bien du courage pour faire valoir cette règle auprès de l’employeur.

          Mais vous avez raison de poser la question, j’avais lu quelque part, que les soins post accident de service, doivent être pris en charge par l’administration. Ca fait partie, il me semble, de ces lignes que personne ne lit jamais, et qui ne sont pas appliquées.

          Répondre à ce message

          • Le 17 janvier à 21:30

            Je rappelle le texte officiel figurant dans le code général de la fonction publique (CGFP) à l’article L822-24 :
            « Le fonctionnaire qui bénéficie d’une reconnaissance d’imputabilité au service d’un accident ou d’une maladie a droit au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par sa maladie ou son accident. »

            Les décrets n’étant pas encore intégrés dans le CGFP, il fait lire le Décret n°86-442 et son article 47-19 :
            « Le fonctionnaire retraité peut demander à l’administration ayant prononcé sa radiation des cadres à bénéficier, dans les conditions prévues par le présent titre, des dispositions relatives au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par :
            1° L’accident ou la maladie reconnu imputable au service dont a découlé sa radiation des cadres en application de l’article L. 27 du code des pensions civiles et militaires de retraite ;
            2° La rechute d’un accident ou d’une maladie reconnu imputable au service survenu alors qu’il était en activité ;
            3° La survenance d’une maladie imputable au service déclarée postérieurement à sa radiation des cadres. »

            Répondre à ce message

          • Le 18 janvier à 13:00

            Bonjour Christine,

            Merci beaucoup pour votre retour mais je me suis mal fait comprendre je pense, désolée.

            Ma question concerne le remboursement des frais de santé divers et variés qui n’ont aucun rapport avec l’accident ou la maladie imputables au service. Doivent-ils être pris en charge :

             de façon logique et classique, par la part de remboursement de la Sécu + la part de remboursement de la mutuelle (soit 100% au total) ?

             ou bien, ce qui semble beaucoup moins logique : à 100 % par la Sécurité sociale (au titre de l’analogie avec le « 100% invalidité » du régime général pour les maladies NON professionnelles) ? C’est mon cas et je me demande si la MGEN (affiliation sécu et mutuelle) fait une erreur en imputant la part mutuelle de TOUS mes soins à la Sécurité sociale.

            Concrètement, en tant que retraitée pour invalidité imputable (suite à accident ou maladie imputables), pourriez-vous me dire svp comment êtes-vous remboursée :

             pour vos soins divers et variés : part sécu + part mutuelle OU 100% sécu ?

             pour vos soins en lien avec l’accident ou la maladie imputables (si vous en avez) : par l’employeur (sur présentation des frais spécifiques engagés) OU part sécu + part mutuelle OU ENCORE 100% sécu ?

            J’espère avoir été plus claire et vous remercie d’avance pour cette info.

            Répondre à ce message

            • Le 19 janvier à 15:24

              Bonjour Plume,

              Concernant le remboursement des frais de santé divers et variés qui n’ont aucun rapport avec l’accident ou la maladie imputable au service, je suis remboursée par la Sécu + ma mutuelle. Sauf si vous avez une maladie prise à 100 % par la sécurité sociale.

              Répondre à ce message

              • Le 19 janvier à 19:52

                Bonsoir Christine et merci beaucoup pour votre retour.

                Cela confirme mon intuition (et le peu d’éléments de droit trouvés à ce sujet) : a priori la MGEN abuse en faisant supporter par la Sécurité Sociale la part « mutuelle » qu’elle devrait débourser pour tous mes frais médicaux (et je ne dois pas être un cas isolé…).
                J’imagine que vous êtes rattachée à un autre organisme délégataire de la gestion de la Sécurité Sociale, au titre du régime spécial des fonctionnaires, que la MGEN.
                Si d’autres fonctionnaires retraités pour invalidité imputable (rattachés à la MGEN ou autre) peuvent me faire aussi un retour à ce sujet, je suis preneuse. Merci par avance.

                Répondre à ce message

            • Le 19 janvier à 15:52

              Seuls les soins directement imputables au service sont remboursés par l’employeur, pas les autres.

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 janvier à 14:20

    Bonjour
    je suis infirmier en citis, FPH ,en arrêt maladie suite à un accident reconnu imputable au service depuis 4ans.
    mon employeur a demandé une expertise que j’ai passé puis mon dossier est passé en commission médicale plénière.
    Résultat : retraite pour invalidité imputable au service avec taux d’invalidité avant accident 0% et suite accident 30%.
    Pouvez vous me renseigner sur ce qui va se passer maintenant ?
    La CNRACL peut elle prendre une décision contraire à la décision du conseil médical ? Peut elle refuser de reconnaître l’imputabilité ? Ou mettre un taux d’invalidité inférieur à 10%( dans ce cas pas de rente d’invalidité)

    je vous remercie d’avance

    Répondre à ce message

    • Le 11 janvier à 22:36

      La CNRACL vérifie si la décision de l’employeur est légale, y compris sur le plan médical (le conseil médical donne un avis). Par exemple est-ce que le taux d’IPP est conforme au barème officiel. Vous avez droit à une rente quelque soit le taux d’IPP. Ne confondez pas avec le régime général qui verse un capital jusque 10% d’IPP.

      Répondre à ce message

      • Le 12 janvier à 08:59

        Merci Claude pour votre réponse.
        Je ne comprends pas trop ce que veut dire « la CNRACL vérifie si la décision de l’employeur est légale y compris sur le plan médical « . La décision de l’employeur à vérifier c’est quoi : la demande de mise en retraite ?
        sur le plan médical : quelle peut être la vérification ? L’hôpital a reconnu mon accident de travail depuis 4 ans : cela peut il être maintenant contesté par la CNRACL ?
        cordialement
        j’ai l’impression de vivre un parcours du combattant depuis la demande de mon employeur de me mettre en retraite.
        je vous remercie d’avance pour votre réponse future
        cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 12 janvier à 17:12

          Vous me posez une question : je vous répond et vous vous inquiétez encore plus. Il n’y a pas de raison de vous inquiéter si vous penser que tout est conforme au droit.
          Le seul problème c’est la délai qui est encore d’environ six mois à la CNRACL, ce qui est excessif.

          Répondre à ce message

          • Le 12 janvier à 19:43

            Merci Claude. Pas facile ce moment en effet, et vous avez raison il faut rester serein. Les lectures des expériences des uns et des autres sont parfois anxiogènes.
            les délais sont très longs, il n’y a plus qu’à attendre.
            merci à vous et comme je ne l’ai pas encore fait, bonne année 2025

            Répondre à ce message

            • Le 13 janvier à 12:01

              Bonjour
              j’ai quand même encore 2 ou 3 questions...
              Il me semble avoir lu que la radiation des cadres n’intervenait plus au lendemain de la commission médicale. Quand intervient-elle ?
              Est-ce que les trimestres continuent de se cumuler pour le calcul de la retraite jusqu’à la radiation des cadres ?
              En arrêt maladie CITIS reconnu imputable au service, est-ce que je continue à percevoir mon plein traitement et si oui jusqu’à mon premier paiement de la retraite ?
              Cordialement

              Répondre à ce message

              • Le 13 janvier à 23:41

                Vous restez en Citis jusqu’à la réponse de la CNRACL.

                Répondre à ce message

              • Le 17 janvier à 20:18

                Bonsoir Michel,

                J’ai été dans votre cas il y a quelques mois, donc je comprends votre anxiété.

                La gestion de votre retraite invalidité sera longue, environ 6/7mois.
                Cependant, continuez à produire vos arrêts maladie et vous aurez votre salaire, qui sera remplacé par votre pension d’invalidité (retraite). Il n’y a aucune interruption de paiement.

                La radiation des cadres intervient lorsque votre dossier est finalisé par la CNRACL, les trimestres seront pris en compte pour le calcul de votre retraite ;

                D’autre part, si le comité médical a statué pour une retraite imputable, comment se positionne votre employeur ? suit-il l’avis du comité médical ? L’employeur va prendre un arrêté, retraite imputable ou retraite non imputable, la CNRACL en tiendra compte.
                Bon courage

                Répondre à ce message

        • Le 13 janvier à 11:27

          Bonjour,

          Il peut arriver que la CNRACL revienne sur l’imputabilité non pas de l’accident mais de la mise à la retraite en elle-même dans le but de ne pas avoir à assumer le versement d’une rente pour invalidité.

          Cette hypothèse reste cependant résiduelle et dans la plupart des cas la CNRACL valide une mise à la retraite pour invalidité imputable lorsque celle-ci fait suite à un événement imputable.

          Sachez, en tout état de cause, que si à terme le brevet de pension transmis par la CNRACL ne prévoit pas de rente, cela impliquera que la CNRACL n’a pas considéré votre mise à la retraite pour invalidité comme imputable au service et cela peut être contesté, notamment devant la juridiction administrative.

          Une logique similaire peut être mise en œuvre si la CNRACL procède à une évaluation à la baisse du taux d’invalidité.

          Par ailleurs, si un taux d’IPP vous a été reconnu au titre de votre accident de service, vous avez droit, indépendamment des questions relatives à votre mise à la retraite, à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être particulièrement conséquente et nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 13 janvier à 19:42

            Merci Maître Galy pour votre réponse.
            Le conseil médical en commission plénière a noté 30% dans la case taux d’invalidité imputable ( et 0% dans la case avant accident).
            Pour la responsabilité sans faute de l’employeur je ne sais pas ce que cela veut dire mais je suis déjà stressé et fatigué pour me lancer dans une bataille…
            cordialement

            Répondre à ce message

            • Le 14 janvier à 09:44

              Bonjour,

              Je comprends parfaitement votre position. Si celle-ci évoluait, vous trouverez sur mon site interne, qui est aisément identifiable, un article sur la question de l’engagement de la responsabilité des employeurs publics dans ce cadre.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 janvier à 15:52

    Bonjour à tous et bonjour Claude,

    Je me permets de vous soumettre une question qui n’a pas (sauf erreur de ma part) été abordée dans ce forum :

    Je suis actuellement en CITIS depuis octobre 2024 suite à un accident de trajet. Compte tenu de mon état de santé et des séquelles prévisibles , il y a de fortes chances pour que je sois déclaré totalement inapte selon mon médecin et donc mis en retraite pour invalidité à terme ce qui serait, dans mon cas, très pénalisant financièrement.

    Selon l’accord « prévoyance » signé le 20/10/2023, le régime de la retraite anticipée pour invalidité est appelé à disparaître au profit d’un régime calqué sur le secteur privé à savoir perception d’une rente d’invalidité et constitution de droits à la retraite jusqu’au départ en retraite.
    (fiche « focus prevoyance édité par la CFDT) https://uffa.cfdt.fr/portail/uffa/outils/nos-argumentaires/focus-accord-prevoyance-dans-la-fonction-publique-de-l-etat-srv2_1315330
    Un dispositif transitoire est mis en place pour les agents déclarés inaptes (placement en disponibilité renouvelable en attendant la mise en œuvre complète du nouveau régime d’invalidité (décret du 27/12/2024).

    Ma question est donc la suivante :

    l’accord interministériel du 20/10/2023 concerne l’invalidité d’origine non professionnelle :
     Quid de l’invalidité professionnelle ? Suit-elle le même régime ?
    J’ai eu beau chercher, je n’ai rien trouvé en ce qui concerne l’invalidité professionnelle (ça n’est précisé explicitement dans aucun texte).
     Quid également de la période transitoire pour les personnes en CITIS si le nouveau régime leur est également applicable ?

