UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23) ;
 encadré avec liens vers le site de la CFDT Fonctions publiques (16/3/25).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques vous informe

 Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
 Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE
 La protection sociale complémentaire en prévoyance des agents de l’État

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 mai à 19:08

    Bonsoir j ai une question s’il vous plaît
    Mon mari vient d etre mis à la retraite invalidité au 1er juin 2025 . Quand aura t il sa première retraite
    Merci beaucoup
    Mme Contesse

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 mai à 18:00

    Bonjour, je suis fonctionnaire d’État professeur. J’ai été reconnu en maladie professionnelle de 2020 à 2023 et placé en CITIS sur ces mêmes périodes. Je n’ai pas repris d’activité sur mon poste d’enseignant mais sur un poste adapté de courte durée dans un secteur administratif. Je suis dans cette position depuis 2 ans. Ce n’est plus satisfaisant pour moi au vue de ma santé. Je pense à la retraite pour invalidité imputable au service avec l’octroi d’une rente. Est ce envisageable ? Quelle est la marche à suivre si je dois de nouveau être arrêté ? Dois je de nouveau faire un dossier pour une demande de CITIS ? Y a t’il une autre procédure à connaître ? Je précise que le conseil médical n’a pas été saisi quand j’ai repris en poste adapté. Seul un expert mandaté par le tribunal administratif (procédure en cours pour indemnisation) a conclu à une inaptitude totale à mes fonctions.
    Je vous remercie pour votre éclairage.

    Répondre à ce message

    • Le 18 mai à 08:09

      Bonjour,

      Si vos médecins estiment que vous devez être arrêtée au titre des suites de votre maladie professionnelle, ils peuvent prendre un certificat de rechute de celle-ci.

      Sur cette base, vous devez solliciter la reconnaissance d’une rechute de votre maladie professionnelle auprès de votre employeur. Si cette rechute est reconnue, vous serez alors à nouveau placée en CITIS.

      Pour la mise à la retraite pour invalidité, et en principe, celle-ci n’est envisageable qu’en cas d’inaptitude définitive à toutes fonctions.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 18 mai à 18:55

        Merci maître pour votre réponse. Puis je de moi même solliciter l’inaptitude pour en finir plus vite avec toutes ces procédures ?

        Répondre à ce message

        • Le 19 mai à 11:56

          Bonjour,

          Vous pouvez obtenir un arrêt de maladie puis solliciter une mise à la retraite pour invalidité. Attention cependant, si vous sollicitez, et obtenez, une mise à la retraite pour invalidité, vous n’aurez pas droit à l’ARE une fois à la retraite.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 mai à 17:22

    Bonjour
    Je suis fonctionnaire hospitalière en ehpad catégorie active.
    Je suis née le 02/06/1962
    Je suis en arrêt maladie avec une demande de maladie professionnelle depuis le 15/05/2024.
    Je viens d’avoir un avis favorable du comité médical le 24/04/2025.
    J’aimerais savoir si la maladie professionnelle commence au premier arret maladie du 15/05/2024.ou a la date de décision du comité médical. Vu ma limite d’âge au 02/06/2024 est-ce que je peux demander une mise en retraite pour inaptitude. Au niveau du paiement de mon salaire ma rh me dit que je ne serai plus payé à partir du mois de mai 2025.
    Puisque j’ai atteint ma limite d’âge depuis le 02/06/2024.et qu’il m’on déjà donner du trop perçu.
    Je suis un peu perdu merci pour votre réponse.
    Cordialement
    Gisele

    Répondre à ce message

    • Le 14 mai à 19:12

      La limite d’âge est un couperet. La CNRACL ne prendra pas en compte pour la retraite les périodes après cette limite d’âge et vous n’aurez pas droit à une rente viagère.
      Lisez ce forum pour demander une indemnité compensatoire et conservez bien toutes les preuves dont l’avis du conseil médical.

      Répondre à ce message

      • Le 14 mai à 20:00

        Merci pour votre réponse.
        Pouvez vous me dire si s’est normal de ne plus êtres payer.

        Répondre à ce message

        • Le 14 mai à 21:46

          Pourquoi nous dire un situation très important au deuxième message ?
          L’employeur est en faite de ne pas vous avoir mis à la retraite d’office à votre limite d’âge. En plus, si je comprend bien il ne vous verse plus de traitement depuis presque un an !
          Vous pouvez aller au tribunal administratif pour demander que votre employeur applique le droit.

          Répondre à ce message

          • Le 15 mai à 07:19

            Si je suis payé en demi traitement (indemnité de coordination)depuis janvier 2025.
            Mais ma rh me dit qu’à partir de se mois si je ne serai plus payé car d’après elle je n’aurait pas du être payé jusqu’à maintenant. Quelle me fait déjà une faveur de ne pas me demandez se rembourser le trop perçu (janvier. Février. Mars.avril.
            Merci pour votre réponse

            Répondre à ce message

            • Le 15 mai à 08:11

              Décidément, à chaque message une nouvelle info ! C’est compliqué de vous renseigner.
              Votre employeur aurait dû vous mettre à la retraite d’office à votre limite d’âge : il est donc en faute de ne pas l’avoir effectué.

              Répondre à ce message

    • Le 14 mai à 21:51

      Bonsoir,

      La limite d’âge aurait dû obliger votre employeur à prononcer votre mise à la retraite.

      La reconnaissance de votre maladie professionnelle ne vaut qu’à compter du premier arrêt en lien avec cette maladie. Juridiquement, depuis cette date et jusqu’à la décision prononçant votre mise à la retraite, vous devez être maintenu à plein traitement.

      Pour autant, à ce stade, seul le conseil médical s’est prononcé en faveur de la reconnaissance d’une maladie professionnelle et ses avis sont simplement consultatifs. C’est dorénavant à votre employeur de prendre une décision quant à votre demande de reconnaissance. S’il ne se prononce pas en faveur de cette reconnaissance, vous pourrez contester sa décision.

      La mise à la retraite pour invalidité paraît peu envisageable vous concernant dès lors qu’aucune demande à ce titre n’a été formée par vous au préalable de votre limite d’âge.

      Pour autant, la reconnaissance de votre maladie professionnelle peut vous ouvrir droit à la perception d’une ATI et à une indemnisation fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Elle mérite donc d’être recherchée.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 15 mai à 09:20

        Concernant la reconnaissance de ma maladie professionnelle.
        J’ai bien faut un demande de reconnaissance de maladie professionnelle auprès de mon employeur le 17/05/2024 donc avant ma limite d’âge.
        Mais je n’ai eu aucune réponse de mon employeur depuis ma reconnaissance de maladie professionnelle par le comité médical.
        Merci pour votre réponse maître Galy

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 mai à 14:43

    Je suis fonctionnaire territoriale de 52 ans affiliée à la CNRACL, actuellement en temps partiel administratif à 80 %, avec un maintien de rémunération à 100 % dans le cadre de la charte handicap de mon employeur.
    J’ai un taux ipp de 68% reconnue par une maladie professionnelle imputable au service en 2007 (même collectivité)
    je suis malheureusement en arrêt maladie ordinaire depuis le 1er avril 2025, dans l’attente d’une éventuelle CITIS imputable au service (demande faite). Mon spécialiste m a indiqué que ma guérison sera compliquée et entraînera un long arrêt.

    je me permets de vous solliciter pour savoir si, dans ce contexte s’il est préférable de demander à repasser à temps plein administratif au 1er juillet afin de sécuriser ma rémunération actuelle et mes droits futurs à pension (durée d’assurance et montant de retraite).

    je vous remercie vivement pour votre aide.

    Répondre à ce message

    • Le 12 mai à 22:26

      Le calcul de la retraite est expliqué fiche 49.
      Si votre traitement est maintenu à 100% vous n’êtes peut-être pas à temps partiel pour la retraite. Consultez votre compte retraite en ligne pour le savoir.
      Comme expliqué fiche 46, le temps partiel influe sur la retraite car il ne donne pas de trimestres complets.
      Revenir à temps plein ne changera pas cette situation. La retraite se calcule sur l’indice, pas sur le traitement (fiche 49).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 11 mai à 09:13

    Bonjour

    L administration a acté une reconnaissance en accident de travail. Peut elle revenir sur sa decision ? Et demander une nouvelle expertise a posteriori ?

    Répondre à ce message

    • Le 11 mai à 17:37

      Seuls des éléments nouveaux peuvent justifier la remise en cause d’un accident de service et votre placement en Citis.

      Répondre à ce message

    • Le 12 mai à 14:48

      Bonjour,

      Par principe cela n’est pas possible. Au demeurant, l’administration ne peut, dans des circonstances spécifiques et sous des conditions déterminées, que modifier sa position pour l’avenir et ne peut donc pas revenir sur une période passée.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mai à 19:44

    Un medecin agréé a conclut a un accident de travail et a une date de consolidation lors d une visite en avril 2024. L agent conteste la date de consolidation. Un conseil medical doit alors se prononcer sur l objet de la contestation ( date de consolidation). les medecins du conseil medical ont ils aussi le droit de remettre en.cause la qualification en accident de travail du medecin agréé ?. Sinon quel recours puis- je engager ?

    Répondre à ce message

    • Le 8 mai à 21:48

      On ne cesse de le l’écrire dans ce forum : c’est l’employeur qui décide après avoir été obligé de demander l’avis d’un médecin agréé et du conseil médical.
      La consolidation n’est pas une remise en cause de la reconnaissance d’accident imputable au service. Cela signifie que votre situation médicale est stable, que conserverez les même séquelles. Vous êtes en Citis, soit vous pouvez retravailler et être reclassé, soit ce n’est pas possible est l’employeur peut organiser votre mise à la retraite pour invalidité.

      Répondre à ce message

      • Le 9 mai à 17:47

        Je me suis peut-être mal exprime : lors du conseil medical devant statuer sur une date de consolidation, celui ci peut il remettre en cause mon accident de travail alors que j ai bien antérieurement la reconnaissance par l employeur de l accident de travail. Merci

        Répondre à ce message

        • Le 10 mai à 09:47

          Le conseil médical doit donner son avis sur une demande de l’employeur. Il ne décide pas, il donne un avis, c’est l’employeur qui décide.
          Si vous pensez que votre accident de service peut être remis en cause, ce sera la caisse de retraite qui le fera.

          Répondre à ce message

    • Le 10 mai à 10:33

      Bonjour,

      Si le conseil médical a été saisi de la seule fixation de la date de consolidation, il ne pouvait valablement se prononcer au titre de l’imputabilité.

      Cependant, et comme Claude l’indique, l’avis du conseil médical ne vaut pas décision de l’employeur.

      Si l’employeur suit l’avis du conseil médical vous pourrez alors contester cette décision.

