UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23) ;
 encadré avec liens vers le site de la CFDT Fonctions publiques (16/3/25).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques vous informe

 Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
 Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE
 La protection sociale complémentaire en prévoyance des agents de l’État

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 avril à 10:33

    Bonjour
    mon épouse professeur (protection sociale entièrement gérée par la MGEN) a été mise en retraite à l’age de 56 ans pour invalidité suite à l’avis médical : "inaptitude totale et définitive à ses fonctions et à toutes fonctions".
    Ce n’est pas imputable à son service.
    Nous nous interrogeons sur la possibilité de déblocage d’une partie de mon épargne salariale (amundi) et c’est pourquoi je me demande si le statut de mon épouse peut correspondre à une invalidité de niveau 2, et comment obtenir cette équivalence si elle est justifiée.
    Je vous remercie pour vos conseils.

    Répondre à ce message

    • Le 8 avril à 17:29

      Cette retraite pour invalidité n’interdit pas de travailler, c’est même possible sans plafond ni limites.
      Les niveaux 1 ou 2 n’existent pas dans pour les fonctionnaires titulaires mais seulement dans le régime général (privé et contractuels du public). Toutefois, vous pouvez vous servir de son taux d’IPP évalué par le conseil médical, s’il est assez élevé.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 avril à 21:56

    Bonsoir,
    Je suis en retraite pour invalidité depuis le 1er février 2025 fonction publique territoriale non imputable au service.
    Je vais avoir 60 ans début août 2025.
    Je suis polypensionee car une carrière dans le privé.
    J aurais 62 ans dans 2 ans.
    A quel mois avant mes 62 ans dois je demander ma retraite du privé dans 2 ans qui devrait être sans décote puisque en invalidité côté secteur public et par quel biais ? Sur quel site demander cette retraite ? Merci pour votre aide. Cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 avril à 12:32

    Bonjour, si retraite en invalidité , est-ce que les 6 mois d’ancienneté dans notre indice sont nécessaire ?
    Pourquoi mon calcul sur le site de la CNRCL, qui m’envoye sur le site : Ma retraite info est different que celui de ma DRH , la différence étant de 200€ ( en plus sur ce site ) .
    Merci , bonne journée à vous.

    Répondre à ce message

    • Le 5 avril à 14:37

      La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale, mais sans décote, comme expliqué fiche 49.
      Et comme indiqué fiche 49, la condition de 6 mois n’est pas exigée lorsque la retraite pour invalidité est imputable au service.

      Répondre à ce message

      • Le 6 avril à 09:46

        Merci pour votre réponse, et pour calculer la rente avec 20% d’ipp , car ma DRH ne peut pas me le faire ?
        c’est difficile d’avoir des infos, j’avoue qu’on se sent seule. Bonne journée

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 avril à 12:36

    Bonjour,
    Professeure, dans ce forum j’ai trouvé une aide précieuse depuis ma mise en citis imputable au service après une agression en automne 2019, les services du rectorat ne communiquant que difficilement avec moi. Ce forum m’a permis de me défendre et de faire valoir mes droits et surtout de comprendre et même de calculer ma retraite pour invalidité ! J’ai aussi fait appel à maître Gally, pour demander un dédommagement sur la responsabilité sans faute de mon employeur, sur la base des 30% d’invalidité de mon dossier, ce que nous avons obtenu. Il a été décidé en conseil médical que je ne pouvais plus être "en face des élèves" en 2022, donc voici donc ma question : depuis ce jour mon citis imputable au service cad le salaire que je reçois est imputé de mon ISOE, prime dédiée aux professeurs Décret n°93-55 du 15 janvier 1993 instituant une indemnité de suivi et d’orientation des élèves en faveur des personnels enseignants du second degré, qui était maintenue jusqu’à lors. Cela a impacté mon budget mais aussi dans une moindre mesure mon calcul de retraite. Mes arrêtés de citis imputable au service sont toujours notés avec la mention "professeure" ainsi que mes bulletins de salaire, mais depuis 2022 la ligne ISOE a disparu. Le rectorat avait-il le droit de retirer cette prime isoe de mon salaire en citis, en cours de citis ? Pour info, je serai à la retraite pour invalidité imputable le 1er aout 2025. Merci infiniment.

    Répondre à ce message

    • Le 2 avril à 15:02

      Pour la fonction publique d’Etat, vous conservez l’intégralité de votre traitement indiciaire. Vous conservez vos primes et indemnités, sauf les :
       Indemnités spécifiques qui rétribuent des sujétions particulières, qui cessent d’être versées si vous êtes remplacé ;
       Primes et indemnités qui ont le caractère de remboursement de frais ;
       Primes liées à l’organisation et au dépassement du cycle de travail.
      Vous avez également droit au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par l’accident.
      Voir article L822-22 CGFP et décret 2010-997.

      Content que ce guide des retraites et ce forum vous soient utiles, c’est notre objectif.
      Les renseignements contenus dans nos messages et ceux donnés par notre site sont permis par le bénévolat des militants et les cotisations des adhérents. Vous appréciez, rejoignez-nous !

      Répondre à ce message

      • Le 4 avril à 15:14

        Bonjour, merci pour votre réponse, la subtilité est que le rectorat dit "puisque qu’après votre agression vous restez professeure mais vous ne pouvez plus exercer devant les élèves votre ISOE vous a été retirée en 2022, date du comité médical qui a décidé que vous ne pouviez plus exercer devant les élèves. Votre bulletin de salaire reste celui d’une professeure, mais sans l’isoe car pour la recevoir vous devez être une professeure devant les élèves. Donc ils me l’ont retirée sans me prévenir ni le justifier par un texte de loi.

        Répondre à ce message

        • Le 4 avril à 21:44

          Je vous ai indiqué le texte et sa référence.
          Selon le ministère, « l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (ISOE) est liée à l’exercice effectif des fonctions enseignantes en particulier au « suivi individuel et à l’évaluation des élèves » et à « la participation aux conseils de classe ». Elle doit être versée aussi bien aux titulaires qu’aux contractuels. »
          Il me semble que le juge ne vous donnerait pas raison en cas d’appel au TA. Mais c’est vous décidez de l’action à mener, je vous renseigne.

          Répondre à ce message

    • Le 4 avril à 16:54

      Bonjour Jeanne

      Je suis dans le même cas pour l’attente d’une indemnisation.
      Pourriez vous me dire quel a été le délai entre votre demande au tribunal administratif et la réponse de celui ci ?
      Dans quel région avez vu fait votre demande ?

      Merci d’avance pour votre retour.
      Bien cordialement

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er avril à 14:49

    Bonjour

    En mai 2024 le Conseil Médical a émis un avis favorable à la mise à la retraite pour invalidité
    En février 2025 la CNRACL indique le refus de la mise à la retraite pour invalidité au motif que l’inaptitude ne résultait
    pas d’infirmités contractées ou aggravées pendant une période valable pour la retraite.
    Dans ce cas est ce que l’employeur licencie l’agent pour inaptitude ?
    Est il alors possible de toucher une retraite pou invalidité au régime de la Carsat avant l’âge légal ?
    Ai je droit au chômage jusqu’à l’âge légal de la retraite ?

    Merci beaucoup pour votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 1er avril à 19:09

      La CNRACL refuse une retraite pour invalidité imputable au service, je suppose ?

      Répondre à ce message

      • Le 4 avril à 14:11

        Oui la CNRACL refuse une retraite invalidité imputable au service.

        Répondre à ce message

    • Le 1er avril à 19:10

      Bonsoir
      Je suis désolée pour cette issue. Est-ce qu’il s’agissait d’une maladie imputable ? Je ne comprends pas, d’où venait votre inaptitude ? Il me semblait que dans lorsque l’on est reconnu inapte définitivement, la CNRACL doit donner un avis favorable à la mise à la retraite pour l’inaptitude

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 juin 2024 à 12:50

    Bonjour,
    Fonctionnaire de la Fonction Publique d’Etat, je suis actuellement en CITIS depuis le 7 février 2019 suite à un accident imputable au service
    La Commission de Réforme a statué le 5 juillet 2023 et m’a attribué une pension d’invalidité et une allocation temporaire d’invalidité à un taux de 30 %
    Suite à la demande de mon service, j’ai déposé un dossier de demande de retraite pour invalidité le 28 juillet 2023 pour un départ à la retraite au 1er février 2024
    Mon service a envoyé le dossier le 30 août 2023 et celui-ci n’a été transmis au SRE par le Ministère des Finances que le 21 mai 2024
    Contacté ce jour, le SRE me dit qu’il faut encore 3 mois pour traiter mon dossier et que la date retenue sera celle du 1er février 2024. Je percevrai alors l’intégralité des sommes dues dès que l’arrêté de radiation sera signé.
    Comme je perçois actuellement l’intégralité de mon salaire (CITIS) le SRE me dit que je dois voir avec mon administration si je dois rembourser les salaires versés
    Je ne comprends pas car je ne suis pas responsable de ce retard
    Pouvez-vous m’apporter plus d’informations sur ce sujet
    D’autre part, il existe des textes concernant une indemnisation concernant les retraites pour invalidité (indépendamment de la rente viagère).
    Est-ce que je dois attendre l’arrêté de radiation ou puis-je contacter un avocat dès à présent ?
    Je vous remercie pour toute l’aide que vous pourrez m’apporter sur ce dossier

    Répondre à ce message

    • Le 19 juin 2024 à 12:06

      Bonjour,

      Tout d’abord, la retraite pour invalidité ne peut être rétroactive et ce par principe. Dans votre cas, vous êtes placée en CITIS et celui-ci ne doit prendre fin qu’un jour où votre mise à la retraite est prononcée (et non pas à la d’effet de cette retraite fixée par le SRE ou votre employeur).

      Par ailleurs, et cela a été répété à plusieurs reprises par Claude et moi-même, le traitement versé dans l’attente de la mise à la retraite reste acquis même en cas de mise à la retraite rétroactive. Si votre employeur vous demande un quelconque remboursement à ce titre, vous serez en droit de contester cela devant la juridiction administrative.

      Pour l’indemnisation que vous évoquez, et que j’ai relayé à de nombreuses reprises sur ce forum, celle-ci n’a pas de lien avec l’arrêté de radiation mais seulement avec l’IPP reconnu suite à votre AT.

      Vous pouvez donc envisager cette procédure dès à présent. Je me tiens à votre disposition si vous l’estimez utile et vous informe qu’au regard des éléments que vous décrivez, cette indemnisation pourrait être particulièrement conséquente.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 25 juin 2024 à 14:05

        Maître Galy,
        Je vous remercie pour votre réponse très claire et détaillée.
        Puis-je prendre l’attache auprès de votre cabinet pour envisager cette procédure sachant que je réside dans le Territoire de Belfort ?
        Bien à vous
        Corinne

        Répondre à ce message

        • Le 25 juin 2024 à 23:38

          Bonsoir,

          Les règles de ce forum, auxquelles je me soumets sans difficulté, ne me permettent pas de faire la promotion directe de mon activité mais vous pouvez bien évidemment me contacter via mon site qui est aisément identifiable sur internet.

          En matière administrative, les avocats peuvent intervenir sur tout le territoire national peu important leur barreau d’appartenance et le lieu de résidence de leur client.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

    • Le 3 avril à 13:08

      Bonjour Corinne
      Je suis dans le même cas que vous.
      Citis depuis 09.19. FPE
      Consolidation 09.23 .
      Taux Ipp de 40.
      Inapte à toutes fonction
      Demande pour retraité pour invalidité 02.24 pour un départ en 09.24
      Les choses ont traîné.
      Selon le SRE, départ pour 06.2025
      Age limite 08.2025.
      Je crains d’être radié à compter de 08.25 et ainsi de ne pas pouvoir bénéficier de la Rvi....
      Qu’en à t-il été pour vous ?
      En vous remerciant. Cordialement

      Répondre à ce message

      • Le 3 avril à 16:59

        Bonjour,

        A mon sens, et dès lors que votre demande de mise à la retraite pour invalidité a été formée avant l’atteinte de l’âge légal, celle-ci devra être instruite.

        Si tel n’était pas le cas, la contestation du brevet de pension pourra être envisagée dès lors qu’en principe, la retraite de droit commun et la rente viagère d’invalidité ne sont pas incompatibles.

