UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23) ;
 encadré avec liens vers le site de la CFDT Fonctions publiques (16/3/25).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques vous informe

 Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
 Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE
 La protection sociale complémentaire en prévoyance des agents de l’État

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 janvier à 22:34

    Bonjour,
    Je souhaitais savoir, si je passe en retraite pour invalidité, mon congé de longue maladie se terminant bientôt , et le temps que mon dossier retraite soit traité, aurais-je le droit de toucher une indemnité en attendant ?
    D’autre part, a-t-on le droit de travailler en étant en retraite pour invalidité ? et quel type d’emploi peut-on exercer ?

    Merci d’avance
    Bien cordialement

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    • Le 27 janvier à 23:07

      A la fin du CLD, vous êtes placée en disponibilité pour raison de santé, donc indemnisée à 50%.
      Comme indiqué fiche 54, la retraite pour invalidité est dérogatoire à la règle générale : vous pouvez retravailler sans plafond ni limites.

      Répondre à ce message

      • Le 12 février à 21:31

        Bonjour, la mise en disponibilité pour raisons médicale, nous recevons la moitié de notre salaire ?

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        • Le 12 février à 22:24

          Si vous êtes placé en disponibilité d’office dans l’attente de l’avis du conseil médical, vous continuez à percevoir votre demi-traitement jusqu’à la date de la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.
          Cette disponibilité vous sort des effectifs et ne compte pas pour la retraite.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 février à 15:19

    Bonjours,
    Après vous avoir demandé votre avis sur la rente invalidite servie par la prévoyance fpt,voici leur réponse : Je note que ARE diminue la prestation rente mais la reprise d’un travail le fais cesser ?que pensez vous de leur réponse.merci .
    Bonjour Monsieur,

    Une erreur s’est glissée dans notre correspondance du 04/02/2025 : c’est en effet la réponse pour les invalides du secteur privé qui vous a été transmise. Nous vous prions de nous excuser pour cette maladresse.

    En tant qu’Agent de la Fonction Publique Territoriale, nos prestations cessent à la première des conditions suivantes :

    En cas de décès de l’Agent,
    A l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite,
    A la liquidation de la pension vieillesse,
    En cas de reprise d’une quelconque activité professionnelle, même partielle.

    Par ailleurs, nous avons l’obligation de tenir compte de l’ensemble de vos revenus dans le calcul de nos prestations, afin de ne pas dépasser 100% de votre salaire net de référence. Ainsi, vos allocations de retour à l’emploi doivent nous être déclarées et pourraient réduire les prestations complémentaires versées.

    Nous vous rappelons l’obligation contractuelle de nous déclarer vos changements de situation.

    Restant à votre disposition, nous vous prions de croire, Monsieur, en l’assurance de notre considération.

    Répondre à ce message

    • Le 10 février à 23:17

      Chaque collectivité employeur a son contrat de prévoyance. Je note vos conditions.
      Je partage votre avis, la reprise d’activité devrait être traitée de la même manière que l’ARE.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 février à 16:09

    Bonjour
    Je déclaré une maladie professionnelle pour burn out et épuisement professionnel début janvier
    J’attends de passer devant un expert
    Or entre-temps n’en pouvons plus j’ai fait valoir mes droits à la retraite j’ai 58 ans donc je partirai en septembre j’aurai 59 ans.
    Mais je ne vois pas reprendre le travail est-ce que je peux manger au médecin expert de me mettre en invalidité
    En sachant que l’on m’a dit que qu’il fallait que j’attende que ma MP soit reconnu en maladie professionnelle et que je pourrais toucher des indemnités doublées

    Que me conseillez-vous car j’ai encore 5 mois à faire et franchement vu les conditions ça va être très dur et j’ai regardé j’ai plus que deux mois où je peux m’arrêter ensuite je tombe en mi traitement.
    Merci à vous de votre réponse
    J’ai oublié de préciser je suis dans la fonction publique territoriale depuis 37 ans.

    Répondre à ce message

    • Le 10 février à 07:51

      Bonjour,

      Si votre demande de reconnaissance d’une maladie professionnelle est acceptée vous serez placée en CITIS de manière rétroactive à compter du mois de janvier. Vous bénéficierez d’un plein traitement jusqu’à votre mise à la retraite ou votre reprise de fonctions.

      En outre, le décret n°87-602 du 30 juillet 1987 relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des congés de maladie des fonctionnaires territoriaux prévoit que votre employeur, s’il ne s’est pas prononcé quant à votre demande dans un délai de deux mois à compter de la réception de celle-ci, doit vous placer en CITIS provisoire.

      Pour le reste, il est difficile de vous conseiller sans plus de précisions mais il me semble opportun de vous indiquer que : le CITIS est une position très protectrice des agents, la mise à la retraite pour invalidité permet en principe de bénéficier d’une rente viagère, votre employeur peut refuser la reconnaissance de l’imputabilité au service de votre pathologie.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

    • Le 10 février à 07:57

      Rebonjour,

      Je précise à toutes fins utiles que le Décret n°87-602 du 30 juillet 1987 relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des congés de maladie des fonctionnaires territoriaux prévoit en réalité que le délai au titre duquel le placement en CITIS provisoire doit être opéré est de 5 mois dans votre situation.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 février à 15:20

    Bonjour à tous
    Je souhaite savoir si quelqu’un a déjà obtenu de vrais renseignements auprès de la CNRACL, sur le suivi du dossier de pension ; en appelant leur numéro de téléphone ? Je les ai appelé 3 fois en tout en 6 mois et la réponse est toujours la même, ils répètent que les délais sont de 6 à 8 mois... aucune possibilité d’obtenir des renseignements complémentaires, c’est quand même aberrant non ? on a l’impression qu’ils n’ont pas l’autorisation de parler.

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    • Le 7 février à 21:51

      Dans un régime spécial c’est l’employeur qui décide, contrairement à une régime de sécurité sociale.
      Ceci précisé, la CNRACL est débordée par les demandes de retraite pour invalidité et leurs délais sont anormalement longs. LA CFDT Fonctions publiques est déjà intervenue et on lui répond que des embauches ont eu lieu mais que la formation est longue... Il est vrai que c’était 12 mois il y a un an.
      Donc votre demande est sur la pile et l’employée au téléphone ne peut pas savoir l’état de la pile de travail si ce n’est pas indiqué dans le dossier. Elle n’a pas le droit de vous dire si votre employeur a mal rempli la demande ce qui vous retarde.
      Le service spécialisé de la CNRACL contrôle la légalité de la demande de l’employeur.

      Répondre à ce message

      • Le 8 février à 13:50

        Merci Claude pour votre réponse. Il est vrai que les délais sont longs et les expertises avant le dépôt de la demande de retraite semblaient interminables.. on parle en années là.. et quand on arrive au moment où l’étude de la demande démarre du côté de la CNRACL, cela semble encore plus long.
        Quand vous parlez de qu’elle vérifie la légalité de la décision ; que voulez vous dire ? Car même si le conseil médical est d’accord sur les taux et est favorable à la décision de l’employeur, il me semble que la CNRACL fait ce qu’elle veut et peut changer tout cela à sa guise..

        Répondre à ce message

        • Le 8 février à 18:44

          Non, un contrôle de légalité consiste à vérifier que l’employeur a respecter les textes officiels. Par exemple il y a un barème d’invalidité officiel indiquant la fourchette du taux d’invalidité pour une incapacité partielle permanente (IPP). Si c’est écrit entre 10 et 20% par exemple, la CNRACL refuse si c’est 30% demandés.
          La qualité de votre service RH est importante.
          Je vous informe de ce problème mais il est très rare. Ne vous inquiétez pas inutilement.

          Répondre à ce message

          • Le 10 février à 08:40

            Bonjour Claude, merci pour vos explications, je pense que cela aidera pas mal de monde ici. Cela semble cohérent tel que vous l’expliquez donc j’espère que la CNRACL suivra cette méthode. Qu’en est il de la situation pour laquelle la CNRACL demande sa propre expertise ? Le savez vous ? Sur quoi se basent ils pour demander une expertise ?

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 février à 21:12

    Bonjour, actuellement en CITIS depuis fin juillet 2023 pour maladie professionnelle ( hernie discale ) non consolidée pour le moment ,mais le dernier expert en mai 2024 m’a déclaré : inapte à mon poste et prévoir reclassement.
    mon employeur me dit de prendre ma retraite pour invalidité .. j’aurai 60 ans en septembre..
    je dois revoir un expert en mars, j’avoue être perdue … que me conseillez-vous ?
    merci

    Répondre à ce message

    • Le 7 février à 21:59

      Je ne vous conseille pas, je vous renseigne. C’est vous décidez, après avoir pris tous les renseignements utiles à votre décision.
      Le Citis maintien votre salaire et cette période compte pour votre future retraite.
      L’employeur est tenu de vous proposer un reclassement ou un poste adapté. S’il ne peut pas il a le droit de décider une retraite pour invalidité, après avoir demander l’avis d’un médecin agréé, puis du conseil médical (où siègent des représentants du personnel) , puis attendu que la CNRACL ou le SRE vérifie la légalité de la décision.
      Toute cela prend du temps, vous devez donc attendre tranquillement dans une situation classique pour tous ceux en inaptitude.

      Répondre à ce message

      • Le 8 février à 16:54

        Bonjour, merci pour votre message, le mieux est d’attendre en CITIS même si je suis consolidée , qu’on me donne un poste aménagé … ou que le conseil médicale me déclare inapte à tous poste et me donne un taux d’IPP.merci

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 février à 19:54

    Bonsoir,

    J ai reçu l avis favorable de la cnracl pour ma retraite pour invalidité à partir du 1er février. La procédure a pris 10 mois.

    Ma DRH m a précisé que des congés acquis me seront payés lors d un dernier bulletin de salaire.

    Il me semble avoir lu sur ce forum il y a longtemps que ces congés acquis sont a la hauteur d un mois de salaire net, est ce bien cela ? Merci pour votre réponse.

    Merci à vous pour votre accompagnement et vos réponses rapides lors de tout ce cheminement jusqu’à la retraite pour invalidité. Sans vous, j aurais été franchement perdue dans toutes les procédures, sans compter le stress qui accompagne souvent les différentes expertises. Merci à la CFDT ! Je regarde aujourd’hui enfin devant moi sereinement, enfin... !!

    Répondre à ce message

    • Le 4 février à 23:30

      Le jurisprudence européenne indique une indemnité égale à 4 semaines de congés.

      Je suis content que notre guide et cette fiche vous aient été utiles.
      Les renseignements donnés par notre site sont permis par le bénévolat des militants retraités et les cotisations des adhérents retraités (un site sans pub envahissante). Vous appréciez, rejoignez-nous !

      Répondre à ce message

      • Le 5 février à 12:51

        Merci Claude, c est donc un équivalent de 4 semaines de congés. Il me semblait bien.
        Bonne journée a vous et à plus tard
        Cordialement

        Répondre à ce message

      • Le 6 février à 21:40

        Bonsoir,
        moi aussi il y a plus d un an je suis passé en retraite invalidité. Grâce à ce site et Claude, j ai compris les procédures longues et stressantes dans une période de ma vie difficile. Je remercie cette équipe et les échanges sur ce site. J ai rejoins l équipe de la CFDT en cotisant tous les mois une petite somme proportionnelle à mes revenus.
        Emmanuel

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 février à 11:33

    Bonjour,
    J’ai 58 ans et je suis fonctionnaire territoriale en congé longue durée depuis septembre 2023 suite à un burn out qualifié d’épuisement professionnel traumatisant.
    Je souffre depuis de très longues années d’un asthme sévère (je suis en ALD) qui est devenu totalement incontrôlable depuis 2020 en raison du stress au travail (constat de mon pneumologue)... ceci s’est encore aggravé depuis mon burn out.
    A noter que je pouvais partir en carrière longue à 62 ans, soit à la fin de mon CLD... or ma période d’arrêt maladie reporte ma date de départ en retraite.
    Si mon état de santé ne me permet pas de reprendre le travail, il m’est conseillé de demander, à la fin de mon CLD, une retraite anticipée pour invalidité.
    Au regard de ces éléments, dois-je demander une reconnaissance de mon état en maladie professionnelle car je crois que j’ai deux ans à partir du premier arrêt de travail pour le faire.
    Je vous remercie pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 4 février à 23:26

      Si votre médecin traitant vous dit que c’est lié à votre travail, vous pouvez effectuer cette demande de reconnaissance.