      Je prêche évidemment pour ma paroisse mais dans ce cas, et le plus objectivement possible, je ne peux que vous inviter à vous faire assister par un conseil.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mai à 11:07

    Bonjour Me Galy, Claude,
    Je me permets de solliciter vos conseils concernant ma demande de reconnaissance de maladie professionnelle MP. J’ai adressé à mon employeur FPE ma demande avec les documents médicaux demandés. Le SRH m’a informé de la transmission de ma demande au conseil médical pour avis, lequel m’a adressé un courrier en recommandé avec AR m’informant du refus de ma demande pour forclusion ( la date de la 1ère constatation médicale de la maladie est 01/2018). Sauf que le médecin spécialiste m’a fourni un certificat médical au mois de Février/2025 m’informant du lien possible entre ma maladie et mon activité professionnelle.
    Ma demande de reconnaissance de MP à été adressé à mon employeur au mois de Mars/2025 ( le délai de 2 ans entre la date du certificat médical et l’envoi de ma demande étant respecté).
    Je n’ai encore reçu aucune nouvelle de mon employeur.
    Cependant, j’ai envoyé un courrier en recommandé avec AR au conseil médical en joignant le certificat médical comme recours gracieux contre sa notification de refus.
    A l’instant, aucune nouvelle ni du conseil médical ni de mon employeur.
    Je me demande quoi faire dans cette situation, attendre ( quel délai) la réponse de mon employeur ou bien engager une procédure de recours au tribunal administratif ?
    Vous remerciant de vos conseils précieux.
    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 7 mai à 09:59

      À mon avis, seul, le tribunal administratif peut contraindre votre employeur à considérer le certificat médical, faisant un lien entre votre santé et votre emploi, il y a moins de deux ans.

      Répondre à ce message

    • Le 8 mai à 10:20

      Bonjour,

      Votre demande de reconnaissance paraît, au moins en terme de recevabilité, dans les clous.

      Pour le reste, l’avis du conseil médical ne vaut pas décision : il n’est que consultatif et ne peut être contesté devant le TA.

      Dans votre cas, il faudrait soit attendre la décision de votre employeur et la contester si elle s’avère négative, ce qui est probable, soit provoquer cette décision.

      Vous pouvez me contacter par le biais de mon site internet si vous souhaitez que nous échangions plus en détails.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 9 mai à 15:35

        Merci Me Galy,
        L’administration dispose de quel délais pour rendre son avis sur ma demande de reconnaissance de MP ?
        Si aucune réponse après ce délais, vaut il un refus implicite auquel cas il faut engager une procédure devant le TA.
        Merci pour vôtre soutien.
        Cordialement,

        Répondre à ce message

        • Le 10 mai à 10:26

          Bonjour,

          Des délais sont prévus en la matière mais leur méconnaissance ne vaut pas décision de rejet.

          Il faut donc dans une telle hypothèse, et en l’absence d’une décision expresse, faire naître une décision.

          Il y a des règles spécifiques en la matière qui peuvent dépendre de la situation de chacun.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 mai à 11:58

    Quelle est le minimum de pourcentage d invalidite faut il avoir pour etre mise d office a la retraite pour invalidité ? En general.
    Pour avoir une majo pour tierce personne,quand c est l epouse, faut il le prouver ? Qu est il demandé comme pieces ?

    Merci

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mai à 14:22

    Bonjour
    Voilà j ai été mise en invalidite retraite imputé au service suite à un accident de travail dans la fonction hospitalier...je touche une rente d invalite ...est ce que mon employeur me doit un solde de tout compte ....sachant que j ai été en accident de travail pendant 9 ans et que je n ai pas touché mes congés ? Merci pour votre réponse...
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 7 mai à 09:44

      La notion de solde pour tout compte relève du code du travail, elle ne concerne donc pas les fonctionnaires.
      Si les congés n’ont pris ne sont jamais payés dans les fonctions publiques, il existe une exception en cas de maladie, longue durée suite à une décision de justice européenne.
      J’ai publié dans un message ci-dessous, toutes les références de cette décision de jurisprudence que vous pouvez utiliser pour obtenir quatre semaines de congés payés. Mon message a ce titre : Faisons le point sur les congés annuels non pris avant la retraite pour invalidité.

      Répondre à ce message

    • Le 8 mai à 10:22

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse de Claude et vous informe que, si la consolidation de votre état de santé suite à votre AT a été fixée par décision d’il y a moins de quatre ans, vous pouvez en outre prétendre à une indemnisation conséquente fondée sur la responsabilité de votre employeur.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 mai à 13:07

    Est que je peux refuser le reclassement et demander une réaffectation, je suis déclarée en maladie prof avec une IPP de 30 pour cent ? Je suis manipulatrice radio titulaire à l hôpital.

    Répondre à ce message

    • Le 7 mai à 16:37

      Un reclassement consiste à vous proposer une poste de travail sans risque d’aggravation de votre maladie professionnelle. L’employeur ne peut pas vous proposer une réaffection comme manipulatrice radio.

      Répondre à ce message

    • Le 8 mai à 10:06

      Bonjour,

      Si vous souhaitez être réaffectée dans vos anciennes fonctions, vous devez démontrer que vous êtes finalement apte à les exercer. En effet, si un reclassement vous est proposé c’est que votre employeur a dû être informé d’avis médicaux prononçant votre inaptitude physique à la reprise de vos fonctions.

      Par ailleurs, votre maladie professionnelle pourrait très probablement vous ouvrir droit à une indemnisation conséquente sur le fondement de l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur.

      N’hésitez pas à revenir vers moi à ce dernier titre si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mai à 12:32

    Bonjour
    Je suis fonctionnaire hospitalière en maison de retraite en catégorie active.
    Date de naissance le 02/06/1962.
    J’ai fait une demande de maladie professionnelle le 15 /05/2024.
    Entre temps ma hiérarchie m’a demandé de faire ma demande de retraite étant arrivée à l’âge légal depart .demande faite au mois d’août 2024.
    Je viens de recevoir un avis favorable de maladie professionnelle part le comité médical. Ma Rh me dit que maintenant elle va continuer ma demande de retraite pour retraite normal et non pour incapacité ou invalidité. C’était pour savoir si tout sa est normal.
    Merci pour votre réponse
    Cordialement
    Gisele

    Répondre à ce message

    • Le 7 mai à 09:54

      Comme souvent indiqué dans ce forum, le fonctionnaire est mis à la retraite d’office à sa limite d’âge. Pour une catégorie active, c’est à 62 ans pile.
      Si votre employeur reconnaît la maladie professionnelle en prenant en compte l’avis du conseil médical, il peut vous mettre à la retraite pour invalidité avant votre date anniversaire du 2 juin. Donc au plus tard le 1er juin. Vous pouvez écrire à votre employeur AR, pour qu’il y ait une trace, demandant la prise en compte de votre maladie professionnelle avant votre limite d’âge et en demandant votre mise à la retraite pour invalidité avant votre limite d’âge.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 mai à 18:50

    Bonjour
    Je suis fonctionnaire hospitalière en ehpad. Catégorie active
    Je suis née le 02/06/1962.
    J’ai fait une demande de maladie professionnelle le 15/05/2024.
    Mon RH a fait ma demande de retraite pour limite d’âge au mois de juillet 2024
    Pour une mise en retraite le 01/01/2025.
    A l’âge de 62ans et demi.
    Je viens de recevoir l’avis favorable du comité médical.
    Je suis payer jusqu’à présent en demi salaire depuis 1er janvier 2025.
    Je pensé avoir la régularisation du 100%
    Du 1er janvier à maintenant.
    Mes ma RH me dit que je serai pris en compte que jusqu’à la limite d’âge ses à dire jusqu’à décembre 2024.
    Pouvez vous me dire s’il doivent me payer a 100% ou pas .
    Merci
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 6 mai à 16:39

      Bonjour,

      Si le conseil médical a validé la maladie professionnelle vous devez, si vous êtes arrêtée, être placée en CITIS jusqu’à la date de la décision prononçant votre mise à la retraite.

      J’attire cependant votre attention sur le fait que, par principe, un employeur public confronté à un agent qui a atteint la limite d’âge, doit prononcer sa radiation des cadres au jour de cette limite d’âge.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

    • Le 7 mai à 09:36

      Comme souvent indiqué dans le forum de cette fiche, la limite d’âge oblige l’employeur à vous mettre à la retraite d’office. Et cela vous empêche d’avoir droit à une rang viagère si votre maladie professionnelle est reconnue. En effet, ce n’est plus une retraite pour invalidité, mais une retraite pour limite d’âge.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 avril à 11:39

    Bonjour Monsieur
    Je me permets de venir auprès de vous pour d éventuelles questions suite à mon CLD qui prend fin le 1er septembre 2025
    Je suis C , 60 ans , AS principale de nuit FPH .
    Je suis en CLD pour Depression sévère suite à une situation vécu sur mon lieu de travail mais malheureusement non reconnu en AT malgré les démarches faites .
    Je souhaiterais avoir des conseils et explications sur les modalités à prendre les plus bénéfique en sachant qu il met impossible de reprendre dans mon établissement. Cordialement à vous,
    C....

    Répondre à ce message

    • Le 22 avril à 20:57

      Bonsoir,

      A l’issue de vos droits à CLD, la question de votre aptitude à la reprise devra être appréhendée par votre employeur. Au regard de ce que vous exposez, celle-ci ne sera vraisemblablement pas établie.

      Dans ces conditions, le plus probable est que votre employeur s’oriente vers une mise à la retraite pour invalidité.

      Si votre aptitude est reconnue, mais que vous ne souhaitez pas reprendre dans votre établissement, une mutation pourrait être envisagée mais il est difficile de se prononcer sur ses chances de concrétisation.

      A défaut, et une fois que vos droits à congés seront épuisés, vous serez placé en disponibilité d’office pour raisons de santé.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 25 avril à 12:08

        Bonjour Monsieur
        Je vous remercie de votre réponse
        Donc cela veut dire que j ai droit à mes congés 2024 ( 4 semaines )et une partie de 2025 ?
        J ai encore qqs petites questions avant de faire mes courriers à la RH . Pour ma demande de disponibilité d office pour raison de santé il faut que mon psychiatre me rédige un courrier ( certificat) comme quoi je suis inapte à reprendre mes fonctions dans l établissement dû à mes raisons de santé ?
        Et faire un second courrier pour ma demande de retraite pour invalidité ?
        J ai fait un courrier au comité medical referentiel pour qu ils m envoient mes comptes rendu d expertise .
        En attendant vous relire je vous souhaite une belle journée.
        Cordialement
        C.....

        Répondre à ce message

        • Le 2 mai à 16:22

          Bonjour Maître
          Je m excuse de revenir auprès de vous. Peut-être n avez vous pas eu mon dernier message du 25 avril ?
          Ou je vous demande conseils pour différentes démarches et droits suite à mon CLD ( aurais je droit à un 1/2 salaire entre la dispo d office pour raison de santé/ à ma retraite d invalidité ? )
          Merci de votre entière compréhension.
          Très Cordialement
          C.....

          Répondre à ce message

          • Le 3 mai à 16:55

            Bonjour,

            La disponibilité d’office pour raisons de santé n’est pas une position favorable à vos intérêts. Je ne saisis pas dans quelle mesure vous auriez intérêt à la demander dès lors que votre employeur peut, par lui-même, vous y placer.

            A priori, un équivalent de demi-traitement devrait effectivement vous être maintenu entre la fin de vos droits à congé et votre mise à la retraite pour invalidité.

            Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

            Répondre à ce message

            • Le 4 mai à 15:47

              Bonjour Maître
              Je vous remercie déjà pour ttes vos réponses et conseils .
              En faites la personne syndiquee que j ai rencontré lors d un RDV m avait conseillée de faire un courrier pour une demande de disponibilité d office pour raison de santé accompagné d un certificat médical de mon psychiatre attestant qu il ne m était pas possible de reprendre mes fonctions d aide soignante pour cause de raisons de santé.
              Et de faire suivre d emblé un courrier pour une demande de retraite d invalidité..
              Donc je ne sais plus s il faut que j envois seulement la demande de retraite pour invalidité , ayant RDV le 15 mai 2025 avec la RH et si besoin suite au rdv faire le courrier pour demande de disponibilité pour raison de santé ?
              Je suis un peu perdue , je vous prie de m en excuser. Ces démarches sont très difficiles pour moi , en espérant votre compréhension.
              Cordialement
              C....

              Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 mai à 09:45

    Bonjour a vous tous et toutes,

    Je me permets de solliciter votre avis concernant une situation administrative et médicale complexe me concernant, en tant qu’agent public placée en congé pour invalidité temporaire imputable au service (CITIS) depuis 2021.

    En 2024, un expert mandaté par l’administration a conclu à la consolidation de mon état. Sur cette base, un Conseil médical restreint a émis un avis favorable à ma mise à la retraite pour invalidité, contre laquelle je m’oppose fermement. Un Conseil médical plénier est désormais prévu dans les prochains jours.

    Depuis cette première expertise, j’ai été victime d’un accident cardiaque récent, en lien médical probable avec les troubles initiaux. Je suis toujours suivie pour mes pathologies et je demeure en soins actifs.

    Je précise par ailleurs que je suis polypensionné, avec un faible nombre d’années dans la fonction publique. Une mise à la retraite dans ces conditions m’exposerait à une situation financière très difficile, voire précaire. Cela renforce mon inquiétude quant à la précipitation de la procédure, malgré des éléments médicaux encore évolutifs

    Dans ce contexte, je me permets de vous poser deux questions :

    L’expert qui a initialement conclu à la consolidation peut-il revenir sur cette appréciation à la lumière de nouveaux éléments médicaux graves (notamment l’accident cardiaque) ?
    Quels moyens puis-je mobiliser pour m’opposer à la mise en retraite pour invalidité, alors que je suis encore en soins et que je ne souhaite pas quitter la fonction publique dans ces conditions ?

    Je vous remercie sincèrement pour le temps que vous pourrez consacrer à ma demande, et reste bien entendu à disposition pour toute précision utile.

    Répondre à ce message

    • Le 2 mai à 23:26

      Ce n’est pas seulement la consolidation qui justifie la mise à la retraite, mais l’inaptitude définitive à tout emploi. la consolidation signifie qu’il n’y a pas d’espoir que votre situation médicale s’améliore.
      Soit vous pouvez retravailler, même dans un poste adapté, soit vous ne pourrez plus retravailler comme fonctionnaire titulaire. Cette fiche indique les efforts de reclassement imposés à l’employeur. C’est la seule solution pour rester en activité.
      Le dispositif des fonctionnaires n’est pas social. Dans le privé, le salarié inapte a droit à une pension d’invalidité versée jusqu’au droit à la retraite, pension donnant droit à des trimestres gratuits.

      Répondre à ce message

    • Le 3 mai à 16:51

      Bonjour,

      Comme vous l’a indiqué Claude, la mise à la retraite pour invalidité est motivée par l’inaptitude définitive et absolue à toutes fonctions. La consolidation, sur le plan médico légal, correspond uniquement à la date de fixation des lésions liées à l’événement concerné et permet d’apprécier, le cas échéant, un taux d’IPP.

      Ainsi, si vous souhaitez éviter la mise à la retraite, c’est votre inaptitude définitive et absolue qu’il faut tenter d’écarter mais il est fort probable, au regard de ce que vous indiquez, que cela s’avère très difficile.

      Gardez en tête que, si vous êtes placé en mise à la retraite pour invalidité, il est possible que vous perceviez une rente viagère en complément de votre pension, que vous pourrez retravailler sans limite ni plafond et que, si un taux d’IPP vous a été reconnu, vous pouvez engager la procédure indemnitaire évoquée dans plusieurs de mes posts.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 avril à 10:35

    Bonjour Maître Galy, Claude,
    Je souhaite avoir vôtre avis sur la situation suivante :
    Ayant épuisé des droits de 5 ans de CLD pour une pathologie P1 ( CLD fractionné 3ans+reprise 2ans+2ans) j’ai repris a temps partiel thérapeutique. Moins d’un mois après la reprise, le médecin spécialiste m’a arrêté pour une pathologie P2 ( differente de P1). Je me demande si mes droits ont été rechargés et être ainsi placé en CMO ou bien
    être placé en disponibilité d’office pour raison de santé.
    En vous remerciant de vôs conseils.
    Cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 30 avril à 16:50

      A la fin du congé maladie ordinaire, soit vous êtes apte à reprendre un emploi même partiellement, soit vous êtes inapte définitivement. On ne regarde pas la cause.
      Il en est de même pour le congé longue maladie. Le congé longue durée réservé à certaines pathologies peut être fractionné mais c’est déjà fait pour vous. Je ne vois de possibilités autres.
      La procédure de retraite pour invalidité est dans votre intérêt.
      La disponibilité d’office vous sort des effectifs et ne compte pas pour la retraite.
      CFP. Congés de longue durée. Articles L822-12 à L822-17.

      Répondre à ce message

    • Le 30 avril à 17:32

      Bonjour,

      En première lecture, votre état de santé actuel, et les arrêts en découlant, n’étant pas lié à la pathologie ayant ouvert droit au CLD, vous disposez de vos droits à CMO.

      Cependant, et si P1 et P2 sont bien deux pathologies distinctes, vous pouvez également envisager d’autres types de congé sur la base de P2 (CLD / CLM / CITIS) qui seront tous préférables à la disponibilité d’office.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 2 mai à 10:26

        Bonjour Me Galy, Claude,
        Je tiens à vous remercier pour vos réponses.
        Effectivement, les pathologies P1 et P2 sont bien différentes et j’ai ainsi introduit une demande de CLM pour la pathologie P2. Cependant le secrétariat du conseil médical m’a informé (oralement suite à un contact téléphonique) que ma demande de CLM sera refusée car il fallait reprendre le travail pendant 12 mois consécutifs pour recharger les droits CLM. ( alors que j’ai été en CLD pour P1). Je suis convoqué à une expertise médicale fin Mai pour statuer sur ma demande.
        J’ai cru comprendre que ma reprise du travail même à TPT à permis de recharger mes droits à CMO.
        Donc, si après l’expertise :
         Le conseil médical décide de me placer en disponibilité d’office pour raison de santé (DORS), cette décision pourra être contestée ? recours gracieux ou bien devant le tribunal administratif ?
         Le placement administratif en DORS ouvre droit au demi-traitement ou serais je sans aucune rémunération ?

        En vous remerciant de vos conseils.
        Cordialement,

        Répondre à ce message

        • Le 3 mai à 17:02

          Bonjour,

          A toutes fins utiles, je vous informe que le conseil médical ne rend que des avis purement consultatifs et non susceptibles de recours contentieux. Ce sont les décisions de l’employeur, prises suite aux avis des conseils médicaux, qui sont susceptibles de recours gracieux et/ou de recours contentieux.

          Dans votre cas, et si une mise en disponibilité est effectivement prononcée à terme, un recours pourra être envisagé.

          Par principe, la disponibilité d’office ne donne pas droit au versement d’une quelconque somme sauf à ce qu’elle soit prononcée dans l’attente de l’instruction d’une procédure devant le conseil médical.

          Si d’aventure, une disponibilité d’office sans traitement est prononcée vous concernant, une procédure contentieuse en urgence, un référé donc, pourrait présenter du sens.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 29 avril à 09:08

    Bonjour, une demande de retraite invalidité imputable au service est en cours avec un taux ipp à 25 %.Le traitement du dossier est long et la date de retraite toujours non donnée. J ai été enseignant contractuel de 2003 à 2013 avant de réussir le concours prof donc autre regime de retraite CNAV. Comment faire si non connaissance de date pour que tout coïncide et respecter le délai de demande ?Et le rectorat me repond : "renseignez vous aupres de l Assurance retraite pour une demande de retraite invalidité (ou autre) ? pour ces années cotisées chez eux". Merci de m éclairer svp pour faire les démarches correctement et dans les délais.Respectueusement

    Répondre à ce message

    • Le 29 avril à 18:24

      Le régime général est différent et vous attribuera pas de retraite avant 62 ans, lisez la fiche 9 de ce guide.

      Répondre à ce message

      • Le 30 avril à 10:33

        Bonjour et merci beaucoup Claude mais j ai déjà 63 ans . Donc, dois je attendre d avoir la date de mise à
        la retraite invalidite imputable une fois mon dossier étudié par le SRE ? Si l imputabilite est reconnue aussi ? Car il faut ensuite 6 mois au régime général donc ma question est : serais je bien dans les délais pour que tout coïncide ? Respectueusement.

        Répondre à ce message

        • Le 30 avril à 16:56

          Ne vous inquiétez pas. Le régime général peut vous attribuer une retraite le premier jour du mois qui suit votre demande. Le versement arrivera avec retard, mais vous l’aurez.
          Les demandes de retraite pour invalidité prennent trop de temps à être traitées tant au SRE qu’à la CNRACL. C’est un service spécialisé qui contrôle si l’employeur a respecté les textes.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er mai à 11:26

    Bonjour,
    Déclaré inapte à mon poste par la commission en septembre 2020, retraite invalidité acté par le médecin expert en janvier 2024 puis retraite invalidité validé en mars 2025 ( FPH, imputable au service).
    Je voulais savoir si je suis hors délais pour faire la demande de préjudice au tribunal administratif ?
    Aucun de mes documents en ma possession stipule le mot consolidé mais juste inapte.
    Merci à vous pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 2 mai à 09:03

      Bonjour,

      Il m’est difficile de me prononcer de manière certaine sans disposer d’informations complémentaires quant à votre dossier.

      Pour autant, je peux vous indiquer que si, par principe, la consolidation doit être fixée pour pouvoir engager une procédure indemnitaire, ce principe trouve des exceptions dans lesquelles votre cas pourrait s’inscrire.

      Si vous le souhaitez, je vous invite à me contacter par le biais de mon site internet, aisément identifiable, afin que nous échangions plus précisément sur votre situation.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 avril à 01:14

    Bonjour, je souhaiterai avoir votre avis sur ma situation s’il vous plait, que j’explique : une maladie professionnelle reconnue sur tableau a été reconnue par l’AP-HP Fonction publique hospitalière le 26 04 1990 et je bénéficie d’une ATI. J’ai repris le travail. Ensuite j’ai intégré la fonction publique d’état en 1998 après réussite au concours. Je suis actuellement en CITIS suite à une maladie professionnelle hors tableau reconnue par le rectorat avec taux d’IPP de 30%. J’ai demande ma retraite anticipée imputable au service dans le cadre de ce citis et de cette maladie professionnelle. Le conseil médical a émis un avis favorable. L’administration me demande de remplir une demande d’ATI. Je désire savoir, si cela vous est possible si les taux d’IPP s’adittionne pour le calcul de ma rente viagère : les fonction publique sont différentes. Je vous remercie si vous pouvez me répondre s’il vous plait sur cette situation. Lest textes sont difficiles à trouver car les maladies professionnelles sont différentes et dans deux fonction publique différentes. Bien cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 30 avril à 08:00

      L’ATI pour la maladie professionnelle de 1990 sera revue par la CNRACL lors de votre départ en retraite comme indiqué dans cette fiche.
      Si vous êtes en Citis suite à une nouvelle maladie pro hors tableau d’au moins 25% d’IPP vous aurez droit à une rente viagère de 30% lors de votre mise à la retraite pour invalidité.
      Dans ce dernier cas, c’est le SRE qui verse la retraite pour toute la carrière de fonctionnaire ainsi que la rente suite à la MP.
      Le barème indicatif d’invalidité est le même pour tous les fonctionnaires. Il n’y pas de différences suivant la fonction publique.