    Merci pour votre retour
    Cordialement,
    Eric

    Répondre à ce message

    • Le 17 janvier à 11:26

      Le CITIS est du à un accident de service ou une maladie professionnelle. Il y a maintient du traitement à 100% et il n’y a pas de durée limitée ni de disponibilité d’office (sans droits à la retraite). Le Citis a été créé en 2019 et 2020, améliorant la situation précédente.

      Répondre à ce message

      • Le 17 janvier à 13:23

        Bonjour Claude et merci pour votre retour.
        Toutefois, ma question portait plus précisément sur la situation d’un agent placé en CITIS et qui in fine est déclaré inapte à reprendre le service : Dans ce cas de figure, est il obligatoirement mis en retraite pour invalidité ou bien peut il se prévaloir des dispositions relatives au nouveau régime de prévoyance (au même titre que les agents en invalidité d’origine non professionnelle) à savoir perception d’une rente d’invalidité de 40 ou 70% selon le type d’invalidité jusqu’au départ de l’âge en retraite ?
        Autrement dit, le nouveau régime de prévoyance qui met fin à la mise en retraite pour invalidité est il applicable aux agents dont l’invalidité est imputable au service ? (L’accord interministériel d’octobre 2023 ne parle que de l’invalidité d’origine non professionnelle).
        Merci pour votre retour
        Cordialement,
        Eric

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 janvier à 16:18

    Bonjour à tous,

    De mémoire, et relativement récemment, Claude a relevé l’intervention du décret n° 2024-641 du 27 juin 2024.

    Ce décret a modifié l’article 27 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 qui prévoyait que le demi-traitement versé à un agent en fin de droits à congé de maladie dans l’attente de l’instruction de la procédure de mise à la retraite pour invalidité restait acquis jusqu’à la date de la décision prononçant sa mise à la retraite.

    Depuis lors, la nouvelle rédaction de cet article laisse à penser que l’employeur public pourrait dorénavant être fondé à récupérer les sommes versées dans l’attente de l’aboutissement de la procédure de mise à la retraite pour invalidité et ce même en cas de rétroactivité de la date d’effet de mise à la retraite, à la condition que ces sommes soient inférieures à celles perçues par l’agent au titre de son rappel de pension de retraite.Cette condition sera vraisemblablement remplie dans une grande majorité des cas.

    L’applicabilité de cette modification aux situations en cours et aux trois versants de la fonction publique fera à mon sens nécessairement l’objet de nombreux contentieux.

    Un article sur mon site internet précise de manière plus poussée les détails de cette évolution mais il me semblait opportun qu’elle soit portée à la connaissance des visiteurs de ce forum.

    Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

    Répondre à ce message

    • Le 16 janvier à 11:01

      Un avocat voit le contentieux possible. Le militant syndical voit les avancées obtenues par un accord avec le de maintien du traitement et des primes suivant le type de congé maladie. Je me permet de renvoyer le lecteur vers les fiches des juristes de la CFDT Fonctions publiques écrites depuis ce décret de juin 2024 : Congés maladie

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 janvier à 14:42

    Bonjour,
    Je suis actuellement en CLM et j’arrive en fin de droit le 01/08/2025. Le médecin agréer m’a dit qu’avec ma pathologie, il est possible que je sois mis en retraite pour invalidité.
    J’ai bientôt 55 ans et j’ai été fonctionnaire titulaire en 2018, je travaillé avant dans le privé depuis l’âge de mes 16 ans.
    Je voudrait savoir pour le calcul de cette retraite pour invalidité, si tout les trimestres (envire 150) sont pris en compte ou uniquement les trimestres à partir de ma titularisation.
    Je suis complètement perdu.
    Merci par avance
    Cordialement,
    Patricia

    Répondre à ce message

    • Le 16 janvier à 11:08

      Chaque régime de retraite a ses propres règles. La retraite de fonctionnaire est calculée comme indiqué fiche 49 de ce guide. Formule avec des raccourcis : Pension = Traitement indiciaire brut x (Nombre de trimestres dans la fonction publique /Durée de service exigée pour sa génération x 75 %). Consultez votre compte retraite dans le site officiel info-retraite.fr : Préparez votre retraite maintenant
      Pour le régime général (privé et public comme contractuel) lisez la fiche 9.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 décembre 2024 à 23:44

    Le ministère publie une page sur les nouvelles règles d’indemnisation des fonctionnaires d’État en congé maladie.
    Je remercie Steven de nous avons signalé cette page publiée le 11 décembre 2024.
    Modalités d’indemnisation des agents en cas de congés de longue maladie et de grave maladie dans la fonction publique de l’État

    Le point numéro 9 de cette page web précise « les droits à rémunération de l’agent dans l’attente de l’avis du conseil médical à expiration des droits à congé pour raison de santé ».
    Je retiens que l’agent ne sera pas pénalisé financièrement dans ce nouveau système qui s’applique dès à présent. Même si c’est complexe à comprendre.

    Répondre à ce message

    • Le 30 décembre 2024 à 11:55

      Bonjour.
      Je suis ouvrier d état civil pour l armée, et j arrive en fin de CLD en avril 2025. Suis je concerné par ces nouvelles modalités d indemnisation ?
      De plus, arrivant au bout des 3 ans en avril 2025 de cld( MALADIE NON PROFESSIONNELLE), et
      Suite au décret prevoyance d octobre 2023 , Suis je obligé de partir en retraite pour invalidité en mai 2025 ou pourrais je bénéficier du nouveau régime à savoir une compensation de l invalidite plutôt qu une mise en retraite pour l invalidité qui va disparaître suite à cet accord prevoyance de octobre 2023.
      Merci pour votre retour.

      Répondre à ce message

      • Le 31 décembre 2024 à 08:10

        Les ouvriers d’État bénéficient de l’accord signé par la CFDT Fonctions Publiques en 2023 avec les mêmes règles que les fonctionnaires d’État : Ouvriers de l’Etat : que prévoit l’accord de prévoyance ?

        Répondre à ce message

        • Le 8 janvier à 09:29

          Bonjour.
          Merci pour votre retour mais
          Suis je obligé de partir en retraite pour invalidité en mai 2025 si mes 3 ans de cld se terminent en avril 2025 ?( ouvrier d état)
          Car les fonctionnaires d etat ont droit à 5 ans de cld et ouvrier d état 3 ans.
          Je vous remercie.

          Répondre à ce message

        • Le 13 janvier à 08:56

          Bonjour.
          Merci pour votre réponse. Qu ren est il exactement pour ma situation suite à cet accord. J arrive en fin de cld de 3 ans en avril 2025.
          Si alignement sur ceux des fonctionnaires suite décret 2023.
          Cela veut il dire que je peux bénéficier encore de 2 ans de cld ?
          ( Plutôt que d être radié d’office et mis en retraite pour invalidité en avril 2025).
          Cet accord signé est il en place pour le ministre es armées ?
          Merci pour votre retour, car ce n est vraiment pas clair pour moi.
          vraiment

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 janvier à 12:35

    Bonjour,
    Je suis en retraite pour invalidité de la FPE depuis le 1er décembre avec une rente viagère pour un taux d’IPP de 30% résultant d’une maladie professionnelle due au service.
    J’ai signalé avoir obtenu deux autre taux d’IPP durant ma carrière , de 5% de 2%, non indemnisés et sans rapport avec la pathologie à l’origine de ma mise en retraite. Je pensais qu’ils pourraient être inclus dans le calcul d’une rente globale mais mon employeur distingue les pathologies. Il me dit que pour être pris en compte ces précédents accidents doivent soit être à l’origine de mon invalidité soit s’être aggravés.
    Je n’ai pas trouvé de textes sur cette question, me confirmez-vous la réponse de mon employeur ?
    Merci d’avance.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 janvier à 09:15

    Bonjour à tous,

    Je vous souhaite à tous une bonne année 2025 et de la réussite dans vos démarches administratives, sachant , par expérience, qu l administration est un méandre dans lequel il est difficile de trouver sa route. Fonctionnaire j ai été mis en retraite pour invalidité en 2024 non lié au service . Je touche ma pension ainsi qu un complément que me verse ma mutuelle au titre de la prévention. Récemment, j ai été contacté par ma mutuelle qui a dit que j avais peut être droit à une allocation d invalidité avec assurance maladie en fonction de mon IPP. Pour cela, j ai besoin de savoir mon taux IPP. J ai contacté la MDPH et l Ensap qui n ont tous les deux renvoyé au rectorat dans lequel je travaillait. Mes questions sont donc les suivantes :
     puis-je cumuler pension d invalidité et allocation d invalidité et il y a t il un montant à me pas dépasser ?
     à quelle organisme dois je faire ma demande sachant que la sécurité sociale me renvoie à ma mutuelle pour cette demande ?
     à quelle service du rectorat je dois me référer pour obtenir mon taux d invalidité sachant qu ils sont souvent eux mêmes perdus lorsque’ on fait ces demandes inhabituelles.

    Merci d avance pour les réponses et le temps que vous nous accordez. Vous faites un travaille extraordinaire pour nos droits. Bon courage à tous .

    Répondre à ce message

    • Le 13 janvier à 23:50

      Vous ne relevez pas de l’assurance maladie pour ce risque donc vous n’avez pas droit à la pension d’invalidité. Je suppose que le montant de l’AAH est inférieur à votre retraite. Vous avez intérêt à étudier le contenu de votre contrat de mutuelle.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 janvier à 02:38

    Bonjour voilà je suis fonctionnaire territoriale j’ai été placé en clm en septembre 2023 et là depuis septembre 2024 je suis passé en cld je me fais beaucoup de soucis Par ce que ma situation évolue pas est ma question est si je n’arrive pas a me remettre de ma maladie il vont sûrement me mettre en invalidite définitive je n’ai que 36 ans disi la fin de mon cld j’aurais 39 ans je suis fonctionnaire depuis février 2016 combien d’argent je vais toucher tout les mois si cela arrive

    Répondre à ce message

    • Le 13 janvier à 23:47

      Oui, les fonctionnaires inaptes définitivement sont mis à la retraite pour invalidité, quelque soit l’âge.
      Vous aurez un petite retraite en rapport avec vos années de service (voir fiche 49 le calcul).
      Vous aurez le droit de retravailler sans plafond ni limites, ou de demander l’AAH.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 janvier à 13:13

    Bonjour,

    La rétroactivité de la radiation des cadres n’est plus possible pour la CNRACL. Mais qu’en est il pour les agents de l’état et du SRE ? je ne trouve pas de décret comparable.
    Existe t il ?Bien cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 janvier à 11:40

    Bonjour,
    Titulaire de l’éducation nationale et mise en retraite pour invalidité.
    Mon CLM a pris fin en juillet 2022 et l’arrêté pour retraite pour invalidité établi en avril 2024.
    Pendant ces 21 mois j’ai perçu un 1/2 traitement que mon employeur m’a réclamé car ma pension de retraite a été calculée de façon rétroactive. Remboursement que j’ai effectué sous la menace de porter mon dossier au contentieux !
    Grâce à ce forum et à nos échanges, j’ai demandé à mon employeur le remboursement des sommes versées et fait valoir que le 1/2 reste acquis à l’agent sur vos conseils.
    Aujourd’hui, mon employeur me répond que les sommes versées vont m’être remboursées mais que le service des pensions peut être amené à récupérer rétroactivement les sommes versées au titre de ma pension depuis avril 2022.
    Je voulais savoir si effectivement la caisse de retraite de l’Etat peut me réclamer ma pension versées rétroactivement sachant que ma pension est un droit.
    Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 7 janvier à 08:53

      Bonjour,

      Après brèves recherches, je ne suis pas parvenu à identifier de jurisprudence topique à votre situation si ce n’est ;

      "9. Si M. A ne tenait d’aucune disposition statutaire ou du code des pensions civiles et militaires de retraites - sa situation ne relevant pas des cas dérogatoires de cumul légal prévus par les articles L.84 et L.86 du code des pensions civiles de retraites- le droit de cumuler les sommes versées au titre de son demi-traitement et sa pension de retraite perçue rétroactivement pour la même période, il n’appartenait pas au préfet délégué de la zone de défense et de sécurité Ouest, ordonnateur de la rémunération, de procéder à la répétition d’un éventuel trop perçu de pension civile."