        Au demeurant, vous pouvez également prétendre à l’indemnisation évoquée précédemment qui, pour un taux de 40 %, peut être très intéressante.

        N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 mars à 20:30

    Bonsoir j ai reçu mon taux d invalidité de la fonction publique qui est de 86%
    Ma retraite invalidité cnracl à été initié 21 novembre 2024 en même temps que la tierce personne quel est le délai d attente
    Merci beaucoup

    Répondre à ce message

    • Le 25 mars à 00:14

      La CNRACL a beaucoup de retard pour traiter les demandes de retraite pour invalidité. Selon les témoignages dans ce forum il faut attendre au moins six mois.

      Répondre à ce message

      • Le 25 mars à 09:06

        Merci beaucoup pour votre réponse
        Bonne journée

        Répondre à ce message

      • Le 25 mars à 11:31

        Bonjour Claude
        Non seulement la CNRACL a beaucoup de retard dossier finalisé mi juillet mais elle cherche à ne pas indemniser mon cas FPT AT puis citis depuis 2022
        Expert et comité médical 25 % imputable et 38 % non imputable mais aggravé pendant le service ! Opérée d’une dysplasie des hanches étant adolescente la CNRACL dit que mon état articulaire est antérieur à mon état actuel et à mon adhésion à la caisse alors que mon travail d’agent était extenuant charges et mouvements pénibles mon dossier est bloqué pour l’instant que faire ?

        Répondre à ce message

        • Le 25 mars à 22:52

          Vous pouvez demander une nouvelle expertise médicale afin de prouver ce que le conseil médical a il y a une partie imputable au service. Mais en droit, la CNRACL peut refuser une rente viagère si l’incapacité se trouve dans le prolongement d’un problème préexistant, s’il a été aggravé par le travail.

          Répondre à ce message

          • Le 3 avril à 14:26

            Bonjour,

            Concernant les taux d’IPP, j’ai eu 25 % imputable et 50 % non imputable.

            Le taux non imputable étant plus élevé que l’imputable, la CNRACL a considéré que ma retraite était non imputable. Sur quel texte s’appuie la CNRACL pour décider ainsi ?

            Cordialement

            Répondre à ce message

            • Le 3 avril à 17:17

              Oui, cette décision semble légale. Le droit au bénéfice de la rente viagère d’invalidité est subordonné aux conditions suivantes :
               La radiation des cadres ou le décès en activité doit intervenir avant que le fonctionnaire ait atteint la limite d’âge ;
               La radiation des cadres ou le décès doivent résulter de maladies ou blessures contractées ou aggravées dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice des fonctions, ou résultant de l’accomplissement d’un acte de dévouement dans un intérêt public ou après avoir exposé ses jours pour sauver la vie d’une ou plusieurs personnes ;
               En cas d’aggravation d’une infirmité imputable au service, l’aggravation doit être de nature à entraîner la cessation de l’activité et avoir son origine dans l’exercice même des fonctions.
              Remarque  : dans le cas de coexistence d’infirmités imputables et non imputables, il suffit que les infirmités imputables contribuent à la mise à la retraite pour inaptitude définitive à l’exercice des fonctions pour qu’il puisse être accordé une rente viagère d’invalidité (jurisprudence Conseil d’État).
              Décret n°2003-1306, article 37.

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        • Le 26 mars à 10:52

          Bonjour,

          Dans ce genre de cas, c’est le brevet de pension qui cristallise les droits concernés. C’est donc cet acte qui peut être contesté, sur la base d’éléments médicaux favorables, devant la juridiction administrative.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 avril à 15:16

    Bonjour Claude
    J’ai envoyé un message hier concernant les méthodes de calcul du SP CTI dans la pension d’invalidité CNRACL, également lorsque le taux d’invalidité est supérieur à 60% . L’avez vous bien reçu ?

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 avril à 17:07

    Bonsoir,
    Vos réponses m’aident à voir plus clair et à comprendre.
    La demande de la pension invalidité CNARL et RaFP : c’est en cours.
    Comment est calculé ma simulation pour retraite en invalidité.En fait,sur quelle base ?.
    J’ai fourni le relevé de carrière etc,fourni par Ma retraite.
    Merci pour votre réponse
    C’est assez flou.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er avril à 18:29

    Bonsoir,
    Fonctionnaire âgée de 60 ans, bénéficiaire de la RQTH avec un taux compris entre 50 % et 80 %, j’ai toujours travaillé dans la FPE et je souhaiterais savoir si je peux bénéficier d’une retraite anticipée à 62 ans. Si oui, à quelles conditions ? Avec ou sans décote liée au nombre de trimestres travaillés inférieur au nombre de trimestres requis pour un taux plein ?
    Merci.
    Cordialement.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 31 mars à 22:38

    Bonsoir comme je vous ai déjà demandé conseil pour l invalidité retraite auprès de la cnracl
    J ai une question je ne sais pas si je suis encore dans le bon cadre 3 ans en clm .ma question lors du passage en demi traitement notre prévoyance a pris le maintien de salaire Je voudrais savoir si il fallait le déclarer aux impôts. J’ai téléphoner début 2024 à notre prévoyance qui m’a répondu que c était non imposable je me pose des questions je ne voudrais pas avoir d ennuis avec les impôts
    Merci Contesse

    Répondre à ce message

    • Le 1er avril à 19:08

      J’ai demandé à une autre militant de vous répondre pour cette question liée à la fiscalité. Merci de patienter.

      Répondre à ce message

      • Le 2 avril à 11:34

        Bonjour,
        Sont imposables les indemnités complémentaires servies par l’employeur ou pour le compte de celui-ci par un organisme d’assurances dans le cadre d’un régime de prévoyance complémentaire obligatoire.

        A l’inverse, ne sont pas imposables les prestations perçues en exécution d’un contrat d’assurance souscrit au titre d’un régime complémentaire de prévoyance facultatif..

        Votre "prévoyance" vous a fait une réponse juste si le régime de prévoyance mis en place par votre employeur est facultatif, c’est-à-dire que vous n’étiez pas obligé d’y cotiser.

        Cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er avril à 15:45

    Bonjours,
    j’ai une question la CNRACL me prends a taux plein la csg ,en constatant le tableau cnracl le taux plein est de 39000, euros pour 2 parts or je suis largement en dessous selon mon avis d’imposition soit 32000 euros .depuis 4 mois j’ai envoyer en courrier recommandé a la cnracl,mes 2 avis d’imposition demandé , la rectification de cette erreur dans ma pension et depuis toujous la ;meme reponse mon dossier est en cours cela fais 4 mois ??? pas de réponse malgré qu’il possede mon avis d’imposition que faire ???CELA GENERE UNE PERTE D ARGENT DE 160 EUROS SUR 4 MOIS.
    uNE AUTRE INFORMATION ?POUR VOUS informez que ma demande ARE a été déclaré IRRECEVABLE.
    .
    Par la présente requête, M. Zerguine, ancien technicien territorial de la commune de
    Salon-de-Provence admis à la retraite pour invalidité depuis le 1er décembre 2024, demande le
    paiement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi et sollicite la bienveillance du tribunal. Ce
    faisant, il ne présente aucune conclusion dont le juge administratif, qui ne peut être saisi que de
    requêtes aux fins d’annulation d’une décision administrative ou à fin de condamnation de
    l’administration au paiement d’une indemnité, pourrait s’estimer valablement saisi. Dès lors, la
    requête de M. Zerguine est manifestement irrecevable et doit, par suite, être rejetée comme telle
    en application des dispositions précitées du 4° de l’article R. 222-1 du code de justice
    administrative.
    je comprends pas cette réponse du juge .pouvez vous m’aider maitre galu ou claude pour comprendre ce refus ou la reponse du juge.
    merci .

    Répondre à ce message

    • Le 1er avril à 19:06

      Cette question du taux de cotisations pour la sécurité sociale concerne tous les retraités, elle est traitée dans une fiche particulière que je vous invite à lire (à partir du point 5) : 51 Paiement, revalorisation, recours et cotisations sociales des pensions des fonctionnaires

      Répondre à ce message

    • Le 1er avril à 20:21

      Bonjour,

      La décision du tribunal vous indique que le juge administratif ne peut être saisi qu’au titre, soit de la contestation d’une décision administrative soit à fin de condamnation de l’administration à vous verser une somme d’argent.

      J’imagine que vous avez vous même rédigé votre requête et que celle-ci n’était pas dirigée ou rédigée comme il se doit.

      Dans ce genre de cas de figure, vous auriez pu saisir un avocat ou vous auriez du : faire naître une décision de votre employeur au titre de l’ARE en lui en demandant le versement par LRAR. Si votre employeur avait gardé le silence suite à votre demande et pendant un délai de deux mois, alors une décision implicite de rejet serait née et vous auriez pu saisir le juge de sa légalité.

      Sur le fond, et je crois vous l’avoir déjà indiqué, votre problématique présente peu de chance de succès.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 mars à 18:34

    Si entrée en maladie à partir du 1er mars 2025
    Deux décrets parus ce jour fixent à 90 % le taux de remplacement du traitement ou d’autres éléments de rémunération en cas de congés de maladie des agents publics relevant des 3 versants de la fonction publique, pour lesquels le traitement était maintenu intégralement (article L822-3 du code de la fonction publique). Ces dispositions s’appliquent aux congés accordés à compter du 1er mars 2025.
    Le décret 2025-197 reporte au 1er janvier 2027 la date d’entrée en vigueur de la subrogation en matière de maladie, maternité/paternité, adoption et AT/MP pour les employeurs des agents contractuels de l’Etat, en vue d’optimiser sa mise en oeuvre dans les systèmes d’informations.
    Décret n° 2025-197 et Décret n° 2025-198.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er avril à 08:34

    Bonjour, je suis admise en retraite d invalidité au 1.4.2025. J étais en disponibilité pour raison de santé (suite fin congé longue durée dans l attente de la réponse cnracl pour retraite d invalidité ) du 16.9.2024 au 31.3.2025. Pour le calcul des congés qui me seront versé, mon employeur m annonce 14 jours correspondant au droit pour 2024 conforme au droit europeen, calcul que je valide. Par contre : 0 conges pour 2023 car je pars 15 mois (31.3.25) +1 jour d un report possible, admise à la retraite le 1.4.2025.J ai ete en disponibilité durant l etude cnracl 6 mois et demi dont ils tiennent compte. Est ce le bon mode de calcul ? Merci par avance. Cordialement

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 mars à 09:44

    Bonjour à tous,
    Je reviens vers vous encore une fois.
    Je vous remercie .
    Mon syndicat est en mode silence radio. J’ai envoyé mails et j’ai appelé. Mais en vain !Je beneficierai de L ATI. Avis favorable retraite pour invalidité imputable au service. : Le taux a baissé de 30 %demandé par l’expert à 20% comité médical en séance plénière.
    Pourriez vous m’éclairer de la suite ?Je vous avoue que c’est compliqué !.
    Merci encore

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    • Le 27 mars à 07:35

      Boniour,

      Une fois l’avis du conseil médical rendu, votre employeur transmet pour avis votre "dossier retraite" au service des retraites dont vous dépendez.

      Cela prendra du temps entre 6 mois et un an environ.

      Le service des retraites se prononce assez régulièrement dans le même sens que le conseil médical. Si ce n’est pas le cas et que l’avis est défavorable, il faudra contester à terme le titre de pension.

      A la suite de l’avis du service des retraites qui sera communiqué à votre employeur, celui-ci prendra enfin une décision de radiation de cadres et de mise à la retraite qui ne peut avoir d’effet rétroactif.

      Dans l’attente, vous devriez rester en CITIS et continuer à percevoir votre plein traitement. Une fois la mise à la retraite prononcée vous devriez percevoir votre pension ainsi qu’une rente viagère.

      Vous avez également le droit de solliciter une indemnisation indépendante de la question de votre mise à la retraite. Cette indemnisation peut être conséquente pour un taux de 25 à 30 %. Elle sera fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur suite à votre accident et nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 31 mars à 08:47

        Bonjour maitre,

        Vous avez également le droit de solliciter une indemnisation indépendante de la question de votre mise à la retraite. Cette indemnisation peut être conséquente pour un taux de 25 à 30 %. Elle sera fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur suite à votre accident et nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

        Cette indemnisation peut elle être demandée dans tous les cas au moment de l’attente de l’avis du service des retraites ? Dans mon cas j’ai un taux de 20%. Ca correspond aux 40k€ dont vous m’aviez parlé dans un autre post ? je croyais qu’il y avait une date limite pour demander une indemnisation après l’obtention de la consolidation.