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      • Le 1er mai à 19:56

        Je vous remercie Cher Maître pour vos informations précieuses. Bon courage à vous. Bien cordialement.

        Répondre à ce message

        • Le 1er mai à 21:47

          Vous êtes dans un forum organisé par la CFDT Retraités, animé par des militants bénévoles. Nous publions les réponses d’un avocat car elles vous sont utiles.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 avril à 15:35

    Bonjour, je suis enseignant et en arrêt reconnu imputable au service depuis avril 2020.Le médecin expert a consolidé en décembre 2023 avec ipp 25 % . Un avis favorable a été mis en séance plénière à la suite et le rectorat a fait une demande de retraite invalidité imputable au service .A ce jour, je n ai aucune information sauf d attendre.Ce délai est il normal pour le traitement du dossier ? Qui peut me renseigner sur l ipp et m aider, svp ? Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 22 avril à 21:16

      Bonsoir,

      Cela est malheureusement parfaitement courant. Les délais de traitement de la CNRAL pour la FPT et la FPH, et du SRE vous concernant, sont très longs.

      Sur le principe, vous êtes placé en CITIS et la lenteur de l’examen de votre dossier de mise à la retraite ne pose pas de difficulté particulière dès lors que vous bénéficiez d’un plein traitement. En pratique, ce délai peut être pesant mais il n’y a malheureusement rien d’autre à faire que de patienter.

      Par ailleurs, je vous informe que le taux d’IPP qui vous a été reconnu vous ouvre droit à une indemnisation fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Dans votre cas, cette indemnisation pourrait s’élever à plus de 30 000 euros mais nécessitera très probablement la saisine de la juridiction administrative. Cette procédure indemnitaire est pleinement indépendante de la question de votre mise à la retraite et traduit la simple mise en œuvre d’un droit reconnu par la jurisprudence aux agents victimes d’une maladie professionnelle ou d’un accident de service.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 23 avril à 19:24

        Bonsoir et merci pour votre réponse. La saisine de la juridiction administrative consiste en quoi ? Respectueusement.

        Répondre à ce message

        • Le 25 avril à 11:57

          Bonjour,

          Il s’agit, dans les grandes lignes, de l’introduction d’une requête indemnitaire.

          Si vous souhaitez des renseignements plus concrets, je vous invite à me contacter par le biais de mon site internet qui est aisément identifiable.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

    • Le 23 avril à 10:06

      Bonjour,
      Je partage ma situation personnelle qui vous donnera une indication des délais de traitement.
      Enseignant en CITIS depuis septembre 2021
      Consolidation en septembre 2023 avec un taux de 50 %
      Demande de retraite pour invalidité imputable au service envoyé au rectorat en janvier 2024
      Conseil médical en séance plénière en février 2024 valide 30 % imputable au service
      Dossier envoyé par le rectorat au ministère du budget pour accord en avril 2024
      Dossier arrivé au SRE en mars 2025
      Arrêté de radiation des cadres pour invalidité pour le 01/07/25 reçu en avril 2025

      J’ai pris régulièrement des informations auprès du service du rectorat qui gère mon CITIS et celui qui gère les retraites.
      Bon courage à vous.

      Répondre à ce message

      • Le 23 avril à 12:29

        Bonjour Daniel,
        Avez-vous vérifié que votre arrêté de radiation mentionne explicitement une mise à la retraite pour invalidité imputable au service (avec référence aux articles L.27 et L.28 du Code des pensions civiles et militaires de retraite) ?
        C’est important de vous en assurer par précaution pour que vous n’ayez aucune mauvaise surprise par la suite.

        Répondre à ce message

        • Le 24 avril à 17:52

          Bonjour Plume,
          Vous m’inquiétez ...
          Le document que j’ai reçu ne porte pas le titre "arrêté de radiation des cadres" mais "retraite pour invalidité sur sa demande". Il ne mentionne pas explicitement une invalidité imputable au service mais fait référence à l’avis du conseil médical départemental qui lui concluait à une "mise à la retraite pour invalidité 30 % imputable au service".
          J’ai contacté le SRE pour poser la question de cette absence de référence et l’on m’a répondu que l’imputabilité était effectivement notée dans mon dossier et qu’il n’était pas nécessaire que cela soit mentionné dans cet arrêté.
          Dois-je m’inquiéter de cette absence de mention dans l’arrêté reçu ?
          Dans ce cas, que faut-il faire ?

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          • Le 25 avril à 12:00

            Bonjour,

            La question de l’imputabilité au service de votre mise à la retraite sera tranchée par le brevet de pension qui vous sera prochainement communiqué.

            Si celui-ci prévoit une rente viagère, c’est que l’imputabilité a été reconnue. A l’inverse, l’imputabilité aura été écartée par le SRE et vous pourrez, si vous le souhaitez, contester le brevet à ce titre.

            Il est très fréquent que les employeurs publics ne se prononcent, au titre des arrêtés de radiation des cadres, sur le caractère imputable ou non de la mise à la retraite dès lors que celui-ci dépend uniquement de la position du service de retraite concerné.

            Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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            • Le 26 avril à 11:02

              Bonjour Maître,

              Oui le caractère imputable ou non de la mise à la retraite dépend en dernier lieu de la position du service de retraite (SRE ou CNRACL) après contrôle du dossier transmis par l’employeur.
              D’autre part, les employeurs peuvent être négligents dans la rédaction de leurs arrêtés de radiation (involontairement ou non).

              Mais l’employeur transmet, en même temps que le dossier, une « demande d’avis conforme » détaillant les conditions particulières de mise à la retraite qu’il propose en fonction du dossier (imputabilité ou non, majoration tierce personne ou non, date proposée de radiation…) pour validation (ou non) du service de retraite. Après visa de conformité, c’est ce document qui autorise l’employeur à rédiger les termes de l’arrêté de radiation (avec notamment le caractère imputable ou non dûment indiqué dans l’avis conforme).

              Il est d’ailleurs toujours notifié dans les visas de l’arrêté de radiation « Vu l’avis conforme du SRE/CNRACL en date du… ». Bien qu’obligatoire dans la procédure, il n’est pas communiqué au fonctionnaire (on peut toutefois le demander) mais il prouve sans ambiguïté que la décision de qualification de la retraite, notamment au regard de l’imputabilité, est déjà arrêtée par le service de retraite (et connue par l’employeur) au moment où l’arrêté est notifié par l’employeur.

              (PS pour Daniel : désolée de la coquille pour la date de radiation, j’ai écrit 1er juin au lieu de 1er juillet…)

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          • Le 25 avril à 19:24

            Bonjour Daniel,
            Désolée de vous avoir inquiété, mais mon expérience m’a malheureusement appris à ne pas faire aveuglément confiance à l’Administration…

            Pour répondre à vos remarques et interrogations :
            1- La mention de la radiation des cadres est toujours indiquée dans un article de l’arrêté (le 1er en principe) : « est radié des cadres à compter de… » ou « est admis à faire valoir ses droits à pension de retraite à compter de … », donc pas de souci si ce n’est pas indiqué en en-tête.
            2- Il y a des visas au début de l’arrêté « Vu… » : même si l’avis du conseil médical est bien mentionné, ce sont surtout les articles L.27 et L.28 (relatifs aux retraites imputables au service et à la rente viagère) qui font légalement foi. Il faut donc vérifier leur mention et non celle de l’article L.29 (relatif aux retraites non imputables sans rente).
            3- Dans le même cas que vous, j’avais contacté mon employeur qui m’avait fait exactement la même réponse que le SRE vous a faite (en gros « pas de souci, ce qui est écrit sur l’arrêté n’est pas très important et n’a pas vraiment de valeur juridique »). Or l’arrêté, comme toute décision, doit être motivé en fait et en droit et le SRE le sait parfaitement.
            Donc il y a 2 possibilités : soit le SRE est de bonne foi et estime que l’imputabilité dans votre dossier ne pose aucun problème et la rente sera versée malgré l’arrêté de radiation incorrect (si pas de visas L.27 et 28 et pas de mention explicite de l’imputabilité) ; soit le SRE envisage de ne pas vous verser la rente malgré votre dossier (il évoquera des arguments fallacieux) et il joue la montre car vous avez 2 mois pour contester l’arrêté avant qu’il ne devienne définitif le 1er juin, date qu’il a choisit pour votre mise à la retraite définitive.
            4- Je vois aussi dans votre autre réponse que le SRE ne vous a pas « confirmé l’octroi d’une rente viagère ».

            Donc en résumé, je vous conseille de demander rapidement au rectorat la correction de votre arrêté. Si cela leur pose problème ou s’ils ne répondent pas, faites un recours gracieux auprès du recteur pour formaliser votre désaccord au cas où vous constateriez par la suite une mise à la retraite sans rente et qu’un recours au tribunal administratif serait nécessaire.
            A défaut de correction rapide ou de contestation, vous vous exposez au risque de ne plus pouvoir contester valablement après le 1er juin une éventuelle mise à la retraite pour invalidité non imputable.

            Je préférerais ne pas faire « l’oiseau de mauvaise augure » mais il vaut mieux prévenir que guérir et certains indices de votre situation me rappelle la mienne (j’ai dû contester arrêté de radiation et titre de pension au TA malgré un dossier sans aucune difficulté).
            J’espère bien sûr me tromper et que tout se passera bien dans votre cas, mais me sens obligée de vous alerter. Tenez-nous au courant.

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      • Le 23 avril à 19:00

        Bonsoir et merci pour le partage de votre expérience..Donc, une fois radié des cadres en juillet 2025, vous allez toucher votre retraite invalidite quand,svp ?Et avez vous eu des infos, le montant pour IPP ? Ou est ce une allocation temporaire d invalidité ? Merci pour votre éclairage. Respectueusement.

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        • Le 24 avril à 17:59

          Bonsoir Christian,
          Pour l’instant je n’ai aucune précision.
          Le SRE que j’ai contacté pour plus d’informations m’a simplement précisé que mon dossier allait être traité et que je serai prochainement destinataire d’une estimation de la pension que je vais percevoir sans pouvoir me confirmer l’octroi d’une rente viagère.

          Répondre à ce message

          • Le 25 avril à 09:52

            Bonjour Daniel, merci pour votre réponse et pourrez vous m informer du délai pour avoir cette estimation et de leur décision finale quant à l ipp ,svp ? Une date de retraite devait aussi vous être précisée, j espère. Bon courage et respectueusement.

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        • Le 25 avril à 12:06

          Bonjour,

          Le taux d’invalidité donne droit à une rente viagère d’invalidité à la condition que la mise à la retraite ait été prononcée au titre d’une invalidité imputable au service.

          C’est le service de retraite compétent qui se prononce sur le caractère imputable au service ou non de la mise à la retraite pour invalidité.

          Ce point sera acté par le biais du brevet ou titre de pension qui vous sera transmis. Si la rentre viagère n’est pas prévue, cela implique que le service de retraite a considéré que la mise à la retraite n’était pas imputable au service. Cette absence d’imputabilité peut être contestée, si vous disposez d’éléments médicaux probants, devant la juridiction administrative.