      En première analyse, cette décision impliquerait que la récupération de la pension reste envisageable dans ce cas de figure.

      Mais à mon sens, si d’aventure cela intervenait vous concernant, il sera opportun de contester la décision de récupération émanant du SRE dès lors que, comme vous le relevez, par principe, vous aviez vraisemblablement droit à votre pension à compter de votre radiation des cadres.

      Il reste à préciser qu’il est probable que le SRE, même dans l’hypothèse où il serait dans son bon droit, ne cherche pas à récupérer les sommes versées.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 13 janvier à 21:35

        Bonsoir Maître,
        je vous remercie vivement de votre collaboration.
        Bien à vous

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 janvier à 18:22

    Bonjour,

    Suite à un accident de service je suis placé en CITIS depuis le 21/02/2019. Lors de la dernière expertise médicale du 18/11/2024 le médecin expert m’a déclaré inapte de façon absolue et définitive à toute fonction et à établi un taux d’ipp en date du 1/12/2024. Il demande d’envisager une mise à la retraite pour invalidité. Sachant que j’atteindrai la limite d’age pour la catégorie active dont je relève le 25/07/2025 et que la procédure d’ admission à la retraite pour invalidité doit être initiée au moins 6 mois avant la radiation des cadres quelle date est prise en compte comme départ de la procédure ?
    La FPT dont je dépend à saisi le conseil médical en formation plénière le 6/01/2025.
    La RVI à laquelle je peux prétendre pourrait elle ne pas m’être versée pour une question de délai non respecté ?

    Répondre à ce message

    • Le 9 janvier à 17:56

      Vous devez éviter dans votre intérêt une mise à la retraite pour limite d’âge. Essayez d’interroger la CNRACL.

      Répondre à ce message

    • Le 13 janvier à 11:35

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude : demandez au plus vite votre mise à la retraite pour invalidité afin d’espérer éviter une mise à la retraite pour atteinte de l’âge limite qui vous privera de toute chance de perception d’une rente d’invalidité.

      En outre, si un taux d’IPP vous a été reconnu au titre de votre accident de service vous avez droit, indépendamment des questions relatives à votre mise à la retraite, à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être très conséquente et nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 janvier à 17:55

    Bonjour,
    Cadre dans la fonction publique, je suis en congé longue durée (CLD) depuis 2 ans et viens d’avoir l’âge légal à la retraite mais sans avoir le taux plein qui est à 67 ans en ce qui me concerne.
    J’envisage actuellement une reprise de mon activité à temps partiel thérapeutique (50%) tout en poursuivant mes soins.
    Est ce que ma future situation (temps partiel thérapeutique à 50% + âge légal) me permettrait de demander dans le future un départ à la retraite pour invalidité ?
    Cette question me travaille beaucoup en ce moment et je vous remercie par avance pour votre réponse.
    Cordialement,
    Martin H

    Répondre à ce message

    • Le 11 janvier à 00:25

      Oui, le temps partiel thérapeutique n’empêche pas un nouveau congé maladie. C’est l’inaptitude définitive qui entraîne une retraite pour invalidité.

      Répondre à ce message

      • Le 12 janvier à 00:29

        Bonjour Claude,
        Je vous remercie pour votre réponse et éclairage.
        Cordialement,
        Martin

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 janvier à 10:25

    Bonjour à tous et meilleurs vœux pour cette nouvelle année
    Je souhaite savoir si certains d’entre vous ont eu leur dossier de retraite invalidité traité récemment. Mon dossier de retraite a été réceptionné fin aout par la CNRACL et aucun mouvement à ce jour, rien n’a bougé sur mon espace CNRACL...

    Répondre à ce message

    • Le 8 janvier à 22:09

      Bonsoir Patricia je suis dans le même cas de figure que vous mon dossier a été transmis par mon employeur début juillet j’ai appelé la CNRACL en novembre il m’a été répondu que mon dossier ne sera pas traité avant février au plus tôt ! Bon courage ! - bien cordialement

      Répondre à ce message

    • Le 9 janvier à 12:03

      Bonjour Patricia,
      ne vous inquietez pas, les delais sont trés long...
      Pour ma part, réceptionné fin avril, en cours de traitement depuis le 13 septembre.
      Puis demande de renseignements complémentaire à mon employeur le 13 Décembre et depuis le 6 janvier de retour en attente de traitement...
      C’est extrêmement long malheureusement !
      Bonne journée

      Répondre à ce message

      • Le 10 janvier à 09:30

        Merci à vous deux pour vos réponses ! C’est extrêmement long effectivement...rien à voir avec le délai de "2 mois" que la gestionnaire RH de mon établissement m’avait donné. J’ai lu qu’une personne a été mise en invalidité en 3 mois (sur ce fil de discussions) j’étais assez étonnée

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 janvier à 11:17

    Pourquoi lors d’une mise à la retraite anticipée pour invalidité l’employeur ne paie pas la totalité des jours sur le compte épargne temps.
    merci

    Répondre à ce message

    • Le 8 janvier à 16:30

      Les 15 premiers jours ne peuvent être utilisés que sous forme de congés.

      Répondre à ce message

      • Le 9 janvier à 15:04

        J’ai été confronté à ce sujet récemment et je voulais vous indiquer la réponse de la defenseure des droits sur la question d’une possible discrimination sur l’impossibilité d’utiliser le CET en étant placé en retraite pour invalidité. Espérons que ça change mais pour le moment en effet rien de fait. Je remarque aussi avec amusement que dans le courrier officiel il y a une coquille dans le numéro du décret.

        "Au regard de l’analyse ci-dessus, la Défenseure des droits considère que Monsieur X a été victime d’une discrimination à raison de son état de santé et que les modalités d’exercice des droits accumulés sur un CET constituent une discrimination entre agents publics au regard de leur état de santé. Au surplus, ces modalités induisent également une inégalité entre titulaires d’un CET et ayants droits d’un titulaire décédé et, constituent une atteinte aux droits patrimoniaux des agents placés dans l’impossibilité d’utiliser la totalité de leur CET avant de faire valoir leurs droits à la retraite.
        Dès lors, afin de remédier à cette situation et de prévenir le renouvellement de situations analogues, elle recommande à Monsieur le Ministre de la transformation et de la fonction publiques de procéder à la modification du décret n° 2002-364 du 29 avril 2002 modifié et de ses textes d’application afin de prévoir une dérogation permettant aux fonctionnaires radiés des cadres après un congé de maladie de bénéficier de l’indemnisation de la totalité des jours laissés sur leur compte épargne-temps.
        La Défenseure des droits demande à être tenue informée des mesures prises pour tenir compte de ses recommandations dans un délai de trois mois à compter de la notification de la présente décision.
        Claire HÉDON"

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 janvier à 19:05

    Bonjour, je suis en attente de ma retraite invalidité.
    J’ai 2 enfants avant né après 2004 ( 2008/2010) et je suis rentrée dans la fonction publique en 2005.
    J’ai pris un 80% de droit pendant 3 ans pour chaque enfant.
    Comment sont calculés ces années de temps partiel de droit ? Est ce que cela me fait cotiser 3 ou 4 trimestre par année et par enfant ?
    Je suis perdue et j’ai du mal à comprendre la fiche 48 avec les bonifications et majorations🤔.
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 4 janvier à 19:27

      Comme expliqué fiche 46, le temps partiel réduit le nombre de jours de service pris en compte pour le calcul de la retraite de fonctionnaire. Vous devez le voir sur votre relevé de carrière en lisant que vous avez 3 trimestres et des jours de reliquat (90 jours de service donnent droit à un trimestre). Ce reliquat de jours se reporte sur les années suivantes et au plus tard l’année de départ à la retraite.
      Pour vos enfants nés après 2004, comme indiqué fiche 47, le temps partiel de droit vous donne droit à des trimestres. Ainsi pendant ces années, vous obtenez 4 trimestres chaque année pour le calcul de votre retraite.
      Pour calculer vous même votre retraite pour invalidité, vous utilisez la formule indiquée fiche 49.

      Répondre à ce message

      • Le 6 janvier à 15:25

        Merci Claude de votre réponse.
        J’ai encore une question : comme j’ai été à 80% de droit pr mes 2 enfants, est ce que je cumule également 2 trimestres supplémentaires pr chaque enfant ou alors j’ai juste les 4 trimestres par année dû au tps partiel de droit ?
        Merci

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 janvier à 09:32

    Bonjour,

    J’ai 46 ans, je suis professeur des écoles depuis 17 ans (j’ai travaillé quelques années en entreprise auparavant), et je suis en CLD. Il me reste environ un an de droits à CLD. Je souhaite demander ma retraite anticipée pour invalidité car je ne suis plus du tout en mesure d’exercer mon métier. Mes questions sont les suivantes : une fois en retraite, si je vais mieux, je souhaiterais travailler en tant qu’assistante maternelle, mais je ne sais pas si on a le droit de travailler en étant en retraite anticipée pour invalidité de la fonction publique ? Et, si on a le droit, est-ce que cela compte pour la retraite ?

    Merci beaucoup pour votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 6 janvier à 09:59

      Comme indiqué fiche 54, la retraite pour invalidité bénéficie d’une dérogation : vous avez le droit de travailler sans plafond ni limites et votre nouvel emploi est pris en compte pour vos futures retraites dues à votre période sans être fonctionnaire titulaire.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 décembre 2024 à 11:12

    Bonjour,
    J’au eu en septembre 2009 un accident de trajet en rentrant à mon domicile. Ce jour là problème de circulation et stationnement dans mon quartier (proche préfecture) car visite officielle du 1er ministre plus fêtes médiévale dans toute la ville. J’ai été herté par l’arrière alors que j’allais stationner à 220 mètre de chez moi (soit 3mn à pied).
    Accident de trajet a été immédiatement validé par mon administration puis par la commission de réforme.
    Soins, arrêts de travail lors de rechute et CTIS accordé depuis plus de 15 ans.
    Mon état s’est dégradé et j’ai été déclarée inapte à tous poste avec un taux d’IPP de 45%
    Procédure de mise en retraite d’office imputable au service enclenché par mon employeur.
    ET LA MAUVAISE SURPRISE : le SRE refuse de reconnaître l’accident de trajet car j’aurais fait un détour (enf ait suivi le sens unique de circulation) et l’accident serait intervenu trop loin de chez moi !.
    Trouver une place si près de chez moi déjà en temps normal c’était bien mais ce jour là avec des routes fermées, des policiers partout c’était exceptionnel.
    QUE FAIRE, en fait il refuse de me verser les 1350 euros par mois de rente invalidité !
    Puis-je saisir en référé ?
    Merci pour vos conseils

    Répondre à ce message

    • Le 21 décembre 2024 à 18:28

      Vous devez écrire un recours auprès du SRE comme expliqué fiche 5.
      Rédigez un courrier argumenté avec des preuves de votre situation le jours de l’accident : un plan du trajet, un document de la ville montrant les restrictions de circulation, une coupure de presse prouvant la visite du 1er ministre, et tout autre élément justifiant votre trajet inévitable vers votre domicile. Ce dossier vous servira au tribunal administratif si le SRE ne change pas d’avis. Mais si votre dossier apporte des preuves de en votre faveur, le SRE changera d’avis car ils savent que le tribunal vous donnera raison.
      L’employeur aurait du transmettre un dossier accident de trajet avec :
       preuve apportée par l’agent ou établie par l’enquête administrative que l’accident est survenu sur le parcours habituel entre le lieu où s’accomplit le service de l’agent et sa résidence ou son lieu de restauration ;
       preuve apportée par l’agent ou établie par l’enquête administrative que l’accident est survenu pendant la durée normale pour effectuer ce parcours ;
       absence de fait personnel de l’agent ou de circonstance particulière étrangère aux nécessités de la vie courante de nature à détacher l’accident du service.
      C’est à vous le faire à présent. L’enjeu me semble suffisamment important pour que vous fassiez cet effort, au besoin avec de l’aide.