        Merci pour toutes les réponses que vous apportez à toutes questions technique !

        Répondre à ce message

        • Le 1er avril à 09:55

          Bonjour,

          Effectivement, l’action indemnitaire que j’évoque doit être initiée, dans les grandes lignes, dans les quatre ans à compter de la date de fixation de la date de consolidation de l’état de santé.

          En très large moyenne, la jurisprudence valorise le point d’IPP à 1 500 euros mais cela peut être modulé au regard de l’âge de l’agent concerné et en fonction du tribunal administratif concerné.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

        • Le 1er avril à 16:35

          Bonjour

          Le délai pour une demande d’indemnisation dans votre cas est de 4 ans à compter de la mise en invalidité.
          Vous êtes donc largement dans les temps...

          Répondre à ce message

      • Le 1er avril à 12:21

        Bonjour,
        Je vous remercie pour votre réponse. C’est clair et net.
        J’avance dans la compréhension petit à petit.
        Merci encore.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 mars à 18:01

    Bonjour,

    Je voudrais savoir s’il est autorisé d’employer quelqu’un payé par CESU (financé par un plan d’aide APA) pour s’occuper d’une personne âgée pour environ 22 heures par semaine, l’employée étant en retraite anticipée pour incapacité de la Fonction Publique Hospitalière. J’ai cru comprendre que dans un certain nombre de cas, notamment dans le cadre d’un service d’aide à la personne, la loi a été assouplie quant au nombre d’heures possible à effectuer, sans dommage pour le montant de la retraite de la salariée...

    Merci d’avance pour vos éclaircissements

    Répondre à ce message

    • Le 28 mars à 14:09

      Comme indiqué fiche 54, la pension civile d’invalidité (ou retraite pour invalidité) est entièrement cumulable avec un nouvel emploi, sans plafond ni limites. De plus, elle aura droit à une autre retraite plus tard.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 mars à 16:15

    Bonjour
    je vais être en retraite anticipée pour invalidité apres CLD de 5 ans (FPT)
    ai je droite à l’indemnité compensatrice pour congés payés non pris du fait de la maladie ?
    comment faire la demande ?
    merci

    Répondre à ce message

    • Le 24 mars à 23:46

      Oui, vous y avez droit selon une jurisprudence de la cour européenne de justice. Mais le gouvernement n’a pas voulu introduire ce changement dans les textes régissant les droits des fonctionnaires. Merci de rechercher dans une réponse précédente les références juridiques à utiliser pour écrire à votre employeur.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 mars à 06:24

    Bonjour Claude,
    mon cld finit en février 2027, moins de 2 ans encore. Fonctionnaire d’Etat de l’E.Nat., je comptais demandais la retraite pour l’invalidité mais je ne sais plus avec le nouveau système prévu en principe au 1er janvier 2027.
    Il devait y avoir des Groupes de travail pour le préciser en début d’année, je ne sais pas ce que je pourrai demander : retraite pour invalidité, nouveau système, les 2 possibles ?

    merci si vous en savez plus
    Paul

    Répondre à ce message

    • Le 22 mars à 10:21

      La réforme ne concernerait que les nouveaux entrants en congé maladie. Mais faute de texte officiel, je ne peux pas répondre : suivez le sujet dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

      Répondre à ce message

      • Le 26 mars à 00:26

        Bonjour, pouvez-vous préciser à quelle réforme vous faites référence ? Je suis en arrêt depuis juin 2023, en cours de requalification maladie pro, suis-je bien concernée par une potentielle retraite pour invalidité ou alors en suis je exclue car "post reforme" ? Quel délai moyen entre le dépôt de la demande et la décision finale ? Merci

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 mars à 18:29

    Bonjour à tous

    je me permets de solliciter votre aide concernant ma situation administrative apres un accident de travail
    j’ai eu un AT en mai 2023, alors que j’étais stagiaire dans la fonction publique hospitalière. A ce jour je suis devenu titulaire, mais je suis toujours en arrêt pour AT reconnu imputable au service ;

    Je constate actuellement une baisse significative de ma rémunération, car mon TTT semble etre calculé sur la base de mon temps partiel actuel de 80% alors qu’au moment de mon AT j’étais à temps plein 100%. Or, d’après l’article 41 de la loi du 9 janvier 1986 et la circulaire DGOS du 19 avril 2019, ma rémunération aurait du être maintenue sur la base de mon temps de travail en vigueur au moment de l’accident ?

    Donc à ce jour je me pose beaucoup de question sur mes droits
    malgré mes lettres R avec avis de R personne ne me réponds

    merci par avance pour vos réponses

    cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 22 mars à 10:44

      Que disent les textes officiels pour titulaire ou un stagiaire en Citis :
      Article 21 bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 (extrait)
      I. […] Le fonctionnaire conserve l’intégralité de son traitement jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à la mise à la retraite
      Article 47-14 du décret n° 86-442 du 14 mars 1986
      Le bénéficiaire d’un congé pour invalidité temporaire imputable au service conserve ses avantages familiaux. Les fonctionnaires qui perçoivent une indemnité de résidence au moment où ils sont placés en congé pour invalidité temporaire imputable au service en conservent le bénéfice dans les conditions prévues à l’article 37.
      Article 1er du décret n° 2010-997 du 26 août 2010 relatif au régime de maintien des primes et indemnités des agents publics de l’Etat et des magistrats de l’ordre judiciaire dans certaines situations de congés
      I. - 1° Le bénéfice des primes et indemnités versées aux fonctionnaires relevant de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, aux magistrats de l’ordre judiciaire et, le cas échéant, aux agents non titulaires relevant du décret du 17 janvier 1986 susvisé est maintenu dans les mêmes proportions que le traitement en cas de congés pris en application de l’article 21 bis de la loi du 13 juillet 1983 susvisée […].

      En résumé, en CITIS vous conservez :
       l’intégralité du traitement ;
       les primes et indemnités dans les conditions prévues à l’article 1er du décret du 26 août 2010 ;
       les avantages familiaux ;
       l’indemnité de résidence, si elle existe.

      Répondre à ce message

    • Le 24 mars à 10:27

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude, vous devriez bénéficier d’un plein traitement.

      Bien que je prêche pour ma paroisse, je peux vous assurer, de la manière la plus objective possible, qu’un courrier d’avocat peut faire évoluer les choses dans le bon sens dans ce genre de circonstances.

      En outre, vous êtes en droit de percevoir une indemnisation en capital, qui peut être conséquente, au titre des conséquences de votre accident de service. Celle-ci serait obtenue à la suite d’une procédure fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur et nécessitera, dans la plupart des cas, la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 26 mars à 08:55

        bonjour Maitre Gali

        je vous remercie pour votre retour ainsi que les autres membres à l’attention portée à ma situation. Je me suis rapproché d’un avocat, qui va prendre en charge mon dossier et s’occuper des démarches nécessaires. J’ai d’ailleurs deja adressé une lettre recommandée sans retour. Elle prend le relais pour assurer mes droit de manière optimal

        Reconnu RQTH à vie malgré les attestation des médecins ainsi que la médecine du travail pour un poste de nuit. J’ai postulé sur deux postes et il me les refusent

        J ai remis mon dossier à mon avocat qui à connaissance de mon dossier et des pathologies qui on suivi AT initial
        elle va saisir la CIVI car je suis encore dans le délai, chose que je n’avais pas connaissance

        Bien entendu, cela aura plus de poids en passant par elle que par moi meme, et je préfère lui laisser gérer les aspects juridiques pour maximiser mes chances d’obtenir gain de cause

        merci encore pour votre réponse et votre dispopnibilité.
        bien cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 mars à 08:53

    Bonjour
    Actuellement en congé longue maladie dans la FPH et dans l attente que mon dossier de retraite anticipée pour inaptitude( demandé par mon employeur en novembre 2024 et non imputable au service je suis aide soignante) soit traité je souhaiterais savoir vu que j ai changé d échelon en octobre 2024 si celui ci est pris en considération pour le calcul de ma retraite si mon dossier est validé en avril ou mai 2025 ?
    Merci pour votre réponse
    Lolo

    Répondre à ce message

    • Le 25 mars à 23:10

      Oui, votre retraite sera calculé selon votre situation à la date de la mise à la retraite pou invalidité , et à condition de ne pas avoir été mise en disponibilité d’office pour raisons de santé.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 mars à 09:09

    Bonjours ma requete a été jugé en 48 h alors que j’avais meme pas finis d’envoyer les documents au juge administratif : réponse du tribunal
    Analyse

    Annuler la décision prise le 13 mars 2025 par la commune refusant de délivrer au requérant une attestation employeur pour la perception de l’allocation de retour à l’emploi

    Dispositif
    Article 1er : La requête de M. Zerguine est rejetée. Article 2 : La présente ordonnance sera notifiée à M. Weheb Zerguine. Copie en sera adressée à la commune de Salon-de-Provence.

    Répondre à ce message

    • Le 24 mars à 10:33

      Bonjour,

      La décision du tribunal ne peut valablement se limiter à ce que vous énoncez.

      Elle doit viser le raisonnement du tribunal, ce qui vous permettra de mieux comprendre la solution adoptée.

      Sur le fond, la jurisprudence est malheureusement constante : si l’agent a formulé lui-même sa demande de mise à la retraite, alors les droits à l’ARE sont par principe exclus.

      J’ai bien conscience que dans de nombreuses situations, les agents font l’objet d’une pression extrême pour qu’ils forment cette demande mais, à ce jour, je n’ai pas connaissance d’une décision qui prendrait acte de ce point afin de reconnaître les droits à l’ARE.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 mars à 13:56

    Bonjour à tous,
    Ma pension d’invalidité vient d’être validée par la CNRACL (réceptionné début août 2024 et validé début mars 2025)
    J’ai plusieurs questions : j’ai reçu sur mon espace cnracl mon décompte définitif de pension et mon titre de pension à signer, est-ce que ce sont les seuls documents justificatifs que j’aurai ou y en a t-il d’autres ?
    Par ailleurs, sur mon titre de pension, il est noté départ au 12/03, radiation des cadres le 11/03, ..sur le titre de pension : Date d’effet de la pension le 12/03 : J’étais en CITIS, cela veut dire que j’aurais une partie de mon salaire jusqu’au 11/03 inclus puis la pension d’invalidité à compter du 12/03 ? il me semblait que le démarrage de la pension se faisait toujours le 1er du mois suivant l’accord favorable depuis 2024, est-ce normal ?
    Merci à tous pour vos réponses,
    Patricia

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    • Le 17 mars à 23:31

      Comme indiqué fiche 51, le point de départ de la pension commence le premier jour du mois. Toutefois, en cas de départ à la retraite pour limite d’âge ou invalidité, la pension est versée dès le premier jour de la cessation d’activité.

      Répondre à ce message

      • Le 20 mars à 08:41

        Merci pour votre réponse Claude
        J’ai parcouru le forum et j’ai lu votre réponse comme quoi nous n’avons pas besoin de prévenir les organismes de notre statut de retraite pour invalidité.
        Cependant, sur le site de la CNRACL, il y est écrit qu’il faut prévenir la sécurité sociale. Pouvez vous m’en dire plus à ce sujet ?

        Répondre à ce message

        • Le 20 mars à 10:57

          Je doute l’avoir écrit. Mais vous devrez informez la retraite de la sécurité sociale (Cnav ou Carsat) de votre reprise d’activité en étant en retraite pour invalidité de la fonction publique. En cas de reprise d’activité, vos cotisations retraite seront prises en compte pour vos autres retraites.

