UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

E. Retraites Anticipées des Fonctionnaires


40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail


Pour les fonctionnaires, l’invalidité se traduit par une liquidation anticipée de leurs droits à la retraite. Cette situation n’est pas toujours très favorable, les pensions sont particulièrement basses pour des carrières courtes. Le départ anticipé n’est pas la seule solution, les fonctionnaires ont des droits à congé maladie, longue maladie et longue durée.

Mises à jour :
 de l’encadré sur la Majoration tierce personne (9/17) ;
 de l’encadré sur le plafonnement de la rente d’invalidité (2/18) ;
 ajout d’un encadré à la fin de la fiche (10/18) ;
 remplacement de la commission de réforme par le conseil médical siégeant en formation plénière dans le point 1 (décrets du 11 mars 2022) (22/3/22) ;
 ajout au point 3 de la dérogation à la condition des 6 mois dans l’indice pris en compte pour la liquidation de la pension (22/3/22) ;
 ajout encadré suite réforme des retraites au point 3 « si droit à la retraite avant 60 ans » (7/11/23).

1. Qu’est-ce que l’invalidité ?

L’invalidité est une réduction temporaire ou définitive, partielle ou totale de la capacité de travail du fonctionnaire. L’invalidité ouvre des droits différents, suivant qu’elle résulte ou non d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle.
Quel que soit le type d’invalidité, celle-ci est appréciée par le conseil médical siégeant en formation plénière dont relève le fonctionnaire.

Allocation d’invalidité temporaire (AIT). Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, être reconnus en état d’invalidité temporaire s’ils sont atteints d’une invalidité non imputable au service, réduisant au moins des deux tiers leur capacité de travail, sans pouvoir reprendre immédiatement leurs fonctions ni être mis ou admis à la retraite, et ayant épuisé leurs droits statutaires à rémunération.
La demande doit être adressée à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), qui la transmet avec son avis à l’administration dont relève le fonctionnaire. Le bénéfice de l’AIT est accordé après avis du conseil médical siégeant en formation plénière par périodes d’une durée maximale de six mois, renouvelables selon la procédure initiale. L’AIT est payée par l’administration ou l’établissement dont relève le fonctionnaire.
L’allocation cesse d’être servie dès que le fonctionnaire est réintégré dans ses fonctions ou mis à la retraite et, en tout état de cause, à l’âge légal.
Le fonctionnaire dans l’incapacité permanente de reprendre ses fonctions est mis à la retraite par anticipation (voir point 2).

Allocation temporaire d’invalidité (ATI). Le fonctionnaire victime d’un accident de service ou atteint d’une maladie professionnelle pouvant continuer à exercer des fonctions peut avoir droit à une allocation temporaire d’invalidité (ATI) cumulable avec son traitement. L’incapacité permanente est d’au moins 10%. Pour une maladie en lien avec l’exercice des fonctions, désignée dans l’un des tableaux de maladie professionnelle de la sécurité sociale, le droit à indemnisation peut être ouvert sans condition de taux. Pour une maladie professionnelle reconnue mais ne figurant pas dans l’un des tableaux de maladie professionnelle, un taux d’invalidité minimum de 25% est exigé.
La demande doit être faite auprès de l’administration. Elle est attribuée pour une période de cinq ans, et renouvelable dans les mêmes conditions. Cette allocation est concédée et payée dans les conditions prévues pour les pensions de retraite. Le montant est égal au taux d’invalidité multiplié par le traitement brut de l’indice majoré 245 (1 206 € en 2023).

Contrairement à l’allocation d’invalidité temporaire, l’allocation temporaire d’invalidité est maintenue ou transformée en cas de mise à la retraite pour invalidité.
L’ATI est remplacée par une rente d’invalidité, lorsque la mise à la retraite est consécutive à l’aggravation de l’invalidité ayant ouvert droit à l’ATI (voir point 2).
L’ATI est maintenue après radiation des cadres pour invalidité imputable au service, mais indépendante de l’infirmité ayant ouvert droit à l’ATI.
L’agent contractuel bénéficie d’une pension d’invalidité identique à celle de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Bon à savoir

Délai de présentation des demandes d’ATI

La demande d’allocation temporaire d’invalidité (ATI) passe par son service de ressources humaines. Elle doit être déposée dans le délai d’un an :
 À compter de la reprise d’activité, si celle-ci intervient après la consolidation de votre état de santé ;
 À compter de la constatation officielle de la date de consolidation de l’état de santé, si la consolidation est fixée après la reprise de votre activité.
L’employeur vous convoque chez un ou plusieurs médecins agréés et votre dossier médical sera soumis au conseil médical pour avis.

Bon à savoir

Majoration pour tierce personne

Le fonctionnaire retraité, titulaire d’une pension d’invalidité et devant recourir à l’assistance constante d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie, peut obtenir une majoration de sa pension, même si ce recours devient nécessaire postérieurement à la cessation d’activité.
L’intéressé, s’il ne peut accomplir les actes de vie courante, peut bénéficier d’une majoration spéciale d’assistance de tierce personne. Cette majoration est égale à un traitement brut à l’indice majoré 227. Elle est accordée pour 5 ans. Les droits sont réexaminés et la majoration est soit attribuée définitivement, soit supprimée en cas d’amélioration de l’état de santé.

2. Départ anticipé en retraite pour invalidité

Un fonctionnaire peut être mis à la retraite avec jouissance immédiate, si cela résulte d’une invalidité provenant ou non du service. La mise à la retraite intervient soit à la demande du fonctionnaire, soit d’office à l’expiration d’une période de 12 mois à compter de sa mise en congé (maladie, longue maladie ou longue durée).

Invalidité non liée au service. L’invalide a droit à une pension de retraite pour invalidité portée si nécessaire au minimum garanti, sous réserve que les blessures ou les maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il était fonctionnaire.

Invalidité reconnue comme imputable au service. Une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée en cas d’invalidité reconnue comme résultant du service. La rente viagère d’invalidité peut aussi être versée si la maladie qui se déclare après le départ en retraite est imputable au service : c’est le cas de l’amiante.
Cette rente d’invalidité est calculée en appliquant au traitement brut le pourcentage de l’invalidité attribué par la commission de réforme. Toutefois, si ce montant est supérieur à la valeur de l’indice majoré 681 (3 745 € en 2024), la fraction dépassant cette limite n’est comptée que pour le tiers. En outre, il n’est pas tenu compte de la fraction excédant 10 fois ce montant brut.
La rente d’invalidité ajoutée à la pension ne peut dépasser le total du traitement indiciaire brut de fin d’activité. Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret (2001-99 du 31 janvier 2001).
L’agent contractuel souffrant d’une invalidité totale ou partielle d’origine professionnelle bénéficie d’une indemnisation de la sécurité sociale, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la retraite.

Attention !

Accord du ministre

Pour les fonctionnaires d’État, la décision d’admission à la retraite pour invalidité reconnue comme résultant du service dépend de l’avis conforme du ministre chargé du budget (décret 2011-421 du 18 avril 2011).

3. Montant de la pension de retraite pour invalidité

Bon à savoir

Exceptions si droit à la retraite avant 60 ans

Une dérogation concerne les droits au départ anticipé autres que les catégories actives, soit une retraite pour invalidité mais aussi pour carrière longue, fonctionnaire handicapé, enfant invalide, conjoint invalide, parent de 3 enfants.
Si la date d’ouverture du droit à la retraite est atteinte avant 60 ans, la durée de services et de bonifications requise sera :
 pour ceux pouvant liquider leur pension avant le 1er septembre 2023, à la durée applicable avant la réforme de 2023 (voir article) ;
 pour ceux pouvant liquider leur pension à compter du 1er septembre 2023, durant une période transitoire, en fonction de la date d’ouverture du droit : 2023 et 2024 = 169 trimestres ; 2025 = 170 ; 2026 = 171 ; 2027 = en fonction de l’année de naissance.

La pension de retraite pour invalidité est calculée dans les mêmes conditions que les pensions normales (voir fiche 49), mais sans décote. Le traitement à retenir reste celui de l’indice détenu par l’agent durant les six derniers mois de services valables.

La condition des six mois ne sera pas opposée en cas de décès ou bien lorsque l’agent n’est plus en service par suite, dans l’un et l’autre cas, d’un accident survenu en service ou à l’occasion du service.

Si le taux global d’invalidité est au moins égal à 60 %, la pension d’invalidité ne peut être inférieure à 50 % du traitement correspondant à l’indice détenu par l’agent depuis au moins six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite (voir fiche 49), sans application de la décote.

Attention, contrairement à la pension normale, cette pension de retraite pour invalidité ne sera pas soumise à minoration (ou décote).

Lorsque l’invalidité est imputable au service, une rente accompagne la pension d’invalidité lorsque le fonctionnaire est radié des cadres, par anticipation. Elle n’indemnise, cependant, que les infirmités imputables au service.

Bon à savoir

Plafonnement de la rente d’invalidité

Le montant total de la pension, majoration pour enfants comprise, et de la rente viagère pour invalidité ne peut être supérieur à 100 % du traitement servant pour le calcul de la pension. Si tel est le cas, chaque élément est réduit en conséquence

Attention !

Polypensionnés

Les fonctionnaires invalides ayant cotisé au régime général avant leur entrée dans la fonction publique n’ouvrent pas droit à la pension d’invalidité du régime général, faute d’assujettissement préalable. Ils devront attendre l’âge de la retraite pour inaptitude pour faire valoir une inaptitude pour percevoir une pension vieillesse au taux plein (09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH ).

Bon à savoir

Les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude

La CFDT Ile-de-France a organisé une initiative « handicap et fonctions publiques » pour aider les militants à prendre en charge les problèmes d’inaptitude et de maintien en emploi des agents. Le compte-rendu renseigne sur les cinq étapes pour sortir de l’inaptitude :
1. Reprise sans aménagement sur le poste quitté, basée sur le droit de reprendre son poste à la fin d’un arrêt maladie.
2. Reprise aménagée avec une adaptation du poste, suite à l’avis du médecin du travail et de la prévention.
Si ces deux étapes ne sont pas possibles...
3. Réaffectation qui ne peut intervenir que pour des raisons médicales. La réaffectation modifie les fonctions mais n’a aucune incidence sur la carrière.
4. Reclassement qui consiste à nommer l’agent dans un autre cadre d’emploi dont les fonctions sont plus adaptées. L’avis doit d’(abord être donné par le comité médical ou la commission de réforme. Le reclassement est une réorientation et peut avoir des conséquences sur la carrière.
Si aucune de ces solutions n’est possible...
5. Inaptitude et éventuellement retraite pour invalidité.
Source : Solidaires n°521 de l’union régionale CFDT d’Ile-de-France.

La réforme des instances médicales dans le site de la CFDT Fonctions Publiques.

Fiche pratique sur le conseil médical par la CFDT Fonctions publiques.

Nous ne répondons qu’aux questions sur la « pension de retraite pour invalidité ». Les problèmes rencontrés pendant le congé maladie relèvent d’une autre réglementation et donc du syndicat CFDT de votre lieu de travail.

La CFDT Fonctions publiques propose :
Le congé maladie du fonctionnaire dans la FPE
Le congé de longue maladie du fonctionnaire dans la FPE

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11517 messages
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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 6 novembre à 17:23

    Bonjour,
    Est-ce qu’une épicondylite calcifiante peut être reconnue en maladie professionnelle ?
    Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 31 octobre à 10:30

    Bjr ! Une demande de retraite pour invalidite viens d etre demandee par mon employeur a la cnracl
    Avec 20 % d invalidite ! J ai 14 ans de fonction publique ai je doit a une rente ou il y a t il un minimum
    De duree a effectue ?(nombres d annees ) pour y avoir droit ?
    Cordialement jacky

    Répondre à ce message

    • Le 5 novembre à 18:46

      Bsr ! Je nai pas de reponse a mon message ?
      Cordialement jacky

      Répondre à ce message

    • Le 5 novembre à 19:08

      Comme indiqué dans cette fiche il n’y a pas de durée minimum pour la retraite pour invalidité ni pour la rente si cette retraite est imputable au service.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 novembre à 11:33

    Bonjour

    Je suis fonctionnaire polypensionné (né en 1966). J’ai travaillé dans le privé la première partie de ma carrière.
    J’ai un taux d’handicap supérieur à 50% et inférieur à 80% obtenu en 2015.

    Le SRE m’autorise à prendre la retraite anticipée pour handicap (j’ai eu du SRE une reconnaissance rétroactive.de mon handicap en leur soumettant mon dossier médical).
    Malheureusement, la CNAV a refusé ma demande de retraite anticipée pour handicap car il me manque des semestres. La CNAV n’a pas reconnu l’antériorité de mon handicap malgré la décision favorable du SRE.

    Questions :
    1) Est-ce que je peux prendre ma retraite pour handicap du SRE et faire une demande de retraite pour inaptitude à la CNAV ?
    2) Est-ce que le taux MDPH qui est >50% obtenu en 2014 a une durée de validité illimité ou bien je dois demander tous les ans mon taux à la MDPH ?