      Répondre à ce message

      • Le 5 janvier à 14:05

        Bonjour,

        Merci de votre réponse.
        J’ai déjà fourni l’ensemble des documents et archives de journaux locaux justifiant des circonstances exceptionnelles de circulation ce jour là avec le renfort sur la ville de 220 CRS pour protéger la visite officielle du ministre. J’ai fourni les information sur mon trajet....
        Mais le SER joue la montre. Je n’ai eu qu’indirectement l’arrêté de mise en retraite par mail de ma RH. Aucune motivation ou explication au refus d’imputabilité suite à accident de trajet.
        Donc RDV chez une avocate pour référé suspension car fin janvier aucune retraite ne sera versée car je ne peux demander la liquidation d’une retraite que je conteste.
        Si vous avez d’autres conseil je prends !
        Merci d’avance
        Valérie

        Répondre à ce message

        • Le 5 janvier à 18:13

          Ce n’est pas votre retraite qui est en jeu mais la rente. Vous devez demander au juge la reconnaissance en accident de trajet et donc la reconnaissance d’une retraite pour invalidité imputable au service. L’avocat n’est pas obligatoire au tribunal administratif. Allez sur place pour voir et échanger avec le greffier local.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 janvier à 12:58

    Bonjours,
    au 1 janvier 2025 il y a une revalorisation des retraites 2.2% .J’ai une retraite pour invalidité depuis le 1 décembre 2024 .Ma question sui je concerné par cette augmentation
    selon le décret toute pensions est augmenté et rien sur avril 2025 concernant les retraites pour invalidités ?.
    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 décembre 2024 à 22:11

    Bonjour,

    Placée en disponibilité d’office pour raisons de santé à l’expiration de mes droits à congé de maladie ordinaire de 12 mois , le conseil médical a émis un avis favorable le 13/12/2024 à l’octroi de temps partiel pour raison thérapeutique à compter du 8/06/2024.

    Il mentionne une réintégration à TPTH à 50% dès réception du PV en liaison avec le médecin du travail.
    Il précise : l’intéressée est placée en disponibilité d’office pour raison de santé à compter du 8/06/2024 jusqu’a la date de réintégration effective.

    A compter du 8/06/2024 j’ai été placée en DORS provisoire avec un demi traitement .

    Ma question est : après décision favorable du conseil médical sur mon aptitude à la reprise en mi temps thérapeutique le 13/12/2024,
    celle ci sera t’elle rétroactive sur ma carrière avec une régularisation de la paye depuis le 8/06/2024 ?

    Je vous remercie par avance pour votre temps et votre réponse ;)

    Bien cordialement :)

    Répondre à ce message

    • Le 20 décembre 2024 à 12:39

      L’avis du conseil médical du 13 décembre 2024 ne peut pas s’appuyer à mon avis sur les anciens textes. J’ai publié un message le 17 décembre avec un lien vers les nouvelles règles issues de l’accord signé par la CFDT Fonctions publiques (entre autres) en 2023 et codifiées dans un décret du 27 juin 2024.

      Je reprend mon précédent message. Le ministère publie une page sur les nouvelles règles d’indemnisation des fonctionnaires d’État en congé maladie. Je remercie Steven de nous avons signalé cette page publiée le 11 décembre 2024.
      Modalités d’indemnisation des agents en cas de congés de longue maladie et de grave maladie dans la fonction publique de l’État
      Le point numéro 9 de cette page web précise « les droits à rémunération de l’agent dans l’attente de l’avis du conseil médical à expiration des droits à congé pour raison de santé ».
      Je retiens que l’agent ne sera pas pénalisé financièrement dans ce nouveau système qui s’applique dès à présent. Même si c’est complexe à comprendre.

      Répondre à ce message

      • Le 30 décembre 2024 à 17:18

        Bonjour

        Merci pour votre message et vos informations.

        Voici la réponse du CSRH de mon administration : ”S’agissant de votre rémunération, il peut vous être indiqué qu’à ce stade, votre gestionnaire ne peut effectuer de régularisation concernant la disponibilité d’office pour raison de santé.
        En effet, il vous appartient de solliciter, auprès de l’organisme de sécurité sociale local dont vous dépendez, le bénéfice des prestations en espèces de la sécurité sociale. Sans cette autorisation, le CSRH ne peut vous verser ces indemnités et effectuer en conséquence le rattrapage du demi-traitement qui vous a été versé jusqu’à présent.
        Merci pour votre avis sur cette réponse .

        Bien cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 30 décembre 2024 à 22:31

          La disponibilité pour raison de santé (Dors) n’est pas citée dans le document en ligne du ministère ci-dessus.
          Je ne comprend pas la réponse de votre service RH car je ne connais pas votre situation.
          Lisez les nombreuses réponses de ce forum.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 décembre 2024 à 14:50

    Bonjour à tous
    FPT en citis actuellement après passage expert et commission médicale en attente CNRACL je devais être radiée des cadres le 1/1/2025 mais la caisse de retraite ayant beaucoup de retard que va-t-il se passer ? Bien cordialement et joyeuses fêtes de fin d’année

    Répondre à ce message

    • Le 27 décembre 2024 à 17:22

      Non, votre employeur n’a pas le droit de vous radier des cadres avant que la CNRAL l’ai autorisé à le faire.
      Dit autrement, vous passez directement du Citis à la retraite pour invalidité, quand la CNRACL aura procédé au contrôle de légalité de la décision de l’employeur.

      Répondre à ce message

    • Le 29 décembre 2024 à 01:29

      Bonsoir.

      Vous serez maintenue en CITIS ( et par conséquent à plein traitement) durant le traitement du dossier de liquidation de vos droits à la retraite par la CNRACL et ce quelque soit la durée de ce traitement. Après l’étude de votre dossier, la CNRACL communiquera un avis à votre employeur, comportant en observation la date à à partir de laquelle, l’employeur peut émettre un arrêté administratif de radiation des cadres et de mise à la retraite pour invalidité. La mise à la retraite met fin au CITIS. Vous percevrez dès lors votre pension et le cas échéant une rente viagère.

      Le retard de traitement du dossier par CNRACL et votre employeur, peut-être pénible (vous restez dans une incertitude relative) mais il n’est financièrement pas défavorable à l’agent. Vous continuez durant cette période à percevoir votre plein traitement et à cotiser pour la retraite). Bonnes fêtes.

      Répondre à ce message

    • Le 30 décembre 2024 à 10:11

      Bonjour,

      Je rejoins les réponses formulées par Claude et Simon. Le CITIS doit perdurer et constitue une position financièrement favorable.

      Par ailleurs, si un taux d’IPP vous a été reconnu au titre de l’événement imputable ayant justifié votre placement en CITIS, vous avez droit, indépendamment des questions relatives à votre mise à la retraite, à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être très conséquente et nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 décembre 2024 à 15:31

    Bonjour,
    Je suis actuellement en CLD et j’ai reçu un document de la DSDEN m’informant qu’il fallait que je formule une demande de retraite pour inaptitude pour le 11 décembre 2025, soit la date de l’épuisement de mes droits à congés.
    J’envisage d’anticiper cette demande et de la formuler dès le début du mois de janvier 2025 car la procédure est très longue.
    Ma question est la suivante : Si mon dossier n’est pas finalisé au-delà du 11 décembre 2025, je me retrouve sans ressources, ou bien, la DSDEN me verse un demi-traitement et dans ce cas, sous quelles conditions ?
    Je vous remercie par avance de ce que vous pourrez faire.
    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 29 décembre 2024 à 23:23

      Vous ne pouvez être sans ressources. Vous serez placé en disponibilité d’office pour raisons de santé (Dors). Ce sujet est souvent traité dans ce forum.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 septembre 2024 à 19:04

    Bonjour Claude,

    Je suis en accident de travail depuis le 27/12/2019,es que cela est normal que je perde des points sur mon relevé de carriére au niveau de la RAFP pour l’année 2021,2022,2023,ayant toujours le même salaire.

    2019 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 347 pts
    2020 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 352 pts
    2021 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 197 pts
    2022 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 170 pts
    2023 4 trim. CNRACL 4 trim.(A)
    RAFP 198 pts

    Merci pour votre réponse.

    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 20 septembre 2024 à 22:46

      Non, c’est surprenant. Lisez la fiche 53 qui traite de la RAFP : 53 La retraite additionnelle des fonctions publiques (RAFP)

      Répondre à ce message

      • Le 21 septembre 2024 à 13:05

        Bonjour Claude,

        Toutes mes excuses, mais je ne vois pas où cela est précisé dans la fiche 53 ,que l’on ne pert pas de point en accident de travail.

        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 21 septembre 2024 à 17:12

          Je vous ai répondu non car ce n’est pas possible. La fiche 53 vous montre que cela n’existe pas. Ecrivez une réclamation à l’Établissement qui gère la RAFP pour avoir des explications. Quand vous l’aurez, venez nous l’écrire fiche 53.

          Répondre à ce message

          • Le 21 novembre 2024 à 16:29

            Bonjour Claude,

            Après renseignement auprès de la R.A.F.P , on m’a répondu que les points étaient calculés sur les primes.
            Étant en accident de travail depuis le 27/12/2019, je n’ai plus la prime de service de fin d’année qui représentait environ un 3/4 de mon salaire, c’est pour cela que mes points ont baissés.

            Cordialement.

            Répondre à ce message

    • Le 28 décembre 2024 à 17:43

      Bonjour.
      J’ai le même souci, avez vous pu avoir l’explication ? Merci cordialement

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 décembre 2024 à 17:22

    Bonjour ,

    Je suis en AT DEPUIS LE 31 MAI 2022 OPÉRÉ DE 2 HERNIES DISCALES EN JANVIER 2023 validé par le CONSEIL MEDICAL , EN DECEMBRE 2023 , puisque mon employeur avait reconnu par 2 arrêté municipaux mon AT , et que un médecin expert généraliste avait rejeter mon AT .J’ai donc fait appel ou lors de mon passage au comité médicale, LES MEDECINS EXPERTS ONT RECONNU MON AT .Depuis je n’ai que des soucis lombaires et de SCIATIQUE .Je travaillais en service espaces Vert, le dernier médecin expert m’a déjà déclaré à mon passage le 17 octobre 2024 que mon poste ne serait plus possible , que ma collectivité devrait me trouver un autre poste en interne , mais à ce jour ils n’ont rien de disponible pour moi .J’ai bientôt 59 ans , que 27 ans de collectivité territoriale, je me pose beaucoups de questions sur mon avenir financier .Mon épouse est elle même en invalidité de la CNRACL elle perçoit 549 euros par mois .Alors oui on va devoir vendre notre bien immobilier car encore un loyer à payé plus les charges ......Je vois que du noir dans notre futur proche .Mon prochain passage avec le médecin expert et prévu courant MARS OU AVRIL 2025 , et la seulement je passerais au CDG ( COMMITE MEDICAL ) , POUR UNE DEMANDE DE MISE EN INDISPONIBILITE A MES ANCIENNES FONCTION .QUE VAIS JE PERCEVOIR EN FINANCE .DEPLUS JE DUIS DIABETIQUE INSULINO DEPENDANT ET MA JAMBE GAUCHE FONCTIONNE MOIN BIEN DU A MON OPERATION ET A MON PROBLÈME DE DIABETE .JE DOIS PORTER UN ELECTRO STIMULATEUR SUR LA JAMBE 1 HEURE SUR 2 .POUVEZ VOUS ME DIRE ET ME DIRIGEZ SVP MERCI .SUR MES DROITS ET REVENU QUE JE PEUX PRETENDRE !!!! Merci de votre écoute et de votre lecture.