          L’ATI peut être versée en cas de mise à la retraite pour invalidité non imputable au service.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 avril à 14:47

    Bonjour,
    Qu’en est-il de la période 2025-2027 vis à vis de la réforme de l’invalidité dans la fonction publique. L’accord devait être mis en place de manière rétroactive au 1er janvier 2025 avec choix du nouveau régime ou de l’ancien.
    J’attends le retour du SRE pour signer ma mise en retraite pour invalidité suite à décision du conseil médical. Le nouveau régime est largement plus favorable (70% de l’assiette primes comprises vs 50% sans prime actuellement pour mon taux)
    Merci beaucoup

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 avril à 22:12

    Le congé maladie moins indemnisé

    Un décret fixe à 90 % le taux de remplacement du traitement ou d’autres éléments de rémunération en cas de congés de maladie des agents publics relevant des trois versants de la fonction publique, pour lesquels le traitement était maintenu intégralement (L822-3 CFP).
    Ces dispositions s’appliquent aux congés accordés à compter du 1er mars 2025.
    Un autre décret reporte au 1er janvier 2027 la date d’entrée en vigueur de la subrogation en matière de maladie, maternité-paternité, adoption et AT-MP pour les employeurs des agents contractuels de l’Etat.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 27 avril à 14:54

    Bonjour ,
    De 1985 à 1997 j’ai travaillé ds le privé.
    A partir de mai 1997 jusqu’à mai 2022 fonctionnaire dans fonction publique territoriale.
    Actuellement disponibilité pour convenance personnelle , depuis juin 2022 contractuel dans un ephad public territoriale.
    La on me propose ma mutation dans cette structure.
    Lequel est le plus intéressant pour la retraite resté contractuel ou mutation ?

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    • Le 27 avril à 18:26

      Que est le rapport de votre question avec cette fiche 40 sur la retraite pour invalidité ds fonctionnaires ? Aucun.
      Je vous remercie de regarder le sommaire et de lire mode de calcul de chaque retraite :
      Sommaire Guide des pensions de retraite
      Retenez que les salariés du privé et les contractuels cotisent au même régime général de sécurité sociale pour la retraite de base.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 avril à 12:44

    Bonjour,
    ATSEM durant 20 ans, une inaptitude totale et définitive à mes fonctions a été reconnu en décembre 2023 par le Conseil Médical Interdépartemental. Une PPR a été mise en place en mars 2024 pour une durée d’un an. Le 23/01/2025 une RQTH m’a été accordée. Ma collectivité ne peut pas me reclasser et me propose une mise en retraite anticipée pour invalidité.
    Pouvez-vous me dire quelles sont les démarches à faire pour effectuer cette demande de retraite ?
    Durant la période de traitement du dossier serais-je payée et par qui ?
    Vous remerciant par avance pour vos réponses

    Répondre à ce message

    • Le 25 avril à 12:13

      Bonjour,

      Votre employeur peut, de lui-même, initier la procédure de mise à la retraite pour invalidité. Il n’a nul besoin que vous en formuliez la demande.

      Mais si vous effectuez cette demande, votre employeur n’aura pas à vous verser d’ARE si vous êtes à la recherche d’un emploi une fois mis à la retraite.

      Au cours de l’instruction d’une procédure de mise à la retraite pour invalidité, vous devez, a minima, être maintenue à demi-traitement par votre employeur et ce jusqu’à la décision de mise à la retraite.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 avril à 11:06

    bonjour
    en citis en fpt depuis le mois de septembre 2024.j ai u 62 ans le 21/03/2025.ma retraite est pour le 31/12/2025 SI JE LA PREND
    il me manque des trimestres.peut on m obliger a prendre ma retraite a la fin de cette annee par un expert ou medecin ou employeur
    toujour en at a ce jour
    merci

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    • Le 25 avril à 12:09

      Bonjour,

      La mise à la retraite peut être prononcée d’office pour atteinte de la limite d’âge ou au titre d’une procédure de mise à la retraite pour invalidité.

      Dans ce dernier cas, il faut, pour que la mise à la retraite soit fondée, qu’une inaptitude définitive et absolue à toutes fonctions ait été reconnue vous concernant.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 24 avril à 20:44

    Bonsoir,
    Je viens d’être en retraite pour invalidité, imputable au service (rente de 30%), dans la fonction publique hospitalière.
    En Citis depuis 09.2019 et n’ayant pas pris mes congés annuels, je souhaiterais savoir où je peux trouver le texte de la jurisprudence mentionnant le droit au paiement de 20 jours de congés annuels.
    je souhaite les réclamer à mon employeur mais j’ai besoin de texte.
    Merci beaucoup.

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    • Le 24 avril à 22:25

      J’ai remonté le message où je donnais toutes les références.

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    • Le 25 avril à 11:55

      Bonjour,

      Au-delà de cette indemnité compensatrice de congés payés non pris pour raisons de santé, et si la consolidation de votre état de santé a été fixée il y a moins de quatre ans, vous avez également droit à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre ancien employeur.

      Une telle procédure peut aboutir à une indemnisation très conséquente pour un taux de 30 % et est complètement indépendante de la question de votre rente viagère et de votre pension.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 avril à 20:28

    J’ai une reconnaissance d’accident du travail avec un taux en IPP de 20 % que j’ai obtenu en 1995 je suis né en 1971 en 2019 j’ai fait une reconnaissance auprès de la MDPH aujourd’hui j’ai un taux donc compris entre 50 et 79 % j’ai 129 trimestre de cotiser à l’époque en 1995 et aujourd’hui encore que l’on peut voir sur la sécurité sociale ils nous disent bien que le fait d’avoir une rente d’accident de travail et tu ne reconnaissances d’handicap aujourd’hui je désirerais savoir si je peux faire une demande anticipée et partir à 55 ans

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 avril à 20:05

    Bonjour,
    Mon époux, fonctionnaire territorial, est en congés maladie longue durée, celui-ci s’achève le 30 octobre prochain.
    Sa collectivité lui demande de faire une demande de mise à la retraite pour invalidité, hors mon mari a plus de trimestres que nécessaires et pourrait prétendre à une retraite classique, avec une surcote si celle-ci prenait effet en octobre 2025.
    Qu’est-ce qui serait le plus avantageux ?
    Est-ce que la collectivité peut imposer une retraite pour invalidité ?
    Merci pour ces réponses.

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    • Le 24 avril à 22:34

      S’il demande une retraite pour invalidité, la collectivité ne sera pas obligée de l’indemnisé comme chômeur s’il s’inscrit comme demandeur d’emploi.
      Cette retraite est toujours revalorisée le 1er avril alors que la retraite normale a été déjà été mal revalorisée sous Macron (voir tableau fiche 51).
      A la fin de son congé maladie, s’il n’est ps mis à la retraite de suite, il sera placé en disponibilité pour raisons de santé, période qui ne compte pas pour la retraite.
      Je ne trouve pas de réponse certaine si la surcote peut s’appliquer en cas de retraite pour invalidité précédée de congé maladie. Rien de s’y oppose, mais je vous invite à interroger la CNRACL. Merci de nous donner la réponse ici.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 décembre 2024 à 19:04

    Faisons le point sur les congés annuels non pris avant la retraite pour invalidité.
    Les congés annuels sont accordés du 1er janvier au 31 décembre. En principe, les congés non pris au 31 décembre sont perdus et ne peuvent pas être reportés sur l’année suivante, sauf autorisation exceptionnelle de l’administration employeur. Toutefois, si on n’a pas pu prendre tout ou partie de ses congés annuels en raison d’une absence prolongée pour raison de santé, ces congés annuels non pris sont automatiquement reportés. On bénéficie d’un report automatique de 4 semaines de congés sur une période de 15 mois maximum.
    Le fonctionnaire quittant définitivement la fonction publique après un congé de maladie sans avoir repris bénéficie d’une indemnité compensatrice de congé équivalente à 4 semaines de congés.

    Si votre employeur ne vous les paye pas, utilisez la réponse ministérielle publiée le 10 mars 2020 :
    « La réglementation en vigueur dans les trois versants de la fonction publique (décret n° 84-972 du 26 octobre 1984 relatif aux congés annuels des fonctionnaires de l’État, décret n° 85-1250 du 26 novembre 1985 relatif aux congés annuels des fonctionnaires territoriaux, décret n° 2002-8 du 4 janvier 2002 relatif aux congés annuels des agents des établissements mentionnés à l’article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière) n’a pas évolué sur la question du droit à report ou, en fin de relation de travail, à indemnisation congés annuels non pris en raison d’absences pour maladie. Néanmoins, en vertu de la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne, le droit au congé annuel payé d’un agent pour des raisons de santé ne peut pas être subordonné par un État membre à l’obligation d’avoir accompli un travail effectif (CJUE, C282/10 du 24 janvier 2012, Dominguez, point 30). Dès lors, tout agent en congé maladie continue d’acquérir des droits à congés annuels pendant la période de maladie. Par ailleurs, s’agissant du droit au report ou à indemnité compensatrice de congés non pris en fin de relation de travail, qui s’exerce dans la limite du minimum de quatre semaines prévue par l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail, il résulte du principe de primauté du droit communautaire sur toutes les normes de droit interne (CJCE, 15 juillet 1964, Costa c/Enel), qui s’impose à l’ensemble des autorités nationales, que l’administration chargée d’appliquer les dispositions d’une directive est tenue d’en assurer le plein effet en laissant inappliquée, de sa propre autorité, toute disposition nationale contraire. Aucune disposition législative ou réglementaire ne prévoit ni le report ni le versement d’une indemnité compensatrice lorsque le fonctionnaire n’a pas pris ses congés annuels car l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail est d’effet direct (CJUE, C-282/10 du 24 janvier 2012, Dominguez, points 33 et 34). Le droit communautaire, par rapport au droit international, est qu’il peut s’imposer directement aux citoyens européens, sans qu’il soit nécessaire pour les Etats membres de le retranscrire par des actes juridiques nationaux. L’arrêt Van Gend en Loos c/ Administration douanière des Pays-Bas du 5 février 1963, a érigé « l’effet direct », en un principe fondamental de l’ordre juridique communautaire. Concernant les jours de congés payés supplémentaires, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé dans son arrêt du 19 novembre 2019 (CJUE, C 609/17 et C 610/17), que les États membres qui décident d’octroyer aux travailleurs des droits à congé annuel payé allant au-delà de ladite période minimale de quatre semaines, « demeurent notamment libres d’accorder ou non un droit à une indemnité financière, au travailleur partant à la retraite, lorsque ce dernier n’a pu bénéficier des droits à congé excédant ainsi ladite période minimale, en raison du fait qu’il n’a pas exercé ses fonctions pour cause de maladie, et, si tel est le cas, de fixer les conditions d’un tel octroi éventuel » (point 38). La Cour ajoute qu’il demeure également « loisible aux États membres de prévoir ou non un droit de report des jours de congé annuel payé excédant la période minimale de quatre semaines » (point 39). »
    Question écrite n° 25710 (JO Assemblée nationale) : Indemnité de congés payés non pris pour cause de maladie pour un fonctionnaire.
    Il faut retenir que le ministre refuse de changer la réglementation des fonctionnaires, ce qui oblige chacun à faire valoir sont droit. Les syndiqués sont informés par la presse syndicale, pas toujours les autres.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 7 avril à 18:42

    Bonjour excusez moi j ai encore une question quelle date retenir j étais sur ma retraite publique de mon mari
    21/11/2024 vous avez initié votre demande de retraite
    22/11/2024 votre demande de retraite est en cours de traitement auprès de votre employeur
    22/01/2025 votre de de retraite est en cours d études ou de traitement
    C est une invalidité retraite
    Je vous remercie beaucoup

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    • Le 7 avril à 19:37

      Je vous ai répondu le 22 mars : il faut attendre au moins six mois après que votre dossier soit correctement complété par l’employeur.