    Merci d’avance pour votre aide.
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 3 novembre à 22:11

      1. C’est une « retraite pour invalidité » suite à une inaptitude dans votre emploi sans reclassement possible. Elle n’existe pas dans le régime général (Cnav ou Carsat). Vous avez droit à une retraite pour inaptitude à 62 ans comme expliqué fiche 9 de ce guide. Utilisez le site officiel www.info-retraite.fr pour effectuer une demande de retraite unique Cnav et Agirc-Arrco au moins.
      2. Le taux de la MDPH sert surtout à la mobilité, pas pour la retraite.

      Répondre à ce message

      • Le 5 novembre à 08:04

        Bonjour et merci pour votre retour,

        Est-ce que vous pensez qu’il est possible que j’accepte de prendre ma retraite anticipée pour handicap dès maintenant du SRE et attendre l’âge de 62 ans pour prendre une retraite du régime général pour inaptitude ?

        Merci d’avance pour votre aide.

        Cordialement

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 novembre à 15:02

    Bonjour,
    Je touche l’ATI et je viens de faire une expertise médicale, en révision quinquennale de l’ATI Je serais en retraite en mai 2027.
    Ma question, dois je refaire une expertise médicale au bout de 5 ans, ou mon ATI est versé a vie sans changement de taux d’IPP.
    Merci pour votre réponse.
    Bien cordialement.
    Alain.

    Répondre à ce message

    • Le 4 novembre à 23:07

      L’ATI n’est pas versée à vie. Toutefois, si l’invalidité est médicalement considérée comme persistante, il n’y a plus de durée limitée. Le taux d’invalidité peut être révisé.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 novembre à 14:18

    Bonjour,

    J’aurai 50 ans en janvier prochain, je suis mère de 3 enfants majeurs issues d’une première union.
    je suis également invalide 2eme catégorie, RQTH, BOE a l’éducation nationale depuis le 1er septembre 2015 et actuellement en CLM.
    mon mari est invalide de 3 eme catégorie avec majoration tierce personne depuis janvier 2023.
    est-ce que je peux prétendre à la retraite anticipée ?
    je vous remercie pour votre retour.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 23 octobre à 17:12

    Bonjour à tous,

    Je tiens tout d’abord à exprimer ma profonde gratitude envers ceux qui prennent de leur temps pour aider les camarades. Un dévouement sans faille qui mérite d’être salué.

    Après 40 ans de carrière, mon employeur semble vouloir me mettre en inaptitude en multipliant les rendez-vous auprès de la médecine du travail. Je prévois de partir à la retraite en 2025 et je me demande quels pourraient être les intérêts pour mon employeur de me placer en inaptitude dans ce contexte.

    Vos conseils ou retours d’expérience me seraient d’une grande aide.

    Merci d’avance pour vos réponses.

    Répondre à ce message

    • Le 24 octobre à 15:37

      Bonjour,

      En l’état, le seul intérêt pour votre employeur au regard de ce que vous décrivez serait de vous sortir de ses effectifs actifs. Il m’est cependant impossible de me prononcer quant aux motivations concrètes rattachées à une telle volonté.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

    • Le 3 novembre à 10:51

      Je me joins à vous pour remercier tous ces bénévoles pour le temps passé, le partage de leurs connaissances pour aider les autres. Un grand merci à tous.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 novembre à 20:26

    Bonsoir pourquoi en étant en maladie professionnelle de 40% dans le public on peut partir à la retraite anticipée mais pas dans la fonction publique pourtant la maladie est pareille dans les deux cas

    Répondre à ce message

    • Le 2 novembre à 22:25

      Je suppose que vous évoquez la fiche 12 de ce guide pour les salariés relevant du code du travail. Mais eux n’ont pas droit à la retraite pour invalidité à tout âge en cas d’inaptitude comme décrit dans cette fiche.
      Il y a beaucoup de différences, vous souhaitez avoir un seul statut ?

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 1er novembre à 11:05

    Bonjour,
    Je suis actuellement en CLD à demi traitement dans la FPE et j’ai droit encore à être prolongée en CLD jusqu’au 21 septembre 2025.
    L’experte qui donne son avis au conseil médical lors de mes demandes de prolongation vient d’évoquer avec moi à la demande de l’éducation nationale ( mon employeur)lors de notre récente rencontre une possibilité d’inaptitude à toutes fonctions.N’ayant pas tous les éléments je n’ai pas pu me positionner.
    Ancienne instit , je suis en catégorie active. J’aurai 60 ans en juillet 2025.
    Si l’on me place en retraite anticipée pour inaptitude à toutes fonctions vaut il mieux que ce soit maintenant ou à la fin de mes droits à CLD puisqu il faut s’y prendre six mois à l’avance pour effectuer les démarches auprès des caisses de retraites.Si l’on me place en retraite anticipée pour inaptitude à la fin de mon CLD,faudra t’il que j’attende six mois pendant le temps des démarches pour commencer à toucher ma pension, donc six mois sans revenus ?
    Dans le calcul du montant de la pension, j’ai bien compris qu il n’y aurait pas de décote mais un calcul au prorata des trimestres cotisés. Les trimestres cotisés avant ma carrière éducation nationale, au nombre de 7,seront ils pris en compte dans ce calcul au prorata ou pas, puisque c’est l’éducation nationale qui va demander ma mise à la retraite anticipée de fonctionnaire ? Faudra t’il que je fasse une demande de liquidation auprès de toutes mes caisses ou seulement celle de la fonction publique, et les autres à 62 ans ?
    Enfin, le calcul de la pension est il bien effectué sur l’indice que je détenais avant mon demi traitement et non sur mon demi traitement ?

    Répondre à ce message

    • Le 1er novembre à 18:37

       Il faut six mois environ après l’avis du conseil médical pour avoir sa retraite pour invalidité.
       C’est l’employeur qui décide dans un régime spécial après avoir demandé l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical. Si les deux avis concluent à l’inaptitude définitive, l’employeur demandera votre mise à la retraite pour invalidité.
       Votre retraite de fonctionnaire sera calculée comme une retraite normale mais sans décote, donc au prorata des trimestres de services et selon votre échelon.
       Vous aurez droit à la retraite du régime général en principe à 62 ans comme expliqué fiche 9 de ce guide.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 octobre à 19:57

    Bonsoir,
    Ma fille , 38 ans , fonctionnaire titulaire de l’état , vient de recevoir son avis de retraite pour invalidité.
    elle était en Congés maladie simple , après avoir eu un CLD, donc elle était à demi -traitement.
    le taux indiciaire sur lequel se calcule sa pension est il basé sur un taux plein ou sur la moitié du taux plein ?
    merci de votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 19 octobre à 21:26

      La retraite se calcul sur l’indice détenu et non sur le demi-traitement comme pour une retraite normale (fiche 49).

      Répondre à ce message

      • Le 21 octobre à 00:20

        Merci de votre réponse
        elle bien de recevoir son décompte de retraite ,il me semble que le calcul de sa retraite est basé sur le demi traitement.
        comment régulariser cela ?
        merci
        Dominique Francois
        _

        Répondre à ce message

        • Le 21 octobre à 15:11

          Sa retraite pour invalidité est calculée au prorata de sa durée de services comme expliqué fiche 49 de ce guide. C’est probablement la cause de sa faible retraite. Je vous laisse faire le calcul.

          Répondre à ce message

          • Le 22 octobre à 15:35

            Merci de votre réponse.
            oui , le calcul correspond, mais il n’est pas pris en compte qu’elle a un taux d’invalidité supérieur à 60%.
            Là c’est bien au moins 50% du dernier taux indiciaire brut ?
            quelle est la démarche pour faire rectifier cela ?
            cordialement .
            Dominique François

            Répondre à ce message

            • Le 22 octobre à 19:33

              Un tel oubli est surprenant de la part du service des retraites de l’État.
              Les voies de recours sont indiquées fiche 5.

              Répondre à ce message

              • Le 31 octobre à 17:06

                Bonsoir ,
                ma fille a reçu une réponse du service de retraite de la fonction publique :
                elle avait un taux d’invalidité de 60%, quand elle est entré dans la fonction publique , elle a aujourd’hui 90% , donc 30% de plus , c’est ce taux de 30 % qui est retenu , ce qui explique le calcul du minimum garanti .
                cela est très surprenant , je n’ai vu dans aucun texte ce mode de calcul ?
                Qu’en pensez vous ?
                je vous remercie beaucoup du temps passé à répondre à toutes ces questions qui s’apparente à un parcours du combattant .

                Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 octobre à 15:18

    Bonjour

    Je lis régulièrement vos messages. Et je vois que nous sommes tous en difficulté avec toutes ces démarches....

    Moi, mon dossier de demande pour une retraite pour invalidite a été envoyé à la cnracl en mars et à ce jour , je n ai aucune nouvelle . Lorsque je vais le site de la cnracl il est écrit en cours depuis le 13 septembre ... je ne sais pas à quoi cela correspond...
    Je suis inquiète lorsque je lis que beaucoup d.entre vous doivent rembourser l’employeur des demi salaire perçus dans.l attente de la decision de la cnracl.
    Est ce demandé à tous les agents en attente de décision ?
    Mon employeur m a place en arrêt maladie et non en Dors .
    Je n arrive pas à savoir comment se passe réellement la.procédure. j ai appelé Le service RH et la réponse qu elle me donne . Il.faut attendre ... le retour de la cnracl....la réponse ne me convient pas ...je ne sais pas comment faire.
    Cela m.épuise et me stress
    ..pouvez vous m aider et m expliquer comment cela va se passer .
    Merci à vous .

    Répondre à ce message

    • Le 30 octobre à 23:14

      Sans avoir de certitude, il me semble que votre employeur a rendu un dossier complet le 13 septembre. Les délais sont très longs, trop longs, environ six mois.

      Répondre à ce message

      • Le 31 octobre à 09:50

        Bonjour Claude,

        Quand j ai appelé la RH m a dit que mon dossier était parti fin mars.
        Je ne comprends pas, je suis usée et stressée...

        Répondre à ce message

    • Le 31 octobre à 09:08

      Bonjour,

      Dans l’attente du traitement de votre dossier par la CNRACL, votre employeur maintiendra en principe votre demi-traitement et ce peu important que vous soyez actuellement placée en CMO et non en DORS et peu important le délai d’attente.

      Une fois que la CNRACL aura rendu son avis, votre employeur prendra une décision de mise à la retraite vous concernant. Cette décision ne pourra, de manière juridiquement fondée, avoir d’effet rétroactif : elle devra donc avoir une prise d’effet concomitante ou postérieure à la date de son édiction.

      Si votre employeur cherche à récupérer le demi-traitement versé, ce qui n’est pas assuré, cela interviendra à compter de votre mise à la retraite. Mais cela est illégal et vous pourrez le contester.

      Je ne peux que vous inviter à ne pas vous tracasser outre mesure en l’état. La procédure est lancée et, à ce stade, votre employeur paraît agir dans le cadre juridique applicable. Et, en tout état de cause, si les choses ne se déroulent pas comme prévu, vous disposerez de moyens de recours.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 octobre à 18:08

    Bonjour
    Je viens tout juste d avoir la retraite pour invalidité après un an d’attente ; j aurai dû partir fin août 2023...
    j était donc en demi traitement avec l éducation nationale en attente de réponse du comité médical.
    Et voici qu aujourd’hui je reçoit une lettre de mon académie me demandant de leur reverser un an de demi traitement soit 16 000 euros !!!
    Or la rétroactivité de ma retraite n est que de 11 000 euros soit une perte de 5000 euros...
    Et surtout on m a toujours dis que ce traitement était du et qu il n avait pas à être remboursé rétroactivement....ce n’ est pas de ma faute si le comité a pris un an de retard pour prendre sa décision ...et en attendant sa décision je devait bien vivre...
    Pouvez-vous confirmer ou infirmer cette non rétroactivité du demi traitement reçu par l éducation nationale en attente de la décision du comité médical....
    Merci beaucoup car là je sais vraiment pas comment faire pour rembourser cette somme....

    Répondre à ce message

    • Le 28 octobre à 19:22

      Bonsoir,

      Cette thématique a longuement été évoquée dans les précédents commentaires.

      La jurisprudence a confirmé récemment et à de nombreuses reprises que le demi-traitement versé dans l’attente d’une décision de mise à la retraite pour invalidité ne peut être valablement récupéré.

      Ce n’est cependant pas parce qu’une action est considérée comme illégale par le juge que les personnes publiques se privent de la mettre en œuvre. Il faudra dans ce cas contester la position de l’administration devant le juge administratif pour que le droit soit respecté.

      Il vous appartient donc de contester le titre exécutoire qui sera émis vous concernant. Je ne peux que vous inviter à vous faire assister par un avocat bien que cela ne soit pas obligatoire.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 29 octobre à 14:50

        Merci grandement pour vos différentes réponses.

        N’ayant pas encore reçu le titre exécutoire je me demande si dans celui ci il y aura des délais de paiement à respecter, voire des pénalités si ces délai ne sont pas respectés (même en cas de contestation devant la justice)...

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        • Le 31 octobre à 09:02

          Bonjour,

          La contestation du titre obéit à une procédure spécifique impliquant un recours administratif préalable obligatoire dès lors que, sauf erreur de ma part, vous relevez de la FPE.

          Cette contestation emporte un effet suspensif du recouvrement de la dette contestée et s’oppose, à mon sens, à ce que des pénalités de retard soient appliquées.