    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire en mes considération les plus respectueuses .
    Merci .

    Répondre à ce message

    • Le 27 décembre 2024 à 17:46

      Avez-vous été placé en Citis par votre employeur, donc avec maintien du traitement ?
      Pour un fonctionnaire on n’utilise pas le signe AT, mais accident imputable au service ou maladie professionnelle.
      Votre retraite pour invalidité sera calculée comme une retraite normale mais sans décote comme expliqué fiche 49 de ce guide : 49 Taux de liquidation, calcul de la pension, décote, surcote, minimum garanti...
      Votre employeur va demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical avant de fixer votre taux d’incapacité imputable au service. Ce taux vous donnera droit à une rente viagère (à vie) qui augmentera votre retraite.
      Vous aurez droit à vos autres retraites à 62 ans au titre de l’inaptitude (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).
      D’autre part, il s’écoule plusieurs mois entre le moment où votre employeur à rempli le dossier de retraite pour invalidité imputable au service et l’autorisation par la CNRACL de vous mettre à la retraite pour inaptitude.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 décembre 2024 à 20:39

    Je viens de recevoir le procès-verbal de séance du Conseil médical qui a statué dans un premier temps pour la perte de mon œil droit avec appareillage d’une prothèse oculaire à 25 % tout près existant à l’affiliation et 25 % taux au dernier jour valable j’ai également subi une dépression et là j’ai 30 % au dernier jour valable je suis né le 27 février 1964 et avant mes 18 ans j’étais apprenti je ne sais pas à l’heure actuelle à quoi m’attendre pour ma mise en retraite pour invalidité. Pouvez-vous me donner la procédure pour arriver à la fin de ce cycle infernal merci d’avance bien à vous

    Répondre à ce message

    • Le 26 décembre 2024 à 22:33

      Si vous êtes déclaré inapte définitif, vous pourrez être mis à la retraite pour invalidité.
      Si vos problème de santé ne sont pas imputables au service, votre retraite pour invalidité sera calculée comme une retraite normale mais sans décote (voir fiche 49 le calcul). Le taux dépend de votre nombre de trimestres comme fonctionnaire.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 décembre 2024 à 11:24

    Bonjour en maladie professionnelle depuis 2020 dans la fonction publique hospitalière,j ai été mise en retraite pour invalidité ce mois ci. J ai 19 jours sur un CET vont ils mettre payes, ? Il me restait des congés comment cela va t il ce passer ? Merci votre reponse

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 décembre 2024 à 15:48

    Bonjour
    Je ne comprends rien au calendrier de revalorisation des retraites pour invalidite de la fonction publique d’état soi en avril
    Pourquoi cette différence ! ?
    Aurons nous comme les autre droit à la prime de 100 euros et à quelle date car ma pension n’atteint pas 2000 euros mensuels ?
    Quel sera en fait le pourcentage de la revalorisation en 2025 et à quelles dates ?
    0, 8 pour cent me semble inadmissible
    Pouvez-vous m’éclairer svp

    Merci pour votre réponse
    Bien à vous
    Mail sylviahoudet42@gmail.com

    Répondre à ce message

    • Le 21 décembre 2024 à 18:37

      Votre question est traitée fiche 51.
      En droit, les retraites pour invalidité des fonctionnaires sont assimilées aux pensions d’invalidité des salariés relevant du régime général. Mais si la votre est définitive, celle du salarié est remplacée par la retraite.
      Les pouvoirs publics préservent la revalorisation des retraites pour invalidité mais pas des retraites normales. Ainsi les retraites normales ont sauté une année sans revalorisation et pas celles pour invalidité. Toutes étaient en avril, puis les normales sont passées en octobre puis en janvier. Les retraites normales ont failli voir leur revalorisation repoussée à juillet. Regardez le tableau de la fiche 51.
      En conclusion vous êtes gagnants sur la durée par rapport aux autres retraites.
      51 Paiement, revalorisation, recours et cotisations sociales des pensions des fonctionnaires

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 décembre 2024 à 13:40

    RE bonjour

    Je reviens vers vous concernant la demande de reversement de mon demi-traitement par le rectorat durant l’attente de ma mise à la retraite pour invalidité.
    Je viens enfin de recevoir le titre de perception de la DRIFP aujourd’hui 17 décembre, alors que leur courrier a été envoyé le 11 décembre et que la date d’émission de ce titre est du 18 novembre… Et cela par simple courrier !!! Et si celui-ci s’était égaré ou perdu ! De plus, il me demande de leur régler la somme de 16 000 euros avant le 15 janvier, soit dans moins d’un mois, et il est inscrit que toute somme non acquittée à la date limite de paiement sera majorée de 10 % selon l’article 55 III B de la loi 2010-1658 du 29 décembre 2010...
    Comme me l’a dit Maître GALY ce paiement est suspensif durant la demande de remise gracieuse et de sa réponse voir si cela se termine devant le tribunal administratif.
    Et ce que je ne comprends pas, venant d’un comptable, il me demande aussi de payer du trop perçu issu d’AVRIL 2022 alors que cette dette ou date est forclose en décembre 2024 !
    Dans ce courrier, il me signifie que je peux contester le montant de ce titre devant la DRIFP. Ma question est la suivante : cette demande de remise gracieuse doit, elle aussi, s’adresser au rectorat ou c’est la DRIFP qui lui transmettra ce courrier, et si oui, les délais de réponse seront-ils allongés et de combien de temps ?
    Encore merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 17 décembre 2024 à 14:06

      Vous avez déjà eu des réponses à votre situation dans ce forum.
      Utilisez auprès de la DRIFP la réponse officielle du ministère à une question écrite d’un sénateur. Elle s’applique aux trois fonctions publiques.

      Réponse du Ministère auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des collectivités territoriales et de la ruralité publiée le 14/09/2023.

      Conformément à l’article 17 du décret n° 87-602 du 30 juillet 1987 pris pour l’application de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des fonctionnaires territoriaux, la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite de l’agent territorial, à l’expiration des douze mois consécutifs de congé de maladie ordinaire, doit être précédée de l’avis du conseil médical. La même procédure est prévue à l’article 37 du décret précité à l’égard de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité d’office ou d’admission à la retraite à l’expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée. Pendant toute la durée de la procédure requérant l’avis du conseil médical, le paiement du demi-traitement est maintenu à l’agent jusqu’à la date de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.
      Issu du décret n°2011-1245 du 5 octobre 2011 relatif à l’extension du bénéfice du maintien du demi-traitement à l’expiration des droits statutaires à congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée des agents de la fonction publique de l’État, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, le maintien exceptionnel du demi-traitement poursuit l’objectif de lutter contre la précarité financière des agents publics en raison des saisines parfois tardives des instances médicales et de leurs délais d’examen des dossiers. En complément, mettant un terme à une jurisprudence anciennement établie, le Conseil d’État a reconnu que : « la circonstance que la décision prononçant la reprise d’activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie n’a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement » (Conseil d’État, 9 novembre 2018, n° 412684). Aussi, le demi-traitement ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent, y compris si la position statutaire dans laquelle il est placé à l’issue de la procédure n’ouvre pas droit au versement d’un demi-traitement.
      Eu égard à la finalité poursuivie par le maintien du demi-traitement garanti à l’agent territorial, le Gouvernement n’envisage pas une modification des dispositions statutaires. En outre, la réforme des instances médicales intervenue aux termes du décret n°2022-350 du 11 mars 2022 relatif aux conseils médicaux dans la fonction publique territoriale, vise, en rationalisant les cas de saisine des conseils médicaux, à réduire les délais de traitement des dossiers par ces instances. Cette évolution contribue ainsi à ne plus faire peser les conséquences financières des délais de traitement des instances médicales sur les finances des collectivités territoriales.
      Publiée dans le JO Sénat du 14/09/2023 - page 5401

      Le ministre cite une décision du Conseil d’État. Si on ne vous répond pas, n’hésitez à aller au Tribunal administratif avec les références données par le ministre. Sur place le greffier vous renseignera sur les documents à joindre à votre recours.

      Répondre à ce message

    • Le 17 décembre 2024 à 17:08

      Bonjour,

      L’envoi des titres par lettre simple et avec un delta significatif entre la date de rédaction et la date d’envoi est malheureusement parfaitement courante. Je ne rentrerai pas dans les détails car ce n’est pas le cœur du problème qui vous concerne mais une telle pratique présente également des failles pour l’administration.

      Je vous confirme que sur le plan juridique, le recours gracieux à l’encontre du titre qui peut être formé devant la DRFIP est suspensif du recouvrement de la créance concernée.

      Cela n’empêche malheureusement pas, dans certains cas qui restent assez rares, que les Finances vous relancent à ce propos.

      Le recours est à adresser à la DRFIP qui le transmettra à votre employeur. Celui-ci aura un délai de six mois pour y répondre, s’il ne le fait pas à l’issue de ce délai, une décision implicite de rejet naîtra et vous pourrez alors saisir le tribunal administratif.

      Je prêche bien évidemment pour ma paroisse, mais la contestation de titres de perception en matière de créances de l’Etat obéit à des règles de procédure spécifiques qu’il convient de respecter, et je ne peux donc que vous inviter à vous faire assister par un avocat. Recherchez d’ailleurs à ce titre si vous disposez d’une protection juridique.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 20 décembre 2024 à 14:29

        Merci pour votre réponse ... mon courrier de demande de remise gracieuse est parti ce matin je vous tiendrai au courant de leur réponse. Mais cette am j’ai lu ceci !

        l’opposition à poursuite pour contester la régularité formelle de l’acte de poursuite peut être :

         ? le Trésor public doit apporter la preuve que vous avez bien reçu la notification de l’acte en cas
        d’envoi par lettre simple au lieu d’un recommandé avec avis de réception,
         ? l’avis doit comporter votre nom tel qu’il figure dans votre acte de naissance,
         ? l’avis doit comporter l’indication du montant de votre dette,
         ? l’avis doit comporter la signature du comptable public qui met en œuvre la procédure …

        Or j ai reçu le titre par lettre simple et il n y a aucune signature....j aurai donc pu faire le mort et dire que je n ai jamais rien reçu !?

        Répondre à ce message

        • Le 20 décembre 2024 à 17:25

          Bonjour,

          Les notifications en courrier simples sont très courantes en la matière. Elles présentent effectivement certaines failles pour l’administration mais aussi pour le fonctionnaire concerné.

          En effet, si vous agissez comme si vous n’aviez reçu, les Finances vont continuer leur procédure jusqu’à la récupération effective de la somme litigieuse par une saisie sur vos comptes bancaires.

          En contestant, et donc en reconnaissant que vous avez reçu le courrier simple, vous vous assurez la suspension du recouvrement, ce qui n’est pas négligeable.

