UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques propose :
Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 août à 18:14

    Bonjours je suis agents territoriaux j’ai eu un accident du travail quatre fracture au bras avec séquelle inoperable, en arret depuis 3 ans j’ai demandé un reclassement professionnel accepte par le tribunal administratif, mais mon employeur n’a pas de poste a me proposer, il on decider de vouloir me mettre à la retraite pour invalidité je refais une expertise medical au mois de septembre 2024, déjà refuser par l’expertise medical pas de taux ipp, je le revois encore pour la troisième fois. Qui n’etait pas enchanter de leurs comportements. Il me envoi des arrête en m’indiquant imputable au service. Je suis en arret d’accident du travail jusqu’a18 Decembre 2024, j’ai 61 ans je voulais savoir comment va ce passé la suite ci je suis en retraite pour invalidité et savoir ce que je vais percevoir en indemnité ?? si ces pas le cas licenciement avec des séquelle quelle décision à prendre ?? Et quelle indemnité a percevoir ?? j’attent vôtre réponse ci-possible en vous remerciant d’avance cordialement.

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    • Le 19 août à 22:29

      Vous êtes en Citis, il n’y a pas de date de fin. L’issue ne peut être que la retraite pour invalidité (accompagnée d’une rente) comme expliqué dans cette fiche ou le reclassement.
      Si vous êtes inapte définitif, l’employeur peut vos mettre à la retraite pour invalidité avant votre limité d’âge. je suppose que vous n’êtes pas en catégorie active.
      Lisez cette fiche et le forum.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 août à 08:54

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 août à 12:01

    Bonjour
    Pour un départ à la retraite en invalidite au 01 août, ma rente invalidite de 17224 euros est ecretee et passe à 2353 euros Annuel .
    J’ai 65 ans et une Ati de 9000 euros annuel.
    qui sera supprimee et remplacée par la rente.
    Puis je faire un recours gracieux ou contentieux ?

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    • Le 17 août à 22:39

      Je ne comprend pas votre rente invalidité comme fonctionnaire titulaire ?
      L’ATI est effectivement remplacée par une rente viagère comme expliqué dans cette fiche.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 août à 21:09

    Bonjour je suis fonctionnaire je travail à l’aphp et je vais être mise en retraite anticipée pour invalidité. Je voulais savoir si je pourrais toucher ma pension à l’étranger ?
    par avance merci pour votre réponse

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 août à 07:56

    Bonjour,

    Je ne vois pas de réponse à ma question sur la fiche. La voici :

    Je vais percevoir une retraite anticipée à compter du 1er août 24 pour inaptitude au travail.
    Je suis auteure depuis 3 ans (donc avant cette retraite acceptée).
    Puis-je cumuler ma future retraite (que je percevrai en septembre) en auto édition ?

    Merci pour votre réponse sur mon mail.

    Cordialement.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 août à 05:06

    Bonjour, merci d’avance pour votre admirable dévouement, après avoir obtenue la reconnaissance de mon accident de service au TA ( lutte de 6 ans ), j’ai du voir un expert psychiatre et passer au comité médical qui m’a déclaré en inaptitude à tous les fonctions, ipp de 30 /100, tous mes congés maladie sont devenus de CITIS, ce qui me réjoui, depuis 5 mois je suis à la retraite par invalidité, et j’ai une ATI. j’ai quand même intenté une action indemnitaire afin d’obtenir une condamnation de mon employeur à m’indemniser pour les préjudices subis du fait de mon accident accident de service. j’ai bien retenue votre phrase : Au delà de l’aspect financier, cela présente également une portée symbolique qui, d’expérience, a son importance. Mon problème est depuis 2015 un stress post-traumatique à la suite d’une agression physique par une élève en cours. Malheureusement le tribunal a mandaté un médecin généraliste comme expert, le rendez vous s’est mal passé du commencement à la fin. J’avais dû lui envoyer tous les ordonnances depuis 2015, différents certificats, bref un tas de documents, en relation à ma dépression, il me demande maintenant des examens de sang qui datent de 2016, que je n’ai plus, en relation à un rhumatisme inflammatoire, tout en me avouant que ceci n’a rien à voir avec l’accident, il demande aussi de comptes rendus d’un cancer et mammographies, que je n’ai plus, de la même date, la biopsie , le compte rendu du médecin, j’ai tout sauf la mammographie ...alors que le TA comme le comité médical ont reconnu ma maladie et les congés maladie comme "directement et seulement" lies à l’agression. Je sais d’ores et déjà qu’il cherche à montrer que je refuse de lui donner toutes ces preuves...
    Je vous remercie de me conseiller sur la façon de trouver une solution. Est-ce que je peux demander une contre-expertise ? Un grand merci d’avance.

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    • Le 8 août à 23:03

      Ne culpabilisez pas si vous n’avez des documents de santé sans rapport avec votre maladie professionnelle. Vous n’êtes pas tenue de les conserver. Le médecin expert auprès des tribunaux vérifie probablement que votre maladie n’est pas dû à d’autres causes comme un cancer préexistant.
      Mais je n’ai pas d’expérience sur les demandes d’indemnisation, et les fonctionnaires la demandant un justice ne viennent pas nous raconter leur expérience.

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    • Le 9 août à 00:46

      Bonjour, merci pour votre réponse. Le problème est que j’ai du me battre contre cela lors de la reconnaissance de l’accident. Le rectorat a voulu prouver que mon stress post-traumatique était du au cancer et non à l’agression, heureusement j’avais les preuves du contraire et le TA m’a donné raison, avant le passage au Conseil Médical l’expert psychiatrique a établi très clairement la non existence d’un état antérieur...ce n’est pas le cancer mais l’agression. Maintenant ce nouveau expert , médecin généraliste et non psy veut encore chercher la même excuse. Il m’a aussi dit qu’il n’était pas tout à fait d’accord sur la date de consolidation, très longue à son goût. Est-ce que je peux demander une contre-expertise ? Merci d’avance, ce site m’a vraiment aidé à mener ce combat sans reculer...

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      • Le 9 août à 08:14

        Je comprend mieux. Vous devez convaincre que l’agression vous atteint réellement alors que le cancer n’a pas eu d’effet psychologique. Vous pouvez demander une autre expertise par un médecin spécialiste en psychiatrie. Attention, une médecin agréé auprès des tribunaux bénéficie d’un crédit. Vous pourriez solliciter ou utiliser l’avis écrit d’autres médecins qui vous ont soigné.
        Je le redis, je ne suis pas compétent en matière de stratégie juridique. Cherchez conseils auprès de personnes expérimentées sur ce sujet.

        Répondre à ce message

        • Le 9 août à 11:13

          Bonjour lil,
          je suis en retraite invalidité. J ai bien vu lors de mes expertises que les experts n étaient pas aussi pro. J ai eu des expertises qui ont duré entre 8 minutes et presque 1 heure. Malheureusement il manque des experts. Il semble déjà que l expert n est pas spécialiste en psy. Comme le dit Claude, il faut demander une autre expertise avec un médecin spécialiste en psychiatrie. Attention ils ont tendance à exclure le syndrome post traumatique et à chercher des causes antérieures pour ne pas l inclure dans des futures indemnités.
          Bon courage le chemin est long et heureusement qu il y a des personnes comme Claude pour nous conseiller
          Emmanuel

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    • Le 9 août à 10:13

      Bonjour,

      Si je comprends bien votre situation, suite à une action juridictionnelle, le caractère imputable de votre accident a été reconnu.

      Par la suite, et dans le cadre d’une procédure indemnitaire fondée sur les conséquences de cet accident de service, le tribunal administratif a désigné un médecin expert.

      Au regard de la reconnaissance établie de l’imputabilité au service de votre accident, qui ne peut être remise en cause, le médecin expert ne pourra se prononcer utilement sur cette question. Il devrait donc, à la rigueur, se prononcer quant à votre date de consolidation et surtout quant à l’identification des préjudices résultant de votre accident.

      C’est certainement à ce titre qu’il vous a demandé la communication des éléments dont vous faites état : il souhaite, malgré tout logiquement, identifier dans quelle mesure votre état de santé, et donc les préjudices indemnisables, est imputable à l’accident de service ou à une autre pathologie non imputable. Si vous ne disposez pas de ces documents, indiquez le, cela ne pourra vous être utilement reproché.

      Lorsqu’un médecin expert est désigné par le tribunal, son rapport n’a pas parole d’évangile mais dispose cependant, et comme le relève Claude, d’un poids certain. En outre, le tribunal ne mandatera pas de contre expertise car ce n’est pas prévu en terme de procédure. Ainsi, si, à terme, le rapport rendu ne vous convient pas, vous pouvez solliciter, par vous même, des attestations médicales dont l’objet serait de contrecarrer les éléments défavorables du rapport d’expertise. Au plus vous avez d’attestations récentes et émanant de différents médecins, au mieux celles-ci pourront à terme avoir de l’impact.

      Il reste envisageable que le rapport qui sera produit à terme ne vous soit pas pleinement défavorable.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 9 août à 22:03

        Re Bonjour et un grand merci.
        Si je comprends bien il peut changer la date de consolidation ? même si l’expert psychiatre mandaté avant la réunion plénière du conseil médical a décidé que c’était le 07/07/22 ? le courrier de notification du rectorat après le conseil médical en formation plénière retient la même date et décident : retraite par inaptitude totale et définitive/ inapte à toutes les fonctions, sans possibilité de reclassement/ipp de 30%, validations de tous les arrêtes maladie depuis le 03/08/15 au titre de l’accident en citis jusqu’à la date du conseil 07/07/22 de fixer la consolidation au 31/01/22 (jour de mon rdv avec l’experte). je suis à la retraite depuis le 02/02/24.
        Le pire est que si j’ai bien compris, nous n’avons pas la possibilité de demander une contre-expertise, je comprends mieux la façon tout à fait dédaigneuse de cet expert envers moi...s’il a tous les droits. C’est aussi la raison pour laquelle nous abandonnons. Merci encore et je souhaite beaucoup de courage à ceux qui participent à cette lutte en défense de nos droits.

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        • Le 10 août à 11:10

          Bonjour,

          La mission de l’expert a dû être précisément fixée par le tribunal. Vous devriez avoir un exemplaire de la décision le désignant et mentionnant le champ précis de sa saisine. Si la fixation de la date de consolidation y appartient, alors il pourra se prononcer à ce titre.

          Cela me paraît cependant peu probable si la décision du Rectorat fixant la date de consolidation est devenue définitive.

          Vous ne pouvez pas demande une contre expertise en tant que telle mais vous pouvez apporter des éléments contradictoires. Le tribunal n’a pas de compétence médicale, il juge sur pièces : si vous lui fournissez des documents contre disant le rapport à intervenir alors le débat sera ouvert.

          Encore faut il que le rapport du médecin expert vous soit défavorable ce qui, sans remettre en cause votre sentiment actuel, n’est pas assuré.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 août à 13:33

    Bonjour, ATSEM titulaire, j’ai 49 ans et suis en attente d’une mise en retraite anticipée pour invalidité (CNRACL). Actuellement en dispo d’office à titre conservatoire, voici mes questions :
     puis-je actuellement travailler ds la fonction publique en CDD (ex. AESH, contrats de 3 sans titularisation), ainsi qu’après la mise en retraite ?
    Le Cdg me dit que c’est impossible pour un ANCIEN agent titulaire mais je n’ai pas compris la même chose en consultant la fiche CFDT.
    Merci beaucoup pour votre réponse !

    Répondre à ce message

    • Le 9 août à 20:40

      Vous pourrez retravailler sans plafond ni limites après votre mise à la retraite pour invalidité, pas avant. Après, vous pouvez travailler là où on vous embauche.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 août à 09:06

    Bonjour,

    Depuis septembre 2021, je suis en arrêt de travail à la suite d’un accident de service, reconnu comme imputable au service, consécutif à des événements survenus dans mon environnement professionnel.

    Préalablement à cette date, j’avais signalé à l’administration, par l’intermédiaire de la CFDT, des comportements déviants de la part de mon chef de service sur plusieurs collègues. En dépit de mes démarches, aucune mesure n’a été prise par l’administration.

    En septembre 2021, j’ai été convoquée par ma supérieure hiérarchique (N+2) à la suite d’un courriel émanant d’un de mes collègues, signé par l’ensemble des agents du service. Depuis l’un des collègues à la retraite m’a fait parvenir un courriel indiquant que je n’étais pas la personne décrite lors des accusations de mes ex collègues. Lors de cet entretien, auquel j’étais accompagnée d’un représentant de la CFDT, j’ai été injustement accusée d’être à l’origine de souffrances au travail parmi mes collègues. Ces accusations sont d’autant plus surprenantes que j’entretenais jusqu’alors de très bonnes relations avec ces collègues, et je dispose de preuves attestant de la fausseté de leurs affirmations. Il est à noter que mon chef de service ne m’avait jamais fait part directement de ces reproches( aucun mail, aucune convocation), il avait même sollicité ma promotion quelques mois avant cet incident, en reconnaissance de mes excellentes évaluations professionnelles.

    Profondément choquée par ces accusations mensongères, j’ai été placée en arrêt de travail par mon médecin traitant. L’administration m’a ensuite orientée vers deux experts psychiatres qu’elle a elle-même désignés, et ceux-ci ont confirmé que mon état de santé est bien imputable au service.

    Par ailleurs, lors de la consultation de mon dossier avant mon passage devant le conseil médical, j’ai découvert les accusations portées contre moi. J’ai alors immédiatement lancé une alerte auprès du CHSCT. Cependant, cette alerte est restée sans effet, l’administration n’ayant entrepris aucune action en conséquence.

    J’ai également sollicité le soutien du médecin du travail ainsi que du psychiatre de l’administration. Cependant, le psychiatre a refusé de documenter nos entretiens au sein de son service. De surcroît, la médecin du travail, qui m’apportait son soutien dans cette situation et avait alerté l’administration sur les difficultés rencontrées par certains agents du service, a été congédiée par l’administration peu de temps après.

    Il y a deux ans, j’ai déposé une plainte, avec l’assistance d’un avocat, pour harcèlement moral. Toutefois, aucune avancée significative n’a été enregistrée à ce jour. Je suis actuellement placée en CITIS (Congé pour invalidité temporaire imputable au service) et me trouve dans une situation de grande détresse psychologique, suivie régulièrement par un psychiatre et sous traitement antidépresseur.

    Face à cette situation qui perdure et à l’inertie de l’administration, je suis profondément désemparée et sollicite des conseils juridiques pour sortir de cet enfer.