          Vous trouverez sur mon site internet une publication à ce sujet.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 octobre à 16:54

    Bonjour Madame, Monsieur,

    Je voudrais avoir des précisions sur le DORS (Disponibilité d’office pour raison de santé)

    Que touchons-nous une fois en dors, et entre la période dors et la mise en retraite d’office.

    Cordialement

    Sébastien

    Répondre à ce message

    • Le 30 octobre à 23:11

      En principe, la Dors donne droit à es indemnités journalières identiques à celles du régime général, soit 50% du traitement. Vous êtes sorti des effectifs et la période ne compte pas pour la retraite.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 30 octobre à 11:54

    Bonjour
    je perçois actuellement une pension de l’état pour invalidité depuis septembre 2023.
    la Carsat vient de me notifier ma pension pour le régime général, âgé légal de départ,pour quelques trimestres cotisés avant mon entrée dans la fonction publique d’état, mais avec une minoration du taux de calcul .
    je pensais que le taux de calcul de cette pension était sans minoration.pourriez-vous me confirmer cette information,éventuellement avec les références juridiques, pour que je puisse contester cette décision.
    vous remerciant d’avance pour votre dévouement.

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 octobre à 12:07

    Fonctionnaire de l’État, vérifiez le respect de vos nouveaux droits
    Depuis le 1er septembre 2024, les fonctionnaires en situation de congé de longue maladie, les contractuels en situation de congé de grave maladie, qui ont besoin de temps pour se soigner, bénéficient d’un système plus protecteur. En effet, avant cette date, un agent touchait l’intégralité de sa paye pendant un an, mais sans aucune prime, puis les deux années suivantes, l’agent ne touchait que la moitié de sa paye, et toujours sans aucune prime.Au 1er septembre 2024 : la première année de maladie, l’agent reçoit la totalité de sa paye et 33 % de ses primes. Les deux années suivantes, il reçoit 60 % du montant perçu la première année en maladie.
    Précision très importante pour un agent contractuel : avant le 1er septembre 2024 il lui fallait avoir travaillé 3 ans pour être protégé. Maintenant, la protection intervient au bout de 4 mois de service.
    En savoir plus : Protection sociale dans la fonction publique : point d’étape

    Répondre à ce message

    • Le 20 octobre à 18:10

      Cela s’applique t’il aux agents en CLD ?
      merci

      Répondre à ce message

      • Le 20 octobre à 22:37

        La réponse figure dans un autre article du site de la CFDT Fonctions publiques : En cas de congé de longue maladie pris en application des dispositions des articles L822-6 et suivants du code général de la fonction publique ou de congé de grave maladie pris en application de l’article 13 du décret du 17 janvier 1986 susvisé, le bénéfice des primes et indemnités est maintenu à hauteur de 33 % la première année et de 60 % les deuxième et troisième années.

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        • Le 21 octobre à 10:06

          Merci Claude
          mon CLD termine le 4 janvier 2026
          suis je légitime de demander le versement
          des primes dues à mon employeur ?
          merci

          Répondre à ce message

          • Le 21 octobre à 15:25

            Oui, l’Etat employeur !

            Répondre à ce message

            • Le 30 octobre à 12:46

              Bonjour Claude,
              Sauf erreur de compréhension de ma part,
              Depuis le 1er septembre 2024, sont concernés par ce nouveau dispositif, les fonctionnaires placés en congé longue maladie (CLM) et les contractuels placés en congé grave maladie (CGM).
              Les fonctionnaires placés en congé longue durée (CLD) ne sont pas concernés.
              Je vous remercie de confirmer ou infirmer pour éclaircir ce point essentiel.

              Cordialement,

              Répondre à ce message

        • Le 21 octobre à 13:29

          Bonjour
          ceci s’applique t’il à la Fonction Publique Territoriale ?
          merci

          Répondre à ce message

          • Le 21 octobre à 15:22

            La réponse figure dans le tract en téléchargement dans le site de la CFDT Fonctions Publiques :
            DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
            Petit retour en arrière ! La fédération CFDT Interco qui s’occupe des agents des collectivités a signé, avec les autres organisations syndicales et tous les employeurs territoriaux, un accord historique prévoyance et santé le 11 juillet 2023. La CFDT exige du nouveau ministre de la Fonction publique que cet accord soit traduit rapidement dans une loi, et que des financements soient prévus pour la couverture prévoyance et santé des agents.
            DANS LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIÈRE
            La CFDT Fonctions Publiques est très consciente que les agents de la Fonction publique hospitalière sont actuellement « les dindons de la farce » en matière de protection sociale. Avec la fédération CFDT Santé Sociaux, elle considère que les agents de l’hospitalière ne peuvent pas être abandonnés sur le bord du chemin d’une négociation qui a du mal à démarrer.

            La CFDT est indignée que les agents de la Fonction publique territoriale et de la Fonction publique hospitalière soient moins bien traités que leurs collègues de l’État en matière de protection sociale. La CFDT exige du gouvernement des actes et non de simples paroles !

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 28 octobre à 01:26

    Bonjour,
    Selon la logique du double calcul de la pension visé en fiche 49 :
    1- Pour une retraite pour invalidité, dans mon cas, la formule est P = 377 x (26 / 172 x 75%)
    Les 26 trimestres SRE que je retiens ont été obtenus ainsi : nombre de jours dans la FPE / 90 = 23 trimestres, auxquels j’ajoute mon service militaire 3 trimestres, soient 23+3 = 26 trimestres constitués (+32 jours qui sont perdus). Mon décompte de trimestres est-il correct ?

    2- Le minimum garanti de pension de retraite pour invalidité (mon taux est inférieur à 60%) avec moins de 15 ans de services, la formule est P = 227 x (6,5 / 15 x 57.5%) (ref c) de l’article L17 du code des pensions de retraites) .
    Mes années de service effectif (périodes SRE, en jours, retenues ci-dessus), ça fait 6,5 ans. Pour éviter les décimales, est-il correct de supposer qu’une année de services correspond à 4 trimestres ? (6,5/15 ans = 26/60 trimestres). Ainsi, mon décompte d’années de service effectif est-il correct ?

    Sinon, sauriez-vous m’indiquer, s’il vous plait, comment faire ces décomptes ?
    Merci d’avance de votre aide

    Répondre à ce message

    • Le 28 octobre à 22:47

      1. Si l’assuré a été affilié à un régime spécial, ce régime spécial est prioritairement compétent, même s’il n’est pas le 1er régime d’affiliation pour valider le service national. Le mode d’attribution des trimestres indiqué fiche 48 est le bon.
      2. Chaque année de service effectif est rémunérée à hauteur de 1/15ème de 57,5% de la valeur de l’indice majoré 227 (indiqué fiche 49). Le minimum garanti est calculé en fonction des services liquidés, soit 6,5 années pour vous.
      J’ai juste du écrire que vous avez bien compris !

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 octobre à 23:07

    Bonjour,
    Le conseil médical en formation plénière a prononcé ma mise en retraite pour invalidité récemment. Je n’ai pas encore le PV mais le collègue représentant du personnel m’a informé de la décision prise.
    Je ne conteste pas la RPI mais je ne suis pas d’accord avec les taux d’invalidités retenus et le fait que certaines de mes affections aient été écartées d’une détermination de taux (et même d’examen de médecin agréé).
    Je voudrais connaitre les textes réglementaires de référence.
    J’ai trouvé, comme référence pour la détermination des taux, le décret n° 68-756 du 13 août 1968 pris en application de l’article L28 (3e alinéa) du code de pensions de retraites.
    Mais cet article L28 porte sur l’invalidité résultant de l’exercice des fonctions alors que mon cas relève de l’article L29 disposant de l’invalidité ne résultant pas de l’exercice des fonctions.
    Puis-je tout de même m’appuyer, valablement, sur les informations contenues dans le décret 68-756 ?
    Merci d’avance de vos éclairages, et merci tout court pour vos fiches et commentaires toujours très pertinents

    Répondre à ce message

    • Le 19 octobre à 10:35

      Comme le médecin agréé, le conseil médical ne donne qu’un avis, c’est l’employeur qui décide. C’est donc sa décision que vous pourrez contester.
      Si le congé maladie relève du code général des fonctions publiques (Livre VIII, titre II) la retraite relève bien du code des pensions civiles et militaires, articles en R compris (issus des décrets).
      Seul le conseil médical en formation restreinte peut faire l’objet d’une appel au conseil médical supérieur. POur le conseil médical, il y a trois décrets, un par versant de la fonction publique. Vous ne précisez pas la votre : pour la FPE c’est le 86-442.

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      • Le 21 octobre à 17:01

        En effet, je ne l’avais pas précisé, je suis dans la FPE et relève donc bien du décret 86-442 (inapte CM Restreinte article 27, RPI CM Plénière article 7-1 3°). Je relève bien des congés visés par le code général de la fonction publique que vous citez et donc des articles du code des pensions de retraite que je citais dans ma question initiale.
        Cependant, vous ne m’indiquez pas si le décret 68-756 serait, selon vous, applicable dans mon cas.
        Et, si je sais que l’avis du conseil médical n’est pas un avis conforme mais un avis consultatif, il semble établi en méconnaissance des dispositions de ce décret.
        Comme j’envisage, en effet, de contester auprès de l’administration, je compte m’appuyer, entre autres, sur ce décret 68-756 et notamment les conditions dans lesquelles ces taux doivent être évalués.
        Merci de votre aide

        Répondre à ce message

        • Le 22 octobre à 21:50

          Je renseigne sur ce que je sais.

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          • Le 27 octobre à 21:05

            Merci, Claude, pour votre réponse. J’ai peut-être été maladroit en vous recentrant sur ma demande initiale.
            C’est tout à votre honneur de ne répondre qu’aux questions dont vous connaissez la réponse. C’est tellement rare de nos jours...
            Excusez-moi si j’ai pu paraitre un peu rigide, je sais que je le suis de trop.
            Merci encore.

            Répondre à ce message

        • Le 24 octobre à 15:54

          Bonjour,

          Je n’ai pas trouvé de décision expresse permettant d’affirmer sans aucun doute que le décret n° 68-756 du 13 août 1968 serait applicable au titre des mises à la retraite prononcées sur le fondement de l’article L. 29 du code des pensions civiles et militaires.

          Mais, d’une part, je n’ai pas non plus connaissance d’un barème alternatif à celui visé par le décret précité et qui serait spécifique aux retraites prononcées sur le fondement de l’article L. 29 du code des pensions civiles et militaires.

          D’autre part, la décision suivante me paraît, entre les lignes, confirmer l’application du décret n° 68-756 aux situations comprises dans le champ d’application de l’article L. 29 (CAA MARSEILLE, 20 juin 2006, 03MA00413) :

          " Considérant qu’aux termes de l’article L.29 du Code des pensions civiles et militaires de retraite : « Le fonctionnaire civil qui se trouve dans l’incapacité permanente de continuer ses fonctions en raison d’une invalidité ne résultant pas du service et qui n’a pu être reclassé dans un autre corps en application de l’article 63 de la loi nº 84-16 du 11 janvier 1984 précitée peut être radié des cadres par anticipation soit sur sa demande, soit d’office ; dans ce dernier cas, la radiation des cadres est prononcée sans délai si l’inaptitude résulte d’une maladie ou d’une infirmité que son caractère définitif et stabilisé ne rend pas susceptible de traitement, ou à l’expiration d’un délai de douze mois à compter de sa mise en congé si celle-ci a été prononcée en application de l’article 36 (2º) de l’ordonnance du 4 février 1959 relative au statut général des fonctionnaires ou à la fin du congé qui lui a été accordé en application de l’article 36 (3º) de ladite ordonnance. L’intéressé a droit à la pension rémunérant les services, sous réserve que ses blessures ou maladies aient été contractées ou aggravées au cours d’une période durant laquelle il acquérait des droits à pension. » ; que l’article L28 du même code précise que : « Le taux d’invalidité est déterminé compte tenu d’un barème indicatif fixé par décret » ; qu’enfin aux termes de l’article L30 du dit code : « Lorsque le fonctionnaire est atteint d’une invalidité d’un taux au moins égal à 60 p. 100, le montant de la pension prévue aux articles L.28 et L.29 ne peut être inférieur à 50 p. 100 des émoluments de base. » ;

          Considérant qu’en vertu du barème annexé au décret n° 68-756 du 13 août 1968 pris pour l’application de l’alinéa précité de l’article L. 28 du code des pensions civiles et militaires de retraite, ce barème est indicatif et comporte, par suite, pour toute lésion ou manifestation pathologique qu’il énumère, sauf en certains cas précis et exceptionnels, un taux minimum et un taux maximum d’invalidité, l’un et l’autre de ces taux déterminant strictement la marge dans laquelle les commissions de réforme compétentes fixent le pourcentage d’invalidité applicable ; que toutefois, dans le cas où des lésions présenteraient un caractère particulier, de même que dans celui où il existe des manifestations pathologiques non prévues dans le barème, ce dernier pourra servir de guide pour la fixation du taux d’invalidité ; "

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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          • Le 27 octobre à 22:15

            Merci, Maître Galy, pour votre éclairage.
            La jurisprudence est touffue, mais le texte d’origine l’est tout autant...