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    • Le 24 avril à 20:25

      Bonsoir,
      Mon conjoint vient d’être en retraite pour invalidité au 11.04.2025, imputable au service.
      Fonction publique hospitalière. Demande faite en juin 2024... donc patience.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 avril à 11:04

    Bonjour à tous

    Le feuilleton de la CNRACL continue ! fpt en citis depuis 2 ans 1/2 je suis passée en commission médicale inaptitude au travail imputable au service pour AT 25 % et non imputable 41 % la CNRACL demande qu’une partie de mon dossier soit revue par le dernier expert et la commission médicale est ce courant qu’elle agisse comme cela ?merci de vos retours

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    • Le 22 avril à 17:42

      Bonjour à vous,
      Pour quelles raisons la CNRACL demande-t-elle cela ? y a t il une incohérence sur les taux ou des divergences entre les experts ? Il faut nous en dire un peu plus sur votre dossier pour qu’on puisse comprendre et vous aider

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      • Le 23 avril à 19:31

        Bonsoir

        Je viens de recevoir par mail la décision d’une convocation d’un autre expert (celui que j’avais vu n’exerce plus) la CNRACL l’a demandé à la commission médicale car ils ne sont pas d’accord avec l’expert pour l ipp non imputable au service par rapport à mon dossier médical antérieur à mon at . Alors que la commission médicale avait validé mon dossier et que tout était parti à la CNRACL depuis juillet 2024 - ! Qu’en pensez vous ?

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    • Le 22 avril à 20:49

      Bonsoir,

      J’imagine que non mais par acquis de conscience je préfère vous le demander : avez-vous connaissance du motif de cette nouvelle demande d’expertise ?

      Pour le reste, cette pratique n’est pas courante mais n’est pas non plus inédite. Il peut arriver que la CNRACL souhaite procéder à un réexamen d’un dossier par ce biais afin, dans la plupart des cas, de voir les taux reconnus réévalués.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 avril à 15:25

    Bonjour,
    Placée en CITIS, FPT : expertise médicale concluant à une inaptitude totale et définitive à tous postes. Je serai bientôt en retraite anticipée invalidité.
    20% taux d’invalidité imputable au service 25% non imputable.
    J’ai lu que seul le taux imputable au service sera pris en compte pour la rente qui s’ajoutera àla pension retraite.
    Les 25% non imputables au service pourront ils compter pour une éventuelle indemnité ?
    Cordialement,

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 avril à 19:49

    Bonjour, j’ai travaillé dans le privé mais aussi dans la fonction publique hospitalière.J’ai quitté la fonction publique pour travailler dans le privé avec 1 mise en disponibilité pour convenances personnelles de la fonction publique.Puis j’ai été rayée des cadres après 10 ans.
    En 2022 j’ai été mise en invalidité niveau 2 du privé.
    Je ne peux plus travailler et à 62 ans la carsat me dit que je n’aurais plus d’invalidité et que je dois demander ma retraite.
    Je sais que je n’ai pas droit à 1 retraite fonction publique mais que mes trimestres cotisés dans la fonction publique doivent être transférés dans le régime général...la Cnarcl me dit que non ma retraite ne sera qu’à 63 ans...la Carsat me dit 62 et de demander à mon dernier employeur de la fonction publique de faire passer mes cotisations du public.
    Mon dernier employeur public fait la sourde oreille et dit ne pas comprendre...impossible de joindre la Cnarcl à part 1 fois pour me dire des choses fausses...
    Je ne sais plus quoi faire et ma retraite devrait être dans moins d’1 an...aidez moi Svp je suis perdue.

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    • Le 22 avril à 22:22

      Si vous avez été radiée des cadres avant 2011, vous devez avoir 15 années de service pour avoir droit à la retraite de fonctionnaire. Si c’est à partir de 2011, deux années suffisent comme expliqué fiche 47.
      Dans le régime général, même avec une retraite d’invalidité catégorie 2 vous avez le droit de travailler, même un peu. Dans ce cas vous pouvez conserver votre pension d’invalidité : lisez le point 1 de la fiche 17. Cela vous permettrait d’attendre d’avoir droit à la retraite de fonctionnaire (voir fiche 47)
      Si vous n’aviez pas droit à la retraite de fonctionnaire, la CNRACL aurait déjà du transférer vos cotisations au régime général et à l’Ircantec.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 avril à 13:26

    bonjour

    après 5 ans de disponibilité pour raisons personnelles j’ai demandé ma réintégration sauf que j’ai été mis par la médecine du travail en inaptitude à mon poste de secrétaire médicale et que j’ai été reconnue travailleur handicapé par la MDPH ; que pensez vous que mon employeur (hôpital) va me proposer ? reclassement ? licenciement mais aurais je le droit à l’ARE ? ou une mise à la retraite anticipée (j’ai 61 ans) et est ce que dans ce cas là j’aurai le droit à l’ARE ou à une indemnité en attendant la décision définitive de mise à la retraite ?

    Merci d’avance pour votre réponse

    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 22 avril à 21:10

      Bonsoir,

      Par principe, si vous n’avez été reconnue inapte qu’à votre poste, la médecine du travail considère que vous êtes apte à d’autres fonctions.

      Dès lors, il incombe à votre employeur de vous inviter à bénéficier du dispositif de la PPR qui ouvre droit à une période de transition professionnelle d’une durée d’un an au cours de laquelle un plein traitement est versé.

      Si aucune solution de reclassement n’est identifiée à l’issue de la PPR, la question de votre aptitude devrait être à nouveau examinée. En fonction, ce réexamen aboutira soit à une mise en disponibilité soit au lancement d’une procédure de mise à la retraite pour invalidité.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 avril à 18:37

    bonjour, je suis en maladie professionnelle depuis 1 an, je ne pourrai pas reprendre. J’ai 52 ans, quel sera mon salaire à la retraite anticipée en invalidité ? merci

    Répondre à ce message

    • Le 21 avril à 19:34

      C’est indiqué dans cette fiche au point 3 donc voici un extrait : La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.
      POur calculer votre retraite il vous faut avoir le nombre de trimestres validés comme fonctionnaire titulaire et le nombre de trimestres exigés pour votre âge, soit 172.

      Répondre à ce message

    • Le 22 avril à 09:22

      Bonjour,

      Si votre employeur a respecté le droit applicable, vous êtes actuellement en CITIS.

      Cette position administrative, tant qu’elle perdure, reste très favorable aux agents, notamment ceux qui sont à distance de la limite d’âge dans la mesure où le CITIS vous permet de bénéficier d’un plein traitement, de continuer à cotiser et ne présente pas de durée maximale.

      Il pourrait donc être opportun d’envisager de rester le plus longtemps possible dans ce régime.

      En outre, si un taux d’IPP vous est reconnu au titre de votre maladie professionnelle, vous avez droit à une indemnisation complémentaire fondée sur l’engagement de la responsabilité sans faute de votre employeur. Cette indemnisation peut être très conséquente mais nécessitera dans la plupart des cas la saisine du juge administratif.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 avril à 20:18

    Bonjour j ai plusieurs taux ipp...fonctionnaire territorial.....j’ai 2 % pour l épaule en at. 2%pour le coude en at..4%pour les canaux carpien en mp..,8%pour lombalgie en at .et 6%pour gonalgie.en mp .quel est mon taux d invalidité ? Ai je droit a une retraite anticipée ?

    Répondre à ce message

    • Le 22 avril à 09:17

      Bonjour,

      La mise à la retraite pour invalidité n’est, par principe, possible que si vous avez été reconnu inapte de manière définitive et absolue à toutes fonctions.

      En ce qui concerne le taux global d’invalidité lorsque différents taux existent, deux options sont possibles. Soit les lésions et pathologies ayant donné lieu à des taux présentent entre elles un rapport d’aggravation et dans ce cas la règle de Balthazard sera appliquée. Elle aboutira en réalité à la détermination d’un taux inférieur à la somme des taux existants.

      A défaut, et si ces lésions et pathologies ne présentent pas de lien entre elles, alors le taux d’invalidité global sera constitué de la somme de l’ensemble des taux existants.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 avril à 16:05

    Bonjour :je touche une pension de retraite pour invalidité fct pub.je viens de trouver un 18h chauffeur de bus scolaire sur 10mois .jj’ai droit a un complement de salaire ?ou autre chose ?il y a un seuil a ne pas depaser ? Merci

    Répondre à ce message

    • Le 21 avril à 18:35

      Comme déjà répondu dans le forum, la retraite pour invalidité vous donne le droit de travailler sans plafond ni limite. Et les cotisations retraite seront prises en compte dans le régime général et le régime complémentaire de retraite.

      Répondre à ce message

      • Le 21 avril à 22:58

        oui merci j’avais comprie cela j’ai mal poser ma question .com je ne suis pas payé pendant les vacance scolaire croyer vs que je pourait avoir une aidre de paul emploie merci

        Répondre à ce message

        • Le 22 avril à 06:53

          Pôle Emploi est devenu France Travail. Vous pouvez avoir droit à une allocation chômage si votre contrat de travail n’est pas annuel. Votre retraite sera prise en compte et réduira le montant de l’ARE comme expliqué au point 5 de la fiche 17 de ce guide.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 avril à 10:06

    Merci Claude pour vos précédentes explications concernant les dispositifs de départ à la retraite pour invalidité et/ou pour handicap.

    J’aurais besoin de précisions supplémentaires sur les points suivants :

    1. Devenir de l’ATI :

    En cas de départ à la retraite pour invalidité imputable au service, l’ATI est-elle systématiquement transformée en rente viagère d’invalidité ?

    En cas de départ à la retraite pour handicap, l’ATI est-elle maintenue, transformée ou supprimée ?

    2. Plafonnement du cumul pension + rente :

    Le plafonnement du cumul de la pension de retraite et de la rente viagère d’invalidité au montant du dernier traitement indiciaire brut s’applique-t-il dans les deux cas de figure mentionnés ci-dessus ?

    Je vous remercie par avance pour votre éclairage sur ces questions.

    Bien cordialement,

    Répondre à ce message

    • Le 21 avril à 10:42

      1. Deux cas sont à envisager :
       si votre radiation des cadres résulte d’une aggravation des séquelles ayant ouvert droit à une allocation temporaire d’invalidité, donc si vous obtenez une retraite pour invalidité : l’allocation peut alors être annulée et remplacée, à compter de la radiation des cadres, par la rente d’invalidité ;
       si votre radiation des cadres a un autre motif (comme la retraite fonctionnaire handicapé) : la révision du taux d’IPP avant la radiation des cadres est obligatoire et l’ATI reste versée.
      Il y a des différences entre rente viagère et entre ATI tant pour le taux minimum (au moins 10%) que pour le montant (calculé sur l’indice majoré 250). Le montant ne change avec la retraite. Lisez cette fiche, c’est expliqué.
      2. Il n’y a pas de plafond pour l’ATI puisqu’elle complète le traitement. Elle est revalorisée comme le point d’indice en activité et comme l’indice des prix en moyenne annuel en retraite (fiche 51).

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 avril à 00:08

    Bonjour Claude,

    Je vous remercie d’avance pour le temps que vous consacrez à accompagner chacun d’entre nous avec autant de rigueur et de bienveillance.

    Je suis fonctionnaire territoriale, née en 1972, avec un taux d’IPP de 68 % reconnu imputable au service depuis le 1er janvier 2007. J’ai récemment demandé la reconnaissance en maladie professionnelle imputable au service pour un syndrome anxio-dépressif. Actuellement, je suis à l’avant-dernier échelon de ma grille indiciaire.