          Répondre à ce message

          • Le 21 mars à 11:35

            Bonjour Claude,
            Merci pour votre réponse. Je vous copie ce qui est inscrit sur le site de la CNRACL :
            "Vos démarches pour bénéficier des remboursements médicaux et pharmaceutiques

            Vous êtes retraité de la CNRACL, deux situations sont possibles :

            Vous résidez en France,

            Pour continuer à bénéficier des remboursements de vos frais médicaux et pharmaceutiques, vous devez transmettre une copie de votre titre de pension CNRACL, à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de votre département de résidence. Trouver votre caisse d’assurance maladie"

            Pourquoi faut il envoyer le titre de pension ? personne ne m’a prévenu, ni mon ancien employeur, ni dans mon compte personnel ma retraite publique.
            Je trouve cela bizarre ?!

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 mars à 08:30

    Bonjours,
    Je suis a la retraite pour invalidité depuis le 1 décembre 2024.j’ai demandé ARE et la collectivité me le refuse sous prétexte que j’ai fais une lettre a leur demande pour la constitution du dossier lors que j’ai été déclaré inapte a tous psote sans possibilité de reclassement..il s’appuie sur une jurisprudence de mars 2023 pour ne pas a la payer .
    j’ai saisi le juge administratif en signalant que l’agent avait demande ARE et refusé son reclassement alors que moi j’ai été déclaré inapté sans possibilité de reclassement et que cela ne justifie pas le refus de ARE QUAND C EST UNE RETRAITE D OFFICE INDIRECTEMENTqui, est imposé a la mairie et a moi meme dans les faits.je sais pas si le juge administratifs tiendra compte que je peux pas me reclasser ni moi ni la collectivité.alors que la jurisprudence d emars 2023 l’agent avait refusé son reclassement dans son refus de ARE.c’est pas normal on se retrouve a la retraite invalidité du fait de notre maladie et pas de reclassement possible et c’est employeur qui a enclenché la retraite et non l’agent j’ai fais part de cette remarque au juge .on peu m’accuser de dire que c’est moi qui est demandé ma retraite alors qu’on me demande de faire une lettre mais, dans cette lettre j’ai signalé au juge que cette lettre est faites a la demande de mon employeur et j’ai stipulé dans ma lettre que c’est une retraite d’office qui s’impose dans ma situation et mon employeur n’avait pas lu cette lettre ils l’ont mis dans le dossier .
    qu’en pensez vous ?

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    • Le 20 mars à 10:50

      Sur le fond vous avez raison. Même si c’est vous qui l’avez demandé, cela reste une retraite pour inaptitude, donc une privation d’emploi involontaire dans la fonction publique. Et que le droit des retraites vous donne le droit de retravailler sans plafond ni limites, dans un emploi adapté à votre inaptitude. Les travailleurs handicapés ont le droit de travailler.
      Mais il y a la jurisprudence du Conseil d’État sur les fonctionnaires territoriaux, déjà citée dans ce forum, décision de justice contestable par une un bon avocat.
      Votre employeur vous a demandé de faire une demande pour vous refuser l’ARE après !

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 mars à 22:26

    Bonsoir Claude,
    je suis en retraite pour invalidité. Je suis aussi en ce moment dans les questions d héritage. La retraite invalidité est elle remboursable même en partie lors du décès de la personne venant réduire un possible héritage des héritiers ? Les changements de règles sont tellement importants en ce moment et la recherche d économies que je commence à me poser la question.
    Merci pour votre réponse
    Emmanuel adhérent CFDT

    Répondre à ce message

    • Le 16 mars à 23:06

      Aucune retraite n’est récupérable sur la succession. Ta retraite pour invalidité dépend de tes années de services. Tu l’as obtenue par ton travail, si tu avait travaillé plus longtemps elle serait probablement plus importante.
      Il ne fait pas la confondre avec l’ASPA ou allocation de solidarité aux personnes agées (le RSA des vieux) expliqué fiche 23 de ce guide.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mars à 14:33

    Bonjour, j ai 49 ans et suis sur le point d être mis à la retraite pour invalidite. Je suis reconnu handicapé entre 50 et 79%, rqth, j ai droit à l aah et rsdae. Vais je toujours avoir le droit de toucher l aah ? J ai eu un peu tout comme réponse. Si je n y ai plus droit aurai je droit à quelque chose ? A partir de 62 ans j aurai droit à l aspa, mais je n ai que 49 ans donc si je n ai plus l aah je n ai pas l aspa.

    Répondre à ce message

    • Le 8 mars à 18:39

      L’AAH est une allocation différentielle entre votre future retraite et le montant de l’AAH. Pourqoui pensez-vouzs ne plus avoir droit à l’AAH ? Renseignez vus à la MDPH ou à la Caf.
      Si votre RQTH est ancienne, vous pouvez avoir droit à la retraite anticipée pour fonctionnaire handicapé (fiche 41).

      Répondre à ce message

      • Le 8 mars à 18:50

        Bonjour, je me demandais si j aurais encore droit à l aah une fois à la retraite (mais ayant 49 ans) car :

         je suis entre 50 et 79% et il faut avoir 80%minimum pour y voir droit à la retraite
         sur un groupe fb on m a dit vous allez être à la retraite (mais 49 ans...oui j insiste la dessus) donc plus d aah
         la mdph m a renvoyé vers la caf et j ai eu comme réponse oui / non / peut etre / obiwan kennobi (bon la dernière réponse c est moi qui l’a rajouté ;) )

        Alors déjà que je ne vais pas toucher beaucoup et je ne sais comment faire je m inquiète pour l aah.
        L aah sera différentielle c est bien cela ?

        Merci pour toutes vos réponses 😁

        Répondre à ce message

        • Le 9 mars à 20:06

          Je viens de regarder, effectivement, on n’a plus droit à l’AAH dès la retraite. Mais vous aurez une pension d’invalidité, revenu cumulable avec l’AAH. Si ceux qui ne relèvent d’un régime spécial de retraite bénéficient d’une pension d’invalidité jusqu’au droit à la retraite, votre régime spécial attribue une pension définitive. Vous informez la Caf en écrivant pension d’invalidité jusqu’à l’âge légal.
          Je suppose que vous n’avez ps cotisé dans le régime général.

          Répondre à ce message

          • Le 14 mars à 15:23

            Bonjour, pour repondre à votre question, j ai cotise pour le régime général avant de travailler dans le publique. Si je n ai plus droit à l aah à quoi ai je droit ? Je n ai pas l age pour l aspa qui remplace l aah. Y a t il autre chose ? Cordialement

            Répondre à ce message

            • Le 14 mars à 23:20

              Je vous ai répondu de demander le maintien de l’AAH et écrivant que vous avez une pension d’invalidité et non une retraite normale. Relisez toute ma réponse.

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 mars à 19:12

    Bonjour, en citis depuis fin juillet 2023,
    mai 2024 expert conclu : non consolidé, reclassement…
    expert semaine dernière :
     : consolidé, 20% ipp et mise en retraite pour invalidité, j’aurai 60 ans en septembre.
    commission médicale certainement en avril.
    Ma DRH me dit que le montant de ma retraite sera celui de la retraite départ 62 ans ( catégorie B active Fonction publique hospitalière ) sans décote .
    cela vous parait exacte alors que mon dossier invalidité sera validé par CNRACl dans environ 8 mois ? Et que je n’aurai que 60 ans et quelques mois …
    faut il contester l’avis de
    l’expert en commission médicale , poursuivre l’inaptitude au risque de perdre le taux de 20% à la prochaine expertise.
    merci de vos conseils ou avis .

    _

    Répondre à ce message

    • Le 12 mars à 22:57

      Pour un accident de service, vous avez droit à une rente viagère en plus de votre retraite normale. Elle sera égale à 20% de votre traitement. C’est avec cette rente que votre DRH vous informe.
      Votre retraite sera calculée comme une retraite normale sans décote (voir fiche 49).
      Je le répète dans ce forum : c’est l’employeur qui décide mais il doit demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical, où siègent des représentants du personnel à contacter.

      Répondre à ce message

    • Le 13 mars à 07:19

      Bonjour,

      Comme très souvent, je rejoins la réponse de Claude : en principe, au titre d’une mise à la retraite pour invalidité, vous aurez droit à une pension de retraite sans décote ainsi qu’à une rente viagère indexée sur le taux d’IPP qui vous a été reconnu.

      Sauf à ce que vous estimiez que le taux de 20 % ne corresponde pas à la réalité de votre état de santé, je ne parviens pas à identifier les motifs vous poussant à envisager de remettre en cause l’avis de l’expert.

      Indépendamment de la question de votre mise à la retraite (et donc de la pension et de la rente), vous pouvez en outre prétendre à une indemnisation fondée sur le régime de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur au regard du taux d’IPP qui vous a été reconnu.

      Elle peut aboutir à une indemnisation très conséquente, possiblement au delà des 25 000 euros pour un taux d’IPP à hauteur de 20%, mais nécessite très souvent la saisine de la juridiction administrative.

      Si cela vous intéresse, je vous invite à prendre attache avec moi par le biais de mon site internet qui est aisément identifiable.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 février à 16:41

    Bonjour, j’ai 61 ans et 2 mois (nov 1963), fonctionnaire territorial titulaire, en congés longue maladie et vient d’être reconnue en maladie professionnelle par le conseil médical, avec un taux de 30%. Je vais être placée en CITIS.

    Est il plus intéressant d’attendre l’âge de ma retraite (62 ans et 9 mois) ou de demander une retraite pour invalidité, et si oui à quel moment ?

    Merci pour votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 2 février à 16:45

      En Citis, avec le maintien du plein traitement, vous avez le temps d’attendre que votre employeur enclenche la mise à la retraite pour inaptitude définitive.
      Je suppose que vous êtes en catégorie sédentaire avec limite d’âge 67 ans.

      Répondre à ce message

      • Le 2 février à 22:11

        Merci pour votre réponse. Effectivement je suis en catégorie B, sédentaire.

        Répondre à ce message

    • Le 3 février à 08:25

      Bonjour,

      Vous pouvez en outre prétendre à une indemnisation fondée sur le régime de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      Cette procédure n’a aucune incidence juridique sur vos droits au CITIS qui sont acquis.

      Elle peut aboutir à une indemnisation très conséquente, possiblement au delà des 30 000 euros pour un taux d’IPP à hauteur de 30 %, mais nécessite très souvent la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 7 février à 15:36

        Bonjour et merci pour votre réponse.
        Pendant mon CLM j’ai fait une demande de reconnaissance en maladie professionnelle, pour dépression, que j’ai déposé en mairie le 09/09/2024.
        Ma maladie étant hors tableau, ma collectivité m’a fait passer une expertise psychiatrique le 18/11/2024.
        Mon dossier a été examiné en conseil médical le 28/01/2025 et il a émis un avis favorable à ma demande.
        Maintenant j’attends la décision du maire (par arrêté).
        Il me semble qu’entre le dépôt de ma demande et la réponse qui doit être faite par la collectivité, il doit s’écouler au maximum 5 mois ! ce qui nous amène au 09/02/2025.

        Si ce délai n’est pas respecté que va-t-il se passer et que dois-je faire ?
        Merci pour votre réponse.
        Bien cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 10 février à 08:02

          Bonjour,

          Par principe, votre employeur va vous placer en CITIS dès lors que la procédure est presque finalisée et que les avis médicaux paraissent concordants.

          Le délai de 5 mois que vous évoquez est celui issu du décret n°87-602 du 30 juillet 1987 relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des congés de maladie des fonctionnaires territoriaux qui abouti au placement en CITIS provisoire lorsque la procédure n’a pas été finalisée cinq mois après votre demande.

          Ce délai n’a pas d’intérêt particulier : votre placement en CITIS ne doit pas être provisoire.

          Si d’aventure votre employeur ne prenait aucune position officielle d’ici aux prochains jours, il faudra nécessairement l’interroger et l’inviter à prendre acte des avis médicaux rendus en vous plaçant en CITIS.

          C’est d’ailleurs à compter de l’édiction de l’arrêté portant reconnaissance de l’imputabilité au service de votre pathologie et portant placement en CITIS que la procédure indemnitaire que j’évoquais précédemment pourra être mise en œuvre.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 12 mars à 13:51

            Je souhaiterais des précisions concernant des délais concernant la mise en oeuvre de la demande indemnitaire suite à l’arrêté portant reconnaissance de l’imputabilité au service et portant placement en CITIS. Faut il attendre la consolidation et la détermination d’un taux définitif pour lancer la procédure ou peut on le faire dès l’édiction de l’arrêté d’imputabilité qui ne stipule pas de taux ?
            j’ai un doute vu votre message, mon avocat m’affirme que le délai de prescription court à partir de la consolidation.