      Répondre à ce message

    • Le 6 février à 17:56

      Bonjour,

      Votre pathologie, et ses différentes composantes, peuvent effectivement être reconnus en tant que maladie professionnelle.

      Vous y avez tout intérêt car le régime du CITIS, qui découle d’une telle reconnaissance, est le régime le plus favorable aux fonctionnaires.

      Le délai de deux ans que vous évoquez à juste titre trouve son fondement dans le décret n°86-442 du 14 mars 1986 relatif à la désignation des médecins agréés, à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires.

      Il s’apprécie à compter de la date de la première constatation médicale de la maladie ou, le cas échéant, de la date à laquelle le fonctionnaire est informé par un certificat médical du lien possible entre sa maladie et une activité professionnelle.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile et, notamment, si d’aventure votre demande était à terme rejetée.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 février à 05:45

    Bonjour,
    Est il possible de demander une retraite pour inaptitude moins de 6 mois avant 67 ans ?
    (mon administration me fait passer devant un médecin agréé pour une reconnaissance d’inaptitude définitive )
    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 février à 18:58

    Bjr etant en citis maladie professionel depuis 4 ans pour rupture de la coiffe des rotateurs (agent teritorial) j ai 62 ans et trois mois
    Ma demande de retraite pour invalidite est en cours aupres de la cnracl
    Je suis reconnu inapte definitivement a tout poste
    Avec 20 % d invalidite Imputable au service ! lors de la demande de retraite j ai
    Ecris une lettre demandant l octroi d une rente viagere !
    Ai je bien fait ?
    La cnracl peut t elle me refusé cette rente ?
    Cordialement andre

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 février à 13:31

    Monsieur,
    j’ai une pension CNRACL retraite invalidité définitive à 55 ans ,accompagné d’une rente servie par ma prévoyance pour compléter la retraite invaldité conformément au contrat.
    j’ai droit a ARE gérer par la collectivité mais selon vous es ce que la rente servie par ma prévoyance peut elle etre supprimer ou alors suspendue le temps de ARE 22 mois.
    le contrat ne répond rien dans ce cadre ci . sauf pour le secteur privé.mais cela ne me concerne pas.
    j’ai demandé à ma prévoyance mais leur réponse concerne plutot le secteur privé CPAM avec pension invaldité..alors que moi je suis CNRACL FONCTIONNAIRE TITUTAIRE.
    leur réponse dE la prévoyance est plutot flou et a coté de ce que leur avais questionné cocnernant la rente invalidité ?
    Merci .
    Selon ce que j’ai compris nous pouvons retrailler dans le secteur privé sans limite et sans plafond et generer des trimestres pour la retraite général soit 64 ans !
    je n’arrive pa a trouver des réponses a ma question .
    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 janvier à 11:32

    Bonjour , suite à un AT en 2017 ( agression avec un détenu) , j ai après expertise bénéficie d un taux ipp de 30% et un autre taux de 30 % pour le même AT. Je me demande si je peux prétendre à l ATI ? L administration m a reconnu totalement. Et définitivement inapte donc retraite pour invalide en cours . Je n ai toujours pas reçu le pv de la collusion signé de mon administration depuis octobre 2023 . Pouvez vous me dire si l ati me sera versé rétroactivement en sachant que je ne n ai jamais repris le travail vu les séquelles de mon agression ? Dans l attente , cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 31 janvier à 09:28

      Bonjour,

      L’ATI n’est due qu’en cas de reprise des fonctions, ce qui n’est pas votre cas.

      Une rente viagère vous sera versée si l’imputabilité de votre mise à la retraite pour invalidité est reconnue par le service des retraites notamment. Elle vous sera versée à compter de la date d’effet de votre mise à la retraite.

      Indépendamment de ces questions, si votre état de santé suite à l’accident de 2017 a été consolidé il y a moins de cinq ans, vous êtes en droit d’obtenir une indemnisation fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      Cette indemnisation peut être très conséquente mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 31 janvier à 21:30

        Merci de votre retour , de quelle indemnité parlez vous ? Je suis en procédure civil mais l administration apparemment n a toujours pas signé le pv de la commission médicale. N ayant pas depuis lontemps obtenu réponse à une question je me permet don. De vous la poser , j ai obtenu 2 taux de 30% chacun , ces taux s additionnent ils , Ou la loi de balthazar est elle applicable comme dans le calcul de l ati ? Merci

        Répondre à ce message

        • Le 3 février à 08:33

          Bonjour,

          Il ne s’agit pas d’une indemnité mais d’une indemnisation. L’idée est la suivante : l’employeur public doit garantir la sécurité de ses agents, dès lors qu’un accident de service, ou une maladie professionnelle, est caractérisé le juge administratif considère que l’employeur a failli à son obligation et que les préjudices issus de l’accident de service peuvent être indemnisés.

          Cette indemnisation n’est souvent obtenue qu’à l’issue d’une procédure administrative et toute action civile parallèle à l’encontre de l’auteur du dommage peut exercer une influence sur cette procédure mais sans pour autant la vider de son sens, et donc du droit à indemnisation.

          Je ne peux répondre à la question de l’applicabilité ou non de la règle de Balthazar à votre situation dès lors que je n’ai pas connaissance du lien entre les taux.

          Au titre de la procédure indemnitaire visée précédemment, les deux taux peuvent être avancés mais il n’est pas assuré que le juge administratif les adopte en bloc.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

      • Le 31 janvier à 21:32

        J ai oublié dans mon dernier message de vous confirmer que mon accident est imputable au service ( agression par détenu) .

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 février à 17:41

    Bonjour Claude
    cela faisait longtemps
    Toujours pour mon frère très gravement handicapé par un accident de trajet.
    je voulais savoir si vous connaissiez approximativement le taux de revalorisation du mois d’avril .
    je vous remercie par avance
    tres cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 2 février à 23:09

      Comme vous le savez, c’est l’indice des prix de janvier publié mi-février qui nous permettra de calculer la revalorisation des retraites pour invalidité le 1er avril.
      L’indice de décembre est de 1,8%, ce sera probablement moins.
      Cette question de revalorisation des retraites est traitée fiche 51.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 février à 11:31

    Bonjour, Je suis à la retraite pour invalidité (fonctionnaire) . Aujourd hui je suis guerrie. Puis je retrailler dans le privé ? Merci d avance pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 2 février à 16:38

      Oui, la retraite pour invalidité est dérogatoire aux règles de cumul (fiche 54). Vous avez le droit de retravailler sans plafond ni limites, y compris comme salarié. Les cotisations de votre nouvelle activité seront prises en compte pour votre future retraite du régime général et sa complémentaire.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 février à 13:24

    Bonjour
    Je viens d’être mis en retraite pour invalidité au 1er février. Malgré un taux de 46% d’invalidité imputable au service, et 40 % non imputable la rente d’invalidité ma été refusé.
    Pourtant la commission médicale m’a déclaré inapte définitivement que sur la base des trois premières pathologies imputables au moment d’avoir statuer. Puis j’ai revu me médecin pour qu’il remplisse le document AF3 où là il a ajouter 3 autres pathologies venues simultanément pour un taux global de 86 %.
    La cnracl à statuer qu’il n’y avait pas d’aggravation donc pas de rente d’invalidité avec maintien de ma ATI à 46 %.
    Est-ce normal sachant que la rente est plus intéressante financièrement ?
    Merci d’avance de l’intérêt que vous porterez à mon dossier.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er février à 10:06

    Bonjour,

    Fonctionnaire de la Fonction Publique de l’Etat, j’ai été victime d’un accident de service en mars 2019 en lien avec le N+1, reconnu par la hiérarchie imputable au service.
    J’ai repris le travail en juin 2020 en temps partiel théraeutique pendant 3 mois, puis à temps plein.
    Depuis cette reprise, il y a eu des rechutes, dont la dernière en juin 2023 et à la,suite de laquelle, ma santé ne me permet pas de reprendre. (par ailleurs, en mars 2023, le médecin du travail et de prévention de la FP m’a orientée vers un professionnel dans le cadre d’un parcours de suivi et que je vois toujours)
    En juillet 2024, j’ai été convoquée à une visite médicale auprès d’un médecin généraliste agréé proche du domicile. Un rapport d’expertise médical a du être établi mais je n’en ai pas connaissance...
    Le 31 janvier 2025, je reçois par mail, un nouvelle convocation pour une visite médicale le 18 février 2025 à 15h30 dans le cadre du CITIS, auprès d’un médecin généraliste agréé situé à DIJON (hors département) à 2 h 45 de route de mon domicile, il existe pourtant une liste de médecin agréé dans notre département.

     L’employeur peut-il m’envoyer passer une visite médicale hors département ?
     Est ce normal que je n’ai jamais reçu un exemplaire du rapport établi par le médecin agréé suite à la visite médicale de juillet 2024 ?

    Je vous remercie de l’aide que vous pourrez m’apporter, conseil et / ou orientation.

    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 1er février à 18:11

      Je commence par la fin de votre message : je ne conseille pas, je renseigne. Informez vous et décidez.
      Effectivement, c’est surprenant. Le médecin agréé de juillet 2024 ne vous a rien dit ? Il estimait que vous pouviez travailler ? Vous n’avez rien demander à votre employeur ou il a refuser de vous informer du contenu du rapport ? Il craint un avis de complaisance de ce premier médecin ?
      En droit, l’employeur doit demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical mais c’est lui qui décide.

      Répondre à ce message

      • Le 2 février à 12:08

        Bonjour,

        Merci de votre retour.
        Je ne connais pas le médecin agréé de juillet 2024, il ne peut y avoir de complaisance, la consultation s’est déroulée en toute objectivité. Ce médecin a juste indiqué en fin de consultation qu’il ne pouvait pas établir de certificat final comme l’employeur lui demandait de faire au vu de mon état de santé (burn out sévère) et qu’il ne lui était pas possible d’indiquer une date de guérison, les prolongations se sont donc poursuivies et ai reçu les arrêtés concernant les prolongations sans difficulté. Non repris à ce jour, je suis toujours en accompagnement médical par les médecins spécialistes dont pour un l’orientation à la demande du médecin travail et de prévention.
        Concernant le rapport d’expertise médicale de juillet 2024, je ne l’ai pas demandé, je pensais le recevoir et le temps passant...je n’y ai pas repensé...
        Dès demain je vais demander ce rapport médical à mon employeur, en cas de refus de sa part de me le trasmettre, quels sont mes droits face à cela ?
        Pour ce qui est du rendez-vous du 18 février prochain, mon état de santé ne me permet pas de faire ce trajet d’une durée et distance aussi longue seule et peur panique de devoir prendre le train depuis ce burn out.
        Quelles sont les possibilités ? faire appel à un taxi ou VSL et à qui incombent les frais engagés dans cette hypothèse ?
        Ais-je le droit de me faire accompagner à cette visite médicale, dans l’affirmative, qui est habilité à accompagner ?
        A la fin de la visite, le médecin doit-il m’informer de l’évaluation à une reprise, ais-je le droit d’avoir cette information en partant de son cabinet en attendant son rapport écrit ?
        Avec mes remerciements, à vous lire.
        Cordialement.

        Répondre à ce message

        • Le 2 février à 16:32

          J’ai émis des hypothèses et posé des questions. Ce premier médecin n’ayant pas conclu à l’inaptitude définitive, vous êtes restée en Citis. Il vous a donné la réponse.
          Vous pouvez demander à votre employeur de vous trouver une médecin agréé plus près de chez vous en joignant un certificat médical indiquant (par exemple) que vous ne pouvez effectuer un si long déplacement seule. C’est votre médecin qui décidera.
          En général, le médecin agréé informe sur l’avis qu’il va donner par écrit à l’employeur.
          Les employeurs ont de plus en plus de difficultés à trouver des médecins agréés par les préfectures disponibles, ce qui occasionne des retards dans les avis et de longs délais.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 31 janvier à 10:26

    Bonjour Claude,
    Aide soignante fph, née en 1962 catégorie active.
    Reconnue en maladie professionnelle en 2008 et 2012 avec taux de 10% et 8% ...je perçois une ati pour ces maladies professionnelles.
    Arrêtée en maladie professionnelle depuis 2021, reconnue en maladie professionnelle avec taux de 2%. Je perçois actuellement le citis.
    Demande de retraite pour invalidité à la date de février 2024 pour limite d âge(62).
    Déclarée consolidée avec effet rétroactif en 2023 et inapte de manière absolue et définitive à toutes fonctions par le médecin expert en date de mars 2024.
    Conseil médical formation plénière en avril 2024 :
     mise à la retraite pour invalidité imputable au service
     réévaluation des taux de 15%, 12% et 2% par le conseil médical.
    A ce jour je suis toujours arrêtée en maladie professionnelle et je perçois toujours le citis. Dossier toujours pas finalisé par la cnracl car mon dossier retraite doit être revu par le comité médical pour des informations et des oublis de leur part.... passage prévu en avril 2025.
    Questions :
     devrais je rembourser le citis depuis la date de demande de retraite ( 02/2024) jusqu’au passage comité médical prévu normalement en avril 2025 ?
     le comité médical pouvait il augmenter les taux ?
     à quelle date sera fixée ma date de radiation des cadres ? à la limite d âge ou à la décision de la cnracl....