    Je me permets de vous solliciter pour avoir votre éclairage sur deux hypothèses de départ en retraite :

    Le départ pour inaptitude (selon la fiche 40),

    Ou un départ à 57 ans au titre du handicap (selon la fiche 41).

    Pourriez-vous m’indiquer quelle serait la différence entre ces deux dispositifs, tant en termes de droits que de montant estimé de la pension ?

    Je vous remercie.

    Répondre à ce message

    • Le 21 avril à 08:00

      Si le droit à un départ anticipé au titre de votre handicap est ouvert, ce dispositif est plus avantageux car il permet le versement d’une majoration spécifique destinée à pallier le manque éventuel de trimestres (point 5 fiche 41).
      Le départ au titre de l’Invalidité autorise une reprise d’activité et permet une retraite au titre du régime général

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 avril 2024 à 22:22

    Bonjour
    J attends ma radiation des cadres.
    Inaptitude a mon poste, agent ménage et restauration.
    Pas de reclassement proposé
    Retraite pour invalidité non imputable au service en cours.
    La sécurité sociale m a attribué un invalidité cat 2.
    Je m inquiète pour mon avenir. Une pension qui ne me permettra pas de vivre.
    L assistante sociale me dit de demander l aah . Cette solution ne me convient pas. J aimerais retrouver une activité professionnelle adaptée à ma maladie, j ai lu que le cumul libre serait possible.
    Étant peu qualifiée, diplôme niveau cap.
    Suis je limitée par un nombre d heures de travail ? Si cette emploi ne nécessite pas de forcer. Est ce possible ?
    Je m envisage pas non plus un temps complet. Plutôt un 70, 80 %.ce qui me permettrait d avoir un revenu a peu près égal à mon salaire d avant. Cumul salaire et pension.
    Je vous remercie d avance si vous pouvez me donner une réponse

    Répondre à ce message

    • Le 23 avril 2024 à 12:54

      Bonjour,

      En matière de mise à la retraite pour invalidité, le cumul de la pension avec des revenus d’activité est prévu et autorisé en son principe par l’article L. 86 du code des pensions civiles et militaires :

      " (...) II. – En outre, par dérogation aux mêmes dispositions, peuvent cumuler intégralement le montant de leur pension avec des revenus d’activité :

      1° Les titulaires de pensions civiles et militaires ou d’une solde de réforme allouées pour invalidité ; (...)
      "

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

      • Le 28 avril 2024 à 13:41

        Bonjour , est ce qu’une prévoyance à le droit de prévoir que toute activité même à temps partiel entraîne l’arretde la prévoyance ? C’est le cas de Collecteam.

        Répondre à ce message

        • Le 20 avril à 11:49

          Bonjour avez vous eu une réponse à votre message car ma prévoyance prévoit la même chose. Je ne trouve pas cela normal. Bien cordialement

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 avril à 10:12

    Bonjour,
    Je suis Aide soignante ( j’aurais 50 ans en fin d’année) dans la fonction publique hospitalière( 69 trimestres a ce jour cnracl et 53 MSA+ 1 enfant dans chaque régime a rajouté) échelon 5 indice majoré 401
    En janvier 2016 je me suis fait opérer d’une hernie discale suite au syndrome de la queue de cheval ça a été reconnu en maladie professionnelle et j’ai une ATI à 20 % .
    Depuis le 16 février 2025 je suis en arrêt et mon médecin traitant a indiqué que c’était une rechute de ma maladie professionnelle de 2016mon dernier scanner montre une discopathie étagées du rachis lombaire avec double hernie discale avec cruralgie.
    Plus les années passent et plus j’ai des difficultés je souhaiterais savoir si je pourrais être mis en retraite pour invalidité et combien je peux avoir et si mon taux de 20% peut augmenter.
    Je souffre également de mon épaule depuis un certain temps et je dois faire une radio dans les prochains jours Est-ce que je peux malgré le fait que je sois en maladie professionnelle faire une reconnaissance s’il y a un lieu pour mon épaule également.
    Je vous remercie pour le temps que vous consacrer à nous lire , a nous renseigner, a nous épauler, car il faut bien le dire , il est difficile d’avoir des réponses à nos multiples questions.
    Stephanie

    Répondre à ce message

    • Le 17 avril à 23:42

      Vous devez faire reconnaître votre congé maladie en maladie professionnelle puis êtres placée en Citis (Congé pour invalidité temporaire imputable au service). Ensuite, vous attendez que votre employeur lance la procédure de mise à la retraite pour invalidité.

      Répondre à ce message

    • Le 18 avril à 10:13

      Bonjour,

      Vous pouvez parfaitement former une demande de reconnaissance d’une rechute de votre maladie professionnelle concernant vos arrêts depuis 2025.

      Rien ne vous empêche de solliciter, en parallèle, une demande de reconnaissance d’une maladie professionnelle au titre des lésions de votre épaule. Si celle-ci est reconnue cela pourrait augmenter un éventuel taux d’invalidité en cas de mise à la retraite.

      Néanmoins, il semble important de relever que le régime du congé pour maladie professionnelle (CITIS) est très favorable aux fonctionnaires. Si vous pouvez persister dans ce régime durant une longue période, et à considérer que vous ne soyez pas proche de l’âge légal de mise à la retraite, une demande de mise à la retraite pour invalidité présenterait un intérêt relatif.

      Enfin, la mise à la retraite pour invalidité implique, par principe, que soit actée l’inaptitude définitive et absolue de l’agent concerné à toutes fonctions.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 avril à 17:15

    Je suis en retraite pour invalidité depuis mai 2024 avec un taux de 10 % car maladies professionnelles de l’épaule et du coude,

    A ce jour, je ne peux plus me servir de mon bras comme avant,
    Impossible de le sécher après la douche par exemple, Impossible de mettre mes chaussettes et bas de contentions, Impossible de couper les aliments,
    Impossible d’ouvrir un bocal ou bouteille.... J’ai constamment besoin de mon mari, Je ne peux pas non plus faire les courses car je ne peux pas accéder aux rayons si trop haut,
    ni porter des charges,,, Conduire m’est devenu trop dangereux,
    Pourriez vous me dire si je peux demander l’allocation pour tierce personne à la cnracl ?
    Je vous remercie d’avance,
    Cordialement,
    Flo.

    Répondre à ce message

    • Le 17 avril à 08:48

      Oui, la majoration pour l’assistance d’une tierce personne peut être accordée à l’ancien fonctionnaire bénéficiaire de la rente d’invalidité pour maladie professionnelle.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 avril à 18:06

    J’ai demandé en DECEMBRE 2024, la correction du taux de Csg appliqué sur le montant de ma retraite ; en effet celui-ci est trop élevé eu égard à mes revenus déclarés. J’ai transmis les avis d’imposition nécessaires à la correction du taux. par courrier postal

    La CNRACL n’a rien corrigé depuis 4 mois malgré mes alertes par messagerie. Les réponses de leur part étant que je dois patienter,dossier en cours.
    . Cette correction devrait être automatique puisque la CNRACL reçoit les avis d’imposition de la part de la Dgfip.
    je les ai contacté par téléphone ils m’ont répondu manque de personnel pour rectifier les taux et dossier en cours et cela fais 4 mois ????
    On m’ a répondu dossier sensible après avoir ecrit au PREMIER MINISTRE dont j’ai reçu le courrier que je leur ai transmis...
    TOUJOURS SANS REPONSE DE LEUR PART MALGRE TOUT...

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 avril à 13:51

    Bonjour, fonctionnaire territorial actuellement placé en Citis depuis Septembre 2022(suite à un A.T imputable au service...) et percevant une pension d’invalidité à 18%....je voudrais savoir si je dois demander ma mise en retraite pour invalidité avant l’âge légal (57 ans et 9 mois) me concernant car je suis en carrière longue et dans un régime spécial...où bien avant mon Taux plein à 61 ans et 2 mois ?... pour bénéficier de la rente d’invalidité.... Merci par avance de votre réponse.Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 16 avril à 18:45

      Pour avoir à la rente viagère, vous devez être mise à la retraite pour invalidité avant votre limite d’âge (voir fiche 47).

      Répondre à ce message

      • Le 16 avril à 23:13

        Rente d’invalidité et non viagère...donc, étant en catégorie active avant 62 ans ...? Merci pour votre retour

        Répondre à ce message

        • Le 17 avril à 08:23

          Oui, si vous êtes en catégorie active, vous devez être mis en retraite pour invalidité imputable au service avant votre limite d’âge de 62 ans pour une catégorie active.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 avril à 17:09

    La periode prise en compte pour le calcul de la retraite anticipee pour inaptitude est celle precedent l accident de travail ? Et est elle de 6 mois travaillé ou 1 mois travaillé ? Donc si apres l accident j essaie de reprendre 1 mois en TPT ou a temps plein classique, et que je suis déclarée inapte au bout d un mois le calcul de la retraite sera basé sur mon dernier salaire ?. Merci

    Répondre à ce message

    • Le 13 avril à 22:55

      La durée de service prise en compte pour le calcul de la retraite va jusqu’à la radiation des cadres en cas de Citis (suite à une accident se service). Le montant de la retraite dépend de l’indice détenu comme expliqué fiche 49 de ce guide.
      Le temps partiel thérapeutique compte du temps plein.
      Que vous repreniez un mois ou pas ne change pas le montant de votre retraite anticipée.

      Répondre à ce message

      • Le 14 avril à 11:35

        Je pensais que lr calcul etait pour une retraite pour inaptitude :
        dernier traitement ( hors citis) travaillé x75%x nb annees de travail /nd d annees requis.

        Répondre à ce message

        • Le 14 avril à 14:08

          Ce n’est pas le dernier traitement (sauf s’il était complet). Comme indiqué fiche 49 : « Le traitement servant de base au calcul de la pension est constitué par le traitement soumis à retenue afférent à l’indice correspondant à l’emploi, grade, classe et échelon effectivement détenus depuis 6 mois au moins par le fonctionnaire au moment de la cessation des services valables pour la retraite. »

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 12 avril à 12:56

    Bonjour,
    Ancien fonctionnaire titulaire de 1995 à 2020, j’ai démissionné de la Fonction Publique Hospitalière après avoir obtenu systématiquement un refus de réintégration pour absence de poste vacant suite à une mise en dispo d’office pour raison de santé. Suite aux restructurations hospitalières à partir de 2011 et un long parcours chaotique dû aux risques psychosociaux, ma santé s’est fortement dégradée. Depuis, j’ai retrouvé du travail dans le privé, mais aujourd’hui, suite à une rechute avec hospitalisation, je viens d’être déclaré inapte à mon travail et je vais toucher des indemnités car mon employeur actuel n’a pas de poste de reclassement. Aussi, dans le cadre de cette hospitalisation, il a été établi que la maladie s’est déclarée lors de mon activité dans la Fonction Publique.
    J’ai pu lire et si j’ai bien compris, qu’un ancien fonctionnaire, qui a contracté sa maladie alors qu’il était en activité chez son employeur public peut, sous conditions, bénéficier d’une rente viagère d’invalidité....
    Pouvez-vous m’éclairer sur ce point ?
    Je me demandais si peux entamer cette démarche car je n’ai pas encore droit à une retraite, j’ai 59 ans.