            Répondre à ce message

            • Le 13 mars à 07:13

              Bonjour,

              Je me permets de rappeler que je n’ai pas de lien avec la CFDT et que mes réponses sur ce forum n’engagent que moi et sont bénévoles. A ce titre, je n’interviens pas dans ce forum dans le but de valider, ou non, ce que peuvent indiquer mes confrères. Je peux cependant vous informer sur le droit applicable et sa logique même si votre demande me paraît dénuée de toute politesse élémentaire.

              Une action indemnitaire a pour but de voir compenser un préjudice par l’octroi d’une somme d’argent.Il faut donc, par principe, que le préjudice soit défini pour avoir une chance de succès.

              En matière médico-légale, la date de consolidation permet de caractériser la stabilisation de la lésion, au sens général, concernée. Par voie de conséquence, elle permet aussi de déterminer les préjudices résultant de cette lésion. Un état non stabilisé ne permettrait qu’une détermination incomplète de ces préjudices. Dans la même logique, le taux d’IPP est principalement arrêté dans le même temps que la date de consolidation.

              C’est pour cela que c’est la date de fixation de la date consolidation de l’état de santé qui est reconnue comme point de départ de la prescription quadriennale.

              J’insiste sur ma formulation : c’est le jour où la date de consolidation est fixée, et non pas le jour de la date de consolidation en lui-même, qui constitue ce point de départ. En effet, il est fréquent que la date de consolidation soit fixée à une date rétroactive. Or, si la date de consolidation en elle-même constituait le point de départ de la prescription applicable en la matière, et qu’elle avait été fixée rétroactivement, cela pourrait aboutir à une dénégation totale des droits de l’agent concerné.

              Afin d’être le plus clair possible vous trouverez ci-après un exemple : suite un à accident de service de 2018, un agent voit la date de consolidation de son état de santé fixée au 1er janvier 2019 par un rapport d’expertise du 1er janvier 2025.

              Si c’était la date de consolidation en-elle même qui devait être prise en compte alors l’agent ne pourrait plus agir du fait de la prescription, et ne l’aurait jamais pu. A contrario, si l’on se base sur la date de fixation de la date de consolidation, soit le 1er janvier 2025 dans mon exemple, alors les droits de l’agent ne sont pas injustement limités.

              En ce qui concerne votre seconde interrogation : il peut arriver, bien que cela soit rare, qu’un premier taux soit établi en l’absence de consolidation. Ce taux vous permettra d’agir mais votre action devra être complétée à terme si le taux est revu à la hausse post consolidation.

              Bien que cela puisse être impacté par d’autres éléments de contexte, je peux vous indiquer que je conseille systématiquement ou presque à mes clients d’engager nos procédures qu’à compter de la fixation de la date de consolidation et de la reconnaissance du taux d’IPP découlant de l’événement imputable au service concerné.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 mars à 17:05

    Bonjour
    Actuellement en congé longue maladie dans l’ attente d une mise en retraite pour invalidité de la FPH non imputable au service (categorie active) a la demande de mon employeur , lorque j ’ai appris leur decision j ai demandé une expertise medical pour réévaluer mon taux ATI ( effectuée en juin 2024) celui a eté réévaluer a 18% et validé par le comité medical en meme temps que la demande mise en retraite pour invalidité (commission en octobre 2024) depuis je n ai eu aucun retour mon dossier est parti a la cnracl pour la demande de retraite pour invalidité et si j ai bien compris l ATI devrait se transformer en rente ? et je voudrais savoir si c est retroactif ?
    Merci de votre retour
    Cordialement

    Laurence

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 15:52

      Bonjour,

      L’ATI se transforme en rente viagère à compter de la mise à la retraite pour invalidité si cette mise à la retraite est reconnue imputable au service au titre de l’événement ayant constitué de vos droits à l’ATI.

      A défaut, les droits à l’ATI sont maintenus même après l’admission à la retraite.

      Par principe, aucune rétroactivité n’est possible en la matière.

      En outre, votre employeur étant à l’origine de votre mise à la retraite, vous pourriez être en droit, à terme, de percevoir l’ARE.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 mars à 15:48

    Bonjour,
    Fonctionnaire de 54 ans, je vais être en retraite pour incapacité à 40 % a partir de septembre. On me dit que je n’es plus le droit de travailler ?

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 17:34

      "On" a tort. C’est écrit fiche 54.
      Les pensionnés titulaires d’une pension vieillesse servie au titre de l’invalidité peuvent cumuler librement et sans condition leur pension avec une rémunération d’activité (CPCMR, article L86 II 1°).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 septembre 2024 à 16:31

    Bonjour Claude,

    Y a t-il un recours pour une demande de maladie professionnelle pour rachis lombaire ? Le medecin expert m,a dit de marcher quelque seconde et posé des questions et ma maladie à été refusé. J’ai énormement mal au rein par rapport à mon travail . et je pense qu’il va falloir m’operer. Pourriez vous me dire les recours s’il vous plait, je suis aneantie par cette decision. Merci a vous Claude pour votre aide

    Répondre à ce message

    • Le 7 septembre 2024 à 14:52

      Bonjour,

      Le principal recours existant en la matière est de contester la décision portant refus de reconnaissance de l’imputabilité au service de votre pathologie devant le tribunal administratif compétent dès lors que le conseil médical supérieur ne peut être saisi en la matière.

      Cela impliquera notamment d’obtenir des avis médicaux en faveur de l’imputabilité et, quand bien même, le résultat ne sera pas assuré. Mais c’est votre principale chance selon mon expérience.

      Il peut également être envisagé de demander au juge de désigner un expert afin que celui-ci se prononce quant à l’imputabilité demandée mais il n’est pas assuré qu’une telle procédure aboutisse en votre faveur.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 8 septembre 2024 à 02:04

        Bonjour maitre Galy,

        Des que j’ai la notification de non imputabilité de ma maladie professionnelle je reviendrai volontiers vers vous, j’ai appris beaucoup sur ce forum de vos conseils de Claude et de vous. Je vous remercie enormement d’avoir ouvert ce forum qui est tres riche en information.
        Merci pour votre réponse

        Répondre à ce message

        • Le 8 septembre 2024 à 15:44

          C’est bien noté, aucun problème.

          Je me permets simplement de préciser que ce forum a été ouvert et est géré par la CFDT Retraités et que je ne suis qu’un intervenant lambda ayant pour but de répondre au mieux aux interrogations posées tout en, soyons honnêtes, mettant en avant mon activité professionnelle.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 10 février à 16:31

            Bonjour,
            Suite à un accident de travail, imputable au service en date de mai 2016,dans la fonction territoriale.
            Mon dossier sera examiné par le conseil médical en formation plénière prochainement, Retraite pour invalidité/ imputable au service
            Le médecin expert a écrit un taux de 30 pour cent.
            J’ai demandé à la CDG, la consultation de mon dossier .
            J’ai reçu par mail le compte rendu de l’expert ainsi que les formulaires AF3 et un formulaire rempli par mon employeur.(CNARL)
            Dois-je joindre un courrier écrit de mon médecin traitant et du psychiatre, ainsi que la prescription du traitement,à la CDG.
            Ou bien un courrier.

            Merci par avance.
            Bien cordialement.

            Répondre à ce message

            • Le 11 février à 17:48

              Bonjour,

              Il est difficile de vous répondre précisément sans comprendre dans quel but vous envisagez la communication de ces documents.

              Par principe, le conseil médical dispose de l’ensemble des éléments médicaux en la possession de votre employeur.

              Si vous estimez que des documents supplémentaires doivent être communiqués au conseil médical, vous pouvez parfaitement le faire.

              En outre, si d’aventure la consolidation de votre état de santé a été fixée il y a moins de cinq ans, vous avez droit à une indemnisation qui peut être conséquente et qui ne présente pas d’incidence sur votre mise à la retraite pour invalidité.

              N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

              • Le 13 février à 13:27

                Je vous remercie, Maître,
                Vous m’avez bien éclairé.
                Je suis régulièrement les questions et les réponses ,c’est très utile.
                Je vous en suis reconnaissante.
                Mer

                Répondre à ce message

          • Le 9 mars à 09:11

            Bonjour,
            La séance en formation restreinte a validé : retraite pour invalidité selon le taux du médecin expert 30% à la date de radiation des cadres
            Je suis en CITIS.
            Le conseil en séance plénière, récemment,a donné un avis favorable retraite pour invalidité, imputable au service mais le taux a changé le taux 20%.
            Je suis assez surprise.
            Quel est le recours.
            Mon médecin traitant a demandé depuis 15 jours avec le diagnostic du médecin spécialiste,une ALD.
            Je suis vraiment perdue.
            Quel est le recours ?.
            Es ce définitif,ce taux ?.
            Je vous remercie pour votre réponse par avance.
            Je vous lis régulièrement.

            Répondre à ce message

            • Le 9 mars à 18:31

              Le taux d’IPP doit correspondre à celui du barème officiel sinon il est refusé par la CNRACL ou le SRE. Le médecin agréé et le conseil médical donne leur avis puis l’employeur décide.

              Répondre à ce message

              • Le 10 mars à 09:11

                Je vous remercie.
                Je comprends mieux aujourd’hui.

                Répondre à ce message

              • Le 10 mars à 09:30

                Bonjour,
                J’ai récemment appris que,l ATI va être demandée.
                Dois je passer devant un autre médecin expert, ?
                Merci par avance

                Répondre à ce message

                • Le 11 mars à 15:55

                  Bonjour,

                  A priori cela semble peu probable dès lors que votre taux a récemment été fixé à 20 %. Néanmoins cela n’est pas pour autant impossible.

                  Vous pourriez d’ailleurs solliciter une telle expertise dès lors qu’elle pourrait aboutir à une hausse de votre taux qui, initialement, avait été fixé à 30 %.

                  Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                  Répondre à ce message

            • Le 9 mars à 18:34

              L’Affection longue durée (ALD) influence le taux de remboursement des soins de santé mais comme vos soins résulte d’un accident imputable au service c’est l’employeur qui rembourse.

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            • Le 10 mars à 08:54

              Bonjour,

              La contestation des taux retenus au titre d’une mise à la retraite pour invalidité au service peut être réalisée par le biais de la contestation de la décision de mise à la retraite qui sera prise par votre employeur ainsi que par la contestation du bulletin/titre de pension qui sera à terme émis par le service de retraite dont vous dépendez.

              Je me permets de vous rappeler l’existence de la procédure indemnitaire déjà exposée concernant votre situation.

              N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 mars à 07:58

    Bonjour, j’ai une question concernant le cumul d’une retraite anticipée pour invalidité et d’un autre emploi. Vous écrivez que le cumul d’emploi peut se faire sans limite à l’exception bien sûr de la reprise comme titulaire CNRACL.
    J’ai lu dans une fiche du CIG de L’Eure et Loir trouvée en ligne que si l’on a été déclaré inapte définitivement à toutes fonctions, il n’est pas possible de travailler une fois à la retraite anticipée pour invalidité comme contractuel dans la fonction publique. Est-ce que vous le confirmez ?
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 11:32

      Comme indiqué dans le site de la CNRACL, les pensionnés titulaires d’une pension vieillesse servie au titre de l’invalidité peuvent cumuler librement et sans condition leur pension avec une rémunération d’activité (CPCMR, article L86 II 1°).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 mars à 09:47

    Bonjour,
    J’ai 46 ans et je viens d’etre mise en retraite pour invalidité (collectivité territoriale). Esg il possible, de percevoir ma pension et cumuler un emploi (meme a temps partiel) ?