    J’ai 60 ans

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    • Le 3 août à 11:03

      La sortie du Citis se fait en reprenant votre emploi ou par une mise à la retraite pour invalidité suite à votre inaptitude définitive.
      Cette retraite pour invalidité est une retraite définitive qui vous autorise à reprendre un emploi sans plafond ni limites.
      Votre question ne peut pas avoir une réponse par internet, dans un guide des pensions de retraite, en plus. Prenez conseil auprès de spécialistes du droit.

      Répondre à ce message

    • Le 5 août à 07:53

      Bonjour,

      Votre situation paraît complexe sur le plan humain et je vous adresse tout mon soutien à ce titre.

      Sur le plan juridique, vous êtes en CITIS et ne paraissait pas en l’état apte à la reprise ni comme faisant l’objet d’une procédure de mise à la retraite. Votre CITIS devrait donc perdurer. Le CITIS reste une situation plutôt favorable en théorie dès lors que vous conservez un plein traitement.

      Il existe cependant des leviers à actionner pour sortir de cette situation si tel est votre souhait.

      Vous pouvez en outre envisager une action indemnitaire afin d’obtenir une condamnation de votre employeur à vous indemniser pour les préjudices subis du fait de votre accident de service. Au delà de l’aspect financier, qui peut être très conséquent, cela présente également une portée symbolique qui, d’expérience, a son importance.

      N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 7 août à 09:13

        Bonjour et merci Maitre pour votre réponse à ma question.
        Je reviendrai certainement vers vous pour avoir des renseignements.
        PPC

        Répondre à ce message

    • Le 6 août à 16:01

      Bonjour PPC,

      J’ai vécu une situation similaire, et je peux vous dire que l’administration ne reconnaîtra pas ni votre souffrance, ni votre situation, vos collègues se rangeront du côté de l’employeur.

      Vous avez bien fait d’être accompagnée d’un représentant CFDT, il aurait fallu rédiger un compte-rendu, dans l’administration, il ne faut pas faire de vague.

      Visiblement, votre chef de service (et ses comportements déviants) est soutenu par votre employeur. Comment se fait-il que votre alerte soit restée sans effet ? Il faut contacter directement le CHSCT, de plus, le médecin du travail a été congédié par votre employeur car il vous soutenait.
      Qu’a fait votre avocat, suite à votre plainte, pour harcèlement moral ?

      Je souhaite vous soutenir dans cette situation de grande détresse psychologique, j’ai vécu moi aussi du harcèlement moral. Je vois que les méthodes utilisées par l’administration, broient les agents, sans vergogne, c’est une omerta.

      Vous avez deux voies pour sortir de cet enfer. Soit vous reprenez le travail, en demandant un autre poste, soit vous restez en citis jusqu’à une retraite pour invalidité.

      Il faut vous battre pour votre salaire et votre future retraite, l’administration ne fera rien.
      Je suis adhérente retraitée CFDT, j’ai été soutenue par le Syndicat, fort heureusement.

      Je reste à votre disposition pour toute aide.
      Christine

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      • Le 7 août à 09:16

        Bonjour et merci pour votre réponse.
        J’aimerai effectivement m’entretenir avec vous qui avez vécu une situation semblable à la mienne.
        J’ai tellement d’incompréhension qu’échanger avec vous me permettrais peut-être de comprendre mieux cette situation si difficile et dont tout le monde se moque. MERCI

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      • Le 8 août à 13:44

        Bonjour PPC,

        Vous pouvez me trouver sur FB (christine herbelin), je n’ai rien à cacher.

        Salutations

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    • Le 7 août à 14:57

      Bonjour CCP ,
      j’ai aussi vécu cela je suis en citis depuis 2021 j’ai 57 ans et j’ai 37 ans d’ancienneté .Je suis passé chez un psychiatre expert en avril 2023.Il m’a déclaré inapte totalement et définitivement à toute fonction avec 35% IPP imputable au service. Le conseil médical à validé et à statué pour une mise en retraite pour invalidité .Ensuite je suis passé en formation pléniere en septembre 2023.La constitution de mon dossier retraite faite par mon employeur à été envoyé à la CNRACL le 06/10/2023.Et à ce jour je suis toujours en CITIS . Je vous tiendrais informé de la finalité de mon dossier. Si cela peut aider. Je suis aussi preneur de toutes informations concernant la suite de la procédure à donner (demande d’indemnisation, compte épargne temp et congés annuel à indemniser).
      Cordialement et bon courage à vous

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      • Le 7 août à 15:55

        Pour obtenir ensuite une indemnisation supplémentaire pour le préjudice, il faudra passer par un avocat spécialisé. Certains en vivent.
        Pour le transfert de jours du CET vers la RAFP, lisez la fiche 53 (voir encadré du point 2).
        Pour les congés annuels non pris, je réponds régulièrement à la question. Je vous copie la réponse du ministre le 10 mars 2023. Le gouvernement refuse de transcrire ce droit dans le code des fonctions publiques. Il argumente sur le fait que le droit européen est directement applicable. C’est exact mais en fait beaucoup de fonctionnaires partant en retraite pour invalidité ne bénéficie pas de ce droit automatiquement. Il faut parfois déposer un recours au tribunal administratif pour que l’employeur l’applique.

        Réponse du ministre. La réglementation en vigueur dans les trois versants de la fonction publique n’a pas évolué sur la question du droit à report ou, en fin de relation de travail, à indemnisation congés annuels non pris en raison d’absences pour maladie. Néanmoins, en vertu de la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne, le droit au congé annuel payé d’un agent pour des raisons de santé ne peut pas être subordonné par un État membre à l’obligation d’avoir accompli un travail effectif (CJUE, C282/10 du 24 janvier 2012, Dominguez, point 30). Dès lors, tout agent en congé maladie continue d’acquérir des droits à congés annuels pendant la période de maladie. Par ailleurs, s’agissant du droit au report ou à indemnité compensatrice de congés non pris en fin de relation de travail, qui s’exerce dans la limite du minimum de quatre semaines prévue par l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail, il résulte du principe de primauté du droit communautaire sur toutes les normes de droit interne (CJCE, 15 juillet 1964, Costa c/Enel), qui s’impose à l’ensemble des autorités nationales, que l’administration chargée d’appliquer les dispositions d’une directive est tenue d’en assurer le plein effet en laissant inappliquée, de sa propre autorité, toute disposition nationale contraire. Aucune disposition législative ou réglementaire ne prévoit ni le report ni le versement d’une indemnité compensatrice lorsque le fonctionnaire n’a pas pris ses congés annuels car l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail est d’effet direct (CJUE, C-282/10 du 24 janvier 2012, Dominguez, points 33 et 34). Le droit communautaire, par rapport au droit international, est qu’il peut s’imposer directement aux citoyens européens, sans qu’il soit nécessaire pour les États membres de le retranscrire par des actes juridiques nationaux. L’arrêt Van Gend en Loos c/ Administration douanière des Pays-Bas du 5 février 1963, a érigé « l’effet direct », en un principe fondamental de l’ordre juridique communautaire. Concernant les jours de congés payés supplémentaires, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé dans son arrêt du 19 novembre 2019 (CJUE, C 609/17 et C 610/17), que les États membres qui décident d’octroyer aux travailleurs des droits à congé annuel payé allant au-delà de ladite période minimale de quatre semaines, « demeurent notamment libres d’accorder ou non un droit à une indemnité financière, au travailleur partant à la retraite, lorsque ce dernier n’a pu bénéficier des droits à congé excédant ainsi ladite période minimale, en raison du fait qu’il n’a pas exercé ses fonctions pour cause de maladie, et, si tel est le cas, de fixer les conditions d’un tel octroi éventuel » (point 38). La Cour ajoute qu’il demeure également « loisible aux États membres de prévoir ou non un droit de report des jours de congé annuel payé excédant la période minimale de quatre semaines » (point 39).

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      • Le 7 août à 23:24

        Bonjour Jacques,

        Merci pour votre message et pour le partage de votre expérience. Il est toujours précieux d’avoir des retours de personnes qui ont traversé des situations similaires, surtout lorsqu’il s’agit de démarches administratives aussi complexes.
        Si vous le pouvez tenez nous informés de l’évolution de votre situation. Vos retours pourraient être d’une grande aide pour d’autres personnes dans une situation similaire.
        Je vous souhaite bon courage.

        Cordialement,
        PPC

        Répondre à ce message

    • Le 8 août à 15:54

      Bonjour Madame, ayant eu une très longue procédure, qui n’est pas finie, je vos conseille de faire appel à un avocat, mais "un bon et surtout spécialisé" nous avons un qui nous informe gratuitement mais tout ne peux pas se faire par message. Pensez à votre santé, nous ne sortons pas indemnes d’une longue procédure et malheureusement se battre seule ou présenter une requête sans avocat au Tribunal Administratif, c’est partir perdant. A chacun son métier. N’est-ce pas ? Courage.

      Répondre à ce message

      • Le 9 août à 02:16

        Réponse à Lil

        Je suis bien d’accord avec vous, ne pas hésiter à faire appel à un avocat spécialisé, c’’est ce que j’ai fait.

        La CNRACL a refusé l’imputabilité de ma retraite invalidité, suite à un accident de service. Tout est fait pour
        nous pomper notre santé.

        Donc, je dis aussi à ceux dans ces situations : Pensez en premier lieu à votre santé, nous ne sortons pas indemnes de tout cela.
        Courage

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 août à 14:49

    Bonjour
    Je suis aide soignante dans la fonction publique hospitalière depuis le 25 mars 2021 je suis en arrêt maladie professionnelle. Mon établissement m’a déclaré inapte totalement a mon poste et n’ont aucun poste à me proposer. Il me demande de faire une demande de reclassement avant fin septembre. Mais voilà j’ai depuis 1 an 1/2 un autre problème de santé ( cancer) et mi septembre je vois le cancérologue qui doit mettre un nouveau protocole. Que dois je faire ? Demander un reclassement en sachant que je ne pourrai pas le faire. J’ai 56 ans
    Merci de vos conseils

    Répondre à ce message

    • Le 7 août à 16:11

      L’employeur est tenu de vous proposer un reclassement, pour le principe.
      Tant que vous êtes en Citis, vous êtes rémunérée à 100%, contrairement au congé longue maladie. Mais vous pouvez passer du Citis au congé maladie si vous le jugez préférable.
      La retraite pour invalidité est accompagnée d’une rente viagère équivalent à votre taux d’IPP. Si vous ne passez pas en retraite pour invalidité, pensez à demander l’ATI.

      Répondre à ce message

    • Le 8 août à 10:55

      Bonjour,

      Comme le relève Claude, vous devez être actuellement en CITIS suite à vote maladie professionnelle. Le CITIS n’ayant pas de durée limite et vous assurant un plein traitement il s’agit de la situation qui paraît la plus favorable vous concernant.

      Votre employeur ne peut vous forcer à former une demande de reclassement si votre aptitude à la reprise n’a pas été reconnue par le conseil médical.

      Tant que cette aptitude à la reprise n’est pas reconnue, ou que vous êtes placée en retraite pour invalidité, vous devez continuez à bénéficier du régime du CITIS. Ainsi, si, sans élément nouveau, votre employeur met fin à votre CITIS, il sera vraisemblablement dans l’illégalité.

      Solliciter toute autre forme de congé de maladie en l’état actuel de votre situation ne me semble pas opportun sauf à ce qu’il soit, à terme, reconnu que vos arrêts de maladie ne relèvent plus de votre maladie professionnelle. Dans ce cas de figure, une demande de CLM puis de CLD pourra être envisagée.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er août à 17:19

    Bonjour, en accident de travail depuis 2 ans de la fonction publique hospitalière je viens de recevoir mon rapport d’expertise. Consolidation post chirurgie, IPP 12% compte tenu des sequelles et reclassement professionnel.
    Mon service DRH m’informe que cer IPP entrainera une indemnisation seulement si je reprends une activité au sein de l’établissement. Est-ce exact ?
    En effet je ne sais pas du tout si il va y avoir un poste me correspondant car je suis soignante et envisage une demande de disponibilité.
    Merci pour vos retours

    Répondre à ce message

    • Le 1er août à 23:04

      Non, ce n’est pas exact comme expliqué dans cette fiche que je vous invite à lire.
      L’ATI est versée sur votre demande si vous reprenez une activité, même adaptée.
      La rente viagère accompagne la retraite pour invalidité résultant d’une inaptitude définitive.

      Répondre à ce message

      • Le 2 août à 09:21

        Bonjour LA

        Ne vous mettez pas dans une position délicate, ne vous mettez pas en disponibilité, surtout c’est suite dans un accident de travail ! La dispo ne compte rien pour la retraite

        1 -Le reclassement est obligatoirement proposé par le comité médical (processus normal).
        2 - La consolidation est aussi presque obligatoire même si vous êtes encore en arrêt maladie.
        3 - l’ATI, indemnisation par la Caisse et dépôt, sera 12% de 1206 euros/mois jusqu’à votre retraite

        Claude vous écrit

        La rente viagère accompagne la retraite pour invalidité résultant d’une inaptitude définitive.

        L’inaptitude définitive est un long processus administratif et d’évolution de votre état de santé. Essayer de prendre le poste aménagé proposé. S’il vous convient pas par rapport à votre état de santé, vous pourrez vous remettre en "rechute" et en CITIS.
        Lisez bien cette fiche 40 et surtout, vous faites épauler par les syndicats.

        Bon courage

        Répondre à ce message

    • Le 5 août à 08:04

      Bonjour,

      Je croyais vous avoir déjà répondu mais j’ai dû faire une erreur.

      Je rejoins les réponses qui vous ont déjà été formulées : l’ATI vous sera due en cas de reprise, et ce peu important ce que vous indique votre RH.

      La disponibilité n’est effectivement pas une position favorable dès lors qu’elle a pour incidence une mise entre parenthèse globale de votre carrière sur le plan de l’avancement, de la retraite et du traitement.

      Il existe plusieurs dispositifs en cas d’impossibilité de reclassement qui paraissent tous plus favorables à la mise en disponibilité.

      Par ailleurs, avec un taux d’IPP de 12 % reconnu suite à un accident de service, vous pouvez demander une indemnisation pouvant s’élever à plusieurs milliers d’euros sur le fondement de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation est indépendante de l’ATI et de toute autre procédure pouvant être mise en oeuvre. Elle constitue un droit reconnu aux agents par la jurisprudence administrative et devra, dans la plupart des cas, impliquer une saisine du tribunal.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er août à 14:16

    Bonjour,
    Peut on demander une rechute de la maladie professionnelle en retraite invalidité de la cnracl .
    Cordialement Delphine

    Répondre à ce message

    • Le 1er août à 21:51

      Oui, vous pouvez le demander.