            Pour actualiser brièvement, depuis ma question du 18 octobre, j’ai reçu le PV qu’il me manquait. Et les cartes sont rebattues : le conseil médical en formation plénière "a corrigé" à la baisse les taux retenus par le médecin agréé... 27% d’invalidité au lieu de 46%.
            Avant cette décision, je pouvais, en contestant quelques détails, atteindre les conditions de taux de l’article L30 du code des pensions. Aujourd’hui, c’est hors de portée...
            Mes références de contestation d’alors reposaient, seulement en partie, sur le barème des infirmités visé au décret 68-756. Aujourd’hui, ce n’est plus seulement une contestation de l’application de ce texte mais aussi une contestation de fond d’expertise(s) médicale(s) qui m’attendrait...

            De même, mes contestations s’appuyaient sur l’application du III du chapitre préliminaire de ce même décret qui se réfère notamment, encore dans sa version en vigueur, à des textes abrogés depuis presque 40 ans (art 13 décret 59-310).
            Notamment, j’ai en main un certificat médical conforme aux conditions de forme en vigueur à l’époque où je suis entré dans la FPE (2018, art 20 décret 86-442 dans sa version de 1986) mais non conforme aux termes des décrets 68-756 et 59-310 dans leur version initiale respective... Un seul certificat, trois références normatives différentes pour l’établir. Ma référence de 1986/2018 est, certes, la plus récente, mais, elle aussi, a été abrogée depuis...

            Dès lors, ma confiance en la "performativité" de mes contestations vacille : c’est trop abscons pour que ces démarches puissent être concluantes.
            Mettre cette complexité de la norme et de ses principes en lumière auprès d’une administration aussi incompétente que malhonnête en la matière relève d’une gageure...
            Bien trop d’énergie - que je n’ai plus - à y consacrer...
            Merci en tout cas de vos réponses précises, mesurées et circonstanciées.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 octobre à 13:13

    Bjr je viens de recevoir un courrier de mon employeur
    Me signifiant qu une procedure de demande de retraite anticipee Cnracl
    A etait effectuee ! Etant polypensionne doit je faire moi meme la demande a la carsat
    Ou cela est il fait automatiquement ? Ou c est ma collectivite qui sen charge ?
    Cordialement alain

    Répondre à ce message

    • Le 25 octobre à 21:34

      La retraite d’un régime spécial passe par l’employeur. La retraite de la sécurité sociale vous laisse autonome pour étudier vos droits et faire la demande quand vous y aurez droit. Lisez la fiche 9 de ce guide.
      La retraite pour invalidité n’existe pas dans le régime général : le salarié inapte reçoit une pension d’invalidité jusqu’à ce qu’il ai droit à la pension de retraite.

      Répondre à ce message

      • Le 26 octobre à 11:25

        Bjr merci claude pour votre reponse !
        Donc je doit effectuer la demande moi meme !
        Une petite derniere question concernant la rente j ai 20 %
        Reconnu celle ci est t elle atribuee d office quand l on nous met en retraite pour invalidite ? Merci

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 octobre à 20:03

    Bonjour,
    Je suis agent de la fonction de la fonction publique d’Etat et j’ai été déclarée inapte à mes fonctions et à toutes fonctions par le comité médical, avis qui a fait l’objet d’un recours de ma part. Une expertise a été décidée et effectuée le 20 septembre 24, le secrétariat du CM n’avait pas encore le rapport d’expertise le 17 octobre 24.

    J’ai la reconnaissance de travailleur handicapé et bénéficie d’une pension d’invalidité catégorie 1. J’ai peu cotisé en tant que fonctionnaire avec un départ à partir de 2026. Par contre, du régime général j’ai la possibilité de partir en octobre 2025 au taux plein. J’ai essayé d’avoir des informations claires concernant la suite, le montant de ma pension, ce qu’il en est de ma pension d’invalidité et de la retraite du régime général ainsi que les délais de traitement jusqu’à la mise en retraite par l’administration mais je suis toujours dans l’incertitude. En attendant je suis toujours en congé maladie ordinaire en demi-traitement et j’attends l’avis du comité médical qui tarde à arriver.

    Pourriez-vous s’il vous plait m’éclairer ?

    Répondre à ce message

    • Le 22 octobre à 21:47

      Le congé maladie ordinaire dure un an au plus. Au-delà l’employeur vous place en Dors (disponibilité d’office pour raison de santé), cette période vous sort des effectifs et ne compte pas pour la retraite.

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      • Le 23 octobre à 17:06

        A partir du moment où le CMS donnera un avis de mise à la retraite anticipée, quels sont les délais pour que le ministère statue et que le SRE puisse mettre en place la pension de retraite ?

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        • Le 24 octobre à 15:28

          Bonjour,

          Les délais ne sont pas fixes et dépendent de la charge de travail des services concernés.

          A mon sens, vous pouvez compter sur un délai d’environ six mois au minimum.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

          • Le 25 octobre à 12:03

            Bonjour,

            Je vous remercie pour votre réponse.

            A tous ceux qui donnent de leur temps et énergie pour apporter des réponses à des personnes qui, comme moi, sont perdues et complètement dans le flou concernant les procédures et leurs droits, un grand merci !

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 octobre à 00:30

    Bonsoir a tous,
    Je m’adresse à vous suite à la réception du compte rendu de l’expertise psychiatrique que j’ai passé dernièrement.
    J’aurais besoin de votre éclairage sur plusieurs points concernant l’impact de ce document sur ma situation actuelle.
    Voici les éléments du rapport d’expertise :
    1. Il est indiqué que mes arrêts de travail sont en lien direct et certain avec ma lésion traumatique, et doivent être pris en charge par l’administration jusqu’à la date de consolidation, fixée au 24 septembre 2026
    2. De futurs soins psychiatriques et psychothérapeutiques devront être pris en charge par l’administration jusqu’au 31 décembre 2026.
    3. L’expert a fixé un taux d’incapacité permanente partielle (IPP) de 12%
    4. Je suis déclarée inapte à exercer mes fonctions, sans possibilité de reclassement, et il est précisé que je pourrais bénéficier d’une retraite pour invalidité imputable au service

    Voici mes questions :

    1. Quelle incidence a cette expertise sur ma situation administrative et financière, notamment en ce qui concerne la prise en charge de mes arrêts de travail ? 

    2. Sachant que je viens d’avoir 60 ans, que je suis poli pensionnée, que mon âge légal de départ à la retraite est fixé à 63 ans au premier novembre 2027 comment cette inaptitude et la proposition de retraite pour invalidité affectent-elles mes droits à la retraite et mes revenus dans les années à venir ?
    3. Devrais-je entamer des démarches spécifiques auprès de l’administration, ou bien l’expertise suffit-elle pour enclencher une procédure ?
    4. Cette prise en charge par l’administration jusqu’à la date de consolidation implique-t-elle des démarches supplémentaires concernant mes soins futurs ?

    Je suis complètement perdue et je ne sais pas comment je vais réussir à faire face à ces difficultés supplémentaires.
    Merci par avance pour vos conseils.

    Ppces

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    • Le 16 octobre à 19:18

      1. Si votre état est imputable au service, votre employeur doit vous placer en Citis.
      2. La retraite résulte toujours de la durée de service validée. Moins de trimestres égal moins de retraite. Lisez la fiche 49 comme indiqué dans cette fiche.
      3. Le rapport du médecin agréé suffit dans un premier temps. L’employeur peut aussi demander du conseil médical.
      4. Vos soins liés à votre pathologie sont pris en charge par l’employeur pour un accident se service ou une maladie professionnelle.
      La reconnaissance de maladie professionnelle vous protège bien mieux. ne vous inquiétez pas inutilement. Étudiez vos droits en lisant nos fiches dont la 49, les réponses dans le forum !

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    • Le 16 octobre à 19:26

      Bonsoir,

      Vous devez être maintenu à plein traitement ( et vos trimestres seront validés) jusqu’à votre mise effective à la retraite pour invalidité. Même si , le médecin expert stipule, pour des raisons légales (la même lésion ne peut être pris en charge au titre de l’accident de service puis au titre de la maladie ordinaire qu’après la date de consolidation, les arrêts sont liés à une pathologie indépendante évoluant pour son propre compte et à prendre en charge au titre de la maladie ordinaire. En effet, la consolidation (non guérison) de votre état pathologique a conduit au constat d’une inaptitude totale et définitive. Les états pathologiques s’ajoutent et ne se “substituent” pas comme certains employeurs se l’imaginent.

      La liquidation anticipée des droits à la retraite ne concerne que vos années dans le public. Vous toucherez la retraite relative à vos années dans le privé lorsque vous atteindrez l’âge légal. Notez que vous pouvez, dès votre radiation des cadres, reprendre une activité sans plafond, ni limite et cumuler un salaire avec votre pension de retraite et votre rente viagère d’invalidité.

      Concernant les soins, ils ne seront plus pris en charge par l’administration à la date fixée par l’expert, tout simplement. Il va falloir sortir la carte vitale et payer.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 22 octobre à 00:13

    Bonjour, je suis adjoint administratif de la FPHospi depuis plus de 30 ans. J ai 56 ans et en citis depuis 2021 pour 3 maladies professionnelles dans la main et poignet droit dominant. La commission plénière a donné un avis favorable en 2024 pour que mon cld de 2022 soit requalifié en citis avec versement du plein traitement. Fatiguée d avoir été harcelée sur longue période et de me battre, j ai sollicité ma retraite en RAR pour invalidité avec un courrier d un spécialiste. Ce dernier a rempli la fiche F3 de la cnracl avec taux ipp pour chaque maladie. J aimerai savoir si il aurait fallu que mon médecin traitant me consolide ou si c est le médecin agréé qui le fera ? Parallèlement je suis passée suite à ma demande devant un expert judiciaire pour 2 maladies. Ce dernier a consolidé ces 2 maladies avec séquelles.
    Mon administration ne m a pas renvoyé de décision de renouvellement pour une maladie en cours. Est ce normal ?
    Il me reste une maladie et mon medecin traitant me dit qu elle a peur d être contrôlée et aussi que l inaptitude équivaut au licenciement donc chômage et elle ne souhaite pas renouveler mes arrêts en attendant une éventuelle retraite. Je suis désemparée, je ne dors et mange plus. Je vais essayé de trouvé un autre médecin traitant. Peut être que dans ma situation il est possible de demander une disponibilité pour raison de santé ? Mais je suis pas en cld ou cmo. Je vous remercie pour toute l aide que vous nous apportés.

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    • Le 22 octobre à 21:35

      En Citis, pas besoin d’arrêt maladie. Je le répète souvent dans le forum. Le Citis se termine par le reclassement ou la retraite pour inaptitude définitive. La consolidation accélère le processus.
      L’employeur doit demande l’avis d’un médecin agréé puis du conseil médical avt de décider la mise à la retraite. La CNRACL contrôlera la légalité de la décision et notifiera la retraite.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 octobre à 09:20

    Bonjour. Je suis en retraite pour invalidité depuis le 19/09/2024. Accident de travail (opération dos) et problème épaule reconnue maladie professionnelle.J ai une rente d invalidité en plus de ma retraite. J étais aide soignante fonction publique hospitalière. J ai 60 ans. Jusqu’à quand vais je toucher cette rente ?
    Merci

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    • Le 21 octobre à 15:15

      C’est une rente viagère, donc une rente à vie. Comme votre retraite. Elle compense le préjudice d’une maladie imputable au service.

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    • Le 22 octobre à 14:49

      Bonjour,

      Je rejoins la réponse formulée par Claude.

      Au surplus, si la consolidation de votre état de santé a été arrêtée il y a moins de quatre ans environ par votre ancien employeur, et qu’un taux d’IPP vous a été reconnu suite à votre AT et votre MP, vous pouvez, en plus de la rente viagère, bénéficier d’une indemnisation complémentaire.

      Cette indemnisation implique en principe la saisine du juge administratif mais peut s’avérer particulièrement importante.

      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous l’estimez utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 21 octobre à 11:32

    Bonjour
    Apres une mise en retraite anticipée pour invalidité dans la fonction publique hospitaliere, puis je retraivailler en tant que fonctionnaire ?
    Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 octobre à 21:28

    Bonsoir
    Après un accident du travail (réformée en tant qu’aide soignante)
    j’ai été mise à la retraite à mes 62 ans (fonction publique hospitalière ) car il n’y avait aucun poste à me proposer. J’aimerai savoir s’il est possible de demander une pension d’invalidité sachant que je suis retraitée depuis janvier 2024 ?
    Merci d’avance

    Répondre à ce message

    • Le 19 octobre à 21:33

      Je suppose que vous évoquez la rente viagère attribuée après un accident de service. Vous y avez droit sauf si vous êtes mise à la retraite d’office à votre limite d’âge. Il aurait fallu obtenir une retraite pour invalidité avant votre limite d’âge.

      Répondre à ce message

    • Le 20 octobre à 00:07

      Bonjour,
      Est ce que vous perceviez l’ATI avant votre mise en retraite ?

      Répondre à ce message

    • Le 21 octobre à 15:00

      Bonjour,

      Si vous ne percevez aucune rente d’invalidité, cela implique que votre mise à la retraite n’a pas été considérée comme imputable au service et que votre titre ou bulletin de pension ne prévoyait pas de rente.