    Répondre à ce message

    • Le 11 mars à 10:27

      Oui, comme indiqué fiche 54, la pension civile d’invalidité (ou retraite pour invalidité) est entièrement cumulable avec un nouvel emploi, sans plafond ni limites.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 mars à 19:05

    Bonsoir,
    Je suis actuellement en maladie professionnelle. On m’ attribué un taux de 23%. Je suis passée devant le conseil médical. Il vont mettre à la retraite pour invalidité. J’ai 61 ans et suis à la retraite en juin 2026.
    Ma question est combien je vais toucher en retraite pour invalidité ?
    Je suis Contrôleur 1ere classe indice 466.
    Merci d’avance
    Si vous avez besoin d’autres renseignements, je suis à votre disposition.
    Cordialement
    Lysiane

    Répondre à ce message

    • Le 10 mars à 09:06

      Bonjour,

      Les modalités de calcul en la matière sont précisées par le point 3 de la présente fiche rédigée par la CFDT. Il existe en outre des simulateurs accessibles sur internet qui répondront à votre interrogation.

      Par ailleurs, si votre maladie professionnelle a donné lieu à la fixation d’une date de consolidation il y a moins de quatre ans, vous avez droit, indépendamment des questions relatives à votre mise à la retraite, à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être particulièrement conséquente et nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mars à 11:39

    bonjour

    je viens par ce message vous exposer mon cas qui apparemment est unique
    je suis en cmo pour burn out depuis le 9 février 2024 .je suis suivie par un psychiatre .j ai reçu le 14 janvier 2025 une lettre ar me demandant de me présenter a une expertise le 24 février 2025.j avais un arrêt de travail jusqu au 11 février 2025.
    l expert confirme mon impossibilité de reprise et me dit que je suis hors délais j ai dépassé un an d arrêt maladie et me dit que je suis en disponibilité sans revenus et qu il demande pour me sauver la mise une retraite pour invalidité.
    sauf que je n ai pas été contacte par mon employeur LA POSTE au bout de 6 mois de cmo ni même après .juste ce courrier d expertise.j aurai pu demander un clm mais personne ne m a informé de mes droits .aucune assistante sociale ni rh de proximité ne s occupe de moi
    je suis désespérée.je ne veux pas être mise en retraite pour invalidité.quels recours ai je ?
    J aurais 61 ans en mai 2025 et pour l obtention de ma retraite a taux plein je dois attendre mes 67 ans car j ai pris du congé parental pour mes enfants et du temps partiel.je suis fonctionnaire a la poste depuis 1984
    merci de me venir en aide
    cdlt
    sylvie reboul

    Répondre à ce message

    • Le 9 mars à 23:12

      Un CMO ne dure pas plus d’un an. L’attitude d’employeur est donc conforme au droit.
      Si votre maladie le justifie, vous pouvez demander un congé longue maladie.
      Si votre inaptititude est définitive, l’employeur peut mettre à la retraite pour invalidité.
      Mais si votre maladie peut guérir et vous permettre de retravailler, vous ne sera pas mise à la retraite.

      Répondre à ce message

    • Le 10 mars à 09:03

      Bonjour,

      Votre situation paraît étonnante dès lors qu’il est constant que les droits à congé de maladie ordinaire sont d’un an.

      Avez-vous envisagé de former une demande de reconnaissance de maladie professionnelle au titre de votre burn out ? Il faut que celui-ci présente un lien avec vos fonctions pour espérer avoir une chance d’obtenir une telle reconnaissance. Mais le jeu en vaut la chandelle car le régime de la maladie professionnelle est très protecteur.

      Au cas contraire, je rejoins la réponse de Claude et vous précise que dans l’attente de l’identification de la solution adaptée à votre situation, votre employeur doit vous verser l’équivalent d’un demi-traitement.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 mars à 20:20

    Bonjour
    en citis depuis 3ans,j’ai demandé une retraite invalidité,passé au conseil médical qui m’a attribué plusieurs taux ipp .
    je touchais également un ati qui est échu depuis 6 mois suite à une maladie professionnelle .
    faut il demander une rente ou c’est automatique ?
    mon employeur m’a fait signer une demande cnracl ou c’est indiqué retraite invalidité et c’est tout . Merci !

    Répondre à ce message

    • Le 9 mars à 23:17

      En Citis ce n’est pas votre intérêt de demander une retraite pour invalidité sauf si vous êtes proche de la limite d’âge. Votre employeur doit vous mettre à la retraite pour invalidité imputable au service, ce qui vous donne droit à une rente viagère. Il doit suivre une procédure en demandant l’avis d’une médecin agréé puis du conseil médical plénier avant de décider

      Répondre à ce message

    • Le 10 mars à 07:47

      Bonjour
      merci pour votre information éclairée.
      l’imputabilité doit elle figurer sur la demande cnracl ?

      Répondre à ce message

    • Le 10 mars à 08:59

      Bonjour,

      Par principe, si votre mise à la retraite pour invalidité est prononcée sur la base de taux imputables au service, l’instruction relative à la rente viagère est automatique.

      En outre, si les événements imputables au service que vous évoquez ont donné lieu à une date de consolidation fixée il y a moins des quatre ans, vous avez droit, indépendamment des questions relatives à votre mise à la retraite, à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être particulièrement conséquente et nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 mars à 02:12

    Bonjour Claude,
    Je dois prochainement voir un médecin expert dans le cadre d’une procédure de demande de retraite pour invalidité (FPT). Mes 5 ans de CLD sont terminés. En 2012, lors d’un retour de détachement, j’ai été "placardisée" et j’en suis tombée gravement malade. Par la suite, j’ai été mutée chez un autre employeur mais je n’ai jamais réussi à reprendre le travail si ce n’est pour de courtes périodes. Je n’ai pas fait en temps voulu la demande de reconnaissance d’accident du travail ou de maladie professionnelle car je ne savais pas que c’était possible. Je souhaiterais savoir si, malgré ça, il est possible de parler au médecin expert du lien entre ma maladie et ce qu’il s’est passé en 2012 en vu d’obtenir une rente viagère d’invalidité (j’ai conservé des certificats médicaux qui le prouve). Ou l’attribution d’une rente viagère d’invalidité n’est-elle possible que lorsqu’une maladie professionnelle ou un accident du travail a été reconnu ? J’en ai parlé aux ressources humaines de ma collectivité. Ils m’ont dit qu’il faudrait que je contacte l’employeur chez qui j’étais en 2012. Mais est-ce que cela a un sens autant d’années après vu que les délais de reconnaissance sont dépassés ?
    En vous remerciant,

    Répondre à ce message

    • Le 6 mars à 09:10

      Oui, vous devez demander une reconnaissance de maladie professionnelle à votre employeur responsable de cette maladie. Le délai de deux ans est dépassé, surtout pour un accident de service. Pour une maladie professionnelle, ce n’est pas impossible.

      Répondre à ce message

      • Le 6 mars à 11:18

        Bonjour Claude,
        Je vous remercie de votre réponse rapide. Comment faut-il faire concrètement pour faire cette demande ? J’ai téléchargé le formulaire de demande de maladie professionnelle S6100 mais il est indiqué qu’il doit être rempli dans les deux ans.

        Répondre à ce message

      • Le 6 mars à 12:47

        Bonjour,

        Les délais de déclaration prévus en la matière sont encadrés par le décret n°86-442 du 14 mars 1986 relatif à la désignation des médecins agréés, à l’organisation des comités médicaux et des commissions de réforme, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires.

        Les règles induites par ce décret écarte dans votre cas, et comme l’a relevé Claude, toute reconnaissance d’un accident de service.

        En matière de maladie professionnelle, la déclaration doit être réalisée dans un délai maximal de deux ans à compter de la date de sa première constatation. Ce principe trouve une exception lorsque le caractère potentiellement professionnel de la maladie est identifié a posteriori de la première constatation de celle-ci. Dans ce cas, le délai de deux ans s’appréciera à compter de la date de la constatation du lien possible entre la maladie concernée et l’activité professionnelle.

        Dans votre cas, il paraît donc nécessaire que vous ne fassiez justement pas état de documents datant de plus de deux ans qui permettraient de rattacher votre état de santé actuel à vos anciennes fonctions.

        Si vous dispose d’éléments médicaux qui datent de moins de deux ans et qui font état d’un lien possible entre vos anciennes fonctions et votre pathologie alors vous pouvez vous appuyer sur ceux-ci pour former votre demande de reconnaissance.

        A défaut, il conviendra de faire naître de tels éléments, éventuellement par le biais de votre prochaine visite auprès d’un médecin expert, puis de formuler votre demande de reconnaissance en s’appuyant sur eux.

        En outre, j’estime préférable que vous formuliez votre demande de reconnaissance également devant votre administration actuelle : je ne suis pas certain qu’un ancien employeur public soit tenu d’instruire une demande de reconnaissance d’une maladie professionnelle d’un agent qui n’est plus dans ses effectifs.

        Si votre maladie professionnelle est reconnue, votre administration actuelle pourra tenter se retourner contre l’administration qui vous employait au jour de la naissance de la pathologie concernée pour être remboursée de la prise en charge financière due au titre de votre pathologie.

        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mars à 17:36

    Bonjour
    peut on être accompagné lors de l’expertise pour mise en retraite pour invalidité ?
    merci

    Répondre à ce message

    • Le 8 mars à 18:44

      L’employeur public ne peut pas mettre à la retraite pour inaptitude définitive sans avoir l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical. Vous pouvez être accompagnée à chaque étape de la procédure.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mars à 11:09

    Bonjour,
    Je suis enseignante titulaire dans l’éducation nationale et ma carrière en tant que titulaire a commencé tard, j’ai souvent travaillé à temps partiel pour accompagner ma fille TDAH dans sa scolarité, et ces derniers années, épuisées par des conditions de travail de plus en plus violentes, je suis restée à temps partiel.
    Par ailleurs, j’ai toujours eu de gros problèmes de concentration, qui n’ont fait que s’accentuer avec la dégradation de mes conditions de travail.
    Dès la rentrée scolaire de cette année, les nouveaux élèves, (je suis en lycée professionnel), étant particulièrement difficiles, (et je n’ai pas pu suivre mes classes : sur 8 profs de Lettres-Histoire, 5 contractuels, puisque plus de volontaires pour passer le concours, et donc, j’aurais parait-il beaucoup d’expérience, pas mes 2 autres collegues hommes titulaires, semble-t-il, puisque, j’ai découvert à la rentrée, que seule moi, j’avais dû renoncer à suivre mes classes, pour prendre des classes plus difficiles... Et oui, à 60 ans, dans l’EN, on a la super forme...), j’ai craqué, suite à une humiliation publique de la part d’un élève, et l’absence de réaction de la direction de l’établissement.
    Le psychiatre qui me suit depuis de nombreuses années, m’a affirmé, que maintenant, je n’en pouvais plus, il a même employé l’expression "vous êtes brulée" et m’assure à 90% que je n’aurai pas à retourner dans ce qui est devenu pour moi, un enfer, alors que ce métier, je l’ai tellement aimé...
    Entre temps, devant mes problèmes de concentration et de mémorisation de plus en plus invalidants, j’avais effectué des tests pour éliminer un alzheimer ou une maladie de parkinson. Et effectivement, les tests s’etaient, fort heureusement avérés négatifs.
    Mais mes symptômes : problemes de mémorisation, difficultés pour trouver mes mots, concentration fugitive, instabilité émotionnelle, sensation d’être dépassée par tout et toujours, devenant de plus en plus handicapants avec le stress quotidien, je me suis souvenu que, quand nous avions testé ma fille, apres des années d’un parcours de galère, face à ses difficultés scolaires, et decouvert, enfin son TDAH, le medecin avait affirmé après un test rapide, que son père, comme moi, étions aussi TDAH, son pere avec des commorbidités telles que la dyslexie, comme ma fille, et moi, sans...
    A ce moment là, comme nous habitons à Monaco, mon mari, comme ma fille, ont pu obtenir le traitement (concerta) pour aider les TDAH dans leur quotidien, moi, travaillant dans l’éducation nationale, et donc assurée en France, je n’ai pas pu en bénéficier car la France ne remboursait pas encore le traitement pour les TDAH diagnostiqués à l’âge adulte.
    A ce moment là, que ma fille soit enfin aidée etait deja un tel miracle, que je n’ai même pas prêté attention à l’hypothèse du médecin me concernant, et j’ai continué à me débrouiller comme je l’avais toujours fait, en redoublant d’efforts et de stratégies, pour ce que je considérais être, depuis toujours, cette fameuse mémoire "de poisson rouge" qui m’epuisait, mais faisait aussi mon originalité... Même si souvent, elle me discréditer, aux yeux de ma hiérarchie, qui accorde tant d’importance, par exemple, à tous les acronymes qu’utilise l’EN pour noyer le poisson (rouge, dans mon cas, évidemment)...
    Bref, j’ai demandé à être bilantée, et, sans grande surprise, le bilan a confirmé le TDAH, et le médecin, puisque maintenant la France rembourse enfin le traitement pour les adultes, me l’a prescrit... Mais à 60 ans, le pli est pris, et difficile d’en tirer tous les bénéfices...
    Voilà donc où j’en suis et j’en arrive bientôt à ma question.
    En arrêt maladie depuis déjà 6 mois, mon psychiatre, a demandé un passage en longue maladie de 6 mois, mais autour de moi, differents discours s’opposent, et mes deux médecins (le psychiatre, et le neuropsychiatre qui m’a diagnostiquée TDAH), eux, n’en savent rien...
    Wonc, sachant que la retraite qui m’est promise si je me fie à l’estimation annoncée par l’ENSAP, s’élèverait à 820 euros, si j’allais jusqu’à l’àge legal actuel de 64 ans, vers quelle option, si comme me l’assure mon psychiatre, je ne retournerai pas devant une classe, dois-je m’orienter :
     la longue maladie jusqu’à mes 64 ans ?
     la reconnaissance de handicap et la retraite pour handicap ?
     l’invalidité et la retraite pour invalidité ?
    Si j’en crois certains, et le peu que je comprenne dans ce que je lis sur le sujet, au regard de la décôte que je vais subir, l’invalidité ou la reconnaissance de handicap, seraient peut-etre une meilleure solution...
    Mais de 1 : est-ce le cas dans ma situation ?
    De 2 : lequel serait le plus pertinent me concernant ?
    Et enfin, de 3 : y aurais-je droit, et si oui, comment en faire la demande, et sur quelles bases ?
    Si vous pouvez m’aider à y voir plus clair, je vous en remercie par avance.