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      • Le 2 août à 20:37

        Bonjour Claude,
        Merci pour votre réponse.
        Par contre est ce que le taux invalidité
        peut être réévalué ?
        Je suis e n retraite invalidité à 20%.
        Du à un hernie discal et maintenant, j’ai eu une arthrodèse lombaire Au même niveau.
        Cordialement Delphine

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 juillet à 14:46

    Bonjour,
    J’ai reçu début juillet 2024 mon titre de Pension avec effet retroactif en novembre 2022 ( demande déposée en avril 2022 pour un départ pour inaptitude en novembre 2022).Le Rectorat a fait trainer les choses, avec multiples convocations chez différents experts, des erreurs ont été commises par le Conseil médical...
    Me faudra-t-il rembourser au Rectorat le demi traitement perçu de novembre 2022 à juin 2024, ainsi que les indemnités journalieres versées par la mgen ?
    Pouvez-vous m’indiquer quand je toucherai enfin ma pension et sa rétroactivité ?
    Merci d’avance pour vos réponses. Bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 29 juillet à 17:06

      J’ai déjà répondu à cette question. Voici la réponse officielle du ministère à une question écrite d’un sénateur. Elle s’applique aux trois fonctions publiques.
      Réponse du Ministère auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des collectivités territoriales et de la ruralité publiée le 14/09/2023.

      Conformément à l’article 17 du décret n° 87-602 du 30 juillet 1987 pris pour l’application de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des fonctionnaires territoriaux, la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite de l’agent territorial, à l’expiration des douze mois consécutifs de congé de maladie ordinaire, doit être précédée de l’avis du conseil médical. La même procédure est prévue à l’article 37 du décret précité à l’égard de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité d’office ou d’admission à la retraite à l’expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée. Pendant toute la durée de la procédure requérant l’avis du conseil médical, le paiement du demi-traitement est maintenu à l’agent jusqu’à la date de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.
      Issu du décret n°2011-1245 du 5 octobre 2011 relatif à l’extension du bénéfice du maintien du demi-traitement à l’expiration des droits statutaires à congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée des agents de la fonction publique de l’État, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, le maintien exceptionnel du demi-traitement poursuit l’objectif de lutter contre la précarité financière des agents publics en raison des saisines parfois tardives des instances médicales et de leurs délais d’examen des dossiers. En complément, mettant un terme à une jurisprudence anciennement établie, le Conseil d’État a reconnu que : « la circonstance que la décision prononçant la reprise d’activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie n’a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement » (Conseil d’État, 9 novembre 2018, n° 412684). Aussi, le demi-traitement ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent, y compris si la position statutaire dans laquelle il est placé à l’issue de la procédure n’ouvre pas droit au versement d’un demi-traitement.
      Eu égard à la finalité poursuivie par le maintien du demi-traitement garanti à l’agent territorial, le Gouvernement n’envisage pas une modification des dispositions statutaires. En outre, la réforme des instances médicales intervenue aux termes du décret n°2022-350 du 11 mars 2022 relatif aux conseils médicaux dans la fonction publique territoriale, vise, en rationalisant les cas de saisine des conseils médicaux, à réduire les délais de traitement des dossiers par ces instances. Cette évolution contribue ainsi à ne plus faire peser les conséquences financières des délais de traitement des instances médicales sur les finances des collectivités territoriales.
      Publiée dans le JO Sénat du 14/09/2023 - page 5401

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      • Le 30 juillet à 22:40

        Merci Claude pour votre réponse.
        Qu’en est-il des indemnités journalieres versées par la mgen:me faudra-t-il les rembourser ?
        Merci pour vos précisions.

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    • Le 29 juillet à 18:59

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude et vous informe que la jurisprudence administrative est constante sur ce point : le demi-traitement reste acquis à l’agent même en cas de rétroactivité de la mise à la retraite.

      Si votre ancien employeur émet un titre afin de percevoir le remboursement qu’il attend, ce titre peut être contesté devant la juridiction administrative.

      Cette contestation obéit à des règles spécifiques et, si la représentation par avocat n’est pas obligatoire, elle n’en reste pas moins, et à mon sens, très utile.

      Vous devriez recevoir votre pension d’ici à la fin du mois d’août.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 juillet à 23:33

    Bonjour à tous,

    J’aurais aimé avoir l’avis d’un expert suite à la décision qui a été prise à mon encontre par mon administration.

    Je vous expose brièvement les faits. :

    Je suis fonctionnaire stagiaire, j’ai été placée en CLD pendant 5 ans. À la fin de mon CLD, mon administration a continué à me verser 50 % de mon traitement en attendant l’avis du conseil médical formation plénière. Celui-ci, qui a rendu son avis 9 mois après la fin de mon CLD, a conclu à l’inaptitude définitive à toutes fonctions.

    Mon administration employeur m’a donc licenciée pour inaptitude physique et me verse une pension d’invalidité avec effet rétroactif, c’est à dire à compter de la fin de mon CLD. Or, en même temps, on me réclame le remboursement du demi traitement qui m’avait été versé depuis la fin de mon CLD.

    Je croyais que le demi traitement versé à l’agent dans l’attente de l’avis du conseil médical n’était pas à rembourser.
    Je voulais donc savoir ce qu’il en est réellement, dans mon cas.

    En vous remerciant

    Bien cordialement,

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    • Le 13 juillet à 10:21

      La réglementation concernant les fonctionnaires stagiaires est hybride. Vous avez droit aux congés maladie comme les titulaires mais l’inaptitude définitive est traitée comme dans le régime général. Vous pouvez être licenciée et avez droit à une pension d’invalidité jusqu’à la retraite (voir Ameli). C’est en effet votre CPAM qui va décider. Mais c’est l’employeur qui doit vous verser cette pension d’invalidité (et non une pension de retraite). Il demande ensuite le remboursement à la CNRACL. Le montant de la pension est fonction de votre catégorie. Elle est calculée selon le dernier traitement brut annuel d’activité, augmenté de l’indemnité de résidence et du supplément familial de traitement correspondant à l’indice de rémunération perçu au moment de la décision d’attribution (code de la sécurité sociale) : 1ère catégorie : 30 % du salaire de référence, 2e catégorie : 50 % du salaire de référence, 3e catégorie : 50 % du salaire de référence majoré de 40 %.
      Pour la retraite, votre période de stagiaire sera transférée au régime général (base) et à l’Ircantec (complémentaire à cette retraite de base).
      Si vous vous inscrivez comme demandeur d’emploi, vous aurez droit à l’allocation chômage versée par votre employeur.
      Pour répondre à votre question, le point de départ du versement de cette pension d’invalidité est la date du licenciement. La disponibilité d’office pour raison de santé (Dors) n’est pas prévue pour les stagiaires, ils sont placés en congé sans traitement, en principe. ce qui n’est pas votre cas.
      La réponse du ministère n°8266 du 31 août 2023 à un sénateur indique : « le maintien exceptionnel du demi-traitement poursuit l’objectif de lutter contre la précarité financière des agents publics en raison des saisines parfois tardives des instances médicales et de leurs délais d’examen des dossiers ». Il ajoute : « le demi-traitement ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent, y compris si la position statutaire dans laquelle il est placé à l’issue de la procédure n’ouvre pas droit au versement d’un demi-traitement. »
      Mais cette réponse concerne les titulaires. Vous pouvez vous en servir si votre pension d’invalidité est de 30%, ce qui suppose un remboursement conséquent. Un courrier écrit et argumenté à votre employeur peut le faire changer d’avis.

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      • Le 13 juillet à 14:42

        Bonjour Claude,

        Merci infiniment pour toutes ces informations.

        Concernant la réponse du Sénateur que vous citez, celle-ci s’adresse aux fonctionnaires titulaires ou bien à tous les fonctionnaires y compris les fonctionnaires stagiaires ?
        Autrement, le fonctionnaire stagiaire peut-il, juridiquement, invoquer et bénéficier de cette mesure dans le cadre d’un recours en contentieux ?

        En vous remerciant d’avance pour votre réponse ?

        Bien cordialement,

        Répondre à ce message

        • Le 15 juillet à 16:31

          Bonjour,

          Cela reste à confirmer en fonction des détails précis de votre situation mais un arrêt récent du TA de Lille énonce :

          "Mme A B, titulaire d’un contrat provisoire d’enseignement, a été admise au concours d’accès à l’échelle de rémunération des maîtres contractuels de l’enseignement privé et nommée, à compter du 1er septembre 2014, en qualité de professeur des écoles stagiaire. Elle a été placée en congé de longue maladie non imputable au service du 25 février 2016 au 24 février 2019, avec maintien de son plein traitement jusqu’au 24 février 2017 puis d’un demi-traitement. Sa rémunération à demi-traitement a ensuite été maintenue dans l’attente de l’avis du comité médical. Par un avis émis le 30 août 2019, le comité médical départemental du Nord a déclaré Mme B inapte à l’exercice de ses fonctions et s’est déclaré favorable à son placement en congé sans traitement. Par un arrêté du 11 octobre 2019, la rectrice de l’académie de Lille a placé l’intéressée en " congé sans traitement " du 25 février 2019 au 24 février 2020. Par un courrier du 4 décembre 2019, la même autorité a informé Mme B qu’un titre de perception, d’un montant de 6 771, 91 euros, allait lui être adressé en raison d’un indu de rémunération.(...)

          15. En application des principes rappelés au point précédent, le placement, à titre rétroactif, de Mme B en congé sans traitement à compter du 25 février 2019 n’entraîne en tout état de cause pas le remboursement du demi-traitement qui lui a été versé, à compter du 25 février 2019, date d’expiration de ses droits à congés de longue maladie, jusqu’en octobre 2019, en application des dispositions combinées du 2ème alinéa de l’article 47 du décret du 14 mars 1986, de l’article 2 du décret du 7 octobre 1994 et de l’article R. 914-19-6 du code de l’éducation. La requérante est ainsi fondée à soutenir que la créance dont le recouvrement est recherché par l’émission du titre exécutoire en litige est mal-fondée."

          Il pourrait être envisagé de tenter de transposer cette décision à votre situation dans le cadre d’un recours dirigé à l’encontre de la position de votre employeur.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 16 juillet à 16:36

            Bonjour maître,

            Je me permets de m’inviter dans ce débat pour vous exposer ma situation qui ressemble à celle de Nathalie, à ceci près que personnellement je n’ai pas été placée en congé sans traitement.

            Je suis également enseignante stagiaire et voici les détails précis de ma situation :

            Mon congé longue maladie s’est terminé le 18 décembre 2022, le conseil médical a émis un avis favorable pour une allocation d’invalidité temporaire à compter du 19 décembre 2022 au 20 juin 2024

            Le 11 mai 2023 le recteur m’a radiée du concours du capes (car inapte physiquement) mais ne m’a jamais placée en congé sans traitement ni en disponibilité d’office comme je viens de l’indiquer.

            Le rectorat a continué à me verser mon demi traitement depuis le 19 décembre 2022 au 1 juin 2024.

            le 1 juin 2024, j’ai reçu un arrêté rectoral portant attribution d’une AIT avec effet rétroactif, c’est à dire du 11 mai 2023 (date de radiation du concours) au 20 juin 2024 (date de fin de l’AIT)

            Le rectorat me réclame le remboursement du demi traitement qui m’a été versé du 11 mai 2023 au 1 juin 2024 (en revanche il ne me demande pas de rembourser le demi traitement que j’ai perçu du 19 décembre 2022, date de fin de mon congé longue maladie, au 11 mai 2023, date de ma radiation du concours du capes)

            Je voudrais donc savoir si le rectorat est dans son droit de me réclamer le remboursement du demi traitement perçu du 11 mai 2023 au 1 juin 2024 ?

            En vous remerciant d’avance pour votre réponse.
            ,
            Bien cordialement

            Répondre à ce message

            • Le 17 juillet à 08:45

              Bonjour,

              A ce stade, et même si sous réserves, j’estime que mon précédent post pourrait être applicable à votre situation.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

              • Le 17 juillet à 19:22

                Bonjour maître,

                Si j’ai bien compris votre post, le demi traitement qui m’a été versé n’est donc pas un indu et le rectorat n’est pas fondé à en réclamer le remboursement. Est-ce bien cela ?

                Je précise que le rectorat a effectué un précompte sur mon bulletin de paie du mois de juin.
                Dois je contester, immédiatement, ce précompte ou bien attendre l’émission d’un titre de perception exécutoire pour contester la demande de remboursement du demi traitement ?
                Autrement dit, l’émission d’un titre de perception est il obligatoire même en cas de précompte sur la paie ?

                Je vous remercie d’avance pour votre réponse éclairée.

                Très cordialement,

                Répondre à ce message

                • Le 22 juillet à 16:14

                  Bonjour,

                  C’est effectivement le raisonnement avancé. Je ne peux vous assurer de manière certaine qu’il portera ses fruits mais sa logique me semble cohérente.

                  Vous pouvez à mon sens contester ce précompte devant votre employeur dès lors qu’il me semble peu probable qu’un titre soit émis si le prétendu indu a d’ores et déjà été soldé par le précompte.

                  S’il existe un reliquat, un titre sera possiblement émis et vous pourrez également le contester en temps utiles.

                  Bien que cela ne soit pas indispensable, n’hésitez pas à vous faire assister par un avocat.

                  Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                  Répondre à ce message

                  • Le 28 juillet à 12:21

                    Bonjour maître

                    Merci infiniment pour votre réponse. Je précise que le total de
                    ’’ l’indu ’’ s’élève à près de
                    30 000€(cela correspond au demi traitement perçu sur une période de 27 mois, jusqu’au au 31 mai 2024)

                    Sur mon bulletin de salaire du mois de mai il est indiqué :précompte trop perçu 6856,42.

                    Mais cette somme de 6856,42 n’a pas été prélevée sur mon compte bancaire. Je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi ce précompte n’a pas été prélevé et il n’a pas été déduit non plus de mon allocation d’invalidité temporaire qu’on me verse, à la place du demi traitement, depuis le 1er juin 2024.
                    D’où ma question : dois-je contester ce précompte dès l’ instant où il figure sur mon bulletin de paie ou attendre qu’il soit réellement déduit de ma paie. Ce précompte de 6856,42 figure sur mon bulletin de salaire du mois de juin (demi traitement). Comme je l’ai indiqué à partir du mois de juin je perçois une allocation d’invalidité temporaire ( rétroactive) en lieu et place du demi traitement qui était versé jusqu’au 31 mai 2024.

                    Je vous remercie d’avance pour votre aide et désolée d’insister sur mon cas.

                    Bien cordialement

                    Répondre à ce message

                    • Le 29 juillet à 19:03

                      Bonjour,

                      A mon sens, le précompte ne produit aucun effet en l’état. La contestation pourrait ainsi utilement intervenir à compter du jour où cette somme sera effectivement déduite de votre paie, éventuellement par retenues partielles.