    Je vous remercie de l’ aide que vous pourrez m’apporter....

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 janvier à 16:28

    bonjour, mon établissement m’a placé en disponibilité d’office pour raison de santé depuis le 04 février 2024, dans l’attente de la mise en retraite pour invalidité initié par eux.
    Ma demande de CLM a été refusé en comité restreint qui était saisi à la base par mon employeur pour une inaptitude définitive, résultat du PV du comité : refus CLM pas de retour dans l’emploi envisageable, pas de reclassement, inaptitude définitive à ttes fonction, mise en dispo en attente de retraite pour invalidité.
    Il faut dire qu’ils ont cherché par des moyens détournés de se débarrasser de moi au bout de 2mois 1/2 d’arrêt maladie la DRH (3e en mm pas 2ans et la 5 en 10ans !) me demandait de rendre mes clefs, mon badge et mon PC ! Suspendue par l’administration provisoire qui m’a pris pour bouc émissaire vu que cela faisait 22ans que je travaillais à la drh sans aucun pb en particulier (Cat C durant 20 ans et B sur les 2 dernières années (promo dû à ma technicité) mais sans signature ni pouvoir décisionnel).. laissée 6 mois sans aucune nouvelle et envoyé en conseil de discipline sous des motifs fallacieux et ubuesque ! j’aurais attaqué mes collègue avec ma béquille (ah oui, je suis RQTH depuis 2014) ! (au passage cette DRH n’est mm pas restée 1an et c’est barré le mm jour où j’ai reçu ma convocation !!!!).
    ma demande reconnaissance mal.pro refusée aussi. conseil discipline 40mn en tt et tous mes documents preuves pour ma défense démontant tous leurs mensonges n’ont même pas été donné à ceux qui siégeaient (il y en avait trop !). décision de me rétrograder, manque de bol j’étais qu’au 1er grade ADCH donc ils ne pouvaient pas me "redescendre" en Cat C !... décident au final de me suspendre sans traitement sur 3mois, entre temps ils font cette saisine pour inaptitude !..
    cette semaine j’ai reçu de ma DRH un courrier avec les papiers CRNACL où il me demande de les signer, taux invalidité 66%.
    J’ai demandé une estimation (simulation paie) depuis décembre à mon ex-collègue à la drh qui me renvoi vers la CRNACL qui elle me renvoi vers mon employeur !
    Je n’ai jamais eu de visite à la médecine du travail, ni proposition de reclassement, ni d’accompagnement, vu qu’on me traitait comme une pestiférée, la DRH en question lors de ma suspension provisoire en janvier 2023 a mis ttes mes affaires dans des sacs poubelles et a empêché mes collègues de me voir en faisant fermé ttes les portes !
    Le comble, mon employeur est un centre hospitalier psy, bcp d’articles parues sur celui-ci !
    ma question : peut on faire réviser les taux retenus, expertise nouvelle vu que celle faite date de plus d’un an et qu’il y a des éléments que je n’ai pas pu présenté en lien avec l’imputabilité au service. si je signe puis-je ensuite contester ?
    merci de votre réponse ou aide et orientation possible vu que j’ai pas été conseillé ni en capacité de réagir suite à ce matraquage incessant qui m’est arrivé

    Répondre à ce message

    • Le 29 janvier à 20:35

      Pour une fois, car ce n’est pas dans mes habitudes, il me semble que vous avez besoin d’un avocat spécialiste en droit public pour aller au tribunal administratif défendre vos droits.
      On dépasse le cadre de la retraite pour invalidité et vous n’avez pas été aidée par les représentants du personnel qui siègent au conseil de discipline et au conseil médical.

      Répondre à ce message

    • Le 29 janvier à 22:08

      Bonsoir,

      Effectivement, votre situation paraît problématique. Pour répondre à votre interrogation, le taux d’invalidité et le caractère imputable ou non de votre mise à la retraite seront officiellement arrêtés par la décision de votre employeur vous radiant des cadres et le titre de pension qui sera émis par la CNRACL.

      Ces deux éléments sont contestables devant la juridiction administrative.

      Vous pouvez signer les documents tout en mentionnant une réserve quant au taux retenu et à la question de l’imputabilité.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 31 janvier à 12:37

        Merci Maître, la situation a été gangréné par de nombreuses erreurs et cette volonté ferme de vraiment me mettre à la porte définitivement. J’ai eu mes 55 ans fin décembre, procédure entamée donc à mes 53 ans !
        Le refus de ma demande de CLM qui a été traitée en même temps que leur demande d’inaptitude, rajouté sur le PV en décembre 2023 alors qu’ils n’ont pas fait de saisine sur ce point. est ce normal ?
        de même, comment faire prendre en considération mes 22 années de services ?, mon compte épargne temps qu’ils n’évoquent pas du tout ni même les congés ?
        comment faire une contre expertise sur la maladie pro ? mes soins sont toujours en cours depuis avril 2023 concernant le coté "psy" vu l’injustice que j’ai subi qui a fortement impacté ma santé mentale.
        voir contre expertise plus récente que ces expertises effectuées début juin 2023 alors que je ne savais meme pas qu’ils allaient de mettre en conseil discipline, d’ailleurs j’ai a chaque fois vu le même médecin expert, en janvier 2023 (pour ma demande initiale de tps partiel thérapeutique (tt est partie de là !) qui m’a été refusé d’emblée c’est pour cela que la DRH en question m’a poussé à bout alors que j’étais extrêmement fatiguée), ce même médecin expert vu début juin 2023 pour ma demande de reconnaissance mal pro, et même médecin revu en février 2024 pour les taux invalidité et la mise en retraite, idem vu en septembre 2024 ! est ce normal de voir toujours le même médecin expert (sur lyon il n’est pas le seul médecin expert non !).

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 janvier à 23:19

    Bonjour,
    Je suis placée en retraite pour invalidité et mon employeur refuse de monétiser la totalité des jours places sur mon CET. Mon employeur m’indemnise qu’à partir du 16eme jour
    Comment les récupérer, est-ce que je peux demander de les transférer sur la CRNACL. Est-ce qu’il n’y a pas une réglementation pour les agents placés d’office en retraite pour inaptitude ? J’ai entendu parlé de la caisse de consignation.
    Je vous remercie pour votre aide
    Cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 janvier à 11:49

    Bonjour je travaille dans la fonction publique hospitalière j’ai été reconnu en inaptitude définitive j’ai 60ans qu’elle sont mes droits j’ai un rqth mon médecin à demandé à plusieurs reprises l’aménagement de mon poste ainsi que là médecin de travail rien à été fait j’ai plusieurs pathologie incurables ainsi que AVC ischémique mon patron veut pas me licencié je suis titulaire ASH classe exceptionnelle 24 ans de {{}}

    Répondre à ce message

    • Le 30 janvier à 21:30

      Merci de lire le point 2 ci-dessus. Puis lisez ce qui vous concerne dans le forum de cette fiche.
      Si vous êtes en RQTH depuis longtemps, lisez la fiche 41 de ce guide.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 janvier à 12:54

    Bonjour, je suis actuellement dans une impasse et une extrême douleur psychologique du au travail, j’ai vraiment besoin d’aide mais je ne trouve personne pour me tendre la main. J’ai travaillé dans une commune et j’ai été placé en longue durée imputable au travail pour dépression. Aurais-je dû demander une pension d’invalidité dans les un an après la reprise de mon travail ? Je ne connaissais pas mes droits. Puis j’ai changé de collectivités pendant 5 ans cela aller très bien. J’ai déménagé dans le sud, puis 2 ans après une collègue de l’accueil m’a pris en grippe par jalousie et comme elle est copine avec mon responsable et la DA, elle m a pris mon travail et je me suis retrouvé au placard pour raison de réaffectation. Le tribunal a considéré que j’avais créé des tensions et que cela était justifié, recours que j’ai fait tout seul ( conseil, il ne faut jamais aller devant le TA le rapporteur public prend toujours la défense de l administration et j’ ai été condamné à payer 1000 euros alors qu’en réalité s’était une sanction déguisée parce qu’ils m’ont puni car je ne pouvais pas aller à l’accueil). Je veux me mettre à nouveau en longue maladie car je suis déprimé et je considère la fonction publique territoriale comme une prison sans aucune valeur. Je veux être placé en retraite anticipée imputable au service comment faire ? Je souhaite connaître la somme que je vais toucher en retraite anticipée car j’ai très peu de moyens je n’arrive pas à payer un plein d’ essence. S.O.S

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 janvier à 16:34

    Bonjour je suis employé territorial reconnu en maladie professionnelle il y a 3 ans et consolidé avec un ati de 12% je suis malheureusement de nouveau en arrêt depuis 6 mois avec une aggravation de mon état je suis un peu perdu pour la suite car je ne pourrai pas reprendre mon travail je me demande si je dois demander une retraite anticipée imputable au service ou rester en arrêt maladie j’ai 58 ans et 17 ans de service merci de votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 29 janvier à 23:47

      Vous devez demander à être placé en Citis si ce congé maladie est dû à votre maladie professionnelle. C’est le plus urgent et le plus important pour vous.
      Ensuite votre employeur pourra demander l’avis d’un médecin agréé puis par l’avis du conseil médical avant de demander la retraite pour invalidité imputable au service si votre inaptitude définitive est reconnue.
      Avec seulement 17 années de service, votre retraite de fonctionnaire sera basse (lisez cette fiche puis la 49).

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 janvier à 18:05

    Bonjour
    Je suis en allocation temporaire d’invalidité de 10 % puis je partir avant 64 ans
    Merci pour vos réponses

    Répondre à ce message

    • Le 28 janvier à 23:18

      Non, si vous avez une ATI c’est que vous travaillez.

      Répondre à ce message

    • Le 29 janvier à 22:15

      Bonsoir,

      L’ATI n’a pas de lien direct avec la mise à la retraite.

      La mise à la retraite pour invalidité permet de partir avant l’âge légal mais elle implique une inaptitude définitive à toutes fonctions et obéit à un régime bien spécifique.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 janvier à 15:26

    Bonjour,
    je viens de recevoir ma dernière fiche de paie de la FPH car retraite invalidité au 01/02/2025.
    Cependant, je viens de voir que ma drh ne m’a pas indemnisé mes 20 jours de congés comme le prévoie la loi ( lissé sur les 15 derniers mois).
    Est ce que quelqu’un connait l’article de loi pour que je puisse le mettre dans mon courrier en recommandé pour faire valoir mes droits.
    Je vous remercie par avance.
    Delphine

    Répondre à ce message

    • Le 29 janvier à 22:12

      Bonsoir,

      Si vous évoquez l’indemnité compensatrice de congés payés non pris pour raisons de santé, il n’y a pas de texte officiel français qui la prévoit.

      Cette indemnité est due en vertu de la jurisprudence européenne qui a été adoptée par la juridiction administrative française.

      Des posts précédents évoquent cette problématique plus en profondeur de même qu’un article sur mon site internet.