    Répondre à ce message

    • Le 8 mars à 18:29

      Si vous avez une petite carrière dans la fonction publique, vous n’aurez pas droit à une retraite comme fonctionnaire handicapé (fiche 41). La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale sans décote (expliqué fiche 49). Elle ne vous donne pas droit à la retraite du régime général avant 62 ans (voir fiche 9). Pour conserver des revenus corrects jusqu’à cet âge, le congé longue maladie me parait la meilleure solution, si c’est possible.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

      Il est déconseillé de donner ds informations personnelles dans un forum public accessible à tous.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 mars à 08:50

    Bonjour Claude, Me Galy,
    Après avoir épuisé mes droits de 5 ans en Congé maladie Longue Durée, j’ai repris le travail à temps partiel thérapeutique. Sauf que je souffre d’une pathologie* autre que celle qui m’avait placé en CLD.
    Le spécialiste de ladite pathologie* m’a prescrit un arrêt de travail. Je me demande si j’ai le droit à un nouveau Congé Maladie Ordinaire ( ayant "charger" mes droits par la reprise du travail) et être placé en CMO pendant 12mois,
    ou bien je vais être placé en Disponibilité d’Office pour Raison de Santé DORS suite à l’épuisement de mes droits CLD ?
    Je vous remercie infiniment pour vôtre réponse et conseils.
    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 4 mars à 14:38

      Bonjour,

      A priori votre reprise a effectivement généré de nouveaux droits à CMO.

      Il paraît également envisageable de former une demande de CLM, puis à terme de CLD, au titre de votre "nouvelle" pathologie.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 6 mars à 09:29

        Bonjour Me Galy,
        Je vous remercie de vôtre réponse.
        C’est ce que je pensais mais je voulais en être certain.
        Je ne sais pas si la "nouvelle" pathologie pourra me donner droit au CLM ? (Hyper Tension Artérielle avec problèmes cardiaques-Angor instable). Si vous pouvez me confirmer ce point ?
        Merci encore une fois pour vôtre disponibilité et vos conseils.
        Cordialement,

        Répondre à ce message

        • Le 7 mars à 07:03

          Bonjour,

          Les situations ouvrant droit au CLM sont listées par l’arrêté du 14 mars 1986 relatif à la liste des maladies donnant droit à l’octroi de congés de longue maladie.

          Un cas d’hyper tension artérielle est visé par l’article 1 de ce décret mais ne disposant pas de compétence médicale je ne peux vous assurer que cela correspond à votre situation.

          L’article 3 de ce décret prévoit cependant : "Un congé de longue maladie peut être attribué, à titre exceptionnel, pour une maladie non énumérée aux articles 1er et 2 du présent arrêté, après proposition du Comité médical compétent à l’égard de l’agent et avis du Comité médical supérieur. Dans ce cas, il doit être constaté que la maladie met l’intéressé dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions, rend nécessaire un traitement et des soins prolongés et qu’elle présente un caractère invalidant et de gravité confirmée."

          Vous avez peu à perdre et beaucoup à gagner en formulant une nouvelle demande de CLM.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 7 mars à 17:01

            Bonjour Me Galy et Merci pour vos conseils.
            Effectivement je vais faire une demande de CLM en s’appuyant sur les articles que vous avez cité.

            Cordialement,

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mars à 03:14

    Bonjour Claude ,
    Tout d’ abord , je tenais à te remercier pour tes réponses qui chaque fois , nous amènent à mieux comprendre nos droits .
    Voilà ma question , je suis suivi depuis des années pour des rechutes dépressives sévéres et chroniques .
    On m’ a déjà ( médecins ) parlaient de l’ invalidité .
    J’ ai 54 ans et suis éligible à une retraite pleine qu’ à 67 ans hélas .
    Depuis 2018 , je tiens en me disant que que chaque année est une année de gagnée mais mon état se dégrade de olus en plus .
    Je suis agent indice 435 et serai au dernier indice en 2030 ( 478 )
    Je devais si ma santé me permettait essyer de tenir jusque là demander l’ invalidité ( j ai epuisé tous mes droits cld )
    j’ avais une estimation de retraite et pension estimée ) environ 1200 euros pour une retraite pour invalidité en 2031
    Mais , avec la nouvelle réforme sur la protection sociale on y comprend plus rien , ils supprimeraient l’ invalidité ?? je savais que je n ’ avais pas tous mes trimestres mais je n’ avais pas de decote en contrepartie avec l ancienne réforme , je m’ etais préparé à vivre avec 1200 euros mais là , on a l ’ impression que les futurs invalides seront les oubliés de cette réforme .
    On parle d invalidité premiere categorie ( me concernant ) mais que cela veut il dire ? je vais réellement toucher 40% de mon dernier salaire net ? c’ est hallucinnat cette différence .Je toucherai cette somme pendant combien de temps ? je serai donc impacter avec cette réforme par la fameuse décote ? en conclusion , sera t on perdant par rapport à l ancien systéme ?
    la , on nous dit qu on pourrait partir 2 ans avant l’ age légal mais y aura t il des decotes ?
    on est une dizaine de personnes à etre ds le flou total et on compte sur vous pour nous dire votre ressenti et avis concernant ce réel changement .
    On vous remercie par avance
    hugues

    Répondre à ce message

    • Le 5 mars à 08:31

      Vous ne bénéficierez pas de la réforme, seuls les nouveaux seront concernés. J’ai déjà informé dans ce forum sur cette réforme, mais il y a beaucoup de questions chaque jour.
      Le point 3 de cette fiche vous explique le calcul de la retraite pour invalidité. Merci de prendre votre temps pour lire tranquillement vos droits.

      Répondre à ce message

      • Le 6 mars à 09:27

        Bonjour Claude,
        Je me permets de rebondir sur votre réponse : lorsque vous dites que « seuls les nouveaux seront concernés », est ce que cela veut dire que seuls les personnes déclarées inaptes à partir de 2027,date de mise en place de la réforme, pourront bénéficier de ladite réforme ?
        (quand bien même elles étaient placées en CLM ou citis avant cette date )
        Cordialement
        eric

        Répondre à ce message

    • Le 5 mars à 18:23

      Bonjour,

      Si votre pathologie présente un lien avec vos fonctions, il pourrait être envisagé de former une demande de reconnaissance de maladie professionnelle.

      Cela pourrait vous ouvrir droit au régime du CITIS qui vous serait favorable et qui n’a pas de durée maximale.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mars à 13:05

    Bonjour, je suis en retraite pour invalidité depuis 1 an.
    Je viens de terminer un CDD de 6 mois et je souhaite m’inscrire à France travail pour pouvoir avoir des ARE. Dans le formulaire d’inscription, ils demandent si l’on a une pension d’invalidité. Est-ce la même chose que la retraite pour invalidité ? Dois-je la déclarer ?
    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 mars à 22:57

    Bonjour,
    Je suis fonctionnaire d état, administration pénitentiaire. Suite à des problèmes de santé, en partie liées au travail( plusieurs AT dont un pour un stress post traumatique/ dépression qui s est accentué)
    J ai été mise en CLM puis j ai été placé en disponibilité pour raisons santé . J arrive à la fin de ma dispo et l administration me demande de me positionner reprise, reclassement ou retraite pour invalidité.
    Je n arrive pas à me positionner, et je trouve que cette décision nécessite un avis médical.
    Mon employeur me dit que si le choix est la mise en retraite pour invalidité, je dois en faire la demande et rédiger un courrier la demandant, soit disant pour accélérer l instruction du dossier.
     y a t il une incidence si je demande ma retraite pour invalidité ? Y a-t-il des conséquences sur le calcul et le taux d invalidité ? Je sais que l employeur peut prendre cette décision, est ce que ça change quelque chose ?
    Par ailleurs, le temps d’instruction du dossier suis je en dispo ? J ai eu 3 ans de dispo, et depuis le 27/12/24 il y a eu une réforme de la DORS qui va jusqu à 6 ans.
     est ce que je peux faire reconnaître mes AT qui ont eu une conséquence sur ma santé ? Si oui, y a t’il un délai pour les faire reconnaître ? Ou en maladie pro ? pour ma retraite ?
    Je vous remercie par avance de votre aide précieuse.

    Bien Cordialement

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    • Le 5 mars à 08:20

      La lecture de ce forum vous apporte des réponses.
      Votre employeur d’Etat doit vous proposer un reclassement. Si vous demandez la retraite pour invalidité, il se l’évite. Il n’y a pas de différence de calcul entre une retraite imposée ou une demandée.
      Sachez que la période de disponibilité ne vous donne aucun droit à la retraite.
      La retraite pour invalidité vous autorise à reprendre un emploi sans plafond ni limites. Vos cotisations retraite vous donneront droit aux retraites du privé ou des contractuels plus tard.
      La reconnaissance en accident de service doit être demandée dans les deux ans après les faits, en principe.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 février à 16:47

    Bonjour.
    Je suis en CLD depuis juillet 2021. Lors de ma dernière expertise, l’expert a mis dans son rapport que l’inaptitude au travail paraissait définitive. Aujourd’hui j’ai reçu 2 lettres recommandées, l’une pour me donner la date de ma prochaine convocation chez l’expert pour la prolongation du CLD et l’autre pour savoir si je consentais à ce que le rapport de l’expert soit communiqué au médecin du travail. On m’écrit : celui-ci pourrait en avoir besoin pour rédiger un rapport au comité médical pour la continuité de votre prise en charge ou pour la visite de pré reprise
    Je suis vraiment très étonnée de cette demande et je me demande ce que cela peut bien cacher. Je sais que le médecin du travail peut décider d’une mise en retraite anticipée s’il considère qu’il n’y a plus aucune possibilité que mon état de santé ne me permette un jour de reprendre le travail et cela même si je n’ai pas épuisé mes droits à CLD, es ce que je doit m’inquiéter de ça car normalement il me reste encore plus d’1 an de droit à CLD et je pourrais donc perdre 5 trimestres pour ma retraite.
    Que me conseillez vous de faire ?
    Merci à vous

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    • Le 27 février à 22:01

      Dans le régime spécial des fonctionnaires, c’est l’employeur qui décide de la mise à la retraite pour inaptitude définitive. Mais il doit avant demander l’avis d’un médecin agréé, puis l’avis du conseil médical, et doit vous proposer un reclassement. Si le médecin du travail considère que vous n’êtes pas reclassable dans un autre emploi, c’est un souci de moins pour votre employeur.
      La mise à la retraite pour invalidité est possible à tout moment si l’inaptitude définitive est constatée. Votre intérêt est de rester en CLD puisqu’il compte pour la retraite.