      En principe, dans ce genre de situation, il est primordial de contester le titre/bulletin de pension.

      Cependant, cette contestation peut être soumise à des délais de recours. A quelle date avez-vous, le cas échéant, reçu communication de ce document et sous quelle forme (courrier simple, LRAR).

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 19 octobre à 15:50

    Bonjour. Je suis Aide Soignante a l hôpital publique depuis 23 ans Ai je le droit de refuser une retraite pour inaptitude ,suite à un AT.

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    • Le 19 octobre à 21:29

      Si vous être inapte définitivement, l’employeur a le droit de mettre en retraite pour invalidité. La fin du Citis est soit le reclassement, soit la retraite d’office.

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    • Le 21 octobre à 15:03

      Bonjour,

      Comme le soulève Claude, si votre inaptitude définitive à tous postes a été médicalement constatée, l’employeur est par principe en droit de lancer par lui-même la procédure de mise à la retraite. Il ne peut, en revanche, vous forcer à demander vous-même que cette procédure soit initiée.

      Si vous estimez que vous êtes à reprendre votre service, et que vous disposez d’éléments médicaux en ce sens, alors la mise à la retraite pourra être contestée.

      Votre état de santé suite à votre AT a-t-il été consolidé ? Le cas échéant, un taux d’IPP vous a-t-il été reconnu ?

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 octobre à 23:36

    Bonjour, en cld pour un cancer qui se termine en fin novembre2024. On m’a fait expertiser 10% antérieur 30% ipp et 10% dépression. Ceux qui le fait un taux de 50. Le service plénière m’a reconnue inapte et lit en invalidité pour maladie non imputable au service sauf que j’ai fait reconnaître pendant mon longue durée canal carpien qui a était prit en maladie professionnelle. Mais il ne l’ont pas mentionné sur l’évaluation de mon départ alors que dans chaque continuation mon docteur le mentionne ? Je voudrai savoir si je peux faire valoir une rente en plus de ma pasion invalide ?

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    • Le 15 octobre à 22:41

      Vous pouvez demander une rente au titre votre IPP due à une maladie imputable au service même si ce n’est pas cause de votre inaptitude définitive.

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      • Le 18 octobre à 10:37

        Je vous remercie pour la repose cordialement

        Répondre à ce message

      • Le 19 octobre à 12:32

        Moi j ai eu un cas similaire pratiquement mais ma demande de rente en plus de ma pension refusee car l expert a mentionné que ma mise en retraite pour invalidité n était pas du a mes 4 maladies professionnelles.

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 18 octobre à 21:19

    Bonsoir,

    Entre la demande de retraite pour invalidité et sa date effective, est-on automatiquement placé en disponibilité d’office ? Ou est-il possible d’écouler un CET particulièrement rempli pour ma part, que je n’ai jamais voulu faire rémunérer pour justement pouvoir le positionner en fin de carrière ?

    Merci d’avance pour vos réponses, et pour toutes les infos trouvées sur ce site

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    • Le 19 octobre à 10:04

      Le placement en Dors ne peut intervenir que si vos congés maladie sont épuisés (CMO, CLM, CLD) et jamais en Citis.
      Vous pouvez demander le transfert d’une grande partie de votre CET sur la RAFP (voir fiche 53).

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 octobre à 09:53

    Bonjour, j’accompagne un agent titulaire de la fonction publique état née en juin 1963.
    Elle vient de demander sa retraite pour invalidité. Elle devrait percevoir 750€ de RI. Elle vient de passer à 1/2 traitement dans l’attente du traitement de la RI ( le dossier devrait être traité pour janvier 2025) ( elle perçoit 770€) en CLD. N’est il pas plus intéressant pour elle de rester en CLD à 1/2 traitement + 200€ de complément de prévoyance jusqu’ à l’âge de 62 ans pour toucher l’ASPA au lieu d’être en RI à 750€ jusqu’à ses 62 ans ?
    merci

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    • Le 17 octobre à 23:13

      La fonctionnaire est en congé longue durée et a demandé la retraite pour invalidité. Le montant de retraite correspond bien à sa situation car elle n’aura pas de décote sur une retraite calculée comme une retraite normale (fiche 49) Votre raisonnement est exact, elle peut annuler sa demande. Mais l’employeur peut la mettre d’office à la retraite à la fin de chaque période de CLD renouvelable si elle est inapte définitivement.
      Je suppose qu’elle n’a pas travaillé et donc cotisé dans un autre régime de retraite et que son taux d’IPP sera inférieur à 60%. Il faut savoir aussi que la retraite pour invalidité donne le droit de retravailler ailleurs sans plafond ni limites.
      L’Aspa est une allocation avec de nombreux non-recours à cause des conditions d’ouverture du droit et de la récupération sur succession (fiche 23).

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 octobre à 11:18

    Bonjour
    En arrêt maladie suite à un accident de travail (Citis) de la fonction Publique hospitalière j’ai vu un expert psychiatre en début d’année qui a conclu à une inaptitude totale et définitive avec une mise en retraite pour invalidité.
    J’ai 62 ans.
    Mon dossier a trainé , j’ai vu le médecin du travail qui a attesté que mon accident de travail pour lequel je suis en arrêt (Citis) avait été validé et reconnu.
    Mon dossier va passer en commission médicale plénière le mois prochain très certainement.
    1-Quelles sont les informations qui me seront transmises après ? Conclusion de la décision ? Invalidité imputable au service ? Peut-elle être refusé d’ailleurs au vu des éléments ?
    2-Et si j’ai bien compris dans le cas d’une retraite pour invalidité imputable au service j’aurai droit à une rente d’invalidité ? Est-ce de droit ? Et comment le taux et par qui ce taux est déterminé ? Par la commission plénière ? ou par la CNRACL ? A quel moment me sera-t-il communiqué ?
    Je vous remercie de prendre le temps de lire mon message et de me répondre car cela ajoute de l’angoisse et du stress.
    Bien à vous

    Répondre à ce message

    • Le 16 octobre à 13:24

      Bonjour Sylvain

      1 L’avis rendu par le comité médical est adressé à l’employeur. L’employeur le communique à l’agent.
      Le comité médical se base sur votre dossier médical et les conclusions du médecin expert. Préalablement à la séance plénière, vous pouvez légalement demander à consulter votre dossier auprès du secrétariat du comité médical, avant la séance, pour vous assurer que toutes les pièces justifiants de l’imputabilité au service de votre inaptitude sont présentes et vous pouvez le cas échéant y ajouter des pièces complémentaires. Je vous conseille aussi de contacter les représentants du personnel qui siègent au comité médical via les organisations ou le secrétariat du comité médical.

      Il est évidemment impossible de s’avancer sur les conclusions du comité médical, mais sauf incohérence manifeste dans le dossier, il n’y a pas de raison pour que l’imputabilité au service soit écartée à ce stade.

      2) Le taux d’IPP est évalué par le médecin expert qui a constaté la consolidation de votre état pathologique. Il est anormal que votre employeur ne vous ai pas communiqué les conclusions administratives de l’expert puisque c’est sur la base de ces conclusions qu’il a saisi le comité médical pour avis. Vous pouvez demander l’accès à votre dossier médical auprès de votre employeur et ainsi aux conclusions administratives et médicales de l’expert. Votre employeur n’a pas le droit de vous le refuser.
      Le taux d’IPP attribué au titre de séquelles indemnisables est ensuite vérifié par le comité médical et lors de l’étude du dossier par la CNRACL Il ne sera considéré acquis que lorsque vous obtiendrez de la CNRACL un décompte définitif de pension. C’est à dire à la toute fin de la procédure, lors de la mise au paiement de votre pension.

      Notez que vous ne pouvez prétendre à une rente viagère d’invalidité que si le taux d’IPP retenu est égal ou supérieur à 10%.

      Votre message et les questions que vous posez ont le mérite de souligner les manquements de certains employeurs publics et des services RH quant au droit à l’information des agents. Encore faudrait-il que les DGS, les agents en charges des ressources humaines ( et dans le cas des collectivités, des élus) soient formés et disposent d’une connaissance du droit des fonctions publiques comme des procédures.

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      • Le 17 octobre à 11:36

        Bonjour
        Merci pour ce retour.
        En effet l’imputabilité au service est attesté par le médecin du travail donc j’ose espérer que cela sera suivi par la commission plénière .
        En revanche j’ai regardé par rapport au diagnostic posée(état anxio dépressif), sur le site des maladies imputables le taux d’invalidité préconisé est compris entre 10 et 30%. Pensez-vous qu’un taux inférieur puisse être octroyé ou le taux est-il conforme en général à la grille des pathologies ?
        Par ailleurs la secrétaire de la DRH que j’avais contactée m’a dit qu’elle n’a pas connaissance du taux ni si il y en a un, le médecin du travail que j’avais contacté longtemps avant le RDV pour en avoir connaissance m’avait dit qu’il n’était pas destinataire de cette information. Lors du RDV que j’ai eu avec lui (obligatoire depuis quelques mois apparemment) je ne lui ai pas reposé la question.
        En effet j’ai l’impression de mener un parcours du combattant pour avoir des renseignements...
        Cordialement

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 octobre à 15:13

    Je viens de recevoir un avis favorable du comité médical (formation restreinte) à ma mise en retraite pour invalidité.
    J’ai été mis en maladie ordinaire jusqu’au 19/02/24. Le conseil médical me place en disponibilité d’office pour raison de santé à partir de cette date jusqu’à la mise à la retraite pour invalidité. On m’a évoqué la date du 20/02/24 comme point de départ. Le comité médical supérieur examinera prochainement ma situation.
    Je pense aux dires des experts que j’ai rencontré dans le cadre de cette procédure avoir plus de 80% d’invalidité. Actuellement je n’ai qu’un demi traitement et cela devient très compliqué (La longue maladie a été refusé alors que 2 experts y étaient favorables). Pouvez vous me dire si je peux espérer avoir un complément de la mutuelle ou si le fait que les dates retenues se suivent me privera de cette indemnisation alors que j’avais pris soin de prendre l’assurance du maintien de mes primes.
    Si ma retraite est versée rétroactivement serais je tenu de rembourser les demi traitements perçus.
    Merci de vos précisions

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 octobre à 11:34

    Bonjour

    Je suis dans l’éducation nationale et placé en CITIS. Quelqu’un peut-il me dire combien de temps il est resté en CITIS avant qu’on lui propose une retraite pour invalidité ?Merci

    Répondre à ce message

    • Le 16 octobre à 02:27

      Bonjour

      A titre personnel, 6 années. Mais la condition pour une liquidation anticipée des droits à la retraite pour invalidité, n’est pas une question de durée de maintien en Citis. Administrativement parlant, le Citis est sans limite de durée aucune. Pour que votre employeur puisse vous mettre d’office à la retraite pour invalidité, il est nécessaire d’être reconnu définitivement inapte à toutes les fonctions ou être reconnu définitivement inapte à ses fonctions et ne pas avoir pu bénéficier d’un reclassement. La reconnaissance de cette inaptitude est faite par un médecin expert après un constat de consolidation, puis validée le comité médical.

      Sans limite de durée administrativement parlant, je le précise bien. Car en fonction du type de pathologie et de la durée des périodes de soins, le médecin expert peut estimer que l’état est trop faiblement évolutif, faire un constat de consolidation et d’inaptitude définitive.Dans tous les cas ( même si vous demandez vous même d’être placé à la retraite pour invalidité), il s’agira d’abord d’une décision médicale. Ou du moins, la décision administrative se fait sur la base d’un constat médical.(Celui du médecin expert, puis celui du comité médical)

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 16 octobre à 09:39

    Voici le texte avec la modification demandée :

    Bonjour à tous,

    Le conseil médical a validé ma mise à la retraite anticipée avec un taux d’IPP de 80 % suite à mon accident de service. J’ai 54 ans et j’étais enseignant en CITI avant mon accident, qui remonte à deux ans.

    On m’a informé que mon dossier sera instruit par le ministère pour une allocation temporaire d’invalidité (ATI) à ajouter à ma retraite anticipée. Je pensais que l’ATI était réservée aux fonctionnaires en activité, et que pour une retraite anticipée pour invalidité, il s’agissait d’une rente d’invalidité. Pouvez-vous m’apporter plus d’informations à ce sujet et m’expliquer la différence entre l’ATI et la rente d’invalidité ?

    Merci d’avance pour votre aide.

    Répondre à ce message

    • Le 16 octobre à 19:08

      Il n’y a pas de spécialistes de des accidents de service dans tous les services RH. Je vous confirme ce que nous avons écrit, l’ATI est attribuée en cas de reprise d’activité et la rente en cas de mise à la retraite pour inaptitude.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 14 octobre à 18:29

    Bjr ! Etant en citis ma situation etant passee en formation pleiniere je suis inapte ay travail definitivement !
    J ai vais bientot avoir 62 ans
    Je pouvait partir avec tout mes trimestres le 1 juin 2025 soit 62 ans et six mois
    Je suis polypensionne ! Doit je demande ma retraite pour invalidite ?
    Je ne sait plus comment faire ?
    Merci

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    • Le 14 octobre à 22:26

      Votre employeur doit vous mettre d’office en retraite pour invalidité. Le temps de traitement de votre dossier va durer quelques mois. En principe, vous n’avez rien à faire. Lisez cette fiche puis la fiche 9 de ce guide pour plus tard.