      Notez qu’une procédure indemnitaire introduite par un fonctionnaire à l’encontre de son employeur obéit à des règles précises de recevabilité notamment.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile,

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 janvier à 09:34

    Bonjour, je suis dans un situation problématique, je ne sais pas si je peux trouver une réponse mais je pose mon cas, j’ai 37ans et je vais être mise à la retraite pour invalidité non imputable au service, mon CLD s’est terminé le 07/10/2024, à la suite de ça j’ai été reconnue inapte par le médecin du travail puis inapte à toute reprise par le comité médical, mon problème est le suivant, on ne me verse plus aucun salaire même pas de demi-traitement depuis Novembre 2024 sous prétexte de fin de de droit, est ce normal ? Et surtout comment veulent-ils que je survive là ? En vous remerciant. Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 29 janvier à 15:27

      Non, ce n’est conforme au droit. Votre employeur est responsable d’avoir tardé pour l’inaptitude et la retraite pour invalidité. Il doit vous placer en disponibilité pour raison de santé.
      Si vous êtes placé en disponibilité d’office dans l’attente de l’avis du conseil médical, vous continuez à percevoir votre demi-traitement jusqu’à la date de la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.
      Vous pouvez de suite écrire un courrier recommandé AR à votre employeur en lui demandant de vous placer en disponibilité pour raisons de santé depuis la fin de votre CLD et de vous vers les indemnités prévues par la loi.

      Répondre à ce message

    • Le 29 janvier à 22:03

      Bonsoir,

      Je rejoins la réponse de Claude : il n’est pas conforme au droit que votre employeur ne vous verse aucune indemnité dans l’attente de l’instruction de votre procédure de mise à la retraite pour invalidité.

      Je ne peux que vous conseiller de faire valoir vos droits.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 février 2024 à 13:57

    Bonjour,
    Diagnostiquée à 39 ans d’un cancer metastasique stade 4, je suis en CLD.
    Je souhaiterais savoir ce qu’il se passe ensuite, et quelles sont les démarches que je dois prévoir ( anticipées) .
    D’avance merci beaucoup pour votre retour.
    Bon courage à tous

    Répondre à ce message

    • Le 16 février 2024 à 16:34

      Bonjour,

      A l’issue de vos droits à CLD, se posera la question de l’aptitude à vos fonctions.

      Si vous êtes apte à la reprise, vous reprenez vos fonctions.

      Si vous êtes inapte à vos fonctions mais pas à toutes fonctions, un reclassement sera envisagé, notamment pas le biais d’une période préparatoire au reclassement.

      Si vous êtes inapte à toutes fonctions, une mise à la retraite pour invalidité sera envisagée. Durant la procédure vous serez maintenue à demi traitement, elle peut durer une année environ. A l’issue de la procédure, si vous êtes mise à la retraite pour invalidité, vous percevrez une pension dont le montant ne pourra être inférieur à 50 % de votre traitement habituel si le taux d’invalidité est supérieur ou égal à 60 %. Vous pourrez cependant exercer une activité professionnelle en dehors de la fonction publique.

      En l’état, vous n’avez à mon sens rien à prévoir ni à anticiper, si ce n’est prendre soin de vous.

      Maître Charles Galy

      Répondre à ce message

      • Le 26 janvier à 22:24

        Bonsoir,

        Merci beaucoup pour votre message.
        Je voulais poser une question supplémentaire si cela est possible.
        Je suis donc en CLD, je voulais savoir si malgré ce, je pouvais écrire et publier un livre durant cette période de CLD ? Ou est-ce interdit, car considéré comme un travail ?
        Merci d’avance pour votre retour.
        Belle semaine.

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        • Le 26 janvier à 22:32

          En principe, un fonctionnaire ne peut pas être payé par un autre employeur sauf autorisation spéciale. Toutefois, les droits d’auteur sont autorisés depuis une loi du 20 avril 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires. L’agent public peut, sans autorisation de son employeur public, créer des œuvres de l’esprit à condition de respecter les règles relatives aux droits d’auteur et les obligations de secret et discrétion professionnel.
          J’ajoute qu"à mon avis, cela peut être une bonne thérapie !

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 janvier à 17:19

    Bonjour,
    Je suis ancienne militaire et actuellement dans l’administration pénitentiaire et placée en CLD. L’expert m’a évoqué la retraite anticipée pour invalidité. Je n’ai que 40 ans et me questionne sur plusieurs points :
    * Mes années d’armée et bonifications seront elles prises en compte dans le calcul de la pension ?
    * La PSS (prime sujétion spéciale) que je touche sera t elle prise en compte comme pour certains fonctionnaires ? (Soignants)
    * Perçoit on l’ARE par pôle emploi une fois la retraite anticipée actée ?
    * Le traitement brut des 6 derniers mois pris en compte pour le calcul est il celui à plein traitement ? Ou demi traitement comme je suis en CLD ?

    Je vous remercie infiniment pour les réponses déjà trouvées dans le forum, et espère que vous pourrez m’éclairer dans cette situation particulière.

    Répondre à ce message

    • Le 27 janvier à 23:04

       Votre retraite sera calculé comme une retraite normal sauf qu’elle sera sans décote (voir fiche 49).
       Chaque catégorie a des spécificités, je pense que oui, mais je n’en suis pas certain.
       Si vous êtes apte à travailler, si vous êtes inscrit comme demandeur d’emploi, votre employeur devra vous verser l’ARE.
       Comme indiqué fiche 49, c’est l’indice détenu qui compte.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 janvier à 17:03

    Bonjour
    Je suis agent territorial public
    25 annees (16 années privé)
    Il y a un an mon DRH service public a décidé de me mettre en retraite pour invalidité .
    A ce jour tout est en cours je suis reconnue par la commission médicale a 29% mais je n ai que 4% en maladie pro
    Les autres phatologies on étaient prise en compte pour évaluer mon invalidité
    A ce jour je vais avoir une retraite de 900euros environ puis-je prétendre a d autres indemnités ? Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 janvier à 17:19

    Bonjour ,

    La rente viagère invalidité de la CNRACL sera -t elle augmentée en avril 2025 ?

    Merci infiniment .
    ANNE BROUARD

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 janvier à 03:56

    Bonsoir,
    Fonctionnaire territoriale et âgée de 66 ans, je suis en arrêt depuis 10 ans pour dépression, maladie reconnue imputable au service par : les experts mandatés par la collectivité, par la commission de réforme et par le comité médical, par l’employeur.

    La collectivité vient de me mettre à la retraite mais la CNRACL n’a pas reconnu l’IPP de l’invalidité imputable au service et, de ce fait, n’accorde pas la rente pour l’invalidité imputable au service.

    Je voudrais savoir si la collectivité devait demander l’octroi de la rente pour invalidité et comment obtenir mes droits.

    Je vous en remercie par avance

    Répondre à ce message

    • Le 18 janvier à 23:15

      Un recours contentieux au Tribunal Administratif est possible dans le délai de deux mois à compter de la
      notification de la décision de la CNRACL. Il faut constituer un dossier pour justifier la décision de l’employeur.

      Répondre à ce message

      • Le 26 janvier à 22:22

        Bonsoir,
        Je vous remercie sincèrement pour votre réponse.
        Bien cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 janvier à 23:09

    Bonjour,
    Je suis fonctionnaire d’Etat en CLD depuis avril 2023 jusqu’au 06 juillet 2025 soit 2 ans et 3 mois.
    J’aurai 63 ans en juin 2025.
    J’aurais une retraite à taux plein au 1er juillet 2027 soit 169 trimestres.
    Je ne me sens pas apte à reprendre le travail.
    Dois je demander ma mise en retraite pour un départ en avril 2026 soit au bout des 3 ans de CLD avec une décote importante car il me manquera 5 trimestres ou ai je une autre solution ?
    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 26 janvier à 11:47

      La retraite pour invalidité se calcule comme une retraite normale mais sans décote (voir fiche 49). Votre retraite sera calculée au prorata de vos trimestres obtenus (75%/169x164).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 janvier à 16:03

    Bonjour,

    Je suis agent titulaire de la FPT.
    J’ai eu 61 ans en octobre 2024. Mon âge légal de départ en retraite est au 1er août 2026.
    Je suis en arrêt maladie ordinaire pour dépression depuis mars 2024 et je vais être en fin de droits de CMO le 18 mars 2025.
    Je souffre également d’une ALD incurable qui nécessite un traitement lourd.
    Mes affections ne sont pas imputables au service.
    J’ai sollicité un CLM pour la pathologie psychiatrique : ce CLM a été refusé en date du 16 janvier 2025 mais le conseil médical a reconnu la légitimité de mon arrêt maladie. Une précédente expertise à 6 mois de CMO avait également conclu à un arrêt maladie justifié.
    Ces deux avis signifient donc que je suis inapte à mes fonctions.
    Le conseil médical va statuer sur ma situation à la fin de mes droits à CMO.
    Une retraite anticipée pour inaptitude définitive serait la meilleure issue pour moi.
    Je vous soumets mes questions :
    1) lors de la saisine du conseil médical, est-ce mon employeur qui fait le choix entre un reclassement, une DORS ou une retraite anticipée pour inaptitude définitive ? (ou est-ce le conseil médical qui en décide ?)
    2) est-ce que je suis informé de ce choix avant la tenue du conseil médical ?
    3) j’envisage éventuellement de demander moi-même cette retraite anticipée pour inaptitude définitive. Quelles sont mes chances d’aboutir ?
    Je vous remercie par avance pour vos réponses et votre analyse.
    Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 25 janvier à 21:52

      1. Dans un régime spécial c’est l’employeur qui décide. Mais il droit demander l’avis d’un médecin agréé puis l’avis du conseil médical (dans lequel siège des représentants du personnel à contacter avant).
      2. Le congé maladie ordinaire a une durée limitée de 12 mois. L’employeur vous placera en Dors à l’échéance car la mise à la retraite prend des mois, la CNRACL ayant du retard.
      3. Au point où vous en êtes, je ne vois pas d’avantage pour vous à la demander. Le délai sera le même à mon avis.

      Répondre à ce message

      • Le 25 janvier à 22:23

        Merci Claude pour votre réponse ;

        Lorsque vous dites que la CNRACL a du retard, cela signifie qu’il faut compter combien de mois pour le traitement d’un dossier de retraite anticipée pour inaptitude ?
        Merci par avance pour votre réponse.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 janvier à 12:02

    Bonjour, j’ai 59 ans et j aurais 60 ans le premier octobre de cette année. Ma question j’ai été licencié pour inaptitude au mois de septembre, inscrit à France Travail ou je vais basculer sur cap emploi, j’ai deux invalidité en maladie professionnelle une de 5% et l autre de 8% soit un total de 13%, je perçois une rente tous les trimestres. Je voudrais savoir si je peut prendre ma retraite à 60 ans . Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 janvier à 08:51

    J’ai suite a une reconnaissance pour maladie professionnelle en 2023 pû obtenir une ATI et fin 2024 je prends ma retraite ..reconnue consolidé mais pas guérie..car j’ai régulièrement des crises de tendinites à 62 ans je dois revoir expert pour toucher mon ATI à la retraite cette dernière est suspendue ..le médecin peut il me retirer cette ATI ds mon statut de retraitée ?

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 janvier à 21:39

    bonjour
    je suis infirmière titulaire depuis 3 ans et actuellement en reclassement (formation) pour inaptitude à mon poste.(pas de reconnaissance de maladie professionnelle) mon employeur me signale ne pas avoir de postes à me proposer à la fin de mon reclassement.
    dois-je demander la retraite anticipé pour invalidité ou s’est mon employeur qui dois le faire ?
    à la fin du reclassement devrais-je redemander un arrêt maladie en attendant la réponse de la CNRACL ? l’employeur a t-il le droit de me licencier pour invalidité sans demander la retraite anticipé ?
    je vous remercie pour votre aide.