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      • Le 2 mars à 15:14

        C’est bien ce que je voudrais ( à savoir rester en CLD ). Si je réfléchis bien, accepter que le rapport de l’expert soit remis au médecin du travail pourrais me porter préjudice.

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      • Le 3 mars à 14:22

        Pouvez vous m’expliquer concrètement ce qui va se passer si le médecin expert décrète une inaptitude définitive dans le cas où le rapport est transmis au médecin du travail ainsi que dans le cas où celui ci ne serait pas transmis. La procédure sera telle la même.
        Si mon administration décide la mise en retraite anticipé pour inaptitude alors que je n’ai pas épuisé mes droit à CLD dans quelle situation administrative vais je me trouver jusqu’à la fin de la procédure et comment serais je rémunérée en attendant.

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        • Le 3 mars à 19:16

          Si l’inaptitude définitive est établie par les médecins et si aucun reclassement n’est possible, vous resterez en CLD jusqu’à ce que la CNRACL ou le SRE valident la demande de l’employeur et l’autorisent à vous placer en retraite. tout cela prend des mois.

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          • Le 4 mars à 12:01

            Encore une dernière question. Désolée de vous embêter encore.
            Celà fait plusieurs années que j’étais déjà en souffrance au travail . Le fait de devoir passer devant un médecin expert tous les six mois pour la prolongation est chaque très très éprouvant pour moi.
            Je crois qu’il est temps que celà s’arrête. Donc sachant que l’expert avait conclu la dernière fois que pour lui l’inaptitude semblait être définitive je pense qu’il va réitérer cette conclusion.
            Donc si je veux que toute cette histoire se termine au plus vite maintenant dois je accepter la transmission au médecin du travail ? Où cela ne changera rien.

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          • Le 4 mars à 12:35

            Si je reste en cld, le temps passé en cld en attendant la décision définitive comptera t’il pour la retraite où pas.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 mars à 12:33

    Bonjour,

    Je suis fonctionnaire de l’Éducation nationale et j’ai été victime d’un accident en 2023 sur le trajet entre mon travail et mon domicile. Cet accident a été reconnu comme un accident de travail, et en juin 2024, mon état de santé a été consolidé avec un taux d’IPP de 83 % ainsi qu’une inaptitude définitive à reprendre mes fonctions. Suite à cela, la commission médicale a validé une retraite anticipée pour invalidité en novembre 2024, actuellement en cours, et je suis en Citis en attendant sa mise en place.

    Je souhaiterais savoir si je peux demander une indemnisation au titre de la responsabilité sans faute de mon employeur (obligation de protection des agents) et quel est le délai pour effectuer cette demande. Celui-ci commence-t-il à courir à partir de la date de consolidation (juin 2024) ou de la date de mise à la retraite (novembre 2024) ?

    Merci d’avance pour vos conseils et retours d’expérience !

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    • Le 4 mars à 14:31

      Bonjour,

      Votre situation ouvre effectivement droit à une telle procédure indemnitaire.

      Les délais applicables sont d’environ 4 ans à compter de la date de la fixation de la date de consolidation de votre état de santé soit, dans votre cas et a priori, au mois de juin 2024.

      Une telle procédure obéit à des règles précises et je ne peux que vous conseiller à prendre l’attache de conseil pour l’engager.

      Je ne peux faire la promotion directe de mon activité sur ce forum qui ne m’appartient pas mais vous informe que mes coordonnées sont aisément identifiables sur internet si vous souhaitez de plus amples renseignements.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 mars à 20:32

    Bonjour,je suis actuellement en detachement suite à une reconversion dans la fpt.aprrs avoir eu plusieurs arrêts maladie j ai ete convoquée chez un expert pneumologue celle ci m a dit qu elle me mettait inaptes à tous les postes de la mairie .mais m a bien signalé qu elle ne pouvait pas me mettre en CML ou CMLD..et que je dois retoune voir mon médecin traitant qui lui me mettra en CMO..quels sont mes recours ?et qu est ce que ca veut dire je ne vais pas être reconnu en invalidite ?il me reste 14 trimestres à faire pour atteindre la retraite..j ai 59 ans ..reconnu RQTH depuis 2023 .j ai élevé 3 enfants ..combien vais je avoir en salaire ..est ce qu il vaut mieux que je m arrête 12 mois consécutifs ?
    SVP aidez moi ..j ai un mari qui ne touche que 1000 euros de retraite...merci beaucoup .

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    • Le 3 mars à 19:05

      On commence toujours pas un congé maladie. Si vous avez une maladie pouvant donner lieu à un congé de longue maladie (CLM), vous pouvez le demander maintenant ou à la fin de vos droits à congé de maladie.

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    • Le 4 mars à 14:33

      Bonjour,

      Au regard de ce que vous décrivez, et si cela est possible, une demande de CLM, puis éventuellement à terme de CLD paraît être le plus approprié et le plus protecteur de vos intérêts.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 mars à 20:41

    Bonsoir Claude,
    J ai une question. Je suis en retraite pour invalidité depuis plus d un an. J ai eu la bonne surprise de voir augmenter ma pension de plus de 10% entre le mois de décembre et de janvier de cette année. Avez vous un explication ?
    Merci
    Emmanuel
    Adhérent CFDT

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mars à 15:11

    Bonjour,
    J’ai été placée en retraite anticipé pour invalidité en 2018 (à l’âge de 38 ans) après avoir été déclarée "totalement et définitivement inapte à tous postes de travail" par le Comité Médical. J’étais titulaire de la FPH (Aide-Soignante). Etant donné mon âge lors de cette mis en retraite, je perçois une faible pension CNRACL (environ 800€) et 190€ d’AAH mais je ne m’en sors plus financièrement, je peine désormais à payer mon loyer et mes factures.
    Je souhaiterais donc effectuer quelques missions intérimaires en tant qu’Aide-soignante (lorsque mon état de santé me le permettrait car je suis atteinte d’une maladie inflammatoire et mon état de santé est fluctuant) afin d’augmenter mes revenus mais je ne sais pas si cela est autorisé par la CNRACL lorsqu’on a été placée en retraite anticipée dans ces conditions. Cela ne risque-t-il pas de m’enlever mes droits à ma pension CNRACL ou y’a-t-il un montant à ne pas dépasser (je sais déjà qu’une activité professionnelle, même partielle, m’enlèvera mon AAH) ?

    Je vous remercie par avance pour votre réponse car je ne trouve aucune information précise à ce sujet sur le site de la CNRACL ...
    Cordialement,

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    • Le 1er mars à 20:30

      J’ai souvent répondu dans ce forum que la retraite pour invalidité vous autorise à reprendre un emploi sans plafond ni limites. Vos cotisations retraite vous donneront droit aux retraites du privé ou des contractuels plus tard.

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      • Le 3 mars à 16:51

        Bonjour,
        Je vous remercie pour cette précision.
        Cordialement.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mars à 07:47

    Bonjour,
    Je suis reconnue en maladie imputable au service dans la fonction publique territoriale depuis le 12 décembre 2020. J’ai 62 ans . J’ai fait ma demande de retraite pour le 1er juillet âge légal. J’ai eu un expertise médicale par un medecin agréé disant que mes arrêts pour maladie professionnelle douvent etre prolonger jusqu’à la retraite. Il mentionne également une consolidation avec séquelles à 25 %.
    La rh à fait une demande de validation auprès du comité médical formation plénière.
    N’est-ce pas mon employeur qui devrait me placer en retraite pour invalidité ?
    A quel moment dois-je fournir le certificat final ?Ne vais je pas perdre mes droit en partant à la retraite ? Merci. Cordialement

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    • Le 1er mars à 19:51

      Vous ne deviez pas demander une retraite normale, mais uniquement pour une retraite pour invalidité imputable au service. Ce type de retraite vous donnera droit à la rente à vie de 25% de votre traitement.
      Vous pouvez demander l’annulation de votre demande de retraite normale. Mais si votre DRH demande l’avis du conseil médical, c’est qu’il suit la procédure de retraite pour invalidité.

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    • Le 2 mars à 09:35

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude : la procédure de mise à la retraite pour invalidité paraît la plus intéressante dans votre cas et semble être suivie par votre employeur.

      La mise à la retraite pour atteinte de l’âge légal vous priverait de votre droit à une rente viagère.

      En outre, sur la base du taux de 25 % qui vous a été reconnu vous avez droit à une indemnisation complémentaire, et totalement indépendante de la question de votre retraite, fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Elle pourrait s’élever dans votre cas à environ 30 000 euros et nécessitera très probablement la saisine de la juridiction administrative.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 mars à 10:13

    Bonjour
    Je suis en arrêt depuis 7/20. En demi traitement. J’ai été placé en dors. Je pensais pouvoir prendre une disponibilité pour raison personnelle. En 2023 j’ai créé ma micro entreprise en préparation de ma disponibilité. Ô chiffre d’affaires car je ne peu pas travailler. Je suis toujours fonctionnaire.Je vais passé devant la commission médicale le 4/4/25 pour inaptitude à toute fonction. Suite à une expertise médical. Je vais certainement être placé en retraite anticipé pour inaptitude à toute fonction. Est ce que le fait de la création de ma micro entreprise (je ne travaille pas depuis 07/20)va empêcher l’acceptation de mon dossier de retraite anticipé. Je pensais pouvoir prendre une disponibilité pour raison personnelle. Mais suite à des problèmes de santé, 2 tsa je suis en dépression. Merci

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    • Le 2 mars à 14:16

      Un fonctionnaire doit demander une autorisation à son employeur pour une autre activité.
      Le conseil médical donne son avis à l’employeur qui décide. Il s’agit d’une inaptitude à toutes fonctions dans la fonction publique uniquement. N’oubliez pas que vous avez des représentants du personnel dans ce conseil médical et que vous pouvez les contacter, les renseigner sur vos attentes et avoir des renseignements plus concrets. Après votre mise à la retraite pour invalidité vous pourrez retravailler sans plafond ni limites

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 février à 11:45

    Bonjour à tous,
    je viens d’être mise à la retraite invalidité de la FPH, mon employeur vient de me donner mon attestation employeur pour pole emploi et il est noté pour le motif de la rupture de contrat : Mise à la retraite par l’employeur.
    Est ce que cela veut dire que j’ai le droit aux chômages ?
    Pourtant à ma drh il m’avait dit que comme c’est moi qui demande la retraite, je n’aurai pas de chômage.
    Et si oui, comme se passe le financement car mon ancien employeur est en auto assurance.
    Merci

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    • Le 28 février à 22:51

      Je vous invite à rechercher dans ce forum les explications d’une décision du Conseil d’Etat validant le refus d’un employeur d’une allocation chômage car c’est le fonctionnaire qui avait demandé sa retraite pour invalidité.
      Pour nous, c’est évidement une privation d’emploi involontaire.
      Par ailleurs, je vous signale que vous avez le droit de retravailler sans plafond ni limites et ainsi d’améliorer votre retraite du régime général.

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      • Le 1er mars à 10:51

        Merci Claude pour votre réponse.
        Ma question c’était : l’employeur n’a pas coché sur l’attestation employeur que je viens de transmettre à France travail :DEPART A LA RETRAITE A L’INITIATIVE DU SALARIÉ mais il a coché et écrit en fin de document MISE A LA RETRAITE PAR L’EMPLOYEUR.
        Donc cela fait supposé que c’est lui qui m’a mis en retraite d’office ?
        Donc je peux prétendre à l’ARE ?

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        • Le 1er mars à 11:31

          J’avais compris. J’attirais votre attention sur la jurisprudence. C’est vous qui décidez, je vous renseigne.

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        • Le 1er mars à 18:01

          Bonjour,

          Au regard de ce que vous décrivez, et de la jurisprudence existante sur la question, vous paraissez en droit de bénéficier de l’ARE.

          Si votre employeur vous refuse ce versement, vous n’aurez cependant pas d’autre choix que d’engager une procédure devant le tribunal administratif compétent pour espérer percevoir effectivement l’ARE.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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