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      • Le 15 octobre à 14:02

        Bjr merci pour votre reponse
        Mais aurai je droit a une pension d invalidite vu que normalement je pouvai partir en retraite normal
        Le 1 juin 2025 ?
        Je crains que la cnracl n aura pas donne son accord avant cette date ?
        Je suis agent terrtorial
        Merci

        Répondre à ce message

        • Le 15 octobre à 22:46

          Vous ne pouvez plus avoir de retraite pour invalidité à votre limite d’âge (fiche 47)..

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          • Le 16 octobre à 12:00

            Bjr et merci pour votre reponse !
            Si j ai bien compris votre reponse et lu la fiche 47
            Pour moi la limite d age est a 67 ans (agent territorial)
            Donc je peux pretendre a une rente ? Meme si mon age legal de depart est atteint ?
            Dans l attente d une reponse un grand merci pour ce que vous faite ! Thierry

            Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 octobre à 19:17

    Bonjour

    Né en novembre 1961, avec RQTH, je suis dans ma 4e année de CLD et donc à demi-traitement. J’attends la réponse de mon administration à une nouvelle de prolongement de CLD pour six mois. Si elle est refusée je préfèrerais tenter une reprise dans le cadre d’un reclassement sur un autre type de poste plutôt qu’être placé en retraite pour invalidité. En effet la possibilité de valider un ou deux trimestres supplémentaires m’intéresserait.
    Question :
    Si l’administration émet un refus à ma demande de prolongation de CLD, la décision de retraite pour invalidité est-elle être prononcée en même temps ? L’administration a t-elle obligation de me proposer le reclassement tant qu’alternative ?
    Dans le cas négatif, à quel moment dois-je solliciter moi-même une demande de reclassement dans un autre corps pour qu’elle soit recevable ? A qui dois-je l’adresser, sous quelle forme et de quel délai je dispose pour le faire ?
    J’ai lu les fiches sans y trouver ce cas de figure précis.
    D’avance merci pour vos renseignements.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 15 octobre à 15:44

    Bonjour à tous.

    A titre d’information et de retour d’expérience, voici les délais de traitement que j’ai observé pour une mise à la retraite pour invalidité cette année 2024.
    Demande initiée en janvier 2024, début du traitement par la CNRACL fin avril 2024, avis rendu début août 2024, mise à la retraite début septembre 2024, mise au paiement octobre 2024.

    Notez que les délais sont significativement impactés par la gestion du dossier par l’employeur. Dans mon cas, j’ai perdu entre 2 et 3 mois au moins ( l’employeur n’a même pas été capable d’envoyer l’arrêté de mise à la retraite à la CNRACL, j’ai du le faire à sa place). Si vous êtes dans une petite collectivité, je vous conseille d’être pro-actif et de prendre les choses en mains. Les agents en charge des RH voire les DGS gèrent de trop petits effectifs pour connaître les procédures, ils ont souvent insuffisamment formés et ils ont souvent d’autres missions.

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 13 octobre à 06:29

    En citis, (62 ans en février 2025) j’aimerais savoir, ma DRH me proposant de faire une demande de retraite pour invalidité MOI MEME ( reconnu définitivement inapte à mon métier de catégorie active) je ne perdais pas un avantage quelconque à déclencher la procédure de ma propre volonté...
    De toutes façon les congés sont perdus, peut-être la monetisation du CET ?
    Pourquoi cette insistance à vouloir que ce soit moi qui fasse la demande alors qu’ils peuvent le faire eux même...!?

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    • Le 13 octobre à 15:57

      Si votre DRH insiste, c’est d’abord pour éviter d’avoir à vous verser une allocation chômage après votre mise à la retraite d’office pour inaptitude. En effet, des juges ont considéré que si vous demandiez la retraite pour invalidité, ce n’est plus une privation d’emploi involontaire !
      La deuxième raison est la procédure : si vous la demandez, l’employeur demande l’avis du conseil médical restreint (sans représentants du personnel). Sinon il doit réunir le conseil médical plénier (avec représentants du personnel en capacité d’intervenir en votre faveur - mais ils faut en rencontrer au moins un avant la réunion pour lui expliquer votre situation).
      .

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    • Le 14 octobre à 16:39

      Bonjour
      Depuis combien de temps êtes-vous en Citis ? Je voulais savoir après combien de temps ils peuvent me demander une retraite pour invalidité. D autre part je pensais que le Citis nous était favorable et que c était à l administration de faire la demande d invalidité, pas à nous. Merci

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 5 octobre à 07:40

    Bonjour, je reformule donc ma demande.
    Je suis aide soignante titulaire dans la fonction publique hospitalière .
    J’aurais 62 ans début février.
    Je touche une ATI de 12%. J’ai notamment une leucémie lymphoïde chronique et des atteintes pulmonaires suite une exposition familiale à l’amiante (mon père travaillait dans l’amiante et ramenait ses bleus de travail pour les laver)
    Je suis en arrêt maladie depuis janvier 2023. La procédure pour mise en retraite pour invalidité est en cours depuis cet arrêt soit prêt de 2 ans.
    Lors de la dernière séance le comité médical qui devait statuer sur un taux pour une retraite pour invalidité renvoie la formulaire AF3 à l’expert du fait qu’il n’a pas noté toutes les maladies et le taux qui s’y réfère.
    Cela fait plus d’un mois que mon employeur lui a fait la demande est l’expert n’a toujours pas retourné le document.
    Mon employeur me dit qu’a mon prochain anniversaire j’aurais l’âge limite et que je serai mise en retraite d’office.
    Que puis je faire dans cette situation ?

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    • Le 5 octobre à 17:05

      Si vous avez une ATI, cela signifie que vous êtes en maladie professionnelle. Donc que vous pouvez percevoir une rente viagère en retraite ? Si oui, la retraite pour limite d’âge l’emporte et vous n’aurez pas droit à cette rente. Vous devez donc être mise à la retraite pour invalidité imputable au service avant cette date.

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      • Le 5 octobre à 20:26

        J’ai une ATI mais un précédent expert à décidé que compte tenu de lésion préexistantes mon arrêt ne devait pas être pris en compte au titre de l’accident de service mais en maladie ordinaire alors que pour tous les arrêts précédent les arrêts étaient pris en compte au titre de l’accident de service par un autre expert.
        Si au final on me met en retraite d’office alors qu’on a fait trainer mon dossier pour ne pas valider le dossier invalidité quels sont les recours juridiques que j’ai ?

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        • Le 6 octobre à 09:40

          Si vous n’avez pas une inaptitude imputable au service, vous aurez la même retraite dans rente viagère dans tous les cas.
          Votre recours devrait porter en priorité sur la reconnaissance en maladie imputable au service.

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          • Le 6 octobre à 12:03

            Afin de faire valoir mes droits avant d’être mise en retraite d’office. Dois-je mettre en demeure le médecin qui a procédé à la dernière expertise d’exécuter la mission pour laquelle il a été mandaté par mon employeur : compléter la formulaire AF3 avec toutes les maladies et les taux s’y référents.
            Si oui auriez-vous une lettre type ?

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            • Le 7 octobre à 13:48

              Merci à tous. Votre soutien m’est important ! ??
              J’ai contacté ma DRH ce matin. L’expert a répondu par mail qu’il à effectuer la mission pour laquelle il a été mandaté. Vu que la demande de retraite pour invalidité fait suite à un arrêt pour une seule maladie, il a attribué un taux pour cette seule maladie et le compte-rendu de l’expertise fait état des autres maladies.
              Ma DRH a donc envoyé cette réponse au comité médical qui à son tour doit nous informer s’ils sont d’accord avec l’expert.
              Au risque de perdre le bénéfice d’une retraite pour invalidité j’ai envoyé un mail au comité médical pour les informer que j’acceptais que mon dossier soit étudié dans l’état car je vais bientôt atteindre l’âge limite.

              Répondre à ce message

              • Le 8 octobre à 16:41

                attendez au moins l’avis du comité médical !

                Répondre à ce message

                • Le 8 octobre à 21:02

                  Mon employeur m’a fait comprendre que si mon dossier de retraite pour invalidité ne pourrait se réaliser dans les temps c’était de ma faute car j’ai demandé au comité médical si toutes les maladies ne devaient pas paraître sur la formulaire AF3 et ils étaient d’accord avec ça. Ce pourquoi le document a été renvoyé à l’expert qui a mis un mois pour répondre.
                  Une autre expertise n’est plus possible. Le temps m’est compté. Une mise en retraite pour invalidité serait toujours mieux en l’état actuel du dossier qu’une mise en retraite d’office.
                  Nous n’avons toujours pas la réponse du comité médical s’ils acceptent de passer mon dossier à la prochaine commission ou pas.

                  Répondre à ce message

          • Le 6 octobre à 17:17

            Bonjour Bernadette,

            Votre situation est déroutante, tant que votre DRH "traine des pieds" à leur avantage, que l’expert qui ne rend pas le papier.
            Voici mon petit conseil : n’hésitez pas à appeler ou vous déplacer à votre DRH pour suivre votre situation, toutes les semaines voir plus ! C’est vrai, qu’on vous qualifiera d’emm....deuse, mais pensez à votre avenir.
            Avez-vous pris contact avec un syndicat ?

            Votre dossier est un contre-la-montre !-
             avez-vous fait une lettre par votre médecin qui demande une retraite en invalidité ? Il faut qu’il soit daté avant votre date anniversaire.
            « Lors de la dernière séance le comité médical qui devait statuer sur un taux pour une retraite pour invalidité renvoie la formulaire AF3 à l’expert du fait qu’il n’a pas noté toutes les maladies et le taux qui s’y réfère. »
            Normalement, il y a tous les mois un comité médical qui se tient. Insistez auprès votre DRH pour que le dossier y soit présenté. Assistez et faites-vous assister par les syndicats (c’est très important).

            Si la situation ne se débloque pas, faites vous même une demande de retraite simple (avant l’age légale) comme cela vous ne perdrez pas vos 12 % ATI, qui sera transformé en rente viagère, puisque ceux-ci sont reconnus Accident Travail.

            J’aimerai faire confirmer par Maitre Galy,
            que si la date, de la lettre du médecin traitant qui demande une mise en retraite en invalidité pour son patient avant l’âge limite
            et
            que la demande faite de la DRH auprès de la cnracl intervient après la date limite,
            permettrais au demandeur d’avoir, quand même, une demande de retraite en invalidité acceptée ?

            Courage Bernadette.
            Prenez soin de vous

            Répondre à ce message

            • Le 7 octobre à 19:22

              Bonjour,

              Effectivement, je rejoins votre raisonnement. Je n’ai cependant pas sous la main de décision jurisprudentielle ou de disposition le confirmant mais reviendrai vers vous si je parviens à identifier un tel élément.

              Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

              Répondre à ce message

      • Le 14 octobre à 22:22

        Je ne comprend pas tres bien ?
        La limkte d age n est telle pas 67 ans ? A,lrs que cette dame en a que 62 ?

        Répondre à ce message

    • Le 6 octobre à 12:11

      Il ne faut pas hésiter à contacter le médecin expert pour lui rappeler votre existence sachant qu’en général l’administration n’a pas le temps de faire des relances.
      J’ai attendu 9 mois pour enfin avoir mon rapport d’expertise, au début il me disait oui pas de soucis je m’en occupe et ça a duré 6 mois, à la fin je l’ai harcelé gentiment en l’appelant toutes toutes les semaines et enfin j’ai pu obtenir ce rapport.
      Que ce soit l’administration ou les médecins, tous le monde est surchargés de travail et font comme ils peuvent, mais si vous ne vous manifestez pas calmement votre dossier restera sous la pile encore longtemps.
      Cldt

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 17 janvier 2021 à 21:34

    Bonjour je vais terminer mon cld pour dépression très sévère depuis 4 ans me reste un an de cld j ai fait AVC en 2011 avec séquelles invisibles en 2020 suite à chute 3 fracture lombaire du dos donc 3 arthrodéses et cage puis je beneficire d une retraite anticipée pour inaptide à tout les postesj ai déjà 139 trimestres cnracl et faut ajouter tout 2020 donc 4 trimes très et une partie de 2021 jusqu au 26 octobre 2021 sûrement 3 trimestre ce qui ferais146 trimestres alors que je dois en avoir 166 pour une retraite à taux plein j ai 56 ans
    Comment se calcule cette retraite anticipée est ce que le taux d incapacité à une incidence ?
    Je suis à l’indice brut 483 d un montant brut de 1958 euros merci de votre aide

    Répondre à ce message

    • Le 17 janvier 2021 à 21:45

      Oui, la retraite anticipée pour invalidité peut-être attribuée si vous êtes inapte définitivement, comme indiqué dans cette fiche. Vous pouvez en faire la demande.
      Votre retraite sera calculée comme une retraite normale mais sans décote, en fonction de votre durée de services comme expliqué fiche 49.