    Répondre à ce message

    • Le 23 janvier à 23:04

      Il y a des bourses d’emploi dans la fonction publique pour être reclassée dans un autre établissement.
      Si c’est vous qui demandez, l’employeur hospitalier ou territorial n’est pas tenu de vous verser une allocation chômage si vous vous inscrivez comme demandeuse d’emploi.
      Mais il y a aussi les congés maladie et leur durée limitée que vous devez gérer.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 janvier à 08:55

    Bonjour à tous,
    Je souhaite avoir des renseignements concernant les étapes suivant la décision de la CNRACL, lorsqu’elle émet son avis.
    Dès que l’avis "retraite attribuée" est émis, est-ce que l’employeur effectue la radiation des cadres de suite ? Doit on signer la notification de pension de suite ?
    Si la CNRACL ne reconnaît pas l’imputabilité, ou si elle abaisse les taux retenus par le conseil médical, combien de temps avons nous pour effectuer un recours ?
    Dernière question, comment sommes nous rémunérés en attendant le recours ? et si on ne signe pas la notification ?
    Merci à tous infiniment pour vos réponses
    Bonne journée
    Patricia

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 janvier à 17:49

    Bonjour,
    Le Comité médical a statué sur ma mise en retraite pour invalidité au 1/8/2026 et j’ai fait une demande d’imputabilité au service puisque la maladie que j’ai contractée a été contractée en service qui sera étudiée le 13/3/2025.
    Je suis née le 29/10/1963 et j’ai commencé à travailler dans la fonction publique hospitalière à 18 ans. J’ai actuellement 152 trimestres auxquels il faut rajouter 2 enfants nées en 1990 et 1997 et j’ai pris un congés parental de 40 mois pour l’ainée.
    Indice majoré 556. Indice brut 660 rédacteur principal 1ere classe.
    En attendant la décision du Comité médical je suis en disponibilité santé et perçois une indemnité de coordination.
    Cette attente durant laquelle je ne sais toujours pas quelle sera ma pension de retraite est très anxiogène.
    Si l’imputabilité est reconnue, y a-t-il une décote ou est-ce que j’aurai une retraite à taux plein ?
    Comment est calculée la rente d’invalidité (les taux accordés sont 50%, 50%, 30% et 10%) ?
    Si il y a imputabilité puis-je demander le remboursement des frais médicaux restés à charge ?
    Est-il possible d’être mise en retraite pour invalidité AVANT mes 62 ans et 9 mois (1er août 2026) ?
    Si l’imputabilité n’est pas accordée puis-je contester la décision ?
    le cas échéant, y a-t-il une décote si je n’ai pas tous mes trimestres ?

    J’aimerai en savoir un peu plus sur ces deux options (imputables ou non imputable) afin de me préparer mentalement car les séquelles liées à mes problèmes de santé sont loin d’être terminés
    Merci de m’aider à y voir plus clair
    Françoise

    Répondre à ce message

    • Le 23 janvier à 19:38

      L’imputabilité au service est essentielle car elle vous donne droit au Citis (plein traitement avec rappel), et toute la période compte pour la retraite jusqu’à la retraite pour invalidité. Concentrez vous sur ce droit.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 janvier à 22:32

    Bonjour
    Je suis actuellement retraitée de la fonction publique territoriale pour invalidité avec inaptitude imputable au service. Je touche donc une rente en plus de ma retraite. J’ai travaillé dans le privé et en tant que profession libérale avant d’entrer dans la fonction publique territoriale. En tant que polypensionnée, je dois attendre mes 63 ans pour demander ma retraite aux différents régimes auxquels j’ai cotisé. Ma question : est ce que ces régimes prendront en compte l’invalidité et par conséquent n’appliqueront pas les minorations que je devrais avoir du fait d’un manque de trimestres pour un taux plein ? Je me pose cette question car l’imputabilité a été reconnue par la fonction publique territoriale mais je n’étais pas invalide au moment où j’ai exercé dans les autres régimes. Et faut il préciser cette invalidité au moment de ma demande de retraite auprès de ces différents régimes ? Ou est ce automatique ? Merci bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 21 janvier à 23:31

      Le régime général vous attribuera la retraite pour inaptitude à 62 ans comme expliqué dans cette fiche : 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH

      Répondre à ce message

      • Le 22 janvier à 15:49

        Merci Claude pour votre réponse, mais en fait sur le site de l’assurance retraite il y a un gros écart entre le fait de prendre ma retraite aux autres régimes à savoir privé et profession libérale, entre 62 ans et 63 ans. C’est pourquoi je voudrais attendre 63 ans pour demander ma retraite du privé et de profession libérale. Du coup puis je attendre cet âge ou bien la retraite sera liquidée automatiquement à 62 ans, sans avoir le choix ?et si je choisis 63 ans y aura t’il une décote ou pas ? Je re précise que je suis actuellement en retraite pour invalidité de la fonction publique territoriale avec rente car inaptitude imputable au service. Merci bien cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 22 janvier à 22:58

          La retraite se demande à la date de votre choix. Mais si vous ne retravaillez pas la retraite du régime généra sera la même à 62 ou 63 ans.

          Répondre à ce message

          • Le 23 janvier à 18:31

            Merci encore pour votre réponse. Effectivement je ne retravaille pas. Vous me dites que le montant sera le même à 62 ans ou 63 ans et pourtant sur le site de l’assurance retraite la simulation qui m’est proposée « si vous partez à 62 ans : 94 € » « si vous partez à 63 ans 340 € » en fait pour 62 ans il n’y a que la complémentaire qui est notée, alors je suppose que cette simulation est calculée sans que soit prise en compte le caractère de l’invalidité de la retraite CNRACL ? Il est bien indiqué que la CNRACL me verse actuellement une retraite, mais peut être que la CNRACL n’a pas informé les autres régimes de l’invalidité ? Tout cela est un peu confu…dois je appeler l’assurance retraite pour les informer ? Merci, bien cordialement

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 janvier à 14:00

    Bjr ! Etant en citis depuis avril 2021 ayant etait reconnu inapt avec un taux de 20 % d invalidite
    Je viens de recevoir aujourd huit une demande de pension d invalidite cnracl et de prestation rafp
    A signé !
    En annexe il y a
    IMPUTABILITE AU SERVICE ; NOM
    MAJORATION TIERCE personne ; NOM
    Doit je signe ce document ?
    Cordialement eric

    Répondre à ce message

    • Le 9 janvier à 18:05

      Si votre inaptitude ne résulte pas d’un accident de service ou d’une maladie pro, votre retraite pour invalidité n’est pas imputable au service.

      Répondre à ce message

      • Le 10 janvier à 12:23

        Bjr ! Merci de votre reponse ! J ai oublie de précisé dans ma question
        Que je suis en maladie professionnel reconnu inapt a tout poste !
        Avec handicap de 20% CORDIALEMENT ERIC

        Répondre à ce message

        • Le 10 janvier à 18:47

          Dans ce cas, votre retraite pour invalidité est imputable au service et vous avez droit à une rente viagère qui doit figurer sur votre bulletin de pension.
          Écrivez un courrier de recours pour demander l’imputabilité au service. C’est cette imputabilité qui vous donne droit à la rente.

          Répondre à ce message

          • Le 11 janvier à 10:35

            Bjr merci mais a qui doit je envoye ce courrier ?
            Employeur ou cnracl cordialement eric

            Répondre à ce message

            • Le 11 janvier à 18:43

              Si dans un régime spécial tout passe par l’employeur, envoyez aussi une copie au service CNRACL qui vous a ecrit.

              Répondre à ce message

            • Le 13 janvier à 11:32

              Bonjour,

              Au regard de ce que vous indiquez, il apparaît que la CNRACL a rejeté le caractère imputable de votre mise à la retraite pour inaptitude.

              Cela implique qu’en l’état vous n’avez pas droit à une rente pour invalidité.

              Vous pouvez contester cette position devant la CNRACL par recours gracieux, que vous pouvez également adresser à votre ancien employeur. Gardez une preuve de la date de réception de ce recours : si aucun retour ne vous est fait pendant deux mois à compter de celle-ci, il faudra envisager de saisir le tribunal administratif.

              N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

          • Le 19 janvier à 15:37

            Bonjour,

            Et voilà, c’est une habitude qu’a pris la CNRACL, rejeter l’imputabilité au service de la mise en retraite, pour économiser la rente.

            J’ai moi aussi reçu ce refus, le motif de refus ne tenant pas debout, j’ai décidé d’aller au tribunal administratif.

            Répondre à ce message

            • Le 19 janvier à 15:40

              Quelques cas signalés ici n’en font pas une habitude. Quel était le motif de la CNRACL pour vous ? Leur refus doit reposer sur le droit pour éviter le désaveu du tribunal.

              Répondre à ce message

              • Le 19 janvier à 18:45

                Réponse à Claude,

                J’ai été mise en retraite invalidité, à la suite d’un long citis, à la suite duquel le médecin expert a statué sur mon incapacité à reprendre toutes fonctions, avec un taux ipp à 25 %, imputable au service.

                Mon employeur et le comité médical, ont statué pour une retraite invalidité non imputable.

                Voici le courrier qui m’a été adressé par la CNRACL :
                "le bénéfice d’une rente d’invalidité ne pourra pas vous être accordé car l’inaptitude ne résulte pas de blessures ou de maladies survenues dans l’exercice de vos fonctions. En effet, l’accident de service se définit comme un événement survenu sur le lieu et dans le temps du service, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice par un fonctionnaire de ses fonctions.

                Par ailleurs, le Conseil d’Etat (CE 08/06/2020), a récemment rappelé qu’un entretien avec son supérieur hiérarchique ne peut être considéré comme imputable au service, sauf s’il est établi qu’il aurait donné lieu à un comportement ou à des propos excédant l’exercice normal du pouvoir hiérarchique, lequel peut conduire le supérieur hiérarchique à adresser aux agents des recommandations, remarques, reproches ou à prendre à leur encontre des mesures disciplinaires, un entretien entre un agent et son supérieur hiérarchique, ne saurait être regardé comme un événement soudain et violent susceptible d’être qualifié d’accident de service, quels que soient les effets qu’il a pu produire sur l’agent.

                Or, l’étude des éléments de votre dossier ne me permet pas d’établir ce lien de manière probante.".

                Voilà le motif de la CNRACL. Cependant, l’accident de service a été reconnu par le comité médical, par l’employeur et le médecin expert, en 2020.

                Il semble que la CNRACL n’ai pas tous les éléments du dossier.

                Répondre à ce message

                • Le 19 janvier à 22:58

                  La CNRACL est chargée de veiller à la légalité de la décision de l’employeur. Le médecin agréé et le conseil médical donnent un avis.
                  Si je comprend bien, votre dossier comprend un élément contesté par la caisse. Si vous avez d’autres preuves, d’autres avis justifiant que votre inaptitude est imputable au service, adressez les à la CNRACL (recommandé AR de contestation de la décision). Vous pouvez contester auprès du tribunal administratif en déposant un dossier argumenté. Il va être très difficile de faire changer d’avis la CNRACL (et une juge) car elle s’appuie sur une décision du conseil d’État. Il vous faut apporter d’autres preuves que juste un entretien avec votre supérieur hiérarchique.

                  Répondre à ce message

                  • Le 20 janvier à 03:10

                    Réponse à Claude,

                    En effet, j’ai contesté au tribunal administratif.

                    Il ne s’agissait pas d’un entretien avec un supérieur hiérarchique, comme indiqué au Conseil d’Etat, le contexte était très différent. D’autre part, il ne s’agissait même pas de ma hiérarchie.

                    Je ne peux donner de détails sur ce site.

                    D’après ce que vous dites, il me faudrait d’autres preuves de l’imputabilité au service, j’y travaille.

                    Cordialement

                    Répondre à ce message

                    • Le 20 janvier à 11:29

                      Vous avez raison, ce site est public et accessible à tout le monde.
                      Vous avez bien compris l’enjeu et comment contester la décision de la CNRACL. Elle repose que les documents transmis par l’employeur, y compris le rapport médical confidentiel.

                      Répondre à ce message

                      • Le 20 janvier à 14:33

                        Bonjour Christine,

                        Que vous dire… le traitement de votre dossier par la CNRACL ressemble tellement à celui que m’a réservé le SRE (service des retraites de l’Etat) : des justifications fallacieuses et sans queue ni tête du refus de l’imputabilité, soit plus précisément de la rente.

                        J’approuve bien évidemment Claude quand il dit que la CNRACL doit veiller à la légalité de la proposition de liquidation (avis conforme) puis de la décision soumise par l’employeur (arrêté de radiation). Malheureusement ce Contrôle de Légalité, consacré sur le papier, n’est pas toujours au rendez-vous dans les faits… Il faut le vivre pour le croire et le comprendre, mais de nombreux exemples sur ce forum m’avaient « mal-heureusement » alertée sur ce point.
                        Dans mon cas, cela a viré au cauchemar. Je m’explique. En substance mon dossier d’imputabilité ne permettait aucun doute ni interprétation (maladie reconnue imputable sans aucune réserve par la commission de réforme et l’employeur, CITIS puis demande de retraite nécessairement imputable au service, rapport expert sans réserve, avis commission de réforme + employeur sans réserve pour retraite imputable).

                        Et à partir de là et seulement de là, découverte d’un chemin de croix ubuesque avec une succession, outre le silence, de discours, de procédures et de décisions administratives tous manifestement illégaux (pour exemple : sur mes interpellations, annonce d’une prétendue étude de l’imputabilité après ma mise à la retraite non imputable ?? ; plus tard, comme pour vous, utilisation de références de décisions - CE et CAA - toutes plus outrancièrement inadaptées à ma situation les unes que les autres ; etc. etc.).