                      Il est important de relever que si votre employeur n’émet pas de titre à votre encontre et se contente de réaliser des retenues, il paraîtra opportun de contester la décision révélée par les retenues effectuées mais également d’engager une action indemnitaire visant à la récupération des sommes retenues.

                      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 juillet à 19:06

    Bonjour

    Pour l asi il est noté que le paiement intervient le 1er jour du mois suivant la demande....cela signifie t il qu il y a un effet retroactif pour l asi ?

    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 29 juillet à 21:42

      Selon le code de la sécurité sociale : « La date de l’entrée en jouissance de l’allocation supplémentaire d’invalidité est fixée, sans pouvoir être antérieure au premier jour du mois suivant la date de réception de la demande, à la date d’entrée en jouissance de l’avantage de vieillesse ou d’invalidité de l’intéressé. »
      En clair, l’ASI commence après le dépôt de la demande. Son versement a lieu avec la retraite.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 juillet à 21:56

    Bonjour chers collègues.

    Je suis en disponibilité d’office pour raisons de santé et déclaré inapte définitivement à toutes fonctions au conseil médical restreint du 7/12/2023.
    Je passe au conseil médical plénier le 12/09/2024 pour mise en retraite pour invalidité.
    J’ai 3 infirmités dont une ayant commencé en 2012. Je suis rentré dans mon administration actuelle par concours interne en 2015 mais je suis fonctionnaire d’Etat depuis 2010.
    Ma question est la suivante :
    Comment s’assurer que le conseil médical ne déclare pas ma 1ere infirmité comme s’étant déclaré hors fonction publique ? Car j’ai peur qu’il n’ait pas mon relevé de carrière (la pièce n’est pas dans la liste) et qu’ils pensent que j’ai intégré la FP en 2015. Ma pathologie s’est aggravée récemment mais j’ai pas envie de perdre des % pour rien.

    Merci pour votre aide 👍👍

    Répondre à ce message

    • Le 27 juillet à 15:57

      La période en disponibilité d’office pour raison de santé ne compte pas pour la retraite.
      Le taux d’IPP a de l’importance que si vous atteignez les 60% puisque votre inaptitude n’est pas imputable au service.

      Répondre à ce message

      • Le 27 juillet à 17:43

        Merci pour votre réponse.

        C’est justement mon problème. Pour le moment j’ai vu 2 experts qui m’ont donné 30% et 20%. Il me reste à voir l’expert pour la 3eme infirmité (la plus importante au niveau conséquence sur ma santé). Il a tout mon historique mais n’a pas connaissance de la date de mes débuts en tant que fonctionnaire. J’ai peur que le conseil médical retienne la date d’entrée dans ma dernière administration et donc retire la 3eme infirmité du dossier. Ils n’ont, à priori, pas de relevé de carrière lors de la réunion plénière. Or ces derniers % sont capitaux pour la suite de ma vie. Je ne sais pas quoi faire pour m’assurer que la date de survenance de la 3eme infirmité soit bien prise en compte dans ma carrière réelle.

        Répondre à ce message

        • Le 27 juillet à 19:24

          Je comprend que vous souhaitez obtenir les 60% d’IPP pour le montant de la retraite.
          Vous pouvez communiquer des documents au conseil médical. Vous pouvez demander à être entendu.
          Vous avez intérêt à contacter les représentants du personnel de votre catégorie siégeant au conseil médical pour les informer de votre situation.
          Le conseil médical donne son avis puis la CNRACL vérifie la légalité au regard du brème d’invalidité officiel.

          Répondre à ce message

      • Le 27 juillet à 17:46

        Je précise une chose, quand je disais " récemment" c’était en 2022. J’étais en activité.

        Merci pour votre taff et votre engagement 🙏👍

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 juillet à 18:29

    Bonjour,
    Je dois demander une retraite pour invalidité .

    Une question concernant les 6 mois dans un échelon.
     Est ce que c’est un mois entier c’est à dire 30 jours ?
    Je vais changé d’échelon le 12 septembre, faut ’il rester jusqu’au 12 mars ou est ce que je peux partir le 1er mars ?
    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 juillet à 17:32

    Bonjour, je vais bientôt être en retraite fonction publique anticipée assuré handicapé en ayant cotisé 80% des 172 trimestres. Et, sur ces 80%, il y a 72% en étant RQTH. Comment se fera le calcul de la pension, est-ce bien :
    Salaire moyen x 75% x 80% moins les charges (au fait combien y en a-t-il) + majoration de (0,72/0,80x1/3) .
    Si je me suis trompé, merci d’avance de me fournir la méthode exacte.
    Bien à vous.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 juillet à 19:19

    Bonjour,
    Je suis fonctionnaire de la FPT, sans carrière longue.
    Je suis née en 1966, 58 ans.
    J’ai une reconnaissance de travailleur handicapé avec un taux d’incapacité supérieur ou égal à 50% et inférieur à 80%.
    Pourrai-je partir à la retraite à 60 ans pour inaptitude ?
    Bien cordialement

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 juillet à 12:04

    Bonjour,
    J’ai 38 ans, je suis infirmier titulaire depuis 2013. j’ai travaillé à l’AP HP et LE CHU de Nice,
    Je suis en CLD depuis 5 ans pour dépression et j’arrive a la fin de mes droits.
    le comité médical et le psychiatre expert me proposent une mise en retraite anticipée pour invalidité.
    comment puis je calculer le montant de cette pension ? je ne comprends pas grand chose..

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 juillet à 10:13

    Bjr

    Si le délai pour faire appel au tribunal dans le cadre d une retraite pour invalidite est dépassé de plusieurs mois ....ai je encore une chance de pouvoir faire valoir cet appel ? Des dérogations existent elles ?

    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 24 juillet à 16:57

      Il faut produire un élément nouveau que vous ne connaissiez pas.

      Répondre à ce message

    • Le 24 juillet à 18:31

      Bonjour,

      L’acte à contester est en priorité le brevet ou le titre de pension communiqué. Si celui-ci vous a été envoyé en courrier simple, l’administration ne peut pas vous opposer la tardiveté de votre recours sauf à ce que ce titre soit daté de plus d’un an à la date de l’introduction de votre requête.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 24 juillet à 21:33

        Il est spécifié 2 mois pour le tribunal administratif suite au recours gracieux et courrier recommandé

        Répondre à ce message

        • Le 24 juillet à 21:45

          Non, le recours en retraite est de un an comme expliqué fiche 51.

          Répondre à ce message

          • Le 25 juillet à 10:01

            Mais le recours gracieux en retraite a été fait et a échoué. Je parlais de la saisie du tribunal administratif apres la réponse négative de la cnral...c 2 mois il me semble ?

            Répondre à ce message

            • Le 25 juillet à 12:26

              Les textes semblent contradictoires (voir fiches 5 et 51). L’article L55 du code des pensions civiles et militaires prévoit que la pension peut-être révisée pour une erreur de droit pendant un an.

              Répondre à ce message

        • Le 25 juillet à 14:02

          Bonjour,

          Si je comprends bien : vous avez reçu une première décision quant à votre retraite qui ne vous convenait pas. Vous avez formé un recours gracieux devant la CNRACL. A la suite de ce recours gracieux, une décision expresse de rejet de votre recours vous a été transmise en recommandé par la CNRACL et cette deuxième décision précisait les voies et délais de recours à son encontre.

          Si tel est le cas, et que le délai de deux mois visé par la dernière décision est échu, alors vous n’avez plus de recours possible devant la juridiction administrative à l’encontre de la première et de la seconde décision.

          Vous pouvez éventuellement, si c’est ce que vous cherchez, former une demande de révision si vous êtes encore dans le délai d’un an évoqué par Claude.

          Bien à vous,

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 juillet à 14:48

    Bonjour,

    Je suis en dépression depuis plus de an et ai 57 ans.
    Si je devais être en invalidité (et licencié)
    - quels seraient mes revenus sachant que je cotise pour une prévoyance via mon employeur
    - quel impact cela aurait sur ma retraite (date de départ, mensualités)

    Merci d’avance de votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 24 juillet à 21:42

      Comme on ne licencie pas les fonctionnaires titulaires, quel est votre statut ?

      Répondre à ce message

      • Le 25 juillet à 10:21

        Bonjour,

        Je suis dans le privé.

        Cordialement.

        Répondre à ce message

        • Le 25 juillet à 12:02

          Donc vous aurez droit à une pension d’invalidité de l’assurance maladie dont le montant dépend de votre catégorie (voir Ameli), à la prévoyance prévue dans la convention collective (suite accord patronat syndicats) jusqu’à votre droit à la retraite. Lisez les fiches 9 et 17 de ce guide. Pour l’attribution de trimestres gratuits en pension d’invalidité, lisez le tableau 2 de la fiche 19.
          Votre retraite restera calculée selon votre salarie annuel moyen comme expliqué fiche 21. Le complément de salaire de la prévoyance sera cotisé.
          Sommaire Guide des pensions de retraite

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 juillet à 22:07

    Bonsoir Claude ,
    je vous remercie pour votre réponse rapide , je prends bonne note de vos conseils !
    J’ai obtenu une rente viagère … ma question est de savoir si une révision est envisageable dans une telle situation ? car il aurait peut-être été plus favorable d’obtenir une retraite pour invalidité donc sans décote , qu’une retraite avec une décote ( écrêtement 56 % ) additionné d’ une faible rente ?

    Cordialement
    Francine

    Répondre à ce message

    • Le 22 juillet à 22:14

      Si vous avez subi une décote pour carrière incomplète tous régimes confondus, vous avez perdu car il n’y a pas de décote en cas d’invalidité reconnue. Mais si vous avez obtenu votre retraite au prorata de vos trimestres de fonctionnaire, grâce à votre autre carrière, votre taux correspond à cette réalité comme expliqué fiche 49. Un écrêtement 56% ne correspond pas aux textes (fiche 49).

      Répondre à ce message

      • Le 24 juillet à 16:08

        Bonjour Claude , je ne comprends pas votre réponse ( du 22/ 7 ) ! Quand j’ai demandé ma retraite à 57 ans mon dossier MP était ouvert pour mes 2 épaules ... et il est noté écrêtement 56% sur mon brevet de pension retraite ( J’ai travaillé 30 ans à l’hôpital , dont 3 ans à 50% , 7 ans à 75% et 3 ans à 80% ).J’ai eu ma pension cnracl puis à 62 ans j’ai une pension de la carsat ( 31 euros mensuel ) .
        Je voudrais savoir si selon vous il y a eu erreur ou omission quelque part ? Merci par avance .
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 24 juillet à 17:06

          Je ne peux pas vous renseigner avec si peu de renseignements. C’est pourquoi je vous demande de lire la fiche 49 afin de comprendre le calcul de votre retraite. Lisez aussi la fiche 46 sur les effets du temps partiel sur le calcul de la retraite.
          Si vous étiez en catégorie active, vous aviez droit à la retraite à 57 ans mais avec une décote si vous n’aviez pas une carrière complète. Vous avez probablement subi une décote et un prorata ce qui réduit fortement votre retraite. Maintenant c’est trop tard de revenir sur vos choix à l’époque.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 juillet à 16:25

    Bonjour,
    Je suis professeur des écoles, liste complémentaire en 2000 puis titularisée en 2002, en 2020 j’ai été mise en CLD pour dépression grave, il se termine en 2025, je suis dans l’incapacité de reprendre toute fonction publique et comptais demander une retraite anticipée pour invalidité, ma maladie avait été considérée par l’administration comme étant non imputable au services je n’avais pas réagi, cette année j’ai demandée à ce que celle-ci soit requalifiée comme étant imputable au service, je viens de recevoir le CR du conseil médical qui a émis l’avis suivant : "Avis favorable à la reconnaissance d’une maladie imputable au service. Date première constatation 30/10/2020. Taux d’IPP prévisionnel inférieur à 25°/"
    Apparemment l’éducation nationale peut ne pas suivre cette décision mais même s’il l’entérine , le docteur expert de l’éducation nationale ne m’avait posée aucune question relative à mon taux d’invalidité lors de cette dernière expertise, je n’avais pas non plus demandé cela au médecin qui me suit...
    Je n’ai pas encore fait ma demande pour la retraite anticipée, une personne des services de l’inspection m’a dit qu’il fallait que je fasse ma demande un an avant la date à laquelle il faudrait qu’elle soit effective soit à fin de mon CLD à demi traitement, donc faire la demande en octobre 2024 pour la retraite en octobre 2025, je pensais que ce taux d’IPP serait évalué au moment de ma demande, par une autre expertise, je suis un peu perdue... Puis-je quand même demander ma retraite anticipée et l’obtenir si mon taux d’IPP est considéré comme inférieur à 25°/ ? Si oui quelle conséquence avec ce taux ? Quelle démarche faire si ce taux d’incapacité est sous-évalué ?
    En vous remerciant,
    cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 19 juillet à 17:13

      La retraite pour invalidité résulte d’une inaptitude à reprendre votre emploi. Si votre inaptitude actuelle est reconnue imputable au service vous n’est plus un CLD mais un Citis. Ce qui entraine un maintien de 100% du traitement.
      Le taux d’IPP a de l’importance car il sert à calculer une rente viagère après votre mise à la retraite. Si votre maladie professionnelle n’est pas inscrite au tableau, il faut au moins 25% pour obtenir une rente.
      Vous avez le droit de demander votre mise à la retraite sans attendre.

      Répondre à ce message

    • Le 22 juillet à 16:10

      Bonjour,

      Si le Rectorat ne suit pas l’avis du Conseil médical, il y a de grandes chances que sa position soit illégale et que cela soit sanctionné par le juge administratif.

      Or, si votre maladie est bien reconnue comme imputable par la juridiction administrative, cela a des conséquences particulièrement impactantes et positives sur votre situation. En effet, votre CLD devrait être requalifié en CITIS depuis 2020 et vous serez en droit de prétendre à une régularisation rétroactive de votre traitement afin que celui-ci corresponde à un plein traitement depuis 2020 et jusqu’à votre mise à la retraite.