      Répondre à ce message

      • Le 18 janvier 2021 à 20:53

        Bonjour je voulais savoir j’ai 60%invalidité militaire plus j’ai une pathologie épileptique est-ce peut hêtre reconnu en RQTH pour la retraite

        Répondre à ce message

      • Le 13 octobre à 00:43

        Bonjour il y a quelques temps j ai fait un post sur la retraite pour invalidité
        Ce post peut me porter préjudice
        Serait il possible de le supprimer
        Merci à vous tous de répondre très correctement aux questions poses
        Très cordialement

        Répondre à ce message

        • Le 13 octobre à 16:00

          Je peux supprimer mais quel nom avez vous donné et à quelle date et heure car je ne retrouve pas de post sous vos noms ?
          Il recommandé dans un forum public d’utiliser une pseudonyme.

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 octobre à 15:59

    Bonjour,

    Mon psychiatre m’a établie une rechute CITIS le 02/07/2024 suite à une agression verbale en 2021 consolidé à 25%.
    l’administration m’a fait passer chez un médecin expert psychiatre le 01/10/2024 à la demande de leur assurance.
    A ce jour je n’ai aucune nouvelle (arrêté de rechute CITIS) ont ils un délai pour le me transmettre leur réponse ?
    Comment puis je me procurer l’expertise du médecin agréer.
    Vous en remerciant par avance.
    Bien cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 11 octobre à 08:10

      Bonjour,

      Je n’ai pas connaissance d’un délai précis en la matière. Cependant, il est constant que l’administration doit répondre dans un délai raisonnable aux demandes de rechute.

      Dans votre situation, si aucun élément nouveau n’intervient d’ici à la fin de l’année, on pourrait vraisemblablement estimer que ce délai raisonnable n’a pas été respecté.

      Avez-vous été placée en CITIS provisoire depuis votre demande de rechute ?

      Par ailleurs, je me permets de vous informer que l’agression subie vous ouvre droit à une indemnisation fondée sur la responsabilité sans faute de votre employeur qui est distincte de l’ATI.

      N’hésitez pas à revenir vers moi,

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 octobre à 16:04

    Bonjour Claude

    J’ai repris mes fonctions suite à un CITIS.Une ATI m’a été accodée ,je suis à quelques années de la retraite. Une fois à la retraite, que devient l’ATI,pourrais-je la conserver.

    Merci.

    Répondre à ce message

    • Le 10 octobre à 16:07

      Elle sera transformée en rente comme expliqué au point 1 de cette fiche.

      Répondre à ce message

      • Le 10 octobre à 19:39

        Très bien merci Claude. Est-il possible dans le cadre de l’ATI d’engager la responsabilité sans faute de l ’employeur pour une indemnisation ?
        Merci pour votre réponse.

        Répondre à ce message

        • Le 11 octobre à 08:05

          Bonjour,

          L’octroi de l’ATI implique un taux d’IPP résultant d’un événement imputable au service. Or c’est précisément cela qui est nécessaire pour chercher à engager la responsabilité sans faute de votre employeur.

          N’hésitez pas à revenir vers moi.

          Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

          Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 octobre à 19:13

    Bjr mon dossier ayant passe en formation pleiniere celle ma declare inapte avec 20 % D INVALIDITE
    Je viens d avoir 62 ans j ai 14 ans de fonction publique !
    Mon salaire indiciaire est de 1856 euro
    Comment sera calculee cette rente vu que je n ai que 14 ans de fonction publique ?
    J ai bien lu la fiche de calcul mais on ne specifie pas si la rente est la meme pour quelqun
    Qui a fait toute ca carriere dans la fonction publique ou pas ?
    Cordialement stephane

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 octobre à 13:05

    Bonjour

    Je me permets de revenir sur le CITIS. Pour obtenir une retraite pour invalidité sans décote ,y a t-il un taux d’incapacité nécessaire dans le cadre d’une maladie pro imputable au service à justifier.A l’heure actuelle mon taux d’incapacité n’est pas déterminé..

    Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 10 octobre à 23:12

      Dans tous les cas, la retraite pour invalidité se calcule sans décote, c’est-à-dire au prorata des trimestres de service comme expliqué fiche 49.
      Si c’est une retraite imputable au service, le taux d’IPP retenu par l’employeur (après avis du conseil médical) sert au calcul de la rente viagère.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 8 octobre à 12:50

    Bonjour

    Je suis actuellement en CITIS depuis un an ,maladie reconnue imputable au service. J’ai 60 ans donc je n’ai pas encore l’âge de partir à la retraite. Je ne pense pas pouvoir reprendre le travail dans l’éducation nationale et par conséquent j’envisage une retraite pour invalidité.
    Puis-je rester en CITIS jusqu’à l’âge de la retraite ? ou peut-on me mettre à la retraite avant et à quel moment faire une demande de rente viagère ou demander moi même ma retraite sachant que la limite d’âge pour moi est 66 ans et non 62 ans.Faut -il considérer l’âge légal de départ ou la limite d’âge pour le taux plein.
    Autre question si je pars à la retraite avant 66 ans pour invalidité, aurais-je droit à un taux plein d’office. Merci pour votre réponse.

    Cordialement

    Lila

    Répondre à ce message

    • Le 9 octobre à 23:48

      Je suis dans votre cas j attends aussi une réponse, merci.

      Répondre à ce message

    • Le 9 octobre à 23:53

      J’ai souvent répondu dans ce forum que la sortie du Citis passait la retraite pour invalidité ou une reprise d’activité.
      La retraite pour invalidité est calculée comme une retraite normale mais sans décote comme expliqué fiche 49.
      La rente viagère est versées avec la retraite pour invalidité uniquement, pas avec une retraite pour limite d’âge.

      Répondre à ce message

      • Le 10 octobre à 12:41

        Bonjour Claude

        Merci pour votre réponse. Si j’ai bien compris la limite d’âge n’a rien à voir avec l’âge légal de départ à la retraite ?
        Merci

        Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 10 octobre à 15:16

    J ai été mis en retraite pour invalidité suite à une formation plénière
    Les médecins m’ont déclaré inapte a mes fonctions et tout autre fonctions
    Est ce que je vais toucher quelque chose par mon employeur cela fait 18 ans que je suis chez eux
    Je fais partir de la fonction publique
    Merci pour votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 10 octobre à 16:06

      Le médecin expert et le conseil médical donne un avis à l’employeur qui leur demande. L’employeur décide la mise à la retraite et transmet le dossier à l’organisme qui gère les retraites (il y en a deux selon votre fonction publique). Après le contrôle de la légalité de la décision de l’employeur, vous serez mise à la retraite. C’est une retraite définitive mais vous avez le droit de retravailler ailleurs et d’améliorer vos autres retraites.
      Votre retraite de fonctionnaire sera calculée comme une retraite normale au prorata de la durée se services mais sans décote.
      Lisez cette fiche et le forum pour en savoir plus.

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 octobre à 22:22

    Bonjour,

    Placé en invalidité depuis mars 2024, ma collectivité vient de m ’adresser un calcul de la CNRACL de retraite provisoire sur la base de 1287euro /mois. Mon salaire brut étant de 2653 euro nous sommes bien loin des 75% du salaire brut de base .je m’oppose a ce calcul.Je travaille depuis l’âge de 18 ans , j’ai 62 ans en mai prochain et ne suis pas loins de mon âge légal de départ. Lors de ma consultation de dossier au comité médical mon taux était de 40 % dans le rapport mais a été baissé de 20 % lors de la commission plénière. De plus, mon relevé de carriére ne comptabilise pas 3 années que j’ai déclaré à la Carsat pour Tuc jeunes volontaire et formation professionnelle. Il me manque au moins 20 trimestres non comptabilisés malgré une lettre recommandée AR à la CARSAT en aout 2023 sans réponse. (je demandais a bénéficier de la clause dérogatoire pour carriéres longues de la nouvelle réforme) J’ai fait de nombreuses démarches depuis, toujours sans réponse. La DRH me renvoie vers la CNRACL qui me renvoie vers la Carsat qui me renvoie vers la Cnracl...

    J’estime perdre plusieurs centaines d’euros sur cette décision et je ne sais absolument pas ce que je dois faire et si il est possible de la contester et comment.

    Merci de vos avis

    Répondre à ce message

    • Le 9 octobre à 23:26

      Votre retraite de fonctionnaire ne prend en compte que la période où vous étiez fonctionnaire. Pour avoir 75% il faut avoir été fonctionnaire pendant 43 ans. Lisez les fiches 47 (trimestres exigés) puis 49 (montant de la retraite). Vous aurez droit à vos autres retraites lorsque vous aurez l’âge requis indiqué fiche 9.
      Vous ne pouvez pas réclamer sans connaître vos droits, lisez nos fiches. Sommaire Guide des pensions de retraite

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 9 octobre à 19:31

    Bonjour , messieurs

    Je souhaite savoir si une fois que la CNRACL accorde une pension de retraite pour invalidité ( demande par l’employeur ) motif raison de santé non professionnel , est -ce que le montant octroyé peut être revu ? est-ce une vraie retraite ou est ce une situation temporaire ou définitive ?( car il mettent un montant , les trimestres requis sont accordés pour la pension d’invalidité , Est ce que la CNRACL au bout d’un certain temps peut changer cette pension d’invalidité en réelle retraite ou définitif ?? S’il vous plâit laRAFP ça correspond à quoi ?

    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 25 septembre à 18:38

    Bjr ! En lisant vos reponses aux messages vous parlez souvent de la limite d age
    A ne pas atteindre pour pretendre a une pension !
    Quel est la limite d age ?
    L age ou l on peut partir a la retraite ? Ou l age limite 67 ans ?
    Je suis dans le flou ?
    Merci christine

    Répondre à ce message

    • Le 25 septembre à 23:14

      Ils sont indiqués fiche 47. Pour les sédentaires c’est 67 ans.
      La limite d’âge vous donne droit à une pension de retraite automatique pour limite d’âge. Mais elle ne vous donne plus droit à la rente viagère réservée à la retraite pour invalidité imputable au service.

      Répondre à ce message

      • Le 27 septembre à 13:36

        Bonjour Claude,
        J’avoue que pour moi c’est le flou total avec l’ati, la limite d’Age,, la reprise du travail ou pas, retraite pour invalidité ou pas ...
        J’ai beau lire dans tous les sens le forum et le site de la CNRACL, je ne comprends rien
        Je viens de trouver un article .
        Article 3
        https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000810178/
        Merci

        Répondre à ce message

        • Le 27 septembre à 21:57

          Ce texte officiel est expliqué au point 1 de cette fiche. Pour y avoir doit, il faut reprendre votre activité.

          Répondre à ce message

          • Le 1er octobre à 11:26

            Bonjour Claude
            Vu qu’il faut retravailler pour percevoir l’Ati, est ce qu’en travaillant à mi-temps thérapeutique j’y aurai droit ?
            Merci pour votre réponse !

            Répondre à ce message

            • Le 1er octobre à 22:15

              Oui, mais vous devez en faire la demande.

              Répondre à ce message

              • Le 6 octobre à 11:53

                Bonjour Claude,
                Je vais donc sortir du citis pour reprendre à mi temps thérapeutiques le 15 octobre jusqu’à fin novembre puisqu’après je liquiderai mon CET et mes CA jusqu’à ma date limite c’est à dire le 15 févriers 2025, mes 2 AT ne sont toujours pas passés en commission médicale à cause de la lenteur des médecins experts et de toutes les administrations.
                Est ce que j’aurai droit à une rente viagère sachant que mes demandes d’ATI sont toujours en cours ?
                Merci d’avance pour votre réponse

                Répondre à ce message

                • Le 9 octobre à 00:09

                  Si vous êtes mis à la retraite pour limite d’âge, vous perdez le droit à la rente viagère. Si l’ATI est attribuée avant, je ne sais pas si vous la conservez.
                  Il aurait été préférable de passer directement du Citis à la retraite pour invalidité.

                  Répondre à ce message

                  • Le 9 octobre à 14:12

                    Bonjour,
                    Je suis d’accord avec vous, je suis actuellement en citis, mais en attendant qu’elle rémunération vais je avoir en attendant la réponse du cnracl (6/9 mois) sachant que ma limite d’âge est en février 2025
                    Est ce que j’aurai encore droit au citis ou autre ?

                    Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 4 octobre à 13:35

    Bonjour à tous
    Je suis enseignant et en fin de droits depuis le mois d’avril 2024 (CLD de 2019 à 2024).
    J’ai déposé une demande de réintégration à temps partiel thérapeutique qui a été examinée par le conseil médical restreint fin juin 2024.
    Je n’ai pas été averti de la date de ce conseil.
    Début septembre, mon administration m’informe de la décision : retraite pour invalidité et m’envoie les formulaires pour que JE fasse cette demande.de retraite pour invalidité.
    Voulant contester cette décision du conseil médical, l’administration me diit qu’il n’y a aucun recours possible puisque je suis en fin de droits {{}}
    Ma question est la suivante : VRAI ou FAUX ?
    Merci de votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 4 octobre à 22:25

      Je le dirais autrement, en fin de droits de congé maladie, si le conseil médical restreint refus le temps partiel thérapeutique, soit une reprise d’activité, l’employeur ne peut que vous mettre à la retraite pour invalidité. Il devra d’abord demander l’avis d’un médecin agréé puis l’avis du conseil médical plénier.
      L’employeur va vous placer en Dors et devra vous verser des indemnités journalières. Je rappelle que la Dors ne compte par pour la retraite et vous sort des effectifs.
      Vous trouverez d’autres infos dans ce forum.