          Ainsi, tant que votre recours sera pendant devant l’administration puis devant le juge, aucune mesure de recouvrement concrète ne peut être valablement mise en œuvre.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 décembre 2024 à 17:32

    Bonjour,

    Dans le cadre d’une mise à la retraite pour invalidité imputable au service, est ce que la CNRAC peut refuser ? Et quels sont les cas de refus. Je cherche de partout sans rien trouver merci d’avance
    cordialement Gilles

    Répondre à ce message

    • Le 20 décembre 2024 à 11:54

      La CNRACL vérifie la légalité e la décision de l’employeur. Elle vérifie en particulier la conformité avec le barème d’invalidité, un document officiel.

      Répondre à ce message

    • Le 20 décembre 2024 à 17:31

      Bonjour,

      Dans les grandes lignes, la CNRACL vérifie que la mise à la retraite est bien prononcée au titre d’un événement imputable au service et si le taux d’invalidité reconnu est cohérent.

      Ces deux points peuvent constituer des axes d’avis défavorables de la CNRACL.

      Mais le cas échéant, le titre de pension qui sera émis pourra être éventuellement contesté.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 décembre 2024 à 13:25

    Bonjour,

    En cas de contestation du calcul fait par le SRE selon la règle de Balthazar, comment doit on procéder ? on refuse de signer l’homologation du SRE avant mise en retraite pour invalidité ? Et comment est on rémunérer pendant ce recours, on reste en dispo d’office ?

    (ils appliquent la règle de balthazar alors que les 2 pathologies ne sont pas liées et se sont déclarées avec 10ans d’intervalle )

    Grand merci.

    Répondre à ce message

    • Le 19 décembre 2024 à 23:46

      Le taux global d’invalidité est calculé selon une des deux règles :
       Règle de Balthazard : Infirmités simultanées, liées à un même évènement, intéressant des organes ou membres différents et de fonctions distinctes.
       Arrêt Mérotte (Conseil d’État) : Infirmités successives, qui ne présentent pas de lien d’aggravation entre elles.
      Ce taux global détermine le montant de la rente viagère.

      Répondre à ce message

    • Le 20 décembre 2024 à 14:55

      Les réponses à ces questions m’intéressent aussi

      Répondre à ce message

    • Le 20 décembre 2024 à 17:32

      Bonjour,

      A mon sens vous devriez signer le document demandé en émettant des réserves quant au taux retenu.

      Une fois votre bulletin de pension communiqué, vous pourrez le contester afin d’espérer voir le taux réévalué.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 décembre 2024 à 16:48

    Bonjour Me Galy, Bonjour Claude,
    Je suis IDE de la FPH actuellement en CITIS. Je vous ai déjà contacté par le passé et je me permets de revenir vers vous car mon dossier de retraite a été traité par la CNRACL (en 3 jours !). Le 6 novembre la CNRACL a émis un avis favorable à ma demande de retraite anticipée pour invalidité imputable au service à 60% + rente d’invalidité, à partir d’avril 2025. Cet avis a été émis via leur logiciel informatique à ma gestionnaire retraite qui a fait une copie d’écran de la décision et m’en a informée. Aujourd’hui celle-ci apprend que la CNRACL, après "vérification", est revenue sur sa décision et applique finalement le calcul selon BALTHAZAR, ce qui abaisse mon taux d’IPP à 52% avec tout ce que cela implique. Quelle déception...
    Comment la CNRACL a pu émettre un avis favorable puis revenir dessus ? Est ce légal ?
    Ma gestionnaire retraite va envoyer un mail de "réclamation".
    Est ce que je peux contester le changement d’avis et/ou le calcul selon Balthazar, et si oui, comment ?
    Merci d’avance pour votre aide

    Répondre à ce message

    • Le 20 décembre 2024 à 11:57

      Le taux global d’invalidité est calculé selon une des deux règles :
       Règle de Balthazard : Infirmités simultanées, liées à un même évènement, intéressant des organes ou membres différents et de fonctions distinctes.
       Arrêt Mérotte (Conseil d’État) : Infirmités successives, qui ne présentent pas de lien d’aggravation entre elles.
      Ce taux global détermine le montant de la rente viagère.

      Répondre à ce message

    • Le 20 décembre 2024 à 14:54

      En 3 jours ?! comment cela est il possible ? A quel âge avez vous demandé votre retraite par invalidité ?
      Concernant le taux d’invalidité retenu, il est possible de demander un recours dans les 2 mois suivant leur décision, en principe, cela est écrit dans leur courrier (CNRACL)

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 décembre 2024 à 19:41

    Bonjour cher collègue,

    Placé en dispo d’office pour raisons de santé depuis le 7/02/2023, le conseil médical à validé une mise en retraite pour invalidité en session plénière le 12/12/2024.
    L’arrêté de radiation des cadres et la mise en retraite seront datés :
     du jour de l’homologation de l’avis par le SRE ?
     du lendemain de la décision du conseil médical ?
     du jour de placement en dispo ?
     une autre date ?

    Merci d’avance pour votre boulot et votre temps

    Bien cordialement,🙏🙏🙏

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 décembre 2024 à 00:53

    Bonjour,
    Dans la FPE, je suis actuellement "en disponibilité dans l’attente de ma mise en retraite pour invalidité".
    J’ai mis des guillemets à ma situation car, malgré les 2 conseils médicaux ayant rendu avis (septembre et octobre 2024), aucun arrêté n’est venu confirmer ma mise en DORS.
    Je "serais" donc en DORS depuis mai 2024.
    Je perçois, cependant, une indemnité correspondant à une DORS "de fait" puisque, à la différence de ce que je percevais en demi-traitement en congé maladie, je ne perçois plus aucun montant correspondant à des IFSE depuis mai. Ce qui me semble cohérent.
    Ce qui me semble moins cohérent est que je cotise toujours au SRE depuis mai 2024... alors que les trimestres ont bien cessé de s’ajouter à ma carrière depuis cette date (relevé ensap).
    En disponibilité, il est légalement prévu que le décompte de trimestres soit suspendu. Je ne conteste, donc, pas ce point.
    Mais n’est-il pas anormal que je cotise toujours ?
    Car, de fait, je perçois une indemnité correspondant, certes, à un demi-traitement mais diminué des cotisations retraite...
    Comment, selon vous, pourrais-je réagir ? Selon quelle référence réglementaire ?
    Merci, tout court, de votre travail sur ce forum et, d’avance, pour vos éclairages.

    Répondre à ce message

    • Le 17 décembre 2024 à 11:39

      Rappelons les règles de cette Dors si spéciale pour les seuls fonctionnaires titulaires.
      Il peut être placé d’office en disponibilité pour raison de santé (Dors) s’il a épuisé ses droits à congé de maladie ou congé de longue maladie (CLM) ou congé de longue durée (CLD).
      La Dors dure six mois ou un an mais ne peut pas dépasser 3 ans. La Dors et son renouvellement sont prononcés par l’employeur après avis obligatoire du conseil médical.
      On ne peut pas être moins bien indemnisé par l’employeur que par la Sécurité sociale.
      La période ne compte pas dans les services effectifs, donc pour le montant de la retraite.
      La disponibilité est prononcée par arrêté ministériel, soit d’office, soit à la demande de l’intéressé. Voir Décret n°85-986 articles 42 et 43.
      Prélever des cotisations retraite et ne pas y avoir droit est une aberration. Si l’employeur ne les prélève pas, il ne se passe rien pourtant. Dans les secteur privé, il n’y a pas de cotisations sur les indemnités journalières mais elles donnent droit à des trimestres gratuits. Seul le tribunal administratif peut trancher sur ce point, à mon avis.

      Répondre à ce message

    • Le 17 décembre 2024 à 17:14

      Bonjour,

      Votre situation est malheureusement classique. Je m’explique : par principe, la mise à la retraite ne peut être prononcée de manière rétroactive. L’une des exceptions à ce principe est caractérisée lorsque l’employeur la prononce afin de régulariser la position administrative de l’agent concerné.

      Ainsi, en ne vous plaçant officiellement dans aucune position administrative, votre employeur s’assure de pouvoir prononcer à terme votre placement rétroactif en retraite pour invalidité.

      L’objectif prévisible de cette manœuvre est de solliciter à terme le reversement du "demi-traitement" versé dans l’attente de votre mise à la retraite pour invalidité. Cependant, et comme cela a été maintes fois rappelé dans ce forum, cette logique est infondée. Les employeurs publics peuvent l’ignorer ou espérer que l’agent concerné ne connaîtra pas ses droits à ce titre.

      En ce qui concerne la question des cotisations retraite ce que vous relevez paraît effectivement incohérent.

      Il faudrait interroger votre employeur à ce propos.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 19 décembre 2024 à 17:07

        “« « Bonjour » »”,

        Je suis dans le même cas que ce Mr ..En effet en DORS depuis 2 ans et demi je cotise 183 euros par mois mais ces cotisations ne m’apportent rien sur le montant de ma retraite qui du coup est dérisoire ( contact CNRACL c’est normal c’est pour les autres ! ) INCOHERENT je vous l’accorde mais c’est justement le problème en DORS on est sans issue ..bloquée niveau échelon donc salaire et au niveau retraite
        J’ai été très mal renseignée ces dernières années, et je me retrouve à 63 ans ( burn out 59 ans ) avec une retraite dérisoire car mon âge est dépassé mais je n’ai pas cotisée assez de trimestre . Ma question est celle-ci ; l’expert que j’ai rencontré veut me mettre à la retraite pour invalidité .. Comment se calcule -t -elle exactement ? Et surtout vu que j’ai atteints l’âge de la retraite mais que je n’ai pas assez de trimestres validés consideront- ils que l’invalidité durera jusqu’au 67 ans âge requis maximum pour partir à la retraite dans FPT
        D’avance merci pour vos réponses
        Cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 décembre 2024 à 15:25

    Bonjour,

    Je suis titulaire de la fonction publique hospitalière depuis 1989 et mon départ en retraite (âge limite) est prévu fin février 2025.
    D’une part, j’ai contracté une maladie professionnelle en mars 2018. J’ai travaillé à temps plein et à mi-temps jusqu’en février 2020 où j’ai subi un accident de travail (deuxième partie de ce message) qui me maintient encore à l’heure actuelle en arrêt.
    Pour cette maladie professionnelle, ma DRH a reçu le certificat de consolidation en décembre 2022 et je n’ai été expertisée qu’à la fin août 2024…
    L’expert a proposé le taux de 12 % qui n’a pas été transformé en ATI par ma DRH. J’ai lu quelque part qu’il aurait fallu que j’en fasse la demande express. Est-ce juste ?
    J’ai su par une collègue représentante à la commission d’il y a deux jours, que ce taux a été réduit à 7 % mais je n’ai pas encore reçu le courrier. Je souhaiterais connaître mes droits quant à la demande d’une ATI aujourd’hui et si celle-ci est possible, sur quelle période elle prendrait effet. Si je fais appel de la décision, devrais-je repasser une expertise et si oui, l’expert peut-il être le même que celui qui a fixé les 12 % ? Dans ces cas-là, est-il possible et/ou souhaitable d’être accompagnée par un conseil ?
    D’autre part, comme signalé en début de message, je suis en arrêt pour un accident du travail suite à trois agressions sur mon lieu de travail (2013, 2018, 2020). J’avais repris le travail après les deux premiers accidents mais pas après le dernier. Par contre, il n’y a pas eu de consolidation car les évènements se sont succédés sans que j’aie pu récupérer et la dernière expertise (2024) considère effectivement mon état actuel comme lié à ces trois agressions dont les effets sont cumulatifs. Comment la fin de cet accident de travail se passe-t-elle avec mon départ en retraite ? Mon médecin spécialiste me parle de consolidation à demander en janvier 2025, avant la date de ma retraite. Est-il nécessaire ou avantageux pour moi d’accepter cette consolidation en janvier ? Pourrais-je être en arrêt maladie ordinaire pour un autre motif ? ou même, si celui-ci est différent tout en restant dans le même ordre de pathologie ?
    Je vous remercie par avance pour votre réponse qui m’éclairera.