                        Je vous souhaite donc beaucoup de courage mais, même si le parcours est épuisant et nécessite un recours au TA, ne lâchez pas.

                        Concernant les preuves de l’imputabilité au service, elles sont finalement simples mais essentielles : certificats médicaux argumentés attestant notamment que vous ne présentiez pas vos troubles avant votre accident, toutes les conclusions des expert agréés ayant reconnu l’imputabilité, témoignages argumentés de collègues, de représentants syndicaux voire de supérieurs hiérarchiques -dans le meilleur des cas-, visites et avis de la médecine préventive si vous l’avez consultée, décision d’imputabilité accordée par votre employeur ayant conduit au CITIS et surtout, toutes les pièces (écrits) relatives à votre contexte professionnel propres à établir l’imputabilité que vous pouvez rassembler.

                        Pour ma part, j’ai « naturellement » et facilement obtenu satisfaction au TA, l’argumentation indigente et la mauvaise foi de l’Administration n’ayant pas réussi à faire le poids dans mon dossier. Dans votre cas, comme vous n’avez pas eu d’avis favorable du comité médical, vous avez une difficulté supplémentaire. J’espère que vous avez trouvé un avocat en qui vous avez confiance. Je ne saurais que trop vous recommander de suivre très attentivement la défense de votre dossier, même si c’est une épreuve dont on se passerait volontiers...
                        Dernière chose : j’ai fait un recours contre la décision de mise à la retraite + un autre contre l’arrêté de radiation (une jurisprudence indique que ne pas le faire peut parfois malheureusement constituer un écueil). Courage à vous.

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                        • Le 22 janvier à 12:05

                          Bonjour,
                          en lisant ces derniers échanges je m’interroge !
                          Etant en Citis ( maladie professionnelle, IPP 30% ) et inapte à ma fonction depuis dernier passage en commission plénière ( Juillet 2024 ).
                          Courrier reçu de mon administration ( FPE ) en Décembre 2024, en l’absence de demande de reclassement une procédure de mise en retraite sera engagée.
                          L’administration pourrait elle sous prétexte que je ne demande pas de reclassement engager une procédure de mise en retraite invalidité non imputable pour faire l’économie d’une rente ?
                          Je m’inquiète d’autant plus que bien que proche de l’âge de la retraite ( 6 ans ) je n’ai pas une carrière complète, donc retraite sans rente risque de me mettre dans une situation plus difficile.
                          Dans de vous lire
                          Cordialement

                          Répondre à ce message

                        • Le 22 janvier à 19:17

                          Bonsoir Plume,

                          Je vous remercie beaucoup pour votre message, instructif.

                          Je souhaiterais échanger avec vous, je suis sur FB Christine Herbelin, vous pouvez m’y joindre.

                          Mille merci
                          Christine

                          Répondre à ce message

                      • Le 20 janvier à 20:27

                        Bonjour,

                        Je fais un aparté concernant le motif de rejet de la CNRACL, relatif à l’imputabilité ou non au service.

                        Le Conseil d’Etat (CE 08/06/2020), a décidé qu’un entretien avec son supérieur hiérarchique ne peut être considéré comme imputable au service, sauf s’il est établi qu’il aurait donné lieu à un comportement ou à des propos excédant l’exercice normal du pouvoir hiérarchique, lequel peut conduire le supérieur hiérarchique à adresser aux agents des recommandations, remarques, reproches ou à prendre à leur encontre des mesures disciplinaires, un entretien entre un agent et son supérieur hiérarchique, ne saurait être regardé comme un événement soudain et violent susceptible d’être qualifié d’accident de service, quels que soient les effets qu’il a pu produire sur l’agent.

                        Pourtant, j’ai vu il y a quelques années, dans une grande collectivité, une collègue, convoquée par quatre membres de la hiérarchie, je lui avais dit de ne pas s’y rendre, elle y est allée. C’était un bon agent, mère de jeunes enfants, sérieuse, consciencieuse. Je n’ai pas eu connaissance des termes de la "réunion".

                        En rentrant chez elle, elle a fait une tentative de suicide et a été conduite à l’hôpital, elle a été arrêtée pendant un an. Tout le monde savait, dans notre direction, ce qui c’était passé, y compris la hiérarchie, qui n’était pas fière.

                        Cette jeune femme a été suivie par un psychiatre, elle a été très choquée.

                        Donc, comment le Conseil d’Etat peut-il se permettre de décider qu’il n’y a aucun lien avec le contexte professionnel ? Il y a beaucoup d’agents, dans la FP, soumis à des entretiens tordus et violents.

                        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 janvier à 15:37

    Bonjour,
    Je suis à la retraite pour invalidité (pension servie par l’Etat) depuis la mi-décembre 2024 en qualité de fonctionnaire d’une entreprise publique.
    Avant d’entrer dans cette entreprise (qui était alors une administration), j’ai travaillé pendant 2 ans comme surveillante d’externat dans un lycée. Je n’ai pas racheté ces années.
    J’ai acquis quelques points. J’ai écrit à l’IRCANTEC et à l’assurance-retraite pour connaître la marche à suivre, en leur transmettant mon titre de pension et mon relevé de carrière.
    L’IRCANTEC me répond en m’adressant simplement le formulaire type pour demander la liquidation de mes droits au titre de ces deux années de pionnicat (surveillante d’externat à mi temps en lycée, relevant de l’édiucation nationale, donc). Ils ne font pas une réponse personnalisée à mes interrogations.
    Je ne parviens pas à comprendre si je peux demander la liquidation dès maintenant, ou si je dois attendre l’âge auquel j’aurais été mise à la retraite pour condition d’âge, sachant que ma retraite pour invalidité est forcément une retraite anticipée et non une retraite à date "normale". (je suis sourde et les infos sont compliquées à obtenir, je ne peux pas leur téléphoner et je suis isolée).
    Par exemple, la RAFP m’a envoyé un tableau très clair indiquant que je devais attendre encore quelques années, en fonction de mon année de naissance. L’ircantec ne m’indique rien de tout ceci. J’ai peur de commettre un impair en demandant la liquidation dès maintenant.
    Je vous remercie par avance pour votre éclairage. Bien cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 2 janvier à 18:31

      Je vous invite à consulter votre compte retraite et faire une simulation dans le site officiel info-retraite : Préparez votre retraite maintenant
      Pour connaître vos droits lisez les fiches 20 et 39 : Sommaire Guide des pensions de retraite

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      • Le 21 janvier à 23:55

        Bonjour,

        Merci pour votre réponse.
        Donc dans mon cas, en me reportant à la fiche 20, je crois comprendre que je dois attendre l’âge de 62 ans pour faire valoir mes droits vis à vis de l’assurance retraite (deux années de pionnicat dans les années 80)
        "À 62 ans. Par dérogation, le taux plein s’applique à partir de 62 ans aux assurés reconnus inaptes au travail. Ils doivent en faire la demande à leur caisse de retraite et suivre une procédure médicale."

        C’est un drôle d’imbroglio.
        L’IRCANTEC, caisse complémentaire, m’a transmis un formulaire à remplir pour demander la retraite au titre de ces deux années de pionnicat, puis revient vers moi maintenant en me demandant mon titre de retraite au titre du régime de base (soit l’assurance retraite).
        L’assurance retraite de son côté, beaucoup moins réactive, indique sur son site "instruire mon dossier sous 6 mois", et encore ne parle t-elle pas d’instruire une demande de retraite, mais juste une "demande de mise à jour de carrière". Donc j’en conclus qu’elle prend acte de ma retraite invalidité en tant que fonctionnaire, mais freine des 4 pieds parce qu’il est probablement trop tôt concernant ma retraite de pionne.

        J’espère avoir bien compris.
        Donc vers 61 ans et demi, je reviendrai formuler une demande de retraite ouverte à 62 ans.

        Je déplore qu’aucun de ces organismes ne soit capable de faire de réponses précises, que de temps perdu ! Et heureusement que vous êtes là.
        Bien à vous.

        Répondre à ce message

        • Le 22 janvier à 22:44

          C’est toujours compliqué quand on a cotisé à plusieurs régimes de retraite. Les employés sont formés à connaître le leur et pas les autres. Lisez la fiche 9 de ce guide.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 janvier à 11:41

    Bonjour,
    Ma compagne travaille au centre hospitalier Louis Pasteur de Dole. Suite à 2 opérations aux cervicales, l’administration veut la mettre en retraite pour invalidité ( cela fait plus de 23 ans qu’elle travaille au centre hospitalier).
    Notre question peut-on avoir une activité professionnelle en étant en retraite pour invalidité ?
    Nous sommes perdus.
    Merci de votre réponse
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 22 janvier à 22:35

      Dans un forum public, il est préférable d’éviter de donner des renseignements personnels permettant de vous identifier.
      Effectivement un fonctionnaire mis à la retraite pour invalidité a le droit de reprendre une activité sans plafond, ni limite.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 janvier à 21:08

    Bonjour,

    La commission vient de me refuser une retraite pour invalidité, j’ai 66 ans , en maladie professionnelle depuis 2018,le médecin expert avait, conclut une IPP de 15%,et une inaptitude à toutes fonction
    quels sont mes recours SVP ?

    Merci.

    Répondre à ce message

    • Le 20 janvier à 23:36

      Le conseil médical considère que votre maladie professionnelle vous permet d’être reclassé ? Vous aviez contacté avant la réunion les représentants du personnel ? Votre employeur était favorable à votre retraite pour invalidité ?
      Le recours contre le conseil médical est possible en faisant appel au conseil médical supérieur via votre employeur.

      Répondre à ce message

      • Le 21 janvier à 11:51

        Oui j’ai bien avant la séance contacté les représentants du personnel,d’ailleurs, ces eux qui m’ont expliqué que les représentants de l’emloyeur se sont opposé à une retraite pour invalidé, en mettant en avant mon age 66ans et que je pouvait demander une retraite classique.
        SVP ,c’est quoi la suite de la procédure, mon dossier va etre etudier par Caisse des retraites ? je vais etre radier des cadres sous peu ?.

        Merci Claude .

        Répondre à ce message

        • Le 21 janvier à 21:13

          C’est injuste car la retraite normale ou la retraite automatique à 67 ans ne donnent pas droit à la rente viagère. Cela représente 15% de votre traitement !

          Répondre à ce message

    • Le 21 janvier à 11:05

      Bonjour,

      Il vous est effectivement possible de contester ce refus de reconnaissance de l’imputabilité au service de votre invalidité si vous disposez d’éléments médicaux qui vont dans votre sens.

      Logiquement le conseil medical a rendu l’avis que vous évoquez en formation plénière, ce qui n’ouvre pas droit à la saisine du conseil medical supérieur.

      Les voies de recours s’offrant à vous en première lecture sont donc un recours en annulation contre l’arrêté portant radiation des cadres à intervenir en ce qu’il ne prévoit pas le caractère imputable de votre invalidité.

      Il paraîtra également nécessaire de contester à terme votre brevet de pension en ce qu’il ne prévoit pas l’octroi d’une rentre viagère d’invalidité.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 janvier à 11:05

    Bonjour,
    J’ai été victime d’un accident de trajet le 12 mars 1992, coup du lapin reçu avec une vitesse de plus de 100 km/h. J’ai diverses séquelles, "dysphonie spasmodique, douleurs cervicale, lombaire, les membres,etc...". La commission de réforme a statué sur tout et positivement. Il y a eu un procès. A cause de cet accident, je suis à la retraite depuis le 01 octobre 2009 à l’âge de 52 ans.
    Mes questions sont les suivantes :
     Le Rectorat a-il le droit de refuser le paiement de mes soins que j’ai toujours eu et en rapport avec l’accident ?
     Avait-il le droit de me faire subir une expertise après plus de 10 ans par un médecin généraliste ?
     A t-il le droit de revenir sur une décision de justice, plus de 10 ans après ?
    Il me semble que mes droits acquis avant la mise à la retraite demeurent, d’autant plus que mon état santé s’empire avec des souffrances atroces. Je n’ai plus de vie.
    Mon cas a déjà été traité au tribunal et j’ai subi diverses expertises auprès des médecins spécialistes, qui ont tous reconnu les dégats causés par cet accident.
    Cet accident a détruit ma vie sur tous les plans.
    J’attends votre réponse afin d’adresser un courrier au service.
    Je vous remercie d’avance pour la réponse.