      Répondre à ce message

    • Le 8 octobre à 09:30

      Bonjour,

      A l’issue d’une période de CLD, l’employeur a l’obligation de soumettre votre situation au conseil médical.

      A mon sens, vous auriez dû être informé de la réunion de ce conseil mais il s’agit d’un "simple" vice de procédure qui n’aura pas d’incidence réelle sur le fond du dossier.

      Si le conseil médical s’est prononcé en faveur de votre inaptitude définitive à tous postes alors la mise à la retraite pour invalidité paraît, au moins sur le fond, justifiée. Au cas contraire, la mise à la retraite pour invalidité paraît illégale sur le fond.

      Vous pouvez contester la décision prise par votre employeur, et non l’avis du conseil médical qui n’est qu’un simple avis, mais il faudra vraisemblablement porter l’affaire devant la juridiction administrative pour que cela puisse présenter un effet utile.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

      Répondre à ce message

  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 2 septembre à 17:13

    Bonjour, je suis fonctionnaire au sein de la region sud , je suis agent de maintenance principale 2ème classe dans un lycée avec la reconnaissance travailleur handicapé depuis 2013 , j’ai été opérer a plusieurs reprises depuis 2018 , prothèse complète d’un genou. Et en mars 2023 prothèse inversée de l’épaule gauche et octobre 2023 pour une tenodese et ligamentoplastie épaule droite, j’ai etai en congé longue maladie en 2018 jusqu’à une reprise en mi temps thérapeutique en 2021 ensuite mars 2023 opération nouvelle pour les épaules, je suis invalide avec une pension a hauteur de 52 %.suite a un accident de la route en l’an 2000 et aussi cotorep a 80% .jai commencé a intégrer la région en 2007 en tant que contractuel jusqu’en 2013 ou on ma titularisé, après de nombreuses expertises médicales, la dernière en date du mois de juin, le médecin expert m’a clairement dit qu’il me mettrait en retraite anticipé pour invalidité, j’ai reçu du comité médical en juillet qu’ils étaient favorable à la demande et mon indiqué que j’étais en inaptitude totale et définitive a tout emploi..j’attends maintenant un arrêté ou quelque chose de leur part et j’avoue ne pas savoir ce qu’il va se passer pour la suite..je suis assez inquiet, j’aurais 59 ans a la fin de l’année, je ne me voyais pas si tôt ne plus exercer un emploi ..pourriez vous m’éclairer..cordialement merci..

    Répondre à ce message

    • Le 4 septembre à 09:21

      Bonjour,

      La procédure que vous évoquez est bel et bien celle de la mise à la retraite pour invalidité. Cette procédure peut être longue (environ un an) et au cours de cette période vous devez percevoir un demi-traitement.

      A l’issue de cette procédure vous percevrez une pension de retraite dont les règles de calcul sont détaillées par la fiche 40 établie par la CFDT Retraités.

      Il est important de préciser que la perception d’une telle retraite ne vous empêchera pas de retravailler à terme, et ce, sans limite.

      Maître Charles Galy - Avocat en droit de la fonction publique

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      • Le 9 septembre à 12:15

        Merci pour votre réponse maître Charles garly..dans les divers conversation sur ce site je vois souvent apparaître la rente viagère ? Y ai je droit, va telle s’inclure automatiquement, merci pour votre réponse. Cdt

        Répondre à ce message

        • Le 9 septembre à 17:36

          La rente est expliquée dans la fiche ci-dessus, merci de la lire.

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          • Le 16 septembre à 09:09

            .merci de votre réponse vous dites de lire la fiche si dessus..ok mais elle n’explique pas si je suis éligible a cette rente viagère et de plus je ne suis pas aussi instruit que vous dans les textes de loi ( claude ) ,j’ai lu quelques paragraphes en tête de ce qui pourrait éventuellement ressembler à mon cas mais clairement je ne comprend pas..cdt J.F

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            • Le 16 septembre à 12:55

              Ce n’est pas un problème d’instruction mais d’habitude car j’ai tout appris sur les retraites.
              C’est écrit au point 2. En cas d’invalidité reconnue comme imputable au service, une rente viagère d’invalidité cumulable avec la pension rémunérant les services est versée. Cette viagère (à vie) compense le préjudice subi. Sont montant est en rapport avec le le taux d’IPP (incapacité partielle permanente) décidé par l’employeur après avis du médecin agréé et du conseil médical.

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            • Le 25 septembre à 22:30

              bonjour,
              pour obtenir la rente viagère il faut que la maladie professionnelle soit reconnue dans des tableaux de la secu
              il y a des conditions strictes et l’Etat peut vous dire maladie ’’Hors tableau’’ et dans ce cas vous devez avoir au moins 25% d’IPP ( c’est beaucoup )

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    • Le 4 septembre à 23:41

      Bonjour Jean-François.

      Je comprend parfaitement votre inquiétude. que va-t-il se passer dans les prochains mois ?

      Concrètement, après l’avis favorable du comité médical, l’employeur entame la procédure de mise à la retraite anticipée pour invalidité auprès de la CNRACL (Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales).

      Les principes étapes sont les suivantes :
      1) Constitution du dossier de liquidation de l’agent par l’employeur.
      2) Mise en attente de traitement du dossier par la CNRACL ( il des mois de retard, il faudra être patient)
      3) Étude du dossier par la CNRACL. Les conclusions sont adressées à l’employeur public. (qui vous les adressera à son tour)
      4) En cas d’avis favorable de la CNRACL, l’agent est radié des cadres, placé à la retraite anticipée pour invalidité par arrêté administratif.
      5) Vous recevrez l’arrêté administratif en deux exemplaires, vous devrez en signer un et le retourner à votre employeur.

      La durée de la procédure peut varier en fonction de la réactivité de l’employeur. Comptez 9 à 12 mois.
      Durant la procédure, vous serez placé en Disponibilité d’office pour raison de santé (DORS) et vous percevrez un demi traitement. Vous devrez continuer de produire des certificats médicaux pour justifier de vos arrêts.

      Notez, car je comprend que vous êtes poly pensionné, que votre pension d’invalidité n’est calculée que sur les années effectuées dans la fonction publique en qualité de stagiaire puis de titulaire. Vous percevrez votre retraite pour vos années dans le privée, une fois que vous aurez l’âge légal.

      Avez vous un contrat de prévoyance ?

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      • Le 9 septembre à 12:22

        Bonjour Mr Simon et merci pour votre réponse ainsi que les renseignements, non malheureusement je n’ai pas fais de prévoyance car aucune mutuelle ni la mgen la mutuelle fonctionnaire ne me prenait a cause de mon handicap. Merci pour votre réponse.cdt

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        • Le 4 octobre à 19:08

          Bonsoir Simon serait il possible de vous posez d’autres questions..merci

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      • Le 4 octobre à 18:39

        Bonjour Simon, je commence a comprendre ce qu il va se passer ayant tout relu...j ai toutefois encore une inquiétude... et questions si vous voulez bien me répondre. 1/Dans mon cas l age légal de la retraite sera de 62ans pouvez vous me le confirmer svp ? C est a ce moment la que j aurai ma retraite partie privée est ce exact ?
        2/ ma partie de retraite public donc celle qui est en cours de calcul et qui ca prendre un certain temps... vais je pouvoir continuer à percevoir ma pension d invalidité actuellement payée par la cpam ? Car je suis a 53%
        Merci pour votre aide et appui. Bien à vous

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 octobre à 09:29

    Bonjour à tous,

    Je suis professeur des écoles titulaire dans la fonction publique.
    J’ai eu une année de CMO, puis depuis Novembre 2020 je suis en DORS ( la demande de CLM a été refusée à l’époque)
    Je sais que c’est la pire situation car je sors des effectifs et que cela ne compte pas pour ma retraite, mais je n’ai pas eu le choix à cause de ma santé.
    Ma fin de DORS était le 31aout 2024.

    Depuis Novembre 2020, je suis donc en DORS avec des arrêtés à chaque prolongation.

    je suis déclarée inapte à l’enseignement et L’EN m’a proposé une PPR sur poste administratif. Mais cette PPR est incompatible avec mon état de santé.
    En Juin 2024 mes médecins ont rédigé un courrier pour expliquer cette incompatibilité et le conseil médical à diligenter deux expertises au mois d’octobre 2024 pour inaptitude à toutes fonctions.
    Je pense me diriger vers une RI

    Voici mes questions :
    1) si la RI est prononcée, elle sera donc à effet rétroactif c’est bien cela ? A partir du 31aout 2024, c’est à dire à la fin de ma DORS ? Ils ne vont pas remonter au début de ma DORS en Novembre 2020 tout de même ?

    2) Si elle est rétroactive au 31 aout 2024, devrais je rembourser ce que je perçois tous les mois ’"les prestations en espèces" depuis le 31 aout 2024 jusqu’à la mise en place de la RI ? Voici ce que me dit le chef de service des pensions de retraite : "vous n’avez pas à rembourser la différence entre l’avance que vous fera l’éducation nationale et la pension, si la pension pour invalidité est inférieure à cette avance. Pour être clair, ne sera retenu que le montant de la retraite, et vous n’aurez pas à rembourser la différence entre vos IJ perçues en attendant votre pension, et votre retraite versée à titre rétroactif"
    Êtes vous d’accord avec cela ?

    Je vous remercie pour votre retour

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    • Le 3 octobre à 11:23

      Oui, la réponse est correcte. Nous avons déjà publié dans ce forum la position du ministère de ne plus réclamer les indemnités en Dors.

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      • Le 3 octobre à 11:29

        Bonjour

        Merci pour votre retour,

        1) quand vous dites la réponse est correcte vous parlez de ma question n°2.

        2) vous aviez déjà publié la position du ministère de ne plus réclamer les indemnités en DORS. Auriez vous un lien à me donner je vous prie ? Je parcours ce forum sur cette fiche 40 et je n’ai rien vu à ce sujet.

        3) Auriez vous une réponse à m’apporter à ma 1er question ?

        Un grand merci pour votre aide et votre écoute
        Amandine

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        • Le 3 octobre à 11:45

          1. Les deux.
          3. la réponse de fin juillet est déjà à la deuxième page du forum. je vous la r"eopie.

          Voici la réponse officielle du ministère à une question écrite d’un sénateur. Elle s’applique aux trois fonctions publiques.
          Réponse du Ministère auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des collectivités territoriales et de la ruralité publiée le 14/09/2023.

          Conformément à l’article 17 du décret n° 87-602 du 30 juillet 1987 pris pour l’application de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique et au régime des fonctionnaires territoriaux, la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite de l’agent territorial, à l’expiration des douze mois consécutifs de congé de maladie ordinaire, doit être précédée de l’avis du conseil médical. La même procédure est prévue à l’article 37 du décret précité à l’égard de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité d’office ou d’admission à la retraite à l’expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée. Pendant toute la durée de la procédure requérant l’avis du conseil médical, le paiement du demi-traitement est maintenu à l’agent jusqu’à la date de la décision de reprise de service ou de réintégration, de reclassement, de mise en disponibilité ou d’admission à la retraite.
          Issu du décret n°2011-1245 du 5 octobre 2011 relatif à l’extension du bénéfice du maintien du demi-traitement à l’expiration des droits statutaires à congé de maladie, de longue maladie ou de longue durée des agents de la fonction publique de l’État, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, le maintien exceptionnel du demi-traitement poursuit l’objectif de lutter contre la précarité financière des agents publics en raison des saisines parfois tardives des instances médicales et de leurs délais d’examen des dossiers. En complément, mettant un terme à une jurisprudence anciennement établie, le Conseil d’État a reconnu que : « la circonstance que la décision prononçant la reprise d’activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l’admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie n’a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement » (Conseil d’État, 9 novembre 2018, n° 412684). Aussi, le demi-traitement ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l’agent, y compris si la position statutaire dans laquelle il est placé à l’issue de la procédure n’ouvre pas droit au versement d’un demi-traitement.
          Eu égard à la finalité poursuivie par le maintien du demi-traitement garanti à l’agent territorial, le Gouvernement n’envisage pas une modification des dispositions statutaires. En outre, la réforme des instances médicales intervenue aux termes du décret n°2022-350 du 11 mars 2022 relatif aux conseils médicaux dans la fonction publique territoriale, vise, en rationalisant les cas de saisine des conseils médicaux, à réduire les délais de traitement des dossiers par ces instances. Cette évolution contribue ainsi à ne plus faire peser les conséquences financières des délais de traitement des instances médicales sur les finances des collectivités territoriales.
          Publiée dans le JO Sénat du 14/09/2023 - page 5401

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          • Le 3 octobre à 12:06

            merci beaucoup

            merci pour le texte, j’avais bien connaissance de ce texte mais comme cela parlait du demi-traitement, je ne pensais pas que cela concernait la DORS car je reçois "des prestations en espèces".. c’est difficile de s’y retrouver.

            Donc ma fin de DORS étant le 31 aout 2024, si je suis mise en RI, il y aura une rétroactivité à cette date là et non pas au début de ma date de début de DORS ( en novembre 2020)

            merci pour votre retour

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  • 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail Le 3 octobre à 16:37

    Bonjour, j’avais soumis une question le 30 septembre 2024. Mais je suis restée sans réponse...

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