      En outre, une fois le taux d’IPP de votre maladie sera précisément établi, et au delà de l’éventuelle rente viagère, celui-ci vous donnera droit à une autre indemnisation conséquente pouvant aller à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 23 juillet à 19:18

        Bonjour,
        Si l’administration entérine la décision du conseil médical mais que mon taux d’IPP est fixé à moins de 25% quelles sont les conséquences ?( comme c’est écrit sur l’avis de la séance en formation plénière du conseil médical "taux d’IPP prévisionnel inférieur à 25%") je n’ai plus trop la force de contester quoique ce soit surtout si ça fait augmenter le nombre d’expertises... , quand je demanderai ma retraite anticipée pour invalidité est-ce possible, même si ces 2 taux sont 2 choses différentes, que mon taux d’invalidité soit supérieur à 50% ? J’ai seulement une dépression mais je sais que je suis dans l’incapacité de reprendre toute fonction publique ... si mon taux d’invalidité est inférieur à 25% aussi que se passera t-il ? Et aussi vais -je devoir subir dans l’année scolaire 2 nouvelles expertises ? Une pour fixer mon taux d’IPP, et une autre pour fixer mon taux d’invalidité pour la retraite anticipée ? Une personne de l’inspection "pension" m’a dit que si mon taux d’invalidité était inférieur à 60%, je ne pourrai pas prétendre à un taux de pension de retraite de 50% et qu’il sera, d’après le nombre de mes trimestre cotisés, de 38%... Si mon taux d’invalidité est très faible et que ça me fait basculer dans la catégorie 1( je ne sais pas si c’est comme ça qu’elle s’appelle dans l’éducation nationale), est-ce qu’il n’y aura pas de décote non plus ? J’ai compris que cette retraite serait la même jusqu’à la fin de ma vie ( si je ne compte pas les faibles ajouts du régime général à l’âge légal) mais est-elle quand même revalorisée chaque année en fonction de la valeur du point d’indice ?
        Merci
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 23 juillet à 22:09

          Pour une maladie professionnelle non inscrite au tableau, il faut au moins 25% d’IPP pour avoir droit à la rente viagère (à vie).
          Comme indiqué dans cette fiche, la retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote. Comme votre taux d’IPP ne sera pas de 60%, votre retraite sera proportionnelle à la durée de service validée. La réponse du service pension est plausible avec une retraite égale à 38% de votre traitement puisque votre carrière est courte (voir fiche 49).
          Cette retraite définitive pour invalidité vous autorise à reprendre un emploi sans plafond ni limites et donc d’améliorer vos autres retraites.
          Votre retraite sera revalorisée chaque année comme expliqué fiche 51.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 juillet à 17:18

    Bonjour, je perçois une pension d invalidité de la CNRACL depuis avril 2024, je suis donc en retraite invalidité, je souhaite revenir à l’emploi, et donc m’inscrire à France Travail.
    Puis je toucher des ARE ( allocations de retour à l’emploi ) en attendant de trouver un petit emploi pour compléter ma pension de retraite invalidité. Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 20 juillet à 22:03

      Oui, vous avez le droit de vous inscrire comme demandeur d’emploi puis de demander l’allocation chômage, sui sera versée par votre employeur s’il est auto assuré.
      Dépendez vous de la CNRACL et avez vous demandé cette retraite pour inaptitude ?

      Répondre à ce message

    • Le 22 juillet à 16:04

      Bonjour,

      La question de Claude quant à la personne à l’origine de votre mise à la retraite pour inaptitude est primordiale.

      Si vous avez formulé cette demande, alors le bénéfice de l’ARE risque d’être compromis.

      J’ai rédigé des posts plus détaillés quant à cette problématiques dans des messages datant des deux derniers mois environ.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 juillet à 18:38

    Bonjour,
    Je suis professeur des écoles et je suis en disponibilité pour raisons médicales, déclarée inapte à l’enseignement.
    L’EN me propose d’entrer en PPR sur un poste administratif dans un collège,lycée, rectorat.

    Ce type de poste est incompatible avec mon état de santé, j’ai donc fait parvenir à l’administration des courriers de mes médecins expliquant que la PPR proposée est incompatible avec mon état de santé et mes médecins dans leur courrier ont parlé d’inaptitude à ce poste.

    Suite à ces courriers je suis convoquée pour une expertise médicale pour inaptitude à toutes fonctions.

    Si je comprends bien je me dirige vers la retraite pour invalidité. Je m’y suis faite.
    On m’a expliqué de ne pas demander soit même la retraite pour invalidité , notamment par rapport aux ARE et pour pouvoir retravailler par la suite dans le privé.

    Mes questions sont les suivantes :

    1) est il vrai qu’il ne faut pas demander la retraite pour invalidité car après il peut être compliqué de retravailler dans le privé par la suite ?

    2) En envoyant les courriers de mes médecins qui expliquent l’impossibilité à reprendre sur un poste en PPR , est ce que je n’ai pas demandé indirectement la retraite pour invalidité ? Est-ce que cela ne va pas me poser problème par la suite pour retrouver un emploi dans le privé ?

    Un grand merci pour votre aide et votre retour
    Amandine

    Répondre à ce message

    • Le 20 juillet à 22:00

      Votre pire situation est la disponibilité pour raison de santé : elle vous sort des effectifs et ne compte pas pour la retraite !
      1. Le fonctionnaire d’État doit toujours remplir un formulaire de demande de retraite pour invalidité même si elle lui est imposée. Vous pourrez vous inscrire comme demandeuse d’emploi auprès de FT en joingant un cartificat médical d’aptitude, même avec des limites. Le droit au travail est constitutionnel. Les personnes handicapés ont le droit de travailler, donc vous aussi. Vous aurez droit à une allocation chômage comme tout demandeur d’emploi, mais elle sera versée par votre employeur qui est auto assuré.
      2. Comme indiqué dans cette fiche, l’employeur doit faire l’effort de proposer un reclassement. Mais il n’est pas tenu d’obtenir un résultat !

      Répondre à ce message

      • Le 20 juillet à 22:57

        Merci beaucoup Claude pour votre retour

        1) Il me semblait que si c’était moi qui demandais la retraite pour invalidité je ne pourrais pas prétendre aux ARE. Hors vous me dites que je pourrais avoir les allocations chômages même si c’est moi qui demande la RI ( c’est a dire si je remplis ce fameux document de demande de mise en retraite ?)

        2) Vous parlez d’un certificat médical d’aptitude. Qui devra faire ce certificat ? Mes médecins ?

        3) l’EN me propose un reclassement enfin une PPR pour être exact mais c’est incompatible avec mon état de santé malheureusement. Je ne peux donc pas accepter cette PPR. Donc on peut dire que mon employeur a fait l’effort. Et c’est pour cela que j’ai peur que la RI ne soit pas considérée comme une perte involontaire de l’emploi ( mais plutôt comme volontaire) et donc pas le droit aux ARE.

        4) que ce soit moi qui demande la retraite ou que ce soit l’EN qui la demande la retraite , dans les 2 cas ça ne sera pas un frein pour me trouver un emploi dans le privé ? C’est bien cela ?

        Pourriez vous m’éclairer sur ces différents points
        Je vous remercie

        Répondre à ce message

        • Le 20 juillet à 23:19

          1. Pas de problème pour les fonctionnaires d’Etat, je le redis !
          2. FT verra que vous en retraite pour inaptitude (ce qui réduira votre allocation chômage en fonction de votre âge). Ils ont besoin de savoir si vous être apte à tout ou pas. Consultez leur site.
          3. C’est le médecin qui décide si vous être inapte définitif, pas vous.
          4. Oui. Vous serez en retraite définitive pour invalidité, résultant d’une inaptitude constatée médicalement. Dans le privé on regarde l’aptitude à l’emploi postulé.

          Répondre à ce message

          • Le 21 juillet à 10:34

            Bonjour Claude,
            Un grand merci pour votre temps et vos réponses.

            1) Je me suis permise de vous poser ces questions car mon syndicat m’avait dit que étant donné que mes médecins ont rédigé des certificats expliquant l’incompatibilité de la PPR avec mon état de santé et donc l’inaptitude à ce poste, c’est moi qui ai fait "indirectement" la demande d’inaptitude à toutes fonctions. Cela serait considéré comme une perte volontaire de mon emploi car je ne remplis pas le dossier de demande de PPR que l’administration m’a proposé.

            2) Je me permets une dernière question, je touche actuellement l’AAH,
            on m’a expliqué que si je suis en RI je toucherai l’AAH différentielle. J’ai bien compris ce que cela voulait dire.

            Savez vous ce qu’il en est pour les ARE ? est-ce cumulable avec l’AAH ? ou est ce que les ARE sont également déduits de l’AAH ?

            Je vous suis très reconnaissante pour le temps que vous passez à nous répondre,
            Un grand merci pour votre aide

            Répondre à ce message

            • Le 21 juillet à 10:47

              Un militant de quel syndicat ?
              A chaque question une nouvelle information ! Maintenant vous bénéficiez de l’AAH ! Merci de consulter le site Service public.

              Répondre à ce message

              • Le 21 juillet à 11:49

                Il s’agit du SNUIPP

                Veuillez m’excuser mais la situation est très difficile et j’essaie de rassembler au mieux les informations.
                Merci pour votre compréhension et pour votre aide

                Répondre à ce message

                • Le 21 juillet à 21:42

                  Vous pouvez cumuler retraite et ARE avec un taux réduit pour l’Are.
                  L’AAH est une allocation différentielle avec vos revenus et elle est destinée à ceux qui ne peuvent pas travailler.

                  J’ai d&éjà souvent répondu sur ce sujet : le conseil d’État a décidé que les fonctionnaires relevant de la CNRACL ne seraient pas indemnisés par l’ARE s’ils avaient demandé leur retraite pour invalidité. J’ai donc répondu à votre question dès mon premier message en écrivant : « Le fonctionnaire d’État doit toujours remplir un formulaire de demande de retraite pour invalidité même si elle lui est imposée. » Donc, vous aurez droit à l’ARE. Le formulaire État est disponible dans le site Service Public.

                  Répondre à ce message

                  • Le 22 juillet à 17:42

                    Bonjour Claude,
                    Je vous remercie pour votre retour
                    bien cordialement

                    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 20 juillet à 23:16

    Bonjour Claude,

    Je voudrais savoir si on valide des trimestres pour la retraite lorsqu’on perçoit une allocation d’invalidité temporaire (AIT).
    J’ai perçu une allocation d’invalidité temporaire pendant 3 ans, je ne cotisais pas à la retraite pendant cette période mais est-ce que mes trimestres correspondant à cette période (12 trimestres au total) seront pris en compte pour la retraite ?

    Je sais que pour la pension d’invalidité on valide des trimestres même si l’on ne cotise pas à la retraite. Qu’en est il de l’allocation d’invalidité temporaire ?

    En vous remerciant d’avance pour votre réponse

    Cordialement

    Antoine

    Répondre à ce message

    • Le 20 juillet à 23:23

      L’AIT est une prestation compensatoire d’un préjudice, ce n’est pas un salaire ou un traitement cotisé pour la retraite.
      La retraite pour invalidité d’un fonctionnaire est définitive et ne donne pas droit à des trimestres. Ne confondez pas avec le privé qui lui obtient des trimestres et une nouvelle retraite.

      Répondre à ce message

      • Le 21 juillet à 13:18

        Bonjour Claude,

        Vous parlez de retraite pour invalidité, mais moi je ne suis pas titulaire donc je ne suis pas concerné par la retraite pour d’invalidité.
        N’étant pas titulaire, c’est la retraite du régime général qui s’applique à ma situation normalement.

        À la fin de mon cogné maladie, mon administration m’a attribué une allocation d’invalidité temporaire (AIT) pour une période de 3 ans tout en sachant que je ne suis pas titulaire.

        après ces 3 ans passées en AIT, j’ai été reconnu définitivement inapte. Je devrais donc être licencié pour inaptitude physique (puisque je ne peux bénéficier d’une retraite pour invalidité)

        En cas de licenciement pour inaptitude physique, je voudrais donc savoir si les 3 ans que j’ai passées en AIT compteront pour la retraite du régime général puisque à priori je dépend du régime général pour la retraite vu que je n’ai pas été titularisé (je suis fonctionnaire stagiaire)

        Merci d’avance pour votre réponse

        Répondre à ce message

        • Le 21 juillet à 22:11

          Vous posez votre question dans la fiche dédiée à la retraite pour invalidé des fonctionnaires titulaires, je ne peux pas devenir que vous ne l’êtes pas ! Comme contractuel vous ne subirez pas les inconvénients du régime spécial. Vous avez droit à une pension d’invalidité que vous devez percevoir en plus de votre AIT. C’est cette pension qui vous donne droit à des trimestres gratuits jusqu’à votre retraite.
          Mais vous bénéficiez peut-être des indemnités journalières maladie (3 ans maxi) qui donnent droit à des trimestres gratuits.
          Je vous invite à consulter le site de la CFDT Fonctions publiques et particulier cet article : Le licenciement en cas d’inaptitude physique du contractuel

          Répondre à ce message

          • Le 21 juillet à 23:19

            Bonjour Claude,

            Merci beaucoup pour votre réponse mais je ne suis pas contractuel je suis fonctionnaire stagiaire.

            Pour la pension d’invalidité je sais en effet qu’on valide des trimestres qui sont comptabilisés pour la retraite. Ma question porte sur les 3 ans pendant lesquels j’ai perçu une allocation d’invalidité temporaire (AIT) car avant de percevoir une pension d’invalidité, j’ai d’abord perçu une allocation d’invalidité temporaire pendant 3 ans. Je voulais donc savoir si on valide des trimestres pour la retraite lorsqu’on on perçoit une AIT.
            Voici ma situation pour schématiser :
             du 23 mars 2018 au 22 mars 2021 : congé longue maladie non imputable au service.
             du 23 mars 2021 au 22 mars 2024 : allocation d’invalidité temporaire (AIT)
             23 mars 2024 licenciement pour inaptitude physique et versement d’une pension d’invalidité à compter du 23 mars 2024

            Je voulais donc savoir si la période du 23 mars 2021 au 22 mars 2024 (AIT) compte pour la retraite, est ce qu’on valide des trimestres pour la retraite lorsqu’on perçoit une AIT ?

            Merci d’avance pour votre aide et désolé d’insister.

            Cordialement,

            Répondre à ce message

            • Le 22 juillet à 11:22

              Je vous ai déjà répondu : L’AIT est une prestation compensatoire d’un préjudice, ce n’est pas un salaire ou un traitement cotisé pour la retraite.
              Vous auriez du demander une pension d’invalidité avant, dès la fin du congé maladie.

              Répondre à ce message

              • Le 22 juillet à 18:27

                Bonjour Claude,

                Désolé de vous importuner encore une fois mais l’AIT qui m’est attribuée ressemble justement à une pension d’invalidité.
                Voilà exactement ce qui est énoncé dans l’arrêté :
                << "UNE ALLOCATION" D’INVALIDITÉ TEMPORAIRE DU RÉGIME GENERAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE, GROUPE II, SERVIE PAR L’ADMINISTRATION, EST ATTRIBUÉE À MONSIEUR X ANTOINE, EX-PROFESSEUR CERTIFIÉ STAGIAIRE, POUR LA PÉRIODE DU 23 MARS 2021 au 22 MARS 2024 >>

                Le terme ’’ allocation ’’ est indiqué entre guillemets comme vous pouvez le constater.
                Je précise aussi que la date de départ de cette allocation correspond à la date de ma radiation des cadres. J’ai été radié des cadres le 23 mars 2024.