    Micheline KANCEL

    Répondre à ce message

    • Le 14 janvier à 23:25

      Votre question dépasse largement le droit à la retraite, objet de ce guide. Je ne suis pas assez compétent.

      Répondre à ce message

    • Le 15 janvier à 10:02

      Bonjour,

      En ce qui concerne le remboursement des frais médicaux, l’article 34 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat, qui paraît vraisemblablement applicable à votre situation prévoyait :

      "Toutefois, si la maladie provient de l’une des causes exceptionnelles prévues à l’article L. 27 du code des pensions civiles et militaires de retraite, à l’exception des blessures ou des maladies contractées ou aggravées en service, le fonctionnaire conserve l’intégralité de son traitement jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à mise à la retraite. Il a droit, en outre, au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par la maladie ou l’accident ;"

      Le droit au remboursement des vos frais médicaux me paraît en l’état dû.

      Pour le reste, il est difficile de se prononcer sans connaître l’objet de l’expertise mandatée ni sans connaître le contexte relatif à votre interrogation quant à la contradiction de la position du Rectorat avec une décision juridictionnelle.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 17 janvier à 12:55

        Bonjour Micheline,

        Pour info, l’article abrogé donné par Me Galy a été transposé dans l’article L822-4 du code de la Fonction publique.
        L’Article L822-24 (du même code) est aussi très clair : « Le fonctionnaire qui bénéficie d’une reconnaissance d’imputabilité au service d’un accident ou d’une maladie a droit au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par sa maladie ou son accident. »

        Si vous avez bénéficié du paiement de vos frais de santé en rapport avec votre accident de trajet, j’imagine qu’il est reconnu imputable au service. Et si vous parlez de procès, j’imagine qu’il avait pour objet de reconnaître l’imputabilité au service de votre accident.

        Si c’est le cas :
        1- Le Rectorat a la faculté de contrôler que la demande de paiement de vos soins est bien en rapport avec les séquelles de l’accident. Il peut vous demander des justificatifs en ce sens avant de mettre en paiement.
        2- Il me semble abusif d’avoir fait réévaluer votre état de santé si vous pouvez justifier que vos dépenses de santé sont utiles et en lien avec les séquelles de votre accident (attestées par votre taux définitif d’IPP). Quelle sont les conclusions de ce généraliste ?
        3- Sur quel point le Rectorat est revenu sur la décision de justice, plus de 10 ans après ? Et comment vous en a t-il fait part ?

        D’autre part, je profite de votre témoignage pour savoir si pour tous les autres frais de santé (en dehors des séquelles de l’accident) vous êtes remboursée à « 100 % par la Sécurité Sociale / Invalidité (sans aucun remboursement de la mutuelle) » ou bien « part Sécu + part mutuelle » ?
        Merci d’avance pour votre retour (je n’arrive pas à trouver des réponses claires à ce sujet).

        Répondre à ce message

        • Le 17 janvier à 19:58

          Bonjour,

          A toutes fins utiles, il me paraît opportun d’indiquer que sans connaître la date des soins concernés, il est difficile de déterminer le texte applicable.

          Un texte abrogé persiste par principe à produire des effets pour les situations au cours desquelles il était en vigueur.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

        • Le 17 janvier à 20:00

          Bonjour Plume,

          Si j’ai bien compris votre question, vous demandez si, après un accident de service, on est remboursé à 100 %, dans le cadre d’une invalidité ?

          Pour ma part, c’est non. Je vous souhaite bien du courage pour faire valoir cette règle auprès de l’employeur.

          Mais vous avez raison de poser la question, j’avais lu quelque part, que les soins post accident de service, doivent être pris en charge par l’administration. Ca fait partie, il me semble, de ces lignes que personne ne lit jamais, et qui ne sont pas appliquées.

          Répondre à ce message

          • Le 17 janvier à 21:30

            Je rappelle le texte officiel figurant dans le code général de la fonction publique (CGFP) à l’article L822-24 :
            « Le fonctionnaire qui bénéficie d’une reconnaissance d’imputabilité au service d’un accident ou d’une maladie a droit au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par sa maladie ou son accident. »

            Les décrets n’étant pas encore intégrés dans le CGFP, il fait lire le Décret n°86-442 et son article 47-19 :
            « Le fonctionnaire retraité peut demander à l’administration ayant prononcé sa radiation des cadres à bénéficier, dans les conditions prévues par le présent titre, des dispositions relatives au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par :
            1° L’accident ou la maladie reconnu imputable au service dont a découlé sa radiation des cadres en application de l’article L. 27 du code des pensions civiles et militaires de retraite ;
            2° La rechute d’un accident ou d’une maladie reconnu imputable au service survenu alors qu’il était en activité ;
            3° La survenance d’une maladie imputable au service déclarée postérieurement à sa radiation des cadres. »

            Répondre à ce message

          • Le 18 janvier à 13:00

            Bonjour Christine,

            Merci beaucoup pour votre retour mais je me suis mal fait comprendre je pense, désolée.

            Ma question concerne le remboursement des frais de santé divers et variés qui n’ont aucun rapport avec l’accident ou la maladie imputables au service. Doivent-ils être pris en charge :

             de façon logique et classique, par la part de remboursement de la Sécu + la part de remboursement de la mutuelle (soit 100% au total) ?

             ou bien, ce qui semble beaucoup moins logique : à 100 % par la Sécurité sociale (au titre de l’analogie avec le « 100% invalidité » du régime général pour les maladies NON professionnelles) ? C’est mon cas et je me demande si la MGEN (affiliation sécu et mutuelle) fait une erreur en imputant la part mutuelle de TOUS mes soins à la Sécurité sociale.

            Concrètement, en tant que retraitée pour invalidité imputable (suite à accident ou maladie imputables), pourriez-vous me dire svp comment êtes-vous remboursée :

             pour vos soins divers et variés : part sécu + part mutuelle OU 100% sécu ?

             pour vos soins en lien avec l’accident ou la maladie imputables (si vous en avez) : par l’employeur (sur présentation des frais spécifiques engagés) OU part sécu + part mutuelle OU ENCORE 100% sécu ?

            J’espère avoir été plus claire et vous remercie d’avance pour cette info.

            Répondre à ce message

            • Le 19 janvier à 15:24

              Bonjour Plume,

              Concernant le remboursement des frais de santé divers et variés qui n’ont aucun rapport avec l’accident ou la maladie imputable au service, je suis remboursée par la Sécu + ma mutuelle. Sauf si vous avez une maladie prise à 100 % par la sécurité sociale.

              Répondre à ce message

              • Le 19 janvier à 19:52

                Bonsoir Christine et merci beaucoup pour votre retour.

                Cela confirme mon intuition (et le peu d’éléments de droit trouvés à ce sujet) : a priori la MGEN abuse en faisant supporter par la Sécurité Sociale la part « mutuelle » qu’elle devrait débourser pour tous mes frais médicaux (et je ne dois pas être un cas isolé…).
                J’imagine que vous êtes rattachée à un autre organisme délégataire de la gestion de la Sécurité Sociale, au titre du régime spécial des fonctionnaires, que la MGEN.
                Si d’autres fonctionnaires retraités pour invalidité imputable (rattachés à la MGEN ou autre) peuvent me faire aussi un retour à ce sujet, je suis preneuse. Merci par avance.

                Répondre à ce message

            • Le 19 janvier à 15:52

              Seuls les soins directement imputables au service sont remboursés par l’employeur, pas les autres.

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 janvier à 14:20

    Bonjour
    je suis infirmier en citis, FPH ,en arrêt maladie suite à un accident reconnu imputable au service depuis 4ans.
    mon employeur a demandé une expertise que j’ai passé puis mon dossier est passé en commission médicale plénière.
    Résultat : retraite pour invalidité imputable au service avec taux d’invalidité avant accident 0% et suite accident 30%.
    Pouvez vous me renseigner sur ce qui va se passer maintenant ?
    La CNRACL peut elle prendre une décision contraire à la décision du conseil médical ? Peut elle refuser de reconnaître l’imputabilité ? Ou mettre un taux d’invalidité inférieur à 10%( dans ce cas pas de rente d’invalidité)

    je vous remercie d’avance

    Répondre à ce message

    • Le 11 janvier à 22:36

      La CNRACL vérifie si la décision de l’employeur est légale, y compris sur le plan médical (le conseil médical donne un avis). Par exemple est-ce que le taux d’IPP est conforme au barème officiel. Vous avez droit à une rente quelque soit le taux d’IPP. Ne confondez pas avec le régime général qui verse un capital jusque 10% d’IPP.

      Répondre à ce message

      • Le 12 janvier à 08:59

        Merci Claude pour votre réponse.
        Je ne comprends pas trop ce que veut dire « la CNRACL vérifie si la décision de l’employeur est légale y compris sur le plan médical « . La décision de l’employeur à vérifier c’est quoi : la demande de mise en retraite ?
        sur le plan médical : quelle peut être la vérification ? L’hôpital a reconnu mon accident de travail depuis 4 ans : cela peut il être maintenant contesté par la CNRACL ?
        cordialement
        j’ai l’impression de vivre un parcours du combattant depuis la demande de mon employeur de me mettre en retraite.
        je vous remercie d’avance pour votre réponse future
        cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 12 janvier à 17:12

          Vous me posez une question : je vous répond et vous vous inquiétez encore plus. Il n’y a pas de raison de vous inquiéter si vous penser que tout est conforme au droit.
          Le seul problème c’est la délai qui est encore d’environ six mois à la CNRACL, ce qui est excessif.

          Répondre à ce message

          • Le 12 janvier à 19:43

            Merci Claude. Pas facile ce moment en effet, et vous avez raison il faut rester serein. Les lectures des expériences des uns et des autres sont parfois anxiogènes.
            les délais sont très longs, il n’y a plus qu’à attendre.
            merci à vous et comme je ne l’ai pas encore fait, bonne année 2025

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            • Le 13 janvier à 12:01

              Bonjour
              j’ai quand même encore 2 ou 3 questions...
              Il me semble avoir lu que la radiation des cadres n’intervenait plus au lendemain de la commission médicale. Quand intervient-elle ?
              Est-ce que les trimestres continuent de se cumuler pour le calcul de la retraite jusqu’à la radiation des cadres ?
              En arrêt maladie CITIS reconnu imputable au service, est-ce que je continue à percevoir mon plein traitement et si oui jusqu’à mon premier paiement de la retraite ?
              Cordialement

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              • Le 13 janvier à 23:41

                Vous restez en Citis jusqu’à la réponse de la CNRACL.

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              • Le 17 janvier à 20:18

                Bonsoir Michel,

                J’ai été dans votre cas il y a quelques mois, donc je comprends votre anxiété.

                La gestion de votre retraite invalidité sera longue, environ 6/7mois.
                Cependant, continuez à produire vos arrêts maladie et vous aurez votre salaire, qui sera remplacé par votre pension d’invalidité (retraite). Il n’y a aucune interruption de paiement.

                La radiation des cadres intervient lorsque votre dossier est finalisé par la CNRACL, les trimestres seront pris en compte pour le calcul de votre retraite ;

                D’autre part, si le comité médical a statué pour une retraite imputable, comment se positionne votre employeur ? suit-il l’avis du comité médical ? L’employeur va prendre un arrêté, retraite imputable ou retraite non imputable, la CNRACL en tiendra compte.
                Bon courage

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        • Le 13 janvier à 11:27

          Bonjour,

          Il peut arriver que la CNRACL revienne sur l’imputabilité non pas de l’accident mais de la mise à la retraite en elle-même dans le but de ne pas avoir à assumer le versement d’une rente pour invalidité.

          Cette hypothèse reste cependant résiduelle et dans la plupart des cas la CNRACL valide une mise à la retraite pour invalidité imputable lorsque celle-ci fait suite à un événement imputable.

          Sachez, en tout état de cause, que si à terme le brevet de pension transmis par la CNRACL ne prévoit pas de rente, cela impliquera que la CNRACL n’a pas considéré votre mise à la retraite pour invalidité comme imputable au service et cela peut être contesté, notamment devant la juridiction administrative.

          Une logique similaire peut être mise en œuvre si la CNRACL procède à une évaluation à la baisse du taux d’invalidité.