    Répondre à ce message

    • Le 14 décembre 2024 à 08:54

      Bonjour,

      L’ATI est due lorsque l’agent reprend ses fonctions après un événement imputable au service et si le taux reconnu est supérieur à 10 %.

      Au regard de ce que vous décrivez vous auriez dû vraisemblablement la percevoir entre votre reprise suite à votre maladie professionnelle de 2018 et votre accident de travail. Votre employeur aurait dû vous inviter à former une telle demande.

      Il est possible de la réclamer de manière rétroactive auprès de votre employeur, et en cas de refus, devant le tribunal administratif.

      En ce qui concerne votre seconde interrogation plusieurs points sont à envisager. Votre accident de service vous ouvre vraisemblablement droit à une retraite pour invalidité et à la rente correspondante. Cependant, ce type de retraite n’est mobilisable qu’en amont de l’atteinte de l’âge légal.

      Il faudrait donc formuler dès à présent une demande de mise à la retraite pour invalidité en espérant que votre employeur entende la mettre en œuvre en lieu et place d’une mise à la retraite classique.

      En ce qui concerne votre position administrative, vous devriez être en CITIS et à plein traitement depuis votre dernier accident de service. La fixation d’une date de consolidation n’impacte pas vos droits au CITIS, elle acte simplement de la stabilisation de votre état de santé.

      En outre, et sur la base du taux d’IPP qui a été reconnu au titre de votre maladie professionnelle et de celui qui sera reconnu quant à votre accident, vous avez droit, indépendamment des questions relatives à votre mise à la retraite, à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être conséquente et nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 16 décembre 2024 à 12:56

        Etes vous sur, Maître Galy, qu’il faille plus de 10% d’ipp pour obtenir une rente viagère d’invalidité, dans le cadre d’une maladie professionnelle, donc imputable au service , lorsque cette maladie est sur le tableau des maladies professionnelles ?

        Répondre à ce message

        • Le 16 décembre 2024 à 22:23

          Bonsoir,

          Effectivement, mon post a été mal rédigé sur ce point. L’octroi de l’ATI n’est conditionnée à un taux d’invalidité minimal de 10 % qu’au titre d’un accident de service.

          Pour les maladies inscrites au tableau, aucun taux minimal n’est exigé à ma connaissance (Article L824-1 du CGFP).

          Pour les maladies hors tableau, il faut que leur origine professionnelle soit démontrée pour qu’elles ouvrent droit à l’ATI. L’une des conditions de cette démonstration est que la pathologie concernée ait provoqué un taux d’incapacité permanente d’au moins 25 %.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 décembre 2024 à 11:33

    bonjour
    en allant sur mon dossier retraite cnracl ce matin je m appercois que ma mise en conges pour invalidite temporaire imputable au service
    n est pas repertorier
    du 21/05/2024 AU 31/05/2024
    IL EST MARQUE ACTIVITEE
    donc je n est pas pu avoir de pourcentage invalidite
    je ne sait pas si j aurez pu avoir droit a A T I
    comment faire
    MERCI

    Répondre à ce message

    • Le 14 décembre 2024 à 08:41

      Bonjour,

      Les périodes de CITIS sont assimilées à des périodes d’activités car votre traitement et vos droits sociaux sont identiques à ceux auxquels vous auriez droit en temps normal.

      Votre situation me paraît donc parfaitement conforme.

      Votre employeur a cependant l’obligation de faire procéder à une expertise de votre état de santé de manière régulière.

      C’est à cette occasion que sera déterminée un éventuel taux d’IPP qui pourra servir de fondement au versement d’une ATI si vous reprenez vos fonctions.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 15 décembre 2024 à 07:39

        bonjour
        pour sur mon relever de carriere les autre accident de service imputable sont marquer ainsi que mes arrets maladie.il ni a que celui la du 21:05:2024 au 31:05:2024 qui n est pas mis dessus.
        AURREZ T IL OUBLIER DE LE DECLARER AU CRNACL
        MERCI

        Répondre à ce message

        • Le 15 décembre 2024 à 17:42

          Bonjour,

          Interrogez votre employeur ou la CNRACL, ce sont les seuls interlocuteurs à pouvoir répondre à votre question.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 décembre 2024 à 11:49

    Bonjour,
    je viens de me connecter à mon compte cnracl ( je suis attente de la retraite invalidité FPH) et je viens de voir que depuis aujourd’hui, il est noté : Votre demande de retraite est en attente d’une intervention de votre employeur.
    Est ce que vous savez ce que cela veut dire ?
    Je vous remercie

    Répondre à ce message

    • Le 14 décembre 2024 à 08:43

      Bonjour,

      A mon sens et en première lecture cela peut correspondre à plusieurs hypothèses : soit la CNRACL a sollicité un élément d’information auprès de votre employeur, soit elle lui a transmis son avis et il lui appartient de prendre une décision en conséquence.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 décembre 2024 à 13:05

    Bonjour,
    Actuellement en citis depuis septembre 2023 je dois passer pour la deuxième fois devant un médecin expert mandaté par la RH de la Mairie (mon employeur), ces derniers m’indiquent que si je suis consolidé je basculerai en maladie ordinaire. Ma question est : sachant qu’il y a de fortes chances que je ne puisse pas reprendre mon travail suite à ce gros accident avec une invalidité importante tant sur le plan physique (plusieurs fractures) que psychologique (suivi depuis plusieurs mois par un neurologue),
    si l’experte estime qu’il faut que je sois mis en retraite pour incapacité permanente imputable à mon AT, est ce que le temps que je sois radié des cadres (apparemment il faut compter 6 mois) puis-je être maintenue en AT ou dois-je obligatoirement basculer en maladie ordinaire ?
    Merci à vous

    Répondre à ce message

    • Le 9 décembre 2024 à 22:51

      C’est faux, ce médecin agréé ou votre employeur ne connait pas les nouvelles règles dues au Citis. Elles sont indiquées dans cette fiche et répétées dans ce forum.
      Vous restez en Citis jusqu’à la mise à la retraite pour invalidité ou le reclassement.
      La consolidation autorise l’employeur à commencer la procédure de mise à la retraite pour inaptitude définitive. Il devra demander l’avis d’une médecin agréé (appelé médecin expert) puis du conseil médical avant de décider.

      Répondre à ce message

      • Le 10 décembre 2024 à 09:24

        Bonjour,

        Une nouvelle fois, je rejoins l’analyse de Claude. La consolidation n’a aucune incidence juridique sur le CITIS. Seules la reprise ou la mise à la retraite peuvent mettre un terme à ce type de congé et la position de votre employeur est donc erronée.

        Tant que vous n’êtes pas apte à la reprise, ou qu’une décision de mise à la retraite n’est pas prise vous concernant (ce qui, au regard de votre situation, ne pourrait vraisemblablement intervenir avant 1 an au moins) vous devez rester en CITIS.

        Par ailleurs, un taux d’IPP sera probablement fixé lors de la prochaine expertise. Le cas échéant, cela vous ouvrira droit à une indemnisation sur la base de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur qui peut être conséquente.

        N’hésitez pas à revenir vers moi à cette occasion.

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

      • Le 12 décembre 2024 à 11:31

        Merci beaucoup pour votre réponse claire et rapide.
        Bonne continuation.
        Gregory

        Répondre à ce message

    • Le 11 décembre 2024 à 17:24

      C’est un nœud assez courant malheureusement...

      1 - Le médecin expert ne décide pas de votre situation administrative. Il est missionné pour faire des constats médicaux. La situation administrative de l’agent est décidée par l’employeur public, en considérant les conclusions du médecin expert et en appliquant le code des fonctions publiques.

      2- Si votre état de santé est consolidé lors de ce prochain rendez-vous et que cette consolidation conduit au constat de votre inaptitude définitive, le médecin expert conclura que votre arrêt est justifié et pour des raisons légales que cet arrêt est à prendre en charge au titre d’une pathologie indépendante évoluant pour son propre compte, donc au titre de la maladie ordinaire. Il y a une raison légale à cela, la même pathologie ne peut être prise en charge deux fois, au titre de l’accident de travail puis au titre de la maladie ordinaire.

      3 - Certains employeurs ou DRH interprètent abusivement les conclusions des experts et considèrent que les états pathologiques s’annulent et se remplacent. Alors qu’ils se cumulent. Si vous êtes en CITIS, car vous vous êtes coupé une jambe, vous serez consolidé car la jambe ne repoussera pas. Le fait d’avoir par dessus la grippe ne vous fait pas réapparaitre une jambe par magie et ne met pas fin à votre prise en charge en CITIS.

      4 - Comme le disent en chœur Claude et Maitre Galy, le code des fonctions publiques est clair, le CITIS prend fin soit quand l’agent est apte à la reprise ou lorsqu’il est mis à la retraite. Je précise bien "lorsqu’il est apte à la reprise" car certains employeur se basent sur une réponse ministérielle ( souvent citée dans les documentations des centres de gestion) , précisant qu’un agent peut à l’issue de son CITIS bénéficier d’un congé de maladie ordinaire. Cela est en effet possible, si et seulement , l’agent n’a pas été reconnu définitivement inapte.

      5 - Si l’employeur ne veut rien entendre, il faudra tenter un recours gracieux et le cas échéant saisir le tribunal administratif.

      Répondre à ce message

      • Le 12 décembre 2024 à 11:41

        Encore une fois, merci beaucoup pour votre réponse claire et précise. En effet j’ai rendez-vous pour la deuxième fois devant le médecin expert qui va certainement me déclarer consolider pour la partie physique (plusieurs fractures et opérations) cheville, épaule, poignet lors d’un accident sur un refus d’obtempérer dans le cadre de mes fonctions et toujours suivi par un neurologue à hauteur de deux fois par semaine depuis 8 mois pour des troubles du stress post-traumatique, j’ai été percuté par un vehicule puis traîné sur 10 mètres. Je ne pourrais plus jamais reprendre mon travail qui était plus qu’une vocation. Comme j’ai lu qu’il fallait un certains délais pour être radié des cadres je voulais avoir une réponse claire à ma question, c’est chose faite, merci à vous.

        Répondre à ce message

        • Le 12 décembre 2024 à 23:49

          Bonsoir Gregory.

          Attendez tout de même de rencontrer le médecin expert, puis de prendre connaissance de ses conclusions. Un état pathologique est considéré comme "consolidé" quand il est stabilisé et qu’il ne présente pas ou peu de possibilité d’évolution positive ou négative. Votre intérêt est de rester en CITIS le plus longtemps possible, pour continuer à percevoir votre traitement et cumuler des droits à la retraite.

          Répondre à ce message

        • Le 13 décembre 2024 à 14:24

          Bonjour,

          A la lecture de votre post et comme l’indique Simon, j’insiste sur le fait que sur le plan juridique la consolidation n’a pas d’incidence juridique sur vos droits au maintien du CITIS qui est la position la plus favorable vous concernant.

          Par ailleurs, et au regard de la gravité des événements que vous avez subis, je réitère mes propos concernant l’éventualité d’engager une procédure indemnitaire.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 14 décembre 2024 à 16:22

            Merci Maître pour vos réponses et conseils. Concernant ma demande d’indemnités pour les préjudices que j’ai subi cela sera prise en charge par le tiers responsable, en l’occurrence l’assurance de la responsabilité civile des parents du mineur.