                Cette allocation d’invalidité temporaire ressemble étrangement à une pension d’invalidité.
                D’où ma sempiternelle question :
                Cette période du 23 mars 2021 au 22 mars 2024 est elle une période dite ’’ assimilée ’’ qui permet de valider des trimestres pour la retraite de base, comme c’est le cas pour la pension d’invalidité ?

                En vous remerciant encore une fois pour votre aide et désolé d’avoir insisté sur mon cas,

                Très cordialement,

                Répondre à ce message

                • Le 22 juillet à 21:50

                  J’ai lu trop vite : vous étiez stagiaire. C’est une situation très rare et en semaine vous êtes deux dans ce forum (voir message du 13 juillet).
                  Le nom d’invalidité temporaire sème le trouble. A mon avis, ce qui compte c’est « du régime général de la sécurité sociale, groupe 2 ». Cela signifie que cette allocation respecte les règles du régime général et donne droit à des trimestres assimilés.
                  Je comprend que vous insistiez, mais je préfère être certain de l’exactitude ma réponse.

                  Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 juillet à 21:08

    RE bonjour , je viens de vous faire un commentaire , est ce possible que seul apparaisse mon prénom au public ?
    Cordialement
    Francine

    Répondre à ce message

    • Le 22 juillet à 21:30

      Je ne peux pas modifier un message. Je vous répond ici.
      C’est à vous de demander la reconnaissance de la maladie professionnel dans les deux ans.
      Toutefois, un ancien fonctionnaire peut demander après sa retraite une reconnaissance à une MP puisque parfois la maladie survient après. Si l’imputabilité au service est reconnue par la commission départementale de réforme vous pouvez être indemnisée par le régime de la CNRACL. Vous aurez droit à une rente viagère.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 juillet à 09:15

    Bonjour mon employeur a demandé une retraite pour invalidité. Le dossier a été déposé en janvier aujourd’hui toujours pas de nouvelles.je voudrai savoir si mon dossier tarde trop si c est la date de dépôt qui compte pour toucher la retraite pour invalidité,car je vais avoir 62 ans fin décembre .
    Comment cela ce passe si mon dossier est traité après mes 62 ans.
    merci d avance pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 22 juillet à 11:19

      Si vous dépendez de la CNRACL, ils ont beaucoup de retard en ce moment, jusque six mois dans votre cas.
      Lisez les réponses dans ce forum pour un cas similaire au votre (que vous ne précisez pas).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 juillet à 01:09

    Bonjour,

    Je suis né en décembre 63, fonctionnaire hospitalier, mis en retraite pour invalidité au 1er juillet 2024 suite à invalidité pour maladie professionnelle imputable au service, invalidité à 15%
    La cnracl me dit que je n’aurais pas de rente d’invalidité complémentaire ?? alors qu’il y a 1 an, sa réponse était à ma question sur la baisse importante de revenu, ne vous inquiétez pas, vous aurez une rente complémentaire, vous ne serez pas perdant...
    Le courrier reçu de la CNRACL :
    ...avis favorable à votre mise à la retraite au taux global d’invalidité de 15%.
    Cependant, le bénéfice d’une rente invalidité ne pourra pas vous être accordé.
    En effet, s’agissant du droit à rente d’invalidité, la présomption d’origine n’est pas admise dans la Fonction Publique, soumise au régime de la preuve.
    Or, certaines pièces administratives apportant la preuve de la matérialité des faits sont absentes dans votre dossier.
    J’ai effectué d’importants travaux dans un centre hospitalier (je suis maçon gaucher, j’ai été opéré de la coiffe des rotateurs en janvier 22),
    Je ne comprends rien, que faut il faire ?
    Merci pour votre retour.
    Cordialement.
    Patrick FRANCK

    Répondre à ce message

    • Le 21 juillet à 10:56

      Votre employeur n’a pas rempli correctement votre dossier. La CNRACL considère que votre IPP résulte de lésions existant avant de devenir fonctionnaire. « La radiation des cadres doit résulter de maladies ou blessures contractées ou aggravées dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice des fonctions. »
      Prenez contact avec votre employeur pour établir un rapport et un certificat médical démontrant que c’est votre activité de fonctionnaire qui a provoqué des lésions à la coiffe des rotateurs de votre épaule gauche.

      Répondre à ce message

    • Le 21 juillet à 15:58

      Bonjour,

      J’ai reçu exactement la même lettre que vous de la CNRACL.

      Pour prouver la matérialité des faits, la CNRACL demande un rapport hiérarchique ou/et une enquête administrative lorsqu’il s’agit d’une maladie imputable au service.

      Cordialement.

      Répondre à ce message

      • Le 21 juillet à 18:09

        Merci pour cette info.
        Par analogie avec le tableau n° 57 des maladies professionnelles applicable au régime général :
        Liste limitative des travaux susceptibles de provoquer ces maladies (Rupture partielle ou transfixiante de la coiffe des rotateurs objectivée par IRM) :
        « Travaux comportant des mouvements ou le maintien de l’épaule sans soutien en abduction :
        – avec un angle supérieur ou égal à 60 degrés pendant au moins deux heures par jour en cumulé ;
        – avec un angle supérieur ou égal à 90 degrés pendant au moins 1 heure par jour en cumulé
        . »
        Il serait prudent que le rapport hiérarchique s’inspire de cette liste

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 juillet à 14:45

    Bonjour Monsieur je me permets de solliciter votre aide
    Je suis infirmière fonction hospitalière
    J’ai été victime d’un accident de travail
    Dépression majeure reconnu par la comiss6de réforme
    Mon administration m’amise en citis donc accident de travail imputé au service
    Mo employeur à demandé ma mise ala retraite pour invalidité. Un taux de 25pour cent acte retenu
    Ils acceptent la mise à la retraite pour invalidité mais refuse la rente viagere en me disant que le motif n’est pas retenu dans la fonction et Qu,’il n’y pas assez d’éléments dans le dossier.
    Auriez l’amabilité de me donner une piste pour prouver que cet accident de travail est bien imputé au service
    Dans l’attente de votre réponse.

    Je vous remercie Cordialement
    Marie Line

    .

    Répondre à ce message

    • Le 11 juillet à 21:54

      La CNRACL procède à un contrôle de légalité pour éviter que des employeurs abusent de cette retraite anticipée. Si je comprend bien, la CNRACL considère que la dépression n’est pas un accident de service. une reconnaissance de maladie professionnelle qu’il fallait prévoir, si j’ai bien compris.
      Demandez à votre employeur de refaire la procédure en respectant les textes, si besoin.

      Répondre à ce message

    • Le 13 juillet à 16:17

      Bonjour Marie Line,

      Donc, la commission médicale a reconnu votre dépression comme accident de service, et la CNRACL ne veut pas reconnaître.

      La seule solution, aller en justice accompagnée d’un avocat, je suis dans le même cas.
      Courage

      Répondre à ce message

      • Le 14 juillet à 10:26

        En général, la déclaration d’accident de service concerne un événement soudain, tandis que la maladie professionnelle est liée à une dégradation progressive de l’état de santé en lien avec les conditions de travail.
        La dépression si elle est imputable au service est en principe un maladie professionnelle hors tableau.

        Répondre à ce message

        • Le 14 juillet à 16:20

          Bonjour,

          Oui, un événement soudain peut déclencher un problème psychologique grave, et dans ce cas, la commission médicale considère qu’il s’agit d’un accident de service. On peut dire c’est la goutte qui fait déborder le vase.

          Cependant, la CNRACL s’appuie sur une décision du Conseil d’Etat du 08/06/2020 et 27/09/2021, considérant qu"’un entretien avec son supérieur hiérarchique ne peut être considéré comme imputable au service... sauf s’il a donné lieu à un comportement excédant l’exercice du pouvoir hiérarchique".

          La collectivité nie les faits et produit une enquête administrative qui ne reflète pas la réalité.
          Dans mon cas, la commission médicale a reconnu l’accident de service, et le médecin expert.
          Et il ne faut pas compter sur l’aide de l’employeur lorsque la CNRACL refuse l’imputabilité au service.

          Répondre à ce message

    • Le 15 juillet à 16:19

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Christine. Si les éléments médicaux dont vous disposez relient votre invalidité aux conséquences directes de votre accident de service, la CNRACL ne me paraît pas fondée à vous refuser la rente viagère.

      La décision de la CNRACL peut être contestée par un recours gracieux mais cela présente à mon sens peu de chances de succès. Elle peut également être contestée devant le tribunal administratif et, si la représentation par avocat n’est pas obligatoire dans ce genre de procédure, elle peut constituer un avantage décisif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 juillet à 09:08

    Bonjour,

    Après citis en date du 25/03/2021 et consolidée le 31/03/2023, j’ai eu un taux d’IAT reconnu par un expert à 25%.
    Je suis passée 2 fois en commission de réforme le 19/09/2023 et 27/06/2024 car j’avais déjà une iat de 15% pour un accident de travail en 1998 reconnu avec un taux de 15%.
    Mon employeur vient de m’envoyer un arrêté d’attribution de l’ATI à compter du 27/06/2024 et non a la date de consolidation soit le 31/03/2023, tout en sachant que j’ai fait ma demande d’ati à mon employeur le 01/05/2023.
    Est ce légal ?
    Dans l’attente de votre retour et en vous remerciant par avance,
    Bien cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 18 juillet à 23:08

      Selon l’article 7 du décret 2005-442 : « L’entrée en jouissance de l’allocation temporaire d’invalidité est fixée à la date de reprise des fonctions après consolidation ou, dans les cas prévus au deuxième alinéa de l’article 3, à la date de la constatation officielle de la consolidation de la blessure ou de l’état de santé de l’intéressé. »

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 juillet à 13:31

    Bonjour,

    En retraite pour inaptitude de la Fonction Publique (maladie professionnelle) avec un taux d’IPP de 10 %, j’ai finalement obtenu ma retraite pour la partie passée dans le secteur privé (Assurance retraite). L’inaptitude a été également confirmée mais je ne comprends pas à quoi cela correspond car il n’y a pas de taux d’IPP ni de catégorie (seulement que le taux applicable au calcul de la retraite est de 50 %).
    Pouvez-vous m’aider et me dire s’il y a également un taux d’IPP prévu ?

    Par avance, merci.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 juillet à 20:39

    Bonjour, j’ai reçu un avis favorable pour mise à la retraite pour invalidité. Je suis en arrêt depuis 01/2020. J’ai demandé à mon employeur de solder mon compte épargne temps de 49 jours et refus pour non délibération. J’avais des jours de récupération ( 15 jours ) également refusé.
    mon employeur est une mairie et me t’énumèrera 20 jours pour 2023 et jours au prorata jusqu’à 07/2024.
    ma radiation des cadres est prévue pour le 01/08/2024.
    ai je la possibilité de me faire indemniser ses jours ou de les poser pour décaler ma radiation.
    CORDIALEMENT

    Répondre à ce message

    • Le 17 juillet à 21:48

      Effectivement, comme indiqué fiche 53, il faut une délibération pour permettre ce transfert. Alertez la CFDT de votre commune.
      Prendre ces jours reviendrait à reprendre votre service, donc annuler la retraite d’office pour inaptitude, ce n’est pas possible.
      Mais vous pouvez demander le paiement ds congés non pris la dernière année comme expliqué dans mon message du 18 juin ci-dessous.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 juillet à 20:01

    Bonjour à tous,
    En Citis pendant presque 7 ans ,j’ai été radié des cadres pour invalidité.
    La notification m’a été faite en avril 2024 avec effet rétroactif au 4 décembre 2023.Durant cette période j’ai continué a percevoir mon traitement
    jusqu’en avril et fin avril j’ai touché ma pension avec rappel depuis décembre 2023.
    Je viens de recevoir une demande de remboursement du trop perçu hors je pense avoir lu que l’on gardait le bénéfice du traitement . sur cette période transitoire.

    Je vous remercie d’avance pour vos informations.

    Yannick

    Répondre à ce message

    • Le 16 juillet à 09:12

      Le non remboursement concerne ceux placés en demi traitement.
      La retraite commence à la fin du Citis. Elle ne peut pas être rétroactive. Votre retraite aurait du commencer à la date de la notification. Qui vous a notifier la retraite ?

      Répondre à ce message

      • Le 16 juillet à 10:15

        Bonjour Claude,
        C’est de la que vient ma confusion.
        J’ai reçu mon arrêté par mail le 2 avril 2024 signé par la directrice régionale le 02/04/2024 à 13H58
        à compter du 4 décembre 2023 monsieur XXX cesse ses fonctions dans les
        conditions suivantes
        admission à la retraite pour invalidité imputable au service ou acte de dévouement

        Répondre à ce message

        • Le 16 juillet à 17:41

          L’employeur ne peut pas vous placer en retraite avant l’avis de la CNRACL ou du SRE.

          Répondre à ce message

          • Le 16 juillet à 20:30

            Bonsoir Claude,
            Mon cas a été complexe,j’ai demandé a partir à la retraite pour invalidité en avril 2021 et
            l’expertise n’a eu lieu quand novembre 2022,passage en commission en fevrier 2023,
            repassage en novembre 2023,l’expert n’avait pas rempli un document.
            Limite d’age atteint le 4 decembre 2023 .
            Je n’ai eu aucune communication de la part de mon administration ni du SRE avant la radiation des cadres en avril.
            Ma confusion était sur la restitution du trop perçu,mais je ne suis pas concerné .
            Merci beaucoup pour les informations que vous nous apportez .
            Yannick

            Répondre à ce message

            • Le 16 juillet à 22:34

              La mise à la retraite à la limite d’âge est un couperet qui vous prive d’une rente viagère, car n’est plus une retraite pour invalidité.

              Répondre à ce message

              • Le 17 juillet à 13:54

                Bonjour Claude

                La commission de reforme ayant statuée avant ma mise a la retraite, je bénéficie de 40 % de rente en plus de ma pension.Cela faisait 3 ans que j’avais demandé ma mise à la retraite,la lenteur de mon administration ,
                les difficultés à trouver un expert qui accepte de m’examiner et les erreurs de communications n’ont pas facilité la chose .

                Je m’interroge aussi sur le bénéfice des congés non pris,puis je les réclamer sachant que j’ai été en citis
                de décembre 2017 à décembre 2023 ?
                Yannick

                Répondre à ce message

                • Le 17 juillet à 16:20

                  Attention, ma réponse repose sur les textes et le SRE va les appliquer
                  « Article R38. Le bénéfice de la rente viagère d’invalidité prévue à l’article L28 est attribuable si la radiation des cadres ou le décès en activité surviennent avant la limite d’âge et sont imputables à des blessures ou maladies résultant par origine ou aggravation d’un fait précis et déterminé de service ou de l’une des autres circonstances énumérées à l’article L. 27.
                  La rente est due à compter de la même date que la pension. »
                  Votre intérêt serait d’obtenir une radiation des cadres avant la limite d’âge.