          Par ailleurs, si un taux d’IPP vous a été reconnu au titre de votre accident de service, vous avez droit, indépendamment des questions relatives à votre mise à la retraite, à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être particulièrement conséquente et nécessite dans la plupart des cas la saisine de la juridiction administrative.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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          • Le 13 janvier à 19:42

            Merci Maître Galy pour votre réponse.
            Le conseil médical en commission plénière a noté 30% dans la case taux d’invalidité imputable ( et 0% dans la case avant accident).
            Pour la responsabilité sans faute de l’employeur je ne sais pas ce que cela veut dire mais je suis déjà stressé et fatigué pour me lancer dans une bataille…
            cordialement

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            • Le 14 janvier à 09:44

              Bonjour,

              Je comprends parfaitement votre position. Si celle-ci évoluait, vous trouverez sur mon site interne, qui est aisément identifiable, un article sur la question de l’engagement de la responsabilité des employeurs publics dans ce cadre.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 janvier à 15:52

    Bonjour à tous et bonjour Claude,

    Je me permets de vous soumettre une question qui n’a pas (sauf erreur de ma part) été abordée dans ce forum :

    Je suis actuellement en CITIS depuis octobre 2024 suite à un accident de trajet. Compte tenu de mon état de santé et des séquelles prévisibles , il y a de fortes chances pour que je sois déclaré totalement inapte selon mon médecin et donc mis en retraite pour invalidité à terme ce qui serait, dans mon cas, très pénalisant financièrement.

    Selon l’accord « prévoyance » signé le 20/10/2023, le régime de la retraite anticipée pour invalidité est appelé à disparaître au profit d’un régime calqué sur le secteur privé à savoir perception d’une rente d’invalidité et constitution de droits à la retraite jusqu’au départ en retraite.
    (fiche « focus prevoyance édité par la CFDT) https://uffa.cfdt.fr/portail/uffa/outils/nos-argumentaires/focus-accord-prevoyance-dans-la-fonction-publique-de-l-etat-srv2_1315330
    Un dispositif transitoire est mis en place pour les agents déclarés inaptes (placement en disponibilité renouvelable en attendant la mise en œuvre complète du nouveau régime d’invalidité (décret du 27/12/2024).

    Ma question est donc la suivante :

    l’accord interministériel du 20/10/2023 concerne l’invalidité d’origine non professionnelle :
     Quid de l’invalidité professionnelle ? Suit-elle le même régime ?
    J’ai eu beau chercher, je n’ai rien trouvé en ce qui concerne l’invalidité professionnelle (ça n’est précisé explicitement dans aucun texte).
     Quid également de la période transitoire pour les personnes en CITIS si le nouveau régime leur est également applicable ?

    Merci pour votre retour
    Cordialement,
    Eric

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    • Le 17 janvier à 11:26

      Le CITIS est du à un accident de service ou une maladie professionnelle. Il y a maintient du traitement à 100% et il n’y a pas de durée limitée ni de disponibilité d’office (sans droits à la retraite). Le Citis a été créé en 2019 et 2020, améliorant la situation précédente.

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      • Le 17 janvier à 13:23

        Bonjour Claude et merci pour votre retour.
        Toutefois, ma question portait plus précisément sur la situation d’un agent placé en CITIS et qui in fine est déclaré inapte à reprendre le service : Dans ce cas de figure, est il obligatoirement mis en retraite pour invalidité ou bien peut il se prévaloir des dispositions relatives au nouveau régime de prévoyance (au même titre que les agents en invalidité d’origine non professionnelle) à savoir perception d’une rente d’invalidité de 40 ou 70% selon le type d’invalidité jusqu’au départ de l’âge en retraite ?
        Autrement dit, le nouveau régime de prévoyance qui met fin à la mise en retraite pour invalidité est il applicable aux agents dont l’invalidité est imputable au service ? (L’accord interministériel d’octobre 2023 ne parle que de l’invalidité d’origine non professionnelle).
        Merci pour votre retour
        Cordialement,
        Eric

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 janvier à 16:18

    Bonjour à tous,

    De mémoire, et relativement récemment, Claude a relevé l’intervention du décret n° 2024-641 du 27 juin 2024.

    Ce décret a modifié l’article 27 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 qui prévoyait que le demi-traitement versé à un agent en fin de droits à congé de maladie dans l’attente de l’instruction de la procédure de mise à la retraite pour invalidité restait acquis jusqu’à la date de la décision prononçant sa mise à la retraite.

    Depuis lors, la nouvelle rédaction de cet article laisse à penser que l’employeur public pourrait dorénavant être fondé à récupérer les sommes versées dans l’attente de l’aboutissement de la procédure de mise à la retraite pour invalidité et ce même en cas de rétroactivité de la date d’effet de mise à la retraite, à la condition que ces sommes soient inférieures à celles perçues par l’agent au titre de son rappel de pension de retraite.Cette condition sera vraisemblablement remplie dans une grande majorité des cas.

    L’applicabilité de cette modification aux situations en cours et aux trois versants de la fonction publique fera à mon sens nécessairement l’objet de nombreux contentieux.

    Un article sur mon site internet précise de manière plus poussée les détails de cette évolution mais il me semblait opportun qu’elle soit portée à la connaissance des visiteurs de ce forum.

    Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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    • Le 16 janvier à 11:01

      Un avocat voit le contentieux possible. Le militant syndical voit les avancées obtenues par un accord avec le de maintien du traitement et des primes suivant le type de congé maladie. Je me permet de renvoyer le lecteur vers les fiches des juristes de la CFDT Fonctions publiques écrites depuis ce décret de juin 2024 : Congés maladie

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 janvier à 14:42

    Bonjour,
    Je suis actuellement en CLM et j’arrive en fin de droit le 01/08/2025. Le médecin agréer m’a dit qu’avec ma pathologie, il est possible que je sois mis en retraite pour invalidité.
    J’ai bientôt 55 ans et j’ai été fonctionnaire titulaire en 2018, je travaillé avant dans le privé depuis l’âge de mes 16 ans.
    Je voudrait savoir pour le calcul de cette retraite pour invalidité, si tout les trimestres (envire 150) sont pris en compte ou uniquement les trimestres à partir de ma titularisation.
    Je suis complètement perdu.
    Merci par avance
    Cordialement,
    Patricia

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    • Le 16 janvier à 11:08

      Chaque régime de retraite a ses propres règles. La retraite de fonctionnaire est calculée comme indiqué fiche 49 de ce guide. Formule avec des raccourcis : Pension = Traitement indiciaire brut x (Nombre de trimestres dans la fonction publique /Durée de service exigée pour sa génération x 75 %). Consultez votre compte retraite dans le site officiel info-retraite.fr : Préparez votre retraite maintenant
      Pour le régime général (privé et public comme contractuel) lisez la fiche 9.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 décembre 2024 à 23:44

    Le ministère publie une page sur les nouvelles règles d’indemnisation des fonctionnaires d’État en congé maladie.
    Je remercie Steven de nous avons signalé cette page publiée le 11 décembre 2024.
    Modalités d’indemnisation des agents en cas de congés de longue maladie et de grave maladie dans la fonction publique de l’État

    Le point numéro 9 de cette page web précise « les droits à rémunération de l’agent dans l’attente de l’avis du conseil médical à expiration des droits à congé pour raison de santé ».
    Je retiens que l’agent ne sera pas pénalisé financièrement dans ce nouveau système qui s’applique dès à présent. Même si c’est complexe à comprendre.

    Répondre à ce message

    • Le 30 décembre 2024 à 11:55

      Bonjour.
      Je suis ouvrier d état civil pour l armée, et j arrive en fin de CLD en avril 2025. Suis je concerné par ces nouvelles modalités d indemnisation ?
      De plus, arrivant au bout des 3 ans en avril 2025 de cld( MALADIE NON PROFESSIONNELLE), et
      Suite au décret prevoyance d octobre 2023 , Suis je obligé de partir en retraite pour invalidité en mai 2025 ou pourrais je bénéficier du nouveau régime à savoir une compensation de l invalidite plutôt qu une mise en retraite pour l invalidité qui va disparaître suite à cet accord prevoyance de octobre 2023.
      Merci pour votre retour.

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      • Le 31 décembre 2024 à 08:10

        Les ouvriers d’État bénéficient de l’accord signé par la CFDT Fonctions Publiques en 2023 avec les mêmes règles que les fonctionnaires d’État : Ouvriers de l’Etat : que prévoit l’accord de prévoyance ?

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        • Le 8 janvier à 09:29

          Bonjour.
          Merci pour votre retour mais
          Suis je obligé de partir en retraite pour invalidité en mai 2025 si mes 3 ans de cld se terminent en avril 2025 ?( ouvrier d état)
          Car les fonctionnaires d etat ont droit à 5 ans de cld et ouvrier d état 3 ans.
          Je vous remercie.

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        • Le 13 janvier à 08:56

          Bonjour.
          Merci pour votre réponse. Qu ren est il exactement pour ma situation suite à cet accord. J arrive en fin de cld de 3 ans en avril 2025.
          Si alignement sur ceux des fonctionnaires suite décret 2023.
          Cela veut il dire que je peux bénéficier encore de 2 ans de cld ?
          ( Plutôt que d être radié d’office et mis en retraite pour invalidité en avril 2025).
          Cet accord signé est il en place pour le ministre es armées ?
          Merci pour votre retour, car ce n est vraiment pas clair pour moi.
          vraiment

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 janvier à 12:35

    Bonjour,
    Je suis en retraite pour invalidité de la FPE depuis le 1er décembre avec une rente viagère pour un taux d’IPP de 30% résultant d’une maladie professionnelle due au service.
    J’ai signalé avoir obtenu deux autre taux d’IPP durant ma carrière , de 5% de 2%, non indemnisés et sans rapport avec la pathologie à l’origine de ma mise en retraite. Je pensais qu’ils pourraient être inclus dans le calcul d’une rente globale mais mon employeur distingue les pathologies. Il me dit que pour être pris en compte ces précédents accidents doivent soit être à l’origine de mon invalidité soit s’être aggravés.
    Je n’ai pas trouvé de textes sur cette question, me confirmez-vous la réponse de mon employeur ?
    Merci d’avance.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 janvier à 09:15

    Bonjour à tous,

    Je vous souhaite à tous une bonne année 2025 et de la réussite dans vos démarches administratives, sachant , par expérience, qu l administration est un méandre dans lequel il est difficile de trouver sa route. Fonctionnaire j ai été mis en retraite pour invalidité en 2024 non lié au service . Je touche ma pension ainsi qu un complément que me verse ma mutuelle au titre de la prévention. Récemment, j ai été contacté par ma mutuelle qui a dit que j avais peut être droit à une allocation d invalidité avec assurance maladie en fonction de mon IPP. Pour cela, j ai besoin de savoir mon taux IPP. J ai contacté la MDPH et l Ensap qui n ont tous les deux renvoyé au rectorat dans lequel je travaillait. Mes questions sont donc les suivantes :
     puis-je cumuler pension d invalidité et allocation d invalidité et il y a t il un montant à me pas dépasser ?
     à quelle organisme dois je faire ma demande sachant que la sécurité sociale me renvoie à ma mutuelle pour cette demande ?
     à quelle service du rectorat je dois me référer pour obtenir mon taux d invalidité sachant qu ils sont souvent eux mêmes perdus lorsque’ on fait ces demandes inhabituelles.

    Merci d avance pour les réponses et le temps que vous nous accordez. Vous faites un travaille extraordinaire pour nos droits. Bon courage à tous .

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    • Le 13 janvier à 23:50

      Vous ne relevez pas de l’assurance maladie pour ce risque donc vous n’avez pas droit à la pension d’invalidité. Je suppose que le montant de l’AAH est inférieur à votre retraite. Vous avez intérêt à étudier le contenu de votre contrat de mutuelle.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 janvier à 02:38

    Bonjour voilà je suis fonctionnaire territoriale j’ai été placé en clm en septembre 2023 et là depuis septembre 2024 je suis passé en cld je me fais beaucoup de soucis Par ce que ma situation évolue pas est ma question est si je n’arrive pas a me remettre de ma maladie il vont sûrement me mettre en invalidite définitive je n’ai que 36 ans disi la fin de mon cld j’aurais 39 ans je suis fonctionnaire depuis février 2016 combien d’argent je vais toucher tout les mois si cela arrive

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    • Le 13 janvier à 23:47

      Oui, les fonctionnaires inaptes définitivement sont mis à la retraite pour invalidité, quelque soit l’âge.
      Vous aurez un petite retraite en rapport avec vos années de service (voir fiche 49 le calcul).
      Vous aurez le droit de retravailler sans plafond ni limites, ou de demander l’AAH.

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