    Répondre à ce message

    • Le 12 avril à 17:30

      C’est possible. Mais votre maladie n’a pas été déclarée maladie professionnelle à l’époque. Donc vous devez en demander la reconnaissance maintenant, ce ne sera pas facile. C’est cette reconnaissance qui vous donnera droit à une rente viagère salon le taux d’IPP proposé par le médecin agréé et le conseil médical. Il faut faire la demande à la CNRACL.
      Attention, « l’ancien fonctionnaire ne bénéficie pas de la présomption d’origine et reste soumis au régime de la preuve. Il appartient donc au retraité atteint d’une maladie professionnelle ou souffrant de séquelles tardives résultant d’un accident de service d’apporter médicalement et administrativement la preuve d’un lien de causalité direct et certain entre la maladie invoquée et les fonctions qu’il a exercées au cours de son activité de fonctionnaire territorial ou hospitalier. »

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 avril à 19:01

    Bonjour, je suis complètement perdue.
    Je ai été reconnue en maladie professionnelle en mars 2020 puis une autre maladie professionnelle en mai 2022. Je perçois une ATI depuis et j ai été déclarée définitivement inapte sur mon poste de travail.
    Je souligne que c’est imputable au service.
    J’ai fait un ppr de 1 an, avec diplôme en poche. J’ai trouvé un emploi mais mon détachement n’a pas eu lieu. J’ai trouvé un autre travail, pareil, problème administratif.
    Je suis placée en citis depuis février 2025 et ils entament une démarche pour retraité pour invalidité.
    Quels sont les conséquences de cette retraite ? Quel montant ? Si j ai un compte épargne temps de 60 jours, puis je le faire monetariser ? Tellement compliqué . Peu de réponses auprès de ma hiérarchie et je suis dans le flou total.
    Merci pour vos éclaircissements

    Répondre à ce message

    • Le 11 avril à 14:19

      Cette fiche vous apporte des réponses à vos questions ! La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote : lisez la fiche 49.
      Vous pouvez transférer votre CET sur votre RFAP : lisez la fiche 53.
      Sommaire Guide des pensions de retraite

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    • Le 11 avril à 16:58

      Bonjour,

      Votre situation paraît effectivement complexe mais le travail de la CFDT Retraités pourra grandement vous éclairer.

      Pour des informations complémentaires propres à votre situation, vous pouvez me contacter par le biais de mon site internet.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 avril à 19:41

    Bonjour
    Quand on fait un recours pour obtenir une indemnisation de l administration pour faute lors d un accident de travail comment se deroule le jugement ? En general quelles pieces vont et doivent etre presentees ? Afin d obtenir gain de cause.

    Merci

    Répondre à ce message

    • Le 11 avril à 14:28

      Si votre accident est reconnu, vous avez 4 ans pour demander par écrit à votre employeur une indemnité de réparation, en précisant les préjudices subis (autres que ceux réparés par la rente viagère) et le montant de l’indemnisation sollicitée. S’il refuse, il faudra aller au tribunal administratif. Un professionnel peut vous aider dans cette procédure particulière.

      Répondre à ce message

    • Le 11 avril à 16:56

      Bonjour,

      Les procédures sont variables en fonction de chaque situation et il n’existe pas de formule prédéfinie en la matière.

      La réponse de Claude vous aiguille sur la procédure applicable, et je la confirme sans aucune difficulté, pour le reste, à savoir les pièces et l’argumentation à développer, je ne peux que vous inviter à prendre le conseil d’un avocat.

      Vous pouvez, si vous le souhaitez, me contacter par le biais de mon site internet qui est aisément identifiable.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 avril à 12:54

    Bonjour,
    Voici ma question, Policier Municipal j’ai été grièvement blessé le 9/09/23 suite à un refus d’obtempérer dans le cadre duquel j’ai sauvé une vie (percuté par un véhicule et trainé sur plusieurs mètres), reconnu imputable au service. Plusieurs fractures, opération et je viens d’être déclaré inapte par le médecin agréé de la Mairie avec 25% d’IPP pour le trouble du stress post-traumatique et 19% pour les séquelles physiques. Je viens de recevoir un courrier du comité medical de la ville (grande ville) pour me dire que mon dossier sera examiné pour le taux d’IPP, reclassement, incapacité permanente et inaptitude au poste, ces derniers estiment que ma présence sera pas nécessaire ce que je désapprouve s’agissant de mon avenir et mon dossier. D’après mon représentant cfdt de la Mairie qui a rencontré ce jour la responsable du comité médical, cette dernière lui aurait dit que certainement un plan de reclassement PPR serait annoncé sauf qu’au vu du peu de reconnaissance que j’ai eu, je ne souhaite pas de reclassement mais une mise à la retraite pour inaptitude, ce en quoi la responsable du comité médical a répondu à mon représentant syndical qu’à ce moment là, ma mise à la retraite ne serait pas imputable au service.
    Pouvez vous s’il vous plaît m’aider à savoir si je dois assisté à ce comité médical et surtout quel est la règle de droit afin que je puisse défendre mon dossier, il me semble qu’au vu de mon taux important 25+19% d’ipp suite a une blessure en service je peux demander une mise en retraite et qu’ils ne peuvent pas m’imposer un plan PPR. Pouvez-vous si tel est le cas, me donner l’article sur ce point afin que je fasse valoir mes droits. En vous remerciant.

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    • Le 9 avril à 15:37

      La CNRACL qui verse la retraite pour invalidité peut la refuser si vous pouvez être reclassé. Comme indiqué ci-dessus, les textes imposent à l’employeur de faire cet effort.
      En cas de reclassement vous pourrez demander l’ATI (voir ci-dessus).
      C’est l’employeur qui décide du reclassement ou de la mise à la retraite, mais il doit avant demander l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical.
      Si c’est vous qui demandez cette retraite pour invalidité imputable au service, le conseil médical peut donner une avis positif. Vous pouvez ensuite vous inscrire comme demandeur d’emploi, mais vous ne serez pas indemnisé.
      Si votre situation médicale est stabilisée, elle est consolidée, cela entraine soit un reclassement, soit une retraite pour inaptitude totale à toute fonction dans votre municipalité.
      Pour les références données aux adhérents CFDT. Code de la fonction publique : articles L822-18 à L822-25 (accidents de service et maladies professionnelles) ; articles L826-1 à L826-6 (prise en charge de l’inaptitude de l’agent public à exercer ses fonctions) ; articles L826-7 à L826-11 (dispositions particulières à la fonction publique territoriale et à la fonction publique hospitalière).
      Prenez le temps de lire ce forum car vous y trouverez peut-être des informations utiles sur vos droits.

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      • Le 9 avril à 17:00

        Merci Claude pour votre réponse, cependant il y a trois questions qui demeurent à savoir que je suis en citis depuis 15 mois, puis-je refuser le PPR ?
        J’ai été déclaré inapte à mes fonctions et mon cadre d’emploi suite à mon ctis, puis-je également refuser le reclassement qui sera forcément plus Policier ?
        Puisque je suis en citis depuis 15 mois avec 44% IPP percuté par un véhicule dans le cadre des mes fonctions, suis-je en droit au vu des deux questions précédentes de demander la mise à la retraite pour invalidité imputable au service ?
        Merci Claude pour votre dévouement.

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        • Le 11 avril à 13:51

          Je comprend votre questionnement. Ce n’est pas mon avis qui compte mais le droit et son application.
          Selon la réglementation, « le fonctionnaire doit être dans l’impossibilité définitive et absolue de continuer l’exercice de ses fonctions. L’incapacité doit être permanente. On entend par incapacité permanente, une incapacité définitive à l’exercice des fonctions ou pour le moins une invalidité dont on ne peut pas prévoir l’amélioration et qui interdit la reprise de l’activité pendant un temps indéterminé. »
          Si vous refusez tout reclassement, que le conseil médical donne un avis favorable, que l’employeur demande une retraite anticipée, le payeur, la CNRACL, va vérifier si la décision de l’employeur est conforme au droit. La caisse va vérifier si votre situation médicale vous rend incompatible avec une poursuite d’activité.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 avril à 11:46

    Bonjour
    qui sont les medecins experts habilités pour une mise en retraite pour invalidité ? Ou peut on trouver le liste ?
    merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 avril à 10:08

    Bonjour
    Je suis agent de la Fonction publique territoriale, titulaire, à temps plein.
    Après un congé maladie ordinaire d’un an, une demande de congé longue maladie a été faite et refusée par le comité médical. Celui-ci m’a placé en disponibilité d’office pour raisons médicales pendant 9 mois. A l’issue de cette période, il m’a déclaré en inaptitude absolue et définitive à tous les emplois de MON grade et à prolongé la disponibilité d’office pour un an, avec obligation pour mon employeur de me proposer une PPR ou un reclassement.
    J’ai refusé la PPR... au regard du manque de personnel et de compétences des personnes qui auraient dues m’accompagner dans ce cadre. J’ai donc demandé un reclassement EXTERNE (septembre 2024) afin de ne plus travailler au sein de ma collectivité et me rapprocher de mon domicile. Aucune proposition de reclassement ne m’a été proposé par ma collectivité avant février 2025 : 6 annonces transférées dont 3 postes situés entre 50 et 80 kms de mon domicile, 1 poste pour un CDD de 2 mois, 1 poste ne correspondant pas à mes recherches , 1 poste à 28 heures (poste où j’ai candidaté malgré le temps partiel). De mon côté j’ai envoyé une quarantaine de candidatures (privés, fonction publique..) mais aucun retour positif. J’interpelle donc ma collectivité pour savoir quelle décision elle pensait prendre à court terme.
    Le centre de gestion indique qu’il faut que je fasse une demande de mise en retraite pour invalidité.
    J’ai plusieurs questionnements et craintes à l’égard de cette proposition :
    > la demande peut elle être refusée par le comité médical (sachant qu’il a déjà refusé le CLM) ?
    > Le comité médical peut il encore prolongé la disponibilité d’office en insistant sur le reclassement, même si celui ci n’a jusqu’à présent pas abouti ?
    > Si la demande est acceptée, ai je le droit de reprendre une activité (privé ou micro entreprise) en attendant que ma demande soit traitée par la CNRACL (délai annoncé de 8 à 10 mois pendant lesquels je ne cotise pas pour la retraite + besoin psychologiquement de travailler) ?
    > Une fois la demande validée par la CNRACL le CDG m’a indiqué que je pouvais reprendre une activité dans le cadre du cumul emploi retraite NON plafonné. Cette nouvelle activité me permettrait de cumuler des trimestres mais m’ouvre t elle également droit à une pension qui viendrait se cumuler à la pension CNRACL ?

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    • Le 9 avril à 15:02

      La disponibilité pour raison de santé vous sort des effectifs et ne compte pas pour la retraite.
      Si l’employeur vous met à la retraite d’office pour inaptitude, vous pourrez vous inscrire comme demandeur d’emploi puis percevoir l’allocation chômage payée par l’employeur s’il ne cotise pas volontairement à l’assurance chômage.
      Si vous demandez la retraite pour invalidité, la jurisprudence considère que c’est vous qui avez quitté votre emploi et vous ne pourrez pas être indemnisé.
      L’avis du conseil médical peut accepter votre demande de retraite pour invalidité. L’employeur, qui décide, peut demander votre retraite pour invalidité. Mais je crains que la CNRACL, qui contrôle la légalité de la décision de l’employeur, refuse si vous êtes reclassable.
      La retraite pour invalidité autorise le cumul avec un nouvel emploi sans plafond ni limites et les nouvelles cotisations donnent des droits à la retraite.

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