                  Répondre à ce message

                  • Le 17 juillet à 21:15

                    Comme expliqué dans mon post précédent, je perçois la rente viagère que m’a accordé la commission de réforme.Je pense que mon administration m’a placé rétroactivement en retraite pour invalidité le jour précédent ma limite d’age pour que je puisse justement être bénéficiaire de cette rente .

                    Répondre à ce message

                    • Le 17 juillet à 21:43

                      Que le conseil médical propose une rente viagère, c’est normal. Que vous soyez radié des cadres avant votre limite d’âge, tant mieux !
                      Pour les paiement des congés, lisez ma réponse complète du 18 juin à 9h56 ci-dessous.

                      Répondre à ce message

    • Le 16 juillet à 17:58

      Bonjour,

      Si vous étiez en CITIS jusqu’alors, et comme le relève Claude, votre employeur n’a, à mon sens, aucun motif pour justifier l’effet rétroactif de votre mise à la retraite et donc la récupération du traitement perçu.

      Il faudra contester la décision prise par votre employeur et, surtout, le titre exécutoire qui devrait être émis à court terme.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 juillet à 13:23

    Bonjour,
    je suis fonctionnaire d’état atteint d’une maladie professionnelle N°42 imputable au service et perçois une ATI. Lors de mon activité professionnelle j’ai de nouveau été victime d’une exposition accidentelle au bruit qui a été pris en compte au titre d’une aggravation des séquelles de ma MP. Lors de la révision quinquennale de mon ATI en 2022 mon taux a été augmentée à 32% et je porte des prothèses auditives financées par mon ministère.
    En 2023 j’ai été opéré en urgence de la carotide suite à un AIT. j’ai repris mon activité professionnelle après 4 mois de congés maladie. J’ai un suivi médical tous les 6 mois et un traitement à vie.
    J’ai revu d’initiative le spécialiste ORL qui m’avait expertisé pour l’Ati suite à des vertiges et une aggravation de ma perte auditive qu’il a confirmé. Je dois faire un scanner de l’oreille moyenne afin d’écarter une autre pathologie (otospongiose)
    A l’issue de ses examens, je souhaiterais demander ma retraite par voie d’invalidité au titre de l’aggravation de ma MP ainsi que mon artérite. Malgré mon poste aménagé, je suis arrivé au bout fatigué et usé. J’aurais atteint mon age légal de départ en janvier 2027.
    Est-ce que je devrais obligatoirement être en CMO pour pouvoir faire ma demande ?
    Mon ATI sera-t-elle transformée automatiquement en rente viagère ou devrais-je être expertisé de nouveau.
    Si le scanner décèle une otospongiose, est-ce qu’elle peut être considérée comme une séquelle de l’aggravation de ma MP ?
    Merci pour votre analyse.

    Répondre à ce message

    • Le 4 juillet à 17:47

      Si votre médecin pense que vous êtes inapte définitivement, vous pouvez faire une demande de retraite pour invalidité. L’employeur vous enverra vers un médecin agréé.
      Pour vous, le Citis est à privilégier.
      Cette fiche vous explique le passage de l’ATI à la rente viagère.

      Répondre à ce message

      • Le 5 juillet à 10:45

        Bonjour,
        Merci pour votre retour. Mon médecin s’appuiera surtout sur le résultat du scanner ainsi que le compte rendu de l’ORL pour déterminer qu’il s’agit bien ou non d’une aggravation de ma MP. Maintenant, qu’il estime qu’ un arrêt de travail en rapport à l’aggravation de ma MP soit justifier, c’est la condition à respecter pour être placé en Citis et faire ma demande de retraite pour invalidité ?

        Répondre à ce message

        • Le 5 juillet à 12:48

          Oui, le lien avec votre MP amène au placement en Citis.

          Répondre à ce message

          • Le 5 juillet à 18:07

            Bonjour,

            Il faudra surtout que votre médecin vous arrête au titre d’une rechute de votre MP et que vous formiez auprès de votre employeur une demande de reconnaissance de cette rechute. Si cette rechute est reconnue par le conseil médical et par votre employeur, alors vous aurez droit au CITIS, ce qui est effectivement le plus optimal vous concernant et le plus probable.

            Une fois en CITIS, vous le resterez très probablement jusqu’à l’issue de la procédure de mise à la retraite pour invalidité.

            En outre, le taux d’IPP résultant de votre MP et de ses éventuelles rechutes, vous donne droit à une indemnisation venant compenser l’intégralité des préjudices physiques subis du fait de cette maladie.

            Cette indemnisation est indépendante de l’ATI et d’une éventuelle rente viagère et peut être conséquente. A titre d’exemple, j’ai récemment pu obtenir une condamnation à hauteur de 40 000 euros pour un taux d’IPP de 20 %.

            Cette indemnisation correspond à un droit reconnu aux fonctionnaires mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

            N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

            Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

            Répondre à ce message

            • Le 8 juillet à 12:07

              Merci pour ces informations.
              La demande de reconnaissance de rechute de MP imputable au service auprès de mon employeur sera difficile à démontrer de par mon aménagement de poste. Le compte rendu du spécialiste suffira-t’il à orienter le médecin expert ?
              Mes différents interlocuteurs RH me sensibilisent aussi sur le fait que la retraite par voie d’invalidité est fondée sur un état de santé rendant impossible totalement et définitivement l’exercice de toutes fonctions par suite de maladie, blessure ou infirmité grave dûment constatée.
              Ma MP qui touche le système auditif provoque-t-elle des infirmités qui auraient permis à d’autres dans ce cas un départ au titre de l’invalidité ?
              Merci

              Répondre à ce message

              • Le 9 juillet à 08:41

                Bonjour,

                Un aménagement de poste n’est pas nécessairement incompatible avec une rechute. Mais effectivement, dans ce domaine, il est parfois complexe de faire reconnaître sa situation et disposer d’un certificat d’un spécialiste vous aidera.

                L’analyse de votre service RH paraît conforme à la législation : la mise à la retraite pour invalidité ne peut être prononcée qu’en cas d’inaptitude définitive et absolue à toutes fonctions ou en cas d’inaptitude à vos fonctions et d’impossibilité de reclassement.

                Bien à vous,

                Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                Répondre à ce message

                • Le 11 juillet à 16:40

                  Bonjour Maître,
                  Merci pour votre retour.
                  Les résultats du scanner demandé par mon médecin expert ne révèle aucune anomalie ni signe d’otospongiose. Absence d’argument étiologique à l’aggravation progressive de ma perte d’audition. Dans ce cas, il m’appartient d’apporter la preuve que l’aggravation est donc en rapport direct avec mon activité professionnelle et faire ma demande de rechute de MP ?
                  Il s’agirait donc d’une procédure identique à celle que j’avais initié pour la reconnaissance de ma maladie pro, et sans arrêt de travail ?
                  Pourrais-je donc envisager de faire ma demande de retraite par voie d’invalidité en joignant, pour l’expliquer ma demande de reconnaissance d’une aggravation de ma maladie professionnelle ? ou est-ce que les 2 procédures sont distinctes ?
                  Je vous remercie.
                  Bien cordialement

                  Répondre à ce message

                  • Le 12 juillet à 07:36

                    Bonjour,

                    Effectivement, la procédure en matière de rechute est semblable à celle liée à la reconnaissance d’une MP et elle peut être initiée pendant une période de congé de maladie ordinaire de l’agent concerné.

                    Elle est cependant bien distincte de la demande de mise à la retraite pour invalidité qui ne peut, par principe, être satisfaite qu’en cas d’inaptitude définitive et absolue.

                    Cette condition ne paraît pas en l’état remplie vous concernant, d’où l’intérêt, à mon sens, de tenter de bénéficier à nouveau du régime du CITIS.

                    Je me permets en outre de vous rappeler l’existence de l’indemnisation visée par mon précédent post.

                    Bien à vous,

                    Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                    Répondre à ce message

                    • Le 15 juillet à 15:26

                      Bonjour Maître,
                      Merci pour toutes ces précisions. En effet, l’inaptitude définitive et absolue d’exercer mes fonctions dans mon service, n’est, à ce jour pas établie. Mon spécialiste a juste constaté l’ aggravation de ma perte d’audition avec l’absence d’argument étiologique pouvant l’expliquer. A moi d’amener des arguments rattachant l’aggravation de ma pathologie à des actions menées au cours de mon activité professionnelle, pour faire reconnaître ma rechute de MP.
                      Il me semble que pour l’indemnisation visée par votre précédent post, je sois hors délai quand à la date de consolidation de ma MP.
                      Bien cordialement.

                      Répondre à ce message

                      • Le 15 juillet à 19:52

                        Bonsoir,

                        Ce n’est pas tant à vous d’établir ce lien mais plus au corps médical vous entourant. Une demande de rechute doit être présentée sur la base d’un certificat médical. Si ce certificat établit le lien entre l’aggravation de votre pathologie et vos fonctions, alors il y a un espoir.

                        En outre, il y a, en tout état de cause, matière à débat concernant la prescription que vous évoquez dès lors qu’en 2022 le taux d’IPP qui vous a été accordé a été revu à la hausse.

                        Au regard des enjeux, cela mérite, à mon sens, d’être tenté.

                        N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

                        Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

                        Répondre à ce message

                        • Le 16 juillet à 16:36

                          Bonjour Maître,
                          Comme vous le dites, les enjeux sont importants.
                          Une demande de rechute suivie d’une demande de départ anticipé à la retraite par voie d’invalidité risquent d’être très mal perçus par mon administration à la réception d’une demande d’indemnisation de plusieurs milliers d’euros. Je pense que ça la confortera à me radier des cadres expressément !
                          Plus sérieusement, je réfléchis à ma situation et me rapprocherais de vous pour la procédure à suivre.
                          Encore merci pour tout.

                          Cordialement.

                          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 juillet à 16:34

    Bonjour à tous,

    Je viens d être admis à la retraite pour invalidité. Mon dossier est traité actuellement par la cnralc. J ai travaillé pendant 20 comme enseignant et 5 ans dans une association avant d enseigner. Je voudrais savoir si lorsqu’on est admis à la retraite pour invalidité dans l administration, est ce qu on est considéré aussi à la retraite pour nos années dans le privé ? Bref, est ce que je vais toucher une retraite pour mes trimestres dans le privé maintenant ou est ce que je vais devoir attendre 64 ans pour avoir cette retraite ?

    Merci à tous pour vos futures réponses.

    Cordialement.

    Serge

    Répondre à ce message

    • Le 15 juillet à 17:52

      Le régime général de retraite a des règles différentes du régime spécial. En cas d’inaptitude, on verse une pension d’invalidité jusqu’au droit à une pension de retraite. Il y a un âge anticipé comme expliqué fiche 9 de ce guide, donc vous devriez pouvoir bénéficier.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 juillet à 17:49

    Bonjour à tous

    Je reviens vers vous car j’ai reçu ce jour la décision de mon employeur (fpt en citis depuis 2022 ) la commission médicale m’a attribué 25 % ipp imputable au service et 41 % non imputable sur le document que je viens de recevoir il est indiqué retraite invalidité c’est tout les pourcentages ont disparu ainsi que l imputabilité j’ai lu dans cette rubrique l’employeur suivait la recommandation de la commission je vois qu’il n’en ai rien quel est mon recours ? Bien cordialement chrystal

    Répondre à ce message

    • Le 10 juillet à 22:35

      D’autres ont déjà témoigné avoir reçu ce document de l’employeur mais sans conséquences. C’est la CNRACL qui va valider l’imputabilité au service, à mon avis sans problème puisque vous êtes en Citis.

      Répondre à ce message

      • Le 12 juillet à 21:40

        Bonsoir Claude
        Mon dossier vient de passer au conseil médical qui a validé les taux des médecins experts et l’inaptitude totale et définitive avec mise en retraite par invalidité.
        Le fait d’être toujours en CITIS facilite la reconnaissance de l’imputabilité par la CNRACL ? Dans mon cas il s’agit d’une maladie hors tableau, cela pourrait il poser un problème qu’elle soit hors tableau ?
        Merci à vous

        Répondre à ce message

        • Le 12 juillet à 23:30

          Vous devez avoir un taux d’IPP au moins égal à 25% pour obtenir une rente d’invalidité pour une MP hors tableau.

          Répondre à ce message

          • Le 13 juillet à 15:42

            Oui je l’avais lu pour l’ATI, mais je ne trouve aucun texte concernant la rente viagère d’invalidité qui s’ajoute à la pension.. même sur le site de la CNRACL, cela n’est pas précisé.. pourquoi cela ?

            Répondre à ce message

    • Le 13 juillet à 09:29

      Bonjour,

      Il peut être envisagé de contester la décision de votre employeur en ce qu’elle ne prévoit pas l’imputabilité.

      Mais surtout, c’est le titre ou brevet de pension qui vous sera communiqué à terme par votre service de retraite qu’il faudra surveiller.

      Si celui-ci ne prévoit pas de rente, ou une rente fondée sur un taux qui ne vous convient pas, il pourra être envisagé de le contester.

      S’agissant d’une procédure en annulation, la représentation par avocat n’est pas obligatoire mais elle me semble toujours préférable.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile,

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

    • Le 13 juillet à 15:02

      Bonjour Chrystal,

      Je viens de lire votre message quant à vos deux taux, l’un imputable et l’autre non.

      C’est ce qui m’est arrivé il y a quelques mois, la commission médicale m’a attribuée un taux non imputable (50 %) plus important que le taux imputable (25 %) et a décrété que ma retraite invalidité n’était pas imputable au service. Ils considèrent que c’est le taux le plus fort qui l’emporte.

      La CNRACL a suivi cet avis et a refusé de me verser une rente, j’étais pourtant en CITIS.

      L’employeur suit en général l’avis de la commission médicale.
      Relisez de près ce qui a été décidé, retraite imputable ou retraite non imputable.
      La CNRACL suivra l’avis de la commission et vous enverra un courrier si elle ne veut pas verser la rente.

      Nous n’avons aucun recours contre la commission médicale.
      Les recours : prendre un avocat spécialisé et attaquer l’arrêté de l’employeur et la CNRACL.