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 décembre 2024 à 15:17

     : Demande de renseignements sur la procédure d’indemnisation en justice pour accident de service

    Madame, Monsieur,

    Suite à un accident imputable au service survenu en janvier 2023, j’ai été déclaré inapte à toute fonction par le médecin expert désigné par le rectorat (ipp 80%), ce qui a conduit à envisager une retraite anticipée, conformément à son avis. Cette retraite anticipée a été confirmée par la commission médicale en octobre 2024, avec un taux d’incapacité permanente partielle (IPP) de 80%. Le rectorat m’a placé ( prolongé) en CITIS en attendant le traitement de ma retraite par le SRE.

    Je souhaiterais savoir quand et comment je peux faire une demande de procédure d’indemnisation en justice pour cet accident de service (pour un taux a 80%). Faut-il attendre que ma mise en retraite soit effective avant de formuler cette demande ? Quelles sont les démarches à suivre, les documents nécessaires, et les délais à respecter ?

    Je vous remercie par avance pour vos conseils et votre aide dans cette démarche.

    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

    Répondre à ce message

    • Le 13 décembre 2024 à 06:12

      Vous êtes dans un forum public accessible à tous, organisé par la CFDT Retraités pour renseigner les adhérents de la CFDT. N’écrivez pas comme si vous vous adressiez à votre hiérarchie.
      Et nous ne conseillons pas, nous renseignons. C’est vous qui décidez.
      Pour répondre à votre question, tant que le SRE n’aura pas statué sur la légalité de la décision de votre employeur, il me semble prématuré d’aller au tribunal administratif.

      Répondre à ce message

    • Le 13 décembre 2024 à 14:17

      Bonjour,

      La procédure en responsabilité que j’évoque à l’occasion de certains de mes posts trouve son fondement dans deux éléments liés : la reconnaissance d’un événement imputable au service et la reconnaissance d’un taux d’IPP suite à cet événement.

      Il est également par principe nécessaire qu’une date de consolidation de votre état de santé ait été arrêtée. Cependant ce point rencontre certaines exceptions.

      Cette procédure n’a pas de lien direct avec la procédure de mise à la retraite pour invalidité, elle peut donc être engagée quand bien même si cette procédure de mise à la retrtaite n’est pas aboutie. Comme le relève Claude, le SRE se prononce quant à la légalité de votre dossier de mise à la retraite établi par votre employeur mais cela n’impacte pas la procédure indemnitaire.

      Pour de plus amples informations, je vous invite me contacter par le biais de mon site internet qui est aisément identifiable.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 décembre 2024 à 10:02

    Je suis fonctionnaire territoriale titulaire et dépend de l’IRCANTEC (27 heures)

    Avis du conseil médical du CDG : inaptitude définitive et absolue à mes fonctions d’ATSEM avec reclassement à étudier.

    Suite au courrier du conseil médical départemental me mettant en inaptitude définitive et absolue à l’ensemble de mes fonctions du grade avec reclassement à étudier. La secrétaire de mairie m’a envoyé le mail en copie le 26 novembre. j’ai demandé un entretien avec le maire que j’ai eu le 10 décembre. Le DGS m’a dit n’avoir aucun poste pour moi, mais que je devais lui dire mon choix de PPR (avec un projet professionnel) et que le 26 décembre, si je n’avais pas de projet, je serai licenciée pour inaptitude et de plus qu’il pouvait me mettre de toute façon à partir du 29 janvier en disponibilité pour inaptitude (sans ressources). Mon médecin traitant vu le 9 décembre m’a fait un rectificatif d’arrêt en mettant “maladie professionnelle”, suite au conseil d’une personne.

    Mes questions :

    1) Si le rectificatif est accepté par La CPAM, est ce que cela change quelque chose à ma situation ?
    2) Peut on me mettre en disponibilité pour inaptitude pendant un arrêt de travail ?
    3) Si je suis licenciée, est ce que je peux rester en arrêt maladie ?

    Je voudrais savoir quelle est la meilleure solution pour limiter la casse au vu de mon âge. Est iil préférable que mon médecin demande la reconnaissance en maladie professionnelle jusqu’à l’âge de ma retraite ? J’ai 57 ans.

    Merci pour votre retour

    Répondre à ce message

    • Le 13 décembre 2024 à 06:06

      Vous n’êtes pas concerné par cette fiche.
      L’agent contractuel est traités comme le salarié du privé et bénéficie d’un congé maladie de 12 moins consécutifs versées par l’employeur en totalité, ou en partie en complément de la CPAM.
      Ensuite, tout dépend de l’assurance maladie. Les périodes de rémunération à plein ou à demi-traitement sont épuisées, vous ne percevrez plus que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale, et si vous remplissez les conditions pour en bénéficier.
      Si votre inaptitude est reconnue définitive par le médecin conseil de la CPAM, vous pouvez bénéficiez d’une pension d’invalidité jusqu’au droit à la retraite normale (fiche 9).
      La reconnaissance d’une maladie professionnelle répond à des règles particulières et c’est aussi le médecin conseil qui décide au final. Consultez le site Ameli.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 décembre 2024 à 22:46

    Bonjour,
    je suis titulaire de la FPT depuis 2011, détachée depuis 2017 vers la fph. Je suis tombée malade en octobre 2020 et ai été reconnue en maladie professionnelle avec citis. Je viens d’être convoquée par la médecine statutaire afin d’évoquer la suite... Le médecin qui m’a reçue m’a dit vouloir prononcer une consolidation avec séquelles importantes (en s’appuyant sur l’examen d’aujourd’hui et sur les comptes rendus des spécialistes qui me suivent pour ma pathologie). Elle estime qu’il n’y a aucune possibilité pour moi de retravailler a ce jour soit plus de 4 ans après la maladie contractée en service et qu’aucun reclassement sera possible au vu de mes troubles actuels. Elle pense que la retraite pour incapacité s’impose. J’ai pris une claque...
    De plus j’ai peur car je ne sais pas quel sera le taux d’invalidité prononcé (même si mon médecin Interniste demande une invalidité à 80% et qu’elle m’a dit vouloir s’aligner sur ses conclusions les experts jusque là avaient chiffré une incapacité à 30% environ, l’écart est énorme je ne sais donc pas a quoi m’attendre). Elle me demande de me rapprocher de l’assistante sociale du personnel afin de simuler les pensions et rentes mais l’assistante sociale aura besoin de connaître le taux d’invalidité qu’elle prononcera j’imagine... Je suis un peu perdue, j’ai beaucoup de peine à imaginer à 44 ans ne plus exercer mon métier d’infirmière que j’aime tant... J’ai peur que la retraite anticipée soit une mauvaise décision, je voudrais être sûre d’être protégée dans toute cette histoire.
    Aussi pour le calcul de mes trimestres est ce que les périodes de stages comptent ? Et est ce que les trois années passées il y a longtemps dans un autre hôpital peuvent aussi compter (c’était de 2006 à 2009) ?
    Merci par avance de vos lumières sur mon cas...

     ?

    Répondre à ce message

    • Le 11 décembre 2024 à 22:01

      Bonjour Fleur.D,
      Les trimestres qui vont compter pr votre retraite invalidité sont vos années cotisés à la cnracl.
      Allez sur votre compte cnracl et vs allez voir si ces périodes ont été prises en compte à la cnracl ou à l’ircantec.
      Une fois que vs avez vu le nombre de trimestres cotisés à la cnracl, regardez le montant du minimum garanti qui peut vous être octroyé ( sur le site cnracl ) et pr finir, votre taux qui vs sera attribué, il faut multiplier ce taux par votre salaire brut de base.
      Le montant total entre votre retraite invalidité, votre rente ne peut être supérieur à votre revenu brut ( de votre échelon) .
      A cela s’ajoute le Ségur ( au prorata des années passées). Tt en ne dépassant pas votre salaire de base brut comme expliqué plus haut.
      Bon courage

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 décembre 2024 à 17:11

    Bonsoir,
    Je suis enseignante, âgée de 59 ans. Je suis actuellement en congé de longue maladie J’ai quelques questions avant de savoir si je vais demander ma retraite pour invalidité : Quel est le délai entre le moment de la demande et la réponse ? Comment est-on payé pendant ce laps de temps ? Touche-t-on son salaire intégral ? Enfin, que se passe-t-il lorsqu’on atteint l’âge légal de départ à la retraite ? Perçoit-on une retraite normale ?

    Bien cordialement,
    Mme Boisseau

    Répondre à ce message

    • Le 10 décembre 2024 à 17:47

      J’ai déjà répondu dans ce forum.
       Le délai varie mais l’employeur doit demander l’avis d’un médecin agréé, puis du conseil médical avant de décider. Ensuite il adresse une dossier complet au SRE qui vérifie la légalité de la décision. Tout cela prend plusieurs mois.
       Le congé longue maladie a une durée limite. Et votre intérêt est d’être mise à la retraite à la fin de ce congés. Ensuite vous basculez en disponibilité (Dors) qui ne compte plus pour la retraite.
       La retraite normale ne peut intervenir qu’à votre limite d’âge (fiche 47).
       La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote (fiche 49).

      Répondre à ce message

      • Le 10 décembre 2024 à 23:31

        Merci pour votre réponse. Je ne comprends pas quand vous écrivez que je bascule en disponibilité. A quel moment et pour quelle raison ? Enfin, je pourrai prendre ma retraite à 63 ans et 3 mois, avec une décote, aurais-je alors ma retraite normale ? (moins les trimestres qu’il me manqueront pour une retraite à taux plein)

        Bien cordialement,
        Mme Boisseau

        Répondre à ce message

        • Le 11 décembre 2024 à 12:29

          Vous savez que le congé longue maladie a une durée limitée. A la fin de ce congé, l’employeur vous place en disponibilité pour raisons de santé (Dors) avec des indemnités égales à celles du privé, soit 50%.
          Mais si vous prenez votre retraite normale sans avoir une carrière complète, vous subirez la décote décrite fiche 49. Mais si vous ne pouvez plus reprendre votre emploi, si le médecin considère que votre inaptitude est définitive, vous pouvez bénéficier de la retraite pour invalidité décrite dans cette fiche. Dans ce cas, il n’y a pas de décote et votre retraite est calculée comme une retraite normale (fiche 49).

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 décembre 2024 à 11:13

    Claude ,
    j’ai une question qui me tracasse .peut on touche ARE de la collectivité et percevoir la rente prévoyance dans ce cas et je met leur condition :

    L’assureur garantit le versement d’une rente en cas d’invalidité permanente survenue avant l’âge légal de
    départ à la retraite.
    Est considéré en état d’invalidité permanente l’agent :
    affilié à la CNRACL, mis à la retraite pour invalidité et se trouvant dans l’impossibilité médicalement
    constatée d’exercer son activité professionnelle ou l’agent relevant du régime général de la Sécurité
    Sociale, atteint d’une invalidité classée en 2ème ou 3ème
    catégorie ou titulaire d’une rente d’incapacité
    permanente au moins égal à 66 % en cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail,

    et reconnu inapte à exercer une quelconque activité professionnelle.

    Répondre à ce message

    • Le 10 décembre 2024 à 17:38

      Non, c’est incompatible à mon avis car cette question relève du contrat prévoyance. Je lis que vous devez avoir une IPP de 66%, c’est beaucoup et avec ce taux on ne peut pas travailler, donc être inscrite comme demandeur d’emploi et donc avoir droit à l’allocation chômage.

      Répondre à ce message