      Bon courage

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 juillet à 23:28

    Bonsoir Claude
    Je vous remercie pour votre réponse rapide mais j’ai relu le document rh pour la retraite que j’ai reçu il est noté dans le 1er paragraphe retraite invalidité et dans le 2ème retraite normale limite d’âge alors que j’ai 62 ans je pensais que c’était 67 la limite d’âge ! Vous ne pensez pas que la rh ne veut pas m’attribuer la retraite invalidité imputable au service plutôt ? La retraite financièrement n’est pas la même ! Bien cordialement chrystal

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    • Le 11 juillet à 21:44

      Si c’est pour limite d’âge, c’est que vous êtes en catégorie active. Dans ce cas, vous n’avez pas droit à la rente viagère. Vous avez été piégée.

      Répondre à ce message

      • Le 11 juillet à 22:54

        Bonsoir Claude en réponse non je suis en catégorie sédentaire fpt agent de service et je ne comprends pas pourquoi de retraite invalidité imputable au service je passe de retraite invalidité simple j’ai écrit un mail à la secrétaire drh mais pas de réponse pour l’instant bien cordialement chrystal

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 juillet à 04:51

    Bonjour
    Actuellement en arrêt maladie
    Je suis fonctionnaire hospitalière j’ai fait une demande de maladie professionnelle tableau 57 suite à une visite médicale du travail.
    Je devais faire ma demande de retraite le 1er juillet 2024 pour etre en retraite le 1er janvier 2025 .faut t’il que j’attende la décision de savoir si je passe en maladie professionnelle ou puis-je demander ma retraite maintenant.
    Merci pour votre réponse
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 11 juillet à 21:58

      Vous devriez d’abord obtenir un Citis, donc plein traitement depuis le début du congé maladie. Cette reconnaissance changera aussi votre retraite. Elle sera pour invalidité et accompagnée d’un rente viagère (si c’est avant la limite d’âge).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 juillet à 18:43

    Bonjour,
    J’ai fait une demande de mise en retraite anticipée pour incapacité permanente suite a un accident de trajet imputable au service. Il me reste une expertise médicale à subir avant de connaître l’avis du comité médical. J’aimerais savoir si je serais contrainte d’accepter la décision du comité même si je juge le montant de ma pension à venir insuffisante et cela malgré la suppression de la décôte prévue dans ces circonstances. Il me manquerait en effet encore 8 trimestres de cotisation au régime de retraite de la fonction publique d’Etat ( Education nationale)
    Merci pour votre réponse.
    Cordialement
    Mme Forestier

    Répondre à ce message

    • Le 11 juillet à 21:48

      La retraite pour invalidité résulte d’une inaptitude définitive. L’employeur doit demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical. Vous pouvez demander un reclassement comme indiqué dans cette fiche.
      Votre retraite sera proportionnelle à la durée de services en liquidation comme expliqué fiche 49.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 juillet à 08:08

    Bonjour au forum, je tenais à remercier Claude pour tout les renseignements et de son temps pour le forum, je vous fait un retour la cnracl a validé la retraite anticipee invalidité au bout de 6 mois depuis la date de comission plénière, mon parcours un peu difficile..... bon courage à tous et merci à ce super forum bonne journée

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 juillet à 11:16

    bonjour
    je viens d’être mis en retraite pour invalidité, mais il refuse l’imputabilité au service alors que le compte rendu du spécialiste ou l’on ma envoyé pour ma visite
    a indiqué a chaque compte rendu que c’était bien du a ma maladie professionnelle.
    Pouvez vous me dire les recours que j’ai.
    merci de votre reponse
    R Boulen

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    • Le 10 juillet à 10:18

      En principe, l’employeur doit demander l’avis du médecin agréé puis du conseil médical avant de décider lui-même et de le transmettre à la CNRACL. Cette dernière vérifie la légalité de l’imputabilité au service. Elle regarde en particulier le barème officiel des taux d’IPP, y compris pour les maladies professionnelles.
      La décision de rejet de la CNRACL doit être motivée, comporter voies et délais de recours, être notifiée individuellement à l’intéressé.

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    • Le 10 juillet à 12:11

      Bonjour,

      Au regard de ce que vous exposez, c’est la CNRACL qui s’oppose à la reconnaissance de l’imputabilité de votre mise à la retraite.

      Dans ces conditions, c’est le titre ou brevet de pension qui vous sera communiqué, ou qui l’a peut être déjà été, qui peut être contesté devant la CNRACL par le biais d’un recours gracieux (qui a peu de chances de prospérer) ou par le biais d’un recours devant le tribunal administratif.

      L’idée étant la suivante : le titre de pension ne prévoit pas d’imputabilité et, par voie de conséquence, de rente viagère, alors que les éléments médicaux dont vous disposez vont tous dans le sens de cette imputabilité, et il paraît donc illégal.

      Bien évidemment, il faudra convaincre le juge que les éléments médicaux dont vous disposez vont bien dans le sens de cette imputabilité.

      S’agissant d’une procédure en annulation, la représentation par avocat n’est pas obligatoire mais elle me semble toujours préférable.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile,

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 juillet à 21:55

    Bonjour,

    Ma question s’adresse plus particulièrement à Maître Galy.

    J’ai été admise à la retraite pour invalidité pour une infirmité reconnue imputable au service par le médecin agrée et le Conseil médical en formation plénière.

    La CNRACL vient de m’informer que le bénéfice d’une rente d’invalidité ne pourra pas m’être accordé, en m’indiquant : " les éléments présents dans votre dossier sont insuffisants pour apporter la preuve de la matérialité des faits ".

    Pourriez-vous me dire ce que cela veut dire ???

    Je vous remercie par avance pour votre réponse.

    Bien cordialement.

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    • Le 9 juillet à 08:33

      Bonjour,

      Cela implique que la CNRACL ne retient pas le caractère imputable de votre mise à la retraite pour invalidité.
      Elle s’écarte donc des conclusions du médecin expert et du Conseil médical.

      Une telle position, qui a pour conséquence que vous ne bénéficierez pas d’une rente viagère d’invalidité, peut être contestée devant la CNRACL et devant la juridiction administrative. Sans connaître les éléments de votre dossier je ne peux me prononcer de manière certaine quant aux chances de succès d’une telle contestation mais vous disposez d’éléments en votre faveur dès lors que les avis médicaux vont dans votre sens.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 juillet à 15:45

    Bonjour et félicitation à tous les bénévoles !
    Enseignant, j’ai été victime en septembre 2021 d’une agression physique sur mon lieu de travail. Je suis en CITIS depuis cette date. En septembre 2023, lors de la dernière expertise demandée par le rectorat j’ai été déclaré inapte définitivement à toutes fonctions avec une IPP de 50 %. Étant âgé de 62 ans en janvier 2024, j’ai fait une demande de retraite pour invalidité imputable au service pour le 01/09/2024. Le conseil médical réuni en formation plénière fin février 2024 a fixé la date de consolidation à septembre 2023 et a donné un avis favorable pour invalidité avec un taux de 30% imputable au service. Fin avril 2024, le rectorat me notifie la décision du conseil médical et m’informe que cette décision me donne droit à une ATI et me demande de remplir un dossier.
    Un arrêté m’a placé en CITIS jusqu’à ma mise en retraite pour invalidité donc je ne reprendrai jamais le travail. Je me pose alors plusieurs questions :
     Est-il possible alors d’être concerné par une ATI ?
     Une demande d’ATI peut-elle avoir une influence sur une future rente pour invalidité ?
    En vous remerciant pour vos réponses.

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    • Le 7 juillet à 13:09

      Bonjour,

      Le versement de l’ATI implique la reprise des fonctions, ce qui ne semble pas le cas vous concernant. Il est cependant très fréquent que le process habituel des employeurs publics implique la communication d’une demande d’ATI alors même que les conditions présidant à son versement ne sont pas réunies en l’espèce.

      Si l’ATI, lorsqu’elle est versée, peut être remplacée à terme par une rente d’invalidité, le versement de cette rente est parfaitement possible même en l’absence de bénéfice de l’ATI.

      En outre, et au regard du taux d’IPP qui vous a été reconnu, vous êtes également en droit de bénéficier d’une indemnisation venant compenser l’intégralité des préjudices physiques subis du fait de votre AT.

      Cette indemnisation est indépendante de l’ATI et de la rente viagère et peut être conséquente. A titre d’exemple, j’ai récemment pu obtenir une condamnation à hauteur de 40 000 euros pour un taux d’IPP de 20 %.

      Cette indemnisation correspond à un droit reconnu aux fonctionnaires mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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      • Le 8 juillet à 14:22

        Bonjour,
        Merci maître pour votre réponse.
        Concernant l’indemnisation dont vous faites référence, dois-je attendre ma radiation des cadres pour invalidité imputable au service pour entreprendre les démarches ?

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        • Le 9 juillet à 08:27

          Bonjour,

          Dès lors qu’un taux d’IPP a été fixé suite à votre accident et que la date de consolidation a été arrêtée, cette procédure peut être mise en œuvre.

          Elle n’aura pas d’incidence sur votre mise à la retraite pour invalidité qui obéit à un cadre légal et réglementaire bien précis.

          N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 juillet à 09:48

    Bonjour

    A tout hasard, si une revalorisation du minimum contributif avait lieu (1600 euros ) existerait il aussi une mesure pour le miga des fonctionnaires ?

    Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 juillet à 11:09

    Bonjour
    agent FPT depuis 1988 j’ai 57 ans en Cld depuis 4 ans je vais certainement passer en retraite pour invalidité
    a la lecture des fiches le montant de la pension est calculé ainsi : 2380 x 75% x 151/172 = 1567 brut ?
    suis je obligée de faire la demande de retraite ou est ce l’employeur ?
    en ce qui concerne l’imputabilité au service quelles sont les démarches ? Les antages et les inconvénients ?
    merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 juillet à 13:29

    Message à l’attention de Claude et à tous ses collègues cfdt retraite

    Voilà une nouvelle vie commence..... Je vous remercie de tous vos conseils pour mon dossier de retraite en invalidité. Le chemin fut long et difficile ! Pour toutes les personnes qui sont dans mon cas, ne perdez pas espoir et soyez vigilant auprès de votre DRH. N’hésitez pas à faire appel aux syndicats sur place.
    Bonne journée à tous

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 juillet à 14:50

    Bonjour
    qui détermine l’imputabilité au service et comment ?
    merci

    Répondre à ce message

    • Le 7 juillet à 13:02

      Bonjour,

      L’agent doit former la demande de reconnaissance d’imputabilité au service auprès de son employeur sur la base notamment d’un certificat médical.

      L’employeur peut d’emblée reconnaître cette imputabilité. Il peut également saisir au préalable le conseil médical afin que celui-ci se prononce quant à cette imputabilité. L’employeur prendra ensuite sa décision sur la base de l’avis du conseil médical.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 juin à 12:58

    Bonjour aide soignante hospitalière reconnue en maladie professionnelle en septembre 2006. J ai fait une rechute en mai 2020 ( pour cause ils m ont enlevé mon poste aménager pour un poste normal) depuis je n ai pas pu reprendre le travail. Il a été demandé ma mise à la retraite pour invalidité mon ipp revalue 15 %. Conseil médical m a reconnu inapte à toute fonction mais jamais eu de papier.il m ont envoyé un récapitulatif simulation de retraite en décembre 2023 . Depuis aucune nouvelle.que dois je faire ?
    je suis naît en décembre 1962
    merci d avance

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    • Le 29 juin à 08:41

      L’agent a toujours la possibilité de connaître le détail d’une expertise médicale le concernant. Le
      service RH ne pouvant en faire de copies, il convient de leur demander les modalités de consultation de cette
      expertise afin de préserver le secret médical.

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      • Le 29 juin à 11:38

        Merci pour votre réponse .cependant je voudrai savoir si la retraite calculée au moment de la demande de retraite pour invalidité est réévaluée car moi cela déjà 9 mois en attente et j ai changer d échelon il y a plus de 6 mois .comment le calcul est-il fait svp.
        merci d avance

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      • Le 6 juillet à 23:16

        bonjour ,
        oui, on est convoqué pour lire son dossier , pourquoi a-t-on pas le droit d’avoir une copie ??, ce n’est pas normal ;parce qu’on ne peut pas recopier le dossier , donc on lit et on retient l’essentiel !

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    • Le 4 juillet à 10:34

      Bonjour merci pour vos renseignements.bonne journée

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    • Le 5 juillet à 18:12

      Bonjour,

      Suite à la reconnaissance de votre aptitude par le Conseil médical, votre employeur doit à nouveau l’interroger au titre de votre mise à la retraite pour invalidité.

      Si le Conseil médical se prononce en faveur de votre mise à la retraite pour invalidité, votre employeur transmettra votre dossier au service de retraite dont vous dépendez qui se prononcera au titre votre éventuelle admission à la retraite.

      Une fois l’avis de ce service obtenu, votre employeur prononcera alors votre mise à la retraite.

      Au regard de ce que vous décrivez, vous devriez être placée en CITIS. Ce placement, et donc le bénéfice du plein traitement correspondant, doit perdurer jusqu’à la décision prononçant votre mise à la retraite.

      En outre, et au regard du taux d’IPP que vous avancez, vous êtes également en droit de bénéficier d’une indemnisation venant compenser l’intégralité des préjudices physiques subis du fait de la rechute de votre maladie professionnelle de mai 2020.

      Cette indemnisation est indépendante de l’ATI et de la rente viagère et peut être conséquente. A titre d’exemple, j’ai récemment pu obtenir une condamnation à hauteur de 40 000 euros pour un taux d’IPP de 20 %.

      Cette indemnisation correspond à un droit reconnu aux fonctionnaires mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du tribunal administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 26 juin à 22:24

    Bonjour,

    Fonctionnaire d’Etat titulaire depuis 2002, en arrêt depuis 2016, ayant épuisé mes droits à congé pour maladie, j’ai fait une demande de retraite anticipée (proposée par les RH). Le médecin expert m’a "attribué" un taux de 25% en suivant les barèmes.
    Comment va être calculée ma pension de retraite si la commission médicale et l’Administration donnent leur accord ? Je ne comprends pas.
    J’ai 48 ans.
    Merci pour vos indications et conseils.
    Cordialement

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    • Le 27 juin à 22:01

      Comme indiqué dans cette fiche, pour une retraite non imputable au service, il faut une IPP de 60% pour que la retraite soit égale à 50% du traitement.
      Votre retraite pour invalidité sera définitive et calculée comme une retraite normale mais sans décote, voir fiche 49.

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      • Le 6 juillet à 10:40

        Merci. Hélas mes problèmes de santé sont totalement liés à ce que j’ai vécu à mon travail, mais je n’ai pas été en état de prendre conseil auprès d’un avocat pour le faire reconnaître.

        Vous m’indiquez "Votre retraite pour invalidité sera calculée comme une retraite normale mais sans décote".
        Donc au prorata des trimestres que j’ai travaillé, quand je vois la formule de calcul ? Ca ne fera pas grand chose.

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